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21 juin 2025
«LE SENEGAL N’EST PAS TOTALEMENT A L’ABRI DE LA MENACE DJIHADISTE»
Le ministre de l’Intérieur tire la sonnette d’alarme. Antoine Félix Diome estime que notre pays n’est pas totalement à l’abri des menaces djihadistes, compte tenu du contexte dans lequel il évolue.
Le ministre de l’Intérieur tire la sonnette d’alarme. Antoine Félix Diome estime que notre pays n’est pas totalement à l’abri des menaces djihadistes, compte tenu du contexte dans lequel il évolue. Le ministre de l’Intérieur a fait cette sortie lors de la cérémonie de clôture du programme de coopération pour la sécurité intérieure qu’il a co-présidée hier avec la représentante de l’Union Européenne Irène Mingasson.
Avec la montée de la menace djihadiste qui sévit un peu partout en Afrique notamment dans la bande du Sahel, le Sénégal n’est pas totalement à l’abri. L’alerte émane du ministre de l’Intérieur qui présidait hier avec la représentante de l’Union Européenne (UE) au Sénégal une cérémonie marquant la clôture du programme de coopération pour la sécurité intérieure mis en œuvre au Sénégal et financé à hauteur de 10 millions d’euros par Bruxelles. «Dans un contexte mondial, régional et sous-régional marqué par la prégnance de menaces aux contours diffus, la garantie et la prise en charge correctes de la sécurité sont devenues un défi majeur auquel tous les Etats y compris le Sénégal doivent faire face quotidiennement. Autant de fléaux qui sévissent dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest et face auxquels notre pays n’est pas totalement à l’abri», a soutenu Antoine Félix Diome.
Conscient de tous ces enjeux, souligne le premier flic du pays, le Sénégal a consenti des efforts considérables pour une prise en charge correcte de la sécurité intérieure, notamment, par un meilleur maillage du territoire national, le renforcement des moyens d’action des forces de défense et de sécurité et le renforcement de la coopération avec les Etats et les partenaires techniques et financiers. «Il est évident qu’aucun Etat, à lui seul, ne peut faire face à des menaces qualifiées de transnationales qui, par essence, transcendent les frontières étatiques», signale le ministre de l’Intérieur.
Arrivé à terme depuis fin mai 2021, le programme de coopération pour la sécurité intérieure entre le Sénégal et Bruxelles dénommé (SENSECUE) mis en œuvre depuis 2017 avait pour objectif le renforcement des capacités en matière de lutte contre le crime organisé et le terrorisme, le contrôle et la surveillance des frontières et l’appui à la bonne gouvernance du secteur de la sécurité intérieure. D’après un communiqué parvenu à notre rédaction, (SENSEC-UE) a pu assurer, en dépit du Covid-19, la formation de plus de 900 personnes entre policiers, gendarmes et douaniers, la création du nouveau Centre de Formation National de la Police Judiciaire au bénéfice de la Gendarmerie Nationale.
Il a également permis la mise en place d’un dispositif de surveillance et de contrôle des frontières terrestres et maritimes à travers la construction de quatre postes frontaliers conjoints police/douanes, trois antennes de la Division Nationale pour le Trafic des Migrants, deux hangars aériens et deux détachements fluviaux. « Malgré certains reports d’activités, réajustements et réaffectations de fonds pour répondre de façon réaliste, ponctuelle et optimale à certaines contingences comme la survenue de l’épidémie de COVID-19, tous les volets de la sécurité intérieure ont été directement ou indirectement couverts à travers de multiples actions».
Très fières des résultats achevés dans le cadre de ce programme qui a été, selon la Team Europe, un exemple de coopération efficace, les autorités de Bruxelles ont montré tous leurs engagements à continuer la coopération dans le domaine sécuritaire dans le futur avec le Sénégal en bâtissant sur ces résultats encourageants.
THIES ETRENNE LE PREMIER POSTE 100% NUMERIQUE
Dans le cadre de l’alimentation du pays en électricité, la Senelec vient de faire un nouveau pas en avant, en dotant Thiès d’un poste 100% numérique. Une innovation majeure qui permet de gérer l’ouvrage par anticipation et non plus par réaction.
Dans le cadre de l’alimentation du pays en électricité, la Senelec vient de faire un nouveau pas en avant, en dotant Thiès d’un poste 100% numérique. Une innovation majeure qui permet de gérer l’ouvrage par anticipation et non plus par réaction.
Le premier poste électrique 100% numérique construit à Thiès a été inauguré hier. Ce qui fera dire à Pape Mademba Bitèye, Directeur Général de la Senelec, qu’après Thiès ville historique, carrefour administratif et politique, le Président Macky Sall vient de faire de la Cité du Rail un carrefour électrique.
En effet, dans la région, il y a la centrale de Tobène Power de 120 MW construite par le Président Macky Sall, deux centrales solaires à Méouane et Mérina Dakhar, la centrale éolienne de Taïba Ndiaye. C’est dire à ses yeux que le Président a fait de Thiès, la capitale du mix énergétique tant défendu et aujourd’hui, la ville vient encore d’abriter le premier poste 100% numérique, réalisé par des ingénieurs sénégalais issus des écoles de formation comme l’Ecole Supérieure Polytechnique (ESP) de Dakar et l’Ecole Polytechnique de Thiès (EPT).
Il s’agit d’une réalisation qui est à mettre à l’actif de la Senelec, dans le cadre de son partenariat avec Vinci Energies. Et grâce aux nouvelles fonctionnalités, les exploitants du poste électrique gèrent leur ouvrage par anticipation et non plus par réaction. «Sous le magistère du Président Macky Sall, que de chemins parcourus, que d’efforts consentis, pour concevoir, planifier, exécuter et délivrer un nombre toujours plus grand de projets dans le seul objectif de mettre le Sénégal sur les rails de l’émergence», dit-il.
Et pour lui, il s’agit de casser la fracture énergétique qui a longtemps déséquilibré le pays et qui faisait croire à certains des compatriotes qu’ils étaient condamnés à vivre dans le noir, simplement à cause de leur destin géographique.
Pour le Secrétaire Général du Ministère du Pétrole et des Energies, en novembre 2019, lors de la mise en service du poste de Diamniadio, le rendez-vous avait été donné pour inaugurer, au plus tard dans les 24 mois, le poste 225 KW de Thiès, totalement équipé d’une technologie numérique respectueuse des exigences de qualité.
En dépit des contraintes engendrées par la pandémie de COVID19, la promesse a été tenue. Il s’agit d’un ouvrage de haute portée technologique d’un coût de 8,83 milliards de FCFA et qui est une composante du programme dénommé «Pôles 2020» d’un coût global de 129 milliards de FCFA financé entièrement par l’Etat du Sénégal, à travers un prêt du gouvernement français. Il permet de sécuriser le réseau de transport de l’énergie depuis les postes de Diass, Tobène et Thiona.
Au-delà de la dimension technique, la particularité est qu’il s’agit d’un projet qui a été réalisé par des ingénieurs issus de nos écoles de formation, une démarche en parfaite adéquation avec les ambitions du président de la République qui a fait du capital humain un axe fort du Plan Sénégal Emergent (PSE). «Notre mission est d’amener la lumière partout où besoin est pour apporter la joie, la paix et la quiétude aux populations à travers le pays», souligne le représentant du Ministère du Pétrole et des Energies. Il rappelle que le gouvernement a récemment réuni les bailleurs pour mobiliser les ressources financières nécessaires à un accès universel à l’électricité à l’horizon 2035.
Ce programme si cher à son excellence le Président Macky Sall est une réponse appropriée à son approche pour l’équité et la justice sociale, pour tous les sénégalais, afin de construire un Sénégal de tous et un Sénégal pour tous. En apportant l’électricité aux couches vulnérables et défavorisées, dit-il, « nous contribuons à réduire la pauvreté, à réduire les inégalités sociales, ce qui favorise ainsi l’émergence d’une société plus équitable, socle de base d’un développement durable et inclusif».
RÉGULATION DES MÉDIAS, AVION DE COMMANDEMENT ET ÉLECTIONS LOCALES À LA UNE
Dakar,28 mai (APS) – Les déclarations de Macky Sall sur la régulation des médias et des réseaux sociaux, les ambitions en perspectives des élections locales du 23 janvier 2022 et le nouvel avion de commandement sont les principaux centres d’intérêt des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalais (APS).
Selon L’As, ‘’Macky Sall veut mettre de l’ordre’’ dans les médias et sur les réseaux sociaux.
’’Le président de la République Macky Sall a invité une fois encore les professionnels des médias à assainir le secteur de la presse. Venu présider, hier, l’ouverture officielle de l’Assemblée générale des régulateurs de l’audiovisuel dans l’espace Uemoa et la Guinée, le chef de l’Etat pense qu’au moment où il y a un ordre dans les autres professions, le journalisme est agressé par les non-professionnels qui charrient des contre-valeurs’’, écrit L’As.
Pour Walfadjri, ‘’Macky Sall met les journalistes devant leur responsabilité’’. ‘’Le chef de l’Etat a invité, hier, à plus de responsabilité pour préserver la cohésion sociale’’, rapporte Walf.
Vox Populi note que ‘’Macky Sall tire encore sur les réseaux sociaux’’. Selon le chef de l’Etat, ‘’il ne peut y avoir ni de droit illimité ni de liberté absolue. Rien ne peut justifier les injures, les calomnies, l’appel à la violence et l’incitation à la haine. Ce ne sont là, ni des libertés ni des droits’’.
Le Soleil explique ‘’le pourquoi’’ de l’achat d’un avion de commandant, objet de polémique depuis l’annonce de l’acquisition d’un A320 Néo.
’’Ce n’est ni le goût du luxe ni la propension à la dépense qui ont poussé Macky Sall a autoriser l’acquisition d’un avion neuf de commandement pour le président du Sénégal, chef suprême des Armées. A l’exposé de certains faits connus du Soleil, on est fondé de dire que le chef de l’Etat a tardé à trouver un remplaçant çà la Pointe Sarène qui a traversé, ces dernières, des séquences périlleuses’’, écrit le journal.
Le Sénégal réceptionnera, le 16 juillet prochain, un nouvel avion de commandement présidentiel A320neo neuf acquis auprès de la l’avioneur européenn Airbus. Ce nouvel appareil a été acheté en remplacement de l’appareil A319, fabriqué en 2001. Celui-ci avait été acquis en seconde main en novembre 2010, avant d’être mis en service en mars 2011.
Source A souligne que l’A 320 du président sénégalais est ’’un poids-plume, comparé’’ aux avions de ses prédécesseurs et de certains de ses pairs africains.
’’Léopold Sédar Senghor volait au même titre que son homologue français d’alors à bord d’une caravelle appartenant à la catégorie des gros porteurs et dotée à l’époque de toutes les commodités (lit, bureau, frigidaire, siège dorés….). L’A320 et l’A 319 (…) ne sont que des poids-plumes face aux A 330, A 340 ou au Boeing 747 à bord desquels embarquent certains chefs d’Etat africains’’, relève le journal.
A propos des élections locales du 23 janvier 2022, Enquête parle de ’’choc des ambitions’’ au sein de la coalition Taxawu Sénégal, de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. ’’A huit mois des élections locales, Taxawu Senegal est confrontée au défi périlleux de concilier les ambitions de ses lieutenants, préalable au grand rassemblement de l’opposition appelée de tous ses vœux par Khalifa Sall’’, souligne la publication.
Le Quotidien s’intéresse au cas d’Abdoulaye Diouf Sarr qui ’’navigue’’ vers la mairie de Dakar. ’’Tout le monde ou presque le voit candidat à la Ville de Dakar. Diouf Sarr ne l’a pas clairement encore indiqué, mais il a lâché, jeudi, quelques phrases dans ce sens’’, rapporte le journal.
Il a déclaré : ’’Lorsque je commencerai à naviguer, rien ne m’empêchera d’accoster à Terrou Baye Sogui’’.
Le Témoin jette un coup de projecteur sur les localités où l’unité de la majorité présidentielle risque d’être mise à rude épreuve et titre : ’’Chacun pour soi, le Benno pour tous après !’’.
Le journal Libération raconte comment le policier Lat Grand Ndiaye a été tué lors d’une opération de sécurisation à Rufisque.
’’Ce sont des +gosses de riche+, manifestement ivres et à bord d’une BMW louée qui ont foncé sur un check-point de la police dans la nuit de mercredi à jeudi vers 1h 45 du matin. Les faits se sont produits vers la sortie de Rufisque. Lat Grand Ndiaye, un élément du Groupement mobile d’intervention (G%MI) est mort sur le coup. Sept personnes ont été arrêtées entre Dakar et Thiès’’, rapporte Libération.
600 MILLIONS FCFA MOBILISES POUR LUTTER CONTRE LA PECHE INN
Pour faire face à la pêche illicite, le ministère des Pêches et de l’économie maritime, en collaboration avec le Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine Afrique de l’Ouest (Prcm) a initié le projet de gouvernance des pêches
Le ministère des Pêches et de l’économie maritime a procédé hier, jeudi 27 mai, au lancement officiel du projet de gouvernance des pêches au Sénégal. Il vise le renforcement de la lutte contre la pêche illicite non déclarée et non réglementée (Inn) à travers l’amélioration de la gouvernance et de la transparence de la pêche. Ce projet d’un coût global de près de 600 millions de francs FCA pour une durée de 3 ans a été financé par la Fondation Océan 5.
Pour faire face à la pêche illicite, le ministère des Pêches et de l’économie maritime, en collaboration avec le Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine Afrique de l’Ouest (Prcm) a initié le projet de gouvernance des pêches au Sénégal.
Ce projet d’un coût global de 1 163 944 dollars Us, soit près de 600 millions de francs FCA pour une durée de 3 ans, financé par la Fondation Océan 5, a été officiellement lancé hier, jeudi 27 mai. Il vise à renforcer efficacement et durablement la capacité du Sénégal à lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (Inn), notamment en améliorant la transparence dans le secteur. « L’un des principaux avantages de la transparence des pêches est d’assurer la visibilité des efforts soutenus du Gouvernement dans la lutte contre la pêche Inn, souvent méconnus des acteurs de la pêche. La transparence permettra, par ailleurs, d’améliorer l’efficacité de la lutte contre la pêche Inn avec, notamment, la participation des acteurs dans la transmission d’informations et de renseignements sur les infractions de pêche », a indiqué le secrétaire général du ministère des Pêches et de l’économie maritime Matar Diallo. Selon lui, les effets néfastes de la pêche Inn se traduisent par des pertes évaluées à plus de 23 milliards de dollars US dans le monde et 500 millions en zone ouest africaine.
Premier secteur d’exportation en 2017 et 2018 avec respectivement 216 et 244 milliards de FCFA de recettes d’exportation, la pêche joue un rôle important dans notre économie, souligne-t-il . « En 2020, les débarquements des pêches maritimes s’élèvent à près de 490 846 tonnes pour une valeur commerciale estimée à 217,927 milliards de FCFA.
La pêche maritime contribue à près de 3,2% au Pib global, à la création d’emplois, à l’équilibre de notre balance commerciale, ainsi qu’à la sécurité alimentaire et nutritionnelle », a relevé M Diallo.
HARO SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LES DIFFICULTES DE GOUVERNANCE
Gaoussou Guèye, le président de la Panepao, a mis le doigt sur la durabilité de la pêche compromise par la raréfaction des ressources halieutiques résultant d’une surexploitation de la pêche Inn illicite et aggravée par les changements climatiques.
La plateforme régionale des acteurs non étatiques de la pêche et de l’aquaculture en Afrique de l’ouest (Panepao /Wanfasa) a tenu sa première rencontre à Saly-Portudal. Gaoussou Guèye, le président de la Panepao, a mis le doigt sur la durabilité de la pêche compromise par la raréfaction des ressources halieutiques résultant d’une surexploitation de la pêche Inn illicite et aggravée par les changements climatiques.
Selon le président de la Panepao, des menaces liées à l’exploration et l’exploitation pétrolières et gazières sur les écosystèmes marins et côtiers sont à prendre au sérieux.
Face à cette situation, Gaoussou Guèye a soulevé la pluralité des organisations privées non articulées constituant une limite à une participation efficace et efficiente aux politiques publiques avec effets négatifs sur la qualité de la gouvernance de la pêche. Par conséquent, il a rappelé la place de l’objectif de développement durable 14 ayant trait à la conservation et l’exploitation de manière durable des océans, des mers et des ressources marines aux fins de développement durable. Ce qui est une aspiration tournée vers la pêche et l’aquaculture.
A l’en croire, le fait trouve son justificatif dans la volonté de la Fao, le Fonds alimentaire mondial leur conférant un rôle essentiel en matière de sécurité alimentaire et de nutrition dans le monde et particulièrement dans les pays en voie de développement. Moussa Mbengue, le secrétaire régional de la Panepao/Wanfasa couvrant les quinze pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest et la Mauritanie, a campé l’objectif de cette première rencontre depuis sa mise en place à Abuja en 2018 au Nigéria avec l’appui du Fonds alimentaire mondial, de la Cedeao, et de l’Union européenne. Le bureau exécutif de la Panepao est élargi aux sept plateformes nationales dans sept pays. Il s’agit, selon lui, d’évaluer le chemin parcouru et d’identifier les problèmes et contraintes auxquels cette plateforme et celles nationales sont confrontées en vue de décliner des mesures correctives. L
a rencontre, à l’en croire, a été ainsi donc le lieu de partage des activités par les plateformes nationales dans leurs zones respectives. Au bout du compte, il est aussi question de la mise en place d’un plan initial produit en 2018 et validé par la Cedeao et la déclinaison d’une feuille de route.
BILAN EN CHIFFRES ET EN REALISATIONS DE SENSEC-UE
Financé à hauteur de 10 millions d’euros, soit un peu plus de 6,5 milliards FCFA, SENSEC-UE qui aura duré trois (3) ans et demi, a, à son actif, un bilan satisfaisant, selon les deux parties au programme.
Le Programme de coopération pour la sécurité intérieure entre le Sénégal et l’Union Européenne (SENSEC-UE) est arrivé à terme. Lancé en 2017, SENSEC-UE a été clôturé hier, jeudi 27 mai 2021, en présence du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, et de l’ambassadrice de l’Union Européenne (UE) au Sénégal, Mme Irène Mingasson. Financé à hauteur de 10 millions d’euros, soit un peu plus de 6,5 milliards FCFA, SENSEC-UE qui aura duré trois (3) ans et demi, a, à son actif, un bilan satisfaisant, selon les deux parties au programme.
900policiers, gendarmes et douaniers formés à son actif, en plus de la création d’un Centre de Formation de la Police Judiciaire au bénéfice de la Gendarmerie Nationale, etc. C’est, entre autres, le bilan du Programme de coopération pour la sécurité intérieure entre le Sénégal et l’Union Européenne (SENSEC-UE), arrivé à terme. «Malgré la pandémie, le programme a eu des résultats notables.
En effet, il a pu assurer :
- La formation de plus de 900 personnes entre policiers, gendarmes et douaniers ; La création du nouveau Centre de Formation National de la Police Judiciaire au bénéfice de la Gendarmerie Nationale ;
- La mise en place d’un dispositif de surveillance et de contrôle des frontières terrestres et maritimes à travers la construction de quatre postes frontaliers conjoints Police/Douanes, trois antennes de la Division Nationale pour le Trafic des Migrants, deux hangars aériens et deux détachements fluviaux ; - La fourniture de l’équipement nécessaire pour le bon fonctionnement des unités opérationnelles en charge des missions de surveillance des frontières et lutte contre le crime organisé, notamment, 157 moyens roulants, quatre vedettes, 27 drones de capacités différentes, ainsi que le matériel informatique et bureautique ;
- La construction d’un Commissariat pilote à Mbao conçu de manière à constituer un modèle en matière d’accueil et d’accès à la justice pour les populations vulnérables», liste-ton dans une note de presse du comité de clôture du programme SENSEC-UE.
Ce programme a été clôturé à travers une cérémonie qui s’est tenue hier, jeudi 27 mai 2021, à Dakar, en présence d’Antoine Félix Abdoulaye Diome, ministre de l’Intérieur et de Mme Irène Mingasson, l’ambassadrice de l’UE au Sénégal. Plusieurs représentants de la Police Nationale, de la Gendarmerie, des Douanes et de l’Agence de Sécurité de Proximité (ASP), en tant que bénéficiaires principaux du programme, y ont participé. SENSEC-UE, qui aura a duré de 2017 à fin mai 2021, a été financé parl’UE à hauteur de 10 millions d’euros, soit pus de 6,5 milliards FCFA. Son objectif était le renforcement des capacités en matière de lutte contre le crime organisé et le terrorisme, le contrôle et la surveillance des frontières et l’appui à la bonne gouvernance du secteur de la sécurité intérieure. Sa mise en œuvre était assurée par CIVIPOL (France) et la FIIAPP (Espagne), pourla partie «assistance technique», et parl’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), pourles acquisitions de moyens et l’immobilier.
«LES OBJECTIFS DU PROGRAMME SENSEC-UE SONT, GLOBALEMENT, ATTEINTS, MEME SI...»
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, chargé de la sécurité intérieure, a exprimé sa satisfaction pour ce bilan et à l’endroit de l’UE pour l’exécution de ce programme «qui, pendant trois ans et demi, a permis la mise en œuvre de multiples actions dont la finalité principale est d’appuyer l’Etat du Sénégal dans sa politique sécuritaire intérieure centrée, globalement, autour de la protection des personnes et des biens dans toutes ses dimensions et implications. (...)
C’est dire qu’à travers SENSEC, tous les volets de la sécurité intérieure ont été directement ou indirectement couverts à travers de multiples actions. C’est dire qu’au bilan, les objectifs du Programme SENSEC-UE sont, globalement, atteints, même si certains reports d’activités, certains réajustements et réaffectations de fonds ont été nécessaires pour répondre de façon réaliste, ponctuelle et optimale à certaines contingences comme la survenue de l’épidémie de COVID-19 contre laquelle le projet SENSEC-UE a, activement, participé à la lutte, parla fourniture de matériels de protection individuelle aux Forces de défense et de sécurité. Certes, le Projet SENSEC-UE tire à sa fin mais notre pays accueillera, favorablement, toutes formes de coopérations avec l’Union Européenne».
Rappelant que la formation et la professionnalisation est au cœur de leur partenariat, l’ambassadrice de l’UE, Mme Irène Mingasson qu’ils ont «mis un accent très fort sur la formation des effectifs. La professionnalisation des effectifs qui sont confrontés à des situations souvent très difficiles ; la formation est vraiment au cœur de notre dispositif d’assistance». C’est pourquoi l’UE «est très fière des résultats achevés dans le cadre de ce programme qui a été un exemple de coopération efficace entre la Team Europe, les Nations Unies et le Sénégal. L’UE reste engagée à continuer la coopération dans le domaine sécuritaire dans le futur avec le Sénégal en bâtissant sur ces résultats encourageants».
DÉRIVES DANS LES MÉDIAS, MACKY APPELLE LES PROFESSIONNELS À ASSUMER LEUR RESPONSABILITÉ
Sous prétexte de liberté d’opinion et d’expression, on charrie à haut débit et à l’échelle planétaire, les contenus qui mettent en péril la vie d’autrui et les valeurs sacrées de la dignité humaine et du vivre ensemble
Assainir les médias est un devoir qui incombe, en premier, aux professionnels du secteur, afin qu’il soit mieux organisé. Cet appel est du président de la République, Macky Sall, qui a présidé hier, jeudi 27 mai, la cérémonie d’ouverture de la 8e Assemblée générale de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’Uemoa et de la Guinée.
«Sous prétexte de liberté d’opinion et d’expression, on charrie à haut débit et à l’échelle planétaire, les contenus qui mettent en péril la vie d’autrui et les valeurs sacrées de la dignité humaine et du vivre ensemble. Il ne peut y avoir de droits illimités, ni de liberté absolue ; rien ne peut justifier en effet l’injure, la calomnie, l’appel à la violence et l’incitation à la haine», a déclaré le chef de l’Etat, Macky Sall, hier, jeudi 27 mai, à l’ouverture de la 8e Assemblée générale de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’Uemoa et de la Guinée qu’il a présidé. Mieux, il a estimé que «ce ne sont là ni des libertés ni des droits ; au contraire», ces faits constituent à son avis, en eux-mêmes, « les pires ennemis des droits et libertés de l’homme».
D’ailleurs, soutient-il, «la profession est agressée par les non professionnels et qui, sous le couvert de la liberté de presse, la liberté d’opinion, promeuvent des contre-valeurs». A cause de tous ces problèmes, il estime que c’est le travail d’abord des professionnels de la presse d’assainir leur secteur et de l’organiser davantage. «Les autres corps ont des ordres, par exemple, Ordre des médecins, Ordre des ingénieurs. Il faut qu’on définisse les règles. Tout le monde ne peut pas se réclamer professionnel de l’information et de la communication, alors que vous parlez quotidiennement à des centaines de milliers de personnes voire des millions de personnes sans qualification, sans formation», met-il en garde. Pour Macky Sall, il n’y a rien de plus dangereux pour une société que de voir de telles situations. «Ici, il nous semble qu’il y a la nécessité d’avoir une régulation parce que nous ne vivons pas à l’’’Etat de nature’’. Nous vivons en société, régie par des normes du ‘’contrat social’’. Dès lors, réguler ne saurait être considérer comme un acte de censure ou de répression. Bien au contraire, il s’agit par-là, souligne-t-il, d’assurer à chacun le droit et la liberté de vivre et de s’épanouir dans le respect des droits et de la liberté des autres également, dans la liberté de vivre et de s’épanouir».
NECESSITE DE REGULER LE SECTEUR
La régulation du secteur des médias est fondamentale, a dit le président de la République, Macky Sall, justifiant ainsi sa présence à l’Assemblée générale de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’Uemoa et de la Guinée. Selon le Chef de l’Etat, cette régulation interpelle «gouvernements, régulateurs mais aussi individus, citoyens, professionnels et nation». La nécessité d’organiser les médias est plus qu’actuelle. Le chef de l’Etat en est convaincu car, il n’y a plus de frontières sur internet. «Qu’on soit à Honolulu ou à Tambacounda, on a la même information en un clic. Ces questions ne sont pas exhaustives. Il s’y ajoute, en effet, d’autres encore plus nombreuses et plus complexes découlant du phénomène des réseaux sociaux dans toutes leurs diversités. Je pense, entre autres, aux ‘’fakes news’’ et à toutes les formes de cybercriminalité, y compris le terrorisme qui utilise les mêmes outils», ditil.
Toutefois, il est d’avis que «la conquête de la liberté est une donnée majeure de l’histoire des sociétés humaines. Et, au-delà des aspects légaux et réglementaires y afférant, elle est hautement philosophique et morale». Le président Macky Sall d’ajouter que, «suivant le droit naturel de la raison, l’homme est né libre, en même temps, il ne saurait y avoir de liberté sans responsabilité». En conséquence, poursuit-il, «la problématique de l’audiovisuel à l’ère moderne soulève des questions qui méritent réflexion et solutions concertées». Il est question alors de voir, selon ses explications, comment assurer dans une société qui se veut libre et démocratique, l’équilibre entre la liberté d’opinion et d’expression des uns et le respect de la vie privée, de la dignité et de l’honorabilité des autres. Il est aussi question, selon lui, «d’assurer une saine compétition dans un espace normé, avec l’explosion fulgurante des outils et procédés technologiques qui tendent à se soustraire de toute forme de régulation». Instaurer une responsabilité dans le secteur de l’audiovisuel revient aussi, insiste-t-il, à voir comment concilier les prérogatives de l’Etat-nation qui s’exerce dans ses limites territoriales et la diffusion souvent transfrontalière du contenu de l’audiovisuel..
... TRESSE DES LAURIERS A BABACAR DIAGNE
«Babacar est un professionnel averti de la communication et de l’audiovisuel au Sénégal et hors de nos frontières. Il allie le savoir, le savoir-faire et surtout le savoir-être. Il a une longue pratique du terrain et du management. Il a de l’expérience dans la télécommunication et la diplomatie. Toutes ces qualités peuvent porter votre plateforme à un niveau supérieur au cours de son mandat», a-t-il dit. Avant de réaffirmer toute sa volonté d’accompagner le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra-Sénégal), qui a hérité de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel de l’Uemoa et de la Guinée, dans sa nouvelle mission. Revenant sur le thème de l’assemblée : «Impacts de la télévision numérique terrestre : Enjeux économiques et sociaux culturels», le chef de l’Etat a relevé toute sa pertinence, car renvoyant «au modèle de la télévision numérique à offrir aux usagers face aux mutations technologiques rapides qui s’opèrent dans ce domaine». En outre, juge-t-il, «il met en évidence le défis auxquels sont confrontés dans la matérialisation de l’accord de Genève relatif au basculement de l’analogie au numérique. La plateforme Tnt demeure essentielle dans ce contexte d’extinction inexorable de l’analogie».
BABACAR DIAGNE, NOUVEAU PRESIDENT DE LA PLATEFORME DES REGULATEURS DE L’AUDIOVISUEL DE L’UEMOA ET DE LA GUINEE : «Les avancées technologiques sont tellement rapides qu’on ne peut pas être à jour par rapport au dispositif juridique»
«Les avancées technologiques sont tellement rapides qu’on ne peut pas être à jour par rapport au dispositif juridique. C’est ça qui fait qu’il faut constamment réfléchir. Dans nos pays de l’espace Uemoa, nous devons être très vigilants par rapport à la cohésion sociale. Le vivre en commun, basé sur la recherche du bien commun, sur sa préservation et celle de nos valeurs fondamentales. C’est extrêmement important. Maintenant que je suis devenu le président de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel de l’Uemoa et de la Guinée, pendant les années à venir, je vais vraiment avoir une feuille de route pour que ces thèmes majeurs soient ajoutés et que nous puissions faire des propositions aussi bien aux chefs d’Etat qu’aux éditeurs».
MACKY REJOUE LE COUP KO
Le président va reprendre ce samedi son bâton de pèlerin pour le suivi des politiques publiques de l’Etat et remobilisation de ses troupes. L’opposition qui a toujours subi les contrecoups de ces tournées est mise au défi
Une série de tournées économiques dans les principales régions du Sénégal dans le cadre du suivi des politiques publiques de l’Etat, aux entournures de toute grande consultation électorale : voilà la stratégie gagnante que le président Macky Sall a toujours déclinée face à son opposition, depuis son accession à la magistrature suprême. Moins de six mois avant les élections locales du 23 janvier prochain, jugées cruciales pour les Législatives devant suivre en 2022, le chef de la majorité présidentielle remet le couvert, en bon récidiviste. L’exercice républicain dit tournée économique du chef de l’Etat le conduit cette fois et dès demain, à Kaffrine et Kédougou. Histoire d’inaugurer ou lancer certaines infrastructures publiques, mais aussi de mobiliser les troupes et de se redonner du crédit après le camouflet des émeutes de mars. Reste maintenant à savoir si l’opposition, longtemps débordée aux différents scrutins par la plus-value électoraliste de ces tournées économiques, mais aujourd’hui ragaillardie par les derniers évènements, saura cette fois en parer le contrecoup.
Que l’opposition se le tienne pour acquis ! Le chef de l’Etat Macky Sall, patron de la majorité présidentielle, va reprendre dès demain, samedi 29 mai, son bâton de pèlerin pour sacrifier à l’exercice républicain de suivi des politiques publiques de l’Etat, mais également de remobilisation de ses troupes avant toutes les grandes échéances électorales au Sénégal. Un exercice tout normé dans le cadre de tournées économiques effectuées aux encablures des scrutins qui se sont déroulés au Sénégal depuis son arrivée à l’avenue Léopold Sédar Senghor (ex-avenue Roume), mais qui s’est toujours révélé fatal pour ses opposants, tant la plus-value électoraliste a été déterminante. Cette fois, le chef de l’Etat et patron du camp au pouvoir se rend respectivement dans les régions de Kaffrine et Kédougou, du 29 mai au 1erjuin 2021 avec 1600 km à parcourir à bâtons rompus, en 81 heures, pour rallier une demi-douzaine de localités.
D’ailleurs, Macky Sall l’a confirmé avant-hier, mercredi, en réunion du Conseil des ministres qu’il présidait après son retour de Paris où il a participé, le 18 mai 2021, au Sommet sur le financement des économies africaines. Abordant en effet la question de la tournée économique qu’il effectue du 29 mai au 1er juin 2021, dans les régions de Kaffrine et Kédougou, le président de la République a expliqué qu’il allait inaugurer et lancer les travaux d’infrastructures publiques majeures, en rappelant « l’importance primordiale qu’il accorde à l’aménagement et au développement durable de nos territoires ». Et ce n’est pas tout, d’après certaines indiscrétions, le chef de l’Etat va marquer une pause avant de se rendre dans la région de Matam le 15 juin puis en Casamance.
UNE STRATEGIE JUSQU’A PRESENT GAGNANTE
Moins de six mois donc avant les élections locales fixées par décret présidentiel au 23 janvier 2022, après quatre reports pour un scrutin initialement prévu le 1er décembre 2019, Macky Sall va de fait profiter de cet exercice républicain dite tournée économique pour tâter le pouls de la population, remobiliser ses troupes, fortifier ses partisans de la majorité présidentielle et rabibocher certaines positions conflictuelles en interne. Cette stratégie menée à la veille de tout scrutin majeur s’est toujours révélée payante et a permis à Macky Sall de se payer la tête de l’opposition durant le septennat.
Tant le gain électoraliste de ces tournées économiques a été pérenne, des Locales de 2014 à la Présidentielle de 2019, en passant par les Législatives de 2017 et autres consultations référendaire ou territoriale. Ce qui a d’ailleurs poussé l’opposition comme certains esprits avertis à toujours qualifier ces tournées économiques à forte mobilisation populaire de précampagne électorale déguisée. Dans la perspective d’élections locales vues par beaucoup d’observateurs comme des primaires pour les Législatives devant suivre en 2022 et même un test grandeur nature pour la présidentielle de 2024, le chef de la majorité présidentielle n’entend pas déroger à sa tactique gagnante. Qui plus est, après les dernières manifestations qui ont sérieusement entaché son crédit et/ou sa popularité, Macky Sall a besoin d’inverser la tendance et de redorer son blason terni par la «révolte» d’une jeunesse en mal de perspectives, du fait pratiquement de toute une décennie d’échec des politiques étatiques d’insertion et d’emploi.
Retrouver du crédit politique après les émeutes de mars et encore de la plus-value électorale en perspective des Locales de 2022, voilà l’objectif sous-jacent du chef de la majorité présidentielle, via la tournée économique qu’il entame dès demain, samedi 29 mars. Et pour commencer sous de bons auspices, Macky Sall va faire en premier, selon certaines indiscrétions, son bain de foule à Fatick, son éternel fief. Charité bien ordonnée commence par soi-même, dit-on.
REGAIN D’OPPOSITION VERS UNE TOURNEE ECONOMIQUE
A ce jeu, l’opposition qui a toujours subi les contrecoups de ces tournées économiques ou pré-campagne déguisée, à la veille des scrutins, semble mise au défi. Saura-t-elle tirer tous les atouts de son regain et/ou renaissance après les émeutes de mars dernier et la mauvaise passe du camp au pouvoir, pour poser des actes significatifs de réoccupation du terrain politique, lesquels se feraient en contrepoids au déploiement programmé du «Macky» dans les régions sus visées. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le branle-bas de combat est donné dans beaucoup d’états-majors politiques pour essayer de contrer l’entrée en selle du chef de l’Etat et de son camp en route vers la conquête de plus de 550 collectivités locales du pays, aux prochaines Locales. Ousmane Sonko et le M2D ne s’y ont pas trompés, eux qui ont profité il y a une dizaine de jours de visites effectuées auprès de familles de victimes des derniers évènements pour sillonner le Sud du pays et appeler à la mobilisation générale.
Le Parti démocratique sénégalais (Pds, seul parti de l’opposition détenteur d’un groupe parlementaire) s’incruste dans la même dynamique en boostant au plan national sa stratégie de vente des cartes et consécutive. La nécessité pour l’opposition de marquer à la culotte le camp au pouvoir et son chef, Macky Sall, ne semble pas aussi échapper au Grand Parti de Malick Gakou qui annonce une tournée nationale. Dans la foulée de la tournée économique du chef de l’Etat ! Ces divers soubresauts de l’opposition permettront-ils d’atténuer l’entrée en pré-campagne électorale du maître du jeu, voire de comprimer la plus-value électorale qui suit les tournées économiques et/ou électoralistes du chef de l’Etat, voilà la grande question à laquelle répondront certainement les prochaines Locales.
Braquage des Chinois : un lutteur de Fass nommé Général dans la nasse
En voilà une affaire qui va défrayer la chronique. Un lutteur de l’écurie de Fass a été interpellé hier par la Brigade de Recherche de la Division des investigations criminelles (Dic). Il a été cité dans le braquage de la boutique de Chinois aux allées du Centenaire. En effet, d’après des informations de l’As, le dernier membre du gang qui avait pris la fuite pour se réfugier en Guinée Bissau est rentré au bercail et a été interpellé mercredi dernier pour vol à Grand Dakar. Extrait par la Dic pour être entendu sur le braquage, Abou Wade qui a été arrêté en possession d’un pistolet PA 9mm a expliqué que l’arme lui a été remise par Modou Guèye alias Général. Ce dernier a été arrêté hier soir à Grand Dakar. Il est un lutteur de l’écurie Fass et aurait encaissé 1 million après le braquage où le gang avait dérobé plus de 70 millions.
Le variant indien détecté en Gambie
Les autorités sanitaires doivent renforcer la vigilance aux frontières avec la Gambie. La nouvelle variante (B.1.617) identifiée récemment en Inde est entrée en Gambie à travers deux individus qui avaient quitté l’Inde le 18 avril dernier. C’est le ministère de la Santé de la Gambie qui a donné l’information. Selon les autorités sanitaires gambiennes, les deux porteurs du nouvel variant indien sont tombés malades au bout de deux semaines après leur arrivée en Gambie. Ils se sont rendus dans une structure où leurs tests se sont révélés positifs. Ils ont contaminé sept autres membres de leurs familles qui sont en isolement et sous traitement. Pourtant, selon le ministère de la Santé, les deux malades ont été testés négatifs lors de leur arrivée en Gambie. Le ministère de la Santé va intensifier la surveillance à l’aéroport en soumettant au test tout voyageur entrant.
48 accidents en moyenne par mois dans la région de Fatick
La région de Fatick enregistre en moyenne 48 accidents de la route par mois, a indiqué hier, le lieutenant Mansour Faye, commandant de la 32e compagnie des sapeurs-pompiers, qui préconise la construction de ralentisseurs sur la route nationale n°1 pour réduire les risques d’accident. Durant l’année 2020, a-til confié à l’«APS», la région de Fatick a enregistré 569 accidents de la route qui ont fait 1.262 victimes, dont 34 morts. Cette année, 278 accidents de la route ayant fait 369 victimes ont été recensés, a-t-il dit. Il précise que ce bilan provisoire fait état de 11 décès.
L’Archevêque de Dakar reçu par Macky Sall
Le clergé était au Palais de la République. Le Président Macky Sall a reçu hier dans l’après midi Mgr Benjamin Ndiaye Archevêque de Dakar à la tête d’une forte délégation de religieux. Le chef de l’Etat et ses hôtes ont échangé sur le pèlerinage de Popenguine, la pandémie de la covid-19 et l’emploi des jeunes. Sur cette dernière question, l’Archevêque de Dakar a exprimé sa volonté de soutenir l’action du Chef de l’Etat à travers l’implication de Caritas Sénégal pour promouvoir l’agriculture auprès de la jeunesse.
Un immeuble de la SGBS hypothéqué
Le tribunal du commerce hors classe de Dakar a tranché le contentieux opposant l’homme d’affaire Moustapha Tall à la SGBS. Statuant en matière commerciale et en premier ressort, le tribunal rejette la fin de non-recevoir tirée du défaut d’intérêt à agir soulevé par la banque. Le juge constate aussi que Moustapha Tall dispose bien d’une créance à l’égard de la SGBS consacrée par l’arrêt rendu par la Cour d’Appel de Kaolack le 11 septembre 2019.Ainsi le juge valide l’hypothèque forcée pratiquée sur l’immeuble objet du TF n° 2986/DK sis à la rue Raffenel x Escarfait à Dakar appartenant à la SGBS, pour avoir sûreté garantie du paiement de sa créance évaluée provisoirement à la somme de 221 500 000 F CFA et la transformer en hypothèque définitive. En sus, le tribunal du commerce déboute la SGBS de sa demande reconventionnelle.
Le Sénégal assure la présidence de la CMAE à partir de 2022
Le Sénégal va assurer dès l’année prochaine la présidence de la Conférence des ministres africains de l’Environnement (CMAE). La décision a été prise hier, lors de la 31e réunion en virtuel du bureau de ladite Conférence tenue hier, sous la présidence de Mme Barbara Creecy, ministre de l’Environnement, des Forêts et de la Pêche d’Afrique du Sud. Ainsi le bureau de la CMAE est constitué de représentants de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de la République démocratique du Congo, du Sénégal et du Soudan. Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable du Sénégal, Abdou Karim Sall, a représenté la région Afrique de l’Ouest. Les ministres ont convenu de promouvoir davantage la coopération multilatérale et de s’engager à maintenir les réunions mondiales virtuelles, dontla COP26 prévue du 1er au 12 novembre 2021, à Glasgow et au Royaume-Uni. Il faut souligner par ailleurs que l’Egypte et l’Ethiopie ont présenté leurs candidatures pour accueillir la 27e session de la Conférence des Parties (COP27).
Arriérés de paiement des écoles privées
Les écoles privées d’enseignement supérieur courent toujours derrière la scolarité des étudiants orientés par le gouvernement dans leurs établissements. Si l’université du Sahel a décidé de retenir les diplômes de ces étudiants pour contraindre l’Etat à payer la dette, le cadre unitaire des organisations privées d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) va dévoiler aujourd’hui sa stratégie pour rentrer dans ses fonds. Les établissements scolaires regroupés au sein de ce cadre réclament plusieurs milliards au gouvernement. Face à la presse, le cadre fera le point de ses démarches envers l’Etat pour le recouvrement.
Le secteur primaire passe de 61% en 1990 à 44% en 2017
Restons avec le rapport qui montre que la répartition sectorielle révèle une évolution rapide caractérisée par une baisse de la part du secteur primaire qui est passée de 61% en 1990 à 44% en 2017, au profit du tertiaire qui a vu sa part évoluer de 24% en 1990 à 43% en 2017. D’après la même source, la part de l’emploi dans le secondaire est restée plus ou moins constante, autour de 14%. Cette évolution confirme la migration de l’emploi du secteur primaire au secteur tertiaire, principalement dans le secteur informel peu productif. Ainsi, une migration sectorielle de l’emploi s’est opérée sans que l’économie nationale ne connaisse une véritable industrialisation. Selon les auteurs du document, cette forme de migration de l’emploi estliée, en partie, à la faiblesse de la productivité dans le secteur de l’agriculture, au faible dynamisme du secteur secondaire (même si des améliorations sont notées ces dernières années) et à la faible qualification des ressources humaines. Ainsi les autorités font-elles face aux défis dont la conciliation de l’offre et de la demande d’emplois. Puisque la population, extrêmement jeune, présente chaque année plus de 200 000 nouveaux demandeurs d’emplois sur le marché du travail sans que le secteur privé ne réponde à cette demande croissante.
Contribution des TIC à l’économie
Le début sur la contribution des TIC dans l’économie sénégalaise s’était posé ces temps passés. La réponse est désormais disponible. Le rapport sur le développement humain qui a consacré un chapitre sur les nouvelles technologies a donné la part des TIC. En fait, dans les comptes nationaux du Sénégal, le numérique est appréhendé par la branche d’activité des services d’informations et des télécommunications. Sa contribution à la croissance est passée de 0,6% en 2008 à 0,23% en 2018. Son taux de croissance qui, historiquement était à deux chiffres, s’est considérablement essoufflé, passant de 13,8% en 2008 à 4,8% en 2018. Toutefois, précise-t-on, depuis 2018, le marché du numérique a, en particulier, profité du déploiement progressif de la fibre optique et du réseau 4G sur le territoire national mais aussi de la baisse timide des prix. En plus, le taux de pénétration de la téléphonie mobile poursuit une tendance haussière en s’établissant à 105,3% en 2018 contre 103,29% en 2017.Quant au parc internet, il suit la même dynamique avec un taux de pénétration de 68,48%. Il est tiré par les terminaux mobiles avec les offres d’internet mobile 2G, 3G et 4G. Selon le McKinsey Global Institute (2013), le Sénégal et le Kenya constituaient les leaders du continent, en termes de contribution économique relative d’internet au PIB (iPIB) du fait notamment d’une très bonne connectivité internationale et d’un bon réseau national de transmission.
Hausse de la migration des femmes
La migration féminine serait non seulement en train d’augmenter, mais également se diversifie de plus en plus. Et le Sénégal n’est pas épargné, selon le rapport du PNUD. Cette tendance haussière semble se confirmer au regard des résultats du dernier recensement. En effet, entre 01 et 29 ans, les proportions d’immigrants internationaux sont plus importantes chez les femmes que chez les hommes. Les écarts sont plus accentués dans la tranche d’âges 15-19 ans avec 14,8% chez les femmes contre 7,8% chez les hommes. Par contre, indique la même source, la proportion des hommes est plus élevée que celle des femmes entre 30 et 79 ans. Cependant, si 80,7% des migrants chez les hommes partent pour un motif de travail, seul 38,3% des migrantes sont pour ce dernier motif. En outre, 34,7% des migrations des femmes sont liées au mariage ou à des raisons familiales tandis que 20,9% sont liés à des raisons d’étude et d’apprentissage.
Les violences sexuelles en hausse
Un rapport avait relevé récemment le taux élevé des violences basées sur le genre (VBG) au Sénégal. Cela est confirmé par le rapport du développement humain 2019. Selon le document, au Sénégal, 27 % des femmes de 15-49 ans ont subi des violences physiques dès l’âge de 15 ans. Cette situation est beaucoup plus profonde en zone rurale où le taux est estimé à 28% contre 25% en zone urbaine. Cependant cette violence, souligne-t-on, augmente avec le nombre d’enfants vivants, passant de 22% parmi les femmes de 15-49 ans et n’ayant aucun enfant vivant à 32% chez celles ayant 5 enfants ou plus. La violence est souvent faite dans le cadre conjugal. Par ailleurs, les abus sont essentiellement d’ordre physique. Au Sénégal, ils sont estimés à 21,3% contre 25,7% au Ghana et 31,9% au Pérou. La même source ajoute que le pourcentage de femmes ayant à la fois subi des violences physiques et sexuelles reste élevé même s’il est plus modéré au Sénégal (5%) que dans les pays de comparaison. Pour ce qui est des violences d’ordre sexuel uniquement, le Sénégal présente un taux assez élevé avec 3,3% en 2017 derrière le Ghana.
KEEMTAAN GI - COMPLICATION AERONAUTIQUE
Ça commence à se compliquer pour le tapis volant du Chef. Un palace qui n’a même pas encore été réceptionné que la polémique enfle. C’est le sujet de discussion du moment sur les réseaux sociaux, les chaumières et grand- places. Des influenceurs ou qui se prétendent tels veulent initier une pétition afin que l’avion reste chez le constructeur français (encore eux) ! L’autre problème auquel le Chef devra faire face, c’est la question écrite que des parlementaires de l’opposition comptent déposer sur le bureau de l’Assemblée nationale afin que le ministre en charge de ce brûlant dossier vienne s’expliquer. Peut-être qu’il consentira à nous dire quelque chose sur le montage financier de l’opération. Et pour qui connait nos députés, ça va voler bas. M’enfin !! Ça va certainement chasser l’ennui qui s’est installé dans le pays malgré la sorcellerie de nos belles dames qui veulent nous brûler… d’amour. Pour loger dans nos cervelles l’utilité de l’acquisition d’un tel avion, on voit tout le monde. Sauf bien sûr l’investigateur hors pair qui est resté bizarrement aphone sur un dossier qu’il maitrise du bout des doigts. Au front, on voit et entend le sémillant Seydou Guèye, ministre conseiller, porte - parole du Gouvernement — et du parti ! — qui a l’art de nous servir des bobards. C’est Babacar Justin Ndiaye qui le dit ! Pas nous ! Et c’était pour nous faire comprendre (on parle de l’ami Seydou) que se faire prêter un avion par des amis pour des missions présidentielles ou officielles du Sénégal, n’est pas un gage d’indépendance. Cependant, le fait de tendre la main pour survivre ou de s’agenouiller servilement pour faire annuler une dette le serait certainement moins. Il nous faudra assurément assez de c… pour être véritablement indépendant. Comme le Rwanda. Kagamé vient ainsi de nous montrer la voie en envoyant son ministre à l’aéroport pour accueillir Macron. Faut que cela fasse tache d’huile partout en Afrique avec nos dirigeants si infantilisés. KACCOOR BI
MEDIAS MACKY POUR UN ASSAINISSEMENT
Le président de la République, Macky Sall, a appelé jeudi les professionnels des médias à «assainir leur secteur et à l’organiser davantage», ajoutant que des acteurs «non professionnels sous le couvert de la liberté de la presse, charrient les contre-valeurs» notés dans le secteur. « La profession est agressée par les non professionnels qui, sous le couvert de la liberté de la presse, charrient les contre-valeurs. C’est d’abord un travail des professionnels de la presse d’assainir leur secteur, de l’organiser davantage », a-t-il lancé à l’ouverture officielle de l’assemblée générale de la plateforme des régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’UEMOA et de la Guinée. « Les autres corps ont des ordres. Tout le monde ne peut pas s’ériger en professionnels des médias alors que vous parlez à des milliers de personnes, voire des millions. Sans qualification, il n’y a rien de plus dangereux pour la société. Il y a la nécessité d’avoir une régulation », a insisté le chef de l’Etat devant les membres de cette plateforme. La régulation ne peut être synonyme de censure, a-t-il dit, mais il y a aussi qu’»aucune catégorie socio professionnelle n’est au-dessus des droits et libertés» des autres citoyens. Le président de la République a relevé que le secteur des médias fait face à «un problème plus complexe découlant des réseaux sociaux, des fake-news et de toutes les formes de cybercriminalité y compris le terrorisme qui utilise les même outils». « La liberté est une donnée majeure qui explique l’histoire des sociétés humaines. Au-delà des aspects légaux et réglementaires, il ne saurait y avoir de liberté sans responsabilité. Il ne peut y avoir de droit illimité ou de liberté absolue. Rien ne peut justifier l’injure, la calomnie, l’appel à la violence et l’incitation à la haine. Ces faits constituent le plus grand ennemi de l’homme », a estimé le chef de l’Etat.
UCAD LES PROFESSEURS AHMADOU ALY MBAYE ET ISMAÏLA MADIOR FALL DÉSIGNÉS PRÉSIDENTS DE JURY AU CAMES
Deux professeurs titulaires de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) ont été désignés Présidents de jury du concours d’agrégation du CAMES. Il s’agit du Pr Ahmadou Aly Mbaye, pour la Section Economie, et du Pr Ismaila Madior Fall pour la Section Droit Public. Actuel Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Professeur Ahmadou Aly Mbaye est l’ancien Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG/UCAD). Éminent économiste, il est connu pour ses travaux et sa contribution au développement du continent, l’Enseignement Supérieur en particulier. Il a, notamment, pris part à la conception et à la mise en œuvre de différents projets de recherche en Afrique et un peu partout dans le monde. Quant au Professeur Ismaila Madior Fall, juriste connu en Afrique et dans le monde, il est un ancien ministre de la Justice et est actuellement ministre d’Etat à la Présidence de la République. Pr Fall est toujours actif à l’Université où il donne des enseignements en doctorat, encadre des thèses et prend part aux sessions de préparation des candidats au concours d’agrégation. A noter que pour la section Economie, le Professeur Ahmadou Aly Mbaye devient le troisième Sénégalais Président du jury, après les professeurs Moustapha Kassé en 1997, 1999 et 2001 et Adama Diaw en 2013, 2015, 2017 et 2019. Pour la section Droit Public, le Professeur Ismaila Madior Fall est aussi le troisième Sénégalais Président de jury, après les Professeurs Seydou Madani Sy en 1983 et en 1985, Babacar Kanté en 1999 et 2001 et Ndiaw Diouf en 2009, 2011 et 2013. Quant au Professeur Ndiaw Diouf, il a été président de Jury en Droit privé. Cette année, en raison de la pandémie de Covid-19, le concours d’agrégation se déroulera, pour la première fois, en bimodal : les deux premières épreuves (sous-admissibilité et admissibilité) auront lieu en distanciel et l’épreuve finale (admission) en présentiel à Bamako au mois de novembre. A travers la désignation de ces deux illustres professeurs, c’est encore l’expertise sénégalaise qui est honorée !
ELECTIONS LOCALES MAGUÈYE BOYE À LA CONQUÊTE DE LA MAIRIE DE KHOMBOLE
Au lendemain des prochaines élections locales, la commune de Khombole aura sans doute un maire, un vrai maire digne de ce nom. Il s’agit de l’inspecteur des Impôts Maguèye Boye, leader du mouvement « Appel » et très proche du président Macky Sall. Brillant et éloquent, Magueye Boye est candidat à la mairie de Khombole, une cité qui rythme sa vie de tous les jours. Ce qui justifie la création de son mouvement « A l’Appel de Khombole » qui œuvre pour le développement de sa contrée. Toujours est-il que depuis deux mois, Maguèye Boye sous le concept « Pas à Pas » pour ne pas dire « Porte à Porte » bat campagne partout à Khombole pour rendre visibles les réalisations de Macky Sall avant de dévoiler son propre ambitieux programme pour Khombole. Pour l’autonomisation des femmes, Magueye Boye suggère de leur apprendre à pêcher au lieu de donner du poisson. A preuve, les femmes « Appelistes » de la commune, de Khombole (Fak), avec l’appui de Magueye Boye, ont démarré depuis hier jeudi une formation de transformation de plantes pour produire du savon et d’autres matières similaires en collaboration avec le formateur Abdoulaye Fall au cinéma de Khombole. Près de 300 femmes vont bénéficier de la formation en savon durs, liquides, eau de javel et autres produits détergents. En dehors des femmes de Khombole, d’autres venues des localités environnantes comme Keur Mandiaye, Keur Farang, Ndiobène et Sothiane ont participé également à cette formation. Les jeunes « Appelistes » ne seront pas en reste puisque Magueye Boye va contribuer à la politique de l’emploi pour soutenir l’action du président Macky Sall dans ce domaine. Inutile pour « Le Témoin » quotidien de dire que la bataille pour la conquête de Khombole est déclenchée ! Et Magueye Boye a lancé les premières roquettes sur les territoires occupés par l’opposition …
LOCALES A VELINGARA LE MAIRE WOURY BAILO DÉGARNIT LES RANGS DU PARTI RCD
Longtemps en hibernation sur le terrain politique, le maire de Vélingara, Woury Bailo Diallo, est en train d’effectuer son réveil par une opération de razzia au sein du parti de son redoutable adversaire, Ibrahima Barry. Dans cette rafle opérée en perspective des locales, figurent en tête plusieurs responsables politiques jadis opposés à l’édile sur sa gestion à la tête de la municipalité de cette commune du Sud du pays. Depuis l’annonce de la date des échéances locales, le terrain politique, dans la commune de Vélingara, est secoué par une série de ralliements spectaculaires en faveur du maire, Woury Bailo Diallo. Et la plupart de ces acteurs politiques qui se sont rués vers ce dernier sont connus pour avoir été dans le camp de l’inspecteur des impôts et domaine, M Barry, l’adversaire de taille du maire et candidat à la municipalité de cette localité. Mais le comble de la surprise, ces nouveaux alliés de l’édile, M Diallo, nous renseigne t- on, occupaient tous des postes de responsabilité au sein du parti RCD fondé par cet ancien énarque. Et, parmi ces nouveaux ralliés au maire, on peut noter Antoine Malak, de la cellule de communication du RCD, Kadiatou Baldé, présidente d’un groupement féminin, Ousmane Tanou, Diallo, un conseiller municipal, Ibrahima Banora, responsable politique et Alioune Mbengue, chargé de la commission sociale dudit parti.