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22 juin 2025
par Madiambal Diagne
VIVEMENT UN NOUVEAU PALAIS PRÉSIDENTIEL À DIAMNIADIO
Au-delà des questions sécuritaires, il est à se demander si le Sénégal souverain depuis plus de 60 années, n’a pas le droit et le devoir de se doter d’un palais présidentiel qui ne symboliserait plus la colonisation
A l’occasion d’un forum économique organisé par le Conseil départemental de Rufisque le 12 mars 2018, le Président Macky Sall avait annoncé le projet de construction d’un nouveau Palais présidentiel à Diamniadio. Il se voulait modeste en évoquant la construction d’un Palais présidentiel annexe. Dans le même temps, il annonçait le déménagement de la moitié du gouvernement dans la même localité, ainsi que la construction de la Maison des Nations unies devant abriter 3 000 fonctionnaires internationaux. Ainsi, ce nouveau pôle urbain devrait prendre davantage forme et revêtir les atours d’une nouvelle capitale administrative. Depuis cette annonce, on sait que de nombreux ministères y ont pris leurs quartiers et la Cité des Nations unies est en chantier très avancé. Ce siège des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest va accueillir les 34 agences du système des Nations unies réparties dans différents quartiers de Dakar et qui seront bientôt délocalisées et regroupées dans un seul et unique bâtiment à Diamniadio. La livraison est prévue pour mars 2022. Alors que jusqu’ici, point de Palais présidentiel. Le chef de l’Etat a semblé reculer devant la bronca consécutive à son annonce. Des voix s’étaient bruyamment élevées contre un tel projet. Macky Sall et son gouvernement ont alors préféré ne plus parler du projet. Mais l’histoire rattrape le Sénégal. En effet, en octobre 2020, des séries d’éboulements de la façade maritime de la corniche Est de Dakar ont été si spectaculaires que la question du déménagement ou du renforcement des protections et des soutènements du Palais présidentiel s’est posée. Les géologues, réunis le 26 octobre 2020 autour de Sophie Gladima, ministre des Mines et de la géologie à l’époque, étaient sans ambages, considérant que «la question est devenue une urgence à laquelle il faut trouver une solution rapide. Ce qui s’est passé ici sur la corniche Est de Dakar peut se passer tout le long de la côte de Dakar, à Saly jusqu’à Djifer, où plusieurs kilomètres de côtes sont menacés par l’érosion côtière», préviennent les géologues. Ces derniers estiment pour autant qu’il faut «impérativement préserver le palais de la République, quel qu’en soit le coût, car cet édifice est menacé d’éboulement, compte tenu de la roche sur laquelle il est bâti». D’ailleurs, Sophie Gladima préconisait la tenue d’un Conseil présidentiel sur les risques géologiques. Les spécialistes étaient invités à réfléchir sur le phénomène, de cartographier les zones à risque pour proposer des solutions durables. Un tel Conseil présidentiel n’a encore pu être tenu et la question reste latente. Attendrait-on que le Palais Léopold Sédar Senghor s’écoule pour songer à s’en occuper ? De nombreux travaux de rafistolage sont régulièrement effectués pour maintenir le Palais présidentiel en état. Mais au de-là des questions sécuritaires, il est à se demander si le Sénégal souverain, depuis plus de 60 années, n’a pas le droit et le devoir de se doter d’un Palais présidentiel qui ne symboliserait plus la colonisation. Le Palais présidentiel a été inauguré le 28 juin 1907 et servait de résidence au gouverneur colonial.
Toutes les Nations indépendantes ont trouvé un symbole à leur nouvelle souveraineté
En plus du palais Roume et rebaptisé Palais Léopold Sédar Senghor, le Sénégal dispose de deux autres Palais présidentiels, dont un à Popenguine et un autre à Gorée. Le Palais de Gorée, ancien Palais du gouverneur colonial, terminé en 1854, n’aurait plus reçu de visite d’un chef d’Etat depuis Léopold Sédar Senghor, donc depuis plus de 40 ans. A quoi bon alors garder un tel édifice dans le patrimoine de l’Etat et continuer à l’entretenir et à consacrer des crédits publics pour son gardiennage et sa rénovation ? Le palais de Popenguine servait de résidence d’été au gouverneur colonial. A l’instar de ses prédécesseurs Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, le Président Macky Sall y séjourne occasionnellement. On voit ainsi que les autorités sénégalaises n’ont jamais senti la nécessité d’édifier un nouveau Palais présidentiel, symbole de l’Etat et de la souveraineté nationale. Le Sénégal reste, avec la Gambie et les îles du Cap Vert, l’un des rares pays indépendants à travers le monde, dont le chef de l’Etat dort dans des Palais laissés par le colonisateur. Le Palais présidentiel de Praia est l’ancienne demeure du gouverneur de la colonie. Les travaux de sa réhabilitation ont été terminés en 2016, grâce à un financement de la Chine, pour un montant de 11 millions de dollars.
On remarquera que tous les autres pays africains indépendants se sont évertués à édifier de nouvelles résidences officielles pour leur chef d’Etat. Les palais coloniaux ont été pour la plupart transformés en musées. Mais le plus étonnant pour ce qui s’agit du cas du Sénégal est que tous les discours sur la souveraineté nationale, sur la nécessité de reprendre en main notre destin et notre histoire, tous les discours appelant à tourner la page de relations d’asservissement ou de domination subies vis-à-vis de la France occultent la question de la nécessité, aussi bien pour le symbole et pour l’histoire, de permettre au chef d’Etat du Sénégal indépendant de rompre avec les survivances et les symboles historiques de la colonisation.
Macky Sall a déjà prouvé qu’il ne saurait être question de son confort personnel
Le projet d’édification d’un nouveau Palais présidentiel à Diamniadio est une grande opportunité. La question ne saurait être vue sous l’angle d’un éventuel confort personnel pour le chef de l’Etat. En effet, Macky Sall a déjà suffisamment montré son détachement personnel quant aux luxes et autres lambris dorés des Palais nationaux. Le Président Macky Sall a préféré habiter dans sa résidence privée à Dakar, depuis de nombreuses années. Une fois que l’occasion avait été donnée de lui faire la remarque que «les palais nationaux sont faits pour être habités», il avait rétorqué que «c’est peut-être un moyen de faire comprendre à beaucoup que je ne suis pas personnellement attaché à ces choses, que je ne suis pas ébloui par ces ors». Qu’à cela ne tienne ! Seulement, la réalisation d’un projet de Palais présidentiel permettra de donner un grand coup de promotion à la nouvelle ville de Diamniadio. Il est à se demander si le Président Sall n’aurait pas dû commencer les travaux d’implantation de la nouvelle ville de Diamniadio par la construction d’un Palais présidentiel. L’expérience enseigne que tous les pays qui ont réussi la création de nouvelles villes ont commencé par y implanter un Palais présidentiel, symbole du pouvoir et un signal fort que les autorités suprêmes accordent une grande importance au projet, jusqu’à y aménager. Pour symboliser sa souveraineté nationale, l’Ethiopie avait créé en 1886 une nouvelle capitale, Addis Abeba, et commencé les travaux par un Palais royal. Il en a été ainsi de Putra Jaya en Malaisie, de Brasilia au Brésil, d’Abuja au Nigeria, de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, de New Cairo ou Al Maasa en Egypte ou de la nouvelle capitale d’Indonésie sur l’île de Bornéo. En lançant la construction de nouvelles villes à Shanghai ou Shenzhen, la Chine veille systématiquement à édifier d’abord des résidences officielles d’Etat. La démarche rassure et attire les investisseurs, car elle donne une caution indubitable de l’Etat au projet. Au Burkina Faso, pour lancer le nouveau quartier de Ouaga 2000, Blaise Comparé avait d’abord édifié un Palais présidentiel sur le site. Le Togo a abandonné l’ancien palais des gouverneurs coloniaux pour installer le chef de l’Etat dans un nouveau Palais construit de 2004 à 2006 dans le Nord de Lomé. Au Cameroun, Paul Biya a fait édifier le Palais d’Etoudi sur les hauteurs de Yaoundé. Au Bénin, Thomas Yayi Boni a fait construire un nouveau Palais présidentiel, celui de la Marina. On a pu observer le boom immobilier que cela a immédiatement engendré avec la revalorisation du foncier. Les terres de la ville de Diamniadio seront donc davantage prisées avec un voisinage aussi prestigieux que la résidence officielle du chef de l’Etat.
Le gouvernement ne devrait pas se montrer frileux à engager un tel projet. On a constaté qu’il a toujours été ainsi de tous les projets de l’Etat. A chaque fois qu’un projet est envisagé, les mêmes voix ne cherchent même pas à discuter de la pertinence ou de son opportunité, une posture systématiquement nihiliste est dressée. Quand le Président Macky Sall lançait les travaux de l’autoroute Ila Touba, que n’avait-on pas dit sur le côté prétendument utopique ou «gabegique» d’un tel projet ? Que n’avait-on pas dit du prolongement de l’autoroute Dakar Diamniadio-Aibd jusqu’à Mbour ? Ne criait-on pas au surendettement quand il s’était agi du pont sur le fleuve Gambie, ou pour financer l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack ? Les mêmes cris d’orfraie seront lancés quand il s’agira de financer l’autoroute de Saint-Louis. Mais toutes les critiques seront vite oubliées quand l’ouvrage aura été mis en service. On verra ce qu’il adviendra du débat sur le financement du Train express régional (Ter) ou du projet Bus rapide transit (Brt). S’il fallait écouter les détracteurs, rien de tout cela ne serait réalisé. On comprend alors l’exaspération de mon ami Souleymane Faye, musicien parolier qui chantait : «Macky faites et laissez-les parler !» Cerise sur le gâteau, la dernière opération de l’Eurobond bouclée le 2 juin 2021 montre que la signature du Sénégal devient de plus en plus crédible. Ainsi, le Sénégal a emprunté avec le meilleur taux d’endettement de son histoire.
Le Sénégal conforté par la grande confiance des investisseurs
Ces obligations souveraines émises sur les marchés financiers internationaux (Eurobonds) ont porté sur un montant de 775 millions d’euros, soit 508 milliards de F Cfa. Cette levée de fonds a été réalisée, pour une maturité finale de 16 ans, à un taux de 5,375%.
L’émission a été très largement sur-souscrite par des investisseurs qui apprécient à sa juste valeur le crédit Sénégal, avec de bonnes appréciations de la situation politique, économique et sociale et des perspectives macroéconomiques favorables du Sénégal. Le livre d’or des souscriptions a atteint plus de 4,3 milliards d’euros, soit 2 821 milliards de F Cfa avec près de 220 investisseurs internationaux de référence. C’est ainsi que le taux de sur-souscription a atteint près de six (6) fois le montant recherché, mais le Sénégal s’est limité à ses besoins de financement. Le taux de sortie de 5,375% de l’émission contre une valeur initiale de marché de 5,75% traduit un différentiel favorable d’environ 0,375%, soit une économie d’environ 2 milliards F Cfa/an, équivalant à 30 milliards F Cfa sur la durée du financement. Le rachat d’environ 70% de l’Eurobond, expirant en 2024 et libellé en dollars Us par les nouveaux titres émis en euros pour une maturité finale de 16 ans, dénote à suffisance une grande confiance du marché financier international dans les politiques publiques menées sur l’horizon temporel du Plan Sénégal émergent (2035). Il est à noter que 30% des investisseurs ont décidé de conserver les titres existants, ce qui traduit également la confiance de certains investisseurs quant aux capacités de remboursement du Sénégal en 2024, année électorale s’il était besoin de le rappeler.
«LA DANSE NOUS APPORTE UNE SOLUTION CREATIVE»
Danseuse et chorégraphe professionnelle, Gacirah Diagne est la présidente de l’Association «Kaay fecc». Très déterminée et engagée pour la promotion de la danse, elle fait dans cet entretien le bilan de 5 jours d’activités en ligne
La 11e édition du festival de danse «Kaay fecc» s’est achevée hier à Dakar. Pour cette année, le festival a innové à travers une édition digitale. Danseuse et chorégraphe professionnelle, Gacirah Diagne est la présidente de l’Association «Kaay fecc». Très déterminée et engagée pour la promotion de la danse, elle fait dans cet entretien le bilan de 5 jours d’activités en ligne
Cette année, Kaay fecc s’est tenu sur un format numérique. Pourquoi ce choix et comment s’est déroulé le festival jusque-là ?
C’était un défi et nous l’avons relevé. Nous l’avons fait en ligne, mais il y avait tout de même une soirée en présentiel. On a voulu justement contourner certaines contraintes, notamment sanitaires et budgétaires. Nous avons donc décidé de faire cette 11e édition via le numérique, c’est-à-dire exposer les créations des compagnies par le biais de la télévision et du réseau social Facebook. On a eu un projet Made in ici (Sénégal-Mauritanie-France) avec la Scène nationale de l’Essonne et la structure Assalamalekoum à Nouakchott. Ils ont joué ici le 2 juin en présentiel. Et c’était un projet qui était sur 2 continents et 3 pays. Le projet devait s’achever en 2020, mais du fait de la pandémie, nous avons été obligés de faire des réaménagements. Aujourd’hui, nous l’avons fait à l’aide du digital, car à un moment donné, seul les danseurs sénégalais et africains étaient à Dakar tandis que les autres étaient empêchés par le confinement. Mais ils ont quand même réussi à travailler à travers un écran. Voilà donc les aspects positifs du digital. Il y a toujours des solutions, et c’est pour dire que voilà tout est possible. Ce format digital est temporaire et c’était aussi une façon de nous adapter à la situation. A 24 heures de la fin, le festival se déroule bien. Au programme, nous avons eu des formations en danse : danse urbaine avec Aïda Camara à la Maison des cultures urbaines (Mcu) et danse contemporaine avec Aminata Sarr, au Centre culturel Blaise Senghor
Comment avez-vous organisé ce festival de façon pratique ?
Pour Facebook, nous avons collaboré avec le partenaire Musik bi, qui est une plateforme digitale et qui offre des activités artistiques. Ce qui est positif avec ce format digital, c’est que nous touchons un nouveau public. Et ce canal de communication nous a permis d’élargir notre cible et d’être suivi par le monde. Cela est une bonne chose, car à travers ce festival nous avons aussi voulu montrer que le Sénégal est une vitrine culturelle en Afrique. Lorsque nous l’organisons ici à Blaise Senghor, nous pouvons atteindre 500 ou 1 000 personnes. Il y a un temps, on avait au moins 1 000 personnes. C’est donc dire qu’à travers le digital, nous avons pu atteindre un grand public parce que nous pensons qu’il est important de montrer toutes ces créativitéslà qui existent et montrer aussi une autre image de l’Afrique, de montrer que nous sommes dans la même dynamique que les autres et que nous pouvons être à la hauteur. Malgré la situation sanitaire, nous sommes parvenus à réaliser quelque chose de grand. Et nous continuerons sur cette lancée.
Pouvez-vous nous parler des résultats de cette année ?
Nous avons eu la visite d’un grand nombre de personnes malgré les circonstances actuelles liées au Covid-19. Et puis, comment ne pas venir à Blaisse Senghor voir le spectacle ? Les gens n’arrivaient pas à comprendre, que non, ils n’allaient pas venir physiquement regarder quelque chose de leurs propres yeux. Nous avons agréablement surpris le public, car les uns et les autres se posaient des questions par rapport au bon déroulement de ce festival. Mais nous avons pu relever ce challenge en diffusant la création artistique et chorégraphique du Sénégal. Nous avons aussi montré ce qui se passe en Afrique et fait comprendre au public que la danse est un art vivant et vecteur de développement.
Comment se fait le changement de perception ?
Le changement de perception se fait lentement. D’abord, c’est en continuant de montrer des contenus de qualité, qu’ils soient issus du patrimoine ou des nouvelles formes de danse, que nous allons progresser en ce sens. Ensuite, en offrant des contenus auxquels le public s’identifie. Le statut de l’artiste, qui reconnaît le danseur-chorégraphe comme un travailleur exerçant une profession, va y contribuer également. Mais en même temps, nous avons démontré que la danse est un art vivant et qu’il faut de la chaleur humaine.
Quels sont les moments forts de ce festival ?
Les moments forts (rire). Bon, tout est fort bien sûr pour nous dans cette programmation parce que nous avons des jeunes, des chorégraphes émergents, des chorégraphes confirmés. Nous avons une diversité parce que nous présentons la danse traditionnelle, la danse hip-hop, la danse contemporaine et nous diffusons le patrimoine culturel. En effet, il s’agit de danses du terroir, notamment de Kolda, Ziguinchor, Thiès, Kaolack et Dakar. Nous avons aussi voulu montrer qu’il n’y a pas que Dakar, mais qu’il y a aussi des artistes de talent dans les 14 régions du Sénégal. Et c’est ce que nous avons essayé de montrer à chaque édition. C’est donc une diversité artistique, géographique qui a été proposée comme contenu.
Parlant de diversité de contenu, quel a été le thème de cette année ?
En général, on essaye soit de projeter un film, soit de faire une discussion autour d’un thème qui est lié à la danse. Donc là, on a deux activités un peu annexes qui sont la discussion dont le thème de cette année s’intitule «Patrimoine, innovation et normalité», c‘est-à-dire à partir du patrimoine, est-ce qu’on peut aller vers l’innovation ? Qu’est-ce qui devient normal ? Quel est le lien entre patrimoine, innovation et normalité ? Est-ce qu’on peut aller vers l’innovation ? Comment on crée une tradition ? Nous avons fait intervenir Moctar Ndiaye, président du Festival international des arts et savoir-faire traditionnels africains, un homme épris du patrimoine culturel africain. On a aussi fait intervenir une autre chorégraphe qui est du Congo, Prisca Ouya, et un autre danseur et chorégraphe, Jorge Puerta Armenta (Colombie). Nous avons eu cet échange sur l’application Zoom, et ça va passer à la télé et sur Facebook également.
Qui sont les participants à ce festival ?
Il y a les pays africains comme la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Rwanda, le Mozambique, la Mauritanie, le Congo et le Sénégal. Mais il y a eu aussi la France, la Colombie et l’Allemagne. Ce sont des pays que nous avons voulu inviter depuis des années. Il y a le Rwanda qui devait y participer en 2017, la Côte d’Ivoire en 2019. Toutefois, nous avons eu quelques soucis financiers et logistiques. Grâce au digital, nous avons transcendé ces barrières-là et travaillé avec ces compagnies pendant 5 jours.
La danse étant un art vivant, que pourrait-elle nous apporter dans ce monde de chaos ?
La danse nous apporte une solution créative. Elle nous permet de continuer à faire ce qu’on fait, mais de le montrer autrement. Sinon, on baisse les bras et les danseurs vont aller faire autre chose et tout s’arrête. Mais c’est impossible, l’art ne peut pas s’arrêter, sa continue et ça va continuer et on va s’adapter aux circonstances parce que les solutions, elles sont toujours là. La solution, elle est là. Elle est technologique. La danse est perçue autrement au regard de la société. Mais c’est toujours un combat et nous avons notre rôle à jouer.
Par Me Nziengui Alioune MBOUP
LE DISPOSITIF NORMATIF ET INSTITUTIONNEL RELATIF AU CONTENU LOCAL DANS LE SECTEUR DES HYDROCARBURES AU SENEGAL
Le Sénégal a entamé, avec la loi n° 2019-04 du 1er février 2019, la mise en place d’un dispositif législatif, réglementaire et institutionnel relatif au contenu local dans le secteur des hydrocarbures.
Me Nziengui Alioune MBOUP |
Publication 07/06/2021
Le Sénégal a entamé, avec la loi n° 2019-04 du 1er février 2019, la mise en place d’un dispositif législatif, réglementaire et institutionnel relatif au contenu local dans le secteur des hydrocarbures. Cette loi a consacré la notion de contenu local, défini comme l’ensemble des initiatives prises en vue de promouvoir l’utilisation des biens et services nationaux, le développement de la participation de la main-d’œuvre, de la technologie et du capital nationaux dans toute la chaîne de valeurs de l’industrie pétrolière et gazière.
Ses principaux objectifs sont : d’augmenter la valeur ajoutée locale et la création d’emplois locaux dans la chaîne de valeurs des industries pétrolières et gazières, grâce à l’utilisation de l’expertise ainsi que des biens et services locaux, de favoriser le développement d’une main-d’œuvre locale qualifiée et compétitive, de développer les capacités nationales dans la chaîne de valeurs de l’industrie pétrolière et gazière par l’éducation, la formation, le transfert de technologies et de savoir-faire et la recherche développement, de favoriser le renforcement de la compétitivité nationale et internationale des entreprises sénégalaises, de mettre en place un mécanisme de suivi-évaluation, transparent et fiable des obligations liées au contenu local, en adéquation avec les politiques publiques nationales, de renforcer la participation des populations à la chaîne de valeurs des industries pétrolières et gazières. Tout contractant, sous-traitant, prestataire de services et fournisseur, participant aux activités pétrolières et gazières, est soumis aux dispositions de la loi 2019-04 du 1er février 2019 relative au contenu local dans le secteur des hydrocarbures. Comme outils de mise en œuvre du contenu local, la loi a institué : un comité national de suivi du contenu local (Cnscl), une plateforme électronique comme moyen de lancement des appels à concurrence en vue de la fourniture des biens et services liés aux activités pétrolières et gazières, un fonds d’appui au développement du contenu local. L’Etat du Sénégal a parachevé l’œuvre amorcée en 2019 par l’adoption en octobre 2020 et février 2021 des décrets suivants :
Décrets relatifs au Fonds d’appui au développement du contenu local (Fadcl)
Décret n° 2020-2048 du 21 octobre 2020 fixant les modalités d’alimentation et de fonctionnement du Fadcl Décret n° 2021-248 du 22 février 2021 fixant les modalités d’alimentation et de fonctionnement du Fadcl. Le décret initial ne prévoyait pas un cadre réglementaire permettant une prise en charge adéquate des missions relatives au renforcement des capacités humaines. Le second décret a donc apporté des modifications au niveau des missions, de l’organisation et de la composition du Fonds.
Décrets fixant les modalités de participation des investisseurs sénégalais
Décret n° 2020-2065 du 28 octobre 2020 fixant les modalités de participation des investisseurs sénégalais dans les entreprises intervenant dans les activités pétrolières et gazières et classement des activités de l’amont pétrolier et gazier dans les régimes exclusif, mixte et non exclusif Décret n° 2021-249 du 22 février 2021 modifiant le décret n° 2020-2065 du 28 octobre 2020 fixant les modalités de participation des investisseurs sénégalais dans les entreprises intervenant dans les activités pétrolières et gazières et classement des activités de l’amont pétrolier et gazier dans les régimes exclusif, mixte et non exclusif Le décret initial prévoyait en son article 11 une annexe portant classification des activités par régime. Le second a pour objet de conférer à cette annexe la même valeur juridique que le décret initial.
Décret relatif au Comité national de suivi du contenu local
Décret n° 2020-2047 du 21 octobre 2020 portant organisation et fonctionnement du Comité national de suivi du Contenu local. Les décrets adoptés en 2020 ont été publiés au Journal officiel de la République du Sénégal du 4 mars 2021 et ceux adoptés en 2021 l’ont été au Journal officiel du 6 mars 2021. Les innovations apportées par la loi n° 2019-04 et mises en œuvre par ces différents décrets sont les suivantes : Obligation de créer une société de droit sénégalais ouvrant son capital social aux investisseurs sénégalais ; Création d’un Comité national de suivi du contenu local (Cnscl) et d’une procédure de passation des marchés promouvant transparence et contenu local ; Création d’un Fonds d’appui au développement du contenu local (Fadcl) ; Promotion de la main-d’œuvre et des biens & services locaux.
Obligation de créer une société de droit sénégalais avec un capital ouvert aux investisseurs sénégalais
La loi n° 2019-04 fixe en son article 8.3 deux prérequis institutionnels s’inscrivant dans une logique de promotion du contenu local en exigeant que : Tout investisseur désirant intervenir comme prestataire de services ou fournisseur doit créer une entreprise de droit sénégalais immatriculée au registre du commerce et du crédit mobilier ; le capital de ladite entreprise soit ouvert aux investisseurs sénégalais selon les modalités fixées par le décret n° 2021-249 du 22 février 2021. Le taux de participation des investisseurs sénégalais au capital des entreprises est clairement détaillé dans l’annexe classifiant les différentes activités pétrolières et gazières, qui indique le pourcentage de capital minimum leur étant réservé. L’annexe précise également le pourcentage de personnel local minimum devant être employé en fonction du régime et de la catégorie de biens et services. Conformément à la loi n° 2019-04, le Cnscl se réserve le droit de faire évoluer ces pourcentages de détention. Les activités pétrolières et gazières sont divisées par ladite annexe en 13 catégories à savoir : les services d’ingénierie, l’achat et l’approvisionnement des matériaux, la fabrication et la construction, les activités de support au forage, les activités de support à l’exploration subsurface, les activités de support au transport et approvisionnement offshore ainsi qu’à la gestion des déchets, les activités de support aux personnes, installation et hygiène, sécurité et environnement, les activités de support aux opérations et installations marines, les services d’inspection, de relevé, d’essai et de certification, l’expertise et le conseil, la finance et les assurances, les activités de maintenance et réparation. Elles obéissent à trois régimes consacrés par l’article 8.4 de la loi que sont :
Le régime exclusif : qui concerne les activités pour lesquelles l’Etat du Sénégal, dans le but de réduire la quantité des biens et services importés, se réserve le droit d’octroyer des autorisations de services exclusifs, sous réserve d’une garantie de qualité du service et d’un encadrement des prix ;
Le régime mixte : qui renvoie aux activités nécessitant une association d’une société étrangère avec une entreprise locale ;
Le régime non exclusif : qui regroupe les activités à faible potentiel de contenu local.
Création d’un Comité national de suivi du contenu local (Cnscl)
Le Cnscl a pour mission de (i) coordonner et superviser l’élaboration du document de stratégie de contenu local et de (ii) veiller à la mise en œuvre de la stratégie de développement du contenu local. Il se donne pour objectif d’atteindre 50% de contenu local en 2030 dans le cadre des activités pétrolières et gazière.
La loi n° 2019-04 l’a érigé en organe phare chapeautant l’ensemble de la procédure de passation des marchés. Ainsi, tout contractant, fournisseur, soustraitant, prestataire de service exerçant une activité dans le cadre d’un projet pétrolier doit soumettre au Cnscl un plan de contenu local. Son contenu et mode de soumission sont définis par des lignes directrices du Cnscl. Il doit être mis à jour chaque année et doit contenir notamment : un rapport détaillant les réalisations de l’entreprise en vue de promouvoir le contenu local au cours des douze (12) derniers mois, le descriptif des prévisions de l’entreprise concourant à la promotion du contenu local selon les douze (12) derniers mois, un rapport présentant les efforts financiers et techniques consentis en vue de diminuer graduellement le recours à du personnel, du capital, de la technologie, des biens et services ou des prestations ne provenant pas du Sénégal. Le Cnscl analyse le plan de contenu local dans un délai de quatre-vingt-dix (90) jours suivant sa réception et transmet à la société soumissionnaire ses commentaires et observations pour prise en charge afin de se conformer. Il est mis en place une Plateforme électronique de mise en relation à travers laquelle sont publiés tous les appels d’offres relatifs aux activités pétrolières et gazières, sauf autorisation préalable du Cnscl. Tout contractant, fournisseur, sous-traitant, prestataire de services publie tous les marchés entrant dans le cadre d’un ou de plusieurs projets pétroliers ou gaziers sur la plateforme électronique de mise en relation, sauf autorisation préalable du Cnscl. Le Cnscl est ainsi érigé en organe de contrôle effectuant (i) un contrôle a priori et (ii) un contrôle a posteriori ;
Le contrôle a priori
Les entreprises doivent en effet lui soumettre annuellement, au plus tard à la fin du 1er semestre de l’année n-1, un plan de passation de marchés indiquant les marchés à venir pour l’année n, l’indicateur du contenu local attendu pour chaque marché, le résumé des normes et standards applicables à chaque marché
Le contrôle a posteriori
A la fin de chaque année civile, les entreprises doivent élaborer un rapport d’exécution de leur plan de contenu local soumis au secrétariat technique du Cnscl dont l’analyse peut donner lieu à des mesures correctives et sanctions
Création d’un Fonds d’appui au développement du contenu local
Placé sous la tutelle financière du ministre en charge des Finances et sous tutelle technique du ministre en charge des Hydrocarbures, le Fonds d’appui au développement du contenu local (Fadcl) est doté de la personnalité juridique et d’une autonomie financière. Il a pour mission d’appuyer la mise en œuvre de la politique de contenu local dans le secteur des hydrocarbures. Le décret n° 2021-248 précise ses modalités de fonctionnement. Sont éligibles au fonds toute personne morale répondant au critère d’entreprise locale tel que défini dans le décret relatif à la participation des investisseurs sénégalais et évoluant dans une activité du secteur pétrolier et gazier, et toute personne physique de nationalité sénégalaise exerçant une activité relative au secteur pétrolier et gazier. Le décret n° 2021-248 précise en outre les domaines d’affectation des ressources du fonds, ainsi que ses règles de comptabilité et de contrôle.
Promotion de la main d’œuvre et des biens et services locaux
Dans un objectif de promotion du contenu local, un principe de préférence nationale est consacré. Ainsi, le personnel sénégalais bénéficie de la priorité exclusive à l’octroi d’emplois locaux et à la formation dans tout projet issu directement ou indirectement des activités pétrolières et gazières. Dès lors, tout poste à pourvoir au niveau national doit faire l’objet de deux (2) appels d’offres exclusivement réservés aux nationaux. Ce n’est que s’ils s’avèrent infructueux que l’appel d’offres peut être ouvert à l’international. Par ailleurs, une entreprise locale ne saurait être écartée sur le principe de «l’offre la plus avantageuse» sous réserve que son prix n’excède pas de plus de 10% celui de l’offre la plus basse. Toujours dans un but de promouvoir la main-d’œuvre locale, la loi a imposé une obligation d’élaborer un Plan de succession soumis à l’approbation du Cnscl à tout contractant, sous-traitant, prestataire de services ou fournisseur étranger titulaire d’un poste national pourvu par appel d’offres international. Ledit plan de succession a pour but de définir la durée maximale dans laquelle l’accompagnement par des employés nationaux, bénéficiant d’une formation pour acquérir le niveau de compétence requis aux fins de remplacer graduellement des employés non nationaux, se fera. Le financement du programme de formation du personnel sénégalais est assuré par le Fadcl.
Par ailleurs, la loi érige le même principe de préférence nationale en ce qui concerne les services d’assurance, réassurance, financiers et intellectuels en imposant un recours en priorité aux ressources locales. Ce n’est que lorsque les capacités ou compétences attendues sont en deçà des exigences internationales requises que le recours aux sociétés étrangères est autorisé et ce, de manière encadrée.
Me Nziengui Alioune MBOUP
Cabinet d’avocats Mame Adama Gueye & Partners
L’UE INAUGURE LA PREMIERE FORET URBAINE DE DAKAR
L’objectif de cette action est de récupérer des espaces pollués et/ou encombrés de la capitale et de les transformer en ‘’poumons verts’’
Une première à Dakar : une forêt urbaine de 1 300 arbres, sur la corniche à Ouakam. Elle a été inaugurée ce samedi, dans le cadre de la Journée mondiale de l’environnement qui a pour thème «La restauration des écosystèmes», par Mme Irène Mingasson, ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal, et en présence de Mme Soham Wardini, maire de la Ville de Dakar et M. Haïdar el Ali, militant écologiste et ancien ministre de l’Environnement.
«Cette plantation de micro-forêt urbaine, une première au Sénégal et sans doute aussi en Afrique, marque notre volonté et notre détermination. Aujourd’hui, nous posons la première pierre, ou plutôt nous plantons le premier arbre, pour amorcer ce virage nécessaire et urgent de la transition écologique pour un futur plus vert, pour une ville plus agréable, pour des conditions de vie meilleures», a déclaré Mme Mingasson. Cette dernière ajoutera : «Les mouvements citoyens doivent poursuivre leurs efforts, car l’enjeu nous dépasse en tant qu’individus. Il s’agit de nos conditions de vie et de celles de nos enfants.»
«L’objectif de cette action est de récupérer des espaces pollués et/ou encombrés de la capitale et de les transformer en ‘’poumons verts’’. Ces espaces de verdure et de biodiversité permettront à terme de réduire la pollution, de stocker du carbone et d’améliorer les conditions de vie des habitants de la capitale», informe un communiqué de la délégation de l’Ue au Sénégal.
«Les dernières photos, prises depuis la station spatiale internationale par l’astronaute français Thomas Pesquet, montrent à quel point la capitale sénégalaise et la presqu’île du Cap Vert manquent d’espaces verts», rappelle le document. Qui renseigne que «les forêts urbaines permettraient de capter 40 fois plus de carbone et pousseraient dix fois plus vite que les forêts conventionnelles en développant beaucoup plus vite la biodiversité».
LES NOUVEAUX TEXTES ET LES BILANS FINANCIERS DANS LE PANIER
Annoncées comme houleuses, les Assemblées générales de la Fédération sénégalaise de basket se sont plutôt déroulées dans une bonne ambiance. La réforme des textes et les bilans financiers ont été validés par la famille de la balle orange.
Annoncées comme houleuses, les Assemblées générales de la Fédération sénégalaise de basket se sont plutôt déroulées dans une bonne ambiance. La réforme des textes et les bilans financiers ont été validés par la famille de la balle orange.
La Fédération sénégalaise de basket a validé samedi la réforme des textes et les bilans financiers des saisons 2018- 2019 et 2019-2020, lors de ses Assises ce samedi au stadium Marius Ndiaye. Une rencontre de la famille de la balle orange - sous les yeux du secrétaire général du Cnoss, de la présidente de la Zone 2 de FibaAfrique et du Daps - qui s’est déroulée dans une parfaite ambiance, malgré les menaces de troubles annoncées avant par des membres de la Convergence pour la renaissance du basketball sénégalais (Crbs). Au final, autant les nouveaux textes soumis à l’Assemblée que les bilans financiers tous sont passés comme lettre à la poste, à l’issue des travaux marqués par la présence d’une centaine de représentants de clubs affiliés à la Fédération. «Tout s’est passé dans une bonne ambiance. Il n’y a pas eu de haine. Les gens ont discuté en toute responsabilité», s’est félicité le président de la Fédé, Me Babacar Ndiaye.
Revenant sur la révision des textes, Me Ndiaye estime que «sur le plan sportif, cela va aider à améliorer la performance des clubs. On va également aider les clubs formateurs qui n’ont pas suffisamment de moyens en leur distribuant une partie des droits de mutation. C’est également la prise en compte de la compétition de la Bal pour permettre aux joueurs sénégalais de participer». Sur le plan administratif, souligne-t-il, «on a supprimé la limitation de mandats, interdit le cumul de fonctions entre président de Fédération et président de club et l’obligation aux clubs de faire superviser leur Assemblée générale par la Fédération». L’Assemblée a aussi donné son accord sur la présence d’un représentant des anciens et anciennes internationaux lors des prochaines Assemblées générales.
Sur les menaces de saboter les assises de samedi venant des membres de la Convergence pour la renaissance du basketball sénégalais (Crbs), le président de la Fédé préfère botter en touche en réitérant sa volonté de réunir la famille de la balle orange. «J’ai toujours dit que la famille du basket est une et indivisible. Nous ne connaissons pas la violence. Depuis 2015, les Assemblées générales se passent normalement. Je n’ai jamais, en tant que président de la Fédération, pris au sérieux ces menaces. Mon rôle, c’est de rassembler toute la famille du basket. Nous sommes l’une des Fédérations les plus structurées et j’invite tout le monde au rassemblement», a appelé le patron du basket sénégalais.
Baba Tandian, le grand absent
L’ancien président de la Fédé basket et actuel président de Saint-Louis basket club (Slbc), Baba Tandian, a été le grand absent de ces assises. Membre de la Crbs, il a brillé par son absence. Pourtant, selon certaines indiscrétions, il a effectué le déplacement au stade Demba Diop avant le début des travaux. Il a préféré rebrousser chemin, seulement quelques minutes après. Ce qui n’est pas le cas de certains membres de la Crbs, à l’image de Mamadou Pathé Keïta, président de Guédiawaye basket académie (Gba).
Pathé Keïta : «Ils ont imposé des dispositions. Ce n’est pas démocratique»
«L’Assemblée générale s’est bien déroulée. Mais il n’y a rien qui urge parce qu’on est en pleine saison. Même pour la réforme, elle n’est pas inclusive. C’est un groupe qui a eu à réfléchir pour un ensemble. Je pense que le basket n’a pas besoin de cela. Ils ont imposé des dispositions. Mais quand on fait 8 ans dans une Fédération, si on n’a pas fait de réalisations, on doit laisser sa place à un autre. Je condamne et j’ai montré toute ma désapprobation par rapport à la forme, au processus qui, à mon sens, n’est pas démocratique», a dénoncé Pathé Keïta. A noter que les réformes proposées et validées par l’Assemblée vont entrer en vigueur, lors de la saison prochaine
L’INSTITUT PASTEUR VA COMMENCER A PRODUIRE DES 2022
Ainsi, l’Institut Pasteur «utiliserait la technologie de production de vaccins développée par Univercells pour fournir des vaccins Covid-19 aux pays d’Afrique de l’Ouest».
Le Sénégal pourrait commencer à produire des vaccins contre le Covid-19 dès l’année prochaine. Selon l’agence Reuters qui a donné l’information, cela fait suite à l’accord signé entre l’Institut Pasteur et le groupe belge Univercells en avril dernier.
Ainsi, l’Institut Pasteur «utiliserait la technologie de production de vaccins développée par Univercells pour fournir des vaccins Covid-19 aux pays d’Afrique de l’Ouest». D’après l’agence de presse, «l’institut commencerait dans un premier temps à conditionner et à distribuer les vaccins produits par Univercells en Belgique au début de l’année prochaine».
Dans la même veine, elle renseigne qu’«Univercells va aussi transférer sa chaîne de production complète au Sénégal au cours du second semestre 2022». Même si on ne sait pas encore quel vaccin sera fourni au Sénégal, Reuters renseigne que «le site en Belgique serait en mesure de fabriquer une catégorie de vaccins dits vecteurs viraux tels que ceux développés par Johnson & Johnson (JNJ.N), AstraZeneca (AZN.L), le russe Spoutnik V et le chinois Cansino».
Toutefois, l’agence précise «qu’Univercells possède également son propre candidat vaccin Covid-19 en cours de développement avec l’allemand Leukocare et la société italienne Rei Thera, qui a terminé les essais de phase 2». Et, ajoute-t-on, «elle recherche un financement pour réaliser la phase 3 que le gouvernement italien s’est dit prêt à financer».
Dans ce cadre, informe l’agence, «un appel de l’institut pour un financement initial de 10 millions de dollars a été sursouscrit». «Selon une analyse des coûts financés par le gouvernement britannique, menée pour l’Institut Pasteur, le projet coûterait environ 200 millions de dollars, sur la base de son objectif de produire 300 millions de doses de vaccin Covid-19 d’ici la fin de l’année prochaine», a-t-on fait savoir.
Par ailleurs, le document informe que «l’Union européenne a déclaré en mai dernier qu’elle investirait au moins 1 milliard d’euros pour construire des centres de fabrication en Afrique, avec le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Rwanda, le Maroc et l’Egypte parmi les principaux candidats».
LE KHALIFE CHEIKH MAHI NIASSE JETTE LES BASES D’UN «NEW DEAL»
Changer de prisme dans tous les domaines de la société est nécessaire pour impulser un vrai développement, a laissé entrevoir samedi le khalife général de Médina Baye Cheikh Mouhamadou Mahi Niasse
Le khalife général de la ville religieuse de médina baye appelle manifestement à une révolution des consciences. Présidant le lancement du projet de réhabilitation du domaine agricole «Tool baye niasse» à Taïba niasse, le chef religieux, tout en appelant à une révolution agricole, a profité de cette tribune pour faire un cours magistral sur les problèmes qui assaillent le pays.
Changer de prisme dans tous les domaines de la société est nécessaire pour impulser un vrai développement, a laissé entrevoir samedi le khalife général de Médina Baye Cheikh Mouhamadou Mahi Niasse. Et de l’avis du saint homme, le premier sursaut national devra être agraire. Devant les populations de cette localité de la région de Kaolack et devant la quasi-totalité de ses frères, le guide religieux déclare : ‘’Dieu a créé les hommes pour qu’ils soient des êtres de besoin dans tous les domaines, surtout alimentaires. Et la meilleure manière de satisfaire ces besoins est de retourner à la terre. C’est la seule façon d’être indépendante et souveraine. Mais si on doit toujours importer ce qu’on mange, nous serons toujours nourris certes, mais de manière insuffisante. Le Sénégal regorge de terres cultivables mais pendant l’hivernage, force est de regretter que c’est juste une portion de ces terres qui est cultivée. Les sénégalais doivent prendre conscience que toutes ces terres qui ne sont pas cultivées sont des richesses inexploitées.
A l’en croire, le Sénégal a les moyens de sa politique. Nous avons, fait-il savoir à l’assistance, des terres propices à l’agriculture, nous avons de l’eau, des ressources humaines de qualité. Donc qu’est ce qui manque à ce peuple sénégalais pour toujours tout importer ? De son avis, il faut que la jeunesse se réconcilie avec le travail. ‘’Ils doivent tous se demander ce qu’ils peuvent faire pour apporter leur pierre à l’édification du pays.’’ Dans le même ordre d’idées, il signale que le Sénégal est un pays sous-développé qui n’a pas encore assez d’industries. ‘’Mais nous avons des terres cultivables‘’, renchérit le fils de Cheikh Ibrahim Baye Niasse. Soulignant dans la foulée qu’autant un peuple attend des réalisations de la part de son gouvernement, autant il doit l’aider en travaillant très dur.
«NOUS SOMMES VICTIMES DE NOS HOMMES POLITIQUES»
Par ailleurs, le khalife des Niassènes invite les Sénégalais à revoir leurs rapports avec la politique. Connu pour son franc-parler, il affirme : ‘’Nous sommes victimes d’une race d’hommes politiques qui ne s’est jamais souciée de la prise en charge sérieuse de la jeunesse. On ne peut pas développer un pays avec des idéologies aussi pompeuses que la démocratie et la laïcité. Ce sont des notions qui ne veulent rien dire dans un pays où les Sénégalais ne pensent qu’à survivre au quotidien.’’ Le guide religieux se désole du fait qu’il y ait tellement de diplômés chômeurs dans le pays. Il rappelle toutefois que c’est une situation qui n’est pas irréversible. ‘’On peut changer la donne avec plus de travail et de volonté‘’, trouve le successeur de Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Niasse.
«JE SUIS TIDIANE, JE SUIS MOURIDE, JE SUIS LAYENE … CE SONT DES CHOSES QU’ON DOIT DEPASSER POUR BATIR UNE NATION VIABLE»
Faisant un appel par ailleurs à la jeunesse, Cheikh Mahi Niasse pense que la nouvelle génération doit changer impérativement son regard. ‘’On doit, par la volonté et l’amour du pays, bâtir une nation et arrêter d’être dans des querelles religieuses qui sont improductives’’, prône-t-il avant d’ajouter : ‘’On doit dépasser les appels au nom des obédiences religieuses ou confrériques. Je suis mouride, tidiane, layène… On doit franchir cette étape pour bâtir quelque chose au nom du Sénégal, pour son développement, sans distinction.’’ ‘’Les marabouts qui oublient leurs devoirs restent dans l’extravagance des belles voitures, des belles maisons ou dans le comptage inutile du nombre de disciples qu’ils ont‘’ Maintenant, insiste-t-il en privé, chacun peut vanter les mérites de sa chapelle. Tirant à boulets rouges sur une certaine race de marabouts, le khalife de Médina Baye affirme sans ambages : ‘’Un chef religieux qui oublie ses devoirs religieux et qui n’est pas conscient de sa lourde responsabilité, il ne lui reste que l’extravagance. ‘’J’ai les plus belles voitures, j’ai les plus belles maisons, j’ai plusieurs disciples. Tout ça est insignifiant.’’
Le Sénégal, renseigne-t-il, est une nation bénie mais qui est en train d’être détruit par ces genres de divisions improductives et sans fondement. ‘’Le fait que je sois tidiane par exemple ne doit être visible que dans la mosquée ou au moment de faire les obligations qui sont rattachées à cette filiation spirituelle. Mais après cela, je dois rester juste quelqu’un qui commerce en toute humanité avec les gens de ma communauté’’, préconise le religieux. Restant toujours dans le même sillage, il indique que le Sénégal est UN et indivisible. Pour lui en effet, bâtir un Etat, une nation et une république est consubstantiel à l’accompagnement d’un peuple mature et volontariste. ‘’Malheureusement, la politique au Sénégal est un éternel recommencement .On fait de la propagande pour élire quelqu’un. Et dès qu’il accède au pouvoir, on reprend encore les mêmes canevas pour le critiquer‘’, s’indigne-t-il. Et ces jeux de ping pong politiques, d’après lui, ne construisent ni un Etat ni une nation, ni une économie viable.
MOUNIROU SY PROPOSE LE SEPTENNAT UNIQUE
Pour le constitutionnaliste, il faudrait une bonne fois régler cette question du troisième mandat. En qui faisant ? Il propose un mandat unique de 7 ans
Ce n’est pas demain la fin du débat autour des mandats présidentiels en Afrique avec son lot de dégâts et autres abjections. invité de l’émission «Jury Du Dimanche (Jdd)» diffusée hier sur «iRadio», le constitutionnaliste, Mounirou Sy a fait une proposition pour le moins surprenante. il estime en effet que la réflexion doit être orientée vers le septennat unique pour se passer des polémiques liées au nombre de mandats et à leur renouvèlement.
L’épisode Abdoulaye Wade en 2012 a fait tache d’huile dans l’histoire du Sénégal. Même si le Pape du Sopi avait réussi son forcing en se présentant une troisième fois pour la magistrature suprême, les populations l’avaient sévèrement sanctionné en votant majoritairement contre lui. Aujourd’hui, le débat autour du troisième mandat se pose encore dans le pays.
Le Président Macky Sall n’a pas, jusque-là, tranché définitivement la question. De plus en plus, des voix s’élèvent pour légitimer une troisième candidature de Macky Sall. Mieux, l’éminent avocat Me Doudou Ndoye a soutenu tout dernièrement que légalement le chef de l’Etat pourrait se représenter. De toute manière, l’opposition et la société civile sont en position d’alerte et prêtes à réagir. Mais pour le constitutionnaliste Mounirou Sy, il faudrait une bonne fois régler cette question du troisième mandat. En qui faisant ? Il propose un mandat unique de 7 ans.
Ainsi, souligne-t-il, dès que le Président arrive à la tête du pays, il ne sera obnubilé que par les résultats. «Un septennat permet d’aller vers la dépolitisation de l’administration. C’est ce qui se passe au Mexique, en Corée du Sud, en Pologne», affirme Mounirou Sy. Il trouve que le septennat permet d’éviter le clientélisme politique, le tripatouillage constitutionnel et le gaspillage des deniers publics pour des raisons politiques. Toujours selon le constitutionnaliste, le problème se trouve dans le renouvèlement du mandat. «Celui qui arrive à la magistrature suprême a tendance à travailler pour le renouveler. S’il le réussit, il va faire toute sorte de tripatouillage pour se maintenir. Ce qui va susciter un soulèvement populaire occasionnant des morts», se désole le juriste spécialiste du droit constitutionnel.
«ON VA VERS UNE POLITISATION CHRONIQUE ET SEMPITERNELLE DE L’ETAT DU SENEGAL»
Interpellé par ailleurs sur le calendrier électoral avec l’organisation prochaine des élections locales et législatives en 2022, Mounirou Sy n’a pas caché sa désolation. «On va vers une politisation chronique et sempiternelle de l’Etat du Sénégal. Un Etat ne peut pas passer tout son temps à préparer et organiser des élections. On ne peut pas organiser tous les deux ans une élection. Il est temps de s’arrêter pour éviter la démocrature qui est une tendance d’une démocratie mais au fond c’est une dictature de la pensée et de la domination du moment», a déclaré Monsieur Sy.
Dans la foulée, il estime que le respect de la parole donnée doit être sacré chez les politiques. S’il y a aujourd’hui report des élections locales, souligne-t-il, c’est à cause de l’opposition qui ne voulait pas aller aux élections locales sans l’audit du fichier électoral. «Les gens pensent que le gouvernement a repoussé les locales parce que cela ne l’arrangeait pas. C’est faux. C’est l’opposition qui est responsable», clame-t-il. Pour conclure à ce propos, Mounirou Sy a appelé à rebâtir un consensus et à respecter les délais. «Il ne faut plus repousser les élections. Elles doivent se tenir à date échue. Les maires sont aujourd’hui dans une illégalité totale», renchérit-il.
MOUNIROU SY, CONSTITUTIONNALISTE «Si les pays d’Afrique centrale et de l’ouest sont moins développées ; c’est à cause du CFA»
«Il faut revoir économiquement ce que l’on appelle la clé de voûte de l’économie: la monnaie. Il faut quitter le CFA. Les inconvénients sont multiples et mille fois plus importants que le peu d’avantages que le CFA nous procure. Rien que pour l’aspect symbolique, il faudrait le revoir. C’est une monnaie qui est fabriquée dans un autre pays, en dehors de l’Afrique, à Chamelières, transportée par des Non Africains. Si les pays d’Afrique centrale et de l’ouest sont moins développées, c’est à cause de leur monnaie, le CFA. Aujourd’hui, le Kenya s’en va. Les pays maghrébins nous dépassent de loin. Le Maroc reçoit des émigrés espagnols qui viennent travailler chez eux. L’Afrique doit commencer par rompre cette chaîne. Aussi, il faut essayer de nous libérer des institutions de Breton Woods que sont le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale. Ces institutions ont un agenda qu’elles déroulent. À chaque fois qu’elles vous prêtent de l’argent, elles intègrent la notion genre. Le genre, on sait, ce n’est pas seulement l’homme et la femme, mais c’est également l’autre qui est entre les deux. Il faut que le droit positif l’accepte dans ton pays pour que l’on puisse t’aider, t’accompagner financièrement. Et ceci est anachronique par rapport à la société africaine. On ne peut imposer sa manière de vivre ailleurs à une population qui n’est pas identique à la tienne. (…)», affirme Mounirou Sy, constitutionnaliste
JE SUIS HOSTILE AU TROISIEME MANDAT
En visite ce week-end au camp tropical de Thiès du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de la police, Landing Savané leader d’AJ/PADS a exclu toute idée de troisième mandat.
«Je suis hostile au troisième mandat», a déclaré Landing Savané, leader d’AJ/PADS, le week-end dernier à Thiès où il était venu assister au lancement des activités du Regroupement des Enfants de la Garde Républicaine (Regar), au camp tropical de Thiès du groupement mobile d’intervention (Gmi) de la police.
En visite ce week-end au camp tropical de Thiès du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de la police, Landing Savané leader d’AJ/PADS a exclu toute idée de troisième mandat. «Je suis hostile au troisième mandat, surtout dans ce monde moderne. Les gens doivent comprendre que deux mandats suffisent pour un Président. Il fait ce qu’il a à faire, nul n’est indispensable et quelqu’un d’autre vient continuer», a-t-il tranché net.
Il a ensuite ajouté qu’il faut se dire la vérité alors qu’il est temps, un troisième mandat n’est même pas possible et toute tentative de le faire est vouée à l’échec. Il s’est par ailleurs prononcé sur son silence constaté sur le terrain politique. Selon lui, il a souvent envie de prendre du recul, «mais c’est les camarades avec qui nous sommes qui refusent de nous laisser partir et nous continuons, tout en posant des conditions. Mais ce pays mérite qu’on se batte pour lui, je le crois sincèrement».
Il souligne cependant avec amertume que les Sénégalais choisissent de plus en plus la voie de la facilité. C’est ainsi qu’ils ne croient plus tellement à l’effort, ils ne veulent pas privilégier le mérite et cela constitue un gros problème. Pour lui, l’état d’esprit qui privilégie les préoccupations personnelles au détriment de l’intérêt collectif ne peut pas permettre d’avancer comme il se doit, et c’est dommage.
C’est parce que, dit-il, «le Sénégal a un potentiel qui nous aurait permis de jouer un rôle encore plus important en Afrique et dans le monde. C’est un pays de paix, de courtoisie, de relations fraternelles, ce qui est aujourd’hui difficile dans le monde. C’est des valeurs immatérielles, mais qui ont un prix incalculable».
Landing Savané était venu assister au lancement des activités du Regroupement des Enfants de la Garde Républicaine (REGAR), au camp tropical de Thiès du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de la police.
Parlant de la garde républicaine il déclare : «C’est difficile pour moi de faire son éloge de façon objective. C’est parce que je suis un pur produit de cette garde républicaine ; tout ce que j’ai obtenu de ma vie, c’est à cause d’elle. Je suis fils de garde et j’ai bénéficié de cette éducation rigoureuse, de cet amour du travail qu’elle m’a inculqué. L’esprit était social. Je suis né à Bignona, j’ai été à l’école à Bakel et j’avais 5 ans seulement et je me suis retrouvé à Thiès à l’école primaire avant d’aller à Dakar où je suis resté parce qu’on m’a accepté à l’internat, grâce au statut de mon père en tant que garde. Ce sont ces conditions qui m’ont permis d’étudier et de réussir, car si j’étais resté dans le milieu familial, ce serait quand même difficile. C’est l’internat qui m’a permis de briller dans les études. Evidemment, l’esprit a perdu de la valeur et il ne faut pas vivre d’illusions, c’est difficile voire impossible de le restaurer. Dans le monde, les choses avancent, les choses changent, se transforment. Mais l’essentiel est que ceux qui ont vécu ces expériences là puissent garder les liens entre eux et qu’ils puissent communiquer le maximum de valeurs de cette garde républicaine à leurs enfants et ce sera déjà beaucoup ».
Le leader d’AJ/PADS constate ainsi avec regret que les valeurs sont fortement en déperdition et le chacun pour soi l’emporte sur le collectif, alors qu’à l’époque, le collectif était le ciment, le terreau sur lesquels se construisaient les familles, les sociétés. D’après lui, il ne faut pas faire rêver les gens, il faut plus tôt les armer pour qu’ils se battent pour conserver autant que faire se peut ce qui peut l’être encore
33 NOUVEAUX CAS, 2 DÉCÈS, 5 PATIENTS EN RÉANIMATION
Depuis le début de la pandémie jusqu’à présent, le Sénégal a déclaré 41 713 cas positifs dont 40 298 sont guéris, 266 sous traitement et 1148 décès
Sur 1368 tests réalisés, le bilan du jour du point Covid révèle que 33 personnes sont positives, soit un taux de positivité de 2,41%. Ces nouveaux cas sont compris entre les cas contacts qui sont au nombre de 17 tandis que les 16 autres patients sont issus de la transmission communautaire. De ce dernier lot, les 15 cas sont enregistrés à Dakar et le 16e, à Matam.
De même, 17 patients suivis par les services du ministère de la santé, ont été testés négatifs et déclarés guéris.
Toutefois, 02 nouveaux décès sont enregistrés malheureusement et 05 cas graves sont encore en réanimation.
Depuis le début de la pandémie jusqu’à présent, le Sénégal a déclaré 41 713 cas positifs dont 40 298 sont guéris, 266 sous traitement et 1148 décès.
À ce jour, le nombre de personnes qui sont vaccinées depuis le début de la campagne de vaccination s’élève à 464 542.