Listes électorales : Mbour enregistre une légère hausse
La révision des listes électorales a pris fin hier, dans le département de Mbour. Pour ce qui est de la commune de Mbour, une collectivité territoriale test du département parce qu’ayant plus d’électeurs, on a constaté une légère hausse des inscriptions la dernière semaine. En effet, le fichier électoral de Mbour est passé de 1443 à la date du 21 août à 2254 inscrits à la clôture hier, soit une hausse de 811 inscrits. Durant cette période de révision, la commission a enregistré 995 modifications. Concernant les changements de statut, seuls trois sont recensés. Au total, la commission a fait 3552 opérations. Toutefois, il faut souligner que 1634 cartes d’électeurs dorment dans les commissions, car leurs propriétaires ne se sont pas présentés pour les récupérer.
Macky Sall condamne le coup d’Etat en Guinée
Le putsch en Guinée a poussé les chefs d’Etat de la Cedeao à tenir un sommet extraordinaire en ligne. Le Président Macky Sall informe sur Twitter avoir pris part audit sommet sur la situation en Guinée. Selon le chef de l’Etat, le Sénégal condamne le coup d’Etat et soutient les décisions du Sommet en vue de la préservation de la stabilité du pays et du rétablissement de l’ordre constitutionnel.
La Cedeao suspend la Guinée de ses instances
Restons au sommet de la Cedeao pour dire que l’organisation communautaire a pris ses mesures habituelles à chaque fois qu’un coup d’Etat est noté dans la sous-région. Le Président en exercice de la Cedeao, le Ghanéen Nana Akufo-Addo, a déclaré, lors de l’ouverture de la rencontre virtuelle, que la charte de bonne gouvernance de la Cedeao a été violée en Guinée, par les putschistes. Selon le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Alpha Barry cité par Rfi, la Guinée est suspendue des instances de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Les chefs d’Etat souhaitent que cette décision soit endossée par l’Union africaine et les Nations unies. L’organisation régionale exige également la libération immédiate du Président Alpha Condé. En plus, elle a décidé d’envoyer, dès aujourd’hui, une délégation de haut rang en Guinée pour échanger avec les militaires. «A l’issue de cette mission, la Cedeao devra pouvoir réexaminer ses positions», a soutenu Alpha Barry. Les chefs d’État de la région ont aussi évoqué la transition en cours au Mali après y avoir envoyé une mission qui s’est terminée mardi et qui s’est dit préoccupée quant à la possibilité de tenir les élections dans les délais. La présidentielle et les législatives sont censées se tenir en février prochain, soit 18 mois après le coup d’État d’août 2020.
L´Allemagne attribue 91,8 milliards FCFA au Sénégal
La coopération sénégalo-germanique reste dynamique. Les nég o c i a t i o n s intergouvernementales relatives au «partenariat pour encourager les réformes», qui se sont tenues les 31 août et 1er septembre, confirment les excellents rapports entre la République fédérale d’Allemagne et le Sénégal. A cet effet, l’Allemagne a attribué 140 millions d’euros au titre des nouveaux engagements de 2021, soit 91,8 milliards FCFA. Ce, après l’enveloppe de 211,21 milliards de FCFA (322 millions d’euros) entre 2019 et 2020. Selon le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, cet engagement sous forme de don symbolise la confiance que l’Allemagne accorde au gouvernement. Ce financement est destiné à différents projets parmi lesquels figurent le soutien au renforcement des investissements privés, la création d’emplois et le projet de production de vaccins contre la Covid-19 avec l’Institut Pasteur de Dakar.
Abdoul Mbaye sur le trafic de passeports diplomatiques
L’ancien Premier ministre est scandalisé par l’affaire du trafic de passeports diplomatiques impliquant deux députés et un maire de la mouvance présidentielle. Mais les Sénégalais commencent à s’habituer à ce genre de trafic, selon Abdoul Mbaye. A l’en croire, tout commence par le faux décret Petro-tim, puis les faux médicaments, les fausses statistiques de productions nationales, les faux billets et maintenant les faux passeports… avec pour point commun l’impunité ou la grâce présidentielle. Ainsi, va le Sénégal des ruptures promis par Macky Sall, raille le président de l’ACT.
Les vacataires de l’Ucad réclament 08 mois de salaire
On va vers des perturbations dès la reprise des cours à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en octobre. Pour cause, ces enseignants associés (vacataires) de l’Ucad courent derrière leurs émoluments depuis janvier. Le collectif des vacataires renseigne, dans un communiqué, que depuis le mois de janvier, ses membres se sont acquittés de leurs tâches d’enseignement et d’encadrement sans avoir perçu jusque-là un centime. Pourtant, ajoute le collectif, plusieurs événements se sont passés pendant lesquels la plupart d’entre eux, faute d’autres revenus, ont dû recourir à des prêts pour faire face aux charges y afférentes. Sans compter les autres frais pédagogiques qu’ils ont pris en charge, seuls, jusqu’ici, rapporte la même source. Las de la situation, les vacataires réclament le paiement sans délai de leur dû. Ils n’ont pas manqué de souligner que cette situation est récurrente et persistante. Pourtant, les vacataires représentent 80% des personnels d’enseignement et de recherche des universités publiques du Sénégal. Le collectif interpelle le ministère des Finances pour alléger leurs souffrances.
Mor Woré Guèye, nouveau maire de Ndiarème Limamoulaye
Le nouveau maire de la commune de Ndiarème Limamoulaye a été élu hier, suite au rappel à Dieu de Mamadou Baidy Sèye. Il s’agit de Mor Woré Guèye, par ailleurs, coordonnateur local du parti Rewmi. Il assurait l’intérim depuis le décès de Mamadou Baidy Sèye. Il est sorti vainqueur à l’issue des scrutins. Mor Woré Guèye a obtenu 29 voix contre 26 pour Ablaye Ba de l’Alliance pour la République (Apr) et 01 voix pour Maria Ndiaye de l’Ucs. La tension était vive lors du scrutin. D’où la forte présence policière.
Les priorités du nouveau maire de Ndiarème Limamoulaye
Restons à l’élection du maire de la commune de Ndiarème Limamoulaye, pour dire que Mor Woré Guèye a aussitôt décliné ses ambitions pour la collectivité. Le rewmiste a appelé d’abord le Conseil municipal à l’unité et au dépassement afin d’achever les chantiers de son prédécesseur Mamadou Baidy Sèye. Il priorise la lutte contre les inondations, les préparatifs de la rentrée scolaire et les actions sociales.
Vol avec violence
Apprenti-chauffeur de son état, Ib. B. se livre à ses heures perdues au métier d’agresseur à bord des véhicules de transport en commun. Il a eu le toupet de suivre une dame à sa descente d’un «car rapide», vers la Cité Soprim, pour arracher sa perruque. Mais, les passagers du «car rapide» qui observaient la scène ont alerté des passants qui ont entendu les cris de détresse de la dame. Ils ont volé à son secours et interpellé rapide Ib.B. qui a été livré à la Police des Parcelles Assainies. Il a obtenu un ticket gratuit pour la prison.
Implosion de la Cojer de Golf Sud
La Cojer de Golf Sud est au bord de l’implosion suite à la déclaration de certains jeunes républicains pour soutenir la candidature de Lat Diop. D’autres jeunes dénoncent leur prise de position sans se concerter avec la base. Ils ont d’ailleurs destitué leur coordonnateur Oumar Coundoul avant d’inviter le coordonnateur départemental de l’Apr, Aliou Sall maire de Guédiawaye et le Président Macky Sall à prendre des mesures contre ces semeurs de division au sein de leur parti dont Lat Diop. A leur tour, ils ont investi la ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall.
Mouvement au ministère des Mines et de la Géologie
Le Président Macky Sall a secoué hier le ministère des mines et de la Géologie dirigé par l’édile de Dagana, Oumar Sarr. Le directeur des Mines et de la Géologie, Roseline Anna Coumba Mbaye est nommée directeur général des Mines. L’ingénieur Géologue Mouhamadou Ndour, jusque-là chef de Service régional des Mines et de la Géologie de Tambacounda, est nommé directeur des Mines. Abou Sow est promu directeur de l’Exploitation minière artisanale et à Petite Échelle. Le chef de Service régional des Mines et de la Géologie de Saint-Louis, Ibra Seck est promu également directeur des Carrières. Docteur ingénieur enGéologie appliquée, précédemment directeur de la Prospection et de la Promotion minière, Mme Rokhaya Samba devient directeur de la Géologie.
Le commissaire Ndiarra Sène nouveau chef de l’Ocrtis
Restons avec le chef de l’Etat qui a effectué un petit mouvement au sein de la Police. Le commissaire de Police Divisionnaire, Ndiarra Sène est nommé directeur de l’Office Central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants (Ocrtis), en remplacement du commissaire de Police Divisionnaire Ibrahima Diop. Quant au commissaire de Police Divisionnaire, Alassane Niane, il est promu directeur de la Formation de la Police Nationale, en remplacement du commissaire de Police Divisionnaire Ousmane Guèye, admis à la retraite. Par ailleurs, le Président Sall a nommé l’inspecteur des Impôts et des Domaines, Mamadou Ndao à la tête de la Direction générale du Fonds de Solidarité nationale au ministère du Développement Communautaire, de l’Equité sociale et territoriale.
Un camion percute à mort un conducteur de mototaxi
La cohabitation des mototaxis et des camions à Kaolack accentue les accidents de la circulation. Hier, un jeune conducteur de mototaxi a perdu la vie dans un accident dans la commune de Kaolack, non loin de l’école Dialagne. La moto a été heurtée par un camion de vidange alors que le jeune homme tentait d’éviter une charrette. Il est décédé sur le coup. Les sapeurs-pompiers ont évacué sa dépouille à la morgue de l’hôpital régional ElHadj Ibrahima Niass après constatation de la police.
Décès d’Amobé Mévégué, le «dealer d’ondes positives»
Amobé Mévégué, ancien journaliste de RFI et présentateur sur France 24, est mort à l’âge de 52 ans. «Le dealer d’ondes positives», comme il aimait à se présenter lui-même, est connu pour sa gentillesse. Homme de culture, passionné de musique, il savait transmettre ses coups de cœur et sa passion comme personne. Il l’a fait pendant des années dans l’émission Plein Sud sur RFI, avant de présenter «À l’affiche» sur France 24.
Mali : l’ancien secrétaire général de la présidence arrêté
C’est lui qui avait lu à la télévision, le 24 mai dernier, le décret de nomination de l’éphémère nouveau gouvernement de transition dont la composition avait suscité la colère d’Assimi Goïta. Secrétaire général de la Présidence, avec rang de ministre, Kalilou Doumbia s’était alors réfugié dans une ambassade. Kalilou Doumbia avait, depuis, repris sa vie d’enseignant-chercheur. Juriste de formation, Kalilou Doumbia a quitté son domicile lundi en début d’après-midi pour l’Université de droit de Bamako où il enseigne. Ses collègues ne l’ont jamais vu arriver. Sa famille tente de le joindre sans succès jusqu’au soir et décide finalement de signaler sa disparition le lendemain matin à la police. Mais selon les informations recoupées par «RFI», Kalilou Doumbia aurait été arrêté par la Sécurité d’État, les renseignements maliens, et serait depuis lors interrogé et détenu au camp militaire de Kati. Certaines sources assurent que Kalilou Doumbia avait à plusieurs reprises, etjusqu’à très récemment, été sollicité par le colonel Assimi Goïta en personne, qui souhaitait travailler avec lui. Est-ce son refus qui a motivé cette arrestation ? Sollicitée par «RFI» sur le sujet, la présidence n’a pas donné suite.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 8 SEPTEMBRE
SenePlus publie ci-desosus, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 8 septembre 2021.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Mamadou NDAO, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur général du Fonds de Solidarité nationale au Ministère du Développement Communautaire, de l'Equité sociale et territoriale ;
Madame Roseline Anna Coumba MBAYE, Ingénieur Géologue, précédemment Directeur des Mines et de la Géologie, est nommée Directeur général des Mines au Ministère des Mines et de la Géologie ;
Monsieur Mouhamadou NDOUR, Ingénieur Géologue, précédemment Chef de Service régional des Mines et de la Géologie de Tambacounda, est nommé Directeur des Mines au Ministère des Mines et de la Géologie ;
Monsieur Abou SOW, Ingénieur Géologue, est nommé Directeur de l'Exploitation minière artisanale et à Petite Échelle au Ministère des Mines et de la Géologie ;
Monsieur Ibra SECK, Ingénieur Géologue, précédemment Chef de Service régional des Mines et de la Géologie de Saint Louis, est nommé Directeur des Carrières au Ministère des Mines et de la Géologie ;
Madame Rokhaya SAMBA, Docteur ingénieur en Géologie appliquée, précédemment Directeur de la Prospection et de la Promotion minière, est nommée Directeur de la Géologie au Ministère des Mines et de la Géologie ;
Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police Divisionnaire, est nommé Directeur de la Formation de la Police Nationale, en remplacement du Commissaire de Police Divisionnaire Ousmane GUEYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police Divisionnaire, est nommé Directeur de l'Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement du Commissaire de Police Divisionnaire Ibrahima DIOP, appelé à d'autres fonctions."
LE GOUVERNEMENT INVITÉ À VEILLER À LA STABILITÉ DES PRIX
Les ministres priés de lutter contre toute spéculation, rétention de stock ou augmentation indue des prix des produits et services essentiels, notamment le loyer, dont le système de régulation doit être évalué - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 8 septembre 2021.
"Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé, ce mercredi 8 septembre 2021, au Palais de la République, le Conseil des Ministres.
À l'entame de sa communication, le Chef de l'État a rappelé toute l'importance qu'il accorde à la bonne préparation de la rentrée scolaire 2021-2022, qui aura lieu dans un mois.
Dans cette perspective, le Président de la République demande au Ministre de l'Education nationale et au Ministre en charge de la Formation professionnelle, de prendre toutes les dispositions nécessaires, en vue d'assurer une rentrée scolaire, dans les meilleures conditions, sur l'étendue du territoire national.
Le Chef de l'État indique qu'il attache particulièrement du prix au renforcement de l'instruction civique et du déploiement des outils numériques afin de promouvoir davantage une école de la réussite et de l'excellence, avec l'implication de l'ensemble des acteurs de la communauté éducative.
Le Président de la République demande aux Ministres en charge de l'Education et de la Formation professionnelle, d'intensifier les constructions scolaires, en améliorant l'architecture, l'équipement (en tables bancs) et le cadre de vie des enseignants, des apprenants et du personnel d'encadrement dans les établissements scolaires.
Le Chef de l'État invite, également, les Ministres concernés (Education, Formation professionnelle, Finances, Fonction publique), à accélérer le rythme de prise de service et d'affectation des cinq mille (5000) nouveaux personnels enseignants, recrutés, en 2021, dans le cadre du programme d'urgence pour l'insertion socio-économique et l'emploi des jeunes "XËYU NDAW ÑI".
Le Président de la République indique, enfin, au Gouvernement, l'impératif : (i) de veiller à un monitoring systématique des accords et ; (ii) de consolider avec les syndicats d'enseignants, un dialogue social permanent et responsable, garant de la stabilité et de l'excellence du système éducatif national.
Abordant la question liée à la finalisation de la prochaine loi de finances, le Chef de l'État demande, au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération, de mettre au point avec les départements ministériels, le rapport économique et financier et le projet de loi de finances pour l'année 2022, à la lumière des priorités présidentielles sectorielles, en termes d'investissements, d'engagements (lors des tournées économiques régionales), et de renforcement de la protection sociale des groupes vulnérables.
Le Président de la République demande, dès lors, au Ministre des Finances et du Budget, d'intensifier le processus de déconcentration des opérations budgétaires, de veiller, d'une part, à l'amélioration des ressources budgétaires ; et d'autre part, à la qualité de la dépense publique.
Sur la maitrise stratégique du portefeuille de l'État et la performance des entreprises du secteur parapublic, le Chef de l'État rappelle l'importance primordiale qu'il accorde à la gestion optimale du portefeuille de l'État et au suivi permanent des performances des entités du secteur parapublic.
Le Président de la République invite, à ce titre, le Ministre des Finances et du Budget, à présenter, en Conseil des ministres, avant le 15 octobre 2021, le projet de loi d'orientation sur le secteur parapublic et la doctrine de gestion du portefeuille de l'État.
Le Chef de l'État rappelle, enfin, au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération, l'urgence de finaliser l'évaluation et le plan d'optimisation des instruments de financement stratégiques (FONSIS et CDC), afin de rentabiliser, au mieux, les actifs de l'État confiés à ces structures.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a abordé les points suivants :
1- le dialogue social et la signature du nouveau pacte de stabilité sociale et d'émergence économique: à ce sujet, il est demandé au Ministre du Travail et du Dialogue social, en relation avec le Haut Conseil du Dialogue social, de : (i) vulgariser le Plan national de renforcement du dialogue social ; (ii) de faire parvenir au Chef de l'État, la première évaluation trimestrielle de l'état de prise en charge, par le Gouvernement, des cahiers de doléances des centrales syndicales, déposés lors de la cérémonie de la Fête du Travail, le 1er mai ; (iii) de préparer, avec les partenaires sociaux, la tenue, en novembre 2021, de la troisième édition de la Conférence sociale.
2- la nécessaire vulgarisation et l'application intégrale des mesures gouvernementales de stabilisation durable des prix : il est ainsi demandé au Ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises et au Ministre des Finances et du Budget, de veiller à l'application stricte des mesures prises par le Gouvernement, pour assurer la stabilité des prix des produits de consommation courante, sur l'ensemble du territoire national.
Le Président de la République engage, enfin, le Gouvernement à poursuivre la dynamique de préservation du pouvoir d'achat des ménages, en luttant contre toute spéculation, rétention de stock ou augmentation indue des prix des produits et services essentiels, notamment le loyer, dont le système de régulation doit être évalué et amélioré de façon concertée.
Le Chef de l'État a clos sa communication par son agenda diplomatique en informant le Conseil, qu'il présidera, le 09 septembre 2021, au Palais de la République, la cérémonie d'entrée en vigueur du deuxième Compact en faveur du Sénégal, financé à hauteur de 550 millions de dollars US sous forme de don avec une contribution de l'État du Sénégal de 50 millions de dollars US, soit au total, 330 milliards de FCFA, dédiés intégralement au développement du secteur de l'électricité.
Le Président de la République a adressé ses vifs remerciements au Gouvernement américain pour ce deuxième compact octroyé au Sénégal après le premier consacré aux infrastructures et à l'irrigation.
Le Chef de l'État a, enfin, informé le Conseil de sa participation, ce jour, au Sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la situation en République de Guinée.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives présidentielles;
- Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur l'exécution budgétaire 2021 et sur la préparation de la loi de finances initiale 2022 ;
- Le Secrétaire d'État auprès du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur, chargé des Sénégalais de l''Extérieur a fait une communication sur la sixième édition du Forum Panafricain sur la migration (PAFOM 6) qui aura lieu au Sénégal du 10 au 12 septembre 2021.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
- Le projet de loi relatif à la radioprotection, la sûreté et la sécurité nucléaire et aux garanties
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Mamadou NDAO, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur général du Fonds de Solidarité nationale au Ministère du Développement Communautaire, de l'Equité sociale et territoriale ;
Madame Roseline Anna Coumba MBAYE, Ingénieur Géologue, précédemment Directeur des Mines et de la Géologie, est nommée Directeur général des Mines au Ministère des Mines et de la Géologie ;
Monsieur Mouhamadou NDOUR, Ingénieur Géologue, précédemment Chef de Service régional des Mines et de la Géologie de Tambacounda, est nommé Directeur des Mines au Ministère des Mines et de la Géologie ;
Monsieur Abou SOW, Ingénieur Géologue, est nommé Directeur de l'Exploitation minière artisanale et à Petite Échelle au Ministère des Mines et de la Géologie ;
Monsieur Ibra SECK, Ingénieur Géologue, précédemment Chef de Service régional des Mines et de la Géologie de Saint Louis, est nommé Directeur des Carrières au Ministère des Mines et de la Géologie ;
Madame Rokhaya SAMBA, Docteur ingénieur en Géologie appliquée, précédemment Directeur de la Prospection et de la Promotion minière, est nommée Directeur de la Géologie au Ministère des Mines et de la Géologie ;
Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police Divisionnaire, est nommé Directeur de la Formation de la Police Nationale, en remplacement du Commissaire de Police Divisionnaire Ousmane GUEYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police Divisionnaire, est nommé Directeur de l'Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement du Commissaire de Police Divisionnaire Ibrahima DIOP, appelé à d'autres fonctions."
EN AFGHANISTAN, LES TALIBANS INTERDISENT LE SPORT AUX FEMMES
Dans un entretien à la chaîne de télévision australienne SBS, le chef adjoint de la commission culturelle des talibans affirme que la pratique du sport pour les femmes n’est « ni nécessaire, ni appropriée »
Le Parisien |
Eric Michel |
Publication 08/09/2021
Au pouvoir depuis quelques jours, le régime des talibans réduit chaque jour un peu plus les droits des femmes. Dans un entretien à la chaîne de télévision australienne SBS, le chef adjoint de la commission culturelle des talibans affirme que la pratique du sport pour les femmes n’est « ni nécessaire, ni appropriée ».
Ces propos sont partis d’une question sur le cricket, sport en vogue dans cette partie du monde. Dans l’interview, le dénommé Ahmadullah Wasiq n’y va pas quatre chemins : « Je ne pense pas que les femmes seront autorisées à jouer au cricket car il n’est pas nécessaire que les femmes jouent au cricket », martèle-t-il.
LE VISAGE DE LA REINE DU POP-CORN POIVRÉ, PIMENTÉ ET PIMENTÉ-POIVRÉ
Les pop-corn habituellement faits soit du sel, soit du sucre Nathalie Manga a eu l’idée d’explorer d’autres saveurs à cette confiserie prisée par les enfants et les grands. Réticents au départ, les consommateurs ont finalement adopté cette innovation
Étudiante, Nathalie Manga a eu l’idée de se lancer dans l’entrepreneuriat, notamment dans le domaine de l’agroalimentaire et de la mode. SEN’Pop, Prod’Access sont ses deux initiatives. Elle entend conduire patiemment ses projets sur fonds propres sans recourir aux banques avec leur taux d’emprunt onéreux. Dans cet entretien avec AfricaGlobe tv, la jeune entrepreneure décline ses projets, l’innovation qu’elle y apporte notamment dans la préparation des Pop-corn.
Traditionnellement, cette friandise est connue avec deux saveurs sucrée ou salée. Mais la jeune diplômée du centre africain d’études supérieures en gestion (CESAG) a exploré d’autres saveurs. Elle en est ainsi parvenue à offrir 9 saveurs différentes à cette confiserie grâce à certaines épices bien connues.
Réticents au départ, les consommateurs ont finalement adopté cette innovation apportée au pop-corn qui agrémente leur cérémonie de baptême, mariages ou tout autres événements de réjouissances. Pour ce qui est de la mode elle s'active dans la production des sacs avec pour leitmotiv la valorisation des tissus africains.
Dakar, 08 sept (APS) - La Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) a annoncé le renouvellement de 316 kilomètres de réseau en vue d’améliorer le réseau d’eau potable dans plusieurs communes de la région de Dakar.
‘’Au total, ce sont 316 kilomètres de réseau qui vont être renouvelés dans les communes des Almadies, les Parcelles Assainies, la Patte d’Oie, Grand Yoff, Grand Dakar, Mermoz, Sacré-Cœur, les HLM, le Plateau, la Médina…’’, explique la société sur sa page Facebook officielle.
Cette annonce fait suite à la réunion de réglages organisée jeudi dernier entre la SONES qui exécute ce projet pour l’Etat du Sénégal, la SEN’EAU qui exploite les ouvrages du patrimoine public et les concessionnaires comme l’AGEROUTE, la SENELEC, SONATEL, FREE, etc.
La SONES souligne que ‘’le renouvellement du réseau permet d’économiser d’importants volumes d’eau (jusqu’à 45.000 m3/jour, soit 45 millions de litres)’’.
Elle explique que des réglages sont nécessaires entre la SONES et les entreprises qui construisent les routes, gèrent les réseaux de téléphonie et d’alimentation en électricité.
Son directeur Charles Fall a préconisé la mise en place d’un comité de suivi.
Les travaux démarreront à la fin des réglages avec les concessionnaires et après le choix qui sera porté sur l’entreprise en charge de la réalisation des travaux.
A cet effet, ‘’une vaste campagne d’information des populations est prévue dans les jours à venir’’.
par Madièye Mbodj
DE LA GAUCHE QUI SE MEURT À LA GAUCHE QUI VIT
EXCLUSIF SENEPLUS - L’alternative de rupture que nous portons via le Pastef souscrit volontiers au qualificatif de radicale. Ce qui reste déterminant, c’est la situation du peuple, quand celui-ci en arrive à ne plus accepter d’être gouverné comme avant
Fusion historique de 14 partis politiques et mouvements citoyens au Sénégal. Non pour créer un parti de plus dans un pays réputé en avoir déjà trop, mais plutôt fusion au sein d’une organisation légalement constituée, déjà reconnue, connue et appréciée au Sénégal, en Afrique, dans la diaspora et à travers le monde : Pastef- Les Patriotes/ Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité.
Fusion historique, consécration d’une volonté commune, à travers non pas un coup de loterie, mais plutôt un processus patiemment conduit, de 2016 à 2021 à tout le moins, permettant à l’essentiel des parties prenantes d’apprendre à se connaître et à se faire confiance, en s’éprouvant progressivement aux divers plans théorique et pratique. Partage d’une ligne politique patriotique, anti-impérialiste, panafricaniste et internationaliste d’alternative souveraine, au service des peuples du Sénégal, d’Afrique et du monde. Partage de tranchées à l’occasion de la campagne pour le « non » au referendum maquillé de 2016, des élections législatives de juillet 2017 au sein de la Coalition Ndawi Askan Wi puis de la présidentielle de février 2019 autour de la Coalition Sonko Président. Partage de différents combats menés en commun sur le terrain social et citoyen pour l’État de droit, la prise en charge, la défense et la promotion des revendications populaires légitimes.
Avec en plus, s’agissant plus spécifiquement de Yoonu Askan Wi/Mouvement pour l’Autonomie Populaire (YAW), la concrétisation de l’appel lancé dès son AG constitutive du 3 mai 2008, intitulé : « Appel pour la fondation d’une grande organisation unitaire, populaire et alternative », organisation dont Pastef aujourd’hui incarne largement la figure vivante. Sans oublier les pas franchis auparavant dans ce sens en 2013 déjà, illustrés par la fusion au sein de Yoonu Askan Wi avec le Ferñent/MTPS des Roland Fodé Diagne et autres Guy Marius Sagna, compagnons des feux camarades Assane Samb et Birane Gaye, en même temps qu’avec des dirigeants émérites du PAI historique de la trempe des doyens Alla Kane et feu Moctar Fofana Niang.
Fusion historique après aussi, faut-il le rappeler, les « Assises de la Gauche sénégalaise » ayant abouti au lancement, le 22 février 2015, de la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS). Cette plateforme malheureusement n’a jamais réussi à se mettre en orbite, préférant s’engluer systématiquement dans une ligne de « rupture entre la théorie de gauche et la pratique de gauche » (YAW / CG-SP, Document d’évaluation de la CDS, 05 novembre 2017).
Positions trop « radicales », nous lance-t-on parfois de-ci de-là ! Être radical ne signifie guère être extrémiste, excessif ou violent, mais plutôt être porté à prendre le mal à la racine, pour une thérapie de fond et non pour de simples et éternels replâtrages de surface à l’intérieur du même système : dans ce sens authentique, l’alternative de rupture que nous portons souscrit volontiers au qualificatif de radicale. Par ailleurs, tout en revêtant une dimension de portée stratégique, l’initiative de fusion, lancée à quelque cinq mois des élections territoriales de janvier 2022, ne saurait se détourner d’une bataille politique aussi importante, à enjeux multiples et décisifs. Pour mémoire, ce sont les élections locales de juin 2009 qui avaient, les premières, sonné le glas annonciateur de la chute des Wade, grâce à la mobilisation populaire autour d’une grande coalition unitaire de l’opposition. En effet, appréciant lucidement les enjeux d’alors, l’ICR Bennoo Wallu Askan Wi (dont était membre Yoonu Askan Wi aux côtés d’autres partis politiques et mouvements citoyens) était allée proposer au Front Siggil Senegaal, en janvier 2009, la mise en place d’une grande coalition commune, proposition aussitôt validée, se traduisant par la constitution de la coalition plurielle Bennoo Siggil Senegaal. Puis vint l’historique soulèvement populaire du 23 juin 2011, avant le coup de grâce de février-mars 2012 sous l’égide de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar.
Ainsi, sur le terrain électoral sénégalais, l’histoire récente de ces vingt dernières années prouve amplement l’impératif d’une grande coalition unitaire, représentative et combative, pour venir à bout d’un pouvoir autocratique, décidé à se perpétuer par tous les moyens, en mettant à profit à cette fin sa mainmise sur l’appareil d’État, l’administration, le parlement, la justice, les forces de sécurité, les ressources nationales, sans oublier le processus électoral verrouillé par un code sur mesure, marqué entre autres par la prédominance de l’inique scrutin majoritaire à un tour (système dit du raw gàddu), etc. Et si dans cette histoire récente, une coalition unique de l’opposition n’a jamais existé, il a fallu toujours compter avec une grande coalition unitaire comme tête de proue. Mais cette dernière, si représentative et combative soit-elle, ne saurait suffire pour gagner ; elle apporte toutefois un supplément de motivation et de stimulation à la mobilisation du peuple et des citoyens électeurs. En dernière analyse, ce qui reste déterminant, c’est la situation objective et subjective du peuple, quand celui-ci en arrive à ne plus accepter de subir le même calvaire et d’être gouverné comme avant, qui plus est, par les mêmes dirigeants ; en d’autres termes bu demee ba suur léen këll, et que le contrat de confiance est bel et bien rompu.
Les alternances de 2000 et 2012 dans notre pays et entre les deux, les élections locales de 2009, comme montré plus haut, en constituent des illustrations éloquentes. La dialectique de «l’ antisystème » et du « système », de même que la problématique des alliances, perçues parfois comme des « alliances hétéroclites et contre nature » doivent, pour une appréciation correcte, être analysées non pas de façon abstraite ou spéculative, mais bien sous leur rapport au combat réel, opposant au corps à corps le camp du peuple à celui des oppresseurs et exploiteurs, en pleine conscience du rapport de forces, tel que dégagé à partir de « l’analyse concrète de la situation concrète ». Utiliser la force de l’adversaire pour le terrasser est un principe bien connu des adeptes des arts martiaux, tout comme l’utilisation des réserves indirectes pour affaiblir le camp adverse reste une composante à part entière de toute tactique de lutte politique digne de ce nom. En réalité, aucune révolution, ni même aucun changement significatif dans aucun pays au monde, n’a jamais eu lieu, dans l’histoire contemporaine des luttes des peuples, sans que des pans entiers du « système » en place n’aient basculé, peu ou prou, à un moment déterminé, dans le camp de « l’antisystème », l’essentiel étant de rester stratégiquement fermes sur ses orientations, et en même temps lucides, ouverts et vigilants dans la conduite politique, autour d’objectifs pertinents, clairement définis à chaque étape et aptes à faire avancer réellement la lutte des masses populaires. Le succès est au bout de l’effort et de la créativité qui construisent, au bout de la lutte qui libère. Qui l’emportera ? La réponse est entre les mains du peuple souverain. Nous avons foi, quant à nous, en la justesse, en la force de notre combat, et notre responsabilité de militant-e-s est de faire ce qui dépend de nous, tout ce qui dépend de nous, avec la claire conscience qu’il est venu « le temps de l’effort collectif, le temps de l’engagement solidaire au service de l’intérêt général et de l’épanouissement individuel, le temps de l’obligation de rendre compte, le temps de la participation et du contrôle citoyens vigilants, le temps d’un leadership nouveau fondé sur la capacité d’anticipation, la compétence, l’humilité, la proximité et le terrain, la pédagogie de l’exemple et le respect dû au citoyen en tant que nawle, conformément au principe selon lequel le dirigeant n’est que le primus inter pares, choisi comme premier responsable parmi des hommes libres et égaux, pour piloter le navire de leurs espérances communes » (Madieye Mbodj, Contribution, Dakar, 5 octobre 2006). En d’autres termes, « le Sénégal n’a pas besoin de messie ni de héros, mais d’une masse critique de citoyens conscients des enjeux et qui ont le courage d’agir » (Programme Jotna de la Coalition Sonko Président- Dakar, Février 2019).
Un nouvel espoir est en train de germer sur notre terre mère d’Afrique. Juché sur les épaules vigoureuses d’une nouvelle génération de patriotes, démocrates, anti-impérialistes, panafricanistes, portant en bandoulière l’alternative souveraine de rupture au service des peuples du Sénégal, d’Afrique et du monde. Les révoltes populaires ouvrières et estudiantines de mai 68 avaient favorisé l’émergence de la « nouvelle Gauche » des années 70-80. Diverses composantes de la « gauche sénégalaise », et pas des moindres, ayant depuis lors succombé à l’appât des pouvoirs prédateurs, ont fini par capituler avec armes et bagages, à l’appel des sirènes des régimes Diouf, puis Wade et Sall. C’est pourquoi, par-delà « le nom », il est question de savoir saisir « la chose », de « rompre l’os pour sucer la substantifique moelle », comme dirait Rabelais. Être de gauche, ce n’est donc ni un slogan ni une réclame, c’est se placer en théorie et surtout en actes, du côté des masses opprimées et exploitées, au service de leurs luttes et de leurs intérêts, hier, aujourd’hui et demain, adossés sur une vision, des valeurs, une mission et des objectifs articulés autour d’un projet autonome et souverain d’émancipation et de transformation sociale.
Fort de cet éclairage, un camarade nous a posé l’autre jour en pleine réunion la question pertinente suivante, dont la réponse à nos yeux coule de source : Existe-t-il aujourd’hui sur l’échiquier politique du Sénégal un parti qui soit ‘’plus à gauche’’ que Pastef-Les Patriotes ? Le passage fécond de témoin, l’osmose intergénérationnelle de militant-e-s dévoué-e-s à la cause du peuple, les luttes en cours aux enjeux multiples, servent présentement de catalyseur à l’affirmation de ce que nous pouvons appeler « Gauche nouvelle contemporaine ». Directive de renouvellement dans la pensée comme dans l’action, dans la liaison aux masses, à la prise en charge de leurs préoccupations et de leurs luttes. Forces combattantes contemporaines des réseaux sociaux interactifs et de la révolution 4.0 en cours sous nos yeux ; contemporaines des défis vitaux des transitions démographiques et écologiques, contemporaines de l’émergence d’une citoyenneté mondiale décomplexée, prônant un autre vivre-ensemble dans la diversité, la dignité, le respect, l’égalité et la réciprocité assumés. Nous devons à la vérité de constater, à partir des faits, qu’une ‘’ancienne nouvelle gauche’’ se meurt dans le gouffre de la capitulation et de la compromission, pendant qu’une ‘’gauche nouvelle contemporaine’’ se forge dans les tranchées des combats populaires, portant l’espoir de tout un peuple, de tout un continent. Les récents coups d’État survenus au Mali, puis au Tchad ou tout fraîchement en Guinée Conakry, traduisent quelque part le décalage profond entre d’une part, les apprentis dictateurs, véritables ’’tigres en papier’’ à la tête de nos États, sous la botte des puissances néocoloniales et de leurs multinationales capitalistes tirant les ficelles, d’autre part les masses africaines déshéritées et spoliées, en quête d’un leadership collectif nouveau, soucieux de gouvernance démocratique fondée sur l’indépendance réelle et la souveraineté populaire, orientée vers le développement endogène solidaire et inclusif au profit prioritaire du plus grand nombre, dans une Afrique libre, unie et prospère.
Masieye Mbodj est ex-délégué général de Yoonu Askan Wi, membre de Pastef / Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l‘Ethique et la Fraternité .
AMOBÉ MÉVÉGUÉ EST MORT
L'ancien journaliste de RFI et présentateur sur France 24, est décédé à 52 ans. Connu pour sa gentillesse, homme de culture, passionné de musique. Il savait transmettre ses coups de cœur et sa passion comme personne
Amobé Mévégué, ancien journaliste de RFI et présentateur sur France 24, est mort à l'âge de 52 ans. « Le dealer d'ondes positives », comme il aimait à se présenter lui-même. Connu pour sa gentillesse, homme de culture, passionné de musique. Il savait transmettre ses coups de cœur et sa passion comme personne. Il l'a fait pendant des années dans l'émission Plein Sud sur RFI, avant de présenter « À l'affiche » sur France 24.
Amobé Mévégué était un homme d'une grande culture notamment musicale, il portait haut toutes les cultures africaines qu'il faisait vivre depuis 2010 sur France 24 dans le journal de la musique. Originaire du Cameroun, il avait grandi en France et se disait « citoyen d'Afrique ». À partir de 1994, sur les ondes de RFI, il produit Plein Sud, une émission culte tout en coproduisant en parallèle Africa Musica, le premier hit-parade des musiques africaines. Les téléspectateurs de TV5 le connaissent bien également. Il avait reçu sur son plateau, les plus grands noms de la musique internationale.
Un journaliste entre radio et télé
Amobé Mévégué était avant tout un homme de conviction, producteur audiovisuel depuis plus de 20 ans. Il avait fondé la chaîne UBIZNEWS TV, accessible dans 40 pays d'Afrique, une plateforme multimédia. Sa passion était née au le milieu des années 1980, il avait fait figure de pionnier en prenant part à l’aventure de Tabala FM, première radio africaine établie en France.
Les Africains sont plus objets que sujets du discours. Le développement est fondamentalement endogène. Certains discours sur la démographie africaine sont racistes – ENTRETIEN AVEC FELWINE SARR
Discussion sur la chaîne itv entre Pape Alioune Sarr et Flewine Sarr autour de son livre "Traces, discours aux nationa safricaines" paru aux Éditions Actes Sud. L'économiste y jette un regard lucide et porteur d'espoir sur l'Afrique et son devenir.