KEEMTAAN GI - HAUT LE CŒUR
Ça pourrait être une répétition. De la redondance ! La Sénégalaise est belle, ravissante, élégante, séductrice, raffinée. Elle a de la classe et de la grâce si bien qu’il est difficile de lui mener une concurrence dans l’espace de l’Afrique Occidentale et même ailleurs. S’il était permis à Kaccor Bi de retourner à l’université pour présenter une thèse, pas de doute que le sujet porterait sur l’esthétique du popotin de la sénégalaise. Surtout qu’un poète a déjà dit que sa démarche est en alexandrin, ce somptueux poème de douze pieds. Regardez la Sénégalaise marcher avec la musicalité qu’offre à voir cette partie du corps. Mesdames, les féministes, on se calme !! Rien de dévalorisant, de goujaterie ou d’avilissant. Ça, c’est notre patrimoine. C’est cette femme naturelle, vivante, prenant soin de son corps et d’elle que l’on aime et chérit. Dans sa pureté naturelle. Une beauté sans artifices. Cette femme - là, on est en train de nous la rendre autre. Elle n’est plus une vraie sénégalaise. Elle singe l’autre…. Il arrive que l’on se croit dans un cirque en marchant dans les rues de la capitale ou en se trouvant dans certains endroits. Vous les avez vues battre leurs faux cils ? On a envie de détaler, croyant affaire à des sorcières. Elles les portent en toutes occasions, même lors des deuils. Et passe qu’elles s’égratignent le corps, voulant être plus blanches que la Blanche. Pouah !! Leurs mèches qui leur font ressembler à des guenons. Bien entendu, elles sont libres d’être ce qu’elles sont. Elles poussent maintenant l’attrait avec ce qu’elles appellent « Make up ». Une extraordinaire transformation du visage. Gare à la pluie ! Faisant une concurrence féroce au faux lion du quartier, elles poussent l’affront jusqu’à lui disputer ses longues griffes. Mais quel besoin d’un tel artifice ? Égratigner ? Il faut le dire, ces femmes-là, plutôt que de nous séduire, nous donnent un haut le cœur au saut du lit. Vous voulez une explication sur les nombreux mariages éclairs ? Ben ne cherchez pas loin… KACCOOR BI
TOI AUSSI, CHEIKH ISSA SALL !
Le fait que le maire de Gossas, Madiagne Seck, ait dit dans notre édition de ce jeudi 29 juillet que la responsabilité du non fonctionnement des projecteurs du stade de sa localité incombe à l’Agence de développement municipal (ADM) a fait mal au directeur général de ladite structure. Au point de le faire disjoncter. Cheikh Issa Sall s’est tellement senti mal pour si peu qu’il est entré dans un état second. Il a d’abord câblé le maire de Gossas, Madiagne Seck, pour lui reprocher son manque de solidarité avant de s’en prendre en termes orduriers indignes même d’un charretier à notre reporter Alioune Badara Diallo. Malgré le calme de ce dernier qui l’a écouté éructer et déverser sa bile sur lui sans réagir, Cheikh Issa Sall, dont on nous dit pourtant que c’est un magistrat !, est revenu à la charge avec un message via whatsapp que nous reproduisons en intégralité : « Ndeyssane toujours attaquer mais sur le mauvais côté ADM n’est pas de Cheikh Issa SALL. ADM a un portefeuille de près de 400 milliards. Sur la mesquinerie de m’envoyer la « tête de mon enfant égorgé » et le respect ou non des règles de déontologie journalistique, je m’en remets à ALLAH SVT et à Cheikhna Cheikh Saadbou AIDARA ». Le bonhomme ne s’est pas limité là puisqu’il est allé jusqu’à dire à notre reporter que Le Témoin est foncièrement contre lui surtout que, récemment, le journal a publié un article sur les performances du maire de Mbour Fallou Sylla par rapport aux projets de Pacasen. Or, rien n’a été inventé par le Témoin puisque c’est la Cour des Comptes qui a sanctionné positivement le bilan du maire Fallou Sylla. Prendre un tel article pour porter un jugement de valeur sur Le Témoin, il faut être un petit esprit et colosse au cerveau de poule du genre Cheikh Issa Sall pour le penser. Cela dit, invoquer les règles de déontologie journalistique pour fustiger le travail de notre reporter, qui n’a fait que transcrire fidèlement les propos d’un maire, prouve que le sieur Sall — que nous ne connaissions d’ailleurs pas au « Témoin » — est un crétin intégral. Il lui était loisible de rétablir les faits s’il estimait que son camarade de parti Madiagne Seck les a déformés. Il suffisait tout simplement d’appeler à la rédaction ou de demander à ses services de communication d’apporter des éléments de clarification. Mais comme, dans sa tête, le Témoin est contre Cheikh Issa Sall, alors que pratiquement personne dans notre rédaction ne connaît ce triste sire, nous ne lui ferons pas le plaisir de lui voler dans les plumes…
LE MINISTRE ABDOULAYE DIOP, UN ESCROC DETOURNEUR DE FONDS !
C’est notre très réseauté confrère Cheikh Mbacké Guissé de Libération qui a lâché la bombe sur le partage de Bouki des 333 millions de francs du Fonds Force Covid 19 par le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop. D’après les documents en possession de notre confrère, ce tiers de milliard débloqué par l’Etat pour venir en aide aux entreprises du secteur impactées par la pandémie, aurait été donné « à la presse traditionnelle ». Selon « Libération » dans sa livraison de ce jeudi 29 juillet, Abdoulaye Diop, ministre de la Culture et de la Communication, dit avoir remis une enveloppe d’un montant de 333 millions de francs FCFA à la « presse traditionnelle » dans le cadre du fonds « Force Covid-19 ». Les bénéficiaires sont l’APS (55 millions de FCFA), le journal le Soleil (35 millions de FCFA) — un véritable partage de Bouki de l’Etat pour sa presse ! — Sud communication (21 millions de FCFA), groupe Walfadjri (30 millions de FCFA) GFM (45 millions de FCFA), Excaf (25 millions de FCFA), Origines Sa/2stv (27 millions de FCFA), groupe Promo consulting (journal Rewmi 25 millions de FCFA), 3M Universel (7TV 15 millions de FCFA), Emedia (15 millions de FCFA) et… Africa7 (10 millions de FCFA). D’après le ministre, la presse traditionnelle serait composée de 12 médias. Si l’on a bien compris le Témoin, l’un des trois plus anciens journaux privés de ce pays et âgé de 31 ans — notre journal paraissait déjà au moment où Abdoulaye Diop vendait des cigarettes Bastos — ne ferait pas partie de la presse traditionnelle de notre pays. Qu’on se comprenne bien : il y a longtemps que « Le Témoin » a décidé de ne plus polémiquer pour des histoires d’aide à la presse et autres appuis de l’Etat destinés au secteur. Nous sommes en particulier au courant des petites magouilles de l’actuel ministre — et aussi de ses prédécesseurs — pour mettre la main chaque année sur une parie de ces subventions que le contribuable accorde aux entreprises de presse. Simplement, nous traitons par le mépris ces viles pratiques et ces « deals » qui ne nous intéressent pas. Il est en revanche une chose que nul ne peut nous dénier : nous sommes un des doyens de la presse sénégalaise et un pilier de la presse dite traditionnelle. Cela, ni Abdoulaye Diop ni ses patrons ne pourrons nous l’enlever. Pour le reste, nous souhaitons au maire de Sédhiou et ses complices de bien digérer les milliards de leur honteux « pathio »…
COVID-19 LE MINISTRE DE LA JUSTICE MALICK SALL, TESTE POSITIF
La covid-19 n’épargne personne. Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Me Malick Sall, informe que, malgré sa vaccination, il a été testé positif à la Covid-19, ce mercredi 28 juillet 2021. Conformément au protocole, il s’est immédiatement mis en quarantaine, les audiences fixées sont suspendues, renseigne un communiqué du ministère de la Justice. Malick Sall invite tous les citoyens à respecter les mesures-barrières et à se faire vacciner massivement. Il rassure sur son état qui est stable, «sollicite des prières et souhaite un prompt rétablissement à toutes les personnes affectées par ce virus», informe le document.
PAPE SAMBA MBOUP AUSSI TESTE POSITIF A PARIS
Une autre célébrité a aussi chopé le virus. Pape Samba Mboup ancien ministre et ex-chef de cabinet du président Abdoulaye Wade, membre de la sous coalition Mbollo Askanwi «les Libéraux Républicains» de BBY, a été testé positif au Covid-19 en France, ce mercredi 28 juillet 2021. «Il a été aussitôt admis sous traitement à l’hôpital Cochin au 4e arrondissement de Paris. Toutefois, il convient de noter qu’il avait déjà pris les deux doses de vaccin au Sénégal au cours du lancement de la campagne de vaccination contre la pandémie. Par conséquent, priez pour lui, restez attentifs et préservez-vous le mieux possible», selon le ministre Farba Senghor qui a donné l’information.
VACCINATION DE MASSE A RUFISQUE LA VILLE MET A DISPOSITION LA SALLE DES FETES
Le district sanitaire de Rufisque est dans la riposte contre la troisième vague marquée par le variant Delta. Une stratégie avancée a été même mise sur pied par les autorités sanitaires. Une initiative accompagnée par la mairie de ville qui a mis à disposition la salle des fêtes qui sert depuis ce mardi de site de vaccination de masse des populations. Une trouvaille qui vise à désengorger les centres de santé pour ainsi réduire l’affluence dans les structures hospitalières qui accueillent toujours des patients. 6000 doses du vaccin Johnson and Johnson et Sinopharma sont déjà disponibles, selon Ibrahima Gassama chargé de la vaccination au centre de santé de Rufisque.
AFFAIRE LOCAFRIQUE KHADIM BA PERD CONTRE SON PERE ET PREND 2 MOIS DE PRISON !
D’après le site Xalima, il y a eu un nouveau rebondissement dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler « Affaire Locafrique ». En effet, la première chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar a infligé une peine de prison à Khadim Bâ, dans le dossier qui l’oppose à son père Amadou Bâ. Dans sa décision rendue ce jeudi 29 juillet 2021, elle condamne Bâ fils à deux ans de prison, dont trois mois ferme. En plus de cette peine, Khadim Bâ devra payer 12 milliards en guise de dommages et intérêts à son père. Pour rappel, Khadim Bâ était poursuivi par son propre père pour « faux et usage de faux », « association de malfaiteurs », « abus de biens sociaux » et « escroquerie »
CAS DE COVID APRÈS LA VACCINATION
Des acteurs appellent au respect des gestes barrières
Face à la recrudescence des cas de Covid-19 dans le pays qui a conduit à la troisième vague, la vaccination s’impose. Ils sont des centaines à aller prendre leur dose. Toutefois, malgré le vaccin, des personnes déjà vaccinées tombent malades et le font savoir. Une situation qui remet en cause les acquis.
Vacciner du coronavirus ne veut pas dire être à l’abri du coronavirus comme le pensent beaucoup de sénégalais. Selon l’organisation mondiale de la santé, (Oms) le vaccin est à titre préventif, il réduit les risques de développer des formes graves une fois qu’on est atteint de la maladie ou rendre le traitement moins pénible.
Dans cette troisième vague que vit le Sénégal, beaucoup d’autorités ont annoncé avoir été victimes du coronavirus après s’être vaccinées. La dernière en date est le ministre de la justice qui a sorti un communiqué hier, jeudi 29 juillet pour le faire savoir et annoncer son auto-confinement comme le prévoit le protocole sanitaire de prise en charge des cas de Covid. Dans cette même logique, beaucoup de Sénégalais Lambda sont dans cette situation et se posent moult interrogations face à leur nouveau statut sérologique ou encore à l’efficacité du vaccin face à la lutte contre la pandémie.
Pour Amadou Sall qui se trouve dans cette situation, c’est au cours d’un épisode de grippe qu’il a été testé positif alors qu’il venait de prendre son vaccin une semaine avant. « Je n’ai pas été interné. Les médecins m’ont juste demandé de rester chez moi et de suivre les instructions mais surtout observer les gestes barrières comme le lavage des mains à l’eau et au savon, le port de masque » a déclaré M. Sall.
Pour toutes les personnes qui ont déjà pris leur dose, le ministère de la santé et de l’action du Sénégal a insisté sur la prévention avec les bonnes attitudes hygiènes à adopter dans notre quotidien. « Prendre sa dose de vaccin ne veut pas dire oublier les gestes barrières. Les deux comportements vont de pair et les Sénégalais doivent s’y faire le temps que la pandémie soit là pour lutter contre elle. Sinon, on aura toujours des cas de covid » répète souvent le ministre Abdoulaye Diouf Sarr dans ces sorties dans la lutte contre le coronavirus. Même si des cas de coronavirus surviennent après une vaccination, il se présente sous la forme bénigne et passe souvent inaperçu à cause des anticorps développés par le vaccin dans l'organisme pour le neutraliser.
Dans un communiqué Dr Boubacar Signaté urgentiste soutient qu’«aucun vaccin ne protège à 100%. Les plus performants contre la Covid 19 sont efficaces à 95%. Donc, il y aura toujours 5% des vaccinés qui ne seront pas protégés. Tout de même, ces 5% seront protégés contre les formes graves qui les auraient envoyées dans les unités de réanimation. Au pire, ils vont développer une forme bénigne, dont ils se remettront au bout de quelques jours ».
AFRICATIVISTES «CAPACITE» 7 COMMUNES ET MUNICIPALITES OUEST-AFRICAINES
Promouvoir l’organisation participative par le biais du numérique notamment avec les acteurs des changements est l’objectif que se fixe l’organisation AfricTivistes
Le projet Local Open GovLab initié par l’organisation AfricTivistes a été officiellement lancé hier, jeudi 29 juillet 2021, à Dakar, au cours d’un séminaire en présence des sept (07) communes bénéficiaires de quatre pays, à savoir la République de Guinée-Bissau, la Guinée, le Niger et le Sénégal. Ce séminaire a été l’occasion de mettre en place le premier réseau d’élus locaux africains pour la Gouvernance locale ouverte.
Promouvoir l’organisation participative par le biais du numérique notamment avec les acteurs des changements est l’objectif que se fixe l’organisation AfricTivistes. Pour mener à bien cette nouvelle dynamique de Gouvernance locale ouverte, a dit Cheikh Fall, président de l’organisation AfricTivistes, Open GovLab a obtenu la volonté politique de sept (7) communes, notamment les maires de Bissau en Guinée Bissau, Labé et Kouroussa en République de Guinée, Dan-Kassari et Matankari au Niger, Rufisque et Gueule-Tapée-Fass Colobane au Sénégal. « Ils sont engagés pour une gestion inclusive et participative des communes avec les citoyens à travers le numérique », a souligné M. Fall.
Pour sa part, Mamadou Aliou Laly Diallo, maire de la commune de Labé(Guinée) a tenu à faire savoir que «c’est avec joie et satisfaction que nous accueillons ce projet. Et d’ailleurs, nous nous sommes porté candidats et on a été retenus parce que nous avons constaté que ce projet vise à nous permettre d’instaurer, de pratiquer une gouvernance locale ouverte, participative pour le citoyen et par le citoyen.
C’est la raison pour laquelle, nous sommes venus à Dakar, pour participer au lancement de ce projet afin de marquer notre adhésion à cela parce qu’il nous permet de respecter les principes de redevabilité».
Et d poursuivre : « A travers ce projet, nous constatons que nous serons outillés puisqu’aujourd’hui, nous sommes au 21e siècle. Donc, il faut qu’on soit à l’aise d’utiliser les outils numériques qui nous permettent de mettre en œuvre nos programmes de développement local », a dit le maire de Labé.
A noter par ailleurs que le séminaire d’AfricaTivistes a été l’occasion de mettre en place le premier réseau d’élus locaux africains pour la Gouvernance locale ouverte.
Par Abdoul Aziz TALL
SÉRIES TÉLÉVISÉES ET OBSCÉNITÉS AU SERVICE D’UNE CRÉTINISATION DE LA SOCIÉTÉ SÉNÉGALAISE
La tyrannie de la vulgarité imprime ses marques dans notre société pour qui, traditionnellement, la pudeur, le «kersa» ne sont pas des mots vides de sens. Les danses et les séries dont la télévision nous matraque mettent en scène de piètres acteurs
« Au Sénégal, on dirait que la danse constitue l’activité dominante ; mais pas n’importe quelle danse. Celle que l’on y pratique est à la fois vulgaire et indécente. Il suffit de regarder vos Télévisons pour s’en convaincre» Cette remarque, pour la moins cinglante Abdoul, est celle d’un étudiant américain qui a séjourné au Sénégal et que j’ai rencontré, il y a quelques années, à la Florida Mémorial University. Estimant sans doute avoir heurté ma sensibilité, il s’empressa d’ajouter : «Je me suis laissé dire que sous Senghor, il était inimaginable de voir les danseuses de Sorano ou même celles des manifestations publiques auxquelles il assistait, se livrer à des gestes obscènes. Je suis sûr qu’il serait scandalisé par certaines images de vos Ttlévisions, s’il ressuscitait aujourd’hui».
C’était là un réquisitoire sans doute très sévère mais qui hélas, traduit aujourd’hui encore plus que jamais, une triste réalité. En effet, qui se risquerait à réfuter ce constat dressé par un observateur étranger, de surcroît originaire d’un pays dont le peuple, pour être viscéralement attaché à la liberté, sous toutes ses formes, n’en est pas moins gardien, dans certains de ses états, d’un puritanisme connu de par le monde ?
Salvador Dali, célèbre peintre surréaliste espagnol, disait de la télévision, que «ce n’est rien d’autre qu’un instrument de crétinisation des masses». Il suffit de regarder les programmes de la plupart de nos télévisions pour prendre l’exacte mesure de la véracité de ses propos. Nous sommes envahis, à longueur de semaine, par des clips et séries télévisées insipides, qui regorgent d’inepties déconcertantes et où l’obscénité le dispute à la vulgarité, l’irrespect à l’indécence.
Quand on regarde certains des programmes de nos télévisions, l’on ne peut s’empêcher de donner raison à ce psychologue qui affirmait que, dans ces images impudiques, tout ce qui concourait à l’intimité de la vie conjugale se trouve ravalé au rang de pratique banale aujourd’hui. C’est dire que la tyrannie de la vulgarité imprime ses marques, progressivement, dans notre société pour qui, traditionnellement, la pudeur, le «kersa» ne sont pas des mots vides de sens. Les danses et les séries dont la télévision nous matraque mettent en scène de piètres acteurs, sans référentiels dans le pays.
Les thèmes qui y sont abordés et les dialogues qui s’y engagent dénotent simplement de l’idiotie. L’apologie sournoise de la banalisation de l’adultère, des relations coupables ainsi que des tares sociales, suscite bien des frissons chez les pères de famille avertis.
Le souci de dénoncer et d’enrayer tous ces phénomènes sociaux dévastateurs devrait motiver la conception d’une politique culturelle digne de ce nom dans notre pays. On ne saurait créer «un Sénégalais de type nouveau» sur la base d’un syncrétisme dont les composantes sont elles mêmes fondées sur des mirages, des rêves qui modifient de manière fort négative notre façon de penser, de nous habiller, de nous comporter dans la vie familiale, sentimentale, dans nos relations avec nos parents, les personnes âgées etc. Ces séries télévisées, véritables instruments de destruction de notre société, finissent par planter le drapeau du renoncement sur le champ de notre pudeur traditionnelle, fondement de nos valeurs ancestrales, culturelles et religieuses.
Comble de malheur, ceux qui, sans scrupules, nous imposent ces spectacles affligeants, nous considèrent, sans conteste, comme des demeurés. L’argument selon lequel c’est le public qui en est friand et qui le réclame est purement fallacieux et défie le bon sens. C’est plutôt le public qui est formaté et qui, la mort dans l’âme, se contente de ces moyens d’autodestruction culturelle et sociale. Car, comme le rappelle souvent, et de manière fort pertinente, le sociologue Djiby Diakhaté, « les travaux de Freud ont permis de montrer que le « moi » n’est pas maître dans sa propre demeure ». En plus d’être devenus des poubelles télévisuelles de l’Occident et de l’Amérique du sud, pour reprendre les propos du défunt Khalife Général des Tidjianes, le vénéré El Hadji Abdoul Aziz Sy Dabakh (RTA), ce sont nos propres télévisions qui nous offrent des productions locales, porteuses des germes d’une destruction de nos valeurs culturelles.
Le saint homme n’avait de cesse de lutter, toute sa vie, contre la tyrannie innommable des images attentatoires à nos consciences citoyennes. En fait, l’effet dévastateur de ce tapage médiatique pourrait, à bien des égards, se comparer à l’action néfaste du stupéfiant qui crée l’accoutumance chez les victimes de la drogue. Nos consciences individuelles et collectives sont menacées au plus haut point. Aujourd’hui, hélas, nombre de jeunes croupissent dans le désœuvrement et sont, bien souvent, intellectuellement anesthésiés par des manipulations médiatiques.
Pour eux, l’avenir apparaît comme un gouffre sans fin, un horizon inatteignable. Des lors, que leur reste t-il sinon le suicide mental d’abord, physique ensuite : Ils succombent à l’attrait des mers lointaines, effectuant, ainsi, un terrible saut dans l’inconnu. Quant à la femme au foyer meurtrie par l’oisiveté du quotidien, il ne lui reste plus, comme dérivatif à ses angoisses, que la consommation passive de ces clips et séries télévisés. Ce qui n’est pas sans rappeler l’enfant malade qui se voit administrer un médicament inapproprié et qui, à la longue, lui est dommageable. C’est, osons-le dire, à un «ndeup» collectif que nos télévisions nous invitent régulièrement.
Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) devrait s’impliquer davantage dans le contrôle des programmes de Télévision. Les Associations de consommateurs de même que celles qui militent pour la défense du droit de l’enfant et de la femme devraient également jouer leur partition. Au demeurant, ces clips et films sont, pour la plupart, des supports publicitaires. Dès lors, il me paraît opportun de s’interroger sur la portée réelle de la loi 83- 20 du 28 janvier 1983, relative à la publicité et dont l’exposé des motifs rappelle, de façon explicite, les règles fondamentales auxquelles celle-ci doit obéir, notamment en matière de décence, de loyauté, de protection de la personne privée, des enfants et des adolescents.
La publicité doit donc être saine et conforme aux us et coutumes de la société sénégalaise. Cette loi, serait-elle tombée en désuétude ? On ne répétera jamais assez, qu’il est plus dangereux, au double plan sociologique et culturel, de nous laisser envahir par certaines images de télévision, que d’accepter la mort pure et simple de notre patrimoine immatériel. Car, dans le cas d’espèce, ce sont les consciences poreuses qui sont détruites, au risque de voir disparaître, progressivement, tous les repères culturels et moraux pourtant si indispensables à une vie harmonieuse, équilibrée. Face à ce tableau sombre qui vient d’être dépeint, n’est-il pas grand temps, pour nos autorités morales et religieuses, d’intervenir vigoureusement ? Comme des sentinelles de l’éthique, Il leur revient plus qu’à toute autre personne de défendre et de préserver leurs concitoyens contre toutes les formes d’agression qu’ils subissent. Il fut un temps où, pour un Sénégalais, décliner son identité était un motif de fierté : Etre Sénégalais avait une certaine signification culturelle positive.
Pour l’heure, un constat amer s’impose : la plupart du temps, les parents font montre de renoncement, Un renoncement que rien ne justifie. Il est temps que des voix autorisées s’élèvent pour dire non ! Pour exiger l’arrêt de cette crétinisation à laquelle nous sommes soumis en permanence, pour dénier à l’ineptie la place de choix que certains s’obstinent à lui attribuer au sein de notre société. Il vaut mieux se priver de télévision que de voir, tous les jours, se déverser dans nos consciences des images qui détruisent tout ce que nous avons de culturellement positif, ce faisceau de valeurs qui, naguère, faisaient la fierté de nos ancêtres.
Tout le monde est interpellé : les pouvoirs publics, les enseignants, les éducateurs, les religieux, imams et prêtres, dans les mosquées et les églises, les prêcheurs de la bonne parole qui officient dans les médias publics et privés, mais aussi et, surtout, les femmes et les jeunes eux-mêmes, victimes toutes désignées. Il incombe à tout un chacun de défendre la culture, la conscience citoyenne de ce pays. Faute de quoi, les jeunes risquent d’avoir, pour seule ambition, de devenir de vulgaires danseurs ou de piètres comédiens, modèles achevés de ridicule et de niaiserie. Tout cela, à n’en pas douter, est le résultat d’un brouillage culturel savamment entretenu par des télévisions qui ne cessent d’envoyer, décidément, des signaux troublants.
Le Professeur Cheikh Anta Diop nous a toujours invités à l’enracinement d’abord et à l’ouverture après. Nos racines sont en train, hélas, de s’effriter, face à l’agression culturelle et au mimétisme nocif dont nous sommes les principaux complices, pour ne pas dire les véritables acteurs. Une ouverture vers l’autre mal contrôlée nous conduit, inéluctablement, vers des anti- valeurs, avec des habits d’emprunt d’autant plus ridicules qu’ils nous donnent l’image d’individus hybrides, en errance dans un désert culturel accablant.
LE CNRA INTERDIT LA DIFFUSION DE LA BANDE ANNONCE DE LA SAISON 3 D'INFIDÈLES
Cette décision qui prend effet à compter de sa publication est expliquée dans une note de contextualisation
Par la Décision n°0004 du jeudi 29 juillet 2021, l’Assemblé du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) interdit aux télévisions de diffuser la bande annonce de la saison 3 telle qu’elle est proposée sur Internet et tout contenu de la série «Infidèles», incitant à des pratiques sexuelles jugées déviantes ou contraires à la morale et aux bonnes mœurs. Cette décision qui prend effet à compter de sa publication est expliquée dans une note de contextualisation.
«Après en avoir délibéré, en sa séance du 29 juillet 2021», le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) «décide» : «interdiction est faite aux télévisions de diffuser la bande annonce de la saison 3 telle qu’elle est proposée sur Internet et tout contenu de la série «Infidèles», informe un communique du régulateur de l’audiovisuel au Sénégal. Selon la décision du CNRA, cette bande annonce incite «à des pratiques sexuelles jugées déviantes ou contraires à la morale et aux bonnes mœurs». Elle constitue «une incitation à la débauche ou un encouragement à s’adonner à une activité sexuelle, à la pornographie et à la prostitution» et porte «atteinte à la préservation des valeurs, sensibilités et identités culturelles et religieuses».
Le CNRA qui précise que «la présente décision prend effet à compter de sa publication», prévient que son non-respect, «outre l’interdiction définitive de diffusion de la série «Infidèles» sur toutes les télévisions de droit sénégalais, expose la ou les télévisions responsable (s) aux sanctions prévues par la loi n°2006-04 du 04 janvier 2006 portant création du CNRA et par la loi n°2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la Presse».
Le régulateur qui s’est basé sur la Constitution, loi n°2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la Presse, de la loi n°2006-04 du 4 janvier 2006 portant création du CNRA et le Cahier des charges relatif à l’établissement et/ou l’exploitation d’un service de télévision privée commerciale, a pris cette décision suite à la plainte du Collectif des 48 plaignants contre la série «Infidèles», en date du 27 juillet 2021. Il y a également les nombreuses autres plaintes/protestations reçues de Sénégalaises et de Sénégalais contre la série «Infidèles» et les extraits de la bande annonce de la troisième saison de la série «Infidèles» diffusée sur Internet.
Autant de manquements à la règlementation, notamment l’article 11.6 du Cahier des charges relatif aux productions interdites de diffusion qui ont poussé le conseil à réagir, conformément à sa mission de veiller au respect de la réglementation applicable à la communication audiovisuelle.
… ET EXPLIQUE SA DECISION
Mieux, dans une note de contextualisation, le CNRA explique sa décision, rapportée à son contexte. «Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel revient, ce jeudi 29 juillet 2021, en rappel de ses missions de protection du Jeune Public, autant que des valeurs en partage dans la société sénégalaise. Le prétexte en est l’annonce de la diffusion prochaine de la Saison 3 de la Série ‘’Infidèles’’. Celle-ci s’illustre un peu trop souvent, dans des séquences dont la violence des images est en nette contradiction avec ce que nos compatriotes attendent d’un cinéma éducatif. Le non respect de ce qui nous unit en tant que Nation ne peut se justifier par la seule préoccupation de gains pécuniaires ou de recherche de célébrité, quels que soient l’espace, le contexte ou les moyens mis en œuvre pour produire des images qui, au bout du compte, heurtent la sensibilité des publics sénégalais.»
Et le texte de relever que «ceux-ci sont présumés cible première des productions audiovisuelles locales, même si l’ouverture au monde est à encourager. La diffusion de valeurs ou contre-valeurs susceptibles de découler de contenus moralement déviants constituent une atteinte à la représentation que les Sénégalais voudraient promouvoir de leur pays et de son peuple, Voilà ce que le CNRA répète dans ses différents messages et notes aux éditeurs», rappelle-t-on dans le document. «Ce sont toutes ces considérations que le Collectif des 48 plaignants a mises en avant dans sa saisine du CNRA, en date du 27 juillet 2021.
Ledit collectif n’est pas isolé dans ses récriminations, au regard des nombreuses réactions de divers milieux de la société, relatives aux contenus visés dans la décision. Le Régulateur expose, dans sa décision en date du 29 juillet 2021, les risques qu’encourrait toute télévision qui diffuserait les images en question actuellement proposées dans la bande annonce, sur internet», conclut la même source.
BACCALAUREAT GENERAL 2021, À L’ÉPREUVE DU DELTA
Bon démarrage dans l’ensemble, malgré la menace du variant indien Respect scrupuleux du protocole sanitaire en contexte de 3ème vague 153 727 candidats en lice pour leur diplôme universitaire Les résultats reçus par sms, selon Socé Ndiaye
Madiagne SAMB, M. DJIGO, Moussa DRAME, Papa Alioune, Abdou DIAO, Adama NDIAYE et Pape Moctar NDIAYE |
Publication 30/07/2021
Dakar, Un bon déroulement constaté, le protocole sanitaire respecté
Le baccalauréat général a démarré hier, jeudi 29 juillet, sur toute l’étendue du territoire national. A l’occasion, une visite effectuée dans quelques centres d’examen de Dakar lycée a permis de constater un bon déroulement des épreuves.
Selon les responsables de ces centres, le protocole sanitaire a été respecté dans ce contexte de recrudescence de la Covid-19.
Huit heures s'approchent, les candidats se pressent à rejoindre les salles. Nous sommes devant l'entrée du lycée Seydina Limamou Roukhou Laye des Parcelles Assainies ex LPA. En ce jeudi 29 juillet, jour de démarrage des épreuves écrites du baccalauréat général, nous trouvons devant la porte des jeunes en train de distribuer des masques et des gels et un sieur en caftan blanc. Ce dernier s’appelle Lamine Mbengue. Il est le proviseur et non moins chef dudit centre. Dans ce contexte de Covid-19, leur acte consiste à éviter la propagation de la Covid-19 dans le centre d’examen. « Le dispositif, nous l'avons acquis depuis les premières heures de la pandémie. Nous l'avons utilisé et ensuite gardé. L'occasion se présente à nouveau et nous l'avons sorti et installé afin de permettre aux élèves de se mettre dans l'ère du temps. C'est-à-dire d'actualiser par rapport à cette pandémie qui a repris », confie Lamine Mbengue. Sur place également, nous trouvons la jeune députée à l’Assemblée nationale, Marème Soda Ndiaye. « Nous avons ciblé des centres pour appuyer l'Etat dans sa lutte contre le Covid-19 », explique la présidente du Revocap (Réseau des volontaires communautaires en appui aux personnes de santé).
1080 CANDIDATS REPARTIS DANS TROIS JURYS
Trois jurys composent le centre d’examen avec 342 inscrits pour le premier jury 1477, nous confie Monsieur Bakayoko. Il poursuit : « 200 filles ont composé dont 60 en série S, 133 en L2 et 07 en L'1 ». Concernant les absents, il dit ne pas en avoir une idée. Pour le jury 1478, le président du jury souligne que « 383 candidats ont composé pour un nombre d'inscrits de 398, soit 15 absents dont 07 garçons et 08 filles ».Quant au jury 1479, les candidats sont au nombre de 342 candidats dont 12 absents, 11 filles et 01 garçon. En effet, à part des candidats venus en retard, aucun couac n’a été signalé en ce qui concerne le déroulement des épreuves. À noter que des candidats sont sortis des salles accompagnés par des surveillants. Ces derniers affirment que ces candidats sont « malades ». Ils ont été admis à l'infirmerie. Le stress se lie sur le visage d’un candidat. Accompagné par sa mère, le jeune a perdu sa convocation. « Mon fils a toutes les références s'agissant de sa situation mais le problème est qu'il a perdu sa convocation », dit la mère de famille au chef du centre. Ce dernier lui répond : « Il peut entrer en salle mais il faut aller à l'Office du bac voir un certain Monsieur Thiam pour une nouvelle convocation ». Après l’étape du Lycée du Limamou Laye, nous sommes allés au LPA 13. Ici, des forces de l’ordre sont pointées devant la porte. Dans ce centre d’examen, le même dispositif sanitaire est noté. Le président du jury 1704, Aly Diallo soutient : « tout est OK. Nous avons 267 candidats dont 67 en S2 et le reste en L2.On a noté 08 absents dont 06 filles et 02 garçons ». À côté de lui, se trouve Thomas Diatta, président du jury 1705. Il avance : « il y a 367 candidats inscrits dont 167 en L2, 110 filles et 57 garçons et en S2, nous avons 95 filles et 105 garçons pour un nombre total de 12 absences en L2 dont 04 filles et 04 garçons et en S2, 07 absences dont 02 filles et 05 garçons ».
DES SUJETS JUGES ABORDABLES
Les candidats rencontrés jugent les sujets abordables. Fatoumata Tine qui vient juste de terminer son épreuve de philosophie nous explique : « les sujets sont abordables mais je ne peux pas me rassurer que tout va bien se passer. Tout le monde sait que la discipline de philosophie est aléatoire. Il y a toujours des phrases-piège». Elle précise que « le premier sujet du domaine 1 parle de la réflexion philosophique et le deuxième, l'art, l'esthétique et enfin un sujet de commentaire sur la liberté ». Mame Fatou abonde dans le même sens. « J'ai traité le 3e sujet. C'est celui qui m'est le plus abordable. En plus avec la liberté, on peut donner des arguments plus profonds par rapport aux autres sujets », dit-elle. C'est dans le même sillage que Mamadou Moustapha Tall Faye parlera. « On peut facilement s'en sortir avec les sujets si et seulement si les leçons sont sues ou bien comprises en classe », confie le jeune homme. Il était difficile de se départir du stress qui se lie sur les visages des candidats. En effet, dans les deux centres d’examens visités, les responsables disent constater un bon déroulement des épreuves. « A part des retards notés de surveillants et certains élèves, les présidents des jurys rencontrés disent n'avoir rien à signaler », souligne Marie Noëlle Méta Sonko du Sudes (Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal) qui a fait le tour de quelques centres
Les résultats seront reçus par sms, selon Socé Ndiaye
Faisant le tour de quelques centres d’examen tels que Saint Bernadette et Blaise Diagne hier, jeudi 29, le directeur de l’Office du Bac a fait savoir que les résultats du bac seront reçus par sms. «On a utilisé le téléphone pour envoyer aux élèves les résultats aux candidats et on le continue. Les élèves ont même reçu les informations correspondant leurs jurys d’affectation, leurs numéros de tables. Ils l’ont reçu par sms depuis le mois d’avril. Ensuite, tous ceux qui ont fait le bac technique ont reçu les résultats du premier et du deuxième groupe par leur téléphone et pour le baccalauréat général, il en sera de même pour tous les candidats qui ont donné un numéro de téléphone valide et c’est le cas pour une bonne partie d’entre eux, il y a une infime minorité des candidats qui, soit, n’ont pas donné un numéro ou un bon numéro mais tous les autres vont recevoir leur sms », a dit Socé Ndiaye. Il a aussi rassuré que toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement des épreuves dan ce contexte de hausse des cas de covid-19. Pour le baccalauréat 2021, les candidats sont au nombre de 153 727. A ce chiffre, il faudra y ajouter, selon le directeur de l’Office du Bac, les 3591 qui ont déjà fait le bac technique.
SEDHIOU :L’organisation matérielle et pédagogique assurée, mesures anti Covid respectées
Les épreuves du baccalauréat général ont bien démarré dans la région de Sédhiou. C’est l’appréciation qui ressort de la tournée officielle organisée le matin par les autorités et familles d’acteurs du système éducatif dans les différents centres d’examen de la région. Les conditions matérielles de l’organisation et l’aspect pédagogique sont jugées acceptables ainsi que le niveau de respect des mesures barrières contre toute propension de contamination au coronavirus durant l’examen.
C’est par une épreuve de philosophie que les élèves ont démarré ce jeudi l’examen du baccalauréat général à Sédhiou, épreuve qui se faisait par anticipation à la date de l’administration des autres sujets d’évaluation. Les autorités administratives, académiques, territoriales, les syndicats et les parents d’élèves ont effectué une visite dans les centres d’examen et globalement, aucune difficulté majeure n’est constatée aussi bien du point de vue de l’organisation que du respect des mesures barrières anti covid19.
Modou Guèye, l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives déclare que « toutes les dispositions ont été prises pour une bonne organisation de l’examen ». « Au niveau de la région de Sédhiou, nous avons 4.921 candidats inscrits, dans la commune et dans les deux centres, nous avons constaté 27 absences d’élèves soit 3,33% », a-t-il fait savoir. Et de poursuivre, « le personnel est en place au complet et dans la région, il y a 16 centres principaux et 02 centres secondaires et un total de 17 jurys. Les mesures barrières contre la propagation du Covid-19 sont aussi respectées à savoir le port de masque, le lavage des mains, la disponibilité du gel hydro alcoolique et la distanciation physique ». L’autre constat qui s’offre aux visiteurs, c’est le faible taux des élèves dans les disciplines scientifiques avec seulement 7,70% pour toute la région. Des solutions sont en cours d’exécution, a dit l’inspecteur d’Académie de Sédhiou, Papa Gorgui Ndiaye. «Depuis quelques années, un dispositif est en train de se mettre en place pour améliorer la présence des élèves dans les séries scientifiques. C’est également une politique au niveau national avec l’avènement du projet d’amélioration de la qualité de l’éducation de base (PAQUEB). Sédhiou dispose déjà un bloc scientifique et technique (BST) et les travaux de construction du lycée d’intégration nationale pour l’équité et la qualité (LYNEQ) ne vont plus tarder car toute la procédure de passation de marché a été bouclée », a indiqué Papa Gorgui N’diaye.
L’IA de Sédhiou recommande par ailleurs que « des efforts soient faits pour que dès le cycle élémentaire qu’on puisse détecter les élèves qui ont le profil et de les accompagner pour qu’ils puissent aimer les séries scientifiques. Et c’est aussi un travail qui doit commencer à la maison avec les parents». Au centre du lycée Balla Moussa Daffé, le président du jury Dr Labaly Touré et Djibril Badji, le président du centre, ont rassuré des conditions de travail et de restauration du personnel notamment les correcteurs et les élèves. Dispositif analogue au lycée Ibou Diallo où le président du jury Dr Papa Lat Tabara Sow et le président du centre Mamadou Mané ont remercié les communautés pour leur contribution à la bonne organisation matérielle de l’examen. Ailleurs dans la région de Sédhiou, à Goudomp et Bounkiling notamment, des assurances sont données quant à la bonne tenue du baccalauréat général.
KEDOUGOU 1232 candidats partent à l’assaut du premier diplôme universitaire
Ils sont 1232 candidats devant participer au Baccalauréat général et répartis dans 8 centres. Selon l’Inspecteur d’Académie Mamadou Niang, « globalement, nous avons 1232 candidats répartis à l’échelle de la région. Ils sont répartis dans 8 centres ; 5 centres principaux dont le lycée technique de Kédougou, Maciré Ba, Commune 1, le lycée de Saraya et celui de Salémata et 3 centres secondaires ». Par rapport aux mesures prises pour le bon déroulement des épreuves, Mamadou Niang insiste sur le « respect des mesures barrières » tout en notifiant que les candidats devront se départir de leur téléphone portable. Car dit-il « le téléphone portable n’a rien à faire dans un centre d’examen. Un élève qui se présente avec un téléphone portable même éteint sera considéré comme quelqu’un qui est susceptible de frauder ».
KOLDA Un bon départ noté
Rien de spécial à signaler en cette matinée du jeudi 29 juillet, jour de démarrage de l‘examen du Bac général au Fouladou dans les 23 centres. Pour cette session normale, la région compte 5 843 candidats dont 2454 filles, soit 42% de l’effectif global, a précisé l’autorité académique. Il note une baisse des effectifs par rapport à l’année dernière où son académie avait enregistré 5741 candidatures. Selon l'inspecteur d'académie Samba Diakhité, les séries scientifiques sont encore peu fréquentées avec 497 candidats contre 517 l’année dernière. La promotion de ces séries devra se poursuivre constamment. Le dispositif anti-covid est mis en place dans les différents centres d’examen pour qu’ils ne soient pas des lieux de transmission du virus. Dans ce sillage, les chefs de centre ont reçu des instructions fermes pour faire respecter le protocole sanitaire en vigueur. En plus, les différents jurys sont logés dans des sites non inondables pour assurer la continuité des épreuves en cas de forte pluie, a indiqué le patron de l’éducation à Kolda. A signaler l'appui d’un million cinq cent du Pr Moussa Baldé, ministre de l'Agriculture pour accompagner l’organisation du bac. Le directeur des domaines, Mame Boye Diao, a aussi sorti une enveloppe allant dans ce sens.
DIOURBEL Le protocole sanitaire respecté dans les centres d’examens
Les épreuves du baccalauréat général ont démarré hier, jeudi, sur l’ensemble du territoire national. Pour Monsieur Seydou Sy, l’inspecteur d’académie de Diourbel, il y a un bon déroulement des épreuves mais aussi le respect du protocole sanitaire en cette période de covid-19 .Mais le seul couac, à l’en croire, est l’absence de 3 surveillants qui ont été vite remplacés.
L a traditionnelle tournée des autorités administratives et académiques a permis de constater le bon déroulement des épreuves. Partout, le protocole sanitaire a été respecté à la lettre dans cette période de 3e vague de la covid-19. L’absence de 3 surveillants vite remplacés par l’inspecteur départemental de l’éducation constitue la seule difficulté notée. Monsieur Seydou Sy, l’inspecteur d’académie de Diourbel explique : « nous avons constaté, dans un premier temps, un respect scrupuleux du protocole sanitaire avec un dispositif de lavage des mains mais également le port systématique de masque. Même au niveau de certains établissements, des candidats un peu stressés avaient oublié, on les a pourvus en masque. L’autre constat est que tout se passe normalement. On nous a signalé aucun couac à part 3 surveillants qui sont absents et que l’IEF a remplacé immédiatement ». Il poursuit : « le choix des centres s’est fait en fonction de la période hivernale. Nous avons choisi des centres qui ne sont pas inondables et que les salles d’examen ne soient pas confrontées à des problèmes d’étanchéité ». Ils sont total 8 683 candidats dont 256 candidats du baccalauréat technique avec une prédominance des séries littéraires avec 2829 candidats en L’, 2798 candidats option L2 et en L a 62 candidats en La 1122 candidats en S1 nous avons 41 candidats et en S2, nous avons 1585 candidats et en S2 A, il y a un candidat et en S 3 il y a 5 candidats. Ces différents candidats sont repartis dans 26 jurys et 22 centres d’examens.
MATAM Quelques perturbations occasionnées par la pluie
A l’issue de la traditionnelle visite des centres pilote de l’examen du baccalauréat, l’adjointe du gouverneur, chargée du développement, Aissatou Ndiaye Diallo a évoqué un démarrage satisfaisant des épreuves du baccalauréat général dans l’ensemble de l’Académie de Matam, malgré quelques perturbations occasionnées par la pluie.
En présence des acteurs de l’éducation, composés des autorités administratives, académiques et territoriales ainsi que des forces de l’ordre, des représentants des parents d’élèves et des syndicats d’enseignants, l’adjointe du gouverneur, chargée du développement, Aissatou Ndiaye Diallo, a magnifié le bon démarrage des épreuves de l’examen du bac au niveau des 26 centres que compte la région de Matam. L’autorité administrative s’est réjouie de l’organisation de cette édition 2021 de l’examen du baccalauréat au niveau de la région « malgré quelques couacs liés notamment aux raisons climatiques, car il y a eu beaucoup de pluie cette nuit », a tenu à saluer le bon taux de présence des candidats et des examinateurs ». « Dans un des centres visités, il y a eu quelques problèmes liés à l’accès de l’établissement. La pluie est venue de manière spontanée mais les autorités scolaires ont pris le problème à bras le corps et la situation va être réglée », a dit l’adjointe au gouverneur. Appréciant les dispositions qui ont été prises dans le cadre du respect des mesures barrières et du protocole sanitaire, dans ce contexte marqué par une recrudescence des cas de Covid-19, Aissatou Ndiaye Diallo, a vivement salué « l’engagement et les efforts conjoints des candidats, du personnel enseignant, des autorités académiques, administratives et de tous les acteurs de l’éducation ». Déclarant à cet effet, que la tournée a permis aux membres de la délégation, de vérifier et d’observer que « toutes les dispositions édictées dans le cadre du respect des mesures barrières et du protocole sanitaire, ont été respectées ».
Dakar, 29 juil (APS) - Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent de plusieurs sujets, la décision de maintenir le magal de Touba, édition 2021, malgré la Covid-19, comptant parmi les plus en vue.
"Comme l’année dernière, Touba a décidé de célébrer le grand magal de Touba en dépit de la flambée des cas liés au nouveau coronavirus et au variant Delta", annonce Le mandat.
"Malgré la 3e vague, Touba maintient le magal", renchérit Vox Populi, avant de citer le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre, qui "appelle à respecter les gestes barrières".
"Nous avons la ferme conviction que le magal ne va pas occasionner une propagation de la maladie", a-t-il déclaré dans d’autres propos rapportés par le même journal, ajoutant : "Seul Dieu sait pourquoi il a amené cette pandémie dans le monde et pourquoi il n’a pas encore décrété sa fin".
Le Soleil relève que lors d’un comité régional de développement (CRD) tenue mercredi sur cette question, à Diourbel, "la flambée des cas de Covid-19 et l’hivernage se sont ajoutés aux questions habituellement abordées".
"Touba +InVariant+ sur son magal" que la communauté mouride compte célébrer malgré la présence du Covid-19 au Sénégal, selon Walfquotidien. "La virulence" du viarant Delta "n’y peut rien", Touba "tient à son magal", affiche Tribune.
Le journal Le Quotidien note tout de même que "Serigne Bass Abdou Khadre prie pour un magal sans incident sanitaire". "Cette année comme l’année dernière d’ailleurs, le magal sera célébré le 26 septembre 2021 avec le respect des mesures barrières", tente de rassurer le quotidien Kiritik’.
"+Venir au magal même si on peut y laisser la vie+, les mourides ne rechignent pas pour exécuter un ndigël de Serigne Touba, souffle-t-on dans le cercle des irréductibles de Khadim Rassoul", ajoute le même journal.
Il signale que le cachet spirituel "exceptionnel que revêt le 18 safar pour la communauté mouride et son importance dans le calendrier musulman au Sénégal font que plusieurs millions de fidèles convergent chaque année" vers la cité religieuse de Touba pour le magal.
"Le volet économique, n’en parlons pas, est un pilier économique inestimable pour les talibés et leurs activités", ajoute Kritik’. Source A se veut léger face à cette question d’une importance fondamentale. "Touba connaît pas peur", affiche ce journal.
Il reste que la cité religieuse va devoir faire face à un "challenge", selon L’Info. Aussi 180 postes médicaux ont-ils été mis en place, de même, 5760 agents de santé ont été déployés, sans compter les rappels portant sur le nécessaire respect des gestes barrières, indique ce journal.
Plusieurs quotidiens traitent parallèlement de la ruée constatée ces derniers jours vers les centres de vaccination. "La peur au ventre, les populations sont massivement sorties se faire vacciner après la réception du vaccin Johnson&Johnson", écrit Le Quotidien.
"En invitant les populations à se rendre massivement dans les centres de santé pour prendre leur dose afin de se protéger contre la Covid-19 alors qu’elles ne disposent pas de suffisamment de vaccins", les autorités sanitaires "sont en train de créer l’effet contraire" de ce qu’elles attendent, estime Walfquotidien.
Selon ce journal, les structures sanitaires, prises d’assaut "par des milliers de Sénégalais", "risquent d’être des sites de propagation du virus". Comme solution, le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr promet de "dupliquer à l’échelle nationale" les sites de vaccination, renseigne Le Soleil.
Ce journal s’intéresse par ailleurs à "une épidémie grippale (qui) prend des proportions inquiétantes", notamment dans la région de Dakar. "Une maladie peut en cacher une autre", affiche Le Soleil, selon lequel les centres hospitaliers "reçoivent l’afflux de plusieurs personnes avec la recrudescence dernièrement des cas de grippe".
Pour finir, de nombreux journaux traitent de nouvelles accusations portées contre le rappeur Kilifeu, "empêtré dans une présumée histoire de visas et passeports", écrit L’Observateur.
"Kilifeu face à son image de marque", titre Tribune, qui évoque à son tour ces accusations d’escroquerie au visa portant contre ce rappeur, "pris la main dans le sac", affirme Lii quotidien.
Ce "poil à gratter du pouvoir" (Vox Populi), "filmé à son insu (...) en train de se faire remettre de l’argent pour un voyage à l’étranger" (Alerte quotidien), annonce une conférence de presse, ce jeudi 29 juillet. Selon le dernier journal cité, le rappeur estime que ses compatriotes "ont besoin de comprendre..." ce qu’il en est de cette affaire.