Le président de la République Macky Sall a présidé hier, mercredi 8 septembre 2021, au Palais de la République, le Conseil des Ministres. Au cours de cette réunion, il a demandé au Ministre de l’Education nationale et au Ministre en charge de la formation professionnelle de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d’assurer une rentrée scolaire dans les meilleures conditions sur l’étendue du territoire national.
Le Président de la République, Macky Sall a demandé au Ministre de l’Education nationale et au Ministre en charge de la Formation professionnelle, de prendre toutes les dispositions nécessaires, en vue d’assurer une rentrée scolaire, dans les meilleures conditions sur l’étendue du territoire national.
Le Chef de l’Etat a indiqué qu’il attache particulièrement du prix au renforcement de l’instruction civique et du déploiement des outils numériques afin de promouvoir davantage une école de la réussite et de l’excellence, avec l’implication de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative. Macky Sall a aussi demandé aux Ministres en charge de l’Education et de la Formation professionnelle, d’intensifier les constructions scolaires, en améliorant l’architecture, l’équipement (en tables bancs) et le cadre de vie des enseignants, des apprenants et du personnel d’encadrement dans les établissements scolaires.
Le Chef de l’Etat a invité, également, les Ministres concernés (Education, Formation professionnelle, Finances, Fonction publique), à accélérer le rythme de prise de service et d’affectation des cinq mille (5000) nouveaux personnels enseignants, recrutés, en 2021, dans le cadre du programme d’urgence pour l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes "XËYU NDAW ÑI".
Le Chef de l’Etat a enfin indiqué au Gouvernement l’impératif de veiller à un monitoring systématique des accords et de consolider avec les syndicats d’enseignants, un dialogue social permanent et responsable, garant de la stabilité et de l’excellence du système éducatif national.
MAINTIEN DU POUVOIR D’ACHAT DES MENAGES : Macky Sall engage son gouvernement à poursuivre la dynamique
En conseil des ministres hier, mercredi 8 septembre, le Président de la République Macky Sall a engagé le Gouvernement à poursuivre la dynamique de préservation du pouvoir d’achat des ménages, en luttant contre toute spéculation, rétention de stock ou augmentation indue des prix des produits et services essentiels, notamment le loyer, dont le système de régulation doit être évalué et amélioré de façon concertée.
ECONOMIE ET FINANCES : Les instructions de Macky Sall
Abordant la question liée à la finalisation de la prochaine loi de finances en conseil des ministres hier, mercredi 8 septembre, le Chef de l’Etat Macky Sall a demandé au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, de mettre au point avec les départements ministériels, le rapport économique et financier et le projet de loi de finances pour l’année 2022, à la lumière des priorités présidentielles sectorielles, en termes d’investissements, d’engagements (lors des tournées économiques régionales), et de renforcement de la protection sociale des groupes vulnérables. Il a aussi instruit au Ministre des Finances et du Budget, d’intensifier le processus de déconcentration des opérations budgétaires, de veiller, d’une part, à l’amélioration des ressources budgétaires ; et d’autre part, à la qualité de la dépense publique.
Sur la maitrise stratégique du portefeuille de l’Etat et la performance des entreprises du secteur parapublic, le Chef de l’Etat a rappellé l’importance primordiale qu’il accorde à la gestion optimale du portefeuille de l’Etat et au suivi permanent des performances des entités du secteur parapublic. Le Président de la République a invite, à ce titre, le Ministre des Finances et du Budget, à présenter, en Conseil des ministres, avant le 15 octobre 2021, le projet de loi d’orientation sur le secteur parapublic et la doctrine de gestion du portefeuille de l’Etat. Mcky Sall a rappelé, enfin, au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, l’urgence de finaliser l’évaluation et le plan d’optimisation des instruments de financement stratégiques (FONSIS et CDC), afin de rentabiliser, au mieux, les actifs de l’Etat confiés à ces structures
L’Histoire de notre Continent vient tristement rappeler ce dimanche 5 septembre 2021 à Conakry que le dirigeant public a un choix simple à opérer dans l’exercice de tout mandat temporairement confié par le peuple : Être un homme d’Etat ou être un homme de Pouvoir. Lorsque le viol des lois inviolables et sacrées est perpétré au nom des plus forts pour s’imposer aux plus faibles comme une normalité, le sang des innocentes victimes et les rancœurs superficiellement étouffées viennent toujours comme un voleur embraser le vernis de paix et stabilité dans lequel des pays baignent.
La réalité des choses n’est pas ce qui apparaît à la surface du quotidien ni dans les arcanes du pouvoir administratif….mais dans le cœur des femmes et des hommes, vraies âmes de la vie d’une nation. Celui qui ne sait pas écouter et prendre le pouls des âmes de son peuple, est condamné à perdre le gouvernail qu’il croit tenir. Au final, la vie devrait être simple pour celui qui veut faire du service de l’Etat un sacerdoce empreint d’un permanent oubli de soi.
Hélas, le paysage socio-politique africain met en évidence une génération de politiques dont l’action est handicapée par une quadruple maladie: l’inhumation des règles de séparation des pouvoirs, la conviction de l’infaillibilité de la pensée unique, l’oubli de l’inclusivité et l’illusion d’un sentiment surhumain d’être devenu indispensable. Nous pouvons continuer de prier avec ferveur pour une Afrique des valeurs animées par des femmes et des hommes déterminés à offrir aux générations futures un destin radieux. Mais pour y parvenir il faudra toujours faire face à la redoutable équation : comment bâtir des institutions suffisamment fortes susceptibles de demeurer imperméables aux appétits et manœuvres anticonstitutionnelles des humains que nous choisissons pour nous diriger.
Le vaccin magique anti-coups d’Etat, à part quelques rares pays du Continent qui s’illustrent notamment par des alternances apaisées, n’est pas encore trouvé pour tourner à jamais ces pages honteuses. Le bout du tunnel n’est donc pas proche. Mais en attendant, il faudra se souvenir que l’homme de Pouvoir est d’abord au service de son Moi, alors que l’homme d’Etat est celui qui se soumet docilement comme un esclave au service exclusif de l’Etat. Lequel voulons-nous pour l’Afrique?
UN GRAND PROFESSIONNEL DE LA CULTURE
La secrétaire générale de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, Marième Ba, a rendu hommage à l’animateur et producteur d’origine camerounaise, Amobé Mévégué, décédé en France mercredi à l’âge de 53 ans, saluant notamment la mémoire ’’d’un
Dakar, 8 sept (APS) – Amobé Mévégué d’origine Camerounaise et de nationalité Sénégalaise avait été choisi pour animer la cérémonie d’ouverture de la 13e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar organisée du 3 mai au 2 juin 2018 au Grand théâtre de Dakar.
"Il avait été choisi à l’époque pour être le maître de cérémonie de la Biennale de Dakar parce qu’il avait une bonne connaissance de la scène artistique d’Afrique et de sa diaspora", a rappelé Mme Ba.
"Aujourd’hui, c’est un choc, une surprise d’apprendre son décès, parce que j’ai beaucoup d’estime pour lui, un homme courtois, humble, d’une urbanité sans faille et j’avais beaucoup de plaisir à travailler avec lui’, a ajouté la secrétaire générale du Dak’art.
Amobé Mévégué, a-t-elle fait savoir, "avait une fine connaissance des artistes avec qui il a vécu. Il connaissait la scène artistique africaine au-delà de la musique".
Elle a déclaré avoir "beaucoup de regret en apprenant cette triste nouvelle".
Amobé Mévégué a promu les arts africains à travers des émissions sur France 24 et Radio France Internationale (RFI) où il officiait depuis 2010 et à travers sa nouvelle chaîne de télévision Ubiznews Tv qu’il avait créée.
Marième Ba a rappelé avoir rencontré Amobé Mévégué hors du Sénégal dans des scènes artistiques au Mali et au Cameroun.
Le chanteur et lead vocal du Super étoile Youssou Ndour a rendu hommage au journaliste Amobé Mévégué "un ami, un frère et mon ’goro’ (gendre)", a-t-il tweeté.
"Ange tu étais avec nous, Ange tu resteras. Un panafricain convaincu vient de nous quitter. Prières pour le repos éternel de son âme. Forever", a écrit Yousou Ndour.
Beaucoup d’artistes sénégalais et d’animateurs ont aussi réagi sur les réseaux sociaux après l’annonce de la mort d’Amobé Mévégué.
"France Médias Monde" où il travaillait a aussi annoncé sa disparition "brutale d’une maladie soudaine".
Producteur et animateur, il était depuis 2010 présentateur de l’émission culturelle "A l’affiche" et chroniqueur musical sur France 24 et à l’émission "Plein sud" sur RFI.
L’animateur Amobé Mévégué est présenté comme "un citoyen d’Afrique, un homme de conviction". Père de deux enfants, il était marié à Coumba Sow, une sénégalaise.
LA CÉDEAO MET LA GUINÉE À LA PORTE APRÈS LE PUSTCH
Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, s’est prononcé aujourd’hui sur la situation en Guinée. "Le Sénégal condamne le coup d’État et soutient les décisions du Sommet en vue de la préservation de la stabilité du pays et du rétablissement de l’ordre constitutionnel’’, a-t-il tweeté, après avoir pris part au sommet extraordinaire virtuel de la de la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tenu ce mercredi, 8 septembre.
Ainsi, Macky Sall et ses collègues condamnent avec la plus grande vigueur le Coup d’État perpétré dimanche dernier, 5 septembre 2021, par les éléments des forces spéciales conduits par le Colonel Mamady Doumbouya. Ils considèrent ce coup de force comme un recul démocratique.
Dans l’immédiat, ils exigent le respect de l’intégrité physique du président Alpha Condé et sa libération sans condition ainsi que celle de toutes les personnalités arrêtées.
En demandant le retour à l’ordre constitutionnel, la Conférence des chefs d’État a décidé de la suspension avec effet immédiat de la Guinée de toutes les instances de la CECEAO. D’ailleurs, une mission de haut niveau sera également envoyée sur place pour évaluer la situation conformément au protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance.
La conférence des chefs d’État appelle également l’Union africaine et les Nations Unies à endosser ces décisions prises lors de ce sommet extraordinaire virtuel.
SOHAM PRÉCONISE UNE MOBILISATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
La maire de Dakar, Soham El Wardini, a appelé à une mobilisation des collectivités territoriales lors du 9ème forum mondial de l’eau, Dakar 2022’’, prévu du 21 au 26 mars 2022 au Sénégal
Dakar, 8 sept (APS) - La maire de Dakar, Soham El Wardini, a appelé à une mobilisation des collectivités territoriales lors du 9ème forum mondial de l’eau, Dakar 2022’’, prévu du 21 au 26 mars 2022 au Sénégal.
Cet événement sera une "opportunité unique pour notre pays sur les questions liées à l’eau et à l’assainissement pour des réponses innovantes à ce secteur, a-t-elle notamment déclaré lors d’une signature d’un protocole de collaboration entre la ville de Dakar et secrétariat exécutif du 9ème Forum mondial de l’Eau.
"Ce protocole est un engagement manifesté de la ville de Dakar depuis le 8ème forum de l’eau à Brasilia (Brésil) et dans toutes les grandes étapes de préparation de ‘’Dakar 2022", a assuré Mme Wardini.
Elle a promis qu’il sera "maintenu", ajoutant que "ce forum est celui des solutions, et permettra de capitaliser et de valoriser toutes ces initiatives".
"La Ville de Dakar accompagnée par les associations des collectivités territoriales, se positionnera comme un catalyseur dans la mobilisation de ces dernières et des partenaires techniques et stratégiques", a dit Soham Wardini.
Cependant, a-t-elle souligné, "le co citoyen doit aussi être une partie prenante. La Ville viellera à chaque étape, pour que jeunes, femmes, hommes de toutes provenances puissent avoir une place dans ce processus".
D’après elle, "les collectivités territoriales ont un rôle crucial à jouer dans la réussite de ce forum mondial. Elles seront fortement sollicitées dans le diagnostic actualisé de la problématique de l’eau, de la planification, de l’investissement et dans le financement des initiatives locales et des projets d’envergure, mis en place par l’Etat du Sénégal".
Mme Wardini a souhaité que "ce partenariat soit durable et rappelé chacun à s’investir sans faille, pour un forum mondial de l’eau réussi".
SALL DONNE DES INDICATIONS SUR LE PROJET DE LOI DE FINANCES 2022
Dakar, 8 sept (APS) – Le président Macky Sall a engagé mercredi les ministres en charges de l’Economie et des Finances de mettre au point le rapport économique et le projet de loi de finances 2022 à la lumière des priorités présidentielles sectorielles, en termes d’investissements et de renforcement de la protection sociale des groupes vulnérables, rapporte le communiqué du Conseil des ministres tenu au Palais de la République.
"Abordant la question liée à la finalisation de la prochaine loi de finances, le Chef de l’Etat demande, au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, de mettre au point avec les départements ministériels, le rapport économique et financier et le projet de loi de finances pour l’année 2022, à la lumière des priorités présidentielles sectorielles, en termes d’investissements, d’engagements (lors des tournées économiques régionales), et de renforcement de la protection sociale des groupes vulnérables’’, indique le document transmis à l’APS.
Il insiste sur le fait que le chef de l’Etat avait dès lors demandé au ministre des Finances et du Budget, d’intensifier le processus de déconcentration des opérations budgétaires, de veiller à l’amélioration des ressources budgétaires et à la qualité de la dépense publique.
‘’Sur la maitrise stratégique du portefeuille de l’Etat et la performance des entreprises du secteur parapublic, le Chef de l’Etat rappelle l’importance primordiale qu’il accorde à la gestion optimale du portefeuille de l’Etat et au suivi permanent des performances des entités du secteur parapublic’’, fait-on savoir dans le communiqué.
‘’Le Président de la République invite, à ce titre, le Ministre des Finances et du Budget, à présenter, en Conseil des ministres, avant le 15 octobre 2021, le projet de loi d’orientation sur le secteur parapublic et la doctrine de gestion du portefeuille de l’Etat’’, peut-on y lire.
Dans le même temps, mentionne-t-on, le Chef de l’Etat a rappelé au ministre des Finances et du Budget et au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, l’urgence de finaliser l’évaluation et le plan d’optimisation des instruments de financement stratégiques (FONSIS et CDC), afin de rentabiliser, au mieux, les actifs de l’Etat confiés à ces structures.
Par Alassane THIAM
MALI, LA FRANCE ARROSE LE SABLE DU SAHEL… POUR RIEN
Les hauts gradés maliens se sont engagés dans la lutte pour accéder au pouvoir et non contre les groupes qui terrorisent ce pays mythique dans l’histoire africaine
En 2013, La France décide d’intervenir en accord avec le gouvernement malien pour contrer la progression des Djihadistes dans cette partie de ce vaste territoire. Rappelons que le Mali est deux fois plus grand que la France et qu’une partie du pays est délaissée par les différents gouvernements maliens.
Cette entrée en guerre de la France avec l’opération SERVAL, qui deviendra BARKHANE, fait suite à l’offensive des terroristes sur Ségou et Mopti, dans le centre du Mali. Plusieurs pays de la CEDEAO (Comité Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), dans le cadre de l’opération SISMA, (Mission Internationale de soutien au Mali), ont engagé leurs armées pour soutenir l’état malien qui était dans l’incapacité de faire face à ces mouvements extrémistes et disparates affiliés à des groupes terroristes et /ou islamistes.
La France s’est embourbée dans cette partie du monde et n’est pas arrivée à bout des terroristes qui ont tué beaucoup de ses militaires et de civils maliens. L’opinion publique française s’interroge sur cette guerre qui ne semble pas être la leur. Le coût de l’intervention estimé à des centaines de milliards de francs CFA, et les morts qui s’accumulent, s’invitent dans le débat présidentiel en France.
La France, à l’instar d’autres pays occidentaux, souhaite réduire, voire quitter les territoires en guerre, d’autant plus qu’une partie de la population malienne est opposée à la présence de son armée. Le sentiment anti français a vu le jour, notamment dans la capitale malienne. La difficulté du malien réside dans son incapacité à vaincre seul les mouvements terroristes, à tel point qu’en février 2013, l’ancien Président de la République Française a été accueilli en libérateur. Ces scènes de liesse étaient plus qu’exaspérantes car il était inacceptable de voir un dirigeant de l’ancien pays colonisateur devenir le libérateur du pays, cinquante ans après l’indépendance.
Cette revanche du l’ex colonisateur peut s’expliquer en partie par une incapacité de ce pays à trouver un équilibre démocratique et à réduire une pauvreté galopante. Depuis vingt ans, le Mali a connu 10 Présidents de la République dont 5 militaires, en moyenne, 1 Président tous les 2 ans.
Le Mali, peuplé de plus de 20 millions d’habitants, frontalier avec 7 pays, n’a pas un potentiel militaire pour asseoir la sécurité de son territoire. Les hauts gradés maliens se sont engagés dans la lutte pour accéder au pouvoir et non contre les groupes qui terrorisent ce pays mythique dans l’histoire africaine.
Au lieu de diriger et de galvaniser leurs troupes, c’est à Bamako que se trouve leur centre de commandement afin d’accéder au pouvoir très localisé dans la capitale, en attendant des fonds européens pour s’enrichir et malheureusement ils finissent très mal, souvent arrêtés par un colonel, commandant…plus fort qu’eux.
DAKAR CONDAMNE LE COUP D’ETAT MILITAIRE SURVENU EN GUINÉE
Dakar, 8 sept (APS) – Le Sénégal a condamné le coup d’Etat militaire survenu dimanche en Guinée et exprimé son soutien aux décisions émanant du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, a indiqué Macky Sall, mercredi.
‘’Le Sénégal condamne le coup d’État et soutient les décisions du Sommet en vue de la préservation de la stabilité du pays et du rétablissement de l’ordre constitutionnel’’, a notamment tweeté Macky Sall après avoir pris part à cette réunion virtuelle.
A l’issue de ce sommet extraordinaire, décision a été prise par les chefs d’Etat du bloc communautaire de suspendre la République de Guinée des instances de l’organisation, ont rapporté plusieurs médias.
La CEDEAO a, dans le même temps, exigé la libération du président Alpha Condé détenu par les auteurs du coup d’Etat militaire et le rétablissement de l’ordre constitutionnel, alors qu’une délégation de haut niveau est attendu jeudi dans la capitale guinéenne.
Dimanche dernier, des militaires guinéens dirigés par le commandant des troupes d’élite, Mamady Doumbouya, ont procédé à l’arrestation du président Alpha Condé et à la dissolution du gouvernement et de toutes les institutions.
Le Sénégal, à l’image des pays frontaliers de la Guinée n’avait pas encore réagi. Les deux pays étaient en froid après la décision prise en septembre 2020 par le président Alpha Condé de fermer unilatéralement la frontière terrestre avec le Sénégal, en invoquant des raisons sécuritaires.
APPLICATION INTÉGRALE DES MESURES DE STABILISATION DES PRIX
Le président de la République a appelé mercredi à veiller à la vulgarisation et à l’application intégrale des mesures gouvernementales de stabilisation durable des prix des denrées de consommation courante sur l’ensemble du pays.
Dakar, 8 sept (APS) – Le président de la République a appelé mercredi à veiller à la vulgarisation et à l’application intégrale des mesures gouvernementales de stabilisation durable des prix des denrées de consommation courante sur l’ensemble du pays.
S’adressant aux ministères concernés lors du Conseil des ministres, Macky Sall a insisté sur la nécessaire vulgarisation et l’application intégrale des mesures gouvernementales de stabilisation durable des prix, indique le communiqué ayant sanctionné la réunion organisée au Palais de la République.
‘’Il est ainsi demandé au Ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises et au Ministre des Finances et du Budget, de veiller à l’application stricte des mesures prises par le Gouvernement, pour assurer la stabilité des prix des produits de consommation courante, sur l’ensemble du territoire national’’, peut-on y lire.
Le gouvernement sénégalais a dernièrement pris, entre autres, des mesures de baisse de la fiscalité sur les importations de produits de grande consommation afin de contenir les hausses sur certains de ces produits.
A ce sujet, le président Sall a engagé le gouvernement de poursuivre la dynamique de préservation du pouvoir d’achat des ménages, en luttant contre toute spéculation, rétention de stock ou augmentation indue des prix des produits et services essentiels, notamment le loyer, dont le système de régulation doit être évalué et amélioré de façon concertée, rapporte le communiqué.