Dakar, 5 juin (APS) – Les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent divers sujets se rapportant à la politique, à l’économie, à l’environnement et à la culture.
En politique, Le Quotidien annonce que Soham Wardini ‘’lève le voile’’ sur sa candidature à la mairie de Dakar. ‘’Le maire de Dakar brise le silence. Soham Wardini n’a pas déclaré sa candidature, mais souhaite que la liste de Taxawu Dakar soit dirigée par une femme. Elle dit être +prête+ si elle est choisie’’, écrit le journal.
Concernant les prochaines élections locales, Walfadjri note que ‘’le président Macky Sall fait face aux pressions des partis alliés’’.
’’Les élections locales sont fixées le 23 janvier 2022. Avec sa coalition Bennoo bokk yaakaar, le président Macky Sall devra faire des arbitrages qui vont nécessairement faire des mécontents. Les attentes sont déjà là puisque ces partis alliés réclament leur +véritable+ place au sein de la coalition présidentielle’’, souligne la publication.
L’Observateur dresse le portrait du ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement du territoire, Oumar Guèye, ‘’nouvel homme fort du régime’’.
’’Il fait partie des hommes forts du gouvernement. Ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement du territoire, porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye est aussi la main qui a découpé les nouveaux territoires administratifs de la région de Dakar’’, écrit L’Obs.
Sud Quotidien met en exergue ‘’la hausse généralisée du prix de la viande, de l’huile, du riz…’’ et affiche à sa Une : ‘’Goorgorlu sous pression’’.
’’Tension sur le marché des denrées de première nécessité : la hausse des prix de la viande, de l’huile, du riz est en passe de précariser le Sénégalais lambda dont la bourse est déjà sérieusement fragilisée par la Covid-19 et ses dommages collatéraux’’, relève Sud.
’’Face à cette hausse (….), le gouvernement semble avouer son impuissance, suscitant désarroi chez le +goorgorlu+ et incompréhension au niveau des associations consuméristes. Quant aux regroupements de commerçants, ils préfèrent parler de tension passagère et d’un retour à la normale bientôt’’, ajoute le journal.
En cette journée de l’Environnement, L’As est préoccupée par la disparition de forêts et la destruction des dunes de sable dans la région de Ziguinchor et affiche à sa Une : ‘’L’environnement en péril’’.
’’Le pillage des ressources forestières du département de Bignona, la destruction des dunes de sable dans la commune de Diémbéring et les changements climatiques ont fortement agressé ces dernières décennies l’environnement de la région de Ziguinchor’’, écrit L’As.
Selon le journal, ’’à part le Bubajum Ayi (Royaume d’Oussouye) qui fait figure d’exception, toute la région est sous la menace d’un péril environnemental’’.
Dans sa livraison du jour, Le Soleil met en exergue le conte, ’’cet art oratoire devenu inaudible’’.
’’Véhicule de culture, de valeurs sociales, le conte oral est de plus en plus bousculé par les nouvelles habitudes de la vie. Entre urbanisation galopante, influence de la télévision, des nouvelles technologies…ce genre littéraire peine à trouver un cadre d’expression’’, note le journal.
Par Pr. Malick NDIAYE
SENS, PORTEE ET IMPLICATIONS DE LA COÏNCIDENCE, SOUS LA COVID, ENTRE KORITE ET ASCENSION LE 13 MAI 2021
Cette journée du 13 mai 2021 marquée sur le plan spirituel et religieux par une coïncidence plus que remarquable entre la Korité et l’Ascension, sur fond de Covid 19
«Sur tes murailles Jérusalem, j’ai placé des veilleurs, ni le jour ni la nuit, ils ne doivent se taire» ! Introduction : Coïncidence fortuite, Volonté divine et/ou Leçon de Xam ou épistêmê et de Maaruf résultant de l’Evaluation critique, autocritique et prospective de la Sécularisation des Révélations et des Lumières, notamment dans les conditions du Finistère ouest-africain du Siini Ghaana ? Jugez-en.
Si, à la suite des événements du 3 au 8 mars 2021, qui auront agité le pays, le fait dominant fut sans conteste l’interpellation de l’Etat, de la Classe politique et des Sociétés civiles ainsi que de la Société entière, notamment par Serigne Mountakha Mbakke et Mgr Benjamin Ndiaye, les choses se passent autrement avec le 13 mai 2021. Et pour cause !
Cette journée du 13 mai 2021 marquée sur le plan spirituel et religieux par une coïncidence plus que remarquable entre la Korité et l’Ascension, sur fond de Covid 19, présente en effet, au-delà de sa dimension proprement Méta Physique (nous disons bien Méta-Physique et non « métaphysique », ok ?), un éclairage moral et éthique, épistémique et gnoséologique, dont nous sommes tous et toutes les témoins et que nous devons avoir l’humilité et la modestie de partager…Et ce, au-delà des différences de religion, de race et d’ethnie ou de profession et de rang social. Moyennant quoi, il y aurait bien des raisons de penser – ainsi que nous l’allons voir - que cette Journée du 13 mai 2021 pourrait constituer - à condition de la décrypter selon nos traditions, nos croyances et nos cultures – non seulement un repère socio-culturel et religieux pour le peuple et la jeunesse, mais aussi, sans doute, un Tournant décisif pour le pays de Senghor et de Mamadou Dia, singulièrement en matière de Gouvernance et de Régulation…
Première partie : Peuple et Foi, Etat, Société et Gouvernance 1. De la règle première de l’Action de Foi des Peuples La règle de l’Action ainsi se présente, à ne pas en douter : Chaque fois qu’un peuple aura acté, à l’instar du 13 mai 2021, sa Foi collective et/ou communautaire dans l’unité, la sobriété et la solidarité, quelle est-elle donc la seconde phase, sinon précisément de passer de l’Interrogation stratégique initiale, c’est-à- dire de Comprendre et d’Analyser le 13 mai 2021, à l’étape suivante ? Une étape qui ne consiste ni plus ni moins qu’à Traduire et/ou à Décliner en Actions concrètes, observables et mesurables, cette même Foi et ces mêmes Croyances ! S’entend, des Actes et des Mesures de Gouvernance de l’Etat et de Régulation de la société.
Des Actes et des Mesures qui soient non seulement conséquents et cohérents, mais on ne peut plus conformes à la perception et à la lecture de la Journée du 13 mai 2021. Une Journée de forte sollicitation de l’esprit et d’interpellation rigoureuse de la conscience de la nation entière ; une Journée qui incite à l’Interrogation et à l’Interprétation tout comme à l’Analyse et à l’Evaluation ainsi qu’au Suivi des Actes et des Mesures susceptibles de dérouler cet événement gnostique et historique qui aura campé - sous nos cieux, tout au moins-, une conjonction inédite entre Korité et Ascension, sur fond de Covid19 ou 17, 21 ! 2. Qutbs et Confréries, Eglises locales et Daara, Couvents et Séminaires en mouvement….
Si donc au mois de mars dernier, l’interpellation des figures religieuses-clés de la Société civile organique a été suivie d’une implication sans précédent des Qutbs et des Confréries, des Eglises locales et des Familles religieuses contre les violences et les dérapages que l’on sait, n’y a-t-il pas en effet des raisons de penser que la Journée historique du 13 mai 2021 interpelle la Nation entière sur ses responsabilités vis-à-vis d’elle-même ? Et ce, tant au niveau de la Société globale (Etat et Administration…) que des Sociétés particulières (Famille et Parentèle, Education et Santé, Emploi et Travail, Jeunesse et Retraite ou Pensions..) et des Rapports de sociabilité (Honneur et Valeur, Morale et Ethique, Jikko et Jomb…) ?
En d’autres termes, si l’implication de la composante religieuse et spirituelle de la Société civile organique concernant les événements du 3 au 8 mars 2021 constituait une réponse aux interpellations des autorités hiérarchiques des Qutbs et des Eglises locales, des Confréries et des Familles religieuses, etc., la question posée est de savoir comment une société entière qui aura célébré et la Korité et l’Ascension le même jour va-t-elle décrypter et opérationnaliser, i.e. traduire en actes et mesures, une coïncidence qui n’est pas le fait des Khalifes ni du calendrier liturgique de l’Eglise catholique, ou encore des Qutbs et des familles religieuses, mais la résultante d’un algorithme des Révélations autant que du Monothéisme de l’Inspiration ainsi que des Sciences et Techniques des Lumières, lequel aura produit ce résultat inattendu, de caractère quasi providentiel, voire divin – c’est selon - acté par un peuple sénégalais plus qu’unifié et harmonisé à plus de 99, sinon près de 100 %, autour de l’articulation stratégique des Deux Mondes : Ici-bas et Au-delà, Tay ak Ëllëk, Addina et Alaakhira, etc… !
3. Ni Balles ni Pierres Partant, si donc la formule « Ni Balles ni Pierres » de Serigne Mountakha Mbakke et de Monseigneur Benjamin Ndiaye aura apaisé – du moins pour l’instant – les effluves nées des frictions et des rivalités, des conflits et des procès en vogue dans une classe politique, un Etat-nation et des Organisations de la Société civile encadrés par la laïcité négative et négatrice des 4 Communes et du Régime de l’Indigénat, à présent que le Peuple est interpellé au plan organique et de manière transversale, interreligieuse, spirituelle et intellectuelle sur le sens et la portée de ce 13 mai 2021 plus qu’historique, la question n’est-elle pas précisément de savoir jusqu’où et jusqu’à quel point et dans quelle mesure, ce même Peuple va-t-il pouvoir Acter et/ou Décliner, Appliquer et Opérationnaliser ses propres convictions intimes, ses engagements publics et ses certitudes explicites en termes de Gouvernance et de Régulation d’une société sénégalaise qui est aujourd’hui encore plus que désorientée, sinon démobilisée, par une Laïcité négative et négatrice comme expression d’une Doctrine sociale des Loges rejetée par un peuple croyant en Dieu à près de 100 %, selon les statistiques démographiques publiées par les recensements de l’ANSD ?
Deuxième partie : Dynamique de la composante spirituelle et religieuse de la Société Civile Organique : Du 7 novembre 2020 au 13 mai 2021 1. 7 novembre 2020 et 13 mai 2021 Le fait marquant du Sénégal entre le 7 novembre 2020 et le 13 mai 2021, ce n’est nullement la conflictualité névrotique qui agite la sphère politique, mais, d’abord et avant tout, l’entrée en scène de la composante spirituelle et religieuse d’une Société Civile organique qui aura diagnostiqué et apaisé de quelque manière, dans une très large mesure et jusqu’à certaines limites, les faiblesses combinées de l’Etat-nation du Sénégal tout comme de ses institutions plutôt budgétivores, à commencer par l’Assemblée Nationale, la CESE, le HCCT, etc, sans oublier une Classe politique partisane et vindicative et des Organisations de la Société Civile - OSC délibérément mange-mil ! .
Aussi, y aurait-il bien des raisons de penser que ce qui est nouveau dans notre pays, ce ne sont pas du tout les conflits de divers ordres au sein de ladite Classe politique, mais bien ce qu'on pourrait qualifier - sans prétention aucune -, le Tournant constitué par l’arrivée au premier plan sans tambours ni trompettes, d'un protagoniste véritablement stratégique ; en l’occurrence, la composante spirituelle et religieuse de la Société Civile Organique.- SCO !
2. De la Société Civile Organique Une Société Civile Organique qui ne devrait point être confondue évidemment avec lesdites Organisations de la Société civile-OSC, dès lors que ces dernières ne font que reprendre, imiter et répéter les paradigmes et les formules, ou encore les thèses et les modes de penser ainsi que les formules et les systèmes d’action et d’organisation d'Organismes internationaux qui - dans le fond – ne font qu’approfondir notre dépendance extérieure. Et ce, au contraire de la Société Civile Organique, qui elle, part de nos valeurs de civilisation et de culture propres !
Autrement dit, il serait indiqué d’échanger et de partager - en toute modestie et en toute humilité -, sur la signification de ce qui ressemble, sous bien des rapports, à une Inversion de tendance ou encore à un Tournant (de caractère stratégique), amorcé par l’entrée en scène – et au plus haut niveau – de composantes majeures et référentielles de cette composante religieuse et spirituelle de la Société Civile Organique dont s’honore notre pays, notamment depuis le Yoonu Géej Gi mémorable tout comme le Concile Vatican II du début des années 60 du siècle dernier ! Mieux, c'est positivement cette Société Civile Organique qui est en mouvement de Réformation et de Refondation dans ce pays, aujourd’hui comme hier, n’estce pas ?
Mais, de nos jours, et plus précisément depuis cette manifestation historique du 7 novembre dernier à l'Obélisque – Une Démonstration de force et de foi, qui -faut-il le rappeler ?- s’était tenue à la Place de la Nation. Et ce, principalement contre les outrances et les excès de M. le Président Macron à l'égard non seulement du Prophète Mohammad (PsL), mais aussi de toutes les Religions révélées... Une Manifestation gigantesque d’ampleur et d’étendue sans précédent, qui présidée par l’Imam Dame Ndiaye, aura exprimé au grand jour et dans l’unité sans faille ni désordre des Musulmans et des Chrétiens, les sentiments collectifs de toute la Nation sénégalaise à l’égard des offenses gratuites et des insultes inadéquates du Symbole Macron de la France officielle vis-à-vis des Forces Vives du Sénégal qui auront commencé à se rapprocher, à se fédérer pour dire Non et Non à l’ostracisme de la Doctrine sociale des Loges vis-à- vis des Religions révélées ! Des Forces Vives qui auront été de fait conscientisées par le Président Macron sur la nécessité de se mobiliser en toute autonomie et indépendance en vue de faire sortir le pays de Thierno Souleymane Baal et d’Ahoune Sané du Guutë, Mbaa Ng’iro Ci Biir Guutë, où l’aura plongé une Sécularisation fortement biaisée et des Révélations et des Lumières sous nos cieux, n’est-ce pas ?.
Autrement dit, ce qui marque l'évolution présente du Sénégal, ce n'est donc point, quant au fond, ni Mburóok Soow ni Sweet Beauty ni Je Suis Charlie, mais bien l'entrée en scène, très attendue au demeurant, depuis longtemps dans notre pays, de composantes - et pas n'importe lesquelles - de ce Protagoniste stratégique et historique qu’est la Société Civile Organique. Un Protagoniste - qui se soucie avant tout, non de logiques de pouvoir et d'intérêts, de profit et de rendement, d’accaparement et d’impunité, mais plutôt de mettre le Sénégal Au Travail, dans le calme et la rigueur, Am Déet ?
3. Des composantes spirituelles et religieuses, économiques et scolaires ou universitaires, populaires de la Société Civile Organique Ajoutez donc seulement à cette Société Civile Organique la mobilisation remarquable des Travailleurs actifs, des Opérateurs de l’économie dite informelle, de la Jeunesse tout comme Eleveurs et des Agriculteurs ou des Pêcheurs et Mareyeurs, etc., dans pratiquement tous les secteurs – sans oublier nullement les écoles, les lycées et les universités ainsi que les établissements d’enseignement supérieur, tant les étudiants que les professeurs que les personnels administratifs, notamment les personnels de sécurité… Consultez donc le Manifeste des 102 Universitaires, de même que les Cahiers de doléances des Syndicats d’enseignants autant que des Centrales syndicales en date du Premier mai dernier, etc.
Mieux, prenez également soin de rapprocher ces mouvements sociaux des Leçons et enseignements tirés des mobilisations du 7 novembre 2020 à l’Obélisque avec les éclairages épistémiques et gnoséologiques émanant de l’Articulation entre Ascension et Korité le 13 mai 2021… Et vous comprendrez, sans complexe ni sous-entendu ou malentendu, que le pays de Sidy Lamine Niasse – Voix des SansVoix et d’Abdou Latif Guèye, Président fondateur de Jamra comme de l’Abbé Léon Diouf, sans parler du Prêtre musulman et de l’Abbé chrétien – Abbé Jacques Seck - est en train d’effectuer un tournant stratégique en matière de Réformation Neddaagu et Moo Bettoo de la Société sénégalaise et de Refondation Djihaadu Nafsique des Institutions, à commencer par cette République aujourd’hui dépassée des 4 Communes, de l’Indigénat et de l’ex-Colonie du Sénégal et dépendances.
Troisième partie : l’Heure de la Réformation Neddaagu et de la Refondation Djihaadu Nafsique a sonné le 13 mai 2021 1. Leçons et enseignements du 7 novembre 2020 à l’Obélisque au 13 mai 2021 dans tout le Territoire ainsi que l’émigration et la Diaspora Le principal enseignement de la période qui s’écoule notamment - mais non exclusivement- , entre le 7 novembre 2020 marqué par un Rassemblement populaire à l’Obélisque pour dire Non à Macron et aux Makkarooni, aux Mburóok Soo et aux Je suis Charlie, d’une part ; et d’autre part, le 13 mai 2021 caractérisé par la fusion des consciences de plus de 99, 7 ou % de la population, se présente donc ainsi : le dépérissement de la Classe politique des 4 Communes et du Régime de l'Indigénat tend à se préciser, au même moment où la Société Civile Organique entame son élan et se mobilise en vue de surmonter les écueils et les obstacles, les dysfonctionnements et les perturbations résultant da la Mal Gouvernance sévère du pays de Serigne Touba et de Mgr Thiandoum par ce qu’il faut bien appeler la seule Confrérie non déclarée au Sénégal, en l’occurrence les Encagoulés des Loges et les Théoriciens du Xaalis Ken Du Ko Liggéey, Dees Koy Lijënti ! Autrement dit, c’est dans une très large mesure, cette Mal Gouvernance d’une Classe politique extravertie et de ses Organisations de la Société Civile mange-mil et dépendantes, qui semble avoir créé toutes les conditions ayant poussé - y compris certaines composantes de la Société Civile Organique jusqu’ici plutôt discrètes -, à s'engager en première ligne de la Régulation sociale globale de notre pays....Et ce, au même moment où les excroissances sénégalaises de ce que Sidy Lamine Niasse aura dénommé Mondialisassionnisme dans son dernier livre, achèvent ni plus ni moins d'étaler au grand jour leurs vexations ainsi que leurs frustrations dues à leurs carences épistémiques et gnoséologiques autant qu’à leur manque d'autonomie (financière et politique) vis-à-vis de l’Etat-nation ou de bailleurs étrangers…....
2. Lu Waraal Lu Bonn ? Alors, nous dira-t-on, Lu Waraal Lu Bonn ? La question est posée, mais Li Ci Kanam Rawul ‘i Gët ! Et pour cause ! Lorsqu’un pays où la Société Civile Organique jusqu’ici marginalisée, sinon dénigrée et discréditée, monte au créneau et entonne les Appels à la Réformation d'une Société visiblement très affaiblie, sinon malade, et qui plus est, exige la Refondation des Institutions, à commencer par cette République des... 4 Communes et du Régime de l'Indigénat, il y a des raisons de penser que la classe politique traditionnelle ainsi que le POSCOP(Pouvoir, Organisations de la Société Civile et Opposition) qui l’incarne ne sont plus de saison, non ?
En d’autres termes, il ne s’agit plus d’imiter ou de recopier les formules et les systèmes de Gouvernance des Caravanes et des Caravelles, mais – à titre d’exemple – de renouer avec les problématiques de la Charte de Kurukan Fuga (1236), les leçons et enseignements de Thierno Souleymane Baal et de la Révolution Tooroodo (1776), tout comme de la République Léboue (1795) de même que le Yoonu Géej Gi (1895) ainsi que les options et les orientations du Concile Vatican II (1962- 1964), etc..
A partir de ce 13 mai 2021, le Sénégal devrait passer – toutes précautions prises par ailleurs - du domaine de l’Invocation et de la Prière ou du Souvenir et de la Célébration, à la phase stratégique entrevue par Senghor et Dia au tout début des Indépendances - avant la crise politique de Décembre 62 et le Référendum de 1963 – l’Opérationnalisation des Idées fortes de nos Civilisations et Cultures ouest-africaines en Actes réfléchis et pertinents de Gouvernance de l’Homme et de la Société, de la Nature et de l’Environnement tout comme des Territoires. En un mot, il s’agit bien d’entamer, dans l’intérêt de notre peuple et de l’Afrique, mais aussi du monde entier qui attend cela du Sénégal, une Réformation d’orientation Neddaagu et une Refondation de méthode Djihaadu Nafsique, Am Déet ?
3. Vous avez dit Locales et Législatives ? Si donc, dans les conditions actuelles d’une Société Civile Organique en mouvement, les échéances électorales prochaines consistent dans les Locales, puis les Législatives, il y a des raisons de penser que nous avons là - sans exagération aucune, ni préjugé – les prémisses objectives autant que morales et subjectives d’une Réunion indispensable et incontournable de l’Assemblée Constituante Souveraine du Sénégal appelée à tenir les Engagements et les Promesses d’une Classe politique et des Sociétés civiles ayant perdu de vue les fondamentaux et les valeurs basiques d’un Peuple qui est à présent en mouvement sur la base d’une Ethique comportementale indiscutable aujourd’hui – à la suite de cet historique 13 mai 2021 – de l’Accomplissement de l’Homme Ici-bas et dans l’Audelà : Et ce, n’en déplaise à la Confrérie non-déclarée et aux Encagoulés des Loges auxquels le Peuple demande et demandera forcément d’ôter les Masques et les Cagoules avant de pouvoir ou de devoir se présenter aux Locales comme aux Législatives, de même qu’à toute Présidentielle à venir, n’est-ce pas ?
En d’autres termes, l’Heure de la Réformation de la Société et de la Refondation des Institutions a sonné le 13 mai 2021, ou ce qui est la même chose : Ndiimaagu Neddo Ko Golle E Balle ! GOR NO FAA دق ّني ّبت د ّثرلا امّيغلا »! LAYUM نيدلا يف هاركإال) « S.2, v.256), «…Je suis venu non pour Abolir, mais pour Accomplir » Evangile selon Matthieu 5 :17 Conclusion : A y regarder de près, de quoi s’agit-il en vérité, sinon de l’Opérationnalisation – à l’époque de l’Etat-nation et de la Démocratie sans Dèmos, du Régime des Partis et du Droit sans Justice ni Equité - des « nouveaux droits » (Question Genre, LGBTI, Parent 1, Parent 2 (?? !!) du Nouvel Ordre Mondial ? S’entend, la Sécularisation des Options stratégiques de la Conférence de Berlin (1884- 1885) ainsi que le Déroulement de l’Agenda DsdL AOF du 16 juin 1895 telles qu’elles auront été actées dans les 4 Communes, le Régime de l’Indigénat et l’ex-Colonie du Sénégal et dépendances ! Lu Waraal Lu Bonn ? Que donc l’esprit basique d’une Société, d’un Peuple et/ou d’une Nation, etc., doit se retrouver, sinon encadrer positivement et orienter rigoureusement, les formules et les systèmes de Gouvernance, Am Déet ?
Mieux, la Réformation de la société sénégalaise ainsi que la Refondation des Institutions sont visiblement à l’ordre du jour de façon encore plus incontestable que dans le passé. N’est-ce pas une des raisons pour lesquelles, le vrai débat sur les Locales et les Législatives à venir – quelles qu’en soient les dates exactes et précises, négociées et consensuelles ou imposées unilatéralement, a déjà commencé au niveau de la Société Civile Organique toujours demeurée vigilante et imperturbable, ainsi que du Dèmos du Finistère toujours défiant, résistant et résilient par rapport à l’Accaparement et à l’Impunité aussi bien des Caravanes et des Caravelles que des Elites Faidherbia Albida des 4 Communes, sans oublier la Confrérie sénégalaise non-déclarée qui tire les ficelles dans les coulisses et dans l’ombre, en l’occurrence les Loges clandestines de la Franc-maçonnerie du Régime de l’Indigénat et de l’exColonie du Sénégal et dépendances ! Autrement dit, ce qui est à l’ordre du jour, ce ne sont ni des Je suis Charlie ni des Mburóok Soow encore moins des Sweet Beauty, mais la Réformation Neddaagu ainsi que la Refondation Djihaadu Nafsique des Institutions…. Alors ?
Ascension et Aïd El Fitr Mubaarak Rak Rak Rekk, i.e. sans Covid19 ni 12 ou 21. En d’autres termes, Fagaru Moo Gën Faju ; et subséquemment, Fattaliku Demb, Séed Ëllëk, voilà une des Voies souhaitables et possibles d’une Réformation et d’une Refondation d’inspiration épistêméthodologique et d’orientation Matlabulfawzeynique du Sénégal. Ce qui veut dire, pour reprendre Serigne Mountakha et Monseigneur Benjamin Ndiaye : « Ni Balles, ni Pierres », ok ? Qui dit mieux ? Jaa Jëf Waay Mbakke Balla Aysa et Monseigneur Ndiaye Diatta Ndiaye ! En Avant donc pour l’Accomplissement de la Seconde Alternance, c’est-à-dire la Réformation Neddaagu de la Société sénégalaise ainsi que la Refondation Djihaadu Nafsique des Institutions !
Pr. Malick NDIAYE
Sociologue, UCAD,
Co-Coordonnateur du Comité d’Initiatives des Intellectuels du Sénégal – CIIS,
Membre du Comité Directeur du FC2R : Front des Citoyens pour la Réformation et la Refondation de la République
DE REELLES MENACES SUR L’ENVIRONNEMENT
L’environnement du département de Bignona est, sans doute, le plus agressé avec une déforestation à outrance qui a atteint des proportions plus qu’alarmantes.
Le pillage des ressources forestières du département de Bignona, la destruction des dunes de sable dans la commune de Diembéring etles changements climatiques ont fortement agressé ces dernières décennies l’environnement de la région de Ziguinchor. A part le Bubajum Ayi (royaume d’Oussouye) qui fait figure d’exception, toute la région est sous la menace d’un péril environnemental.
L’environnement du département de Bignona est, sans doute, le plus agressé avec une déforestation à outrance qui a atteint des proportions plus qu’alarmantes. Ce fléau entretenu par un trafic international et illicite du bois bien organisé a participé à décimer toutes les forêts situées le long de la bande frontalière entre le Sénégal et la Gambie. Les arrondissements de Sindian et Kataba 1 sont les plus touchés par le phénomène.
Lors d’une visite organisée dans la forêt de Sindian en janvier 2020 à l’intention du forum des journalistes africains, le maire de la commune avait manifesté son désarroi et affiché de grosses inquiétudes. «Votre déplacement est très important pour nous, car il nous permet de montrer à la face du monde le danger qui nous guette. L’ampleur des dégâts est incommensurable et aujourd’hui, nous craignons même de voir disparaître le peu deTecks qui nous reste», avait soutenu Yancouba Sagna.
Le maire de Sindian avait même détaillé le mode opératoire des auteurs de ce crime organisé. «C’est une mafia quifait ce trafic international de bois vers la Chine via la Gambie. Les brigands opèrent en pleine nuit, avec un imposant arsenal composé de scieries mobiles, de véhicules et parfois même d’armes», avait-il révélé avant d’avouer l’impuissance de la collectivité territoriale et des populations de la zone à freiner les détracteurs des forêts. «Les populations n’ont pas les moyens de les contrecarrer. Elles ne constatent souvent les dégâts qu’au petit matin après la razzia opérée la nuit par les trafiquants. Notre collectivité n’a pas non plus les moyens de faire face», avait indiqué le maire de Sindian.
Le président du Forum des Journalistes Africains, qui avait alors constaté avec stupéfaction l’ampleur des dégâts, n’avait pas manqué d’exprimer son amertume. «Aucun impact n’est noté sur le terrain, en dépit des moyens de dissuasion et de répression mobilisés par l’État pour lutter contre le phénomène. La nature est agressée, le désastre s’installe et les délinquants agissent sans être inquiétés. C’est écœurant», s’était insurgé Massiga Diouf, président de l’AJF et spécialiste de l’environnement. Ce trafic illicite de bois est orchestré par de gros bonnets établis en Gambie, avec la complicité de certains Sénégalais dont des éléments supposés appartenir au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC). Les délinquants forestiers profitent de l’insécurité qui prévaut dans les arrondissements de Sindian et Kataba1 pour commettre leurs forfaits. Ils n’hésitent pas à tirer sur tout individu qui tenterait de leur barrer la route. En attestent les échanges de tirs ayant opposé, le 27 mai dernier, des agents des Eaux et Forêts partis récupérer du bois saisi dans la forêt de Koudioubé et des éléments armés. Cet accrochage avait coûté la vie à un pisteur qui aidaitla brigade des Eaux et Forêts de Bignona.
A Bignona, beaucoup avaient nourri l’espoir de voir cette pratique cesser avec le départ de Yaya Jammeh de la tête de la Gambie. Mais hélas ! Ils ont vite déchanté, puisque le fléau perdure encore avec l’actuel Président, Adama Barrow, malgré ses assurances au Président sénégalais Macky Sall. En 2020, beaucoup de produits forestiers, de dérivés de produits forestiers et de matériel de coupe et de transport ont été saisis par les agents des Eaux et Forêts de la région de Ziguinchor. Le département de Bignona a enregistré plus de ¾ des saisies. Dans cette zone, les hommes du lieutenant colonel Dione ont mis la main sur 357 billons de vène, 51 billons de caïlcédrat contre 3 à Ziguinchor et 2 à Oussouye. Outre le bois de vène, les agents des Eaux et Forêts ont saisi 56 billons de linké, 104 plateaux de caïlcédrat, 290 planches de fromager, 196 planches de vène, 1723 lattes de rôniers, 125 stères (bois de chauffe), 1846 sacs de charbon de bois etc. En plus du bois et autres produits forestiers, les agents des Eaux et Forêts ont mis la main sur une voiture, une charrette, untracteur, trois motos, une tronçonneuse etc. Des chiffres révélés par l’inspecteur régional des Eaux et Forêts de Ziguinchor, le lieutenantcolonel Babacar Dione.
A DIEMBERING, LES AUTORITES VALIDENT L’AGRESSION DE L’ENVIRONNEMENT
A Diembéring, les populations assistent, impuissantes, à une mafia autour du sable des dunes. Cette exploitation est l’œuvre d’une entreprise franco-sénégalaise dénommée DJ, avec la complicité des élus locaux et des services déconcentrés de l’État. Le 4 décembre 2020, Mangoné Diagne, chef de la division régionale de l’Environnement et des Etablissements classés et Ousmane Baldé, chef du service régional des Mines, se sont déplacés à Diembéring pour voler au secours de l’entreprise DJ, en autorisant l’ouverture d’une carrière sur la plus grande dune de sable du village. Et ce, malgré l’opposition de la plupart des cadres de Diembéring. «Ces dunes de sable ont mis des siècles à se former. Elles n’ont jamais été prélevées pour la commercialisation. Alors comment un couple franco sénégalais peut-il se permettre d’extraire des quantités industrielles pour les vendre sans se soucier de la menace maritime qui guette notre village», avait dénoncé Augustin Diatta, opérateur touristique, natif de Diembéring.
L’association Urok Juwatt, qui regroupe les fils et filles de Diembéring, Bouyouye, Nikine et Etamboudial, par le biais de son président Abdoulaye Ndiaye, avait même porté plainte contre la société qui exploite la carrière. Mais la procédure judiciaire peine toujours à se mettre en branle. Avant cette dune de sable, c’est d’abord le littoral qui a été la cible de cette exploitation industrielle. Mais l’entreprise franco-sénégalaise DJ a été contrainte d’arrêter les prélèvements par une partie de la population qui était foncièrement opposée à l’extraction de sable, en barrant la route aux camions. Cet acte avait poussé les exploitants à se retirer de cette zone vulnérable. Le village de Diembéring est l’un des plus menacés, en Casamance, par l’avancée de la mer. C’est dans cette zone qu’il y a la plus importante vitesse de décapage de la côte. Celle-ci est de l’ordre de 20 mètres par an, alors que la moyenne nationale est de l’ordre de 3mètrespar an, selonplusieurs spécialistes.
OUSSOUYE, L’EXEMPLE A SUIVRE
S’il y a une zone géographique qui garde encore, intactes ou presque, ses ressources forestières, c’est bien le Bubajum Ayi (conglomérat de 17 villages sous l’autorité du roi d’Oussouye). A Oussouye, les forêts luxuriantes, qui font le charme de l’un des départements les plus écologiques du Sénégal, sont jalousement conservées par les populations. «Le réflexe de protection de la nature développé par les populations nous facilite le travail. Ce comportement vis-à-vis de l’environnement, bien ancré à Oussouye, est sans doute à chercher dans les croyances ancestrales», avait indiqué le chef de la brigade des Eaux et Forêts d’Oussouye, lors d’une journée de reboisement organisée dans le département.
Cette hypothèse est confortée par un membre de la cour royale d’Oussouye. «La vie du Diola dépend essentiellement de la nature. On se nourrit à partir de la nature. C’est la nature qui nous soigne et c’est elle qui nous donne un cadre de vie propice à notre épanouissement. Alors pourquoi scier l’arbre sur lequel on est assis», raconte Philippe Diédhiou dit Filidié, un des porte-paroles du royaume d’Oussouye. «A Oussouye, la forêt est sacrée puisqu’elle abrite la plupart de nos fétiches. Il est formellement interdit d’abattre des arbres sans respecter certains rituels. La préservation de l’environnement est un devoir chez nous. Nos parents nous ont appris que les arbres nous procurent la vie. Donc s’ils disparaissent, nous ne pourrons pas survivre», poursuit-il. Philippe Diédhiou estime que les exigences issues des croyances ancestrales ont permis de préserver l’environnement dans le royaume. «Je pense que toutes les communautés du Sénégal doivent œuvrer dans ce sens, même si c’est avec des paradigmes différents», conclut M. Diédhiou.
1937 NOUVEAUX CAS DETECTES ET 1312 DECES ENREGISTRES EN 2020
En 2020, le cancer du col de l’utérus a constitué le premier cancer le plus fréquent chez les femmes au Sénégal.
Véritable problème de santé publique, le cancer fait des ravages dans le monde, plus particulièrement au Sénégal. Rien que pour l’année 2020, notre pays a enregistré plus de 1 900 nouveaux cas et déploré 1 312 décès. Ces chiffres macabres ont été fournis hier lors de la réunion de dissémination des résultats du projet pilote de dépistage du virus du papillome humain (Vph) et du traitement des lésions précancéreuses. Par la même occasion, un don de 68 appareils de thermo-ablation ont été offerts au ministère de la Santé par l’Ong Chai.
En 2020, le cancer du col de l’utérus a constitué le premier cancer le plus fréquent chez les femmes au Sénégal. D’après les données fournies par Globocan, 1937 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus ont été recensés en 2020 dans notre pays qui, sur la même période, a déploré 1312 décès, soit un taux de mortalité d’environ 68%. Une situation due notamment au diagnostic tardif.
Actuellement, le Sénégal utilise à grande échelle la technique de dépistage par l’inspection visuelle à l’acide acétique (Iva). Malheureusement, cette technique sous-estime le nombre de cas de lésions précancéreuses à cause de sa subjectivité. Il s’avère que l‘utilisation du test visant à détecter la présence des virus du papillome humain (VPH) dans le col de l’utérus permet un meilleur dépistage des femmes à risque. L’administration d’un traitement adéquat pour les personnes testées positives permet d’éviter un nombre important de cancers. C’est pourquoi, l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) a donc l’utilisation du test Vph par rapport à la méthode Iva.
Le Sénégal utilisant jusque-là l’Iva compte recourir au test Vph comme recommandé par l’Oms. Et dans ce cadre, l’Ong Clinton Health Access Initiative (Chai) a fait un don de 68 appareils de thermo-ablation pour le traitement des lésions précancéreuses. Ces appareils renforceront les interventions de lutte contre le cancer à l’échelle du pays en rapprochant les soins avec des sages-femmes formées et supervisées.
Pour le directeur de la Lutte contre la Maladie, Dr Babacar Guèye, les cancers sont responsables d’une importante morbimortalité puisqu’ils entraînent chaque année 10 millions de décès. «Près d’un décès sur 6 dans le monde est dû au cancer ; et les pays à revenu faible ou intermédiaire sont les plus touchés.
Au Sénégal, l’incidence du cancer est estimée à 11.317 nouveaux cas par an, avec une mortalité d’environ 70% due essentiellement à un retard de consultation», relève-t-il. Dr Guèye ajoute que le cancer du col de l’utérus constitue un véritable problème de santé publique au Sénégal, de par sa fréquence (1937 nouveaux cas en 2020), sa mortalité et son poids économique. «Paradoxalement, il s’agit d’un cancer que nous pouvons prévenir, notamment par la vaccination contre le virus du papillome humain (Hpv), le dépistage précoce et le traitement des lésions précancéreuses. Il est admis que 90% des décès liés au cancer du col de l’utérus pourraient être évités par un dépistage régulier», souligne le directeur de la Lutte contre la Maladie
GORGORLU SOUS PRESSION
La hausse des prix de la viande, de l’huile et du riz est en passe de précariser davantage le Sénégalais lambda dont la bourse est déjà sérieusement fragilisée par la Covid-19 et ses dommages collatéraux
ABDOULAYE A. SAKHO, NDEYE AMINATA CISSE, JEAN PIERRE MALOU |
Publication 05/06/2021
Tension sur le marché des denrées de première nécessité : la hausse des prix de la viande, de l’huile et du riz est en passe de précariser davantage le Sénégalais lambda dont la bourse est déjà sérieusement fragilisée par la Covid-19 et ses dommages collatéraux. Alors que pour l’huile, la bouteille de 20 litres passe de 14.500 F à 20.500 f, celle de 5 litres évoluant de 18. 500 F à 22.500 F, le riz voit son sac de 50 Kg grimper jusqu’à 18.500 F contre 16.500 F Cfa. La situation est plus ardue encore au niveau de la viande où le kilogramme de bœuf est passé de 2500 F à tout simplement 3600 F. Face à cette hausse des prix de ces denrées qui se trouvent au centre de l’alimentation de base au Sénégal, le gouvernement semble avouer son impuissance, suscitant désarroi chez «gorgorlu» et incompréhension au niveau des associations consuméristes. Quant aux regroupements de commerçants, ils préfèrent parler, eux, de tension passagère allant bientôt revenir à la normale.
Les citoyens étalent leur souffrance
Les denrées alimentaires comme l’huile, le riz et la viande connaissent une hausse depuis un certain temps. Comment cette situation est vécue par les vendeurs et consommateurs ? Réponse avec quelques-uns rencontrés dans quelques lieux.
Maimouna Ndiaye est une cliente chez Birame, vendeur de viande au marché Castors. La femme habillée en tenue traditionnelle échange avec son boucher qui refuse de lui rajouter quelques morceaux sur une séquence très plaisante. Interpellée sur la hausse de certains produits notamment la viande, elle déclare : «Tout le monde subit cette hausse. C’est vraiment une situation très difficile. Nous ne pouvons que nous plier à cette hausse vu que ce n’est pas du ressort des vendeurs. Nous ne pouvons chaque jour préparer du riz au poisson. Il faut varier et quand tu essaies de le faire en préparant avec de la viande, ça devient compliqué parce que c’est cher. Nous n’aimerions que cette situation change. Idem pour le riz et l’huile. Ce sont des denrées très prisées par les Sénégalais. C’est notre quotidien, donc il faut que l’Etat s’attelle pour la baisse de ces produits». Non loin, dans une ambiance très rythmée, se trouve Abdou Mbaye, boucher et en même temps délégué des bouchers du marché. D’après lui, l’importation des bœufs est la source de la hausse des prix de la viande. «Les importateurs, ce sont eux qui augmentent les prix. Le problème est que la majeure partie des bœufs proviennent du Mali, du Niger. Donc du coup, le transport est cher et si ça vient ici au Sénégal, les commerçants élèvent les prix de telle sorte que nous, les clients, avons du mal à acheter. Nous avons même pitié des clients qui viennent ici, mais nous n’avons pas le choix. Nous achetons 2500 F Cfa et nous revendons à 2.800 f ou à 3000 F Cfa», explique M. Mbaye. Et de conclure : «nous voulons que le gouvernement intervienne sur le commerce de la viande. Il faut que les autorités concernées se saisissent de la question pour voir surtout avec les importateurs comment faire baisser les prix». Les prix de la viande ne sont pas les seuls à connaitre une hausse. Ceux du riz et de l’huile ne sont pas en reste. A l’heure du déjeuner, nous croisons Marie Ndour dans son restaurant sis au marché Grand Yoff appelé «marché bou bess». «Dès fois, il m’arrive d’aller au marché avec une valeur de 30. 000 F, je fais mon marché. Mais en allant dans mon restaurant, je découvre que ce que j’ai dépensé ne couvre pas tout le menu. Je suis obligé de trouver de l’argent et de retourner au marché pour compléter le reste. Tellement les prix sont élevés. L’huile, le riz, tout est cher. Et la viande, elle, fait le comble». Pour l’huile, la bouteille de 20 l passe de 14.500 F à 20.500 f, la bouteille de 5 l, elle, passe de 18. 500 f à 22.500 F. Pour le riz par exemple, le sac de 50 Kg grimpe jusqu’à 18.500 F contre 16.500 F Cfa, confie un boutiquier.
MOMATH CISSE, VICE PRESIDENT DE L’ASCOSEN : «Nous demandons à l’Etat d’être présent aux côtés des consommateurs»
« Le riz n’a pas augmenté. Par rapport à la période de référence, on est toujours dans la fourchette. Le riz ordinaire appelé riz indien est encadré. Jusqu’à présent il est dans la fourchette. L’autre riz n’étant encadré a un peu évolué. Les produits qui ont augmenté sont plutôt la viande et l’huile. Le kilogramme de la viande de bœuf est passé de 2500 à 3600. L’Etat est en train de regarder en expliquant que cela est dû aux problèmes au Mali. Même le président des éleveurs a demandé qu’on organise des concertations. On ne peut pas comprendre que chaque fois le prix augmente et l’Etat ne réagit toujours pas. Le rôle de l’Etat, c’est de protéger le consommateur. Il y a beaucoup de taxes indues, des taxes qu’on fait supporter à l’animal comme le transport. Il y a beaucoup de taxes qu’on met sur l’animal sans valeur ajoutée. Les gens se cachent derrière les problèmes au Mali et la hausse des prix de l’aliment de bétail pour justifier cette flambée, mais ça ne tient pas. On est en train d’alerter sur la hausse de ces prix tout en disant qu’effectivement, le principe c’est la liberté des prix, mais il y a des moments où l’Etat doit être auprès des populations. Nous, défenseurs des consommateurs, demandons que l’Etat soit présent aux côtés des consommateurs. Parce que les conséquences de la Covid-19 seront tellement lourdes à supporter. Si l’Etat laisse faire, le pauvre citoyen ne survivra pas. D’abord, les emplois sont précaires et beaucoup de travailleurs ont perdu leurs emplois. Nous allons vers la Tabaski et l’inflation est contagieuse. Si on n’y fait rien, personne ne pourra acheter son mouton ».
HAUSSE CONSTATEE DES PRIX DU RIZ, DE L’HUILE ET DE LA VIANDE : L’Unacois Yessal parle de tension liée à la Covid-19
La tension notée sur le riz, l’huile et la viande est liée aux effets de la crise sanitaire. Une situation qui « va bientôt revenir à la normale », fait savoir le directeur exécutif de l’Unacois Yessal, Alla Dieng, non sans appeler les siens à fléchir sur les prix.
L a hausse des prix sur certains denrées comme le riz, l’huile et la viande fait saliver plus d’un. Réagissant à cette hausse, le directeur exécutif de l’Unacois Yessal Alla Dieng s’est voulu rassurant : « Certes, il y a tension dans le marché sur certains produits, en rapport aux effets négatifs de la crise sanitaire, mais cette situation ne saurait perdurer parce que c’est la loi de l’offre et de la demande qui régule le marché ». Il précise que les commerçants ne peuvent « ni vendre à perte ni moins encore spéculer sur les prix si le marché est bien approvisionné. « La réalité du marché commande. Avec la Covid-19, les conteneurs viennent au comptegoutte, s’ils ne sont pas indisponibles et pendant ce temps, la demande croit. Donc, plus le produit est introuvable, plus il devient cher. Et lorsque le marché est bien approvisionné, le produit se vend à perte. Le marché fonctionne ainsi». M. Dieng d’indiquer par suite que « le marché est ouvert et chacun y va selon sa bourse. Et de ce point de vue, personne n’est contraint à acheter tel ou tel autre produit. Chacun est libre d’acheter selon sa bourse », non sans préciser que « sur certains produits de consommation, l’Etat n’y peut absolument rien et c’est le cas de la viande, du poisson ». Conscient toutefois que la situation actuelle est difficile, il lancera un appel en direction des membres de son organisation : « Je demande, aux commerçants de l’Unacois Yessal de réduire leurs marges de bénéfices pour tenir compte du pouvoir d’achat des consommateurs très éprouvés par la crise sanitaire ».
HAUSSE DES PRIX : Quand l’Etat reconnait ses limites !
Aveu d’impuissance. Voilà le constat fait suite à la posture de l’Etat du Sénégal face à la hausse notée actuellement sur les prix de l’huile et de la viande. Selon le ministre du Commerce Aminata Assome Diatta qui était en visite à la Fiara, « Il y a de cela quelques semaines, il y a eu une hausse de l’aliment de bétail. Et naturellement, cette hausse se répercute sur le prix de la viande ». S’agissant de l’huile, elle a précisé que c’est celle en fût et en dosette qui fait l’objet d’encadrement, et pas l’huile en bidon par exemple. « Quand on parle de denrée de première nécessité, on pense au riz non parfumé ordinaire, on pense à l’huile en fût, à l’huile en dosette, à l’eau, l’électricité », énumère-t-elle. Pour les autres produits, par contre, le ministre fera savoir qu’ils ne font pas l’objet d’un encadrement, qu’ils ne sont pas véritablement nécessaires à la survie. Autrement dit, dans un pays comme le Sénégal où le commerce est libre, chaque vendeur fixe ses prix. « Quand le commerçant vend cette huile en détail, on ne peut lui appliquer la moindre sanction », a-t-elle ainsi soutenu devant la presse.
DEGRADATION CONTINUE DES ECOSYSTEMES
Quand l’homme travaille à sa propre perte
Fatou NDIAYE, Samba Niébé BA, Moussa DRAME, El Hadji Abdoulaye FALL et Yves TENDENG |
Publication 05/06/2021
La dégradation des écosystèmes est un «fléau» mondial, malgré les initiatives et programmes développés à l’échelle internationale, régionale, sous régionale, nationale et locale pour sauver ce qui peut l’être. Or, ces écosystèmes sont d’une importance capitale dans les équilibres de manière générale et dans la santé et la vie humaine, particulièrement. En atteste le thème de la Journée mondiale de l'environnement de cette année qui est : «La Restauration des écosystèmes», appelant à «prévenir, stopper et inverser la dégradation des écosystèmes dans le monde entier». En cette journée célébrée ce samedi 5 mai 2021, Sud Quotidien fait focus sur ces problèmes environnementaux qui assaillent différentes localités notamment Sédhiou, Kaolack, Mbour et Saint-Louis. Au même moment, face à l’ampleur de la dégradation des écosystèmes dans notre pays, l’Alliance des écologistes du Sénégal (ADES/Suxaliku Gu sax daak) plaide pour un changement de comportements envers la nature. Invitant ainsi tous à «comprendre que la dégradation des écosystèmes est la contrepartie des processus directement liés à nos modes de production et de consommation actuels».
JOURNÉE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT : Les écologistes plaident pour un change- ment de comportement envers la nature
«Dans nos pratiques de tous les jours, nous appauvrissons le patrimoine naturel. Quand nous voyons la détresse des populations, les problèmes environnementaux, les catastrophes et les crises imputables au climat, la dégradation des écosystèmes, on sent nettement qu’il y a beaucoup de choses qui vont dans la mauvaise direction. Il urge, des lors, de comprendre que la dégradation des écosystèmes est la contrepartie des processus directement liés à nos modes de production et de consommation actuels», juge l’Alliance des écologistes du Sénégal, (ADES/Suxaliku Gu sax daak) dans un communiqué parvenu à la rédaction hier, vendredi 4 juin. Selon les écologistes, devant le défi, «il nous faut imaginer une autre façon de vivre, nous recentrer sur l’essentiel, inventer une rencontre féconde avec nous-mêmes, faire la paix et essayer de vivre en harmonie avec la nature et nous orienter vers des modes de production et de consommation durables». Le communiqué de l’Alliance des écologistes intervient dans le cadre de la célébration ce jour, samedi 5 juin, de la Journée mondiale de l’environnement. Cette journée instituée depuis 1974 par les Nations Unies (ONU) est une occasion pour la promotion de la sensibilisation et de l'action en faveur de l'environnement dans le monde. Le thème de la Journée mondiale de l'environnement de cette année est «La restauration des écosystèmes : prévenir, stopper et inverser la dégradation des écosystèmes dans le monde entier».
MBOUR - DEGRADATION DE LA NATURE ET DE L’ENVIRONNEMENT : La survie des écosystèmes en question
La célébration de la Journée mondiale de l’environnement, le 5 juin de chaque année, est comme par enchantement un événement, un moment d’introspection et constat sur les agressions à l’endroit du cadre de vie et des habitats naturels en tout genre. Bref les écosystèmes sont de plus en plus affectés et dégradés. Leur restauration participe d’une revitalisation de l’environnement naturel et humain, d’une part, et de la régénération des espèces animales et végétales, de l’autre. La dégradation de la nature et de l’environnement compromet la survie des écosystèmes.
Le département de Mbour ou la région naturelle de la Petite côte paye un lourd tribut de la dégradation de ses écosystèmes, en voyant les estuaires de ses lagunes ensablées, obstruées, ses bras de mer envahis par des habitations et autres installations inhospitalières au cadre naturel, son littoral empiété, ses étangs et cours d’eau déviés ou remblayés.
Le survol de cet espace naturel nous édifie sur le niveau des agressions faites contre la nature et l’environnement d’une manière générale, la dégradation des écosystèmes côtiers marins et terrestres. Le mal est profond. Dès lors, la restauration des écosystèmes s’impose. Le lancement de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes constitue un espoir pour juguler des maux illustratifs. En attendant, un survol de la Petite côte suscite moult interrogations : les géo parcs de Popenguine sis dans la réserve du même nom vont-ils survivre aux actions anthropiques ? Et pour combien de temps ? Rien ne permet ne permet de répondre de manière systématique à ces questions.
Toutefois, l’espoir est permis, à travers une seule volonté, pour une longue durée, celle mue par des hommes et des femmes versés dans la préservation de la nature. Des espèces végétales et animales y résistent, avec les efforts entrepris par les habitants riverains organisés en association, sous la supervision et l’accompagnement des services comme les Eaux et Forêts. Des tentatives vivaces permettent d’y garder l’espoir de sauvegarder la biodiversité. A quelques encablures, la Somone se voit au centre d’une agressivité sans limite. La mangrove devient de plus en plus stressée avec des actions d’empiètement sur la lagune. Ce sanctuaire d’oiseau voit son cadre affecté par l’homme. Des villas avec des fenêtres en verre piègent l’avifaune. Des oiseaux butent sur les installations. Les eaux de pluie qui ont longtemps alimenté le niveau d’eau de la Somone sont désormais retenues dans un lac artificiel, empêchant une bonne alimentation du lit de la lagune. Les conséquences, selon les spécialistes et experts de la protection de la nature, sont déjà tangibles sur les écosystèmes, le niveau de menace élevé. A cela s’ajoute la transformation des lieux, par endroit, en dépotoirs. Des déchets et ordures de toutes sortes, source de pollution et de dégradation de l’environnement, y font lésion. Autre site naturel, même mal.
Le Mballing, la lagune de la commune de Mbour se meurt avec la perte de la biodiversité. La mangrove perd du terrain. Des lotissements sur les lieux ont fini de détruire l’habitat avifaune. Pélicans et cormorans ont fait le deuil de leur milieu naturel. Des autorités municipales s’érigent en gendarmes de l’environnement pour sauver ce qui peut l’être. Tout au long du littoral de la Petite côte, des détritus, des carcasses de bêtes, des dépouilles d’animaux à moitié dévorées par les chiens, des ordures ménagères, des reliefs de plats et l’ensemble des restes des ateliers et sites de transformation sont «confiés» à la grande dévoreuse, la mer, qui les restitue et les dépose à la berge/plage, parce que n’en voulant pas, contribuant ainsi à une dégradation prononcée de l’environnement.
SEDHIOU - CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT : Le massacre des massifs forestiers en cours, le désert souffle à la porte
Ce jour, samedi 5 juin, est célébrée la Journée mondiale de l’environnement de par le monde. Les années se suivent et se ressemblent sans toutefois réduire l’élan de destruction de l’environnement. Dans les régions du sud du Sénégal, les coupes abusives et illicites de bois sont les facteurs les plus en vue en matière de menace sur l’environnement. L’insécurité ambiante et quasi permanente née du conflit armé en Casamance, le seuil de pauvreté et l’inconscience de certaines catégories de populations et l’influence de certaines puissances étrangères constituent les facteurs aggravants de la gangrène. Le chemin d’un lendemain incertain engagé !
L e Sahara était vert. Aujourd’hui, c’est le désert total. Nombreux sont des spécialistes qui prédisent ce même scénario catastrophe en Casamance, tant le rythme d’exploitation du couvert végétal est alarmant. Dr Labaly Touré, géographe-géomaticien et enseignant chercheur a expliqué que «le traitement des images satellitaires montre une diminution des surfaces végétales en moyenne Casamance. L’exploitation abusive ou la surexploitation abusive des ressources forestières en Casamance n’est plus un secret. La situation est alarmante et une attention particulière doit être portée à cette problématique car la Casamance ne peut point se développer sans sa biodiversité qui connait une agression multi formes».
Revenant sur le péril sur l’environnement à l’origine des changements climatiques, Dr Labaly Touré a indiqué que dans la région de Sédhiou, qui correspondant à la moyenne Casamance, «le domaine forestier qui représente 12% de la superficie totale, est constitué de savanes arborées sur les plateaux, de forêts claires sèches au Sud. La région de Sédhiou compte 12 forêts classées qui s’étendent sur une superficie de 85.543 ha. Le domaine forestier de la moyenne Casamance est principalement dans la partie Sud et centre de la région».
L’AVPE, LE DERNIER REMPART DES FORETS EN PERIL SUR LA BANDE FRONTALIERE !
Cette ampleur du pillage du bois vert de la Casamance (Sud Sénégal) inquiète les membres de l’Association des volontaires pour la protection de l’environnement (AVPE). Son président, Imam Mamadou Seydou Diallo, confirme. «Oui ! En effet, à la frontière avec la Gambie notamment dans le Kabada, Diarang, les coupes de bois sont extrêmement inquiétantes. Il est vrai que l’association gambienne Anti Forest fire fait des efforts ; mais le mal persiste toujours. Nous continuons à dénoncer et cherchons des partenaires pour un accompagnement économique des populations», dit-il. Leur engagement est sans faille ; mais la complexité et la dimension multinationale du phénomène contrebalancent, par moment, leur peu d’espoir sur l’avenir aléatoire du couvert végétal. «Je commence à perdre vraiment espoir. Je pense qu’il faut mettre la pression sur les acheteurs car si eux aussi ne voient personne pour vendre, ils vont sans doute cesser».
UN ACTE CIVIQUE DES VOLONTAIRES DU KABADA/DATOR A CONSOLIDER
Décidés et engagés à sauver les dernières réserves de forêts encore debout, les membres de l’Association des volontaires pour la protection de l’environnement et les femmes des différents groupements maraichers ont construit un poste forestier à Diallocounda ; mais les moyens d’équipement ne suivent pas, selon Imam Mamadou Seydou Diallo, le président de l’AVPE. «Il est tout aussi vrai que les autorités notamment le Directeur des Eaux et Forêts, l’Inspecteur régional et départemental font des efforts remarquables. Nous avons construit, sur fonds propres, un poste forestier à Diallocounda et ils y ont affecté un personnel. Mais, il faut les renforcer en effectif et en moyens logistiques». A Diallocounda, comme ailleurs sur toute la bande frontalière avec la Gambie, l’avenir des forêts reste suspendu à la volonté des trafiquants prêts à défier l’autorité avec, hélas, la complicité des populations autochtones. Quant aux agents des Eaux et Forêts, ils se réjouissent des efforts en cours que déploie le colonel Baïdy Bâ, Directeur national des Eaux et Forêts du Sénégal. En atteste son engagement manifeste, diton, à réhabiliter les services forestiers détruits en mars dernier, lors des émeutes au Sénégal ayant vraiment atteint tout le dispositif de ce service de protection de l’environnement.
KAOLACK - REBOISEMENT ET LUTTE CONTRE LA DÉGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT : Un exercice à double vitesse dans les régions centre
La lutte contre la dégradation des terres et la volonté multi faciale de la communauté de développer divers programmes de reboisement dans les sites de résidence et les forêts présentent tout un paradoxe. Si pour la plupart, dan les régions du Centre, Kaolack, Fatick, et Kaffrine, un paquet d'initiatives a été pris dans le sens de poser partout des forêts à haute densité, l'ampleur de la coupe du bois et l'exploitation abusive des espèces végétales continuent encore d'être des facteurs irritants. Ce qui, d'un constat quasi général, donne un aspect timide aux 'nombreux programmes de restauration du patrimoine floral caché sur les périmètres de ces différentes régions. Dans un espace où des milliers et des milliers d'hectares de terres restent confrontés au phénomène de la salinisation, la problématique du reboisement reste entière. Et les nombreux programmes, projets et autres initiatives engagées dans le cadre du reboisement finissent par se solder par de faibles pourcentages de réussite ou disparaître tout bonnement. C'est visiblement une appréciation qui se confirme d'année en année. Car, malgré le reboisement de milliers d'espèces concédé, chaque année, à l’occasion de la journée dédiée à l'environnement (le 5 juin), le besoin en suivi des arbres plantés finit par céder et la plupart de ces espèces périssent, avant l'âge de la maturité. Soit dévorées par les animaux en divagation ou pourries à cause d'un manque d'eau et de fertilisants. Aujourd'hui, les seules rescapées de ces plantations annuelles de masse sont les espèces peuplant les zones humides contrôlées, certains espaces protégés ou les domaines privés.
LES AIRES MARINES PROTÉGÉES DU DELTA DU SALOUM, UN EXEMPLE DE PROTECTION POUR L'ENVIRONNEMENT
Malgré que dans certaines zones de la région de Fatick, comme Foundiougne où le phénomène de la coupe du bois se poursuit de plus en plus sous le regard passif des services en charge de la protection de la nature, dans le Delta du Saloum, les consciences semblent plus éveillées, en termes de protection de l’écosystème (environnement) et d'adaptation aux changements climatiques. Dans ce «paradis terrestre» où le gouvernement du Sénégal et ses partenaires ont aménage des aires marines protégées (Amp) d'une superficie de 3000 ha, quelques années auparavant, tous les moyens sont présentement utilisés pour soutenir ce projet. Même si, à présent, les ressources humaines investies pour la mise à défens de ces périmètres marins restent encore insuffisantes, les instructions données sont acceptées et respectées par tous, ou presque. Mieux, les plus jeunes écoliers, les personnes les moins instruites de Toubacouta et toutes les autres collectivités dépendant de ces aires marines sont conscients des interdits et des comportements à adopter pour contribuer à la prospérité d'un tel chantier. Ainsi, après quelques années de disette, le développement des écosystèmes dans ces Amp se fait sentir de plus en plus. Plusieurs espèces d'oiseaux, de reptiles et coléoptères y ont élus domicile et en font naturellement un lieu de reproduction. Des espèces de poissons qu'on avait perdu de vue depuis plusieurs décennies commencent déjà à réapparaître et leurs multiplication, nous renseignent les gardiens du parc, se fait en un rythme exponentiel.
SAINT-LOUIS - PRÉOCCUPÉ PAR L'ÉROSION CÔTIÈRE, LA BRÈCHE ET LA DÉGRADATION DE L'ÉCOSYSTÈME : L'environnementaliste Moussa Gueye appelle à l’union des forces pour résoudre ces problèmes
Elle est loin d'être exhaustive, la liste des problèmes liés à l'environnement au niveau de la région de Saint-Louis. Des problèmes que tente de lister le Chef de la Division régionale de l'Environnement et des Établissements classés et qui ont pour nom l'érosion côtière, la dégradation de l'écosystème, la problématique de la brèche, la mauvaise qualité des eaux liée à la salinisation du sol, les déchets plastiques, les pesticides, le typha, entre autres. "Le problème de l'érosion côtière à Saint-Louis a été amplifié par l'ouverture, en octobre 2003, de la brèche et aussi par les changements climatiques.
En réalité, il y a énormément de problèmes d'environnement que l'on peut énumérer a Saint-Louis. Mais il y a des réflexions et stratégies qui sont mises en place afin d'y faire face. Il faut encadrer l'environnement et adopter davantage de politiques de conservation et de criminalisation pour mieux le préserver", a fait savoir Moussa Gueye, Chef de la Division régionale de l'Environnement et des Établissements classés de Saint-Louis. Selon lui, la préservation de l'environnement doit passer aussi par la prise de mesures d'éducation et parfois aussi des mesures répressives, à travers la mise en place de dispositifs permettant de "traquer" les "délinquants" ou les récidivistes. "On ne peut passer tout son temps à communiquer ou à éduquer les gens. À un moment donné, il faut savoir réprimer pour faire respecter la loi lorsqu'il y a des réticences. De mon point de vue, il faut allier énormément de choses sinon, si on ne fait rien, l'environnement sera de plus en plus agressé et dégradé", a-t-il alerté. Le thème choisi cette année porte sur la Restauration des écosystèmes. "Partout dans le monde, on a vu qu'il y a une dégradation des écosystèmes.
Et ces écosystèmes là ont un rôle extrêmement important dans les équilibres de manière générale et dans la santé et la vie humaine de manière particulière", a-t-il indiqué, tout en soulignant la nécessité, aujourd'hui, de conscientiser, d'éduquer et de sensibiliser les populations sur l'importance de préserver l'environnement. C'est ainsi qu'il appelle à l'implication de tous les acteurs pour y arriver. "Le reboisement ne doit pas être seulement et exclusivement l'affaire des services forestiers, mais plutôt l'affaire de tous notamment les mairies, les collectivités territoriales, la société civile, les associations de toutes sortes, entre autres. Tout le monde doit mettre la main à la pâte pour gérer les questions d'environnement" a-t-il conclu.
LA FRANCE RISQUE-T-ELLE DE PERDRE LE MALI?
Boubacar Haidara, professeur à l’université de Ségou et chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM), décrypte pour Apa news les conséquences éventuelles de la suspension par la France de sa coopération militaire avec le Mali
Boubacar Haidara, professeur à l’université de Ségou (Centre du Mali) et chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) à l'université Bordeaux-Montaigne, décrypte pour Apa news les conséquences éventuelles de la suspension, annoncée jeudi, par la France de sa coopération militaire avec le Mali.
La décision française, annoncée jeudi 3 juin par un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de suspendre sa coopération militaire avec le Mali est-elle une surprise?
On savait que la France n’avait pas apprécié ce que le président Emmanuel Macron a qualifié dans un entretien publié dans la dernière édition du Journal du Dimanche de « coup d’état dans le coup d’état ». Il faisait allusion au renversement le 24 mai du président de la transition Bah Ndaw et son premier ministre Moctar Ouane qui étaient censés conduire le Mali vers des élections générales destinées à normaliser la vie politique après le renversement en août dernier, par le même groupe d'officiers, du président Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK. Dans le même entretien, le chef de l’Etat français a certes menacé de retirer ses troupes, si jamais les putschistes ne respectent leur promesse d'organiser une transition démocratique conformément au calendrier déjà fixé, ou s’ils étaient tentés par un glissement vers "l’islamisme radical", selon ses propres mots. Cependant, depuis les décisions prises par la Communauté des Etats Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union africaine (UA) de suspendre le Mali de toute activité au sein de leurs instances, les autorités françaises avaient affirmé qu’elles se rangeaient derrière les positions de ces deux organisations africaines. L’annonce faite jeudi, 3 juin, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères français de la suspension de la coopération entre les armées des deux pays, qui combattent les groupes jihadistes dans le nord du Mali depuis 2013, n’était donc pas attendue, malgré les propos musclés tenus par le président français le weekend dernier. A Bamako, ces propos avaient été perçus davantage comme un coup de pression supplémentaire sur les putschistes pour remettre le pouvoir aux civils au plus vite que comme une idée sérieusement envisagée par les autorités françaises. Cette décision est, donc, une vraie surprise.
Quelles seraient les conséquences éventuelles d’une telle décision sur le terrain.?
Même si la France se garde pour l’instant d’annoncer un retrait prochain de ses 5100 soldats engagés contre les jihadistes au Mali et dans le reste du Sahel, elle coupe toute coopération sur le terrain avec l’armée malienne. Cette décision qui signifie que l'opération Barkhane agira désormais en solitaire sur le terrain, est accompagnée par l’arrêt immédiat de toute aide aux forces armées et de sécurité maliennes, y compris dans le cadre de Takuba, la «task force» composée de forces spéciales dédiées à l'accompagnement au combat les unités maliennes Qui est aussi suspendue. Une décision qui risque d’avoir un impact lourd sur les militaires maliens sur le terrain. Ils se retrouvent désormais démunis face à des combattants jihadistes de plus en plus nombreux et violents. Autant dire que cette décision française est pleine de risque pour le Mali et le Sahel. Elle risque d’ouvrir un grand boulevard pour les jihadistes qui n’ont toujours pas renoncé à leur projet initial de prendre le contrôle de tout le pays.
Que peuvent faire les militaires maliens après une telle suspension de la coopération française?
Leurs choix sont limités. Un des scénarios extrêmes mais pas impossible est que les putschistes, qui ont toujours affirmé être disposés à discuter avec les jihadistes, s'engagent dans la voie d’un rapprochement avec ces derniers. A défaut d’un accord de paix en bonne et due forme, ils pourraient envisager de faire des concessions majeures pour obtenir au moins un cessez-lefeu. Des contacts existent entre les deux parties. Des membres du Haut Conseil islamique, qui est un organe étatique, sont en relations avec des leaders maliens du Groupe pour le soutien de l’Islam et des Musulman, plus connu par son acronyme en langue arabe Jnim. Les putschistes pourraient aussi vouloir remplacer l’armée française par celle d’une autre puissance comme la Russie ou la Turquie, dont les ambitions en Afrique sont de plus en plus affichées. Ces deux scénarios ne s’excluent pas mutuellement. S’ils venaient à être traduits dans les faits, ce serait non seulement dangereux pour le Mali et la sous-région sahélienne. Cela signifierait aussi l’échec pur et simple de l’intervention militaire française au Mali.
LES LIONS ONT 90 MINUTES POUR CONVAINCRE
Les Chipolopolos de la Zambie seront au menu de l'équipe du Sénégal, ce samedi 5 juin, au Stade Lat Dior de Thiès, pour la première rencontre de préparation en direction des éliminatoires du Mondial 2022.
Les Chipolopolos de la Zambie seront au menu de l'équipe du Sénégal, ce samedi 5 juin, au Stade Lat Dior de Thiès, pour la première rencontre de préparation en direction des éliminatoires du Mondial 2022. Les Lions ont 90 minutes pour convaincre leurs supporters qui sont encore nombreux à rester sur leur faim après les décevantes prestations fournies contre l'Eswatini et le Congo. Aliou Cissé annonce déjà le ton en conférence de presse : " Nous entrons dans les éliminatoires de la Coupe du monde. Et ça commence demain pour nous".
Le Sénégal accueille, ce samedi 5 juin, au Stade Lat Dior de Thiès (19 heures), la Zambie pour le premier de ses deux matches de préparation aux éliminatoires de la Coupe du monde de 2022 au Qatar. Après cinq jours de préparation, les Lions ont 90 minutes pour dérouler et convaincre après les deux dernières rencontres en éliminatoires de la CAN contre le Congo (0-0) et l’Eswatini (1-1). Des prestations qui laissent les nombreux supporters aujourd'hui sur leur faim. Ce au vu du statut de numéro un africain au classement FIFA que l'équipe du Sénégal continue d'afficher.
Le sélectionneur est d'ailleurs réceptif et attend plus d'efficacité devant : « Il y a moyen de marquer beaucoup plus de buts », confiait-il avant d'ajouter :" Nous avons beaucoup travaillé devant les buts parce que pour gagner un match, il faut marquer des buts ». En conférence de presse d'avant match, le coach des Lions a souligné que son équipe va mettre l'accent sur l'agressivité. " L'adversaire va jouer sur ses propres qualités. Ce qui nous préoccupe, c'est l'évolution de mon équipe. Ce qu'elle est capable de faire avec ses qualités, son caractère et sa personnalité. Nous entrons dans les éliminatoires et nous avons un match et ça commence demain (ce samedi) " , a t- il souligné.
Même s'il relève que les Chipolopolos zambiens seront amputés de leurs meilleurs buteurs, Aliou Cissé soutient qu'il fera face à " une équipe intéressante". "Lors des éliminatoires, ils étaient à 18 buts. Ils sont très prolifiques devant les buts. Ils sont agressifs sur les trente mètres adverses et ont un bloc très compact. Je connais l'entraîneur et sa philosophie. C'est une équipe disciplinée", a averti le sélectionneur national.
Après la Zambie, le Sénégal, affronte le Cap-Vert le 8 juin sur la même pelouse. Le sélectionneur disposera de tout son effectif. Habib Diallo (Strasbourg), Sada Thioub (Angers) et Youssouf Sabaly (Bordeaux) sont forfaits pour ce premier match.
« J’AI CONSCIENCE QUE VOUS ALLEZ L’HONORER »
Remporter la médaille d’or, c’est l’objectif fixé aux Lionnes devant défendre les couleurs du Sénégal à la Coupe d’Afrique de Handball Seniors Dames prévue à Yaoundé au Cameroun du 10 au 20 juin prochain.
Les Lionnes de handball vont représenter le Sénégal à la Coupe d’Afrique de Handball seniors Dames prévue à Yaoundé au Cameroun du 10 au 20 juin prochain. En prélude à cet évènement, le ministre des Sports Matar Bâ a procédé hier, vendredi 4 juin, à la remise du drapeau national à la délégation sénégalaise en partance ce même jour pour le Cameroun.
Remporter la médaille d’or, c’est l’objectif fixé aux Lionnes devant défendre les couleurs du Sénégal à la Coupe d’Afrique de Handball Seniors Dames prévue à Yaoundé au Cameroun du 10 au 20 juin prochain. A défaut du titre, l’autre ambition assignée aux joueuses est de faire partie des quatre (4) équipes qui prendront part aux championnats du monde de Handball à Valence (Espagne) en décembre 2021.
En prélude à cet évènement continental, l’équipe nationale féminine de handball a reçu hier, vendredi 4 juin, par l’intermédiaire de la capitaine Awa Ndiaye, le drapeau national du Sénégal des mains du ministre des Sports Matar Bâ avant de s’envoler aujourd’hui pour le Cameroun. Cette cérémonie a vu la présence du président de la Fédération Sénégalaise de Handball Seydou Diouf, de plusieurs membres de la fédération sans oublier la présence du 12 ème gaïndé. «C’est une équipe qui va représenter le Sénégal dans sa diversité autant au plan national, mais aussi en prenant en compte le rôle que la diaspora a toujours joué dans le développement de notre pays», déclare Seydou Diouf en référence aux joueuses qui sont formées localement et les expatriées.
Avant d’ajouter : «Il reste maintenant à elle de faire la preuve de la confiance que nous plaçons en elle». Le ministre des Sports a pour sa part réitéré tout son soutien aux filles et leur a promis de les rejoindre au Cameroun une fois en finale de la compétition. «Conformément à la tradition, j’ai l’honneur et le privilège de vous remettre ce matin (ndlr-hier) au nom du président de la République le drapeau en guise de viatique et d’encouragement dans le cadre de votre participation à la 24 ème édition de la coupe d’Afrique des Nations Dames Séniors», a magnifié Matar Bâ.
Et d’ajouter : «en vous remettant le drapeau national, j’ai conscience que vous allez l’honorer. Vous allez le hisser haut et le maintenir droit car il symbolise notre commun vouloir de vie commune. J’ai conscience aussi que vous allez bousculer la hiérarchie et tous les pronostics. Car durant les deux dernières éditions de 2016 et de 2018, vous avez réussi la prouesse d’être classées à la deuxième place. Vous constituez un groupe uni formé de locales et de binationales sans pression, conscientes des enjeux et décidées à se donner à toutes les chances et tous les moyens pour aller le plus loin possible dans la compétition».
Le Sénégal est logé dans le groupe A en compagnie de la Tunisie, la Guinée Conakry et Madagascar.
PLUS DE 203 MILLIONS FCFA DISTRIBUÉS ENTRE 2019 ET 2020
La SODAV explique que ces "répartitions revêtent un caractère exceptionnel en ce sens qu’elles permettent à la SODAV d’être en avance sur les échéances de paiements des droits
La Société sénégalaise du droit d’auteur et droits voisins (SODAV) ex BSDA, démarre les opérations de répartitions portant sur les droits lyriques et numériques, les droits littéraires et dramatiques. Le lundi 7 juin 2021 à partir de 09 heures, ce sera pour les droits lyriques (Musique) et numériques et les droits littéraires et dramatiques ce sera le mardi 15 juin 2021 à partir de 09 heures.
Ces échéances de répartitions portent sur un montant global de deux-cent-trois- millions cent soixante-six mille deux-cent quarante-neuf francs (203 166 249 F CFA) et concernent le paiement des catégories de droits couvrant les périodes indiquées. La SODAV explique que ces "répartitions revêtent un caractère exceptionnel en ce sens qu’elles permettent à la SODAV d’être en avance sur les échéances de paiements des droits. Celles-ci sont normalement fixées à dix-huit (18) mois au plus tôt entre la période de perception ou de recouvrement du droit et sa redistribution aux ayants-droit".
Les droits lyriques s’élèvent à 121 252 613 F CFA compris entre l’année 2019 (avec 49 567 665 F CFA) et l’année 2020 (avec 71 684 984 F CFA). Les droits numériques lyriques et religieux sont d’un montant de 66 888 086 F CFA dont : les droits numériques Lyriques font 39 433 870 F CFA. Dans le semestre 1 de l’année 2020, c’est 21 658 453 F CFA. Le second semestre de la même année, c’est 17 775 417 F CFA.
Les droits Numériques Religieux sont dans le second semestre de l’année 2020, 27 454 216 F CFA. Un montant de 15 025 550 F CFA est versé pour les droits littéraires et dramatiques de l’année 2020.
La société sénégalaise du droit d’auteur souligne les conditions dans lesquelles elle a entamé le travail à la SODAV. "Ayant trouvé plusieurs années d’arriérés de répartitions quand elle prenait la succession du BSDA, la SODAV a su en moins de cinq années, relever encore le défi de la performance en se projetant à un niveau encore plus honorable".