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21 juin 2025
LE MINISTRE DE LA CULTURE SAISIT DIAGNA NDIAYE
Après les accusations de « trafic de crack» du journaliste Eric Zemmour contre les sénégalais sur le plateau de télévision française, Cnews, le ministre de la Culture et de la Communication a saisi le président du Conseil d’administration de Canal+
Après les accusations de « trafic de crack» du journaliste Eric Zemmour contre les sénégalais sur le plateau de télévision française, Cnews, le ministre de la Culture et de la Communication a saisi le président du Conseil d’administration de Canal+, Mamadou Diagna Ndiaye à travers une lettre en date du vendredi 28 mai dernier dont nous avons reçu copie. «Accuser sans aucune preuve ne relève guère de la liberté d’opinion, mais d’une pure et simple diffamation.
Trop, c’est trop ! Au nom du gouvernement de la République du Sénégal, je demande solennellement, en votre qualité de président du Conseil d’administration de Canal+ Sénégal, de faire par à monsieur Bolloré et aux responsables de cette chaine de télévision, notre vive protestation face à l’absolution dont bénéficie monsieur Eric Zemmour, un privilège suffisamment troublant pour susciter de légitimes interrogations», a déclaré Abdoulaye Diop. Et d’ajouter, «je vous prie de bien vouloir porter à l’attention de monsieur Bolloré que le Sénégal se réserve d’entreprendre toute action que requiert la situation si monsieur Zemmour persiste dans son attitude ignominieuse». Dans une émission intitulée «face à l’info» de Cnews, le 13 mai dernier, Eric Zemmour a affirmé que «tous les trafiquants de crack sont sénégalais». Il évoquait le commerce de stupéfiants à Paris. Des propos qui ont suscité l’émoi chez les sénégalais. «Il s’agit, à l’évidence d’une généralisation stigmatisante qui prend racine, comme on le sait, sur l’obsession identitaire raciste caractéristique des idées de ce personnage.
Le gouvernement de la République du Sénégal dénonce et condamne et fermement cette affirmation hasardeuse et infondée, qui suscite l’indignation la plus vive de l’ensemble du peuple sénégalais. Cette sortie de M. Zemmour, un xénophobe, multirécidiviste dans le maniement de l’ignominie, est attentatoire à notre honorabilité et à notre dignité en tant que Nation», lit-on dans la lettre. Allant plus loin, le ministre de la Culture et de la Communication pense que «malgré les multiples condamnations dont il continue de faire, ce personnage avide de propos scandaleux semble bénéficier d’une forme d’impunité que lui octroie la chaine Cnews, propriété de monsieur Vincent Bolloré, une chaine info regardée dans toute l’Afrique, notamment au Sénégal, à travers le bouquet Canal+».
Le crack est une dérivée de la cocaïne sous forme de petits cailloux destinés à être fumé et plus rarement injecté.
M. DJIGO
L’ARMEE PILONNE LES BASES DU CHEF REBELLE CESAR ATOUTE BADIATE
Dimanche mouvementé dans le Sud du pays. Des tirs à l’arme lourde ont réveillé la plupart des populations de Ziguinchor et environs où ces bombardements ont installé la psychose
Après la zone du Balantacounda où l’Armée a démantelé, en février dernier, les bases rebelles de Sikoune, Badiome, «nettoyant» la zone de tout agissement de bandes armées, l’Armée sénégalaise a déployé ses hommes dans la forêt de Bayotte où des opérations de ratissage et de sécurisation ont démarré hier, dimanche 30 mai 2021. Les positions rebelles satellites de la grande base rebelle de Kassolole dirigée par le chef rebelle César Atoute Badiate sont en proie depuis hier, dimanche, à d’intenses bombardements. Des tirs à l’arme lourde ont en effet réveillé les populations du Sud hier, dimanche.
Dimanche mouvementé dans le Sud du pays. Des tirs à l’arme lourde ont réveillé la plupart des populations de Ziguinchor et environs où ces bombardements ont installé la psychose. Des tirs à l’arme lourde beaucoup plus intenses dans les zones de Bayotte et du Essing, dans l’arrondissement de Niassya. Les zones de Badem, Bagham et les positions rebelles satellites de la base de Kasselole, du chef rebelle César Atoute Badiate, pilonnées par l’Armée sénégalaise qui y a déployé ses hommes depuis hier, dimanche matin. Des bases rebelles bombardées, l’Armée sénégalaise démarre un autre acte de ses opérations de ratissage et de sécurisation dans la partie sud du pays.
C’est hier dimanche, tôt le matin vers 4 heures, que l’Armée a lancé les opérations de ratissage dans la forêt des Bayottes, dans l’arrondissement de Niassya (département de Ziguinchor) ; les militaires sénégalais, appuyés par l’avion de reconnaissance militaire et des drones qui survolent la zone, tentent de démanteler les positions satellite de la grande base rebelle de Kassolole, dirigée par le chef rebelle César Atoute Badiate.
Une offensive de l’Armée qui n’est pas sans résistance des bandes armées qui ripostent. Et des échanges de tirs sont perceptibles partout dans la zone et même jusqu’à Ziguinchor. Même si aucun bilan n’est encore possible, il est à constater l’intensification des tirs dans la matinée du dimanche Une nouvelle offensive qui entre dans le cadre des opérations de sécurisation enclenchées au mois de février dernier dans la zone du Balantacounda (département de Goudomp, région de Sédhiou) où les bases de Sikoune, Badiome… avaient été démantelées par l’Armée.
Cette dernière veut ainsi reproduire, via ses opérations de sécurisation, le même schéma (celui du retour des populations et de reprise des activités économiques dans cette partie de l’arrondissement de Niassya. Cette reprise des hostilités entre l’Armée et les bandes armées réinstalle en tout cas la psychose chez les populations du Sud.
Pour rappel, iI y a quelques années, douze (12) démineurs de l’entreprise de déminage sudafricaine «MECKEM» avaient été enlevés à Kaylou, par les hommes de César Atoute Badiate dans la zone.
Les différents organes de contrôle sont à la charge de l’Etat du Sénégal qui leur a assigné la mission de contrôler et de réguler la gestion des affaires du pays.
Les organes de contrôle demeurent une nécessité pour la bonne marche du développement d’un Etat. Toutefois, malgré le travail accompli, la société civile déplore le fait que leurs prérogatives soient très limitées. Tout en militant pour leur renforcement, elle préconise la publication des rapports des organes de contrôle dans les médias. Ceci, dans le but de susciter un double contrôle ainsi que le pouvoir de sanction ou d’ester en justice. Elle se désole par ailleurs que les organes de contrôle soient inféodés à l’exécutif avec un sentiment que leurs rapports font l’objet d’une exploitation politicienne. Ce qui se traduit par une nette tendance à fermer les yeux sur ceux mettant en cause la gestion des membres de la mouvance présidentielle.
Les différents organes de contrôle sont à la charge de l’Etat du Sénégal qui leur a assigné la mission de contrôler et de réguler la gestion des affaires du pays. Sur cette liste, on peut citer notamment : l’Inspection générale d’Etat (Ige), la Cour des comptes, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), ou encore la Cellule nationale de traitement d’informations financières (Centif). Bien que menant leur travail dans la plus grande discrétion, force est de constater que les individus et/ou institutions épinglés ne sont pas toujours inquiétés. Mieux, on observe que pour la plupart, les affaires sont très vite classées après la remise des rapports des organes de contrôle au Chef de l’Etat, seul habilité s’il y a lieu, à donner une suite aux éventuelles accusations ou suspicions. Face à cette situation, nombre d’organes et institutions en charge de la bonne gouvernance font le plaidoyer pour le renforcement et l’élargissement des prérogatives des organes de contrôle afin qu’ils ne soient plus assujettis au seul fait de contrôler et de rendre compte au Chef de l’Etat.
LE REGARD DE LA SOCIETE CIVILE
Un pays ne peut pas se développer sans des organes de contrôle. S’ils s’avèrent indispensables selon plusieurs membres de la société civile, il faut toutefois relever le fait que différentes anomalies sont notées dans les missions qui leur sont assignées. Ainsi Adama Mbengue, de l’organisation «Action pour les Droits humains et l’Amitié » (Adha) de faire observer : « Nous avons de bons mécanismes mais pas de suite après le rendu des rapports. Ce qui reste, ce sont des poursuites en justice pour les fautifs et c’est le combat de tous les juristes ». Pour Docteur Mohamed Lamine Ly, membre de la société civile, il est à regretter « que dans notre pays, nos organes de contrôle sont trop inféodés à l’exécutif ». Ce qui se traduit par « l’impression que leurs rapports font l’objet d’une exploitation politicienne avec une nette tendance à fermer les yeux sur les rapports mettant en cause la gestion des membres de la mouvance présidentielle ». Et de poursuivre : « a contrario, la moindre faute de gestion des adversaires politiques est montée en épingle et utilisée pour persécuter ou faire chanter les adversaires politiques. En cherchant, sinon à les écarter de la compétition politique, tout au moins à les débaucher ». Au niveau de la Rencontre africaine pour la Défense des droits de l’Homme (Raddho), Mr Senghor, tout en étant favorable aux organes de contrôle, demeure cependant convaincu que leurs pouvoirs sont très limités.
OBSTACLES DE PERFORMANCE
Pour certains membres de la société civile, des organes logés au sein de la primature ou de la présidence devraient être délocalisés pour plus de transparence. Docteur Ly fait ressortir dans son intervention, pour le déplorer, la proximité d’une agence comme l’Armp avec la présidence de la République. Une situation qu’il considère comme une anomalie et qui pourrait expliquer « la prolongation illégale du mandat du Directeur Général pendant plusieurs mois voire des années». Au même moment Adama Mbengue de l’ Adha, de soutenir : «il y a des corps de contrôle qui sont limités, par conséquent leurs pouvoirs devraient être augmentés ». Et Mr Senghor de la Radhho d’ajouter : « L’Ige devrait sortir de la Présidence et certains rapports déclassifiés».
LA SANTE, UN CAS D’ECOLE
Pour la blouse blanche, il y a beaucoup d’entorses aux normes de bonne gouvernance dans le secteur de la santé. Membre de la coalition pour la santé et l’action sociale (Cosas), Dr Mohamed Lamine Ly souligne que « pour preuve, les structures sanitaires, surtout celles hospitalières, sont régulièrement épinglées par les organes de contrôle de l’Etat ». Et de rappeler que « la fameuse enquête du forum civil qui a édifié l’opinion sur l’importance de la corruption dans le système sanitaire surtout les établissements de santé en 2004 ». Et de poursuivre : « on peut observer de multiples infractions comme les conflits d’intérêts, les délits d’initiés, les surfacturations ». Pour lui toutefois, « c’est au niveau du respect des procédures du Code des marchés publiques qu’il y a le plus de difficultés et qu’on note le plus de violations ». Revenant sur l’autonomie de gestion conférée par la réforme hospitalier de 1998 aux hôpitaux ou autres établissements publics non hospitaliers comme la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (Pna), la blouse blanche renseigne que « cette réforme a rendu les procédures de contrôle moins efficaces ». Il souligne que c’est « parce qu’au sein des conseils d’administration prédomine une atmosphère de complaisance et de collusion entre personnalités souvent issues de la clientèle politique du parti au pouvoir ». Il poursuit en relevant qu’ « il y a aussi l’impunité pour les auteurs de détournements de deniers publics ou autres fautes de gestion». Pour preuve dit-il, « on peut citer l’exemple de Touba ou l’opinion attend toujours de savoir ce qui est advenu des 14 milliards de francs Cfa destinés à la construction d’un nouvel hôpital ».
RECOMMANDATIONS
La société civile fait le plaidoyer pour le renforcement des organes de contrôle dans leurs missions d’alerte et pour la participation à une gestion de bonne gouvernance et de transparence dans l’utilisation du bien public. Pour l’Ong Adha, il devrait s’y ajouter un pouvoir de sanction ou d’ester en justice. Prenant l’exemple de l’Ige, Adama Mbengue de noter : « ce que les agents font après avoir mené des enquêtes, c’est de donner le rapport au président de la République. Il n’y a pas de suite et ces politiqueslà, si on leur donne la possibilité de décider ça pose problème ». Et de poursuivre : « maintenant, Pour le cas de l’Ige, il présente un rapport et c’est le président qui va plus tard saisir le procureur».
En guise de solution, Adama Mbengue de préconiser une refonte des textes avec une autonomisation de leur pouvoir, tout en faisant remarquer : « C’est vrai aussi que l’Assemblée ne joue pas son rôle, il y a la commission rogatoire, c’est le fait de demander aux corps de contrôle s’il y a une tierce personne qui les saisit pour parler de malversations ou de détournements ». Pour lui, « les députés peuvent faire appel à ces corps de contrôle. Maintenant par rapport au procureur, il y a cette loi des règles d’opportunités de poursuite (Rop) qui sont régies par l’article 32 du code de procédure pénal qui lui donne aussi la prérogative de poursuivre ou de ne pas poursuivre ». En conclusion, a-t-il relevé, « les seules entités qui peuvent obliger le procureur à faire quelque chose, ce sont ses supérieurs hiérarchiques :le Président, le Premier ministre ou bien le ministre de la Justice ».
Face à cette situation, Adama Mbengue formule comme recommandation, l’indépendance de la justice. S’agissant de Mr Senghor de la Radhho, il plaide pour que soit vulgarisé le rapport avec une publication dans les médias afin que la population puisse être imprégnée de l’évolution des finances du pays. A l’en croire, « cette stratégie pourrait susciter un double contrôle, la population qui pouvant s’opposer et booster les poursuites pour les acteurs incriminés. » Et de poursuivre : « il est bien d’avoir les organes de contrôle, cependant il ne suffit pas de faire des contrôles, de donner des résultats et de s’en arrêter là. La vulgarisation des résultats d’enquêtes s’impose pour permettre à un maximum de Sénégalais d’être édifiés sur la gestion pour la préservation des biens communs ».
«Boy Djinné» s’évade à nouveau de la prison du camp pénal
Baye Modou Fall alias «Boy djinné» s’est évadé à nouveau du camp pénal où il était détenu au quartier de haute sécurité. L’information est de nos confrères de Dakaractu. C’est vers 05 heures du matin que les gardes pénitentiaires ont constaté la disparition du professionnel des évasions. L’administration pénitentiaire a lancé la traque de «Boy djinné» avant d’ouvrir une enquête interne pour voir s’il n’a pas bénéficié d’un soutien en interne avant de disparaître sans bruit.
Soupçon d’une assistance interne de «Boy djinné»
Restons sur l’évasion de Baye Modou Fall alias «Boy djinné» de la prison du camp pénal pour dire qu’il y a des soupçons d’une assistance interne. C’est la conviction de l’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (Asred) et le Forum du Justiciable. Dans un communiqué parvenu à «L’As», ces deux organisations, pour avoir visité le quartier de haute sécurité, pensent qu’il est «impossible pour un quelconque détenu de s’en évader». Ainsi, elles invitent les autorités compétentes à ouvrir très rapidement une enquête pour déterminer les circonstances de cette évasion. Si l’enquête révèle effectivement qu’il a bénéficié d’une assistance interne, indiquent l’Asred et le Forum du Justiciable, les autorités doivent prendre des sanctions appropriées contre les auteurs pour décourager ces genres de pratique qui ternissent l’image de l’administration pénitentiaire.
Karim Xrum Xax et Cie libres
L’activiste Karim Xrum Xax et des militants de Pastef ont passé la nuit du samedi au dimanche dans les violons du commissariat central de Diourbel. Karim Xrum Xax prenait part samedi dernier à Diourbel à un rassemblement interdit des militants de Pastef. Ces derniers attendent toujours la libération de leurs camarades arrêtés lors des manifestations liées à l’affaire Sonko-Adji Sarr. Malgré la décrispation et la médiation du Khalife général des mourides, ces militants d’Ousmane Sonko croupissent toujours en prison. Défiant l’autorité préfectorale, ils ont tenu une manifestation spontanée pour exiger la libération des «détenus politiques». C’est ainsi que Abdou Karim Guèye et trois autres militants de Pastef sont interpellés par la police. Ils ont recouvré la liberté hier dans la matinée sur ordre du procureur.
Pastef à l’assaut des mairies de Thiès
Le Pastef de la ville de Thiès a initié ce week-end un «doxantu», du rond point Guinth au marché central, en présence de Birame Soulèye Diop, administrateur général du parti. A cette occasion, il a rencontré les commerçants, a échangé avec eux, analysé leurs problèmes et réfléchi sur des pistes de solutions à apporter. C’était aussi l’occasion de prendre contact avec les militants du parti qui sont dans le marché. Il relève que le marché central de Thiès est la société sénégalaise en miniature. On y rencontre même des diplômés en train de vendre des légumes, des chaussures, à faire de la cordonnerie, etc.. Pour lui, il s’agit de citoyens abandonnés à eux-mêmes et qui ont pu trouver une reconversion dans ce marché qui, malheureusement, ne leur offre pas toutes les opportunités à cause de problèmes récurrents. Il a annoncé la candidature du parti Pastef dans les différentes mairies de la ville, pour prendre en charge toutes ces questions.
La Gendarmerie sur le vol de bétail dans le Goudiry
Le vol de bétail fait rage dans le département de Goudiry. Dans nos précédentes éditions, nous avions évoqué un cas de vol de vaches dans le Goudiry. Pour la gendarmerie, ce qui s’est passé à Goudiry démontre un manque de collaboration entre les éleveurs et la gendarmerie. Pourtant, indique-t-on dans un communiqué, le Commandant de brigade avait fait une tournée dans les villages pour sensibiliser et proposer la création de comités de vigilance, sans succès. Analysant le phénomène du vol de bétail dans cette partie du pays, la maréchaussée dira tout simplement qu’il est complexe. Parce que d’abord, les voleurs sont en général des bergers et ensuite, les déclarations de vol à la gendarmerie sont faites tardivement, en moyenne 3 jours après que le propriétaire a cherché en vain. A cela, s’ajoute le fait que les abattages d’animaux ne se font pas toujours dans les sites dédiés. En définitive, relève la gendarmerie, il y a un déficit d’agents du service de l’Elevage dans les zones d’activités pastorales, à l’image d’un département comme Goudiry. Pour ce qui est, par ailleurs, du marquage des bêtes, il est laissé à l’initiative des propriétaires sans aucune base de données pour le service de l’Elevage. Pour solutionner ce problème qui cause de lourdes pertes aux éleveurs, la gendarmerie pense qu’il faut nécessairement impliquer tous les acteurs (autorités administratives, la tutelle, les FDS, les éleveurs, etc.). En tout cas, la gendarmerie s’engage à toujours faire son travail de sensibilisation, de surveillance et d’enquête.
La doléance de Koumpentoum soumise à Macky
Partout où le chef de l’Etat est passé, il a eu droit à un accueil populaire à l’exception de Koumpentoum où les habitants ont soif. Les populations ont saisi l’occasion pour brandir leurs doléances. Et leur stratégie a été payante. En effet, en quittant Kaffrine pour Tambacounda, le cortège du Président Macky Sall a été stoppé par des brassards rouges et des pancartes sur lesquelles les manifestants ont mentionné leurs doléances dont la principale est l’approvisionnement en eau potable. Le Président Macky Sall a marqué un arrêt pour écouter les jeunes qui ne réclament que de l’eau potable. Le chef de l’Etat leur a répondu qu’il n’a jamais été au courant d’un problème d’eau à Koumpentoum. Il pensait que le problème était résolu avec la construction du second forage. Ainsi, il a promis de résoudre le problème dans les meilleurs délais. Il a instruit la descente d’une équipe du ministère chargé de l’Hydraulique dès la semaine prochaine pour identifier les blocages et apporter une solution à ce problème.
Macky souhaite un joyeux anniversaire à Me Wade
Il y a eu une pluie d’hommages à l’endroit de l’ancien Président Me Abdoulaye Wade qui fêtait ses 95 ans samedi dernier. Son successeur et ancien Premier ministre n’a pas voulu être en reste. Sur le mur de sa page Facebook, le Président Macky Sall a souhaité un joyeux anniversaire à son ancien mentor. «En ce jour particulier pour vous, permettez-moi, en mon nom personnel et au nom du peuple sénégalais, de vous souhaiter un joyeux anniversaire», écrit le chef de l’Etat en tournée économique à l’intérieur du pays. Il profite, dit-il, de cette belle occasion pour prier Dieu le ToutPuissant de lui accorder santé et longévité.
Bby sonne la mobilisation à Bignona
La coalition présidentielle a sonné samedi la remobilisation des troupes après une longue pause à cause de la pandémie de covid-19. Conscient de la réalité de Pastef dans le département voire la région, qui était sorti victorieux lors de la Présidentielle de 2019, le ministre Abdoulaye Badji, qui lançait les travaux de l’assemblée générale de Benno bokk Yaakaar (Bby), a attiré l’attention des responsables du département de Bignona sur l’urgence d’unité et de dépassement pour faire triompher leur coalition. Une occasion aussi pour la mouvance présidentielle de mettre en place une commission sur l’emploi des jeunes dirigée par Ernest Sambou.
La commune de Médina Chérif met 100 millions sur la table…
Une aubaine pour les habitants de Médina Chérif, une commune du département de Kolda. Le maire Mamadou Gano a signé une convention avec l’Union des institutions de microfinance d’épargne et de crédit (Umcec) pour le financement des activités des populations. L’enveloppe s’élève à environ 100 millions Fcfa. Il s’agit de soutenir les jeunes, les femmes et les commerçants dans leurs activités de production, notamment dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage et de la transformation. Selon l’édile de Médina Chérif, Mamadou Gano, ce financement est mis à la disposition des femmes et des jeunes mais aussi des agriculteurs. Ce financement va permettre de booster l’entrepreneuriat, soutient-il. Les bénéficiaires pourront, avec cette enveloppe, procéder au traitement de leurs champs, se procurer des semences et des intrants etc.
Podor réceptionne un lot de matériels
Le Conseil départemental de Podor, en partenariat avec le département des Yvelines en France, a remis samedi dernier à la commune de Podor du matériel de conditionnement, de nettoiement et de transport des ordures ménagères, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de gestion des ordures ménagères. Le président du département, Mamadou Dia, indique que le don s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne de distribution de matériels dans les 22 communes du département. Le lot de matériels est composé d’un camion benne, de 500 poubelles, 500 tamis, 10 brouettes, 10 pelles, 27 râteaux, 25 fourches, 15 tenues et bottes pour les agents de nettoiement, 15 masques et gants, un tableau d’information et d’indications sur le projet. En outre, Mamadou Dia annonce la réception de deux autres camions très prochainement. Des remorques ainsi que des charrettes seront aussi mises à la disposition des autres communes bénéficiaires. A cela, s’ajoutent la construction de 18 décharges et l’aménagement de 4 plateformes de tri et de valorisation des déchets. La cérémonie s’est déroulée en présence du maire de Podor, Me Aïssata Tall Sall, par ailleurs ministre des Affaires étrangères.
Le Mali suspendu des instances de la Cedeao
Le Mali est suspendu des instances de la Cedeao. La décision a été prise hier par les chefs d’Etat de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest réunis en sommet extraordinaire au Ghana. Les chefs d’Etat de la Cedeao ont condamné le coup d’Etat organisé par les militaires. Ils exigent le retour des civils à la tête de l’Etat malien en demandant la nomination d’un Premier ministre civil. La Cedeao a également invité les autorités de la Transition à respecter le calendrier électoral qui prévoit la tenue d’élections démocratiques en 2022. Aussi, les chefs d’Etat de la Cedeao ont réaffirmé leur attachement à la démocratie et condamné toutes actions qui viendraient à entacher la stabilité de la zone Ouest-africaine. Toutefois, ils ont appelé l’Union Économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) à accompagner le processus de transition engagé au Mali avant de solliciter auprès des partenaires techniques et financiers, en l’occurrence l’Union européenne, un soutien au Mali dans son processus de transition.
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SOUSTRAIRE L'AFRIQUE DE LA PENSÉE COLONIALE
Le continent a été "inventé" par les grands textes européens : ceux des explorateurs, des anthropologues, des missionnaires... Cette construction ayant abouti à une "librairie coloniale" dans laquelle même les Africains sont encore enfermés
Mamadou Diouf est enseignant à l’Université de Columbia à New York. Il dirige également la collection "Histoire, Politique et Société" des éditions Présence africaine. C'est dans cette collection que paraît un livre dont il a écrit la préface : "L’Invention de l’Afrique. Gnose, philosophie et ordre de la connaissance", traduction française - écrite par Laurent Vannini - de "The Invention of Africa. Gnosis, Philosophy and the Order of Knowledge."
Mamadou Diouf revient sur le contexte de parution de ce livre phare écrit par le philosophe et écrivain congolais Valentin-Yves Mudimbe. Paru aux Etats-Unis en 1988, il n'avait pas encore connu de traduction française, alors même que l'ouvrage est fondateur pour les études postcoloniales sur l’Afrique. Il aurait ainsi opéré une rupture comparable à celle provoquée par Edward Saïd (1935-2003) avec son livre "L’Orientalisme" (1978).
En outre, il montre que l'image d’une Afrique primitive, en dehors de l'Histoire et représentant l’altérité par excellence, est une construction intellectuelle. L'Afrique a ainsi été "inventée" par les grands textes européens : ceux des explorateurs, des anthropologues, des missionnaires... Cette construction ayant abouti à une "librairie coloniale" dans laquelle même les Africains sont encore enfermés.
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"LE JIHADISME, UN DEFI IMMEDIAT POUR L’AFRIQUE DE L’OUEST"
Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, a accordé à France 24 et RFI un entretien en marge du sommet de Paris sur les économies africaines.
Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, a accordé à France 24 et RFI un entretien en marge du sommet de Paris sur les économies africaines. Il voit dans le terrorisme jihadiste qui frappe la région sahélienne voisine "le défi sécuritaire le plus important" pour le Ghana et les quinze États de la Cédéao. Il qualifie de "scandale" la couverture vaccinale contre le Covid-19, alors que moins de 2 % des vaccins administrés dans le monde l’ont été en Afrique.