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18 septembre 2025
L’APR CONTRE L’APR
De Matam à Ziguinchor, de Dakar à Kédougou, en passant par le centre du pays, partout, les responsables du parti présidentiel se regardent en chiens de faïence et n’hésitent plus à se crêper les chignons
Les investitures pour les prochaines élections municipales et départementales ont plongé le parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr) dans une zone de haute turbulence. En effet, alors à la démarche des opposants du président Sall qui travaillent présentement à la mise en place de grande coalition, chez les camarades du Président Sall c’est plutôt à des querelles de positionnement entre militants et/ou leaders politiques. De Matam à Ziguinchor, de Dakar à Kédougou, en passant par le centre du pays, partout, les responsables de l’APR se regardent en chiens de faïence et n’hésitent plus à se crêper les chignons.
Avis de tempête au sommet du parti au pouvoir : l’Alliance pour la République (Apr). Nonobstant, l’appel au calme lancé par le président du parti, Macky Sall non moins chef de l’Etat, l’Alliance pour la République fait de plus en plus face à des querelles de positionnement entre militants au fur et à mesure qu’on se rapproche de la date des prochaines élections municipales et départementales. A quatre mois des prochaines élections, le parti fondé par l’actuel chef de l’Etat en décembre 2008 est aujourd’hui miné par des rivalités internes dans plusieurs localités du pays.
De Matam à Kédougou en passant par Dakar jusqu’à Bakel, partout dans ces localités, les partisans du chef de l’Etat sont divisés par une guerre des investitures. C’est chacun pour soi et Dieu pour tous. A Kolda, ils sont aujourd’hui trois responsables de l’Apr engagés dans la course pour succéder à la tête de la mairie, leur camarade, Abdoulaye Bibi Balde, également candidat à sa propre succession. Les plus en vue dans cette bataille de positionnement sont entre autres, l’actuel Directeur des Domaines, Mameboye Diao, et le Pr Moussa Balde, ministre de l’agriculture (voir par ailleurs). Il en est de même à Saint Louis ou l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane a réitéré sa volonté de briguer la mairie de Saint louis actuellement aux mains de Mansour Faye, beaufrère du président Sall et actuel ministre des transports terrestres.
A Dakar, on note plusieurs fronts ouverts par les camarades du président de la République dont le plus emblématique est sans doute celui opposant Amadou Ba et Abdoulaye Diouf Sarr qui meurent tous une envie débordée de remplacer Madame Soham El Wardini à la tête de la ville de Dakar. Dans le Sud du pays, nous avons le front ouvert par le président du Haut Conseil du Dialogue des Territoires Benoit Sambou, Aminata Angélique Manga, Doudou Ka, Directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne et Mamadou Barry pour le contrôle de la mairie de Ziguinchor actuellement administrée par Abdoulaye Baldé, président de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs).
Tous les jours ces responsables du parti au pouvoir s’activent sur le terrain pour essayer d’imposer leur légitimité à défendre les couleurs de l’Apr lors des prochaines municipales. A Linguère et Rufisque, nous avons également le front opposant respectivement Samba Diombene Ka à Aly Ngouille Ndiaye et Samba Ndiaye pour le contrôle de la mairie de Linguère et Ismaïlia Madior Fall, ministre d’Etat, conseiller du président - Souleymane Ndoye, député et président du conseil départemental de Rufisque, protégé du ministre des Collectivités territoriales Oumar Guèye, porte-parole du gouvernement qui aspirent tous deux à devenir le prochain maire de la ville.
La liste des localités minées par la bataille des investitures ouvertes par les responsables du parti au pouvoir est loin d’être exhaustive. Puisqu’à Matam, nous avons également le front pour le contrôle des collectivités de cette région opposant Mamadou Mory Diaw, Barka Ba, Abou Lo, Amadou Kane Diallo, Farba Ngom et les frères Dia (Harouna et Daouda Dia). Il faut dire que cette démarche des camarades du chef de l’Etat tranche avec celle mise en exergue par les opposants au président Sall. Ces derniers semblent, en effet, mettre l’accent sur la mise en place de grandes coalitions fédérant un grand nombre de partis politiques.
Par Alassane THIAM
RÉCIPROCITÉ DU VISA, BONNE OU MAUVAISE IDÉE ?
La réciprocité en bandoulière n’a pas de sens et les faits sont là pour nous dire qu’elle n’a jamais existé réellement. Le Sénégal n’a pas les moyens de perdre des milliers d’emplois, des devises et des ressources liées au tourisme
Le Sénégal, pays de la Téranga (accueil) n’a jamais voulu instaurer un visa pour la zone Europe occidentale qui est devenue l’Espace Schengen. Or, ces pays constitués en union économique et monétaire, continuent de demander des visas d’entrée dans leurs territoires. Ce déséquilibre conduit beaucoup de Sénégalais à réclamer la réciprocité. Ces discours me semblent politiquement légitimes car, la réciprocité est un acte fort pour exprimer son indépendance vis-à-vis des pays qui imposent un visa pour pénétrer sur leur territoire. Néanmoins, lorsque nous regardons de très près, nous constatons que des pays comme la Tunisie et le Maroc ne pratiquent pas la réciprocité, alors que la Côte d’Ivoire l’exige. Des choses simples nous sautent aux yeux : les deux premiers pays dépendent beaucoup de l’économie touristique et le dernier attire très peu de touristes.
Au Maroc, le tourisme engendre plus de 500 000 emplois et plus de 6% du PIB (Produit Intérieur Brut) et la Tunisie plus de 100 000 emplois et 25 % du PIB. La Tunisie a également commencé à diversifier son offre avec l’instauration du tourisme médical.
Nous pouvons dire sans nous tromper que les deux pays du Maghreb ne sont pas moins patriotes que le Sénégal. Le seul choix qui a prévalu les décisions du royaume du Maroc et la Tunisie est purement économique. Les retombées économiques sont énormes, également auprès des commerçants et des artisans locaux.
L’Euphorie de la victoire de Mackay Sall et les pressions politiques l’ont conduit à instaurer le 1 juillet 2013 un visa d’entrée pour les ressortissants de l’Espace Schengen. Les alertes sur les risques économiques portées par Mamadou Racine SY, chef d’entreprises et également Directeur de Sénégal Hôtels et les sénégalais qui vivent du tourisme, notamment sur la petite côte sénégalaise, n’ont pas réussi à convaincre le nouveau Président de la République à surseoir ou abandonner sa décision. Certains sénégalais ont crié haut et fort : «Enfin, nous sommes indépendants», comme si le Maroc et la Tunisie étaient à la botte de l’Europe. L’ancien Président Abdoulaye Wade (peut-être plus pragmatique et formé à l’Economie) n’est pas allé dans le sens de la réciprocité.
Le 1 mai 2013, le visa fut supprimé, suite certainement à l’évaluation des pertes économiques et la pression du milieu touristique. Il faut rappeler que les entreprises du tourisme au Sénégal ont créée 100 000 emplois et représentent 6% du PIB avant la Covid. Les zones touristiques commençaient déjà à souffrir de l’absence de touristes.
En effet, des familles entières ont perdu leurs emplois et des boutiques restent portes closes. La pandémie est venue «achever» certains commerçants qui vivotaient du tourisme. Le village artisanal de Somone a quasiment fermé ses portes, faute de clients. La réciprocité du visa est une farce intellectuelle qui ne nous permet pas de progresser car elle ne repose que sur une revanche ou des amertumes, d’autant plus que tous les ressortissants de l’Union Européenne qui veulent se rendre au Sénégal se voient délivrer leurs visas sans aucun souci.
Par conséquent, la réciprocité en bandoulière n’a pas de sens et les faits sont là pour nous dire qu’elle n’a jamais existé réellement. Si, par fierté nationale, c’est un acte symbolique, il faut cependant réfléchir à l’instar des pays touristiques qui favorisent de plus en plus l’entrée dans leur territoire à des millions de personnes qui viennent soutenir leur économie, parfois avec une simple carte d’identité, si le voyage est organisé par un tour opérateur.
Le Sénégal n’a pas les moyens de perdre des milliers d’emplois, des devises et des ressources liées au tourisme. Le président Macky Sall a su se reprendre pour tenter de refaire du Sénégal une vraie destination touristique. Ce n’est pas gagné, car le Sénégal est devenu une destination très chère par rapport aux autres pays touristiques qui ont su «vendre» leurs pays à des prix très raisonnables. Le visa est une arme de dissuasion qui fait perdre beaucoup de ressources économiques, d’emplois… C’est un leurre de le considérer comme réciproque. Le combat patriote pour se faire respecter est ailleurs.
LES «LIONS» S'OFFRENT LES EPERVIERS
Accrochés en première mi-temps, les Lions se sont appuyés sur Sadio Mané pour ouvrir la marque et décanter la situation. Abdou Diallo va doubler le score (2-0)
L'équipe du Sénégal de football a réussi son entame dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2022 en remportant au stade Lat Dior, son match contre le Togo comptant pour la première journée du groupe H. Accrochés en première mi-temps, les Lions se sont appuyés sur Sadio Mané pour ouvrir la marque et décanter la situation. Abdou Diallo va doubler le score (2-0) et signer son premier but en sélection. L'équipe du Sénégal engrange ainsi les trois points de la victoire face à celle du Togo lors de la première journée des éliminatoires avant le déplacement à Brazzaville pour y affronter les Diables rouges les 7 septembre prochain au stade Alphonse Massamba Débat
Le Sénégal a lancé sa campagne pour le Mondial Qatar 2022 en réussissant sa première sortie dans le groupe H des éliminatoires. Opposés au Togo ce mercredi, 1er septembre au stade Lat Dior, aux Eperviers du Togo, les Lions se sont imposés sur le score de 2- 0. Le strict minimum pour Kalidou Koulibaly et ses coéquipiers qui ont d'entrée, eu la maîtrise du match. Mais, ils tardent à mettre du rythme, à contourner ou tout simplement prendre à défaut un bloc des Eperviers bien en place.
Titularisé dans l'entre jeu au duo Gana Guèye et Cheikhou Kouyaté, Pape Matar Sarr s'offrira déjà à la 24e minute la première occasion franche. Servi dans le dos de la défense, le pensionnaire du club de Tottenham fait un contrôle à l'entrée de la surface mais rate complètement son tir. Sadio Mané ne sera pas plus en réussite à la 34e. A la récupération d'un tir repoussé par la défense togolaise, l'attaquant des Lions envoie son tir s'envoler dans les airs.
Mieux en confiance, les Eperviers ne manquent pas de répondre dans une de leurs incursions dans la défense et sortir un tir qui frôle le poteau des cages bien gardées par le gardien Edouard Mendy (38e min). C'est sur ce score de 0 à 0 que sera sifflé la première mi-temps. Les Lions reviennent sur la pelouse avec plus d'allant.
Dans un rythme plus soutenu, la bande à Gana Gueye installe son jeu dans le dernier tiers des Eperviers. Ce temps fort et cette domination seront récompensés par deux bonnes occasions de scorer. Pas décidément dans un bon jour, Pape Matar Sarr sur un bon décalage de Sadio Mané, à une fois de plus une bonne opportunité mais il ajuste mal sa tentative. A la 56ème min la lumière viendra de Sadio Mané suite à une "unedeux" à l'entrée de la surface avec son partenaire à l'attaque Boulaye Dia. La star des Lions, réussira d'un extérieure du pied à ouvrir la marque et débridé la rencontre (56ème minute). Plus libérés, les Lions déroulent et se procurent des occasions pour aggraver la marque.
A l'image de cet autre échec de Ismaïla Sarr devant les buts (60e). A la 70ème minute, le sélectionneur Aliou Cissé tourne son effectif avec les rentrées poste pour poste de Joseph Lopy à la place de Cheikhou Kouyaté au milieu de terrain. En attaque, Habib Diallo remplace Pape Matar Sarr. Alors que Pape Moutarou Baldé de Teungueth Fc, le seul joueur local du groupe, faisait ses premiers pas en sélection à la place de Ibrahima Mbaye. Le Sénégal maintient sa domination et parvient à la 80ème à aggraver la marque. Suite à un corner suivi d'une déviation de Habib Diallo, c'est le défenseur Abdou Diallo qui a surgi avec une reprise de volée qui ne laisse aucune chance au portier togolais (2-0).
Le coach Aliou Cissé en profite pour donner du temps de jeu à d'autres joueurs. Abdellah Sima, nouvellement appelé en sélection, foule la pelouse à la place de Boulaye Dia. Tout comme Fodé Ballo Touré à la place de l'arrière gauche Saliou Ciss pour participer à ce premier succès des Lions sur la route du Mondial Qatar 2022. Les «Lions» engrangent leurs trois premiers points dans cette phase de qualification. Pour leur prochain match, le Sénégal se rend, mardi prochain, à Brazzaville où il affrontera les Diables du Congo pour le compte de la 2ème journée.
«IL EST DIFFICILE DE JOUER A 16 HEURES A CETTE PERIODE»
Aliou Cissé, sélectionneur des «lions», fait le point du match Sénégal-Togo
«Quand on entre dans une compétition comme les éliminatoires de la Coupe du monde, il est important de commencer par une victoire. Il fallait donc gagner aujourd’hui à domicile. Je retiendrais surtout cette victoire. Maintenant, tout n’a pas été parfait. En première période on a insisté à l’intérieur alors qu’ils étaient 4 avec une ligne de 5 derrière. On a voulu insister en touchant Sadio Mané à l’intérieur alors que sur les côtés il y avait beaucoup plus de possibilités avec d’un côté Ibrahima Mbaye et de l’autre avec Saliou Ciss. En seconde période on l’a très bien fait. Car, à la mi-temps, j’ai demandé aux joueurs d’être patients. Souvent quand l’équipe du Sénégal joue, les gens pensent qu’on doit faire la différence au bout de 2 ou 3 minutes de jeu. Après, je crois que face à ces blocs-bas là, il y a différentes façons de les contourner. Le premier but, c’est sur un exploit individuel de Sadio Mané. Et sur le deuxième but un coup de pied arrêté. Avec un temps très compliqué, la chaleur, c’était difficile pour les joueurs de jouer à 16 h en cette période là. Fallait les voir dans les vestiaires. Donc, je félicite mes joueurs. Il va falloir récupérer le plus rapidement possible parce qu’on a un autre combat qui nous attend au Congo Brazzaville».
«LES COUPS DE PIEDS ARRETES SONT TRES IMPORTANTS FACE A DES EQUIPES REGROUPES»
«Dans le football moderne, les coups de pieds arrêtés sont très importants face à des équipes regroupés. Donc si on n’arrive pas à trouver la solution dans le jeu, il faut essayer de la trouver sur les coups de pieds arrêtés. C’est vrai que ça nous réussit depuis quelques temps maintenant. On visualise beaucoup de vidéo là-dessus pour essayer d’utiliser cette arme là. On a de très bons joueurs de tête. Maintenant, les coups de pieds arrêtés c’est surtout une question d’envie et de timing. Ce n’est pas une question de taille de volume ou de corpulence. Je pense qu’on a été efficace sur ce registre contre le Cap-Vert et aujourd’hui sur le deuxième but qui nous a permis de respirer un peu».
«IL N’Y A PAS DE DIFFERENCE ENTRE FOOTBALLEUR LOCAL, BINATIONAL OU EXPATRIE»
«Moi j’ai l’habitude souvent de féliciter l’ensemble des joueurs parce que c’est une victoire collective. Je crois que s’il y a à féliciter, il faut les féliciter tous. Moutarou, je l’ai déjà dit, c’est un joueur que je connais très bien. Sa première sélection avec l’équipe olympique, c’était sous mes ordres. C’est moi qui l’ai fait venir. A l’époque, il était à la Douane. Donc, c’est un garçon que je connais depuis 5 ou 6 ans. Il a une grande marge de progression et il travaille, il est performant. Il fait partie des meilleurs à son poste. Il aurait même pu débuter le match aujourd’hui mais on a décidé de mettre Ibrahima Mbaye. C’est vrai que c’est un garçon qui est prêt et aujourd’hui on est persuadés que si on lui donne la possibilité d’exprimer son talent, il sera capable de le faire. Et je pense que c’est ce qu’on attend aussi de tous les joueurs qui sont là. Il n’y a pas de différence entre footballeur local, binational ou expatrié. Ce qui est important c’est la performance, la qualité intrinsèque du joueur. Aujourd’hui, il est dedans, et d’habitude c’est quelqu’un qui s’accroche pour tenir sa place, même s’il est dans un groupe très difficile à intégrer».
«ISMAÏLA SARR A ETE MOINS ETINCELANT»
C’est vrai qu’aujourd’hui Ismaïla Sarr a été moins étincelant que d’habitude. Mais n’oublions pas que sur les deux derniers matches, c’est lui qui nous a fait gagner.
«C’est vrai qu’aujourd’hui Ismaïla Sarr a été moins étincelant que d’habitude. Mais n’oublions pas que sur les deux derniers matches, c’est lui qui nous a fait gagner. C’est lui qui a provoqué le pénalty transformé par Sadio Mané contre la Zambie. Le match contre le Cap-Vert aussi c’est lui qui a provoqué le pénalty. Aujourd’hui, effectivement, il a eu un coup moins bien, mais si on regarde bien il a eu des opportunités. Malgré tout ça, je pense que dans ce match là, on aurait pu marquer 1 ou 2 buts en première période si on était plus efficace. On va travailler pour retrouver cette efficacité là parce que l’équipe du Sénégal, par rapport aux occasions qu’elle se crée, doit faire mieux».
«Quand vous regardez la constitution de notre groupe qui est arrivé depuis hier (mardi, Ndlr), vous verrez que Abdallah Sima est arrivé et n’avait pas assez récupéré. Il est arrivé à la veille du match. Dès qu’il est descendu de l’avion, il nous a rejoints à l’entraînement. Donc, on ne pouvait pas prendre le risque de le mettre dans le couloir. Sada Thioub avait un contrat qu’il devait signer, donc il est arrivé ce matin (hier, Ndlr). On avait donc des difficultés sur ce côté droit. C’est pourquoi on a préféré mettre Pape Matar Sarr, un garçon talentueux, très technique même s’il n’est pas dans la percussion comme Sadio Mané ou Ismaïla Sarr peuvent le faire. Mais, il est très intéressant à l’intérieur du jeu parce que c’est un garçon qui est prévoyant, qui voit vite et qui est capable de faire de très bonnes passes. Il est capable de jouer aussi à ces postes extérieurs et même derrière l’attaquant. N’oublions pas qu’il est encore jeune, il est né en 2002. Donc, vous voyez à quel point ce garçon est encore jeune. Il ne faut pas lui mettre la pression. On va lui laisser le temps de s’aguerrir, de bien apprendre ce qui se passe dans le monde des grands. Je regarde un peu entre Pape Matar Sarr et le reste du groupe, et je me rends compte qu’il y a des joueurs qui ont 13 ans de plus que lui. Il faut le protéger et quand il va rentrer, il apprendra l’exigence de ce haut niveau parce que c’est très difficile. Et à un moment donné, il pourra apporter ce que les autres ont apporté avant lui».
«ON IRA AU CONGO AVEC BEAUCOUP DE CONFIANCE ET D’HUMILITE»
«Avant de partir au Congo, on a quand même une petite semaine pour se préparer. Je pense que le plus important aujourd’hui c’est que nos garçons puissent récupérer. Que le staff médical fasse son travail pour que nos joueurs soient au top pour le match contre le Congo. Je le dis et je le répète, en Afrique on n’aura pas de matchs faciles. Tous les matches sont compliqués. Aujourd’hui, on gagne 2-0, mais ça n’a pas été facile. Je félicite dons Paolo (Duarte) et les Togolais. Il faut batailler. C’est un combat les éliminatoires de la Coupe du monde. Il faudra être prêts pour aller chercher la victoire. On ira au Congo avec beaucoup de confiance et d’humilité».
LES «LIONS» BOUFFENT LES «PALANCAS NEGRAS» ET ATTENDENT LES «ÉLEPHANTS»
Les Lions se sont imposés aux forceps (79- 74) devant une accrocheuse équipe des Palancas Negras portée par l'inoxydable Carlos Morais et Edouardo Mingas, l'autre parmi ses vétérans
L'équipe du Sénégal s'est hissée dans le dernier carré de l'Afrobasket2021 en remportant hier, mercredi 1er septembre au stadium Arena de Kigali, le duel qui l'a opposé à l'Angola. Les Lions ont dû passer par toutes les émotions et à travers un suspense haletant, pour venir au bout d'une accrocheuse équipe des Palancas Negras d'Angola (79 à 74). En demi-finale, le Sénégal va croiser l'équipe de la Côte d'Ivoire qui a, de son côté, surclassé dans la journée, la Guinée (98-50)
L’équipe du Sénégal n'a pas tremblé en quart de finale de l'Afrobasket qui l'a opposé à l'Angola hier, mercredi 1er septembre au stadium Arena de Kigali. Les Lions se sont imposés aux forceps (79- 74) devant une accrocheuse équipe des Palancas Negras portée par l'inoxydable Carlos Morais et Edouardo Mingas, l'autre parmi ses vétérans. Aux premiers échanges du match, l'équipe angolaise a d'emblée opposé son jeu agressif pour ensuite emballer la partie (0-5, 2).
Les Lions ne tarderont pas à prendre la mesure de l'adversaire grâce à son bon jeu intérieur impulsé par Gorgui Sy Dieng (9-6. 5e). Les Angolais devraient s'adosser sur Carlos Morais sorti du banc en 6ème homme pour rester au contact du Sénégal grâce à une succession de tirs primés d'une précision presque chirurgicale. Son équipe profitera au fil des minutes des pertes de balles de leur adversaire pour imposer un mano à mano (9-9, 11-11, 13- 13,9e.) avant de coiffer les Lions grâce aux coups de boutoir du même Carlos Morais au bout du premier quart-temps (17-22).
Les hommes du coach Boniface Ndong arrivent cependant à se rectifier et vite retrouver la bonne carburation dès l'entame du deuxième quart- temps. Mamadou Faye, très impliqué, relance la machine dans le jeu extérieur. Son adresse sur les tirs à longue distance et la bonne présence de Gorgui Sy Dieng dans le jeu intérieur aura un bon écho sur le tableau d'affichage. Puisque le Sénégal va recoller et passer devant (32-27; 6e). Une avance qu'il va porter à 11 points (42-43) à la pause. Les Lions semblent avoir le contrôle du match.
Les extérieurs Branco Badji et Mamadou Faye, tranchant dans la transmission et surtout dans les pénétrations portent le jeu sénégalais et lui permettent de maintenir les coéquipiers de Eduardo Mingas à bonne distance (56-44; 5e). Mais avec les subites pertes de balle, ajoutée à une précipitation dans les attaques placées, les Lions déjouent. Les Angolais avec un Goncalves et surtout un bouillant Dundao, mettent la pression sur le Sénégal en revenant à 6 points au terme d'un troisième quart- temps très disputé (61-55). Tout était à refaire alors dans un décisif et ultime quart-temps.
Le Sénégal serre sa défense, assure les rebonds défensifs et en faveur d'une succession de tirs primés de Cheikh Bamba Diallo et un autre du pivot Ibrahima Faye, il conforte son avantage pour le porter à plus 12 (67-55; 3e). Mis depuis le début du 2e quart sous l'éteignoir, Carlos Morais sort encore de sa boite pour remettre son équipe à flot. Les Palancas Negras tirent profit de la maladresse des Lions sur les lancers-francs pour revenir à 2 points (72-70. 10e) et faire la jonction (74-74) à 1 min, 21s du coup du gong. Le suspense reste entier. Les Lions ne lâchent pas le morceau. Bien encore en jambes, ils s'appuient sur une bonne défense pour couper les couloirs de passes, intercepter la balle et aller rapidement en contre attaque.
Le précieux panier marqué par Ibrahima Faye réussi à 21 secondes de la fin (77-74) suivi de la sortie de Carlos Morais 28 points dont 6 tirs primés pour cinq fautes sera le tournant de la rencontre et sonne le glas des Angolais. Les Lions ne tremblent pas et vont marquer à 6 secondes leurs deux derniers points et sceller le sort des Palancas Negras d'Angola avec 5 points d'écart (79-74). Le Sénégal se hisse en demi-finale de l'Afrobasket. Les Lions retrouvent dans le dernier carré la Cote d'ivoire sortie largement victorieuse de son quart de finale face à la Guinée (98-50).
REACTIONS…
BONIFACE NDONG COACH DES «LIONS» "C’est un match bizarre"
«D’abord, il faut retenir la victoire. Mais si on analyse le match, c’est un match bizarre. On n’a pas pu trouver notre jeu, notre rythme, on ne courait pas. C’est peut-être dû à la pression, l’heure qu’on a joué (15h, une première pour le Sénégal dans cette compétition) ou peut-être l’Angola a été plus prête que nous. Des questions auxquelles je pourrais répondre quand j’aurais visionné le match»
VIDEO
À 10 ANS, ELLE OFFFRE UNE LUXUEUSE MAISON À SES PARENTS
Comédienne talentueuse et extravertie, depuis l’âge de 5 ans, la star de youtube, Emmanuela gagné suffisamment d'argent au point d'offrir cette maison cossue et stylée à ses parents comme on le voit dans cette vidéo. Et elle ne veut pas s'en arrêter là.
Dans sa pièce de théâtre Le Cid, Pierre Corneille (l'auteur) à fait dire à Rodrigues (un de ses personnages) : «aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Cette assertion devenue célèbre et se dégustant à toutes les sauces ou presque s’applique de fort belle manière à l’histoire de cette enfant nigériane, Emanuela SAMUEL .
Comédienne talentueuse et extravertie, déplus l’âge de 5 ans, star de youtube, Emmanuela gagné suffisamment d'argent au point d'offrir cette maison cossue et stylée à ses parents comme on le voit dans cette vidéo. Et elle ne veut pas s'en arrêter en si bon chemin. Emmanuela prévoit encore d’autres surprises à ses pauvres et dignes parents qui voient, du coup, leur niveau de vie passer pratiquement de zéro à héro. Très populaire de la chaine Mark Angel Comedy, la jeune enfant promet notamment une voiture à son père. Son autoportrait est dressé grâce à BBC Pidgin (créole nigérian).
La jeune nigériane réussi ce pari grâce à son talent, sans doute, mais surtout à l'honnêteté de son oncle Mark Angel qui lui a mis le pied à l'étrier dans son projet une fois qu'il a décelé son talent. Comédien, scénariste et producteur de vidéos youtube, Mark Angel est surtout connu pour la série de courts métrages Mark Angel Comedy sur YouTube, où il met souvent en vedette des enfants comédiens dont sa nièce Emanuella Samuel.
Pape Diop décline l’offre de la Grande coalition
A l’instar d’Aj/Pads de Mamadou Diop Decroix, Bokk Gis Gis a décliné l’offre de la grande coalition initiée par Khalifa Sall, Pastef et PUR. Le secrétaire général de Bokk Gis Gis, Pape Diop, a reçu hierKhalifa Sall dans le cadre des concertations en cours au sein de l’opposition pour la mise sur pied d’une grande coalition, en perspective des élections locales du 23 janvier 2022. Selon un communiqué de Bokk Gis Gis, à l’issue de cet échange et tenant compte des discussions engagées initialement avec la direction du Pds, Pape Diop, après avoir consulté plusieurs responsables du parti, a informé M.Khalifa Sall de la décision de Bokk Gis Gis de ne pas intégrer la coalition. Pape Diop estime aussi que son parti n’a été associé ni de près ni de loin aux discussions qui ont jeté les bases de cette coalition. Il considère que ce qui se fait sans elle se fait contre elle. Par conséquent, Bokk Gis Gis décline la proposition de Khalifa Sall. Par ailleurs, Pape Diop pense qu’il est illusoire d’avoir un cadre unique regroupant toute l’opposition. Ainsi, le parti donne mandat à Pape Diop d’engager de larges concertations avec toutes les composantes de l’opposition qui le désirent pour la mise en place d’un autre grand pôle. Lequel pôle obéira uniquement à un souci d’efficacité et ne remettra nullement en cause la solidarité au sein de l’opposition, encore moins le combat commun contre le seul et unique adversaire, en l’occurrence le régime du Président Macky Sall, précise Pape Diop.
Diop Decroix aussi non partant
A l’image du Pds qui s’est soustrait de la grande coalition des quatre grands, Aj Pads de Mamadou Diop Decroix a décliné aussi l’offre de Khalifa Sall et compagnie. Le folliste en chef a reçu hier, à son domicile, Khalifa Ababacar Sall venu présenter le projet de coalition XXL de l’opposition et le projet de charte qui l’accompagne. A la suite de discussions franches dans un esprit fraternel, Mamadou Diop Decroix a rendu compte au Secrétariat permanent de son parti. A l’en croire, le secrétariat permanent a remercié Khalifa Ababacar Sall de sa visite et réaffirmé la disposition naturelle d’Aj/Pads à œuvrer en permanence pour l’unité de l’opposition. Toutefois, au vu de fortes réserves exprimées quant à la méthode, Aj/Pads ne peut s’associer à l’initiative en cours, indique Mamadou Diop Decroix. Malgré tout, les follistes pensent qu’il faut unir le maximum de forces susceptibles d’être unies pour faire face au régime en place et créer les conditions de sa défaite aux prochaines élections locales et à celles qui suivront. Pour Decroix, ce nouveau pôle oppositionnel devra être fondé sur de solides bases démocratiques et populaires pour l’objectif patriotique de libération nationale et d’émancipation sociale. Seulement, il est d’avis que le principe d’égale dignité même si les uns et les autres sont de poids électoral différent, doit être constamment préservé pour mettre à l’aise tous ceux qui veulent prendre part au combat pour une alternative réellement crédible.
Amadou Ba à la mairie des Parcelles
La candidature d’Amadou Ba à la mairie des Parcelles Assainies est de plus en plus agitée. Hier, des responsables de l’Alliance pour la République de la commune ont plébiscité la candidature de l’ancien ministre de l’Economie. A l’unanimité des responsables de structures, le député Alioune Badara Diouf, le conseiller spécial du président de la République, Pape Khouma, la présidente des Femmes APR, Mbathio Niakhasso, le coordonnateur de la Cojer, Moustapha Cissokho et le coordonnateur des sages, Mamadou Sall ont approuvé la proposition de candidature d’Amadou Ba. La proposition a été soumise par le coordonnateur de la Cojer qui souhaite que Amadou Ba soit le candidat de la mouvance présidentielle à la mairie des Parcelles Assainies.
Mort par pendaison à Pikine nord
On en sait un peu plus sur les circonstances de la mort de l’agent de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase). Marcel Apologan a été retrouvé mort récemment dans un kiosque au marché Zinc de Pikine nord. En effet, le rapport du médecin légiste de l’hôpital Aristide le Dantec fait état d’une mort à la suite d’une asphyxie mécanique associée à un traumatisme rachidien secondaire à une pendaison. Ce qui confirme la thèse du suicide.
Marché «le Joola»
La forte pluie qui s’est abattue avant-hier à Dakar et sa banlieue a engendré d’énormes dégâts matériels au marché «le Joola» sis au marché central de Pikine. La toiture en zinc du hangar a été emportée par les rafales de vent. Pire, la principale voie d’accès du marché est devenue impraticable à cause des eaux usées provenant des fosses septiques mélangées aux eaux pluviales. Ce cocktail a entraîné une journée sans travail au marché. Les pensionnaires du marché sollicitent de l’aide pour reprendre leurs activités.
Bilan de l’accident à Fatick : 10 morts et 14 blessés
Un violent accident de circulation s’est produit tard dans la nuit du mardi au mercredi entre Ndiongolor et Diouroup. L’accident implique un bus en partance pour Sédhiou et un camion transportant du bois. Le choc frontal a occasionné le décès de 07 personnes sur le coup et plusieurs blessés. Les sapeurs-pompiers ont évacué les blessés à l’hôpital régional de Kolda. Il nous revient que trois blessés ont fini par succomber à leurs blessures, portant ainsi le bilan à 10 morts et 14 blessés qui sont pris en charge à l’hôpital de Fatick.
Le maire de Sédhiou au chevet des blessés
Restons avec cet accident qui a décimé des familles à Sédhiou où se rendait le bus pour dire que le maire de Sédhiou s’est rendu sur le lieu de l’accident avant d’aller au chevet des blessés. Abdoulaye Diop a indiqué que le gouvernement va prendre en charge les frais médicaux et l’hospitalisation des blessés. Aussi, il assurera le transport des dépouilles à Sédhiou. Il faut souligner, par ailleurs, que les accidents sont récurrents sur l’axe Ndiongolor-Diouroup. Les habitants de ces villages avaient saisi les autorités, il y a deux ans pour l’érection de ralentisseurs afin de réduire les accidents. L’inertie des autorités avait poussé les jeunes à manifester sur la route. Plusieurs jeunes avaient été interpellés par les gendarmes. Les autorités continuent de faire la sourde oreille alors que de terribles accidents continuent de se produire sur cet axe.
Un étudiant meurt d’un arrêt cardiaque
Un étudiant de 29 ans, en vacances dans son village natal de Manécounda, dans la commune de Dioudoubou (région de Sédhiou), a succombé, mardi soir, à un arrêt cardiaque lors d’une séance d’entraînement de football. Moustapha Adrien Mané était en année de licence 3. Il est père d’un enfant. Le maire de Dioudoubou, Ibrahima Djité, estime que l’enclavement de sa commune et l’éloignement du poste de santé situé à plus de 8 kilomètres n’ont pas facilité l’organisation des premiers secours.
Le conducteur du camion malien écope 4 ans de prison
Le verdict du conducteur du camion immatriculé au Mali qui avait écrasé un taxi à Kaolack est tombé hier. En détention à la prison de Kaolack, Idrissa Doumbouya qui était devant la barre du tribunal de Kaolack hier a été condamné à 4 ans de prison ferme en plus de la suspension, pour 2 ans, de son permis de conduire. Pour rappel, l’accident avait fait 4 morts, à savoir le conducteur du taxi et ses trois passagers.
Suivi des réformes du Doing Business
Dans ce contexte de morosité économique mondiale, le Président Macky Sall veut consolider l’attractivité et les performances économiques du Sénégal. A ce propos, il a souligné hier l’impératif d’intensifier, dans chaque ministère, le suivi des réformes du Doing Business et l’amélioration de l’environnement des affaires, en vue de consolider l’attractivité et les performances économiques du Sénégal. A cet égard, il a demandé au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et à l’Apix, de préparer le Conseil présidentiel de l’investissement, prévu en octobre 2021. Quant au ministre en charge du Commerce, elle est invitée à veiller à la bonne organisation de la participation du Sénégal à l’exposition universelle de Dubaï.
Deuxième compact du MCC
C’est désormais officiel. Le Sénégal va bénéficier du deuxième Compact du Millennium Challenge Corporation (MCC). Le Président Macky Sall a informé hier le gouvernement, en réunion de conseil des ministres, que le Millennium Challenge Corporation (MCC) Washington a donné son accord de non-objection à la dernière condition préalable d’entrée en vigueur du deuxième Compact pour le Sénégal. Il s’est félicité de la décision.
Forces armées
Le directeur de l’action sociale des armées, Colonel Cheikhna Dieng, a réceptionné hier le bâtiment abritant le siège social des armées, au camp Idrissa Fall ex Le Clerc. Le colonel Dieng a rassuré les femmes des soldats représentant les bureaux fédéraux, que le siège flambant neuf sera fonctionnel dès la semaine prochaine. Désormais, ce joyau fera office de siège pour la Fédération des Groupements et Associations Féminines de la Famille Militaire du Sénégal (Fegaffamis), souligne Colonel Dieng qui renseigne dans la foulée que le Chef d’état-major des forces armées (Cemga) a pris l’engagement d’accompagner les épouses des militaires dans leurs projets. Sur ce, il prendra en charge les financements de leurs projets, sans remboursement, dit-il. Toutefois, Colonel Cheikhna Dieng a relevé que l’approvisionnement en eau du camp Idrissa Fall est un problème. A l’en croire, le camp est situé dans une zone qui fait partie des sites de la capitale confrontés à des coupures d’eau chroniques.
Remise de denrées alimentaires aux femmes des militaires
Restons avec le Colonel Cheikhna Dieng pour dire que l’action sociale est une réalité chez les forces armées. Hier, les femmes des bureaux fédéraux de la Fegaffamis ont reçu des lots de denrées alimentaires constitués de sacs de riz, de sucre, des bouteilles d’huile. C’est un don de l’ambassade de Chine à Dakar, informe le directeur de l’action sociale, Colonel Cheikhna Dieng. Ce don vient au moment opportun étant donné que la population sénégalaise est confrontée depuis deux mois à une flambée des prix des denrées de consommation courant. Pis, le sucre devient de plus en plus rare dans certaines parties du pays.
Formation de 1 000 acteurs de la pêche
Dans le but d’accompagner l’Etat dans sa politique de pêche, l’association nationale des mareyeurs du Sénégal dirigée par Thierno Mbengue a démarré une série de formations destinée aux acteurs de la pêche des régions de Dakar, Thiès et Saint-Louis. Il s’agit d’une formation aux métiers de l’aquaculture, la maintenance d’usines de glace, hygiène et qualité et la transformation de produits halieutiques. Les mareyeurs ont ciblé 1 000 jeunes. Cette session de formation se tient en collaboration avec 3 Fpt qui va assurer le suivi et l’encadrement des bénéficiaires.
Benno Bokk Yaakaar de Wakhinane-Nimzaat
Les femmes de Benno bokk Yaakaar de Wakhinane-Nimzaat demandent au chef de l’Etat de diminuer les prix des denrées de première nécessité pour soulager les ménages. Elles ont tenu un point de presse hier pour manifester leur soutien à leur coordonnateur communal, en l’occurrence le maire Racine Talla. Par la même occasion, elles ont appelé les responsables de la mouvance présidentielle à l’unité face aux enjeux électoraux qui se profilent à l’horizon. Toutefois, elles précisent qu’elles restent à l’écoute du Président Macky Sall et de leurs leaders sur les choix des candidats pour diriger les listes aux élections locales.
Le maire de Yeumbeul nord dans le viseur
Le maire apériste de Yeumbeul nord, Daouda Ndiaye, est secoué depuis quelque temps par la société civile et le 3e adjoint au maire de la Ville de Pikine, Matar Diop, sur les conditions d’attribution du foncier sur le littoral. Il faut noter que le responsable apériste Matar Diop lorgne son fauteuil en plus de l’opposition. Sept responsables de Bés du Ñakk, du Pds, Pur, Taxawu Senegaal, Pcs jengou Tabax entre autres ont décidé d’unir leurs forces pour déboulonner Daouda Ndiaye et trouver des solutions aux maux dont souffre leur commune. Ibrahima Diagne du Pcs/jengou Tabax a appelé les populations à aller s’inscrire massivement sur les listes électorales pour sanctionner le maire Daouda Ndiaye.
KEEMTAAN GI - NOTRE EPOQUE
A peine pubères, vous les verrez trainer avec des fortunes incroyables. De quoi faire le bonheur des agresseurs. Elles trimballent de coûteux accessoires. IPhone dernier cri, de belles robes, des chaussures à 100 mille balles, des cheveux dits naturels mais qui sont des tifs provenant de vieilles blanches et qui donnent à nos femmes des allures de guenons. De petits riens. Les délurées ne font leurs courses qu’en taxi, si elles ne roulent pas dans de belles bagnoles offertes par de gentils mecs aux fortunes de provenances douteuses. Mais puisque l’argent n’a pas d’odeur… Aux heures de crime, pendant que les jeunes de leur âge sont au lit, ces adolescentes se préparent à aller affronter les nuits chaudes de la capitale avec la complicité de leurs mamans ou de leurs pères qui trouveront à leurs gentilles filles des soutiens. D’ailleurs, elles ne s’intéressent guère aux garçons de leur âge, pas même aux mecs du coin même s’ils ne sont pas pauvres. Leurs cibles, c’est pour la plupart de vieux hommes inoffensifs en apparence mais qui ont besoin de sensations fortes. Ces petits plaisirs dont leurs bourgeoises d’épouses ne peuvent plus les combler. Vous voulez un dessin ? Bien entendu, ces plaisirs s’offrent au prix fort. Et ils casquent fort. Et quand ça tourne mal, bonjour les dégâts! Elles vous colleront au p…. une histoire de viol que nos magistrats goberont facilement avant d’envoyer les malheureux au purgatoire pour dix ans, oubliant que les plaignantes, aux allures de gamines, sont déjà bien rodées et se font sauter depuis leurs 15 ans. Voire avant. Les plus téméraires parmi ces donzelles vivent en concubinage dans une des cités qui pullulent en ville et souvent en compagnie d’autres ados. Ces garçons étant eux - mêmes dans des deals et d’autres coups fumants. Ils volent et agressent. Se font entretenir par de vieilles et riches rombières qui veulent retrouver une seconde jeunesse ou se rappeler certains plaisirs. Prendre leur pied quoi ! D’autres tombent facilement dans le piège « LGBT » qui rapporte gros. Ainsi est notre époque avec des ados qui tirent les ficelles. Il nous faut donc faire avec et cesser de jouer les hypocrites. Justement, la « petite » Dieynaba est victime de ce système. KACCOOR BI
HAUSSE DES PRIX MACKY SALL EXIGE LA PRESERVATION DU POUVOIR D’ACHAT DES MENAGES
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a insisté hier sur l’’’impératif de préserver le pouvoir d’achat’’ des ménages. ‘’Sur la régulation des prix de denrées de première nécessité, le chef de l’Etat rappelle au Gouvernement l’impératif de préserver le pouvoir d’achat des ménages et la stabilité des prix des denrées et produits de première nécessité sur l’ensemble du territoire national’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres. Les prix des produits de plusieurs denrées de base ont connu une hausse substantielle ces derniers jours dans notre pays, poussant le gouvernement à convoquer mardi le Conseil national de la consommation. Lors de cette rencontre, le directeur du commerce intérieur, Oumar Diallo, a indiqué que, malgré son homologation, le prix du riz brisé ordinaire est passé de 260 francs CFA le kg au détail à 360 CFA à Dakar. Concernant le fer à béton, il a signalé que le prix de la tonne est passé de 400 000 à 620 000 francs CFA pour le fer importé, le prix du fer local étant passé dans le même temps de 270 000 à 550 000 francs CFA La farine de blé a également vu son prix passer de 124 467 francs à 163 989 francs CFA entre septembre et avril 2021, selon le directeur du Commerce intérieur. Face à cette situation, le ministre des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo, a demandé au directeur des douanes de suspendre la taxe conjoncturelle à l’importation appliquée sur le sucre raffiné importé, et ce jusqu’au 15 octobre.
GESTION DES INONDATIONS LES PIQUES DE MACKY SALL A SES MINISTRES
La gestion des inondations par le gouvernement n’a pas donné satisfaction au président de la République. En Conseil des ministres, ce mercredi 1er septembre, il a vertement interpellé ses ministres en leur demandant de prendre à bras-le-corps ce dossier. « Le Président de la République indique, sur la problématique des inondations, la nécessité pour le Gouvernement d’avoir une posture d’anticipation dans l’acquisition des équipements adéquats et adapter la formation des intervenants, tout en développant le sens des urgences et d’accélération des procédures », indique le communiqué. Alors autrement dit Oumar Guèye, Antoine Diome, Serigne Mbaye Thiam et Cie sont sommés d’être plus dynamiques dans la gestion des inondations. Outre les mesures conjoncturelles, Macky Sall veut aussi qu’on lui propose des mesures structurelles pour les 10 ans qui suivent l’actuel plan dont la fin est prévue en 2023. « Le Chef de l’Etat souligne également la nécessité pour le Gouvernement de préparer la formulation d’un nouveau programme décennal de gestion des inondations (2023-2033), en cohérence avec le Plan national d’Aménagement et de Développement des Territoires (PNADT) et dans une dynamique de développement de la politique d’assainissement ». Macky Sall veut également la généralisation de l’élaboration des plans directeurs d’urbanisme et d’assainissement dans toutes les collectivités territoriales du pays ainsi que le renforcement des ressources humaines, logistiques et financières de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Dans ce cadre, Macky Sall demande la signature d’un ‘’contrat de performances innovant avec l’Etat ».
MACKY A SES MINISTRES « LE TEMPS EST AU TRAVAIL, DANS L’EFFICACITE, LA QUALITE, L’EFFICIENCE ET LA PERFORMANCE »
Le chef de l’Etat n’est pas content de son équipe. Il a profité hier de la reprise du Conseil des ministres pour remonter les bretelles à ses ministres. A l’entame de ses propos, le président Macky Sall a, en effet, rappelé « aux ministres et secrétaires d’Etat, la nécessité d’asseoir la solidarité, l’anticipation et le pragmatisme dans la conduite de l’action gouvernementale et dans le suivi évaluation des politiques publiques ». Il a également, à cet égard, indiqué que « les orientations politiques sont bien définies dans tous les secteurs, les programmations budgétaires, effectuées ». Dès lors, poursuit-il, « chaque Ministre doit s’atteler, au quotidien, avec ses administrations publiques mobilisées, à la réalisation des objectifs fixés, par le Président de la République, dans les délais prescrits ». Le Chef de l’Etat, sans doute irrité par les lenteurs notées dans la prise en charge en amont des inondations, entre autres dossiers, indique que « le temps est au travail, dans l’efficacité, la qualité, l’efficience et la performance : le Gouvernement doit plus que jamais, délivrer, cultiver la diligence et le résultat permanent, à la satisfaction des populations », renseigne le Communiqué du conseil des ministres. Le problème c’est que le président de la République fait ces injonctions alors que presque tous les ministres sont d’ores et déjà en campagne pour les élections locales ! Et n’ont donc guère le temps de travailler, lui-même Macky Sall passant le plus clair de son temps à manœuvrer en direction de ces locales présentées par l’Opposition comme des primaires avant la présidentielle de 2024 !
PROFONDE CRISE A L’HOPITAL LE DANTEC LE DG BABACAR THIANDOUM SUR « BRANCARD » EJECTABLE
La Commission médicale de l’hôpital Le Dantec regroupant les professeurs, médecins, infirmiers et autres agents de santé organise une conférence de presse. Un face-à-face avec les journalistes qui aura lieu, ce jeudi à 10 heures, à la salle Bacterio. L’objectif : Dénoncer la situation de dégradation des conditions de prise en charge des patients et des bâtiments hospitaliers en ruine. Les médecins conférenciers profiteront de l’occasion pour déplorer la rupture récurrente des produits pharmaceutiques, le sous-équipement des blocs opératoires et la gestion financière de l’hôpital. En tout cas, « Le Témoin » quotidien jure que cette conférence risque de provoquer le limogeage du directeur général, Babacar Thiandoum, déjà sur « brancard » ou « civière » éjectable. Suivant de près la crise qui plombe cette structure de référence, le président Macky Sall avait alloué une subvention spéciale de 500 millions cfa à l’Hôpital Le Dantec pour lui permettre de sortir du coma financier et technique. Et surtout d’éponger la totalité de la dette de l’établissement estimée en 2020 à plus de 600 millions cfa. « J’ai demandé au directeur de travailler avec la commission sur un plan de trésorerie, un plan d’utilisation de la ressource, pour validation avant d’engager les dépenses. Cette réunion lui permettra de proposer au chef de l’Etat une nouvelle allocation budgétaire pour un « endettement zéro » avait suggéré le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr à propos de cette allocation de survie. Depuis lors, rien n’a changé ! Au contraire, la maladie de l’Hôpital s’est aggravée jusqu’à pousser le personnel médical à demander son euthanasie voire sa démolition. Ou alors dans le meilleur des cas sa « délocalisation » en Gambie voisine ! Hier mercredi, au moment où « Le Témoin » bouclait cette édition, quelques responsables de la commission médicale avaient été reçus au ministère de la Santé pour un plan de sauvetage et surtout de musellement. Peine perdue ! Car les membres de la commission médicale ont décidé de tenir, ce matin, leur conférence de presse. Une conférence de tous les déballages et de tous les dangers !
APPLICATION DE LA TAI SUR LE BLE ET LE MAÏS A PARTIR DE CE JEUDI
Le démarrage de l’application de la Taxe d’Ajustement à l’Importation (TAI) sur le blé et le maïs prendra effet à partir de ce jeudi 02 septembre jusqu’au 31 décembre 2022, annonce un communiqué reçu ce mercredi du ministère des Finances et du Budget. La TAI estimée à -5% sur le blé et le maïs fait partie ‘’des mesures complémentaires de protection du Tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO’’, indique la même source. Selon elle, la Taxe d’Ajustement à l’Importation (TAI) a été décidée lors des réunions du comité de Gestion de l’Union douanière, des directeurs généraux des Douanes et des ministres des Finances de la CEDEAO. Ces réunions sur l’application de la TAI ‘’se sont tenues à Abuja, au Nigéria, les 18 au 22 novembre 2019’’, précise-t-on.
FATICK 14 MORTS DANS UN ACCIDENT ENTRE DIOUROUP ET DJONGOLOR
Une collision entre un bus et un camion a fait 14 morts et une vingtaine de blessés, dans la nuit de mardi à mercredi, entre Diouroup et Djongolor, dans l’arrondissement de Tattaguine, a appris l’APS. Le bus de transport en commun en partance pour Sédhiou est entré en collision avec un camion transportant du bois de chauffe. Sept personnes sont mortes sur le coup tandis que les trois autres ont succombé à l’hôpital régional de Fatick où ont été évacués les blessés. Selon un responsable des pompiers, les opérations de secours ont duré plus de 5 tours d’horloge. Le maire de Sédhiou, par ailleurs ministre de la Culture et de la Communication Abdoulaye Diop, s’est rendu dans cet hôpital pour s’enquérir de la situation et apporter sa solidarité et son appui pour la prise en charge des blessés ainsi que pour l’évacuation des corps sans vie. Il a magnifié le professionnalisme des services de secours qui ont fait preuve d’une grande promptitude dans l’assistance et l’évacuation des victimes.
KAOLACK LE CHAUFFEUR DU CAMION MALIEN CONDAMNE A 4 ANS DE PRISON FERME
Le chauffeur du camion malien à l’origine du violent accident qui avait fait 4 morts à Kaolack le 15 août dernier a été édifié sur son sort ce mercredi. Jugé hier, Idrissa Doumbiya a été condamné à 4 ans de prison ferme en plus de la suspension, pour 2 ans, de son permis de conduire. Devant les juges du Tribunal de Grande instance de Kaolack, Idrissa Doumbiya a reconnu avoir dormi au volant. Il a été même incapable de restituer le film des événements à la demande du juge. Il a tenu à préciser que c’est suite à l’absorption de médicaments pour soigner un mal qu’il a dormi au volant. Idrissa Doumbiya avait prévu de garer le véhicule à la sortie de Kaolack pour se reposer. D’ailleurs, il a indiqué que c’est son apprenti qui avait attiré son attention en l’informant qu’il venait de passer sur un taxi. Dégâts lourds. 4 personnes tuées. A la suite de cet accident, il y avait eu des saccages de camions maliens à Kaolack et de camions sénégalais à Kayes. Le calme était revenu après que les ministres des Transports des deux pays étaient montés au créneau pour appeler à un apaisement.