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20 juin 2025
LES CINQ SOLUTIONS DE ABDOULAYE BIBI BALDE POUR LE SECTEUR POSTAL
Lancé le 23 juillet 2020, le programme «Poste Challenge» s’est soldé par le développement d’un paquet de cinq solutions réalisées dans une logique de co-développement avec de jeunes start-ups sénégalais
Selon le directeur général du Groupe La Poste, le secteur postal est en pleine mutation. Abdoulaye Bibi Baldé qui présidait hier la cérémonie effective du processus de déploiement des solutions réalisées par le Programme d ’ i n n o v a t i o n numérique “Poste Challenge“ est revenu sur les grandes lignes de ce projet de grande envergure qui va rénover le secteur de la Poste.
Lancé le 23 juillet 2020, le programme «Poste Challenge» s’est soldé par le développement d’un paquet de cinq solutions réalisées dans une logique de co-développement avec de jeunes start-ups sénégalais. Présidant hier la cérémonie de lancement du processus de déploiement de ce projet, le directeur général de La Poste est revenu sur les points saillants de «Poste Challenge». A en croire Abdoulaye Bibi Baldé, les solutions proposées par les différentes startups couvrent des secteurs importants dans la politique de développement du Groupe.
Autant dans le développement de l’offre de service que dans celui de la stratégie commerciale et du partenariat, ainsi que la gestion du patrimoine et modernisation des infrastructures et dans le pilotage et la gestion administrative.
De l’avis du directeur général, il s’agit de l’aboutissement d’un long processus de digitalisation qui répond aux besoins des Sénégalais. «Nous avons lancé un système d’achat en ligne dénommé « Poste Market » qui est une place de marché de vente de produits et services en ligne», renseigne Abdoulaye Bibi Baldé.
Entre autres solutions proposées par le programme «Poste Challenge», il y a le projet «Sencolis» qui se résume en une plateforme web et mobile de transfert de colis nationaux et internationaux ainsi qu’une livraison à domicile des populations. «FindMe» qui est une application mobile d’adressage numérique et physique. En réalité, il concerne l’adressage numérique du Sénégal telle que demandée par l’Etat.
Selon Monsieur Baldé, ce programme permettra à tous les citoyens qui le désirent d’avoir une adresse numérique, ce qui change complètement l’activité de livraison, d’échange, commerciale, de transport entre autres. Comme réponse au problème récurrent que rencontrent les usagers au niveau des guichets, la Poste propose «PostsPay», une application mobile de paiement en ligne des biens et services avec un porte-monnaie électronique. A cema, s’ajoute un « “Guichet unique postal“, qui est un agrégateur des services financiers de la Poste ouvert à d’autres partenaires. En effet, il rappelle que la Poste à une multitude de partenaires de transfert d’argent chacun avec son mot de passe, et donc il fallait imaginer un guichet unique postal pour permettre d’agréger tous ses partenaires.
FOIRE POSTEMARKET 3.0 : PLUS DE 10.000 EXPOSANTS EN LIGNE
En vue de réaliser un déploiement correct de ces solutions, la direction générale de La Poste lance une nouvelle orientation commerciale et marketing, envisagée dans une approche accélérée et intégrée.
Première foire en ligne programmée par la Poste et ses partenaires, la «Foire PosteMarket 3.0» prévoit plus de 10.000 exposants et 150.000 visiteurs sur une durée de 30 jours. Véritable innovation dans le secteur du numérique, cette foire va offrir aux vendeurs, acheteurs et consommateurs un cadre alternatif en ligne, de même portée que la foire physique, cependant avec plus de commodités et de valeur ajoutée, car permettant un échange avec les exposants au travers de stands en ligne.
En réalité, elle permettra d’allier les nouvelles habitudes de consommation axées sur le numérique, faire passer la foire du physique au digital, aider les vendeurs à réussir la transition vers le 3.0 en gardant les réalités du commerce tout en alliant l’achat en ligne à la rencontre d’acteurs locaux. Le thème principal de cette 1ère édition est : «Imaginer la foire de demain grâce aux technologies innovantes». En outre, le directeur général de la Poste se réjouit de la série de convention signée entre sa direction et les différents start-up pour acter davantage ce partenariat qui entre dans sa phase d’innovation et de modernisation.
«NE FAISONS PAS DE FAUSSES PROMESSES AUX JEUNES»
Interpellant la ministre de la Jeunesse sur le volontariat et ses contours, le député Théodore Monteil a estimé que le gouvernement doit être clair là-dessus
Bien que faisant partie de la majorité présidentielle, le député Théodore Chérif Monteil a invité la ministre de la Jeunesse Néné Fatoumata Tall à ne pas leurrer les jeunes avec la nouvelle loi d’orientation sur le volontariat, qui a été votée hier. À l’en croire, le gouvernement ferait mieux de ne pas donner de faux espoirs aux jeunes concernant ce domaine
Interpellant la ministre de la Jeunesse hier sur le volontariat et ses contours, le député Théodore Monteil a estimé que le gouvernement doit être clair là-dessus. ‘’Le volontariat, ce n’est pas un travail, ne donnons pas de fausses idées aux jeunes. Il n’a rien à voir avec le travail‘’, soutient le parlementaire. Il précise à cet effet que c’est un engagement au service de la nation.
Se posant des questions sur le sort du volontaire après l’exécution de son contrat, le député ajoute sans langue de bois : ‘’Si on fait croire aux jeunes que ce volontariat peut aboutir à un quelconque travail, tout ce que l’on veut faire avec cet engagement peut tomber à l’eau.’’ Venue défendre ce nouveau projet de loi sur le volontariat devant la représentation nationale, la ministre de la Jeunesse a indiqué elle aussi que le volontaire n’est pas un salarié.
A ce titre, souligne-t-elle, il ne peut bénéficier d’avantages à la fin de son contrat. ‘’Le président Macky Sall a préconisé, dans le cadre du recrutement de 1000 volontaires du Service civique national et des Agents de Sécurité de Proximité (ASP), que leurs indemnités soient revues à la hausse‘’, rappelle-t-elle toutefois non sans ajouter aussi, dans le cadre de leur réinsertion lors des prochains recrutements, que les volontaires démobilisés seront favorisés, du fait de l’expérience qu’ils ont acquise. Par ailleurs, s’exprimant sur la pertinence d’une telle loi d’orientation, elle a signalé que plusieurs dispositifs de volontariat existaient déjà.
‘’Toutefois, malgré ce dispositif institutionnel, il y avait une dispersion des initiatives‘’, déplore-t-elle avant d’ajouter : ‘’Cette situation a pour effet de nuire à l’efficacité des interventions et de limiter fortement le potentiel du volontariat au développement économique, environnemental et social du pays.‘’ Rappelons que cette nouvelle loi sur le volontariat qui a été entérinée hier introduit des innovations, notamment l’harmonisation du cadre d’intervention du volontariat, la mise en œuvre du statut du volontaire mais aussi la création d’une Direction Générale du Volontariat et du Service civique national.
UNE HAUSSE DE 0,6% NOTEE
L’Indice des prix des matériaux de construction de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) fait constater une hausse de 0,6% des prix des matériaux de construction en comparaison de leur niveau du mois précédent.
L’Indice des prix des matériaux de construction de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) fait constater une hausse de 0,6% des prix des matériaux de construction en comparaison de leur niveau du mois précédent.
La note flash consacrée à l’Indice des prix des matériaux de construction et rendue publique lundi dernier indique que cette évolution résulte de la «progression des coûts des matériaux de plomberie et sanitaire ainsi que des matériaux de base». L’indice montre également une augmentation de «1,9 % des prix des matériaux de plomberie et sanitaire liée à celle des coûts des tuyaux en plastique (9, 5 %)».
Dans le même document, il est constaté une hausse de 1, 2 % des prix des matériaux pour travaux d’électricité en lien avec la majoration de ceux des câbles VGV (2, 2 %) et des tubes orange (0,6%). L’accroissement des prix des peintures (+0,9%) est consécutif à celui des prix de la peinture à eau (+0,9%), tandis que les coûts des matériaux de base se sont inscrits en hausse de 0,5%, à la suite de la progression.
Toutefois, la note fait constater que cette évolution est atténuée par la baisse des prix des graviers (-0,4%) et du ciment (-0, 2 %), tout en montrant que l’augmentation de 0,5% des prix des matériaux de menuiserie est liée à celle des prix des articles en bois et en aluminium (1,1%). Les prix des matériaux pour le revêtement des murs et sols ont progressé de 0,4% en raison de la hausse de ceux des carreaux mur (+0,7%), alors que le renchérissement de 0,2% des matériaux d’étanchéité est lié à celui du feutre de bitume (+0,2%).
LA TOUR DES MAMELLES LIVREE DANS UN AN
La Tour des Mamelles qui est un bâtiment multifonctionnel de 17 étages sera livrée dans un an. L’annonce a été faite par Cheikh Ahmet Tidiane Ba, directeur général de la caisse des dépôts et de consignations (Cdc).
Serge Ekue, président de la Banque Ouest Africaine de Développement (Boad) a effectué hier, mardi 29 juin une visite du chantier de construction de la Tour des Mamelles, réalisée sur le site de l’ancienne Clinique des Mamelles. A cette occasion, le directeur général de la caisse des dépôts et de consignations Cheikh Ahmet Tidiane Ba a annoncé que l’ouvrage sera livré dans un délai de 12 mois
La Tour des Mamelles qui est un bâtiment multifonctionnel de 17 étages sera livrée dans un an. L’annonce a été faite par Cheikh Ahmet Tidiane Ba, directeur général de la caisse des dépôts et de consignations (Cdc). Il s’exprimait hier, mardi 29 juin lors de la visite de chantier du président de la banque Ouest africaine de développement (Boad), partenaire financier de ce projet. «Nous avons été impactés par la Covid-19 qui a retardé un peu le déroulement des travaux. Avec la ténacité que je vois avec l’entreprise qui réalise le bâtiment, nous sommes persuadés que dans un délai de 12 mois, nous pourrons penser recevoir ce chantier. 8 des 17 étages sont déjà réalisés. Mais, nous sommes en train de revoir nos plans puisque l’appétit vient en mangeant. Nous avons reçu beaucoup de demandes sur ce bâtiment. Nous pensons remodeler un peu et mettre des appartements», a-t-il fait savoir.
Après avoir fait le tour du bâtiment avec ses collaborateurs, le président de la Boad, Serge Ekue se dit «satisfait» de l’état d’avancement des travaux. «Je trouve que cet immeuble est bien exécuté dans un secteur qui est un des secteurs essentiels de la Boad. Je rappelle que dans l’axe 4 du plan stratégique de la Boad, nous nous intéressons au sujet de l’immobilier et du tourisme. Je suis heureux de voir que l’exécution se fait dans d’excellentes conditions et sa qualité est conforme à l’idée qu’on se faisait. Je suis heureux de constater que la Boad soutient ce type de projet. Non seulement nous participons au financement de ce projet mais aussi nous apportons notre concours», se réjouit-il.
Il ajoute que ce projet correspond l’idée que la Boad a du développement moderne avec une construction à la fois technique et écologique. «Nous avons injecté une trentaine de milliards FCFA dans ce projet. Mais au-delà du montant, c’est l’engagement de la banque qui est important dans un secteur qui n’est pas toujours facile. Il ne peut y avoir de développement sans une partie immobilière», soutient-il.
HAUSSE DES ÉMOLUMENTS DES VOLONTAIRES
Le «projet de loi d’orientation n°14-2021 relatif au volontariat» a été adopté hier, mardi 29 juin 2021, à l’unanimité par les députés
Dans le cadre de promouvoir l’entreprenariat et l’insertion des jeunes en particulier, mais également leurs valeurs civiques et citoyennes, le ministère de la Jeunesse et des Loisirs a initié un projet de loi. Il s’agit de la loi d’orientation n°14-2021 relatif au volontariat, qui a été votée hier, mardi 29 juin 2021, à l’unanimité par les députés qui étaient présents à la séance plénière de l’Assemblé nationale.
Le «Projet de loi d’orientation n°14-2021 relatif au volontariat» a été adopté hier, mardi 29 juin 2021, à l’unanimité par les députés. Une loi qui, telle qu’elle est définit dans l’exposé des motifs, est perçue comme un moyen d’actions puissant et polyvalent et comme aussi un outil indispensable à l’atteinte des Objectifs de Développement Durables (ODD). «Ce projet de loi est très important pour le ministère de la Jeunesse, qui a en charge la promotion des valeurs civiques et citoyennes et le volontariat. C’est un levier essentiel sur lequel nous pouvons nous reposer non seulement pour faire la promotion des cibles mais surtout pour faire la promotion socio-économique des jeunes dans le cadre de l’entreprenariat», s’est justifiée Néné Fatoumata Tall, ministre de la Jeunesse et des Loisirs.
Et de préciser : «le Sénégal a très tôt compris l’enjeu et l’importance de s’appuyer sur le volontariat pour répondre au défi du développement, en indiquant, dans le préambule de la Constitution, son attachement profond aux valeurs culturelles fondamentales, ciment de l’unité africaine». Apres l’ouverture des débats, les différents parlementaires qui ont pris la parole ont exprimé leurs préoccupations par rapport au projet de loi. «(…) Cependant nous insistons sur la communication, surtout expliquer les termes volontariat, bénévolat et discuter avec les volontaires en fin de contrat. Pour ce qui est du cas des militaires libérés, nous demandons à ce qu’ils soient recrutés car ça va renforcer lutter contre l’insécurité», a déclaré Mariame Sow Ndiaye. Selon la députée du Groupe parlementaire «Liberté et Démocratie», l’accent doit être mis sur la Croix-Rouge. «Il faut former ces agents. Et après la formation, il faut les conserver. Il ne sert à rien de les former et de les abandonner».
BENEVOLAT ET VOLONTARIAT, DEUX NOTIONS A NE PAS CONFONDRE
Théodore Cherif Monteil, du Groupe parlementaire «Bennoo Bokk Yaakaar», a lui insisté sur la nécessité de ne pas faire d’amalgame entre le bénévolat et le volontariat. «Quand on fait ça, le risque qu’on encourt, c’est justement les questions que nous sommes en train de vous poser. Le volontariat, ce n’est pas du travail. Ne donnons pas de fausses idées aux jeunes. Le volontariat n’a rien à voir avec l’âge. Le volontariat est exercé par des gens qui ont une expérience du travail qu’ils vont faire pourle service national», a tenté d’expliquer M. Monteil. En réponse à toutes ces préoccupations, le ministre de la Jeunesse a témoigné toute sa reconnaissance aux parlementaires, toutes obédiences confondues, par rapport à la qualité des débats. S’agissant de l’accompagnement de la Croix-Rouge, Néné Fatoumata Tall a affirmé que seule la Croix-Rouge Jeunesse est sous la tutelle de son département. «Cette dernière bénéficie du soutien du ministère dans toutes ses activités, comme c’est précisément le cas pour toutes les organisations de jeunesse. Pour ce qui est des militaires libérés, ils sont pris en compte par l’insertion militaire qui n’est pas du ressort du ministère de la Jeunesse», a-t-elle précisé.
HAUSSE DES PECULES DES VOLONTAIRES LES EMOLUMENTS PASSENT DE 30.000 A 80.000 FCFA
Sur la question du volontariat, et celle du bénévolat, le ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall déclare qu’«il y a une différence entre ces deux notions. Pour ce qui est du bénévolat, ce qu’il faut comprendre, c’est une action spontanée au service de la communauté. Le volontariat, c’est un engagement pour une durée déterminée, avec une prise en charge. Il (le volontaire) n’est pas salarié, il bénéficie de pécules. Et nous allons les revoir à la hausse. Avant, les pécules du volontaire étaient à 30.000 F CFA ; et aujourd’hui, nous sommes à 80.000 F CFA».
A côté des volontaires, les Agents de sécurité de proximité (ASP) verront eux aussi leurs pécules revues à la hausse, a ajouté le ministre. Interpellée sur le sort des jeunes qui ont perdu leurs droits civiques et politiques, Néné Fatoumata Tall dira : «Le volontaire, c’est un jeune qui est polyvalent, qui a une capacité de s’adapter, qui doit être en brassage avec les populations. Donc, ce jeune doit être un modèle. Ça ne veut pas dire qu’on ne doit pas donner la chance aux autres qui ont eu à avoir des problèmes avec la justice. Mais, pour des précautions, nous avons choisi de ne pas y associer ces jeunes qui ont perdu leurs droits civiques et politiques»
«DES VIOLENCES COMMISES DANS UN RASSEMBLEMENT NE PEUVENT PAS ETRE QUALIFIEES D’ACTES TERRORISTES»
Antoine Félix Diome se prononce sur la réforme du code pénal et du code de procédure pénale
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, chargé de la Sécurité publique, est revenu en détail sur la réforme du Code pénal et du Code de Procédure pénale, votée vendredi dernier à l’Assemblée Nationale. C’était en marge du comité de pilotage sur la maîtrise des noyages dans les zones de baignade et de traversée par embarcations, une rencontre tenue au ministère de l’Intérieur hier, mardi.
Pour le ministre de l’intérieur, rien n’a changé dans la loi de 2007. Mieux, selon lui, les violences commises lors de rassemblements ne peuvent être qualifiées d’actes terroristes. Une façon certainement pour le gouvernement de calmer davantage le jeu. Après ainsi le Garde Sceaux Me Malick Sall lundi, c’est au tour du ministre de l’Intérieur de rassurer hier, mardi, les citoyens vis-à-vis d’une loi jugée « liberticide » par beaucoup de Sénégalais.
«Il n’y a rien de nouveau par rapport à tout ce qui fait le débat au Sénégal. Cette disposition qui fait l’objet de débats passionnants existe dans notre Code pénal depuis 2007. J’invite les uns et les autres à aller revisiter la loi 2007-01 du 12 février 2007 ainsi que la loi 2016-29 du 8 novembre 2016. On se rendra compte que tout ce qui fait l’objet de débats autour de cette question existe déjà dans notre Code pénal. Les seules modifications qu’on a notées sur l’article 279-1 ne concernent ni les rassemblements encore moins les manifestations ».
Tels sont les propos du ministre Antoine Diome qui revenait hier, mardi, sur la controversée loi sur le terrorisme. Et le patron des flics de poursuivre ; « Je voudrais rappeler, à ce niveau, pour ce qui est de la définition des actes terroristes, il ne s’agit pas de qualifier comme on l’entend ou comme on le pense, une activité humaine comme un acte terroriste ; c’est du domaine de la loi qui l’a déjà fait. En regardant la loi du 12 février 2007, il n’y a pas de différence dans la définition avec celle qui a été proposée à l’Assemblée nationale le vendredi passé ».
Et, pour rappel, les actes terroristes y sont définis de la manière suivante : «Constituent des actes terroristes lorsqu’ils sont commis intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective dans un but d’intimider la population, de troubler gravement l’ordre public, le fonctionnement normal d’un gouvernement, d’institutions internationales ou de contraindre ces organisations d’accomplir un acte ou de s’abstenir d’accomplir un acte par la terreur».
L’article 279-1, dira-t-il dans la foulée, liste les différentes infractions qui, « lorsqu’elles sont commises de cette manière, donnent lieu à la qualification d’actes terroristes. Cela signifie lorsque quelqu’un commet un meurtre, des violences, une dégradation de biens, pris individuellement, ces actes ne peuvent pas être qualifiés d’actes terroristes. Mais lorsqu’ils sont commis intentionnellement en lien avec une entreprise individuelle ou collective, dans un but d’intimidation ou de troubler gravement le fonctionnement normal des institutions, on est en présence d’actes terroristes ».
Poursuivant, le ministre a fait savoir qu’ « Il y a des infractions prises à part. Ces infractions prises à part, lorsqu’elles sont commises de façon intentionnelle, avec un but de semer la terreur, sont à partir de ce moment, selon le Code pénal, un acte terroriste. Mais, même des violences commises dans un rassemblement ne peuvent pas être qualifiées d’actes terroristes. Et si on revisite la loi, on va s’en rendre compte qu’à partir de l’article 98 du Code pénal et d’autres articles d’ailleurs que ce sont des incriminations qui, de façon permanente, ont toujours existé».
par abdoulaye Sakho
LECONS POUR L’AFRIQUE D’UN EURO DE FOOT NON ENCORE ACHEVÉ
Distribution des places pour la coupe du monde. Afrique : 54 nations, 5 places. Europe : 55 nations, 13 places… Je regarde quelques matches de l’Euro de foot et je me pose une question : pourquoi l’Afrique n’a que 5 places pour la coupe du monde ?
En général les bilans se tirent à la fin d’une activité. Mais aujourd‘hui, permettez que je tire pour le football africain des leçons (prématurées ?) de cette compétition européenne en cours. Distribution des places pour la coupe du monde de foot. Afrique: 54 nations 5 places. Europe : 55 nations 13 places… Je regarde quelques matches de l’Euro de foot, Je lis ce dispatching et je me pose une question, une seule : pourquoi l’Afrique n’a que 5 places pour la coupe du monde ?
En effet, on n’a vraiment pas besoin d’être un grand technicien pour se rendre compte qu’il y a aujourd’hui, un nivellement extraordinaire de valeurs entre les équipes nationales de foot. J’en suis même à espérer le retour de la «glorieuse incertitude du sport». Mais il me semble que ce constat n’est valable que pour le foot des équipes nationales.
Concernant les compétitions des clubs, il s’agit d’une toute autre logique créée et entretenue par les organisations internationales qui favorisent une «caste de privilégiés» de clubs. Mon analyse n’est donc valable que pour les compétitions entre pays. A ce propos, il est symptomatique de voir que la championne du monde (France), celle de l’Europe (Portugal), de même que celle vice-championne du monde (Croatie) sont passées à la trappe emportant dans leur sillage la formidable machine à gagner qu’est la « Mannschaft » allemande.
Pour dire vrai, la mondialisation dans le football a permis de créer des équipes nationales de niveau mondial pour les pays africains dont les joueurs officient dans les mêmes clubs et, pour les mêmes compétitions que ceux de pays européens.
A regarder le déroulement de ces matchs, je me demande si les équipes nationales africaines n’ont pas aujourd’hui atteint le niveau de ces équipes nationales européennes. Je crois qu’une réponse positive s’impose ! Très franchement, quelle différence de valeurs entre les joueurs de l’équipe nationale du Sénégal, ceux de l’Algérie, de la Tunisie, du Maroc, de la Cote d’ivoire et du Cameroun avec les équipes européennes qui sont dans l’Euro en cours ?
A mon avis, il n’y en a pas. Ce sont les mêmes joueurs qui sont dans les mêmes équipes, dans les mêmes championnats et les mêmes compétitions européennes de clubs. Avec une telle légitimité au plan technique qui devient un argument de taille, comment expliquer que les pays africains (CAF ?) ne soient pas plus fermes dans leurs revendications pour augmenter les places africaines à la coupe du monde de football. On donne l’impression d’attendre que le Président de la FIFA « himself », vienne mettre la question à l’ordre du jour. Si le football des clubs en Afrique est encore faible, celui des équipes nationales n’a plus rien à envier aux autres nations. Ce n’est d’ailleurs pas une simple question de résultats sportifs.
Il s’agit aussi d’essayer de capter une part plus importante et plus conséquente dans les richesses produites par ce spectacle mondialisé qu’est la coupe du monde. N’est-il pas temps d’arrêter enfin de compter sur les programmes spéciaux de la FIFA pour développer le football sur le continent ? En 2021, cet état de fait ne se justifie plus du tout !
KEEMTAAN GI – POLITICHIENS
Elle est crasse, la politique ! En tout cas, telle qu’elle se pratique sous nos cieux où les intérêts bassement matériels et financiers des individus sont privilégiés au détriment de l’intérêt général. Où l’on se sert sans retenue plutôt que de servir les citoyens. Où la seule idéologie connue est celle du retournement de veste. Ou de robe ! Où l’on ravale allègrement ses propres vomissures. Où les alliances contre nature foisonnent. Bref, chez nous, on retrouve dans la politique tout ce qu’il y a de plus vil chez l’homme. Aucune conviction. Une moralité douteuse. La seule idéologie, c’est celle de l’acquisition de privilèges. Dans ce jeu d’alliances, on entend vociférer d’anciens marxistes qui se sont embourgeoisés à une vitesse vertigineuse, se débarrassant de leurs fortes convictions politiques. Les hommes de refus qui ont semé les premières graines de cette praxis ne reconnaitraient assurément plus ce Sénégal qui s’est complètement avachi. Des personnes d’une affligeante nullité — en plus de leur inculture et manque d’élégance — occupent les premières places et jouent les vilains rôles. Une Assemblée nationale devenue un lieu d’invectives et de surenchères. Et un homme dont on disait que la vision s’arrêtait à Diamniadio et qui voit soudain sa vision englober maintenant tout le Sénégal parce qu’il a donné la présidence d’une Institution à celui qui le moquait ainsi. Oui, les plus grands contempteurs de l’homme dont la vision s’arrêtait à Diamniadio sont devenus ses plus sérieux flagorneurs. « Mbourou ak-Soow, Poñsé bi nexna lool... Merci à vous! », aurait déclaré le Chef, satisfait de la mobilisation réussie par celui qui se présente aujourd’hui comme un allié. Quelle belle insulte à notre intelligence. Résumer le succès d’une visite à une forte mobilisation wagon-tractée renseigne sur les qualités de ceux qui nous dirigent. Surtout que, il y a moins d’une semaine, le Chef nous invitait à respecter les gestes barrières. Avant d’aller encore courir les foules. Faites ce que je dis mais ne faites pas comme je fais ! KACCOOR BI
DES JEUNES TABASSÉS PAR LES «NERVIS DE MACKY»MACKY SALL À THIÈS LE TRAIN DAKAR-THIÈS-TAMBA BIENTÔT !
Selon nos confrères de Dakaractu, le chef de l’État a assuré à l'occasion de son passage dans la ville aux deux gares, que le projet de chemin de fer Dakar -Thiès - Tambacounda avance à grands pas. Il a expliqué qu'il s'agissait d'un chemin de fer à grand écartement qui sera déroulé sur 650 km avec 194 km de bretelles pour relier les différents ports mais aussi les zones minières. "Bientôt le train se mettra à siffler", a-t-il dit soutenant que le nouveau train ne sera pas comme ce qu'on avait l'habitude de voir, au contraire, le futur appareil sera plus moderne, a confié le président de la République. Macky Sall s'exprimait, ce 29 juin, à l'occasion de l'inauguration de l'Institut Supérieur d'Enseignement Professionnel (ISEP) de Thiès. Il a profité de l'occasion pour annoncer le démarrage effectif des pôles emploi et entrepreneuriat. Il a, dans la foulée, expliqué avoir instruit le préfet de valider les premières demandes de financements afin de permettre aux jeunes et aux femmes de débuter leurs projets. Ça se voit que les élections locales approchent à grand pas et que 2020 n’est pas loin !
DES TROUBLE-FÊTE TABASSÉS PAR DES «NERVIS»
Le responsable départemental du Parti démocratique sénégalais (PDS), Ndiaga Diaw, membre du comité directeur, Adama Diawara, responsable départemental de Pastef et Ousseynou Fall, membre du M2D, ont été arrêtés par des éléments en civil hyper armés à bord d’un pickup alors qu’ils se trouvaient au bord de la route, vers le lycée Malick Sy. Ils étaient tout de rouge vêtus et munis de pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Thiès Tampi ». Une façon pour eux d’exprimer pacifiquement leur colère au président de la République. Ils ont été placés en garde-à-vue au commissariat central. Selon le coordinateur du M2D, Saliou Ndiaye, « Ndiaga Diaw a été sévèrement brutalisé et grièvement blessé à l’un des bras et ses camarades n’arrivent pas à le faire consulter par un médecin. Le jeune Ibrahima Samb a perdu connaissance, un autre jeune du nom de Oumar Lopy, lui, est blessé au visage et à la tête. Ils ont été sérieusement tabassés par les ‘’nervis de Macky Sall’’ ». Ils ont été évacués aux urgences de l’hôpital régional par les sapeurs-pompiers. Saliou Ndiaye met en garde les autorités et demande la libération immédiate et sans conditions de ses camarades.
DES TROUBLE-FÊTE TABASSÉS PAR LES «NERVIS» (BIS)
Restons dans la capitale du Rail ! La coalition des jeunes de l’opposition de Thiès avait promis d’accueillir le président de la coalition Benno Bokk Yakaar à sa « manière ». Au cours d’un point de presse tenu le jeudi 24 juin, le porte-parole de ladite coalition, Ndiaga Diaw, et ses camarades, avaient tenu à avertir les « nervis du pouvoir », leur faisant comprendre que « Thiès n’est pas le Fouta ». Ils avaient attiré l’attention du chef de l’Etat sur un certain nombre de points, jugés « très importants ». a savoir que « Macky Sall doit des explications au Thiessois sur les 448 384 683 534 milliards FCFA de promesses non tenues lors du conseil des ministres décentralisé à Thiès, le 22 mai 2014. Le président de la République leur devait aussi des explications sur les promesses non tenues concernant la relance des Chemins de fer qui est le poumon économique de la région Thiès. Ces jeunes de l’opposition avaient aussi insisté sur le fait que le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), s’est transformé en belle dame de compagnie du couple présidentiel et fait la honte de la dignité historique Thiessois
GUÉRISSEUR DE NGAYE MÉKHÉ LES MÉDECINS RAPPELLENT QUE LE DIABÈTE NE SE GUÉRIT PAS
Une personne établie à Ngaye Mékhé se targue de pouvoir guérir des maladies chroniques telles que le diabète et l’hypertension artérielle. Ce guérisseur résidant au quartier Bambara de cette localité jouit aujourd’hui d’une grande notoriété auprès de personnes qui semblent convaincues de ses miracles. Pour ne pas dire de ses pouvoirs de guérison. D’ailleurs, une publicité, qualifiée de « mensongère » par des médecins, et qui pourtant vante les mérites de ce guérisseur, est en train de se partager « largement » sur les réseaux sociaux. Une publicité avec souvent des témoignages de certaines personnes attestant leur guérison. Des diabétiques, du moins, si on écoute leurs réactions par audio sur whatsapp et Facebook, auraient été complètement guéris grâce au traitement donné par ce tradi-praticien. Ce dernier, d’après les confidences, demanderait aux malades d’arrêter leur suivi médical à l’hôpital pour utiliser « uniquement » ses potions. Une situation qui, contrairement à ce qui se dit sur les réseaux sociaux, aggrave l’état de santé de ceux-là qui ont fait recours à ce guérisseur, selon le secrétaire général de l’ordre national des médecins du Sénégal. Dr Boly Diop note surtout une détérioration de l’état de santé de certains malades à qui ce tradi-praticien de Ngaye Mékhé a prodigué « son » traitement. Ainsi l’Ordre national des médecins du Sénégal attire l’attention des populations sur les dangers de l’utilisation de produits « confectionnés » par ce guérisseur. Ses membres interpellent l’autorité sanitaire sur les agissements de ce « pseudo guérisseur » établi dans le département de Tivaouane, région de Thiès. Ces professionnels de la santé demandent surtout au ministère de faire arrêter cette supercherie « tendant à faute croire aux populations l’existence de remèdes miracles pour guérir ces maladies chroniques ». Un communiqué qui fait suite à la sortie de Dr Mamadou Mansour Diouf pour non seulement dénoncer les agissements de cet individu surtout préciser qu’on ne guérit pas du diabète. Qu’il faut respecter son traitement et son régime pour s’éviter des complications. C’est tout.
CAMPAGNE DE TIRS AUX ARMES LOURDES LE CEMGA À DODJI
Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques de l’armée (Dirpa), le général de corps d’armées, chef d’état-major général des armées (Cemga), Cheikh Wade a présidé, hier, la journée de démonstration de la campagne de tirs aux armes lourdes de l'Armée de Terre au Centre d'entraînement tactique colonel Thierno Ndiaye à Dodji. Le Cemga Cheikh Wade a profité de l’occasion pour apporter un appui aux populations locales (une aide financière, des soins médicaux, des produits utilitaires, des moustiquaires, des masques de protection Covid-19, etc..) Rappelons-le, Dodji est un centre d'entraînement dédié au tir aux armes lourdes pour les unités des armées de terre et des avions de chasse. Chaque semestre, selon la Dirpa, l'Armée de terre organise une campagne de tir pour l'entraînement des unités d’infanterie, d'artillerie, des chars. Que tonnent les obus !
MARCHÉ DU CARBONE ABDOU KARIM SALL RAPPELLE LA POSITION COMMUNE DE L’AFRIQUE (APS) -
L’Afrique a une position ‘’claire’’ et ‘’concertée’’ sur les mécanismes liés au marché du carbone qui fera l’objet d’une discussion à la prochaine Conférence des parties sur le climat (COP 26), prévue à Glasgow, en Ecosse, a souligné, mardi, le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall. ‘’’Cette question conditionne comment faire en sorte que l’Afrique, qui aujourd’hui, pollue le moins, puisse bénéficier des retombées du système mis en place dans le cadre de l’atténuation et de l’adaptation’’, a-t-il notamment expliqué après avoir reçu Janet Rogan, ambassadrice régionale de la COP 26, prévue du 1er au 12 novembre 2021. ’’Nous avons fait le tour de toutes ces questions et, aujourd’hui, le Sénégal se prépare activement à cette rencontre internationale qui est la conférence des parties à la convention cadre des Nations unies sur le climat (COP26)’’, a assuré Sall. Il a dans le même temps évoqué la ’’Contribution déterminée au niveau national (CDN), la feuille de route du Sénégal pour les dix prochaines années, en termes de politique environnementale’’. Il s’agit d’une stratégie composée d’un volet relatif au financement propre et d’un autre axé sur la coopération internationale à travers des financements pouvant permettre d’assurer une adaptation voire une atténuation des effets des changements climatiques sur le pays. ’’Le Sénégal a une politique assez agressive pour la lutte contre les effets du changement climatique. Pour l’adaptation, nous nous référons au Plan Sénégal émergent (PSE vert) à travers un reboisement inclusif et intégral du territoire’’ a fait noter le ministre sénégalais Il a par exemple cité la mise en œuvre du Projet de stabilisation de la corniche Ouest et Est à pour lutter contre l’érosion côtière à Dakar, un projet qui concerne également l’Ile de Gorée, la ville de Saint Louis, la Casamance. ’’Le Sénégal se prépare pour cette rencontre internationale pour défendre la position de notre pays mais aussi celle africaine’’ a insisté Abdou Karim Sall.