L’Eglise Catholique tient à son Dogme, face aux pratiques «contre nature». L’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye l’a rappelé lors du point de presse des Evêques de la Province Ecclésiastique de Dakar vendredi 28 mai 2021, au foyer des Charités du Cap des Biches. Réitérant leur déclaration de Thiès de novembre 2019, il a déclaré que l’Eglise rejette l’homosexualité et rappelle la recommandation divine contre ce phénomène, non sans dénoncer la pédophilie qui est contraire à nos valeurs». L’archevêque de Dakar a souligné que Dieu, dans la Bible, recommande aux hommes et aux femmes de s’unir pour poursuivre la procréation. En outre, les évêques invitent les politiques à se recentrer sur les missions de la politique au profit de la cité et des hommes.
L ’Eglise sénégalaise est contre le phénomène de l’homosexualité qui est considérée comme une déviance contraire aux enseignements de la Bible. Comme en novembre 2019 à Thiès, les responsables ont remis au goût du jour la déclaration faite (à Thiès) par l’Assemblée des évêques qui «rejette l’homosexualité et condamne la pédophilie» qui sont contraires à ses valeurs. «Ils (les évêques, ndlr) réitèrent leurs déclaration de Thiès, en novembre 2019, pour rejeter l’homosexualité» et «dénoncer la pédophilie qui sont contraire à nos valeurs», a insisté l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. Face aux journalistes, lors d’un point de presse organisé par les évêques de la Province Ecclésiastique de Dakar hier, vendredi 28 mai 2021, au Foyer des Charités du Cap des Biches, pour clôturer la deuxième Session Ordinaire de l’année pastorale 2020- 2021, l’archevêque de Dakar a rappelé le texte biblique qui recommande la multiplication du genre humain sur la terre. Et cela n’est possible que dans le cadre d’une union entre l’homme et la femme. «La position de l’Eglise sur l’homosexualité se base sur la révélation ; si vous lisez la Bible, à l’origine, Dieu créa l’homme et la femme et leur dit : «soyez féconds, remplissez la Terre». C’est cela l’ordre qui a été donné ; c’est cela que nous obéissons ; c’est comme cela que la vie a été organisée par le Créateur. C’est ce que nous enseignons ; c’est ce que nous croyons et nous voulons affirmer que c’est cela qui nous motive», a dit Monseigneur Benjamin Ndiaye.
«NOUS N’ENTENDONS PAS NOUS FAIRE DICTER PAR QUI QUE CE SOIT UNE AUTRE ORIENTATION…»
Le chef de l’Eglise Catholique Sénégalaise a fait savoir que rien, ni aucune pression de quelque nature qu’elle puisse être ne peut les dévier de cette orientation. «Nous n’entendons pas nous faire dicter par qui que ce soit une autre orientation parce que cette orientation, nous la tenons de la Révélation. Le fait que Dieu créa l’homme et la femme, dans son but à Lui, c’est pour que l’homme puisse en union avec la femme donner des enfants», a souligné l’homme religieux. Avant d’ajouter : «nous avons un enseignement positif, c’est de dire que Dieu a créé l’homme et la femme, ils sont complémentaires et différents et nous n’entendons pas nous faire imposer une autre opinion ni dans le sens d’une répression de justicier ni dans le sens d’une permission qui irait contre nos convictions». Toutefois, l’homme de religion n’est pas allé jusqu’à proclamer des condamnations du genre «criminalisation» de l’homosexualité qui n’est pas son rôle. «C’est quoi criminalisation ? Nous ne voulons pas être juge des personnes, c’est cela que nous voulons éviter. Nous ne sommes pas un Tribunal de Dieu pour dire qui mérite d’être mis aux enfers et qui mérite d’être brulé ou égorgé. Cela n’est pas de notre ressort», a-t-il rappelé.
LES HOMMES POLITIQUES APPELES A NE PAS SE SERVIR DES POPULATIONS …
La Province Ecclésiastique de Dakar s’est aussi prononcée sur l’actualité politique et sociale du pays. Les évêques ont recommandé aux acteurs politiques et aux acteurs sociaux, aux jeunes et aux détenteurs des pouvoirs «de faire la promotion de la culture de la paix, de rejeter la violence sous toutes ses formes». Les hommes de l’Eglise ont également prôné un usage responsable des réseaux sociaux. Rappelant que la politique est au service de la cité et des hommes, mais non le contraire, la Province Ecclésiastique de Dakar a invité les hommes politiques à éviter de se servir des populations pour assouvir leurs desseins ou faire de l’accaparement foncier. Les hommes politiques de tout bord ont été interpellés dans ce sens. La Province Ecclésiastique de Dakar a également formulé des prières pour un retour de la paix au Proche-Orient, soulignant que «ce qui se passe au ProcheOrient n’est pas un conflit religieux».
LE CUDOPES RECLAME 16 MILLIARDS A L’ETAT DU SENEGAL…
Le Cadre Unitaire des Organisations Privées d’Enseignement Supérieur du Sénégal (CUDOPES) a encore haussé le ton pour rentrer dans ses fonds concernant la dette due par l’Etat du Sénéga
Le Cadre Unitaire des Organisations Privées d’Enseignement Supérieur du Sénégal (CUDOPES) a encore haussé le ton pour rentrer dans ses fonds concernant la dette due par l’Etat du Sénégal dans le cadre du programme d’orientation des étudiants dans le privé. Face à la presse hier, vendredi 28 mai, le Cudopes n’exclut pas de retenir les papiers administratifs et de suspendre les cours afin de percevoir son argent.
16 milliards de F CFA, c’est le montant que le Cadre unitaire des organisations privées d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) réclame à l’Etat du Sénégal dans le cadre des orientations d’étudiants dans le privé. Le Cudopes a organisé hier, vendredi 28 mai une conférence de presse pour hausser le ton dans leur nouveau plan d’action afin de rentrer dans leur fonds. « 16 milliards de F Cfa, c’est le chiffre annoncé pour le moment de ce que l’Etat nous doit par rapport à la dette des étudiants qu’ils ont orientés chez nous et pour lesquels les payements n’ont pas été faits depuis 2017- 2018-2019.
Sur le plan de la méthode, nous avons estimé travailler à partir des chiffres du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation qui indiquent les sommes reliquataires jusqu’à l’année académique 2018/2019 à un montant de 9 151 400 000 F Cfa. L’Etat a budgétisé 4 900 000 000 F Cfa et maintenant il est venu ponctionner 3 100 000 000 F Cfa. Ce qui veut dire, il reste 1888 000 000 F Cfa qu’il a voulu payer », a fait savoir le coordonnateur du Cudopes, Dr Jean Marie Sène. Une somme que le Cudopes juge insuffisante. Pour cause : « Les enseignants sont là. Ils font leur travail et nous demandent leur argent. Les banques qui nous ont prêté de l’argent nous réclament, les fournisseurs, les bailleurs. Si l’Etat nous donne 1800000000 F Cfa, les gens vont croire que nous avons reçu de l’argent alors que cela ne représente même pas 20% de la dette de 2018-2019. Ensuite, il y’a la dette de 2019-2020 et 2020-2021 », a soutenu le coordonnateur du Cudopes. A l’en croire, face à cette situation qui « met en péril les exploitations caractérisées par un manque durable de ressources », les Etablissements privés d’enseignement supérieur ont adressé une lettre au MESRI à la date du 7 mai 2021 dont ils attendent toujours la suite.
… ET MENACE DE RETENIR LES PAPIERS ADMINISTRATIFS ET DE SUSPENDRE LES COURS
Pour ainsi contraire l’Etat du Sénégal à honorer ses engagements, le Cudopes fait dans la menace. Si l’Etat ne règle pas cette situation, le Cudopes n’exclut pas d’entamer des initiatives qui risquent de perturber l’avenir des étudiants d’autant plus qu’il juge que le « programme d’orientation des étudiants dans les structures privés a participé de manière durable à l’installation d’une paix sociale dans les campus universitaires de 2021 à nos jours ». « Nous nous réservons le droit d’user de tous les moyens à notre disposition : rétention des papiers administratifs, suspension des cours etc. », a indiqué Dr Jean Marie Sène. Sur ce point, le Cudopes appelle l’Etat à la « responsabilité pour qu’un secteur de l’économie que constitue l’enseignement privé ne disparaisse pas ».
L’ALLEMAGNE RECONNAIT AVOIR COMMIS UN "GENOCIDE" EN NAMIBIE
L'Allemagne a, pour la première fois, reconnu vendredi avoir commis un "génocide" contre les populations des Herero et Nama en Namibie pendant l'ère coloniale et va verser au pays plus d'un milliard d'euros d'aides au développement.
L'Allemagne a, pour la première fois, reconnu vendredi avoir commis un "génocide" contre les populations des Herero et Nama en Namibie pendant l'ère coloniale et va verser au pays plus d'un milliard d'euros d'aides au développement.
«Nous allons demander pardon." L’Allemagne a pour la première fois reconnu hier, vendredi 28 mai, avoir commis un "génocide" contre les populations des Herero et Nama en Namibie, dans ce territoire africain colonisé par l’Allemagne de 1884 à 1915. Berlin va verser au pays plus d'un milliard d’euros d’aides au développement, qui doivent profiter en priorité aux descendants des deux populations. "Nous qualifierons maintenant officiellement ces événements pour ce qu'ils sont du point de vue d’aujourd’hui : un génocide", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, dans un communiqué. Dans cette déclaration, le chef de la diplomatie allemande salue la conclusion d'un "accord" avec la Namibie après plus de cinq ans d'âpres négociations sur les événements survenus dans ce territoire africain colonisé par l'Allemagne à la fin du XIXe siècle. Les colons allemands avaient tué des dizaines de milliers d'Herero et de Nama lors de massacres commis entre 1904 et 1908, considérés par de nombreux historiens comme le premier génocide du XXe siècle.
"UN PREMIER PAS DANS LA BONNE DIRECTION"
"À la lumière de la responsabilité historique et morale de l'Allemagne, nous allons demander pardon à la Namibie et aux descendants des victimes" pour les "atrocités" commises, a poursuivi le ministre. Dans un "geste de reconnaissance des immenses souffrances infligées aux victimes", Berlin va soutenir "la reconstruction et le développement" en Namibie par le biais d'un programme financier de 1,1 milliard d'euros, a-t-il ajouté, précisant qu'il ne s'agit pas de dédommagements sur une base juridique et que cette reconnaissance n'ouvre la voie à aucune "demande légale d'indemnisation". Cette somme sera versée sur une période de 30 ans, selon des sources proches des négociations, et doit profiter en priorité aux descendants de ces deux populations. "L'acceptation de la part de l'Allemagne qu'un génocide a été commis est un premier pas dans la bonne direction", a affirmé à l'AFP Alfredo Hengari, le porte-parole du président namibien Hage Geingob. "C'est la base de la deuxième étape, qui consiste à présenter des excuses, suivies de réparations." Le président namibien organisera dans les semaines à venir des discussions avec les représentants des communautés herero et nama sur les "modalités de mise en œuvre de ce qui a été convenu avec l'Allemagne", a précisé Alfredo Hengari.
"SURMONTER LE PASSE ET CONSTRUIRE L'AVENIR"
Les crimes commis pendant la colonisation empoisonnent depuis de nombreuses années les relations entre les deux pays. "On ne peut pas tirer un trait sur le passé. La reconnaissance de la faute et la demande de pardon sont toutefois un pas important pour surmonter le passé et construire ensemble l'avenir", a estimé le chef de la diplomatie allemande. Dans une volonté de réconciliation, l'Allemagne avait remis en 2019 à la Namibie des ossements de membres des tribus Herero et Nama exterminés, et la secrétaire d'État aux Affaires étrangères, Michelle Müntefering, avait alors demandé "pardon du fond du cœur". Un geste jugé nettement insuffisant par leurs descendants et les autorités namibiennes, qui exigeaient des excuses officielles et des réparations. L'Allemagne s'y était à plusieurs reprises opposée, invoquant les millions d'euros d'aide au développement versés à la Namibie depuis son indépendance en 1990. Si le travail de mémoire en Allemagne sur la période nazie est généralement jugé exemplaire, celui sur la période coloniale en Afrique, de la deuxième moitié du XIXe siècle et du début du XXe, a été longtemps délaissé.
TECHNIQUES GENOCIDAIRES
Les tribus hereros représentent aujourd'hui environ 7 % de la population namibienne contre 40 % au début du XXe siècle. Privés de leurs terres et de leur bétail, les Herero s'étaient révoltés en 1904 contre les colons allemands, faisant une centaine de morts parmi ces derniers. Envoyé pour mater la rébellion, le général allemand Lothar von Trotha avait ordonné leur extermination. Les Nama s'étaient soulevés un an plus tard et avaient subi le même sort. Au total, au moins 60 000 Herero et environ 10 000 Nama perdirent la vie entre 1904 et 1908. Les forces coloniales allemandes avaient employé des techniques génocidaires : massacres de masse, exil dans le désert, où des milliers d'hommes, femmes et enfants sont morts de soif, et camps de concentration, comme celui tristement célèbre de Shark Island. Des ossements, en particulier les crânes de victimes, furent envoyés en Allemagne pour des expériences scientifiques à caractère racial. Le médecin Eugen Fischer, qui a officié à Shark Island et dont les écrits ont influencé Adolf Hitler, cherchait à prouver la "supériorité de la race blanche".
(FRANCE24.COM AVEC AFP)
LES «LIONS» EN ROUTE VERS UN 6EME SACRE
L’équipe du Sénégal de football de plage va disputer ce samedi 29 mai à Saly Pordutal la finale de la Coupe d’Afrique du Beach Soccer. Les Lions ont assuré la qualification hier, vendredi 28 mai en venant au bout de l’équipe du Maroc sur le score de (3-2)
Quintuple vainqueurs de l’épreuve, les Lions de la Plage ont rendez-vous avec le trophée continental à l’occasion de la finale de la Coupe d’Afrique de Beach soccer qui les opposera ce samedi 29 mai à Saly Portudal au Mozambique. Les Lions ont décroché leur qualification en s’imposant face au Maroc (3-2). Ce qui leur permet de valider, tout comme leur adversaire pour la finale, les deux tickets africains pour la coupe du monde prévue du 19 au 29 août prochain en Russie.
L’équipe du Sénégal de football de plage va disputer ce samedi 29 mai à Saly Pordutal la finale de la Coupe d’Afrique du Beach Soccer. Les Lions ont assuré la qualification hier, vendredi 28 mai en venant au bout de l’équipe du Maroc sur le score de (3-2).
Menés au score dès la 2e minute avec un but marqué par le marocain Rabi Aboutalbi, les Lions ont réussi à égaliser avec Babacar Fall avant de prendre l’avantage dans le deuxième acte par l’entremise Jean Ninou Diatta. Les Marocains parviendront à établir la parité avec un but de Sami Lazal.
Les Lions auront le dernier mot pour s’imposer et se hisser en finale. Le Sénégal venait d’atteindre son premier objectif qui était de se qualifier pour la finale et de décrocher, l’un des deux tickets africains pour la coupe du monde prévue du 19 au 29 août prochain en Russie.
Les Lions retrouveront le Mozambique qui est sortie victorieuse de la seconde demi- finale qui l’a opposée à l’Ouganda (6- 3). Le Mozambique, qui reste sur quatre victoires, en autant de sorties, décroche ainsi leur première qualification. Contrairement au Sénégal, est un habitué.
Deux fois quart de finaliste en 2007 et 2011, les coéquipiers d’Al Seyni Ndiaye vont vers leur 6ème participation à la coupe du monde. Pour l’heure, ils leur restent à savourer un sixième trophée à domicile après ceux de 2008, 2011, 2013, 2016 et 2019.
L’équipe du Sénégal, connait désormais ses adversaires à la 30ème édition du Championnat d’Afrique de Basket Masculin aura lieu du 24 août au 5 septembre 2021 à Kigali au Rwanda.
L’équipe du Sénégal, connait désormais ses adversaires à la 30ème édition du Championnat d’Afrique de Basket Masculin aura lieu du 24 août au 5 septembre 2021 à Kigali au Rwanda. Le tirage au sort de la compétition effectuée hier, vendredi 28 mai le place dans le groupe D en compagnie du Camerounais, du Sud Soudan, néophyte dans la compétition et d’une autre formation qui sortira deuxième du groupe E composé du Cap-Vert, du Maroc et de l’Ouganda.
En attendant le plateau définitif de la compétition, la Fiba a effectué hier, vendredi 28 mai à Kigali, le tirage au sort de la phase de groupes de la 30e édition du Championnat d’Afrique de Basket Masculin aura lieu du 24 août au 5 septembre 2021 à Kigali au Rwanda.
Les Lions du Sénégal figurent dans le groupe D en compagnie du Cameroun, du Soudan et d’une autre formation qui sortira 2e du Groupe E (entre CapVert, Maroc et Ouganda). Ces 3 dernières équipes vont s’affronter du 8 au 15 juillet dans un mini tournoi où les 2 premiers seront qualifiés. S’ils ont encore loin derrière le palmarès de leurs homologues sénégalais, vainqueurs à cinq reprises du trophée africain, les Lions indomptables, premiers adversaires sur le chemin de ce groupe D, restent dans une bonne dynamique depuis quelques éditions. Leur assiduité dans l’échiquier du basketball continental, avec de plus en plus de joueurs évoluant aux Etats-Unis et en Europe l’atteste.
Le deuxième adversaire des Lions dans cette poule, le Soudan est un néophyte de la compétition. Dernière nation à s’être affiliée à la Fédération Internationale de Basket-Ball, le Soudan du Sud a réussi, même s’il se cherche encore, à créer la surprise lors du tournoi qualificatif à l’Afrobasket 2021. Ces progrès réalisés ont été rendus possibles par l’implication et les investissements de l’ancienne star de NBA Luol Deng devenue président de la fédération sud-soudanaise de basket-ball en 2019. Médaillés de bronze lors du dernier Afrobasket, tenu en 2017 en Tunisie, les Lions seront encore en reconquête du titre africain. Le dernier titre de l’équipe du Sénégal remonte à l’édition de 1997 disputée à Dakar.
A Kigali, les Lions de Boniface Ndong vont retrouver les meilleures formations du continent, dont la Tunisie, tenante du titre, l’Angola, recordman des victoires en phases finales avec onze titres. Mais aussi le Nigeria ou l’Egypte.
Le tirage au sort de cet Afrobasket regroupe dans le groupe A, le Rwanda pays hôte de l’événement, l’Angola, la RDC et le 3e du Groupe E (entre Cap-Vert, Maroc et Ouganda). Championne d’Afrique en titre, la Tunisie figure dans le groupe B avec l’Egypte, la RCA et la Guinée. Pour le groupe C, considéré comme la poule de feu, il est composé par le Nigéria, la Côte-d’Ivoire, le Mali et le Kenya.
«Mbour Justice» se désolidarise de Frapp
Guy Marius Sagna et Cie ne pourront plus compter sur les membres de «Mbour Justice» pour leur manifestation du 30 mai prochain, dans le cadre de l’affaire qui oppose le mouvement «Jog Jotna» à la municipalité de Malicounda, sur une assiette foncière de 18 ha destinée à un projet immobilier. D’après le coordonnateur de «Mbour Justice», Bakary Diémé qui faisait face hier à la presse, c’est au sortir de la rencontre de ce jeudi 27 mai, convoquée par le préfet de Mbour, et après avoir écouté la version du mouvement plaignant, celui du maire de Malicounda, les explications du promoteur Sohibou Diagana et la représentante du service des Eaux et Forêts, que ses camarades et lui ont changé d’avis. Selon lui, le mouvement « Mbour Justice » témoigne qu’il n’y a aucune contradiction entre les versions des parties prenantes (mairie, promoteur et Eaux et Forêts) et aucune zone d’ombre sur la légalité des procédures et documents exposés par ces dernières. Par conséquent, le mouvement certifie qu’«il n’y a pas de litige foncier, ni de spoliation foncière». Ses membres demandent ainsi au mouvement plaignant «Jog Jotna» de suspendre leur manifestation du 30 mai. Ils ont aussi lancé un appel à leur camarade Guy Marius Sagna pour qu’il revoie sa position sur cette affaire des 18 ha «s’il est de bonne foi et de recueillir des informations nécessaires à une bonne appréciation de la situation ».
Plainte de Frapp
Guy Marius Sagna est déterminé à laver son honneur sur la brutalisation dont il a fait l’objet lors d’une visite à Malicounda. Alors que l’activiste envisage d’y retourner dimanche prochain, son avocat Me Khoureïchi Ba, agissant pour le compte du Frapp, a déposé à la section de recherche de la gendarmerie nationale une plainte contre le maire de Malicounda, Maguette Sène et une vingtaine de ses sympathisants. La plainte vise les chefs suivants : attentat à la liberté commis par un officier public, association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires, violences et voies de fait, mise en danger de la vie d’autrui, atteinte à la liberté d’aller et venir et d’expression. Par ailleurs, le secrétariat exécutif national (SEN) du Frapp va répondre pour la deuxième fois à l’invitation des populations de Nianing. Ainsi, une délégation de FRAPP assistera dimanche à une réunion publique d’information organisée par le mouvement «Jog Jotna». Le Frapp dit constater juste que les membres de l’APR de Malicounda pensent que Nianing est leur propriété pour avoir le droit d’en interdire l’accès à des Sénégalais. Leur attitude montre, aux yeux des activistes, qu’ils cachent des choses. Le Frapp promet de donner sa position sur le problème foncier des 18 hectares, ce dimanche à Nianing.
Marche des populations de Keur Mbaye Fall
Les populations du village de Keur Mbaye Fall ont investi les rues hier, pour dénoncer la vente de leurs aires de jeu à des promoteurs privés. Acteurs sportifs, élèves et autorités locales ont sillonné les artères de leur localité pour interpeller les autorités étatiques sur la boulimie foncière dans leur commune.
Menaces des impactés du TER
Les impactés du train express régional (Ter) envisagent de battre le macadam le 19 juin prochain. Ils dénoncent le non-respect des engagements pris par l’Etat du Sénégal. Les impactés attendent toujours la disponibilité des terrains promis et l’indemnisation de certains d’entre eux.
Le maire Amadou Diarra dans le viseur
Les libéraux de la Commune de Pikine-Nord semblent plus que déterminés à récupérer leur localité des mains de leur désormais ex-frère de parti, le maire Amadou Diarra qui a transhumé à l’Alliance pour la République (Apr). Ils ont tenu une réunion publique d’information sous la houlette de Fatou Wade, coordonnatrice du mouvement «And Fal Karim Meissa Wade». Les libéraux dédramatisent le départ de leur ex-frère de parti. Ces libéraux envisagent de le déboulonner aux prochaines élections municipales, mais aussi de bouter Macky Sall hors du pouvoir car disqualifié pour briguer un troisième mandat.
Aminata Mbengue Ndiaye chez Khalifa Sall
La présidente du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et non moins secrétaire général du parti socialiste, à la tête d’une forte délégation, s’est rendue chez Khalifa Sall. Aminata Mbengue Ndiaye présentait ses condoléances à l’ancien édile de Dakar qui a perdu sa mère. C’étaient des retrouvaille de la famille socialiste. Outre Aminata Mbengue Ndiaye, il y avait l’édile de Dakar-Plateau, le ministre Alioune Ndoye, l’édile de la Médina Bamba, son collègue de Mermoz Sacré-Cœur, Barthelemy Dias etc.
Franck Daddy Diatta succède à Toussaint Manga
Le secrétaire général national du parti démocratique sénégalais (Pds) effectue un réaménagement dans sa formation politique. Me Abdoulaye Wade a pris hier une décision administrative en nommant Franck Daddy Diatta au poste de secrétaire général de l’union des jeunesses travaillistes et libérales (UJTL). Le désormais ex leader du mouvement national des élèves et étudiants libéraux remplace le député Toussaint Manga atteint par la limite d’âge.
Me Abdoulaye Wade souffle sa 95e bougie
L’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade souffle ce samedi sa 95e bougie. Né le 29 mai 1926 à Kébémer, le secrétaire général national du parti démocratique sénégalais (Pds) a bouclé aujourd’hui ses 95 ans. Malgré son âge, le pape du Sopi continue de conduire les destinées de son parti. Des jeunes de son parti avaient voulu fêter sa 95e année, mais il n’a pas voulu à cause, dit-il, de la pandémie de covid-19. «L’As» souhaite un joyeux anniversaire à Me Wade.
La Cour constitutionnelle déclare le colonel Goïta président
Le deuxième coup de force militaire conduit en neuf mois au Mali prend une nouvelle dimension : la Cour constitutionnelle malienne a déclaré, vendredi 28 mai, le colonel Assimi Goïta chef de l’Etat, et président de la transition censée ramener les civils au pouvoir. Selon l’AFP, un arrêt de la cour stipule que le viceprésident de la transition, le colonel Goïta, «exerce les fonctions, attributs et prérogatives de président de la transition pour conduire le processus de transition à son terme», et qu’il portera «le titre de président de la transition, chef de l’Etat». La Cour constitutionnelle en arrive là après avoir constaté la «vacance de la présidence» consécutive à la démission de celui qui était jusqu’alors le président de la transition, Bah Ndaw.
La ministre des Affaires étrangères du Ghana au Palais
Le président Macky Sall a reçu hier la ministre des Affaires étrangères du Ghana en tournée africaine, en présence de Me Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires Etrangères. Elle a saisi l’occasion pour réitérer les bonnes relations entre le Sénégal et le Ghana, notamment dans le secteur de l’agriculture. Avant de saluer le leadership du Président Macky Sall qui a été porté à la tête de l’Union africaine pour l’exercice 2022-2023. L’organisation du sommet de la CEDEAO à Accra, dimanche prochain, sur la situation au Mali a été évoquée par le chef de l’Etat et son hôte. En fait, les dirigeants ouest-africains se réuniront dimanche au Ghana pour examiner la réponse à apporter au nouveau coup de force perpétré par les militaires au Mali. Ce sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement des quinze pays de la Cedeao pourrait prendre des sanctions contre le colonel Assimi Goïta et ses hommes.
Il se fait passer pour une dame pour soutirer 800 mille….
Les réseaux sociaux nous réservent chaque jour des surprises aussi rocambolesques les unes les autres. Et B. Guèye ne dira pas le contraire. Utilisant son compte Facebook pour chercher une âme sœur sur le réseau social de Marck Zuckerberg, il est tombé sur un arnaqueur qui s’est fait passer pour une femme. Selon sa version des faits, le jeune homme, imitant à la perfection une douce voix de femme, s’est présenté à lui comme une commerçante qui vit à Dubaï. Voyant son profil, B. Guèye pensait pêcher un gros poisson et a commencé à parler de projet de mariage avec son interlocuteur, A. Ba Ainsi, au cours de l’une de leurs conversations, B. Guèye a proposé à A. Ba de lui donner le numéro de son père pour qu’ils discutent des formalités de leur mariage. Maîtrisant totalement son plan, sa « bien-aimée » lui file un numéro de téléphone. Mais quand B. Guèye passe le coup, il tombe malheureusement sur A. Ba qui jouait le rôle de son « propre père ». Ne se doutant de rien, B. Guèye pense parler au père de sa «future femme». Pensant sans doute à sa lune de miel à Dubaï, il se précipite pour envoyer 800 000 F CFA à un des proches de A. Ba pour les préparatifs du mariage. Or le destinataire de l’argent n’est personne d’autre que «A. Ba », qui s’est encore fait passer pour une autre personne.
Il se fait passer pour une dame pour soutirer 800 mille…. (bis)
Mais le pot aux roses a été découvert. Car les multiples incohérences dans les propos de sa «future femme» ont fini par installer le doute dans son esprit et il a piégé sa «promise» qui a été alpaguée par les hommes du Commissariat central de Saint-Louis. Face aux enquêteurs, A. Ba a reconnu les faits. Il avait sur lui deux téléphones portables, double puce, et c’est avec ses trois numéros qu’il communiquait avec B. Guèye. Activement recherché par la gendarmerie de Ngaye Mékhé, A. Ba avait fait l’objet de plusieurs plaintes dans cette brigade.
Les familles des victimes de l’incendie de l’hôpital de Linguère
Les familles des victimes (pour la plupart des nourrissons) de l’incendie survenu le 24 avril à l’unité néo-natale de l’hôpital Maguette Lo de Linguère ont été reçues par le Chef de l’État hier. L’audience s’est tenue en présence du maire de Linguère et ancien ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye. Le Président Sall a exprimé ses regrets et promis l’aboutissement de l’enquête entamée par le parquet de Louga.