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18 septembre 2025
VIDEO
CANNE INTELLIGENTE POUR NON VOYANTS
Deux jeunes sénégalais Malick Fall ( non voyant) et Kenny Kane, tous élève de « The Senegalese American Bilingual School » ont inventé une canne intelligente en vue d’aider les non-voyants à s’orienter plus facilement.
Deux jeunes sénégalais Malick Fall ( non voyant) et Kenny Kane, tous élèves de « The Senegalese American Bilingual School » ont inventé une canne intelligente en vue d’aider les non-voyants à s’orienter plus facilement à la grande surprise de leurs ensignants. Cette canne munie d’un dispositif super sonique fonctionne comme de la géolocalisation.
La canne émet un signal à son détenteur à partir d’une certaine distance pour lui signaler la présence d’un obstacle devant lui. Ainsi, il peut prendre des précautions pour éviter l’obstacle. Voici qui va donner une nouvelle autonomie pour les non-voyants. Mais au-delà de l’orientation, cette canne a aussi une autre fonction pour aider à sauver la vie de son détenteur. Explications dans cette vidéo.
SENEGAL-ANGOLA, LE DUEL AU SOMMET
Cette rencontre est un «remake» du quart de finale de 2017 remporté par les Sénégalais
Après avoir survolé la phase de poules en faisant un carton plein, le Sénégal aborde ce mercredi (13h) le quart de finale de l’Afrobasket. Les Lions vont affronter les Palancas Negras, sa grande rivale, mais aussi l’équipe la plus titrée dans la compétition continentale. Cette rencontre est un «remake» du quart de finale de 2017 remporté par les Sénégalais.
L’équipe nationale du Sénégal engage ce mercredi 1er septembre à Kigali Arena, dans la dernière ligne qui mène vers le titre africain. Après avoir fait le plein de paniers lors de la phase de poules, les «Lions» feront face aux Palancas Negras d’Angola.
Les Angolais qui ont terminé 3ème du groupe A avec une victoire et deux défaites ont été obligés de passer les 8èmes de finale pour valider ce lundi sa qualification aux dépens de l’Égypte qu’ils ont battus sur le score de (70-62). Ce choc au sommet entre le Sénégal et l’Angola sera un remake de la précédente édition de l’Afrobasket.
Les «Lions» s’étaient imposés en quart de finale (66-57) avant de buter sur le Nigéria en demi-finale. Le Sénégal retrouvera une vieille connaissance et un adversaire de taille. Intouchables au niveau du palmarès, avec ses 11 trophées dont 6 consécutifs, les Palancas Negras ne sont pas les premiers venus dans le giron du basket africain. Mais, s’ils sont reconnus jusqu’ici comme de redoutables compétiteurs, les Palancas Negras ne font plus peur depuis quelques années. Du moins depuis leur dernier trophée qui remonte à 2015. Dans cet Afrobasket, les deux défaites devant le Cap-Vert et ensuite devant le Rwanda sont assez indicatives de l’Angola version 2021. Sur le parquet, la bande de l’Expérimenté Morais ne lâchera rien. Ils disposent des bons arguments sur le plan collectif leur permettant d’affronter n’importe quelle équipe du continent. La prudence sera donc de mise du côté des Lions que nombre d’observateurs ont fini de coller le statut de grand favori de ces quarts de finale. Au vu du collectif jugé d’un des plus équilibré, de sa défense, de ses atouts offensifs et de la qualité de son banc, le Sénégal peut valablement relever le défi.
La bande à Branco Badio, Gorgui Sy Dieng et autres Youssoupha Ndoye ont donc les cartes de main pour tracer la voie qui mène à un 6ème trophée continental qui fuit le Sénégal depuis l’édition de 1997 disputée à Dakar.
LES «LIONS» LANCENT LA CAMPAGNE DU QATAR
Le Sénégal rentre ce mercredi 1er septembre dans les éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde de 2022 avec la rencontre qui l’oppose au stade Lat Dior de Thiès (16h) au Togo pour le compte de la première journée du groupe H
Le Sénégal rentre ce mercredi 1er septembre dans les éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde de 2022 avec la rencontre qui l’oppose au stade Lat Dior de Thiès (16h) au Togo pour le compte de la première journée du groupe H. L’objectif pour les Lions sera de bien démarrer et de lancer la campagne pour le Mondial au Qatar mais aussi de préparation à la prochaine CAN au Cameroun.
L’équipe du Sénégal lance ce mercredi 1r septembre la course vers la qualification à la prochaine Coupe du monde Qatar 2022. Les «Lions» démarrent par le duel qui l’opposera aux Éperviers du Togo. Ce match comptant pour la première journée va se jouer à 16 heures au stade Lat Dior de Thiès. Longtemps menacé par une délocalisation, le stade vient d’être homologué, il y a une semaine par la CAF.
A la satisfaction des principaux acteurs et des Lions qui ont dans l’ensemble bien apprécié l’état de la pelouse refaite. L’objectif sera désormais pour les Lions de s’assurer à domicile la première place de ce groupe H de qualification et d’aborder au mieux la suite des éliminatoires. Surtout que les conditions et le contexte n’ont pas été aussi favorables. A deux jours d’intervalle, le timing du regroupement des Lions a été jugé très court pour recevoir tout le groupe en provenance leur club, les mettre dans le bain. La fédération sénégalaise de football a dû saisir la FIFA sans succès pour repousser la programmation de la trêve internationale jugée trop proche des matches internationaux. En vain. Le sélectionneur Aliou Cissé a maintenant la carte en main.
Au-delà de l’enjeu, ce premier match contre les «Eperviers» permettra au technicien sénégalais de se faire une idée de la forme actuelle mais aussi de mieux affiner le collectif en perspective de la prochaine CAN. Le Togo qui est absente pour la prochaine CAN au Cameroun, veut décrocher une deuxième qualification au Mondial après celle de 2006 en Allemagne. Ironie de l’histoire, c’est en terre sénégalaise que les Eperviers étaient passés en accrochant les Lions à domicile. Ce hold-up réalisé par la bande de Adebayor avait en son temps, laissé ce public sénégalais pantois et déçu de ce “match nul-défaite”. Après le match de cette première journée du groupe H, l’équipe du Sénégal se rendra le 7 septembre à Brazzaville où il affrontera les Diables rouges du Congo. Les Lions feront face à la Namibie le 6 octobre prochain.
PENURIE D’ENGRAIS, RISQUE D’UNE SURENCHERE DES PRODUITS ALIMENTAIRES
L ’intrant agricole à savoir l’engrais, très compétitif à la productivité est quasi introuvable sur le marché national depuis le début de la campagne agricole
Pour la campagne agricole 2020-2021 les agriculteurs peinent à trouver les engrais pour fertiliser les sols aux fins d’avoir des productions record. Une pénurie qui risque de compromettre la productivité agricole escomptée. Donc, une surenchère des produits alimentaires pouvant entrainer une faim aiguë dans les pays du tiers monde.
L ’intrant agricole à savoir l’engrais, très compétitif à la productivité est quasi introuvable sur le marché national depuis le début de la campagne agricole. Une indisponibilité angoissante pour les agriculteurs qui ne savent plus à quel saint se vouer. Dans certaines localités du pays le fertilisant est disponible mais s’offre au prix d’or pour les cultivateurs aux revenus faibles. Mais, cette pénurie était prévisible. Déjà, depuis le déclenchement de la crise sanitaire en 2020 précisément, les fertilisants et engrais sur le marché mondial étaient devenus quasi introuvable ou prenable payable au plus cher. Le marché sénégalais grandement approvisionné par les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) et ce, depuis la reprise en 2014 par l’entreprise indienne Indorama, peine à assurer le besoin national en nette croissance pour les besoins de développement du secteur horticole.
Indorama a, manifestement fait sortir les ICS d’une mise sous concordat judiciaire. Cinq ans après la reprise par les Indiens, les Ics se taillent une bonne partie du marché national et de la sous-région. Seulement, la crise sanitaire a fini d’anéantir les efforts des grands industriels mondiaux comme la Chine, le Maroc, l’Ukraine… qui ont été contraints à réduire leurs capacités de production ou alors à fermer tout simplement, faute de produits de base devenus introuvables dans certaines parties de la planète. Mais, l’Etat sénégalais avait pris au sérieux l’alerte de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) qui évoquait le risque d’une pénurie d’engrais dans la mesure ou le gap était comblé de l’extérieur par l’entremise d’importateurs sénégalais.
LE BIOCARBURANT, UN CONSOMMATEUR D’ENGRAIS EN CROISSANCE
Aujourd’hui, l’engrais n’est plus utilisé seulement pour l’agriculture (les produits alimentaires), mais aussi pour le biocarburant notamment dans les énergies renouvelables. Ce qui fait que l’engrais pour l’agriculture est en compétition avec l’engrais pour les bioénergies. Alors qu’au même moment la population mondiale est en nette croissance, concomitamment avec les besoins alimentaires et énergétiques. Du coût, on note une forte demande et une tension vive au plan mondial. Au Mali, le prix du sac d’engrais est quasi passé du simple au triple. Ceci montre à bien des égards combien l’intrant engrais est devenu cher. Face à cette situation, certains fournisseurs qui avaient l’habitude de s’approvisionner à partir des importations se sont vite tourner vers les Ics. Malheureusement, à ce niveau, les Ics ne peuvent aller à delà de leur capacité de production, qui a été portée à 220000t/an. Du côté des Ics, une source digne de foi renseigne que le taux de mise en place au niveau national est satisfaisant, sans donner plus de précisions sur les chiffres. Tout compte fait, si cette crise sanitaire dont on ignore pour combien de temps va encore perdurer, tous les pays, singulièrement du tiers monde risquent fort de s’enliser dans une crise alimentaire imminente et aiguë aux conséquences plus désastreuses que celle de la pandémie à covid-19 pour l’humanité.
QUAND LES COALITIONS ELECTORALES PRENNENT LE DESSUS SUR CELLES D’ACTIONS
Les pions politiques se placent en douce en vue de la formation d’entités électorales fortes, capables de faire face à la coalition présidentielle
Marquée par l’ouverture de la révision exceptionnelle des listes électorales par décret n°2021-976 du chef de l’État, du 31 juillet au mardi 14 septembre prochain, le processus électoral en prélude aux élections locales du 23 janvier 2022, se déroule tout naturellement. Son lancement, à 6 mois de ces joutes électorales, semble toutefois reléguer au second plan les alliances d’actions de l’opposition pour un processus électoral transparent, au profit des coalitions électorales en gestation.
Depuis le lancement du processus électoral par l’ouverture de la révision exceptionnelle des listes électorales, le 31 juillet dernier, les pions politiques se placent en douce en vue de la formation d’entités électorales fortes, capables de faire face à la coalition présidentielle. Une large alliance électorale est annoncée entre le Pastef d’Ousmane Sonko, le Taxawu Sénégal de Khalifa Sall, le Pds de Karim Wade et le Pur de Serigne Moustapha Sy. Le Congrès de la renaissance démocratique (CRD) composé des partis comme République des valeurs de Thierno Alassane Sall, Tekki de Mamadou Lamine Diallo, l’Act d’Abdoul Mbaye et la coalition Jotna ne comptent pas rester en rade. Ils invitent leurs mandants au niveau local à aller en alliance pour ces élections du 22 janvier prochain.
A l’image de ces formations politiques qui ont décidé de conjuguer leurs forces pour aller ensemble à ces joutes électorales, ô combien importantes, d’autres partis politiques et personnalités indépendantes cherchent les voies et moyens de s’allier pour espérer gagner des municipalités. Ainsi donc, tous sont préoccupés par le jeu des alliances électorales, abandonnant au second plan les alliances en vue de mener des actions concertées et communes pour sécuriser l’ensemble du processus électoral.
En effet, alors que le processus électoral a démarré, depuis plus d’un mois, les formations politiques se limitent à des communiquées ou sorties médiatiques pour dénoncer des pratiques jugées peu orthodoxes dans la délivrance des certificats de résidence, dans les difficultés que rencontrent les primo-votants pour se faire enrôler sur les listes électorales, ou encore dans la création de commissions parallèles. Il en est ainsi des dénonciations de « fraudes » et de « blocages » faites par le parti Pastef à Joal Fadiouth, à Dakar, à Ziguinchor, tout comme à Linguère. A Pikine Nord, des incidences violentes ont opposé des militants du mouvement politique République des valeurs (Rv) de Thierno Alassane Sall à l’équipe municipale du maire Amadou Diarra, membre du PDS qui a récemment rejoint le parti au pouvoir. Les membres de la Rv dénoncent « l’impossible obtention de documents aussi simples qu’un certificat de résidence ou un extrait de naissance ».
Le maire de Mermoz Sacré cœur, Barthélémy Dias, ainsi que Thierno Bocoum du mouvement Agir, ou encore les leaders du Crd, ont tous dénoncé des pratiques peu orthodoxes en cette période d’ouverture exceptionnelle des listes électorales. Ces critiques et autres dénonciations sont toutefois faites de manière sporadique, sans actions concertées entre acteurs de même bord politique. Presque toutes les plateformes d’actions, comme le Mouvement de défense de la démocratie (M2D) qui regroupe des partis d’opposition, dont le Pastef d’Ousmane Sonko, ainsi que des mouvements comme Y’en a Marre, ainsi que le collectif Nio Lank, sont en berne.
A notre connaissance, aucune action commune, dans le but de réclamer et d’obtenir un processus électoral transparent pour ces élections locales du 22 janvier prochain, n’a été menée. Les partis politiques qui composent ces mouvements sont préoccupés par les stratégies à mettre en place pour briguer des municipalités, oubliant qu’une élection, c’est tout un processus. La proclamation des résultats n’en est que l’aboutissement.
Étant entendu que les fraudes électorales ne s’opèrent plus dans les bureaux de vote, avec un bourrage des urnes, mais plutôt en amont, tout au long du processus électoral, l’opposition gagnerait mieux à travailler en synergie pour l’instauration de la confiance entre toutes les parties prenantes, pour l’établissement des règles de la compétition, autrement du cadre juridique et légal, qui garantit l’intégrité du processus électoral. Tout un travail doit être abattu durant tout le processus, à savoir de l’ouverture des inscriptions sur les listes électorales au jour du scrutin, en passant par les investitures, les dépôts des candidatures, la publication des listes électorales, la mise à la disposition de l’opposition de la carte et du fichier électoral, la publication des listes des candidats, entre autres.
La mise en place consensuelle de l’organe chargé de l’organisation du scrutin, devrait préoccuper l’opposition sénégalaise ainsi que tous les acteurs autour de ce scrutin électoral à venir. Que dire de la production en toute transparence et de la distribution effective des cartes d’électeurs ? Les mémoires restent encore fraiches sur la sortie maladroite, au cours d’une émission télévisée, du chargé de l’organisation de l’élection de 2019, en l’occurrence le ministre de l’Intérieur de l’époque. L’opposition avait jugé ces déclarations comme un parti pris flagrant, non sans exiger en vain la nomination d’une personnalité neutre.
Que dire des nombreux dysfonctionnements qui ont émaillé la gestion du processus, en 2017, avec la non édition des cartes pour un peu plus d’un million d’électeurs, les difficultés à retirer les cartes pour près d’un autre million d’électeurs ; ce qui fait qu’environ deux millions d’électeurs ont été délestés de leur droit de suffrage ? Autant de dysfonctionnements, parmi tant d’autres, qui rappellent à bien des égards la nécessité, dès le début du processus électoral, de mener un travail concerté et des plans d’actions, dans le respect des règles et lois en vigueur. Ce qui permettrait, si besoin il y a, d’éteindre de potentielles sources de conflits, au soir du 22 janvier prochain.
REACTIONS…REACTIONS…
PAPE CISSE, CELLULE COMMUNICATION DE REPUBLIQUE DES VALEURS : «Au Sénégal, les alliances politiques sont toujours à la base de la conquête du pouvoir»
« Au Sénégal, les alliances politiques sont toujours à la base de la conquête du pouvoir. On peut prendre l’exemple récent de l’alliance qui est au pouvoir (même si c’est devenu par la suite, un conglomérat d’assoiffés de prestiges et de privilèges indus), qui a permis l’élection de l’actuel président. Donc, que ces alliances soient électorales ou dites d’action, le plus important doit être, pour nous, partis de l’opposition, d’empêcher la mouvance présidentielle d’élargir ses tentacules. Par conséquent, les partis de l’opposition, au-delà des alliances formées, doivent savoir taire leurs ambitions personnelles, voire nombrilistes et privilégier plus la concertation et l’intérêt commun, pour maintenir une cohésion de groupe, surtout dans ces périodes préélectorales. D’ailleurs, c’est pour cette raison que notre parti, la RV, est déjà en coalition avec d’autres partis de l’opposition comme l’ACT d’Abdoul Mbaye, Tekki de Mamadou Lamine Diallo, le professeur Bouba Diop et tant d’autres notamment la coalition Jotna qui nous a rejoint et récemment. Ceci pour dire que le président Thierno Alassane Sall a toujours pris en compte la concertation au sein de l’opposition. Les reproches faits à son égard, sur un supposé caractère solitaire, ne sont pas fondées. Par conséquent, la RV tient aussi à ses principes républicains et les idéologies qui caractérisent son existence. Autrement dit, nous sommes pour l’ouverture certes, mais que les raisons de celle-ci soient en adéquation avec les idéologies du parti. Nous sommes pour une union saine de l’opposition basée sur des principes allant dans l’intérêt de changer le pays (loin des calculs égocentriques). Et j’entends par ‹‹ sécuriser le processus électoral..››, les actions concertées, entreprises depuis au sein des alliances de l’opposition et qui certainement permettront des élections transparentes. D’ailleurs, nous ne pouvons que constater et dénoncer face à des manquements du processus électoral en cours. Le régime en place est champion en matière de ‘’ ndiout ndiath électoral ‘’.
ABDOU SALAM BASS, CHARGE ELECTION BOKK GIS GIS : «Les alliances, c’est pour s’occuper du processus du début jusqu’à la fin»
« Les alliances politiques relèvent d’un exercice tout à fait normal parce que c’est stratégique. C’est-à-dire monter une alliance électorale en vue d’aboutir à un résultat donné qui est de remporter les élections. C’est une stratégie normale parce que c’est un jeu politique donc, c’est le rôle des hommes politiques. Quand les politiques font cela, ils sont dans leur rôle. Maintenant, si c’est autre chose dans la vie ? cela dépend de l’approche que chaque parti politique fera de cette affaire. Il y a des partis politiques si le coût de la vie est cher, certains partis donnent leur avis et ils sont même prêts à descendre sur le terrain pour alerter tout le monde. En ce moment, on a constaté la flambée des prix des denrées de première qui ont pratiquement doublé ou grimpé. Face à cette situation, il devrait avoir une alliance des partis politiques pour riposter énergiquement au profit de l’unité sociale de la population. Vous savez, le rôle premier d’un parti politique c’est la conquête du pouvoir. Mais il y a des questions où c’est réservé à d’autres secteurs. Notamment, quand il est question de la cherté de la vie, c’est des revendications syndicales en général parce que c’est eux (syndicats) qui devraient se lever pour dire non. Par contre, les politiques sont dans leur rôle parce que le but de tout parti politique, c’est conquérir le pouvoir. C’est pourquoi à l’approche des élections, les partis politiques montent des alliances. C’est stratégique mais tout parti politique pouvait aller seul au niveau des élections puisque c’est l’objectif de tout un chacun. Seulement, c’est pour maximiser les chances de remporter la victoire que les partis politiques se grouillent comme ça. Dès qu’une alliance est née, c’est tout un processus parce que les alliances, c’est pour s’occuper du processus du début jusqu’à la fin. Quand on monte une alliance, c’est pour aller ensemble. On gère tous les aspects politiques jusqu’à la dernière opération qui est le jour du scrutin et de la gestion de la proclamation des résultats».
KEEMTAAN GI - CRISE EXISTENTIELLE
Il se passe des choses bizarres dans ce charmant pays. Mais paradoxalement, c’est comme si tout le monde s’était obstrué les yeux pour ne pas voir la réalité hideuse. D’ailleurs, personne ne semble s’en préoccuper. Tout le monde est préoccupé par la cherté de la vie qui est devenue infernale pour les ménages. Un cercle mortel dans lequel chacun cherche à sauver sa peau et survivre. Survivre surtout ! Ceux qui gouvernent étant sourds face aux difficultés dans lesquelles se débattent les entreprises, particulièrement la presse qui tire la langue et s’accroche pour ne pas sombrer. Les Sénégalais sont fatigués. Plus harassés qu’il y a plus de trente ans lorsque le Père Keba Mbaye attirait l’attention du Président Abdou Diouf sur la souffrance de nos compatriotes. Plus de trente après, la crise est toujours là, accentuée par une autre, celle-là sanitaire et aux conséquences dévastatrices pour nos fragiles économies. C’est dans ce contexte que l’on assiste à des scènes qui nous paraissent surprenantes par leur récurrence et qui étaient jusqu’ici circonscrites à l’Occident. Cette série de suicides, ça ne fouette pas vos consciences repues ? Et surtout qu’il s’agit d’adolescents. Ils ont entre 12 et 16 ans. Se donner volontairement la mort alors que l’on a la vie devant soi ? Voilà du boulot pour nos sociologues et psychologues souvent pris à scruter la météo politique. La récurrence de ces autodestructions doit émouvoir au plus haut niveau. Tout comme cette folie meurtrière au niveau de sites hôteliers où des braqueurs tuent et violent. Un enchainement de faits qui se poursuit pendant que les auteurs courent toujours. La récurrence de tels phénomènes devrait inquiéter. Mais dans ce charmant pays, on en fait peu cas. Tous étant préoccupés par des combinaisons politiques pour les Locales. Pendant ce temps, le peuple a faim, sa jeunesse se suicide par la mer ou avec des cordes et que les grands bandits sèment la terreur. Ce pays vit une véritable crise existentielle ! KACCOOR BI
REPRISE DES CONSEILS DES MINISTRES
Le Gouvernement fait sa rentrée ce mercredi 01er septembre après une pause observée depuis le 14 juillet dernier. Donc des vacances qui n’ont pas duré un mois, mais le Gouvernement n’était pas réellement en congé. Le président de la République et ses ministres ont continué à occuper le terrain surtout face à la multiplication des fronts sociaux. La covid-19, les inondations, la hausse des prix des denrées de première nécessité ont été des préoccupations pour les populations surtout que les réponses apportées jusqu’ici n’ont pas satisfait les Sénégalais. Autant de choses qui font que ce Conseil des ministres de rentrée devrait un fort moment de communication du chef de l’Etat qui devrait en profiter pour apporter d’autres réponses à la situation actuelle du pays. Khalife général des Baye fall
SERIGNE AMDY MODOU M’BENDA FALL SUCCEDE A SERIGNE CHEIKH DIEUMB FALL
Etabli dans la commune de Diourbel, dans le quartier de Keur cheikh Ibra Fall, Serigne Amdy Modou Mbenda Fall est le nouveau khalife de la famille de Cheikh Ibrahima Fall Lamp Baboul Mouridina. Il est fils de Serigne Modou Mbenda Fall. Il a été rendu célèbre par les « ndogou » gigantesques qu’il distribue durant chaque mois de Ramadan à la famille de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimoul Rassoul. Serigne Amdy Modou Fall Mbenda est aussi le khalife de son vénéré père Serigne Modou M’benda Fall depuis 1994.
OUSMANE SONKO «MACKY FERA FACE A LA PLUS GRANDE COALITION DE L’HISTOIRE»
Fausse alerte, menace, « foural » ou réalité ? Toujours est-il qu’hier, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a fait une déclaration de guerre qui va pousser la mouvance présidentielle à sonner la mobilisation des troupes. Ou alors des troupes théâtrales : « Macky Sall n’a jamais mené un combat démocratique dans ce pays. C’est pourquoi, il n’accepte pas une opposition démocratique. Son seul souci est de réduire ses opposants à leur plus simple expression. Or, si Wade avait réduit l’opposition à sa plus simple expression, il ne serait jamais président ! Pour cette opposition, c’est peine perdue…Car il fera face à l’une des plus grandes forces d’opposition de l’histoire politique du Sénégal » a annoncé Ousmane Sonko avant de se défouler sur le président Macky Sall en guise de provocation : « La persécution des opposants est l’Adn de Macky Sall et de son régime. Mais, ils vont échouer… » a-t-il averti. Pour « Le Témoin », cette grande coalition annoncée par Ousmane Sonko compte réunir le Pds, le Pur, Taxawu-Sénégal, Gueum Sa Bopp, Pastef etc. Attention ! Cette coalition n’est qu’un fœtus échographié en attendant son évolution et sa grande naissance.
HAUSSE DES PRIX DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION UN AUTRE FRONT SOCIAL EN PERSPECTIVE !
Déjà malmenés par la crise sanitaire, les Sénégalais sont confrontés depuis plusieurs mois à des hausses exagérées des prix des denrées alimentaires à savoir le riz, l’huile, le sucre, la viande, le poisson, le lait etc. Même les feuilles de menthe « Nana » ou le pauvre arome des trois normaux (Thé) a connu une hausse. Tenez ! Le bouquet de « Nana » — qui coutait 25 cfa depuis le régime de Senghor — se vend désormais à 50 cfa sous l’ère Macky Sall. Encore, encore, les Sénégalais doivent également composer avec une brutale hausse des prix des matériaux de construction. Hier, « Le Témoin » a appris l’augmentation du prix du fer à béton. Le prix de la tonne est passé de 42.000 cfa à 62.000 cfa soit une hausse de 20.000 cfa. Pendant ce temps, la tonne du ciment est passée à 70 000 cfa alors qu’elle coûtait 62.000 cfa. Un spécialiste de la Consommation et de la Régulation des prix estime que l’Etat semblerait fermer les yeux sur cette pagaille tarifaire. « Peutêtre pour des raisons électorales, le régime va attendre le début de la campagne des locales pour faire du saupoudrage c’est-à-dire diminuer les prix. Mais ce sera du pareil au même puisque les Sénégalais ne méritent pas de subir le poids de ces hausses tapageuses et exagérées » regrette un expert joint par « Le Témoin ». En tout cas, la hausse des prix des matériaux de construction va chauffer davantage un front social déjà brûlant…
LES AFGHANS INDESIRABLES LA SOLIDARITE MUSULMANE REMISE EN QUESTION
Dans le monde, il existe 57 pays musulmans. A l’endroit du quotidien « Le Témoin », plusieurs notables religieux des communautés libanaise et palestinienne de Dakar s’interrogent sur le manque de solidarité manifeste des pays musulmans envers les refugiés afghans. Tenez ! Depuis la prise éclair de Kaboul par les Talibans, des millions d’Afghans tentent de fuir leur pays. Et ce par tous les voies et moyens jusqu’à se perdre ou mourir dans les déserts frontaliers. Les plus chanceux ont été évacués par les soldats américains, français, anglais, allemands etc. Des pays occidentaux et américains qui ont accepté de les évacuer avant de les accueillir chez eux. D’autres, en revanche, sont à la fois méfiants et réticents à l’égard de ces réfugiés afghans. « En dehors du Pakistan et de l’Iran, pratiquement aucun pays arabo-musulman ne veut de ces refugiés afghans. Vous voyez comme les arabes musulmans sont lâches entre eux. Je me demande si ces pays sont véritablement musulmans puisque la Solidarité est une recommandation de l’Islam. A travers ce dossier brûlant de l’Afghanistan, la solidarité musulmane est remise en question… » se désole ce sénégalolibanais vivant à Dakar. Par la même occasion, il fustige la lâcheté et la passivité de la Ligue arabe (Égypte, Syrie, Irak, Liban, Arabie Saoudite, Jordanie, Yémen etc.) et de l’Organisation de Coopération Islamique (Oci) qui n’ont jamais condamné les récents bombardements de l’Etat Hébreu contre le peuple palestinien. « Donc, il ne faut jamais compter sur ces pays « taupes » et complices pour accueillir les Afghans » se désole-t-il. Par contre, un autre dignitaire libanais relativise : « Attention ! Pour des raisons de sécurité intérieure, beaucoup de pays arabes semblent méfiants vis-à-vis de certains réfugiés afghans dont ils ignorent le profil. Donc, je comprends bien leur position … » recadre-t-il dans les colonnes du « Témoin ». Bien que moins concernés par cette crise arabo-arabe ou araboaméricaine, plusieurs pays africains sont également mobilisés dans l’accueil de réfugiés afghans. C’est notamment le cas de l’Ouganda et du Rwanda qui ont déjà accepté respectivement 2000 réfugiés en transit, et 250 écolières afghanes. Ce, en attendant que le Sénégal des étudiants haïtiens et des exilés tchadiens se prononce…
OUMAR DIALLO DIRECTEUR DU COMME INTERIEUR «LA CSS N’A JAMAIS BENEFICIE D’UNE SITUATION DE MONOPOLE»
La Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) «n’a jamais bénéficié’’ d’une situation de monopole faisant d’elle la seule société productrice de sucre au Sénégal, a soutenu, mardi, à Dakar, le directeur du Commerce intérieur, Oumar Diallo. ’’Les gens du milieu le disent très souvent, mais il faut préciser que la CSS n’a jamais bénéficié dans ce pays, d’une situation de monopole qui ferait d’elle la seule société productrice du sucre au niveau national», a-t-il déclaré. Le directeur du Commerce intérieur était interpellé sur cette question lors d’une réunion du Conseil de la consommation sur la situation des prix des denrées de consommation de masse. Selon Oumar Diallo, ’’tout investisseur qui le souhaite a la possibilité d’implanter une autre unité de fabrication de sucre, à condition de cultiver la canne à sucre sur place, avec un minimum d’investissements aux alentours de cent-cinquante à deux-cents milliards de francs CFA». Aussi a-t-il invité les opérateurs économiques intéressés à s’organiser en coopératives pour s’engager dans la production de sucre. Il a par ailleurs fait savoir que cette rencontre avec les acteurs, la sixième du genre depuis le début de l’année, sera désormais organisée de manière régulière, pour lever toutes les équivoques et incompréhensions, afin de trouver les solutions les plus indiquées au bénéfice des populations. La ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Aminata Assome Diatta, a pour sa part invité les populations à faire preuve de plus de compréhension, compte tenu des efforts faits par le gouvernement pour à la fois préserver le pouvoir d’achat des ménages et assurer le fonctionnement normal de l’Etat.
COVID-19 5 DECES ET 52 NOUVEAUX CAS CE MARDI
La décrue continue sa progression même si le taux de contamination a connu une légère évolution passant de moins 2%, avant-hier, à 3,5%, hier. Sur les 1453 nouveaux tests effectués, 52 sont revenus positifs. Le Directeur de la Prévention, Dr El Hadj Mamadou Ndiaye, qui faisait le point sur l’évolution de la pandémie, a précisé que ces nouvelles infections sont réparties entre 9 cas contacts et 43 cas issus de la transmission communautaire. Le bilan du jour a également révélé que 549 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre 31 cas graves pris en charge dans les services de réanimation. Ils étaient 38 hier. 5 décès supplémentaires, soit 6 de moins qu’avant-hier, ont été recensés ces dernières 24 heures. À ce jour, 72 805 cas ont été déclarés positifs, au Sénégal, dont 62 014 guéris, 1 765 décédés et donc 9025 patients encore sous traitement.
L’HOMMAGE DU PR KHADIYATOULAH FALL DU CANADA A ABC,
On se connaissait peu. On se s’est pas beaucoup fréquentés. Mais il y a de ces quelques rencontres furtives qui laissent des traces. J’ai retrouvé, il y a deux jours, une de ses vieilles cartes de visite qu’il m’avait remise alors qu’il m’avait trouvé en audience dans les bureaux de monsieur Macky SALL, alors Premier ministre du Président de la république, maitre Abdoulaye Wade. ABC était en ce moment Secrétaire général du gouvernement. Je lui avais moi aussi remis ma carte de visite. L’honneur était grand pour moi, chaque fois, durant différentes périodes de sa carrière, alors qu’il prenait parfois le temps d’un petit mot par email, avec toujours l’appellation de professeur, pour avancer quelques remarques sur une mes contributions dans la presse locale. Un homme d’une extrême gentillesse et qui n’avait pas peur du débat civilisé des idées. Le Sénégal perd une personnalité pour laquelle j’avais un grand respect. Je salue sa mémoire. Je présente mes condoléances à toute sa famille, au Président de la république, monsieur Macky Sall, à tous ses amis du pouvoir et de l’opposition, à la grande confrérie mouride, au corps des avocats, aux femmes et hommes de culture et de pensée avec lesquels il avait tissé une grande complicité. Et à toute la population sénégalaise. Le rappel à Allah de ABC, dans ces moments de tensions politiques et sociales au Sénégal mais surtout le consensus fort des hommages qui s’est révélé autour des valeurs que la grande majorité des Sénégalais disent qu’il incarnait, ce consensus, cette convergence des voix est riche d’enseignement, surtout pour la classe politique. Ce consensus nous interpelle. Il nous parle. Cette rencontre forte des sensibilités nous raconte les attentes éthiques et morales de notre société. Il nous parle et nous renvoie à la faiblesse de notre société traversée par une crise d’éthique, de vérité et de confiance. ABC que la terre de Touba vous soit légère.
Aminata Assome Diatta prend la défense de la CSS
Face aux assauts répétitifs lancés par les consommateurs et certaines organisations de commerçants contre la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) à propos de la hausse du prix du sucre, la ministre du Commerce a pris la défense de la Css. Au nom du développement de l’industrialisation qui contribue à la création d’emplois, Aminata Assome Diatta estime que l’Etat doit protéger ses petites industries qui ne sont pas capables de rivaliser avec celles des pays développés perfusées à coup de milliards. Et sinon, argumente-telle, le Sénégal va devenir un simple pays consommateur. Sur ce, elle a rappelé que la Css n’a jamais bénéficié de monopole. C’est peut-être, dit-elle, que les gens ne peuvent pas remplir toutes les conditions pour l’ouverture d’une entreprise de production de sucre au Sénégal.
La CSS dispose d’un stock de 25 000 tonnes de sucre
Le Directeur du Commerce intérieur, Oumar Diallo, soutient qu’à ce jour, la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) dispose d’un stock de 25 000 tonnes de sucre. Ce qui, dit-il, constitue la seule offre locale disponible sur le marché. Un stock qui ne peut pas empêcher une tension sur la disponibilité et le prix au détail. Néanmoins, assure Oumar Diallo qui présentait la situation globale de l’évolution des prix de grande consommation lors du Conseil national de la consommation, avec la levée du gel des importations, la couverture des besoins du marché sera assurée jusqu’au mois de novembre 2021.
Le chavirement d’une pirogue fait 01 mort et 02 disparus
A l’image des accidents de la circulation, les victimes des chavirements de pirogues depuis un certain temps sont nombreuses. Une pirogue a coulé dans la nuit du dimanche au lundi, avec quatre jeunes, dans le fleuve Sénégal dans le département de Bakel. Seul le conducteur de la pirogue s’est sorti indemne de ce chavirement. Le corps sans vie d’un des trois Dj (animateurs, ndlr) a été retrouvé par les sapeurs-pompiers de Bakel à hauteur du village de Tiyabou. Ses deux camarades sont portés disparus pour le moment. Les sapeurs-pompiers continuent les recherches afin de retrouver les corps. Ces animateurs avaient embarqué à bord de la pirogue à destination de Diaguili. Selon les témoignages, la pirogue a été déstabilisée par le vent qui accompagnait la forte pluie qui s’est abattue dans la localité. Contacté par Seneweb, l’adjoint au maire de Bakel regrette ce drame et invite les populations, surtout la jeunesse, à la prudence en ces temps où les pluies sont accompagnées de vents violents. Les recherches se poursuivent pour retrouver les deux autres disparus.
Barthelemy Dias brocarde le gouverneur de Dakar
L’édile de Mermoz-Sacré Cœur est choqué par la décision du gouverneur de Dakar de dessaisir des maires la signature des certificats de résidence. La décision du chef de l’Exécutif de Dakar est motivée par les nombreuses protestions aussi bien des partis de l’opposition que de la mouvance présidentielle. Dénonçant la mesure du gouverneur, Barthelemy Dias demande aux représentants de la coalition Taxawu Senegal dans les commissions de révision des listes électorales de refuser cette «violation flagrante de la loi qu’on veut faire passer pour voler les élections locales à travers un transfert d’électeurs». Il invite les mandataires de l’opposition, au besoin, de bloquer le fonctionnement des commissions et si nécessaire d’appeler en renfort.
Kaolack : une militante de Pastef traîne en justice des policiers
La responsable de Pastef à Kaolack, Adji Ndao, a décidé de traîner en justice trois policiers qui l’avaient tabassée lors de son interpellation. La dame qui vit à l’étranger s’était retrouvée avec un œil enflé avant d’être évacuée à l’hôpital. Les militants de Pastef organisaient une caravane de sensibilisation pour les inscriptions sur les listes électorales et de distribution de masques. Face à la presse hier, Adji Ndao a informé avoir introduit une citation directe au parquet de Kaolack pour que les policiers répondent de leurs actes. Adji Ndao indique que l’œil qui a reçu les coups ne voit plus. Après avoir passé plusieurs heures dans les locaux du commissariat, selon la responsable de Pastef, les policiers ont dit qu’ils l’ont confondue avec des transporteurs qui devaient organiser une manifestation.
Vol à main armée dans un campement à Diogo
Les populations de Darou Ndoye (Diogo) dans le département de Tivaouane se sont réveillées dans la douleur. Une dizaine d’hommes armés ont fait irruption au campement de A. Y. Sall, un ex-fonctionnaire international, avant de le dépouiller de ses biens. O. Bassène âgé de 52 ans a reçu une balle au niveau de l’abdomen. Il est décédé. L’épouse du propriétaire du campement, R. N, quant à elle, été violée par les malfrats. Selon une source de Dakaractu, la victime O. Bassène, originaire de Kaolack, était partie rendre visite au petit frère de la dame R. N. Entendant le bruit des assaillants, il est sorti de sa chambre pour s’enquérir de la situation. Il est tombé nez-à-nez sur les malfrats qui ont tiré à bout portant sur lui avant de disparaître dans la nature. Les faits se sont produits la nuit du dimanche au lundi entre 1h et 02 heures du matin. La dépouille de M. Bassène a été transportée à l’hôpital Serigne Abdou Aziz Dabakh de Tivaouane. Une enquête est ouverte par les gendarmes. Déjà trois personnes sont interpellées.
Vol en réunion avec violence
Apprenti chauffeur de profession, Samba F. B. dit Bathie est un agresseur notoire qui a fini avec sa bande de semer la terreur à Cambérène et aux Parcelles assainies. Mais les limiers des Parcelles Assainies ont mis fin à ses agissements. L’apprenti chauffeur a été alpagué nuitamment à l’Unité 15 des Parcelles assainies alors qu’il tentait de voler dans une maison. Il a brandi un tesson de bouteille pour tenter d’attaquer le jeune qui l’avait aperçu en train de commettre son forfait. Le bonhomme a alerté le voisinage et les jeunes se sont mobilisés pour interpeller Samba. Il est conduit au commissariat de police. Lors de son interrogatoire, le quidam a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés avant de présenter ses excuses. Il balance les noms de ses amis qui ont réussi à prendre la fuite lors de son interpellation. Samba F. B. a été déféré au parquet au terme de sa garde à vue, pour association de malfaiteurs et vol en réunion avec violence commis la nuit.
Escroquerie
De nationalité camerounaise, T. J. Andres croupit en prison pour escroquerie. Mécanicien de son état, il a eu le toupet de s’introduire dans une boutique de transfert d’argent pour essayer de narguer le gestionnaire. Il a demandé au gérant de transférer 280 mille francs à une de ses connaissances via Orange money. Après la transaction, au lieu de remettre l’argent au gérant, T. J. Andres change de version pour dire qu’il a dit plutôt au gérant de la boutique de faire un retrait d’un montant de 280 mille francs via Free Cash parce qu’il a gagné un concours de Free cash. Refusant du coup de remettre l’argent au gérant qui l’a conduit à la police.
Marche contre la cherté de la vie
Les populations de Guédiawaye comptent marcher le 05 septembre prochain contre la hausse des prix des denrées de première nécessité et la hausse des prix. La manifestation est initiée par le mouvement ATAW de Babacar Mbaye. Les responsables dudit mouvement envisagent de déposer la demande de marche vendredi prochain.
Fin de vacances du gouvernement
C’est la fin des vacances du gouvernement. Après la suspension des réunions hebdomadaires de conseil des ministres depuis le 14 juillet, le président de la République Macky Sall et son gouvernement vont se retrouver aujourd’hui à la salle des banquets. Plusieurs dossiers délicats attendent le gouvernement, notamment la pénurie de sucre, la hausse des prix de certaines denrées et les inondations.
Décès du Khalife général des «Baye Fall»
Le Sénégal continue perdre ses illustres fils. Le Khalife général des «Baye Fall , Serigne Cheikh Dieumb Fall a été rappelé à Dieu hier. Fils de Serigne Modou Moustapha, premier Khalife général des « Baye Fall », le saint-homme avait succédé à Serigne Modou Fallou Fall, en 2007. Il est décrit comme un guide religieux travailleur, discret et qui a marché sur les pas de ses prédécesseurs pour apporter sa pierre à l’édifice. Il a veillé vigoureusement aux respects des principes enseignés par son grand père Mame Cheikh Ibrahima Fall, en combattant les dérives et les innovations infondées. Après l’annonce de son décès, le député Abdoulaye Wilane a réagi. «L’unique est parti après avoir marqué son temps, laissé des traces et des marques ! Serigne Cheikh Djeumb qui a trouvé Serigne Bamba sur terre, a contribué activement et physiquement à la réalisation de la grande mosquée de Touba, s’en est allé. Témoin et acteur agissant, il pourra faire un compte rendu, un rapport fidèle par ce qu’exhaustif de ce qui a été fait dans le mouridisme au moins depuis 1925. Nous présentons nos condoléances émues au khalife général des mourides, notre guide Al Mountaqa. Union de prières avec tous les croyants et Mbok Talibés pour le repos de son âme et son acceptation par Allahou SWT au Paradis. Bon repos à Barzaq Rassoul Faĺl», a écrit le maire de Kaffrine.
Entrée en vigueur du prélèvement de conformité fiscale (Pcf)
Tout opérateur économique qui n’est pas en règle avec le service fiscale se verra appliquer désormais une taxe au taux de 12% sur ses produits et matériels. Cette taxe appelée prélèvement de conformité fiscale (Pcf) sera mise en application à compter d’aujourd’hui et sera calculé par la Direction générale des Douanes pour tout importateur ne présentant pas une attestation de non-assujettissement au PCF. Selon la Direction des Impôts et Domaines, cette mesure favorisant l’équité fiscale entre les acteurs économiques, a institué un prélèvement de conformité fiscale au taux de 12% sur les importations effectuées par les personnes (physiques ou morales) qui ne souscrivent pas régulièrement leurs obligations de déclaration ou de paiement d’impôts et taxes. Il s’agit ainsi pour les autorités d’inciter les opérateurs économiques qui jusque-là ne déclaraient ou ne payaient pas les impôts normalement dus à se conformer à la réglementation fiscale. Aussi la mesure participe à l’élargissement de l’assiette, de promotion de l’équité entre acteurs économiques et de civisme fiscal. Ainsi tout importateur qui n’est pas à jour de ses obligations fiscales ou qui n’est immatriculé dans aucun service des Impôts sera soumis au PCF. Toutefois, précise-t-on dans un communiqué que le PCF ne sera pas réclamé si, dans un délai de 48 heures, l’usager régularise sa situation fiscale ou se fait immatriculer au niveau du Centre des Services fiscaux territorialement compétents. Les importateurs qui sont en règle avec l’administration fiscale sont dispensés du paiement du PCF