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20 juin 2025
LE JUGE CONSTITUTIONNEL, ULTIME ARBITRE DES NOUVELLES DISPOSITIONS DU CODE PÉNAL
L’opposition parlementaire n’a pas encore dit son dernier mot sur le projet de loi n°10/2021 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal
Le tollé suscité par l’adoption au niveau de la représentation parlementaire de la très controversée loi sur le terrorisme n’est pas sur le point de s’estomper. Pour cause, l’opposition parlementaire et les députés non-inscrits envisagent de solliciter instamment l’arbitrage du Conseil constitutionnel, afin d’invalider cette loi jugée «liberticide».
L’opposition parlementaire n’a pas encore dit son dernier mot sur le projet de loi n°10/2021 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal. Nonobstant l’adoption par l’Assemblée nationale de cette controversée loi lors de sa séance plénière tenue le vendredi 26 juin dernier, le groupe des députés de l’opposition et leurs pairs non-inscrits ont annoncé la poursuite, devant le Conseil constitutionnel, de leur combat contre ce texte de loi qu’ils jugent « scélérat » et qui « viole » les principes de l’Etat de droit. Interpellé hier, lundi 28 juin, par nos confrères d’Iradio (privée), le leader du Front pour le socialisme et la démocratie/ Benno Jubël (FSD/BJ), Cheikh Bamba Dièye non moins député non-inscrit a révélé à ce sujet que «nous avons eu les signatures nécessaires pour attaquer devant le Conseil constitutionnel». Question à mille balles toutefois : cette nouvelle bataille de l’opposition contre le pouvoir en place devant cette haute juridiction a-t-elle des chances de prospérer ? D’autant que la plupart des recours introduits par l’opposition contre les actes pris par le pouvoir en place sont rejetés au final pour les membres de cette juridiction constitutionnelle.
L’invalidation des recours contre la loi sur le parrainage et la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko, dans le cadre de l’affaire Sweet Beauty massage en sont les cas les plus récents. Aujourd’hui, pour beaucoup d’observateurs de la scène politique, malgré le caractère fourre-tout de la loi portant modification du Code pénal et du Code de procédure pénale, adoptée en procédure d’urgence à l’Assemblée nationale vendredi dernier, comme ses incohérences et l’épée de Damoclès volontairement suspendue sur la tête de tout citoyen en cas d’actes susvisés par le nouveau dispositif législatif (trouble à l’ordre public, marche, association de malfaiteurs, transmission de données…), le passage en force a de fortes chances de ne pas être invalidé parle Conseil constitutionnel.
Au regard de l’histoire politique et juridictionnelle du Sénégal. Pour rappel, la loi n°10/2021 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant modification du Code pénal et du Code de procédure pénale sur le terrorisme a été validée par la majorité en fin de semaine dernière. Malgré les cris d’orfraie de l’opposition parlementaire et les incompréhensions relevées par moult organisations de la société civile et mouvements citoyens, en rapport avec les risques qui pesaient sur les droits et libertés des citoyens, en particulier des hommes politiques, le pouvoir en place et ses alliés ont donné corps et consistance à la loi. Histoire de se conformer aux instruments juridiques internationaux dans la lutte contre le terrorisme et de faire évoluer la loi, en fonction des nouveaux enjeux politiques et géostratégiques liés aux menaces sécuritaires qui pèsent sur le monde, et en particulier sur la sous-région ouest-africaine.
ME MALICK SALL DONNE DES ASSURANCES, 72H APRES
72h après son passage à l’Assemblée nationale pour défendre les réformes apportées au Code pénal et au Code de procédure pénale, ses explications et son exposé devant les députés n’auront pas réussi à calmer les ardeurs et «assurer» les détracteurs
Le Projet de loi n°10/2021 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal et le Projet de loi n°11/2021 modifiant la loi n°65-61 du 21 juillet 1965 portant Code de Procédure pénale ont été adoptés dans la controverse, vendredi dernier, par l’Assemblée nationale. 72h après, alors que la polémique enfle toujours, nonobstant ses explications devant les députés, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, revient à la charge pour rassurer et apporter des «précisions» aux nombreux commentaires suscités par cette réforme des deux textes.
72h après son passage à l’Assemblée nationale pour défendre les réformes apportées au Code pénal et au Code de procédure pénale, ses explications et son exposé devant les députés n’auront pas réussi à calmer les ardeurs et «assurer» les détracteurs et les plus sceptiques. Le Projet de loi n°10/2021 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal et le Projet de loi n°11/2021 modifiant la loi n°65-61 du 21 juillet 1965 portant Code de Procédure pénale, adoptés le vendredi 25 juin 2021, par les parlementaires à 70 voix pour et 11 contre, continuent encore de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Suffisant pour que le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, revienne à la charge pour réitérer que «La récente réforme ne saurait donc avoir pour vocation d’élargir le champ des incriminations susceptibles de relever de la qualification d’actes de terrorisme», lit-on dans un communiqué du ministère de la Justice daté d’hier, lundi 28 juin 2021.
«L’Assemblée nationale a adopté, le 25 juin 2021, deux projets de lois modifiant le Code pénal et le Code de Procédure pénale, qui ont fait l’objet de plusieurs commentaires, à propos desquels le ministère de la Justice entend apporter quelques précisions. Les infractions relatives aux actes de terrorisme existent déjà dans le Code pénal depuis 2007. Elles sont intégrées dans notre législation par la loi n°2007-01 du 12 février 2007, à travers l’article 279-1», rappelle-t-on dans le document. Avant de relever que «Ces infractions de droit commun limitativement énumérées, étaient déjà considérées comme des actes terroristes lorsqu’elles sont commises intentionnellement en lien avec une entreprise individuelle ou collective et que le but de cette entreprise est de troubler gravement l’ordre public ou le fonctionnement normal des institutions nationales ou internationales, par l’intimidation ou la terreur».
Aussi, souligne la même source, «En 2016, les députés ont adopté une autre loi modifiant à nouveau le Code pénal, la loi n°2016-29 du 08 novembre 2016, qui a complété la première énumération, en y incluant trois nouvelles catégories d’infractions liées respectivement aux armes nucléaires, à la cybercriminalité et à la défense nationale». Donc, «La nouvelle réforme de l’article 279-1 a par conséquent, procédé à un toilettage de l’ancienne rédaction dudit article, en décalant son dernier alinéa relatif à l’apologie du terrorisme, pour en faire un article autonome, et en remplaçant les travaux forcés par la réclusion criminelle, conformément à la loi n°2020- 05 du 10 janvier 2020, qui a consacré cette peine de réclusion criminelle», précise le ministère de la justice. D’ailleurs, fait-on remarquer dans les précisions du ministère de la Justice, «Depuis l’adoption des lois de 2007 et 2016, précédemment citées, aucun individu n’a été poursuivi sur le territoire national, pour actes de terrorisme, suite à des manifestations politiques, même accompagnées de violences, destructions ou tout autre dommage contre les personnes ou contre les biens», note la tutelle. Assurant que «La récente réforme ne saurait donc avoir pour vocation d’élargir le champ des incriminations susceptibles de relever de la qualification d’actes de terrorisme».
KEEMTAAN GI – BAISER
Ce pays est dingue ! Il y existe une véritable phobie des LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). On les voit partout et nulle part. Question provocatrice ? Dans un pays qui a au cœur de sa capitale une rue qui porte le nom d’un certain Felix Faure, faut-il se scandaliser du baiser de deux jeunes gens dans un instant de délire ou d’excitation ? Question de mœurs pour question de mœurs, le nom d’une personne qui renvoie à une scène de fellation qui a mal tourné est-il plus chargé qu’un baiser furtif. Ni appuyé ni prolongé, mais furtif ! Si la scène dérange tant aujourd’hui, il y a quelques années, on aurait opiné sans s’en émouvoir. Les habitués des boites de nuit doivent se rappeler ces délires auxquelles pousse en général une folle ambiance. Un pote qui se distingue par une maitrise sans faute d’une belle chorégraphie. Ça peut être un « Parkagny » d’enfer. Une virevoltante Salsa ou cette canaille « Collé serré ». L’as de la danse qui reçoit un baiser d’un déluré. Bien sûr, l’indélicat qui avait osé un tel « affront » récoltait une insulte plus appuyée que le baiser. Mais personne ne penserait l’accuser de faire la promotion des associations LGBT. On doute également que ces jeunes analphabètes — les danseurs de Wally Seck jetés en prison pour cette vétille — en soient des propagandistes ou qu’à travers leurs actes débiles, ils chercheraient à heurter ou faire adhérer d’autres à la cause des homos. Malheur à eux. Les voilà en prison après avoir subi un lynchage médiatique d’une association toujours prompte à nous délivrer des certificats de bonne conduite. Le baiser de judas ? N’exagérons pas ! Ces jeunes gens ont été envoyés en prison par la clameur populaire. Et aussi par une presse devenue bien intolérante ces temps-ci dans notre pays. Pendant que ces deux jeunes gens — par ailleurs danseurs talentueux — sont au gnouf, d’autres plus nocifs à la société circulent librement. Leurs agissements ne sont pas lucratifs pour le fonds de commerce de nos censeurs autoproclamés. Quoi par exemple ? Une jeune fille mineure violée par le rejeton d’une célébrité qu’on tente d’éloigner du pays. Plus qu’un baiser, ce délinquant a complètement « déboutonné » la vie d’une jeune fille. Justice pour justice, elle aussi a droit à la justice, non ? Comme une certaine… Adji Sarr KACCOOR BI
NOUVEAU HAUT-COM LE GENERAL MOUSSA FALL INSTALLE JEUDI OUVREZ LE BAN !
Récemment promu Haut commandant de la gendarmerie et directeur de la Justice militaire, le général de division Moussa Fall sera installé dans ses nouvelles fonctions par le ministre des Forces armées Me Sidiki Kaba. Ce sera après demain jeudi 01 juillet à la place d’armes de la Caserne Samba Diéry Diallo de Colobane. Une installation solennelle qui intervient dans un contexte géopolitique marqué par la persistance des menaces terroristes dans la sous-région. « Le Témoin » quotidien reste convaincu que le tout nouveau patron de la Maréchaussée, le général de division Moussa Fall, ayant toutes les qualités techniques et professionnelles va accomplir sa mission républicaine. Sans oublier la traque aux bandes de voyous qui écument le Sud du pays où la Gendarmerie, aux cotés de l’Armée, assure la sécurité de proximité des personnes et des biens. Connu pour sa loyauté et sa rigueur, le « commandant » Moussa Fall, comme nous l’appelions à l’époque des années Thiong, va sans doute étaler son ambitieuse feuille de route d’ordre sécuritaire et social. Fermez le ban !
MACKY SALL A THIES LA BATAILLE DES CHEMINOTS AURA-ELLE LIEU ?
Le président de la République Macky Sall sera, ce mardi, dans la capitale du rail. Hier jusque tard dans la nuit, plusieurs factions et autres tendances de la mouvance présidentielle menaçaient de perturber la visite du chef de l’Etat. Menace politique ou chantage financier ? Toujours est-il que certains membres du comité d’accueil et proches du chef de l’Etat, pris de panique, ont alerté : « Monsieur le Président Macky Sall, veuillez renoncer à venir à Thiès si les conditions d’une unité n’y sont pas réunies. Ceux qui ont décidé, contre votre volonté, de remettre en cause la coalition « Mbourou ak Soow ak Ngalakh » doivent être lourdement et politiquement sanctionnés. Ils ont dépensé des millions cfa pour vous faire huer. Leur chantage ne saurait passer. Ils méconnaissent gravement les véritables enjeux », écrivent-ils. La bataille des cheminots risque de faire rage !
PROVOCATION DE BAS NIVEAU LE DEPUTE MBERRY SYLLA CHERCHAIT DU BUZZ
L’Assemblée nationale a été le théâtre d’une bagarre provoquée et voulue par un certain Amadou Mberry Sylla, député de l’Apr. Célèbre inconnu du bataillon des brillants hommes politiques, l’homme peinait toujours à faire l’actualité médiatique pour ne se faire oublier par sa Majesté Macky II. Malheureusement, il a profité d’une séance plénière de l’Assemblée nationale où avaient convergé tous les médias pour provoquer le leader de Pastef Ousmane Sonko. Une provocation de bas étage et préméditée puisqu’il en avait parlé à ses collègues dans le hall avant d’aller s’attaquer à Sonko « Je l’attends ici pour le corriger…Dafaa réw ! » aurait-il dit à un de ses collègues avant de joindre le geste à la parole. D’après Mbery Sylla, c’est Ousmane Soko qui lui aurait donné un coup d’épaule et lui il aurait répliqué avec un coup de poing au visage. Vraiment, c’est trop beau pour être vrai ! Car on voit mal comment un Ousmane Sonko, de nature très calme et réservée à l’Assemblée, aurait pu donner un coup d’épaule volontaire à un député de l’Apr, ce qui aurait été synonyme de tomber dans la « gueule de loup ». Selon Ousmane Sonko, le député Mbery Sylla, au pas de charge, aurait filé tout droit vers lui pour l’attaquer physiquement. Et il a riposté naturellement comme tout homme l’aurait fait à sa place ! En tout cas, certains de ses détracteurs se disent persuadés que Amadou Mberry Sylla cherchait désespérément du « buzz » du genre : « Président Macky Sall, tu m’avais oublié, mais Dieu sait que je me bagarre pour toi… ». Triste pour la République…
USINE DE FARINE DE CAYAR LE «POUR» ET LE «CONTRE» DES POPULATIONS
Au lendemain de la sortie des membres d’un collectif se disant de défense des intérêts de Cayar, qui conteste l’installation d’une usine de fabrication de farine et d’huile de poisson dans cette localité, une frange de la population du village de Mbawane, riverain du site de ladite entreprise, a, au cours d’un point de presse, soutenu que « l’installation de cette unité a réglé le problème du surplus de poisson qui pourrit sur la plage du village traditionnel des pêcheurs. « Barna/Sénégal prend uniquement le surplus de poisson qui se détériore sur la plage pour le transformer en farine et huile de poisson. Et cela est en train de régler le problème de la plus-value à Cayar ». Des habitants de Mbawane, nous rapporte notre correspondant à Thiès Cheikh Camara, dénoncent l’agitation d’une infime minorité de la population qui n’est d’aucun apport à Cayar et veut entraver toute action de développement. Ils se réjouissent que, depuis l’installation de l’usine, plusieurs millions de francs ont été investis dans le cadre de sa Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse) ». Ils citent un centre de santé d’un montant de 200 millions de FCFA, qui va relever le plateau technique de Cayar. Laquelle infrastructure est composée de 4 cabines climatisées et équipées de salles de bains incorporés, avec une capacité d’une vingtaine de lits.
USINE DE FARINE A CAYAR LE «POUR» ET LE «CONTRE» DES POPULATIONS (BIS)
Selon certaines populations de Cayar, cela a incité une large mobilisation des pêcheurs, des mareyeurs, micro-mareyeuses, des femmes transformatrices, des opérateurs économiques. Bref de tous les acteurs de la pêche autour de cette usine pour montrer son importance sur le plan économique dans la commune ». Aussi « toutes les populations de Mbawane et de Cayar en général sont en phase avec l’usine Barna Sénégal parce qu’elle a des opportunités. C’est une usine qui a créé 60 emplois directs et près de 1000 indirects au niveau de Cayar. Elle est donc très bénéfique pour les populations parce qu’elle est en train de booster le développement économique de Cayar », estime le collectif. « En plus, depuis son installation, nous avons la solution à l’émigration clandestine qui touche la commune », soutient encore le collectif. Pour dire que l’usine est en train de fixer les pêcheurs et les populations et constitue une belle opportunité. « Les populations n’accepteront pas que des jeunes, qui se cachent derrière un Ong dont le rôle est de permettre aux grands bateaux de pécher les poissons migrateurs, arrêtent la production de cette usine qui a investi 7 milliards dans une si jeune commune », avertit le collectif.
«LE TEMOIN» ENDEUILLE NOTRE REDCHEF ABDOU KARIM DIARRA A PERDU SA MERE
Il n’existe aucun mot qui puisse atténuer la peine de l’ensemble des membres de rédaction du Groupe « Le Témoin ». Pour cause, notre rédacteur, en chef Abdou Karim Diarra, a perdu sa très chère maman Adja Marème Sidibé. La vénérée dame est décédée dimanche, à Rufisque. En dehors du personnel, ils étaient nombreux, très nombreux collègues, parents et voisins à accompagner la défunte Adja Marème Sidibé dans sa dernière demeure au cimetière de Thiawlène, à Rufisque. Et surtout à témoigner leur soutien et leur sympathie à son fils merveilleux et travailleur acharné, Abdou Karim Diarra, dans ces moments si difficiles qu’il vit. On sait à quel point c’est précieux une maman. Car une maman, on en a qu’une et c’est souvent un des piliers de notre vie. Outre nos sincères condoléances, que Dieu donne la force à Diarra de surmonter cette épreuve douloureuse. Et de nous revenir bien vite. Quant à notre chère maman Adja Marème Sidibé, nous prions Dieu qu’Il l’accueille dans Son meilleur paradis de Firdawsi.
«SENTV» EN ENDEUILLEE NOTRE SYMPATHIQUE CONFRERE FABRICE NGUEMA A PERDU SA FILLE
Décidément ! C’est comme si le ciel de la mort s’est effondré sur la famille de la Presse. Avant-hier, notre célèbre et sympathique confrère Fabrice Nguéma du groupe D-Média a perdu avant-hier sa fille ainée. Décès survenu à Libreville (Gabon). Déjà, nous imaginons un Fabrice Nguéma dévasté par la disparition brutale à la fleur de l’âge de sa fille adorée. En ces circonstances douloureuses, « Le Témoin » quotidien présente ses condoléances à Fabrice Nguéma, aux membres de la rédaction de Sentv et à toute la merveilleuse équipe de la matinale de « SenTv ». Nous n’oublions pas d’associer à nos condoléances le Pdg du groupe D-Média, Bougane Guèye Dany
par Couro Wane
TOURNÉE ÉCONOMIQUE DE MACKY SALL AU FOUTA, LA REALITE DU TERRAIN DU FOUTA DJABI
La majeure partie du peuple du Fouta considère que « Fouta Tampi » est une création des réseaux sociaux et des plateaux médiatiques dakarois ne correspondant pas à la réalité de leur vécu
Le président de la République, Son Excellence M. Macky Sall a effectué une tournée économique dans le nord du Sénégal du 12 au 19 juin 2021.
De Louga à Ranérou en passant par les départements de Dagana, Saint-Louis, Podor, Matam et Kanel, le chef de l’État a eu droit partout au même accueil enthousiaste des populations. Venu constater de visu l’évolution de certains projets dans le nord, il a ainsi saisi l’occasion pour inaugurer et lancer une série d’infrastructures et de projets. Dans la foulée, un Conseil des ministres décentralisé a été tenu le 16 juin 2021 à Matam à l’issue duquel la décision a été prise de faire passer les investissements de la région de 381 à 450 milliards de francs CFA. Pour la première fois, les populations de la région ont eu le privilège d’accueillir le chef de l’État cinq jours d’affilé scandant d’Orefonde à Dembancane de vive voix « Fouta Djabi !» exprimant ainsi leur totale adhésion à la vision et à la politique économique du chef de l’État.
En effet, jamais dans l’histoire du Fouta, un programme de développement et d’investissements n’aura été aussi riche, intense et sans précédent dans sa structuration et son opérationnalisation.
Des indépendances à nos jours, cette contrée lointaine était soutenue par sa vaillante diaspora et les faibles investissements des différents gouvernements qui se sont succédé ne lui ont pas permis d’éclore.
C’est avec l’avènement du président Macky Sall que le Fouta a enfin connu sa révolution infrastructurelle. Certes beaucoup de programmes et projets restent encore à réaliser notamment dans l’animation économique, l’emploi et la formation des jeunes, mais il est évident qu’au rythme où se déploient les projets inscrits sur la tablette du chef de l’État à court et moyen terme pour le développement et l’émergence du Fouta, le visage et l’avenir de la région s’en trouveront radicalement changés.
Qu’entend donc ce peuple du Fouta que j’ai rencontré sur le terrain pendant la tournée économique du chef de l’État par le mot d’ordre « Fouta djabi ?»
Curieuse, je décidai d’en savoir davantage sachant qu’un certain mouvement dénommé « Fouta Tampi ! » occupait les espaces médiatiques dakarois depuis peu et s’érigeait en défenseur absolu d’un certain Fouta abandonné.
Je posai systématiquement deux questions aux populations : pourquoi scandez-vous « Fouta djabi ? » « Que pensez-vous du mouvement « Fouta Tampi ? »
En substance, voilà ce que j’ai retenu des échanges :
La majeure partie d’entre eux considère que « Fouta Tampi » est une création des réseaux sociaux et des plateaux médiatiques dakarois ne correspondant pas à la réalité de leur vécu. Voulant remercier le président de la République pour son engagement à leurs côtés, ils décidèrent de scander leur propre mot d’ordre d’Orefonde à Dembancane, le « Fouta djabi ! » en l’occurrence.
En bonne militante convaincue de l’APR et de ses idéaux depuis sa genèse, je décidai de leur prêter main forte pour structurer le mouvement vu l’ampleur du « djabi ! ».
Couro Wane est militante de l’Alliance pour la République (APR) à Kanel
Fouta djabi : le Fouta adhère
Annexes : bilan de la tournée économique - projets réalisés et en cours
Podor
· Lancement des travaux de l’axe Boubé-Niandane- Guira
· Inauguration du tronçon Taredji-Podor
· Réhabilitation de l’axe Ndioum- Halwar- Demette pour le désenclavement de l'île à Morphil
· Inauguration de la route Médina Ndiathbé/Cas-Cas/Saldé/Pété
· Désenclavement de l'axe Ndioum-Ourossogui-Bakel
· Remise des clés de 55 ambulances médicalisées à Cas-Cas
· Inauguration de l’espace numérique (ENO) de Podor
· Remise de chèques aux femmes bénéficiaires de plateforme multifonctionnelle de Bokedialloube
· Inauguration du centre départemental de formation professionnelle d’Aere Lao
Matam
· Remise de matériels agricoles aux femmes de Matam
· Inauguration de l’hôpital des Agnams de niveau 1
· Inauguration du centre de santé de Thilogne
· Lancement des travaux de l’hôpital régional de Matam qui sera doté de 150 lits
· Pose de la première pierre de l’Eco-Musée des Peuhls à Agnam Ghodo
· Pose de la première pierre de l’espace numérique ouvert (ENO) de Bokidiawe
· Pose de la première pierre du centre national de contrôle des Fréquences du Nord (ARTP) à Doumga Ouro Alpha.
· Lancement des travaux de l’aéroport de Ourossogui
· Pose de la première pierre de la maison de la jeunesse et de la citoyenneté de Matam
· Inauguration du lycée de Ngidjilone
Kanel
· Inauguration du pont de Ganguel Soulé
· Inauguration de la plateforme professionnelle des femmes à Hamady Ounare
· Inauguration du centre de sante de Hamady Ounare
· Lancement des travaux du centre culturel Cheikh Moussa Camara de Ganguel
· Lancement des travaux du désenclavement du Dande Mayoo à Padalal
· Inauguration de l’hôtel de Semme
· Inauguration des ponts de Ganguel Soule et Wendou Bosseabe
Ranérou djabi
· Electrification du village de Patouki
· Inauguration du Daara Moderne de Ranérou
GBAGBO AFFIRME QU'EN L'ENVOYANT À LA HAYE, ON A VOULU ÉCARTER UN HOMME GÊNANT
Pour la première fois depuis son retour en Côte d'Ivoire, l'ancien président a parlé lundi de son jugement et de son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI)
Pour la première fois depuis son retour en Côte d'Ivoire, l'ancien président Laurent Gbagbo a parlé lundi de son jugement et de son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), affirmant qu'il avait été envoyé à La Haye car "il fallait écarter un homme gênant".
"La CPI, ce n'était pas sérieux, il fallait écarter un homme gênant, un concurrent gênant, alors on m'a mis là-bas", a déclaré M. Gbagbo à son domicile de Mama, son village natal dans le centre-ouest de la Côte d'Ivoire.
Mais, a-t-il ajouté devant des chefs traditionnels, des cadres de son parti et la presse, "je ne regrette pas, parce que si j'étais revenu avec un titre de criminel, c'est vous tous ici qui alliez avoir honte".
Laurent Gbagbo a été définitivement acquitté fin mars par la CPI, où il était notamment accusé de crimes contre l'humanité, ce qui a permis son retour en Côte d'Ivoire.
"Même les blancs qui ne nous connaissent pas, qui suivent nos petites querelles ici, ont su que je (n'étais) pas un criminel.Moi je fais tout, hein, mais je ne suis pas un criminel", a affirmé Laurent Gbagbo sous les rires de l'assistance.
Il s'exprimait à l'issue d'une rencontre avec des chefs traditionnels majestueusement drapés dans des pagnes colorés venus de toutes les contrées de son fief du centre-ouest, qui lui ont confié une mission de "réconciliation".
"C'est sa présence qu'on attendait pour la réconciliation.Il faut qu'il s'appuie sur sa popularité pour appeler le peuple ivoirien à la réconciliation totale", a déclaré à l'AFP Joseph Goli Obou, le "chef des terres" de Mama, une autorité locale, entouré de notables.
Ces chefs traditionnels devraient également participer à une cérémonie destinée à le "purifier", comme le veut la tradition de son ethnie bété pour quelqu'un qui a été emprisonné et libéré.
- "Rendre la paix" -
"Demain (mardi) quand je vais le purifier, je vais lui demander d'être au service de la réconciliation, que ses premiers mots à la nation aillent dans le sens la réconciliation", a affirmé le "chef des terres", affirmant être mandaté par ses pairs pour cette cérémonie.
"En pays bété, lorsqu'un membre de la famille sort d'une situation difficile, on lui fait une purification.Celle-ci consiste à le laver au seuil de sa porte très tôt le matin, avant le lever du soleil, avec une mixture à base de rameaux et de feuilles traditionnelles Kpobrai et Titai", explique le chef septuagénaire.
Sur la place publique sur la place publique de Mama, des habitants du village ont attendu en vain, en dansant et en chantant, que l'ex-président vienne leur parler.
"Gbagbo est venu pour rendre la paix dans la nation", s'exclame Brigitte Koudou, venue du village mitoyen de Zébizékou."Je suis en joie, cette journée est particulière.Le président Gbagbo est libre.On veut l'entendre, qu'il dise seulement un seul mot", déclare de son côté Béatrice Djédjé, venue de Kpakpékou, un rameau en "signe de paix et de réconciliation" à la main.
Plusieurs milliers de personnes lui ont réservé dimanche un accueil triomphal à Mama, dix jours après son retour à Abidjan.
Un retour à Mama qui n'a donné lieu à aucun incident, contrairement à son arrivée le 17 juin à Abidjan, marquée par de nombreux accrochages entre les forces de l'ordre et ses partisans qui voulaient l'accueillir près de l'aéroport.
Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, avait été arrêté en avril 2011 à Abidjan, puis transféré sept mois plus tard à la CPI afin d'y être jugé pour les violences commises à la suite de la présidentielle de fin 2010.Son refus de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara avait provoqué une crise post-électorale sanglante ayant fait 3.000 morts.
Réélu en octobre 2020 pour un troisième mandat controversé, M. Ouattara a donné son feu vert au retour de Laurent Gbagbo quelques jours après son acquittement.
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LE JUNETEENTH, AU-DELÀ DU SYMBOLE
Point USA évoque : la date du 19 juin inscrite désormais au calendrier des Américains pour commémorer la fin de l'esclavage ; le bras de fer entre démocrates et républicains pour le droit de vote des minorités ; le plan de Biden contre la violence armée
Une nouvelle journée vient s’ajouter au calendrier des fêtes américaines, Juneteenth, le 19 juin. Elle célèbre la fin de l’esclavage au Texas, dernier Etat du Sud à avoir libéré les noirs, deux ans et demi après la proclamation d’émancipation. Marilyn Sephocles, professseur à l’université noire Howard, nous dira pourquoi cette fête est importante pour les afro-américains.
Les démocrates toutefois déplorent que ce ne soit qu’un geste symbolique, qui reste vide après que les républicains ont bloqué une loi qui aurait facilité le vote des minorités. Un revers pour l’administration américaine qui s’engage à continuer le combat.
Le nombre de fusillade de masse se multipliant à travers tous les Etats-Unis, le président Joe Biden annonce un plan pour réduire la violence armée, mais a-t-il plus de chance de réussir que ses prédécesseurs.
Cinéma : l’adaptation de la comédie musicale de Lin-Manuel Miranda, « In the Heights », soulève la controverse : explication de notre nouveau chroniqueur culturel, une légende du monde radiophonique George Collinet, animateur de longue date de l’émission AfroPop et ancienne vedette internationale de la Voix de l’Amérique (VOA).
Nouvelle édition de Point USA, une émission hebdomadaire qui s’adresse plus particulièrement à un public francophone et francophile, avec pour objectif de discuter en français de l’actualité américaine en compagnie de René Lake, analyste politique et directeur de presse, Dennis Beaver, avocat et chroniqueur juridique à Bakersfield, en Californie, et Herman Cohen, ancien secrétaire d’Etat adjoint américain. La présentation est assurée par Claude Porsella et la réalisation et le montage par Serge Ndjemba.
DES PLUIES ACCOMPAGNÉES D’ORAGES SUR LE SUD DANS LA SOIRÉE
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce des pluies accompagnées d’orages isolés sur les régions du sud du Sénégal dans la nuit de lundi à mardi
Dakar, 28 jan (APS) - L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce des pluies accompagnées d’orages isolés sur les régions du sud du Sénégal dans la nuit de lundi à mardi, un temps ensoleillé devant ensuite prévaloir sur la majeure partie du pays.
"Au courant des prochaines 24 heures, le ciel s’éclaircira progressivement sur une bonne partie du pays notamment dans les localités nord et centre. Toutefois, durant la nuit, des pluies accompagnées d’orages isolés pourraient intéresser les régions sud du territoire" sénégalais, écrivent les prévisionnistes météo.
Ils ajoutent qu’au cours de cette période, la sensation de chaleur "se maintiendra à l’intérieur du pays, particulièrement dans les zones nord et centre où les températures maximales évolueront entre 38 et 43°C".
A partir de demain, mardi, "un temps ensoleillé prédominera sur la majeure partie du territoire hormis les régions sud qui pourraient être sujettes à des manifestations pluvio-orageuses surtout en fin d’échéance", notent-ils dans leurs dernières prévisions dont le bulletin a été reçu à l’APS.
La canicule va persister "à l’intérieur du pays particulièrement dans les localités nord et centre où le thermomètre dépassera la barre des 38°C", lit-on dans ce bulletin.
"Les visibilités resteront globalement bonnes", avec des vents "d’intensité faible à modérée" et "de secteur ouest à sud-ouest sur l’ensemble du territoire" sénégalais, signale le document.