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18 septembre 2025
LES COUPS KO DU TROISÈME MANDAT
Et de deux ! Hier, c’était le président burkinabé, Blaise Compaoré. Aujourd’hui, c’est le président guinéen Alpha Condé qui fait les frais d’un mandat de trop
Et de deux ! Hier, c’était le président burkinabé, Blaise Compaoré. Aujourd’hui, c’est le président guinéen Alpha Condé qui fait les frais d’un mandat de trop. Si le premier cité avait été contraint à démissionner et à s’exiler en Côte d’Ivoire, le 31 décembre 2014, le second a été déposé ce dimanche 5 septembre, par l’armée suite à un coup d’état. Le dénominateur commun de ces deux chefs d’État reste «l’autoritarisme» comme mode de gouvernance et le troisième mandat comme la goutte de trop qui aurait précipité leur chute.
«Nous avons déicidé ainsi, après avoir pris le président de la République qui est actuellement avec nous, de dissoudre la Constitution en vigueur, dissoudre les institutions. Nous avons décidé aussi de dissoudre le gouvernement et de la fermeture des frontières terrestres et aériennes». Ces propos du colonel Mamady Doumbouya, Commandant des Forces spéciales de l’Armée guinéenne sonnent ainsi la fin du règne du président Alpha Condé, réélu pour un troisième mandat controversé, en décembre 2020. Ce, suite à la révision de la constitution via un référendum. L’armée s’est emparée du pouvoir dans la matinée du dimanche 5 septembre, non sans placer le président Condé sous résidence surveillée.
Le Président Condé ne terminera pas son troisième mandat obtenu dans la répression. En effet, il était revenu sur ses engagements de respecter la règle des deux mandats, en révisant la Constitution, malgré les manifestations violemment réprimées du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) regroupant les partis d’opposition et la société civile. Bien avant Condé, le chef de l’État burkinabé a été victime quasiment du même sort.
Le Président Blaise Compaoré a été contraint de démissionner et de fuir pour se refugier en Côte d’Ivoire, le 31 octobre 2014, emporté par le syndrome du troisième mandat. Alors que la loi fondamentale avait instauré l'élection du président pour sept ans, renouvelable une fois, Blaise Compaoré fait supprimer l'expression "une fois" en 1997, permettant un exercice du pouvoir à vie. En 2000, il fait à nouveau amender la Constitution.
Le septennat devient quinquennat, renouvelable une fois. Le Conseil constitutionnel autorise toutefois la candidature de Blaise Compaoré en 2005, au nom de la non-rétroactivité d'une révision de la Loi fondamentale. M. Compaoré devait terminer en 2015 son deuxième quinquennat, après avoir effectué deux septennats (1992-2005). Le projet de loi qui a enflammé le Burkina prévoyait de faire passer de deux à trois le nombre maximum de quinquennats présidentiels. Au pouvoir depuis 27 années comme chef d'État du Burkina Faso, Blaise Compaoré fera par la suite l'objet d'une forte contestation, suite à sa volonté de modifier pour une énième fois la constitution du pays, pour lui permettre d'être de nouveau candidat à la présidence. Cette fois, une rue finit par le contraindre à prendre la poudre d’escampette et de s’exiler en Côte d’Ivoire.
Au Sénégal, en 2011, les évènements du 23 juin ont montré la farouche hostilité des Sénégalais pour un troisième mandat. Ce qui avait contribué à la défaite du Président Wade à la présidentielle de 2012. Il reste ainsi constant que lorsque la Constitution limite à deux le nombre de mandats susceptibles d’être successivement effectués par une personne la recherche d’un troisième mandat pose problème.
«C’EST AU-DELA DU SUPPORTABLE POUR LES CITOYENS AFRICAINS»
Sur cette question du troisième mandat et ce qui pourrait l’endiguer, le Docteur en Science politique, Maurice Soudieck Dione, interrogé par Sud quotidien en 2019, expliquait que le fond de ce fléau était la réforme de la gouvernance. « Si la manière de gérer le pouvoir n’est pas recentrée autour de l’intérêt général et des préoccupations des populations, en combattant vigoureusement la corruption ; si l’État de droit n’est pas garanti et renforcé, et les droits et libertés respectés, on risque toujours de revivre ces difficultés d’une manière ou d’une autre, ou d’avoir des formes de régulation violente, où ceux qui s’accrochent au pouvoir sont chassés par la détermination du peuple et la pression de la rue », avait-il estimé.
Pour sa part, et sur le même sujet, le fondateur du think thank Afrikajom Center avait aussi indiqué que « le forcing pour le troisième mandat est la marque d’un seuil critique pour la paix et la stabilité et la sécurité de l’Etat. C’est également une limite au-delà du supportable pour les citoyens africains qui ont appris à se mobiliser, à s’organiser pour stopper les présidents africains qui ne savent pas quitter le pouvoir dans les délais constitutionnels ».
Alioune Tine avait aussi invité à méditer sur les révolutions, les insurrections, les manifestations les plus récentes qui ont eu raison du régime du Président Algérien Bouteflika et du régime soudanais le Président Omar EL Bachir. Évoquant les raisons de ce syndrome du troisième mandat, l’Enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint Louis avait cité entre autres «la forte personnalisation et la gestion néo-patrimoniale et népotiste du pouvoir», sans oublier «l’autoritarisme», qui installent une peur bleue chez les tenants du pouvoir enclins à vouloir, coûte que coûte, s’éterniser au pouvoir. Même diagnostic faite par le «Droit de l’hommiste », Alioune Tine qui, citant la métaphore de Léopold Sédar Senghor, à savoir la «drogue-pouvoir», décrit l’instauration de «régime autoritaire, de césarisme démocratiques avec des tendances lourdes» comme causes de cette propension à vouloir faire le « mandat de trop » en tripatouillant les constitutions.
Les mêmes causes produiront-elles les mêmes effets ? Le moins que l’on puisse dire, les mêmes intentions sont prêtées au chef de l’État, Macky Sall qui serait en train de manœuvrer pour un autre mandat.
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DANS LA TÊTE DE DOCTEUR GINGER
Confronté à la persistance du chômage, Malick Mbaye, ce jeune de Castors a trouvé une idée. Il s’est lancé dans vente du thé en y apportant sa petite innovation dans les gouts et cela s’est révélé être une recette gagnante.
Dès lors qu’on est conscient qu’il n’y a pas de sot métier, le champ des possibles est illimité pour être auto entrepreneur prospère. C’est le choix qu’a fait Malick Mbaye, ce jeune dakarois qui se fait pompeusement appelés Docteur Ginger. Il a trouvé son chemin dans la vente du thé avec des gouts variés : thé au gingembre, thé au miel et il n’a pas froid dans les yeux.
Pour lui n’y a aucune raison d’avoir le complexe de faire cette activité tant qu’il gagne dignement sa vie. D’ailleurs, point n’est besoin de se poser la question de savoir si son activité marche. Autrement, Malick n'aurait pas recruté 7 personnes pour faire tourner son affaire. BBC Afrique vous fait découvrir un entrepreneur qui a pris le dessus sur le chômage. Regarder son histoire en images.
La flambée des prix des denrées de grande consommation fait depuis quelques temps le quotidien des sénégalais. Le Service régional du Commerce de Dakar a établi une nouvelle grille des prix pour réguler un marché de plus en plus désordonné. Malheureusement, ces nouveaux tarifs n’ont pas été appliqués par la plupart des commerçants.
Les prix n’ont cessé d’augmenter depuis quelques temps. Suite à ce constat, le Service régional du Commerce de Dakar a établi, en fin de semaine dernière, une liste fixant les prix des produits de grande consommations comme suit : 1200 F CFA l’huile de palme raffinée, 350 F CFA celui de la dosette à 250 ml ; 600 F CFA le prix du sucre cristallisé ; 150 F CFA le prix de la baguette de pain à 190g et de 2800 F CFA le prix du gaz de 6 kg. Une descente sur le marché a permis de constater la non effectivité de l’application de cette nouvelle grille tarifaire.
Au contraire, la réalité affiche d’autres données. Au marché Ouakam, les commerçants ne fixent pas les mêmes prix pour ces denrées de grande consommation. Dans ce magasin, Papa nous livre que «les prix de vente sont déterminés en fonction du prix d’achat des produits. Nous sommes des croyant et se serait indigne de notre part d’augmenter les prix, sans aucune justification valable». Au niveau de différentes places, on a pu constater des différences de prix.
Pis on dirait que chacun a son propre baromètre. On ne peut pas parler de loi du marché ni de la loi de l’offre et de la demande, ça a plutôt l’air de «la loi du bénéfice». Et, les produits qui connaissent le plus de variations d’un commerçant à un autre, d’une boutique à une autre restent l’huile et le sucre. Concernant l’huile raffinée, Ousmane Sow vend à 1500 F CFA le litre. P. Diallo fixe le à 1600 F CFA. Quant à Mouhamed, il l’échange moyennant 1500 F CFA le litre. Si nous en venons au sucre cristallisé, ils nous affichent des prix qui varient entre 700 F CFA, 800 F CFA voire 850 F CFA le kg. Le gaz butane fait aussi parti des produits dont le prix a été fixé par le Service régional du Commerce de Dakar à 2800 F CFA (pour celui de 6kg) pour les demi-grossistes et 2885 F CFA pour les détaillants. Cependant, seul Mamadou W. Ba nous confie qu’il vend à 2885 F CFA bombonne de 6kg ; les autres vendent à 2900 F CFA le bouteille de gaz butane de 6kg et 4300 F CFA celle de 9kg qui, dans la nouvelle grille des prix homologués du Service régional du Commerce, est de 4180 F CFA.
En revanche, le prix du pain reste inchangé, avec la baguette qui, depuis longtemps, est maintenue à 150 F CFA. La question est de savoir si la valeur en termes de poids est intacte. A côté de ces produits mentionnés dans la liste des autorités du ministère du Commerce portant sur les nouveaux prix, dans le but de réguler le marché, d’autres produits font l’objet d’augmentation.
Il s’agit, entre autres, de l’oignon dont le sac est passé maintenant de 9000 F CFA à 10000 F CFA ; alors qu’en temps normal, il coûte 6000 F CFA. Un autre constat, les bouillons en cube, considérés par certains comme étant à l’origine de beaucoup de maladies, ont connu une augmentation. Ils sont passé du simple au double, de 25 F CFA à 50 F CFA l’unité et 100 F CFA pour les 3.
«IL NOUS APPARTIENT DE FAIRE LE TRAVAIL POUR REPRENDRE CETTE PREMIERE PLACE»
Reprendre la première place à la Namibie qui a réussi un «hold-up» à Lomé au Togo. C’est la mission que s’est assignée Aliou Cissé dont l’équipe affronte ce mardi le Congo
(BRAZZAVILLE, Congo) – Reprendre la première place à la Namibie qui a réussi un «hold-up» à Lomé au Togo. C’est la mission que s’est assignée Aliou Cissé dont l’équipe affronte ce mardi le Congo. Face à la presse sénégalaise hier, lundi 6 septembre, le sélectionneur des Lions a affiché ses ambitions non sans se projeter sur la 4ème journée face à la Namibie qui reçoit à Johannesburg en Afrique du Sud, pays pourtant placé sur la liste rouge en cause de la covid-19. Cissé risque tout simplement de faire sans les Lions évoluant en Premier League. «La Fifa doit savoir que le football ne s’arrête pas seulement qu’en Europe et qu’il y a d’autres confédérations qui existent», peste déjà le sélectionneur des «Lions».
Le Sénégal est provisoirement 2èmederrière de la Namibie. Dans quel état d’esprit abordez-vous ce match contre le Congo qui se jouera sur une pelouse synthétique du complexe Alphonse Massamba Débat ?
Nous allons jouer le Congo au moins 4 fois. On a joué la première fois chez nous, et le deuxième ici (éliminatoires CAN, 2021, Nldr). On en est à notre troisième match demain (aujourd’hui, Ndlr). Et c’est sûr qu’il y aura aussi un match retour des éliminatoires de la Coupe du monde. C’est une équipe qu’on connait et qui nous connait aussi. La dernière fois qu’on a joué, on était déjà qualifiés. Donc, avec le staff, on avait décidé d’élaborer un nouveau système, de l’essayer (3-5-2). Chose qu’on a faite et on a tiré des enseignements sur ce système là. On sait toutefois que pour le match de demain (mardi, Ndlr), le contexte est différent. C’est les éliminatoires pour aller en Coupe du monde. Nous en sommes tous conscients. En tout cas, je sens un groupe et des joueurs motivés, concentrés, prêts en tout cas pour faire un meilleur résultat. C’est vrai que la Namibie a 4 points mais avec un match de plus. Nous allons jouer notre deuxième match dans ces éliminatoires. Et même si on gagne demain (mardi, Ndlr), rien n’est fait. C’est 6 matches où il faut être cohérent et se préparer pour combattre. Nous sommes conscients de notre force. Donc, à nous de faire le travail pour reprendre cette première place.
Etes-vous parti pour remodeler votre équipe en l’absence de Cheikhou Kouyaté mais avec le retour de blessure de Krépin Diatta et de Nampalys Mendy ?
Oui. On a sélectionné 25 joueurs. Tous ceux qui sont là sont prêts à jouer. N’oubliez pas qu’on a joué mercredi dernier et les matches s’enchaînent. Donc, forcément le 11 de départ contre le Togo pourrait ne pas être le même que celui contre le Congo. Mais je crois que le plus important aujourd’hui c’est que, comme je l’ai dit tout à l’heure, tout le monde est prêt. L’équipe nationale du Sénégal ce n’est pas seulement 11 joueurs, mais 23 joueurs qui doivent être concernés, qui savent en tout cas qu’à tout moment l’équipe aura besoin d’eux. Donc, celui qu’on choisira pour remplacer Cheikhou Kouyaté, je n’ai aucun doute qu’il sera au rendez-vous. Juste bien se préparer et savoir qu’il est important en tout cas de confirmer cette victoire contre le Togo et faire un gros match contre le Congo pour reprendre cette première place.
On a l’impression qu’avec le repositionnement de Sadio Mané vous avez enfin retrouvé ce qui vous a manqué pour contourner les blocs bas…
Je ne dirais pas que c’est ce qui m’a toujours manqué. Parce que ce qui m’a toujours manqué, c’est aussi ce qu’il manque aux autres entraîneurs. Je reconnais que c’est difficile de jouer face à des blocs bas. Comme vous le dites, moi depuis que je suis en fonction jusqu’à aujourd’hui, j’ai envie de dire que toutes les équipes qui ont joué contre le Sénégal, pas seulement le Togo ou la Namibie ou le Cap-Vert, adoptent ce système, refusent le jeu et restent dans leur moitié de terrain. A nous maintenant de trouver des solutions là-dessus. C’est vrai que nous travaillons beaucoup cet aspect là, sur ces animations là. Sadio (Mané), au poste où il joue, il peut se permettre de dézoner, de chercher des espaces à gauche ou à droite et parfois à l’intérieur du jeu. Mais, avec l’intelligence de Boulaye (Dia) qui est toujours devant en train de proposer la profondeur, je pense qu’il y a une complémentarité entre ces joueurs là. Même, si je pense qu’ils peuvent continuer à cultiver davantage cette complémentarité. Je pense que les deux joueurs aujourd’hui sont capables de créer énormément de problèmes à n’importe quelle défense.
Pouvons nous s’attendre à une titularisation de Moutarou Baldé ?
C’est des questions qu’on me pose depuis le début. Mais, comme je l’ai dit, je gère surtout l’ensemble d’un groupe. Je ne gère pas des individualités. Moutarou a fait toutes les classes de la Petite catégorie mais aujourd’hui c’est sa première sélection avec l’équipe A. Donc, même s’il est vrai qu’il a fait de très bonnes choses avec Teungueth Fc, je ne suis pas mécontent de Ibrahima Mbaye. Comme vous l’avez vu, à la deuxième mi-temps il est rentré, il a pu apporter sa pierre à l’édifice. Et c’est surtout ça qui est important. Qu’il continue à s’accrocher, à travailler. Et au moment venu, je suis sûr qu’il répondra présent.
Vous pourrez être confrontés à la libération de certains joueurs qui évoluent en Premier League, lors du déplacement à Johannesburg, que la Namibie a choisi pour recevoir ses matches . L’Afrique du Sud est sur la liste rouge . Comment faire face à cette décision assez paradoxale de la CAF ?
Je vois que vous vous projetez déjà sur la 3ème et 4ème journées. Mais si vous me posez la question de savoir qu’est-ce que je peux y faire, moi, dans mon petit coin, je dirais simplement que je n’y peux pas grand chose. Parce que ça je pense que c’est d’ordre administratif. C’est à nos dirigeants (FSF) et à notre confédération (CAF) de s’imposer aujourd’hui dans la hiérarchie du football mondial. Bien sûr que la question va se poser. Et je sais que vous me la posez par rapport à Sadio Mané, Edouard Mendy et tous les joueurs qui évoluent en Angleterre. C’est vrai que je n’ai pas envie d’y penser maintenant parce que j’ai un match demain (mardi). Mais, je reconnais que c’est un énorme problème. L’avantage, c’est qu’on pourra les récupérer lors de la troisième journée à domicile (Thiès). Mais aujourd’hui, on est dans l’incertitude totale pour la quatrième journée. Comment peut-on faire jouer une équipe dans un pays inscrit sur la liste rouge (à cause de la covid-19). Je pense que la Caf aura une réponse à nous donner. Mais, nous, en tant que techniciens, et pas que moi, parce que tous les entraîneurs dans le continent africain et même ailleurs, ne sommes pas contents de la situation là. Nous le dénonçons fortement. La Fifa doit savoir que le football ne s’arrête pas seulement qu’en Europe et qu’il y a d’autres confédérations qui existent. Nous avons aussi notre mot à dire et à un moment donné il faut qu’on nous entende. Si aujourd’hui l’Afrique doit aller à la Coupe du monde, je pense qu’elle doit y aller et être représentée par ses meilleures équipes. Et ces meilleures équipes ont besoin de leurs meilleurs joueurs pour pouvoir se qualifier. Maintenant, comme je dis, personnellement, je ne peux rien y faire. La seule chose que je peux faire un peu, c’est de dénoncer. Il y a des gens qui sont mieux outillés que moi pour pouvoir taper sur la table pour que tout ça s’arrête.
Six matches sans marquer, Boulaye Dia n’est-il pas en sursis si on sait que des garçons comme Famara Diédhiou sont des candidats crédibles ?
Il est difficile de parler d’individualités quand on travaille tous les jours pour avoir un collectif fort. Mon discours, c’est en collectif. Et le collectif aujourd’hui Famara en fait partie, tout comme Boulaye. C’est vrai, ce qu’on demande à un attaquant c’est de marquer des buts. Mais, je suis désolé de le dire, ce n’est pas que ça. Le travail de Boulaye est très intéressant dans notre système et il nous apporte de la profondeur. Il nous apporte aussi un point d’encrage, un point d’appui devant. Il arrive à combiner avec Sadio Mané qui est souvent en décrochage et lui en profondeur. Si vous regardez le but que Sadio marque (face au Togo), c’est parce que Boulaye est autour. Il faut saluer ce travail là que Boulaye Dia est en train de faire. Famara Diédhiou je le connais, Habib Diallo y est aussi. Ismaïla Sarr peut jouer à ce poste là, Abdallah Sima aussi a joué à ce poste l’année dernière. On a pratiquement une panoplie, beaucoup de possibilités. Aujourd’hui, c’est Boulaye qui a été choisi et sérieusement je ne suis pas du tout mécontent de ce qu’il est en train de faire. Je suis plutôt satisfait et je voudrais que vous l’encourager comme je le fais parce qu’il permet à Sadio Mané de pouvoir se libérer dans le jeu. Et ça c’est important
Pauvre Alpha ! Un réveil brutal, un visage bouffi et une allure titubante, le voilà qui s’affale sans finesse sur un canapé, la tête soutenue par une main plus qu’encombrante au milieu d’une forêt de treillis, sans doute non moins encombrants. Cette brusque incursion de militaires dans le réduit présidentiel à Conakry sonne le glas d’un régime hors norme à la tête duquel trônait un homme hors du temps, très vite maîtrisé et mis au dehors. Il n’a même pas pu goûter au café fumant…
Ce dimanche fut fatal à Alpha Condé qui, surpris et ébaubi, ne réalise toujours pas ce qui lui est arrivé. En s’engouffrant dans une rudimentaire fourgonnette, il peut tout au moins s’apercevoir que le confort s’éloigne pour une destination inconnue du grand public incrédule devant le flot d’images avilissantes viralisées par les réseaux sociaux.
Le coup, d’Etat ou d’éclat des forces spéciales, inaugure une nouvelle ère de prise de pouvoir sans effusion de sang mais rondement menée avec comme supports les plateformes digitales dont le flux d’information à un rythme saccadé neutralise toute velléité de résistance. Presque un coup d’Etat en direct. La radio d’Etat n’est plus le « butin » dont la prise administrait la preuve tangible d’un renversement effectif de pouvoir. Quelle déroute !
Quelle descente aux enfers pour Alpha, le pauvre ! Etourdi. Quelle humiliation ! Tout çà pour çà ? Les cris stridents de la foule massée le long de la procession témoignent de l’aveuglement d’un homme enivré par sa puissance au point de se couper d’un peuple dont il n’épousait plus l’esprit. La messe est dite. Condé a perdu le pouvoir qu’il a cherché à conserver, coûte que coûte. Vaille que vaille. A tout prix. Il ne devrait s’en prendre qu’à lui-même dès lors qu’il n’a associé personne à ses projets funestes refusant d’écouter ses amis, ses camarades, ses compagnons d’infortunes.
A vue d’œil il changeait de ligne d’action, se montrait arrogant, autoritaire, surtout sourd aux alertes que lui lancent des amis accrochés à un mince espoir de le ramener à la raison. Alpha Condé était devenu déraisonnable. Il n’était plus normal. D’ailleurs, l’a-t-il été un jour ? Ce qui reste constant c’est sa boulimie de pouvoir, sa propension à tout centraliser, à tout contrôler même les biscuits et les arômes, les tickets d’essence et les parcs automobiles, les tablettes aux étudiants.
Ironie du sort, il avait retiré des ordinateurs portables offerts à des étudiants qui le houspillaient devant une assistance étonnée au cours d’une cérémonie où il faisait étalage de ses services de grand dirigeant de la FEANF au temps de la Coloniale... Ce sont ces mêmes outils digitaux justement qui ont filmé en direct sa chute, le montrant dans une posture dégradante tournée en dérision et mimée par des milliers de jeunes à travers les réseaux sociaux en Guinée. Le pouvoir absolu rend fou absolument.
Condé l’a appris à ses dépens au grand étonnement de l’opposition africaine héritière d’une culture de combats menés dans des contextes abracadabrants. Beaucoup ont payé de leur personne cet engagement. Lui, Alpha Condé, 26 ans de diète et 8 mois de prison dans les geôles du pouvoir dictatorial de Lansana Conté légitimaient sa lutte pour une Guinée libre et démocratique, souveraine et juste, équilibrée et forte, ouverte et tolérante. Partout en Afrique il était accueilli en héros voire en héraut d’un continent en quête d’émancipation. Il a déçu dès son accession au pouvoir suprême.
Après les épisodes électoraux, il s’est cru inaccessible. Dans les faits, il l’a été, s’enfermant -ou si l’on préfère- s’emmurant dans une forteresse. Fatigué d’écouter ou d’entendre ses amis qui ne le reconnaissaient plus. Il a fermé les portes à son ami de la FEANF, en l’occurrence l’ancien président du Niger Mahamadou Issoufou, figure de la lutte pour l’indépendance.
Chez beaucoup d’observateurs, Condé incarne de façon aboutie le délabrement idéologique d’une gauche introuvable en Afrique. Hélas. Et pourtant ils nous ont fait croire au grand soir. Mais ça n’était qu’arguties et petits calculs d’épiciers politiques en mal d’assises sociales ou de standing. D’aucuns attestent que sa pensée devenait fugace. En un mot, il se découvrait. Et commençait à étonner ses proches qui le déifiaient déjà.
LE SENTIMENT AFFICHÉ PAR L’ÉCRIVAIN GUINÉEN THIERNO MONÉNEMBO
Les réactions suite au Coup d’Etat en Guinée se multiplient et se ressemblent. Sur les ondes d’Iradio (90.3), l’écrivain Thierno Monénembo, n’a pas caché sa joie de voir Alpha Condé quitté le pouvoir. Même s’il ne sait pas ce que l’avenir réserve à son pays, il estime que le départ forcé de Condé est une bonne chose pour la Guinée. « Pour moi, c’est une joie inégalable le fait qu’Alpha Condé soit parti.
Évidemment, personne ne peut prévoir l’avenir de la Guinée. Nous avons des militaires au pouvoir. Et en Afrique, les militaires au pouvoir, ce n’est pas toujours simple. Ils ne sont pas les plus compétents pour gérer l’économie. Ils ne sont pas les mieux sensibles aux questions des droits de l’homme. Mais pour l’instant, personne ne peut nous pousser à bouder notre plaisir. Nous sommes contents qu’Alpha Condé parte. Tout ça c’est lui », a-t-il laissé entendre.
Lauréat 2008 du prix Renaudot, Thierno Monénembo dit espérer un rétablissement rapide de la situation. Il dit en avoir confiance. Parce que, souligne-t-il, « Mamady Doumbouya est un professionnel, un vrai militaire. Ensuite, sa profession de foi me semble assez bonne. Il a compris les grands problèmes du pays que sont, entre autres, une absence totale de système politique et d’institution ».
Ce coup d’Etat, le fondateur d’Afrikajom Center, Alioune Tine note toujours sur Iradio que tout le monde le voyait venir. S’il en est ainsi, c’est parce que Condé avait fini par se comporter comme un dictateur malgré son parcours honorable dans l’opposition guinéenne.
« Il faut dire qu’en Guinée, il y avait une situation de dictature totalement assumée avec une fascination du président de la République par rapport à un certain nombre de leaders comme Kagamé qui est dur, Erdogane, Poutine.
Ensuite, il y a eu une absence totale de dialogue. Vous faites un forcing avec un troisième mandat qui a suscité, peut-être, un des plus grands mouvements de résistance de l’histoire politique de la Guinée depuis les indépendances le FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution). Tu réprime violemment, mettre les gens en prison, interdire toute forme d’opposition démocratique, même les sièges de partis d’opposition étaient occupés par l’armée », a déclaré M. Tine.
KEEMTAAN GI - LEÇONS DE GUINEE
A voir le sémillant Alpha Condé finir de la manière que l’on sait fait assurément de la peine. Lui, l’intellectuel racé, professeur apprécié à la Sorbonne, combattant acharné pour la démocratie et les libertés, valeurs et idéaux qu’il n’a jamais cessé de professer quand il était dans l’opposition. Ce qui lui avait valu beaucoup d’amitiés et d’admiration non seulement en Afrique mais aussi dans les milieux de la gauche en France. Voire Alpha qui a tellement subi et tellement enduré finir entre des soldats qui pourraient être ses enfants, la mise débraillée et le regard hagard, cela fait vraiment de la peine. Les images blessent nos consciences. Surtout s’agissant d’un vieillard de 63 ans ainsi traité alors que la veille seulement il jouissait encore de tous les honneurs ! Ainsi va, hélas, l’Afrique avec des dirigeants qui s’élancent à l’assaut du pouvoir drapés du manteau de la démocratie et qui se dévoilent une fois au trône, perdant toute lucidité, s’enrichissant sans retenue, narguant ceux qui les ont élus voire les réprimant. Des dirigeants, surtout, qui s’incrustent au pouvoir et refusent de le quitter, n’hésitant pas à tripatouiller les lois fondamentales de leurs pays pour s’éterniser. L’euphorie et les ors du pouvoir ainsi que les courtisans les conduisent à leur perte. Ces derniers leur font croire qu’ils sont indispensables et irremplaçables. Mieux, que le peuple réclame qu’ils restent afin d’achever leur travaux toujours à l’état de chantiers. Car, diable, deux mandats, c’est quand même suffisant pour réaliser son programme et entrer dans l’Histoire par la grande porte ! Mais il leur faut toujours forcer. Surtout qu’ils ont pour éminences grises des hommes serviles qui ont vendu leur âme pour ne s’occuper que de leurs sinécures. Des hommes et femmes connus par leur capacité de retournement de veste ou de camisole. Ils ont l’art du mensonge et le distillent à tout va, plutôt que de dire la vérité à ceux qu’ils considèrent comme des démiurges. Nos présidents sont aussi perdus par des intellectuels qui étaient debout, aujourd’hui couchés, se livrant à des arguties juridiques plutôt que de dire le Droit. Les mêmes qui ont perdu Alpha et qui risquent de perdre d’autres. Malheureusement, nos présidents n’apprennent rien des leçons du passé, se disant que, de toutes façons, des choses comme ce qui s’est produit en Guinée dimanche n’arrivent qu’aux autres. Jusqu’à ce que tout leur tombe sur le crâne. Bêtement ! Prions pour l’autre qui a forcé, et espérons que celui qui est tout près de nous apprendra des leçons de cette Guinée si proche et si lointaine KACCOOR BI
INHUMATION DOUBLE LESS REPOSE DESORMAIS AU CIMETIERE DE YOFF
L’ancien champion de lutte Double Less a été rappelé à Dieu avant-hier, après une longue maladie. Il a été inhumé ce lundi, au cimetière de Yoff. Plusieurs personnes sont venues rendre un dernier hommage à l’ancienne gloire de notre sport national. « Médaillé d’or des Jeux africains de Nairobi, Double Less a laissé des marques indélébiles dans les arènes de la lutte sénégalaise par son élégance et sa technique » a écrit le chef de l’État. Macky Sall a rendu hommage à l’ancien champion de lutte Mamadou Sakho alias Double Less, décédé dimanche soir, à Dakar, des suites d’une maladie. Alité depuis des mois, le défunt était interné dans une clinique pour des soins. Il est décédé le lendemain de sa sortie de clinique, à son domicile à Keur Massar. L’annonce de son décès est tombée à 17 heures dimanche. Double Less est le père des lutteurs Balla Gaye 2 et Sa Thiès. Il a hérité du surnom, en référence à sa très grande taille, de Double Less en référence à la laize (ou mètre) de tissu. C’est fort de ce surnom qu’il débarque à Dakar, en provenance de Malifara, à Sédhiou, dans les années 1970 pour une carrière de boxeur.
LEÇON DE GUINEE LA PAGE ALPHA CONDE DEJA TOURNEE !
Aussi bien sur les plateaux de télévisions sénégalaises que sur les radios et journaux en ligne étrangers, chroniqueurs, observateurs et invités s’accordent à reconnaitre que le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya n’a pas fait un coup d’état militaire, mais a plutôt viré le président Alpha Condé du pouvoir. Un pouvoir de trop prolongé illégalement par un troisième mandat contesté. En tout cas, Alpha Condé doit servir de leçon à beaucoup de chefs d’Etat africains obnubilés par un troisième mandat. En recevant, hier, les ministres sortants, anciens directeurs généraux et autres hauts magistrats, le chef des putschistes, Mamady Doumbouya, a pu mesurer combien les politiciens et tailleurs-constitutionnalistes sont des traitres. Convoqués au Palais, ces plus hauts dignitaires du régime d’Alpha Condé ont tous répondu présents. D’ailleurs, une source proche du service de presse de la Présidence guinéenne jointe par « Le Témoin » raconte que le ministre de la Défense, le président de la Cour constitutionnelle, le ministre de la Sécurité, le porte-parole du gouvernement et le président de l’Assemblée nationale ont été les premiers à arriver sur les lieux. Juste après la réunion nous souffle notre interlocuteur, certains ministres et hautes autorités jadis très proches d’Alpha Condé ont multiplié les acrobaties et les signes de main à l’endroit du nouvel homme fort de la Guinée. Ce, pour non seulement approcher le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya mais aussi pour essayer de rentrer déjà dans ses bonnes grâces. Pire nous indique-t-on, certains ministres et autorités judiciaires ont enlevé de manière furtive leur masque Covid-19 pour se faire remarquer et photographier en attendant les déballages et délations d’Etat. En moins de 24 heures, la Guinée des ministres arrogants et des tailleurs- constitutionnalistes a tourné définitivement la douloureuse page Alpha Condé ! Et s’apprête à se prostituer au lieutenant-colonel Doumbouya et à ses hommes…
GUINEE LES COMZONES NOMMES GOUVERNEURS
En capturant sain et sauf le désormais ex-président Alpha Condé, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya a immédiatement pris des mesures fortes visant à enterrer définitivement l’empire des Condé. Après avoir fermé les frontières terrestres et aériennes sur fond de couvre-feu nocturne (elles ont été rouvertes depuis), le nouvel homme fort de Guinée a fait remplacer tous les ministres sortants par des secrétaires généraux de leurs ministères. Dans la même foulée, les gouverneurs de région sont remplacés par des commandants de zone militaire (Comzone). Tandis que les préfets ont cédé leur préfecture à des commandants d’unité c’est-à-dire des officiers militaires (lieutenants ou capitaines). Dans certaines parties du pays, on nous même qu’il y a des commissaires de police et commandants de brigade de gendarmerie qui se sont substitués à des préfets. C’est-à-dire qu’ils commandent ceux qui les commandaient jusque pas plus tard que samedi dernier. Qui dit que la nomination divine n’est-elle pas la meilleure des nominations ? Une chose est sûre : en Guinée, des décrets de nomination massifs et inattendus sont tombés du ciel en un temps record. Et toutes les régions et localités du pays en ont bénéficié…
IMPOTS ET DOMAINES UN INSPECTEUR SE PAYE UN VEHICULE A 80 MILLIONS DE FRS
A la direction générale des Impôts et Domaines, un inspecteur s’est permis tous les possibles puisqu’il s’est offert un véhicule de 80 millions de frs. Cela se passe de bien de commentaires, puisque le gars dont nous tairons le nom pour le moment est l’ennemi le plus juré du Syndicat des travailleurs de l’administration fiscale (Staf). Il ne veut guère voir les militants de ce dernier qui sont pourtant de brillants sénégalais, plus brillants que lui qui n’est titulaire que d’un Bac +4, en peinture. Il semble cependant que toute cette haine contre le Staf procède d’une volonté de créer la distance sur sa manière de voler les deniers publics. Parce que la norme à la DGID, c’est que les inspecteurs et contrôleurs se pavanent dans de rutilantes bagnoles coûtant entre 30 à 40 millions. Mais notre homme, lui, conduit un véhicule de 80 milliards de frs, ce qui est bien entendu une insulte au peuple sénégalais qui végète dans une pauvreté sans nom !
INSPECTEURS ET CONTROLEURS DES IMPOTS, DES DEMI-DIEUX !
Ils ne sont pas Dieu, ni des prophètes, mais ils ne sont pas loin d’être des demi-dieux comme le disait le célèbre acteur ivoirien Bakary Bamba dans le film Bal Poussière. Bilahi, les inspecteurs et contrôleurs des impôts et des domaines sont des demi-dieux. Figurez nos antennes pointées à la rue Thionk notent que pour le suivi des dossiers, un cadre de la maison (ingénieur informaticien, géomaticien, topographe, statisticien) a peu de chance qu’un inspecteur des Impôts le prenne au téléphone, s’il n’est pas fiscaliste (inspecteur ou contrôleur). Aussi importante la somme que vous venez payer, vous risquez de revenir le lendemain si le système informatique est défaillant. Les informaticiens viennent parfois entre minuit et 5 heures du matin pour des dépannages. Le Président de la République avait demandé la promotion des filières scientifiques. A la DGID, on rétrograde les profils scientifiques.
GEOMETRES LOCATAIRES
Comme nous aimons bien nos amis de la DGID, restons avec eux. Savez-vous que des géomètres, qui font les morcellements des terrains, sont des locataires pendant que des dizaines de parcelles sont parfois attribuées à des personnes qu’ils ne connaissent qu’à travers les médias ? Dans ce registre, le directeur des Domaines, Mame Boye Diao, s’illustre par sa générosité proverbiale. Notamment sur le site de l’aéroport de Dakar où il distribue des terrains comme le Larousse sème à tout vent ! Mais patience, patience, les déballages sont à venir !
BRAQUAGE MORTEL À DAROU NDOYE LES 11 ASSAILLANTS ARRETES PAR LA GENDARMERIE
Les11 assaillants du campement « Complexe Agro Touristique » de Darou Ndoye Méouane qui avaient emporté de l’argent et tué une personne tombent. La gendarmerie a procédé à leur arrestation... Encore un gros coup de la gendarmerie nationale. Les hommes du général Moussa Fall ont encore tapés fort. En effet, ils ont réussi à mettre la main sur les bandits qui avaient, dans la nuit du 29 au 30 août 2021 aux environs de 03 heures du matin, fait irruption au « Complexe Agro touristique» avec des coupecoupes et pistolets artisanaux. « Après avoir attaqué le propriétaire et violé son épouse, ils ont quitté les lieux en emportant la somme de trente mille (30.000) francs CFA ainsi que des habits», informent les pandores dans un communiqué de presse. Alertés, deux voisins venus à leur rescousse ont été également violemment pris à partie et l’un a été mortellement atteint par balle à l’abdomen. Il rendra l’âme au cours de son évacuation à l’hôpital de Tivaouane. Les investigations menées dès le 30 août ont permis d’arrêter un premier complice, employé dans le campement. «A ce stade de l’enquête, onze (11) individus ayant participé à cette attaque à main armée ont été appréhendés», informe la gendarmerie. Le cerveau de la bande, les présumés auteurs du meurtre et du viol de la dame ainsi que des délinquants récidivistes récemment élargis de prison, ont été mis aux arrêts. Cinq pistolets ont été saisis lors des perquisitions et l’enquête se poursuit...
CINEMA JEAN-PAUL BELMONDO EST MORT
Le cinéma français est en deuil. Vedette incontournable du cinéma jusque dans les années 1990, Jean-Paul Belmondo est mort lundi à l’âge de 88 ans. Retour sur la carrière d’une légende. Il fut tout à la fois. Magnifique, Guignolo, animal, incorrigible, solitaire, tendre voyou... Jean-Paul Belmondo, l’as des as du cinéma français des années 1970 et 1980, est mort, lundi 6 septembre, à l’âge de 88 ans, à son domicile parisien. Avec sa disparition, c’est une page du cinéma français qui se tourne. Une page noircie des plus grands noms du septième art hexagonal : Bourvil, Jean Gabin, Lino Ventura, Alain Delon, Bernard Blier, Catherine Deneuve, Françoise Dorléac, Claudia Cardinale, Anna Karina, aux côtés desquels il joua ; Jean-Luc Godard, François Truffaut, Jean-Pierre Melville, Georges Lautner, Henri Verneuil, Alain Resnais, Philipe de Broca, Claude Sautet, Claude Lelouch, avec qui il tourna. «Il était très fatigué depuis quelque temps. Il s’est éteint tranquillement», a précisé son avocat, Me Michel Godest.