La Police nationale, qui a déployé 2570 hommes en civil et d’éléments en tenue dans le cadre de la couverture sécuritaire de l’édition 2021 du grand Magal de Touba, a procédé à l’interpellation de 583 personnes pour diverses infractions dont : 172 pour vérification d’identité ; 78 pour détention, usage, offre et cession de chanvre indien ; 33 pour vagabondage ; 18 pour ivresse publique manifeste ; 45 pour détention et usage de produits cellulosiques ; 96 pour vol, flagrant délit de vol ; 18 pour tentative de vol ; 4 pour détention de faux billet de banque ; 22 pour jeu de hasard ; 12 pour rixe sur la voie publique ; 8 pour abus de confiance ; 1 pour escroquerie au visa ; 06 pour coups et blessures volontaires ; 29 pour nécessité d’enquête ; 6 pour violence à ascendant ; 2 pour homicide involontaire par accident de la circulation routière ; 13 pour détention d’objet de provenance douteuse ; 19 pour rébellion et outrage à agent ; 1 pour usurpation de fonction.
Selon un communiqué du Barreau des relations publiques de la police, à cela s’ajoutent les 596 personnes interpellées dans le cadre des opérations de sécurisation pré-magal.
Ce qui porte le nombre total de personnes appréhendées à 1179 entre Touba, Mbacké, Diourbel et Bambey. A noter que 387 parmi elles ont été présentées au parquet, d’après la même source.
Elle rappelle que le dispositif sécuritaire a été articulé autour de trois axes prioritaires :« D’abord, lutter contre la délinquance et la criminalité par la création de 7 postes de police avancés au niveau des zones jugées criminogènes pendant le Magal afin de rapprocher les pèlerins des services de la Police. Ensuite, réguler la circulation en privilégiant la fluidité conformément au plan de circulation élaboré pour les besoins de l’événement. Enfin, assurer le service d’ordre au niveau de certains domiciles des marabouts, autour de la grande mosquée et de la résidence Khadim Rassoul », relevele communiqué.
Sur le plan de la lutte contre la drogue, la Brp de la police révèle que 6 kilogrammes de chanvre indien ont été saisis.
Au titre de la sécurité routière, 770 pièces ont été saisies ; 53 véhicules mis en fourrière ; 119 motos immobilisées et 82 charrettes immobilisées.
La Police a indiqué, par ailleurs, que 39 accidents de la circulation ont été constatés dont, 23 corporels ; 13 dégâts matériels ; 3 mortels.
NE DEVONS-NOUS MOURIR QUE DANS LES GUERRES QUI SONT LES NÔTRES ?
Le Pen et Zemmour ignorent que l'un des premiers résistants à l'occupation allemande est un immigré africain. N'est-il pas logique que la France, à son tour, vienne combattre à nos côtés dans des guerres qui ne sont pas les siennes, en apparence ?
«Plus aucun Français n'ira mourir dans des guerres qui ne sont pas les nôtres !" C'est l'engagement solennel et public que Marine le Pen entend respecter si elle est élue à la tête de la France. Les Maliens et les Nigériens sont prévenus ! On aimerait tant ne jamais parler de Marine le Pen, ni de Éric Zemmour, ne serait-ce que pour ne pas leur faire une publicité gratuite qui s'ajouterait à celle, frénétique, que leur font les médias français
Mais, voilà l'un et l'autre ne parlent que de nous, les Africains, les Arabes, les Musulmans, les immigrés, et il faut bien que, de temps en temps, nous nous fassions violence en parlant d'eux. Non pour répondre à leurs discours haineux, mais dans le seul but d'éclairer les Français, de leur faire comprendre que sous les prétentions d'érudition de l'un et les logorrhées répétitives de l'autre, se cache une profonde inculture historique.
Observons d'abord que Marine le Pen n'a pas été bien inspirée en tenant son discours au moment même où le gouvernement français commémorait la journée d'hommage aux Harkis dont tous les malheurs viennent précisément du fait qu'ils avaient choisi de servir son pays contre les intérêts de leur peuple. Notons par ailleurs que si ses propos visaient la présence de troupes françaises dans le Sahel, le premier à lui servir, indirectement, une réponse est le Premier ministre australien. Réagissant aux accusations des dirigeants français outrés par son comportement dans l'affaire des sous-marins, ce dernier les a invités à ne pas oublier qu'à deux reprises des soldats australiens étaient venus au secours de la France et étaient morts dans des guerres qui n'étaient pas vraiment les leurs.
Les chefs d' Etat africains sont plus timorés ou plus pudiques, car , nous ressortissants de l'ancien empire colonial français, qu'avons nous fait, pendant tout un siècle, que d'aller mourir pour la France dans des guerres qui n'étaient pas les nôtres ? En ne remontant pas plus loin que la fin du XIXe siècle, on peut rappeler que le corps expéditionnaire qui avait mission de défendre l'honneur de la France à Fachoda, dans le haut Nil, en septembre 1898, était composé, à 90%,de Tirailleurs sénégalais, recrutés de force à travers toute l'Afrique occidentale. Ils étaient pourtant tous prêts à mourir pour la France, sans trop savoir pourquoi, derrière leur chef blanc, mais c'est la France qui préféra capituler devant la menace anglaise et renoncer à son rêve d'un empire colonial qui irait de Dakar à Djibouti.
Nos grands-pères étaient 200.000 à combattre dans les troupes françaises pendant la première guerre mondiale, une guerre qui non seulement n'était pas la leur, mais qui n'était que le résultat d'une querelle d'egos entre puissances européennes. Ils s'appelaient toujours Tirailleurs sénégalais, ils étaient toujours "sujets " français, ils étaient la Force Noire, et ils laisseront des morts aussi bien à Douaumont en France que dans les Dardanelles ou en Syrie. Nos grands-pères n'avaient pas fini de panser leurs plaies que nos pères s'en allaient à leur tour prendre part à une autre guerre, qui n'était toujours pas la leur, la deuxième guerre mondiale, avant d'être mobilisés pour d'autres guerres, en Indochine ou en Algérie, et cette fois ils se battaient même contre leurs propres intérêts.
Marine Le Pen, sûrement, et Zemmour, le monsieur "je sais tout", probablement, ignorent sans doute que l'un des premiers résistants à l'occupation allemande est un immigré africain. Il s'appelait Mamadou Hadi Bah (appelons le Maurice, pour ne pas "insulter" la France), s’était engagé volontairement dans le corps des Tirailleurs, et était membre du premier maquis créé dans les Vosges. Les Allemands, qui l'avaient surnommé le Terroriste Noir, réussiront à le capturer grâce à une trahison, le tortureront avant de l'exécuter sans qu'il ait livré les noms de ses camarades de maquis... Bref, pendant plusieurs générations, notre destin nous a conduits à mourir dans des guerres qui n'étaient pas les nôtres mais celles de la France. N'est-il donc pas logique que celle-ci, à son tour, vienne combattre à nos côtés dans des guerres qui ne sont pas les siennes, en apparence. Car, en réalité, et Marine le Pen doit le savoir malgré l'incompétence dont elle a fait preuve dans son débat face à Emmanuel Macron, les soldats français se battent au Sahel pour défendre aussi les intérêts de leur pays. "Les Etats n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts ", le mot est du Général de Gaulle et la mésaventure des sous-marins vient encore de nous le rappeler.
Les soldats français qui combattent au Sahel, avec des résultats jugés mitigés par la population, ne se battent pas pour les beaux yeux des Maliens ou des Nigériens , mais aussi pour défendre les intérêts géopolitiques, stratégiques et économiques de leur pays et des pays occidentaux en général. Ce n'est pas un hasard si les pays européens s'accordent plus facilement à aller soutenir la France au Sahel qu'à aller au secours des immigrés qui frappent désespérément à leurs portes.
Voilà pourquoi on peut dire qu’en fin de compte, les soldats africains qui combattent le terrorisme au Sahel, se battent pour préserver la paix et la sécurité dans leurs pays mais également pour préserver les intérêts que l'ancienne métropole a maintenus dans leurs territoires. Eux aussi en payent un prix fort car si la France a perdu 52 soldats en huit ans de présence au Sahel, les pertes militaires africaines sont estimées à plus de 1000 morts pour la seule année 2020.
MISSION DAKAR-DJIBOUTI, RETRACER L'HISTOIRE COLONIALE
Des chercheurs venus d’Afrique francophone et de la France vont mener durant trois jours des études sur la mission Dakar-Djibouti, qui a permis de collecter, entre mai 1932 et février 1933, des objets d’art, des enregistrements sonores…
Dakar, 27 sept (APS) - Des chercheurs venus d’Afrique francophone et de la France vont mener durant trois jours des études sur la mission Dakar-Djibouti, qui a permis de collecter, entre mai 1932 et février 1933, des objets d’art, des enregistrements sonores, des clichés photographiques, des spécimen naturalistes et des fiches de terrain, a appris l’APS.
Ils vont réaliser ce travail à l’occasion de l’ouverture, ce lundi, à Dakar, des journées d’études consacrées à ladite mission. Elles se sont ouvertes en présence du président du Musée Quai Branly-Jaques Chirac de Paris, Emmanuel Kasarhérou.
Ces journées, conjointement organisées par le Musée des civilisations noires et le Musée Quai Branly-Jaques Chirac de Paris, entrent dans le cadre d’un projet de recherches et d’expositions, voire de restitutions autour de ce travail, explique un document remis aux journalistes.
"Aujourd’hui, il est opportun de travailler avec le Musée Quai Branly de Paris pour faire l’état des lieux de cette mission à travers une étude. Elle a été une mission majeure de par les pays traversés qui sont au nombre de 17, de Dakar à Djibouti en passant par les anciennes colonies françaises", a souligné Aimé Kantoussan, directeur de la recherche au Musée des civilisations noires.
Il a précisé que l’objectif est de mener une contre-enquête. Il a rappelé que ce sont les Français à la tête de cette mission qui avaient eux-mêmes défini leurs méthodes d’enquête dans un contexte de domination, "bénéficiant même de permis de capture qui leur donnaient l’autorisation de sanctionner toute personne refusant de répondre aux questions".
"Maintenant, il ne s’agit plus d’une domination, car les pays africains sont devenus souverains et indépendants. L’idée est de comprendre ce qui s’est réellement passé avec ces objets qui ont été volés. Nous allons également voir, en termes de restitution, comment les choses vont se passer", a expliqué le chercheur.
Il a rappelé que cette restitution concerne 17 pays qui présentent des différences dans leurs systèmes d’éducation et de culture, car étant composés en plus des Nations francophones de l’Ethiopie et du Nigeria.
Le président du Musée Quai Branly-Jaques Chirac de Paris, Emmanuel Kasarhérou, souligne qu’il s’agit pour les deux institutions muséales ‘’de parcourir cette histoire afin d’en avoir une approche critique et de partager les résultats de cette mission ainsi que les recherches qui ont été faites sur le sujet’’.
"Concernant la restitution, il s’agit de mettre à part les objets, sur lesquels d’un commun accord nous aurions une approche critique à mettre en valeur et ensuite de proposer à la Nation concernée les objets à restituer", a-t-il expliqué.
Le Directeur du Musée des civilisations noires, Hamady Bocoum, estime pour sa part que les documents probablement disparus ‘’vont permettre aux gens de comprendre le développement de l’Afrique actuellement’’.
"L’intérêt de la mission, c’est moins les circonstances que les résultats disponibles", a-t-il rappelé. Il signale que le Musée Quai Branly-Jaques Chirac est en train de faire un travail exceptionnel en documentant tous les objets et donnant leur provenance.
Hamady Bocoum soutient par exemple qu’avec cette transparence, ‘’les Africains vont découvrir de nouvelles gammes musicales qui avaient disparu avec cette mission’’.
Ces journées d’études ont enregistré la présence de chercheurs et responsables de musées des pays traversés par la mission, dont le Sénégal, le Mali, le Tchad, le Bénin, le Cameroun, l’Ethiopie et Djibouti ainsi que des universitaires français.
La mission, qui s’est déroulée entre mai 1931 et février 1933, a abouti à la collecte importante de 3 276 objets, de 6 000 clichés de photographies, de près de 2 000 spécimens naturalistes, des enregistrements sonores et de plus de 10 000 fiches de terrain, selon un document remis à la presse.
PAR MAMADOU NDIAYE
PROJECTIONS
Notre pays reverdit à la faveur d’une bonne pluviométrie. Un tapis herbacé d’une rare étendue touche presque tout le pays profond où les paysans semblent retrouver, en le gardant, le sourire des périodes fastes. L’hivernage 2021 est pluvieux.
Notre pays reverdit à la faveur d’une bonne pluviométrie. Un tapis herbacé d’une rare étendue touche presque tout le pays profond où les paysans semblent retrouver, en le gardant, le sourire des périodes fastes. L’hivernage 2021 est pluvieux. Tout le monde s’en aperçoit. Il s’y ajoute une répartition spatiale qui laisse présager une fin heureuse avec des récoltes records en mil, millet, maïs, fonio, arachides et autres tubercules.
La Sonacos, d’habitude circonspecte à ce stade du parcours de la saison, anticipe sa campagne de collectes de graines en multipliant les points de ramassage. Riche des précédentes opérations, l’huilier saura associer efficacité et diligence pour corriger les imperfections, réduire les incertitudes et dissiper les malentendus souvent source de tension entre acteurs des différentes filières. Il va de soi que de telles perspectives réjouissantes nécessitent en amont des réglages circonstanciés. Le but ultime est de récompenser les efforts pour entretenir le moral paysan, socle d’une sérénité dans un Sénégal tenaillé par une pandémie en léger reflux, une récession flottante à l’origine d’une fluctuation économique presque intenable.
Intenable ! A vrai dire, une telle variation conjoncturelle peut être jugulée et maîtrisée. Les circuits intermédiaires fleurissent dans le monde agricole et l ‘épuisent à force de prélèvements. Du semis à la récolte, le paysan subit des ponctions que rien ne justifie dans l’absolu. Au contraire, celles-ci pervertissent le système agricole à divers échelons, parasitent du même coup les mécanismes par lesquels les agriculteurs devraient obtenir de substantiels gains censés accroître leurs revenus, donc leur pouvoir d’achat.
Ces intermédiaires vivent comme des sangsues et tirent plus profits des fruits que les acteurs eux-mêmes. Un comble ! Il est étonnant que ces pratiques, d’une autre époque, survivent encore. D’autant que l’aspect immoral transparaît.
La ville sainte de Touba a revêtu ses habits neufs de toujours pour l’édition 2021 du Magal : foi, abnégation et estime de soi. Au cœur du Baol, la cité religieuse renoue non seulement avec la ferveur mais renouvelle son ardent attachement aux valeurs essentielles prônées par le fondateur Cheikh Ahmadou Bamba MBacké.
L’hivernage revigore donc ce Baol jadis bassin arachidier redevenu le bastion cultuel d’un pays en quête de repères. Sur le plan religieux tout au moins le Sénégal paraît bien arrimé. Il présente même une singularité. La fore spirituelle contient les émotions et irrigue les déterminations. Ces dernières rendent fort surtout face aux crises vécues à des degrés divers par des humains que le doute assaille. Les pôles religieux du pays, à l’image de Touba, montrent la voie.
Le retour des pluies, caractérisées par leur abondance et une bonne répartition dissipe bien des angoisses et entretient l’enthousiasme d’une promesse de récolte non moins abondante. L’embellie n‘est pas pour déplaire les autorités politiques au premier rang desquelles se trouve placé le Président de la République. Cet hivernage est assurément un… don du ciel ! Pour sa traditionnelle visite à Touba, à la veille du Grand Magal, Macky Sall a livré un hôpital de référence qui comble d’aise le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké Bassirou. On le devine, le chef repart rasséréné. D’autant que l’opposition arrive à son tour dans la ville sainte dans une surprenante discipline.
« Pas de politique », avait laissé entendre le sage de Darou Miname. Message reçu, entendu et respecté comme il se doit. Ce gain politique est à mettre à l’actif de toute la classe politique sénégalaise consciente que ce rassemblement, teinté de forte ferveur religieuse, transcende les clivages qui s’estompent, le temps d’un Magal. Cette relative accalmie politique nous éloigne des prises de positions tonitruantes qui rendaient les Sénégalais bien pâles.
A défaut de s’adapter, il revient aux acteurs politiques d’inventer un nouveau rythme qui ne brutalise pas la société habituée jusque-là à de déplorables scènes d’invectives. Un examen minutieux des rapports de tendances révélerait une inadéquation entre l’offre politique et les attentes des Sénégalais qui, faut-il le rappeler, sont des électeurs dans l’âme.
De ce fait, les locales sont pour bientôt. Les choix de proximité ôtent à ce scrutin des consignes de vote dont raffolent les états-majors politiques. Une telle spécificité, non seulement aère le jeu électoral, mais met en compétition des candidats attachés au terroir déterminés à le servir plutôt qu’à s’en servir comme un levier promotionnel.
Pour l’avoir sûrement bien compris, le Président Macky Sall a clarifié sa posture à New York. Devant un public conquis, il a estimé d’abord que les locales auront lieu à date échue. En clair, pas de report d’échéance. Il dissipe ainsi le doute entretenu par des figures cachées mais connues qui caressaient le secret rêve de grouper les locales et les législatives. Pour le président donc, en maintenant le calendrier des prochaines élections, il se donne un temps d’observation et d’analyse des tendances lourdes.
Mieux, ces consultations pourraient constituer un baromètre d’appréciation des forces en présence en même temps qu’une bonne base de lecture des projections qui vont se dessiner. Recomposition en vue ? Alliances et mésalliances ? Enjeux nouveaux ? Par quel chemin passe le salut du pays ? Verra-t-on certains renoncer à ce qu’ils sont pour devenir autres ? Quels chantiers d’avenir pour quel leader ? Quelque part, le sort du quinquennat actuel dépendra de l’issue des élections locales prévues au mois de janvier 2022. Chacun récoltera ce qu’il a semé, à commencer par le chef de l’Etat.
Son horizon devrait davantage s’élargir avec sa prochaine présidence en exercice de l’Union africaine en remplacement du Congolais Félix Tshisekedi. Au plan international l’agenda s’en trouverait épaissi avec les sujets récurrents, la dette de l’Afrique, la pandémie (et les vaccins), la riposte africaine (concertée), le réchauffement climatique, la déforestation, l’assèchement du Lac Tchad, les populations déplacées, les migrations violentes et déchirantes des jeunes, les crises socio-politiques, les conflits, le terrorisme, l’instabilité dans la sous-région, la Guinée, le Mali, la Centrafrique, entre autres.
Verra-t-on le président Macky Sall davantage s’impliquer en Guinée post Condé ? Lequel, c’est connu, n’était pas en odeur de sainteté avec le Sénégal et voyait en Macky Sall, l’instigateur de « coups répétitifs » adossés à des « amitiés » qui aiguisent les soupçons. Alpha Condé fondait sa doctrine diplomatique sur ces réserves que rien ne venait étayer. Maintenant qu’il est écarté du pouvoir par des militaires excédés par ses tartufferies, une voie royale se dégage pour une implication plus significative du Sénégal dans la transition politique guinéenne. Dakar verrait d’un mauvais œil la Guinée basculer à son tour dans une insoutenable instabilité avec des conséquences socio-économiques incalculables.
Le pays foisonne de richesse. Il aiguise des appétits et attire. Les éperviers et les charognards, connus pour leur rapacité, sont à l’affût, prêts à bondir sur des proies faciles.
CHEPTEL NATIONAL, LE GOUVERNEMENT VISE UN TAUX DE COUVERTURE VACCINALE DE 80% À L’HORIZON 2031
Le gouvernement sénégalais table sur un taux de couverture vaccinale du cheptel national de plus de 80% à l’horizon 2031, en vue d’éradiquer les maladies animales, a indiqué lundi le secrétaire général du ministère de l’Elevage et des Productions animales
Saly-Portudal (Mbour), 27 sept (APS) – Le gouvernement sénégalais table sur un taux de couverture vaccinale du cheptel national de plus de 80% à l’horizon 2031, en vue d’éradiquer les maladies animales, a indiqué lundi le secrétaire général du ministère de l’Elevage et des Productions animales, Mamadou Ousseynou Sakho.
’’Nous voudrions que d’ici 2031, nous puissions arriver à un taux de couverture de plus de 80% du cheptel. Ainsi, nous pourrons éradiquer les maladies animales’’, a-t-il déclaré.
Présidant à Saly-Portudal (Mbour, ouest) la septième réunion de concertation régionale du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), il a rappelé que le taux de couverture vaccinale du cheptel tourne actuellement autour de 40%. Avec la deuxième phase du PRAPS, ce taux va s’améliorer parce que la contrainte majeure était la disponibilité des vaccins, espère M. Sakho.
La deuxième phase de ce programme dont le financement pour le Sénégal s’élève à 25 milliards de francs CFA, va durer six ans (2022-2027).
’’Nous croyons qu’avec cette machine que nous avons mise en place, les gens pourront avoir assez de vaccins couvrant toute la durée de la campagne pour leur permettre de ne pas avoir à rompre les équipes’’, a-t-il déclaré.
’’Nous maîtrisons tout cela et le problème se posait au niveau de la disponibilité des vaccins. Les équipements des labos dataient de longtemps, il fallait les renouveler. Ce qui a été désormais fait’’, a assuré Mamadou Ousseynou Sakho.
Il a signalé que la Banque mondiale s’est engagée pour que le laboratoire du ministère de l’Elevage et des Productions animales soit doté des intrants nécessaires à la fabrication des vaccins.
’’Nous avons l’habitude de vacciner et si les vaccins sont disponibles, nous avons les hommes pour le faire’’, a-t-il assuré.
Il a rappelé qu’en 2010-2011, les agents ont vacciné, dans les régions de Saint-Louis et Matam, qui sont frontalières à la Mauritanie, ’’plus de 80% des bêtes’’ en un temps record.
’’Donc le problème, c’est au niveau du vaccin sans lequel on ne peut pas vacciner’’, a insisté M. Sakho.
Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel est financé par la Banque mondiale au profit du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad.
La septième réunion de concertation régionale du PRAPS se tient jusqu’au 1er octobre, sur le thème : "Etat d’avancement de la mise en œuvre du PRAPS1 : pérennisation des acquis et perspectives pour le PRAPS2"
LA SANTÉ ANIMALE ESSENTIELLE POUR LA PROMOTION DE L’ÉLEVAGE
Le secrétaire général du ministère de l’Elevage et des Productions animales, Mamadou Ousseynou Sakho, a rappelé lundi le caractère essentiel de la santé animale pour la promotion de l’élevage.
Saly-Portudal (Mbour), 27 sept (APS) - Le secrétaire général du ministère de l’Elevage et des Productions animales, Mamadou Ousseynou Sakho, a rappelé lundi le caractère essentiel de la santé animale pour la promotion de l’élevage.
’’La santé animale est essentielle pour la promotion de l’élevage. Sans une bonne santé animale, on ne peut pas promouvoir l’élevage’’, a-t-il notamment dit.
Il présidait, à Saly-Portudal (Mbour, ouest), la septième réunion de concertation régionale du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), financé par la Banque mondiale au profit du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et Tchad.
La rencontre, qui se tient du 27 septembre au 1er octobre, est axée sur le thème : "Etat d’avancement de la mise en œuvre du PRAPS1 : pérennisation des acquis et perspectives pour le PRAPS2".
Mamadou Ousseynou Sakho a rappelé qu’il y a des maladies transfrontalières pour lesquelles ‘’il fallait une harmonisation dans le cadre de la lutte, particulièrement la peste des petits ruminants pour laquelle ces pays se sont engagés pour l’éradication à l’instar de la communauté internationale’’.
Fait aussi partie de ces maladies la péripneumonie contagieuse bovine qui sévit sur le continent africain, a-t-il signalé.
’’Nous vaccinons régulièrement contre ces maladies et à l’issue de ces vaccinations, on faisait le contrôle de labo pour voir si les vaccinations étaient effectives’’, a-t-il expliqué.
Il a souligné que ’’la Banque mondiale a apporté beaucoup de soutiens aux soins vétérinaires’’. Grâce à son soutien, 18 services vétérinaires ont ‘’été construits ou réhabilités’’ et les agents ont été dotés de véhicules et de motocyclettes pour leur mobilité.
Le Sénégal a acquis dans ce cadre une marmite de production de vaccins d’un coût de plus de 1,6 milliard de francs CFA.
TOUBA, DES RECOMMANDATIONS AU GOUVERNEMENT
Le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, a invité, lundi, le gouvernement à régler les questions de pénurie d’eau et des inondations à Touba, en les inscrivant au cœur de ses projets pour la capitale du mourid
Touba, 27 sept (APS) - Le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, a invité, lundi, le gouvernement à régler les questions de pénurie d’eau et des inondations à Touba, en les inscrivant au cœur de ses projets pour la capitale du mouridisme.
’’La pénurie d’eau à Touba et le problème des inondations sont au-delà du plus grand projet de Serigne Mountakha Mbacké, à savoir la construction de l’université Cheikh Ahmadou Bamba. Ce sont les grandes préoccupations du khalife qui exhorte par ma voix, le gouvernement à y apporter des solutions idoines et pérennes, pour soulager ainsi les populations ainsi que les pèlerins qui viennent à Touba’’, a-t-il déclaré.
Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, qui préside le comité d’organisation du grand magal qui s’est tenue dimanche, s’exprimait à occasion de la cérémonie officielle marquant la fin de cet événement religieux qui commémore le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba.
Tout en reconnaissant les nombreux efforts consentis par l’État dans la ville sainte, il a insisté sur la nécessité pour le gouvernement d’accélérer les travaux entrepris pour résoudre ces deux problèmes avant la tenue magal 2022, lequel, dit-il, se déroulera en pleine saison des pluies.
Il a par ailleurs sollicité des acteurs politiques, plus de grandeur et de dialogue pour que les prochaines élections locales, prévues en janvier 2022, se tiennent de manière pacifique, transparente et civilisée.
Il a demandé aux fidèles de perpétuer l’entente et la cohésion entre les différentes confréries, à l’image de Serigne Touba et des guides religieux qui lui sont contemporains.
Il s’est par ailleurs appesanti sur les dérivés du net, invitant les utilisateurs des réseaux sociaux à éviter les invectives et autres discussions inutiles d’ordre éthique ou religieux qui sont à l’origine de plusieurs conflits majeurs à travers le monde.
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a réitéré l’engagement et la volonté du gouvernement à accompagner le khalife général des mourides dans tous ses projets majeurs.
Il a également sollicité du khalife des prières, pour l’aboutissement et l’effectivité des grands chantiers de l’État à Touba et partout dans le pays.
5e recensement général de la population
Le Président Macky Sall a décrété le cinquième recensement général de la population et de l’habitat (Rgph-5) sur l’ensemble du territoire. Le président de la République, Macky Sall, qui a annoncé cette décision à travers un décret qu’il a signé, précise que celui-ci sera organisé dans le courant du second semestre de l’année 2023. L’objectif du cinquième recensement de la population et de l’habitat, selon le chef de l’Etat, est de mettre à la disposition de l’Etat et des acteurs du développement des données statistiques récentes et exhaustives pour une meilleure planification du développement économique, social et environnemental ainsi qu’un suivi-évaluation régulier des populations et programmes de développement.
Des pêcheurs sénégalais arrêtés en Guinée-Bissau
Une centaine de pêcheurs sénégalais sont retenus en Guinée-Bissau par les garde-côtes de ce pays, a déclaré, samedi à Joal-Fadiouth, le secrétaire général «de And Bokk Khol», une association de professionnels de la pêche artisanale. Des acteurs de la pêche réunis autour d’Ameth Wade, le leader de ladite association, ont souhaité que les autorités sénégalaises intercèdent auprès de leurs homologues de la Guinée-Bissau pour obtenir le retour des pêcheurs. Selon M. Wade, il leur est reproché de pêcher dans les eaux de la Guinée-Bissau avec des outils interdits par ce pays. Dans chacune des cinq pirogues se trouvent «une vingtaine de personnes», soit environ 100 pêcheurs, a expliqué Ameth Wade lors d’un point de presse à Joal-Fadiouth. Les pêcheurs sénégalais ont été conduits par les garde-côtes à Cacheu, une ville située dans le nord-ouest de la Guinée-Bissau. Le président de l’association «And Bokk Khol» dit avoir informé la direction des pêches maritimes du Sénégal de leur sort. Pour le retour au Sénégal des pêcheurs, il souhaite l’intervention du président de la République, Macky Sall. «Dans un premier temps, on leur a infligé une amende de 500 000 francs CFA. On leur a ensuite réclamé 2 millions de francs CFA par pirogue en guise d’amende», a ajouté M. Wade à l’APS.
Dr Cheikh Tidiane Gadio primé au Rwanda
L’ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal et vice-président de l’Assemblée Nationale du Sénégal a été primé hier, au Rwanda, lors du Forum de la Fondation 225. Dr Cheikh Tidiane Gadio, non moins président de l’Institut Panafricain de Stratégies (IPS), a reçu des mains du maire de Kigali « le prix africain du mérite et de l’excellence du meilleur artisan africain de la diplomatie et de l’action parlementaire». Dr Gadio a vivement remercié le président Fondateur du Prix Africain du Développement (PADEV) Koffi Kouadio, avant de dédier son prix à la femme africaine qui, pour lui, est le socle de la résilience africaine comme l’ont prouvé à la face du monde les dames du Rwanda. Pour lui, l’Afrique doit enfin comprendre et accepter le leadership féminin, seule bouée de sauvetage qui reste au continent pour ramener la paix, réussir la renaissance africaine dont la condition sine qua non reste la construction des États-Unis d’Afrique.
Vers la fin de la 3e vague de la covid-19
Durant ce long week-end, le Sénégal a enregistré 28 nouvelles contaminations au coronavirus, d’après le ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Le rythme de contamination du virus continue de baisser. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a dénombré hier, 5 nouveaux cas de covid-19, 14 nouvelles infections toutes causées par la transmission communautaire le dimanche, et 09 nouveaux cas le samedi. Le taux de positivité se situe à moins de 1%. A la date d’hier, seuls 10 patients sont dans les services de réanimation. Aucun décès lié au covid19 n’a pas enregistré par le ministère de la Santé. A ce jour, le Sénégal a enregistré 73 747 cas positifs, dont 71 612 guéris, 1 855 décès et 279 sous traitement. La campagne de vaccination contre la covid-19 se poursuit. Le Sénégal a atteint 1 241 276 personnes vaccinées.
Mass Dia tombe avec 111 cornets de drogue
Les éléments du Commissariat de Police de Grand Yoff ont mis fin au business du présumé dealer, Massamba Dia âgé de 43 ans. Exploitant une information faisant état de la présence d’un trafiquant de chanvre indien à Scat Urbam près de Auchan, un lieu où convergent ses clients, les policiers ont établi une planque à quelques encablures des lieux. Dès son apparition sur le lieu indiqué, Massamba Dia, se disant marchand, est alpagué par les limiers de Grand Yoff. La fouille a permis de découvrir par devers lui 111 cornets de chanvre indien, 250g en vrac de chanvre indien, une somme de 12 500 F cfa issue de la vente de la drogue, un téléphone portable de marque Samsung et son chargeur, et du matériel de confection de cornets (ciseaux, journaux) minutieusement dissimulés dans son sac à dos. Interrogés sur son business, Massamba Dia a avoué être le propriétaire de la drogue, de l’argent et des objets trouvés sur lui au moment de son interpellation. Il prétend avoir acheté la drogue en pleine rue dans la banlieue. Il a été déféré au parquet après l’expiration de son délai de garde à vue.
Un véhicule calciné à la cité impôts et domaines
Panique à la cité impôts et domaines. Un taxi a été retrouvé complètement calciné à la cité impôts et domaines de la commune de Patte d’Oie. L’origine du feu reste inconnue pour le moment. Mais selon nos sources, le feu a eu lieu vers 06h du matin. Alertés, les sapeurs-pompiers, malgré la rapidité de leur intervention, ont trouvé que le feu avait complètement consumé la voiture. Les éléments de la police des Parcelles assainies qui étaient sur les lieux ont ouvert une enquête.
Diattara interpellé par Serigne Mountakha Mbacké
Le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diatara qui faisait partie des membres de la délégation gouvernementale à la cérémonie officielle du grand Magal de Touba, s’est senti interpellé par le message du Khalife Général des Mourides à propos des réseaux sociaux. Selon Yankhoba Diattara, l’interpellation de Serigne Mountakha Mbacké prouve à suffisance que la régulation de ce secteur (réseaux sociaux) est une sur-priorité à laquelle il faudra apporter des réponses appropriées. Le guide religieux a évoqué le lancinant débat sur les dérives sur les réseaux sociaux qui, dit-il, entraînent la dislocation de ménages, brisent des amitiés, entre autres conséquences fâcheuses. Seulement, d’après Yankhoba Diattara, cette préoccupation du Khalife Général des mourides avait déjà été prise en charge par le Chef de l’Etat avec la mise en place d’une commission qui est en train de réfléchir sur un dispositif approprié de régulation des réseaux sociaux. Le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications rassure que le gouvernement va bientôt proposer un projet de loi pour ce qui est de la prise en charge de cette question, afin de stabiliser notre société.
Sonko invité de Serigne Cheikh ibn Saliou Mbacké
Restons à Touba pour dire que le leader de Pastef est retourné dans la capitale du Mouridisme pour célébrer le grand Magal, sur invitation de Serigne Cheikh Saliou, Khalife de Serigne Saliou Mbacké. Ousmane Sonko est arrivé à Touba la veille de la célébration avant de rejoindre les appartements privés du guide religieux situés dans la résidence de Serigne Saliou Mbacké. Le leader de Pastef a eu un entretien avec le guide religieux qui le considère comme un fils. Serigne Cheikh Saliou Mbacké n’a pas manqué de lui témoigner sa considération et son estime. Dans la matinée du 18 Safar, aux côtés de Serigne Cheikh Saliou, Ousmane Sonko a participé au traditionnel récital du Saint Coran qui marque la célébration du grand Magal de Touba.
Le Pld /Suqali bat le rappel des troupes
Les élections locales arrivent à grands pas. Partout, les partis politiques et coalitions battent le rappel des troupes. C’est le cas du parti des Libéraux et Démocrates (Pld/Suqali) dirigé par l’édile de Dagana, Oumar Sarr. Dans la région de Saint-Louis, la classe politique multiplie les rencontres. De Mpal à Mbollo Birane en passant par Saint-Louis, Ross Béthio, Richard Toll, Mbane, Dagana, Gaé, Thillé Boubacar, Thiangaye, Podor, Gamadji Saré, Ndioum, Médina Ndathbé, Pété, Galoya, la mobilisation est de mise. Les partisans d’Oumar Sarr préparent activement ces joutes électorales. Ils attendent les choix de Macky Sall, président de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby). Les Libéraux et Démocrates entendent jouer pleinement leur partition pour donner à la majorité présidentielle le maximum de collectivités territoriales dans cette partie nord du pays. En ce sens, un vaste rassemblement régional est annoncé. Selon nos sources, la manifestation sera présidée par Oumar Sarr à la tête de la mairie de Dagana depuis 1996.
Moustapha Diop a convoyé gratuitement des pèlerins
Le Magal de Touba 2021 a vécu. Plusieurs fidèles ont rallié la ville sainte de Touba sans dépenser un sou. En effet, ces mourides ont voyagé gratuitement grâce au maire de la commune de Louga. Moustapha Diop par ailleurs, ministre de l’Industrie, des Petites et Moyennes Industries, a convoyé plusieurs cars pour assurer le transport des populations de Louga. Ces dernières, qui sont rentrées hier, ont vivement remercié leur édile pour les moyens mis à leurs dispositions pour assurer le transport aller et retour. A signaler que le maire Moustapha Diop n’en est pas à son premier coup d’essai.
Le conteur saint-louisien, Zoumba Sow primé à Dubaï
Le conteur saint-louisen est primé. Au forum mondial des conteurs, tenu à Dubaï. l’artiste compositeur de la vieille ville, Zoumba Sow, a porté haut le drapeau national. Il a remporté deux prix à l’occasion de cette compétition qui a vu la participation de plusieurs nationalités. Ce succès est le couronnement de son engagement pour le rayonnement du conte sénégalais. Zoumba Sow qui a représenté le Sénégal a remercié les autorités qui lui ont facilité beaucoup de choses.
Braquage à Velingara
Deux hommes ont braqué Malang Mané, un menuisier métallique sur l’axe Biarou-Bonconto alors qu’il rentrait chez lui. Il n’a pas opposé une résistance aux malfaiteurs qui l’ont dépouillé de 45 mille F Cfa et de ses deux téléphones portables, selon une source de Dakaractu. Il faut rappeler que le village de Biarou se situe sur la route nationale N°6 où se tiennent des marchés hebdomadaires, tandis que Bonconto est à une quinzaine de km à l’Est de la RN 6. Ces deux villages sont distants d’une quinzaine de kilomètres. À cause du mauvais état de la route, les deux malfrats n’ont pas emporté la moto.
L’Assemblée sur les passeports diplomatiques
L’affaire des députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, cités dans un trafic de passeports diplomatiques, a désormais franchi nos frontières. Le dossier est actuellement sur la table du ministre français de l’Europe et des Affaires Étrangères, Jean-Yves Le Drian a appris Emedia.sn. Il faut rappeler que le bureau de l’Assemblée a été convoquée pour préparer l’ouverture de la session unique du parlement mais il devrait également aborder le dossier sulfureux qui met en selle des députés.