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18 septembre 2025
CISSE ET DUARTE : MEME COMBAT, MEMES SOUCIS !
La date du mercredi 1er septembre pour la tenue du match Sénégal-Togo, comptant pour la première journée des éliminatoires du Mondial 2022, avait fini d’inquiéter dirigeants et entraîneurs des deux camps.
Ce Sénégal-Togo de demain mercredi constitue un vrai casse-tête pour les deux sélectionneurs, Aliou Cissé et Paulo Duarte. Déjà confrontés à un problème de timing par rapport à la date de programmation du match, les deux techniciens vont devoir gérer les forfaits de dernière minute tout en scrutant l’arrivée des «retardataires» devant compléter leur groupe.
La date du mercredi 1er septembre pour la tenue du match Sénégal-Togo, comptant pour la première journée des éliminatoires du Mondial 2022, avait fini d’inquiéter dirigeants et entraîneurs des deux camps. Plus exposé à ce genre de situation au vu de la pléthore de professionnels dans son équipe, Aliou Cissé a fait l’amer constat de ne pouvoir disposer que de deux jours d’entraînement avant de jouer les Eperviers. Un souci que la Fédération sénégalaise de football a tenté d’effacer en demandant à la Fifa un léger décalage de 24 heures pour la tenue du match, mais sans succès. Du coup, il faut donc s’adapter à cette situation particulière, avec les imprévues ou autres mauvaises surprises de dernière minute à prévoir.
Déjà embarrassé par le forfait de son latéral droit titulaire, Youssouf Sabaly, et l’incertitude de son attaquant Krépin Diatta, touché à la cheville, le sélectionneur va devoir gérer un autre problème lié au timing, à savoir le peu de temps mis à sa disposition pour préparer son groupe, avec seulement deux jours de préparation ou pire une seule séance pour un groupe qui devait être au complet hier lundi. Heureusement que coach Cissé pourra prendre des raccourcis en se référant à certains acquis glanés lors des deux derniers matchs amicaux, contre la Zambie et le Cap-Vert, avec des certitudes sur l’animation de son nouveau 4-2-3-1 et sur le choix des hommes.
Duarte inquiet pour la blessure de son capitaine
Quid de son homologue du Togo ? Paulo Duarte est aussi confronté aux mêmes problèmes. Arrivés à Thiès Samedi, les Eperviers, selon la presse locale, devront faire sans Ihlas Bebou (Hoffenheim) et Floys Ayité (Valenciennes), tous les deux blessés. Appelé en renfort, Atakora Lalawélé a ressenti une petite douleur. Du coup, lui aussi est forfait et remplacé par Elom Nyavédji. Et comme si cela ne suffisait pas, Paulo Duarte est confronté à une nouvelle blessure dans le rang de son effectif. Celle de Djene Dakonam (Getafe/ Liga).
En effet, le capitaine des Eperviers a demandé à sortir à la 84e minute du match qui opposait son équipe Getafe au Fc Barcelone. Une situation qui met dans l’embarras, Paulo Duarte et son staff. «Au rayon des mauvaises nouvelles, la sortie prématurée lors de son match de championnat en Espagne, du capitaine Dakonam Djene ce dimanche inquiète le staff. Pour l’heure, pas beaucoup de précisions sur l’état de sa blessure. Une échographie ce lundi (hier) situera tout le monde», peut-on lire sur le site officiel de la Fédération togolaise de football. Si l’absence du capitaine de la sélection nationale togolaise se confirme, alors cela compliquerait davantage le début de l’aventure de Paulo Duarte sur le banc des Eperviers du Togo. Comme quoi, ce Sénégal-Togo tombe vraiment au mauvais moment pour Cissé et Duart.
LE CICR SUR LES 48 MILLE PERSONNES PORTEES DISPARUES EN AFRIQUE
«Un chiffre qui ne représente qu’une fraction du nombre réel» selon la Cicr
Les disparitions sont nombreuses en Afrique, mais d’après les statistiques de la Croix-Rouge elles sont estimées à 48 mille. Ce chiffre, selon cette organisation, ne représente qu’une fraction du nombre réel de disparitions.
48 mille personnes sont portées disparues en Afrique. Ce chiffre, selon la Croix-Rouge, «ne représente qu’une fraction du nombre réel de disparitions et de l’immense crise humanitaire à laquelle nous faisons face».
L’organisation l’a fait savoir hier dans un document, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des disparus. D’après les auteurs du document, «les reportages sur l’impact humanitaire des conflits et des situations de violence mettent souvent l’accent sur le nombre de personnes tuées ou déplacées». Ainsi, soulignent-ils, «les destructions visibles et les besoins matériels accaparent notre attention, reléguant au second plan la tragédie de ceux qui se retrouvent séparés des leurs».
Mettant l’accent sur l’ampleur de ce drame humanitaire et la souffrance des familles des disparus, ils ajoutent : «Pourtant, leur cauchemar continue longtemps après que les armes se sont tues et que l’attention des médias s’est détournée.» Outre les conflits, les disparitions proviennent aussi de la migration irrégulière.
Selon la Croix-Rouge, «un nombre alarmant de migrants disparaissent chaque année en Afrique comme dans les pays de destination, au cours des dangereux voyages qu’ils entreprennent en quête de sécurité ou de meilleures perspectives économiques».
L’organisation rappelle dans son document que «durant leur périple, il n’est pas rare que des trafiquants leur infligent des traitements atroces». «Le risque de perdre le contact avec leurs proches est réel. Bien souvent, les migrants ne les appellent pas parce qu’ils n’ont pas accès à un téléphone, qu’ils ont peur ou que le coût est trop élevé», renseigne la Croix-Rouge.
Par ailleurs, Patrick Youssef, directeur du Cicr pour la région Afrique, qui attire l’attention sur les innombrables difficultés administratives, juridiques et économiques que les familles doivent surmonter, appelle «les Etats à accorder toute leur attention à trois priorités humanitaires». Il s’agit, d’après lui, «d’éviter les disparitions, faciliter la recherche et l’identification des personnes qui disparaissent malgré tout et répondre aux besoins spécifiques de leur famille».
Et M. Youssef d’ajouter : «Le Cicr reste déterminé à œuvrer en faveur du maintien des liens familiaux malgré les déplacements et les migrations. De plus, il se tient prêt à fournir son expertise technique et juridique pour aider à élucider le sort des personnes disparues et à les retrouver, ainsi qu’à soutenir leur famille.»
RUFISQUE, GESTION DU DOSSIER SUR LE TF 1451 R
Que dire ? Le Tf 1451 R à Rufisque est un dossier sans fin. Retour sur une affaire, qui tient en haleine ce pays avec de nombreux rebondissements judiciaires.
Par Alioune Badara NDIAYE (Correspondant) |
Publication 31/08/2021
Que dire ? Le Tf 1451 R à Rufisque est un dossier sans fin. Retour sur une affaire, qui tient en haleine ce pays avec de nombreux rebondissements judiciaires. Les ayants droit chargent l’État
L’Etat est l’unique responsable de la situation dans l’affaire du TF 1451 R qui tient en haleine le pays depuis quelques années. C’est l’avis des héritiers du titre qui ont fait savoir qu’on n’en serait pas arrivé à ce stade si l’Etat avait exécuté les décisions rendues par la justice depuis bientôt 10 ans dans cette affaire. «Depuis 2012, année de la fin de la procédure, l’Etat, de par ses démembrements, n’a pas voulu exécuter les décisions rendues par la justice. A plusieurs reprises nous avons réitéré la demande de dédommagement ; ce qui aurait fait l’économie de tout un scandale», a indiqué, lors d’un point de presse, Djibril Dial, un des mandataires des héritiers du titre. «La Cour d’appel de Kaolack avait ordonné de retourner tout le patrimoine à la famille. Ceci n’a pas été fait et c’est ce qui nous a conduits au scandale de Tahirou Sarr qui a tenu en haleine tout le Peuple», a poursuivi M. Dial, par ailleurs un des six mandataires des héritiers dans cette affaire. «Nous pensions que dans un pays de droit, les requêtes des propriétaires pouvaient suffire à les dédommager, surtout quand ils ont le droit avec eux», s’est désolé le mandataire, présentant à l’occasion l’ensemble des dossiers de la justice sur l’affaire entre 1995 et 2012. «Nous sommes des républicains et n’irons pas jusqu’à porter plainte contre l’Etat du Sénégal», a-t-il pour autant précisé.
La famille avait été spoliée dans l’affaire depuis 1976 et ce n’est qu’en 2012 que la justice a attesté du retour de la propriété dans son intégralité à la famille. «Nous demandons au président de la République de dédommager une famille qui pendant 40 ans a attendu», a ainsi insisté M. Dial.
Les héritiers ont dans leur exposé attaqué les autorités domaniales qui n’ont pas daigné les réinscrire sur la totalité du titre comme édicté par la justice. Outre les 125 hectares déjà à leur actif, il était question d’affecter les 132 hectares restants sur le TF à la famille. «Nous inscrire sur la totalité du titre, ce qui n’a pas été fait par le conservateur de Rufisque. Le Tribunal vient de réitérer l’obligation que les autorités domaniales avaient de nous réinscrire sur la totalité du titre en lieu et place de la ‘’Sm indépendance’’ sous astreinte de 100 mille francs par jour», a assuré Djibril Dial.
La rencontre organisée au siège du Collectif des notables lébou a été l’occasion d’annoncer une plainte contre la Sn Hlm qui, malgré le droit dit à sa défaveur, s’est permis récemment de sortir un communiqué pour mettre à l’aise les actuels occupants. «On va porter plainte contre la Sn Hlm et les occupants actuels du site pour occupation irrégulière. Nos avocats sont en train de travailler sur cela», a fait comprendre Abdou Mbengue, un autre mandataire.
Cette société s’est permis, selon eux, de sortir un communiqué pour s’arroger la propriété du TF. «C’est uniquement pour tenter de mettre à l’aise les occupants actuels mais ils ne peuvent présenter le moindre titre de propriété », a éclairé M Mbengue, soutenant que la famille, qui n’a jamais voulu s’adonner à des déclarations de presse, va désormais utiliser tous les moyens pour se faire rétablir dans son droit.
ATTAQUE À MAIN ARMÉE DANS UNE AUBERGE À DAROU NDOYE
Les faits se sont déroulés dans la nuit du dimanche au lundi vers 2h pendant les fortes pluies qui se sont abattues à Thiès
Par Ndèye Fatou NIANG (Correspondante) |
Publication 31/08/2021
A Darou Ndoye, une localité dans la commune de Darou Khoudoss, des bandits lourdement armés ont tué un homme d’une cinquante d’années dans une auberge. Les faits se sont déroulés dans la nuit du dimanche au lundi vers 2h pendant les fortes pluies qui se sont abattues à Thiès.
Selon des témoignages, les malfrats, lourdement armés, ont fait irruption dans ladite auberge qui appartient à Amal. Y. Sall, un ex-fonctionnaire international. Ils l’ont ensuite attaqué avant de violer sa femme. Moins chanceux Omer Bassène, qui a entendu les bruits, est sorti de sa chambre pour s’enquérir de la situation. Malheureusement pour lui, il est tombé nez à nez avec les bandits qui ont appuyé sur la détente. Il a reçu une balle au niveau de l’abdomen. Il est mort sur le coup. Le corps sans vie a été transporté à l’hôpital El Hadji Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane. L’enquête ouverte par la gendarmerie de Diogo a permis l’interpellation de trois personnes, les sept autres sont activement recherchées.
COMMENT LA CRISE DE L’EAU ACCENTUE LES DEPLACEMENTS DE POPULATIONS
Selon la Banque mondiale, le monde compte actuellement plus d’un milliard de migrants et que les déficits hydriques sont à l’origine d’une hausse de 10% des flux migratoires à l’échelle de la planète
La Banque mondiale a publié un document qui établit le lien entre la crise de l’eau et les flux migratoires. L’institution financière internationale révèle ainsi que les déficits hydriques sont à l’origine d’une hausse de 10%des flux migratoires dans le monde.
La Banque mondiale continue de documenter les facteurs qui poussent les populations à fuir leurs territoires. Elle a publié dernièrement un nouveau rapport en ce sens intitulé «Flux et reflux». Ce document, composé de deux volumes, est assez exhaustif sur l’eau, les migrations et le développement. Il révèle ainsi que le monde compte actuellement plus d’un milliard de migrants et que les déficits hydriques sont à l’origine d’une hausse de 10% des flux migratoires à l’échelle de la planète.
Selon toujours ce nouveau rapport phare de la Banque mondiale, les pénuries d’eau ont un impact bien plus important sur la migration que l’excès d’eau. Il laisse entrevoir également que le changement climatique rend les précipitations toujours plus aléatoires, et oblige les habitants à partir en quête d’une vie meilleure. Non sans informer que dix-sept pays dans le monde (abritant 25% de la population mondiale) connaissent déjà un stress hydrique extrême. «Les difficultés liées à l’eau sont ressenties de manière disproportionnée dans les pays en développement, puisque plus de 85% des personnes victimes de la variabilité de la pluviométrie vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire », lit-on dans le document dont «L’AS» détient une copie. Cela ne signifie pas, dit-il, qu’il y a des vagues de « réfugiés de l’eau » pauvres contraints de bouger pour échapper à la sécheresse.
Dans la réalité, précise le rapport, les plus pauvres n’ont souvent pas les moyens de partir, même si cela leur permettrait probablement d’améliorer leurs moyens de subsistance et leurs perspectives d’avenir : «les habitants des pays pauvres ont quatre fois moins de probabilité de se déplacer que ceux des pays à revenu intermédiaire».
Par ailleurs, en ce qui concerne les zones en proie à des conflits, comme la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), la Banque mondiale, à travers son rapport «Flux et reflux », a fait savoir que la situation est rendue encore plus complexe par deux facteurs supplémentaires qui poussent à partir : le conflit à proprement parler et le chômage. Non sans ajouter que ces pays de la région MENA connaissent le plus fort stress hydrique au monde. Pis, se désole la Banque mondiale dans son rapport, les infrastructures hydrauliques sont fréquemment ciblées pendant un conflit, privant des centaines de milliers de personnes d’accès à cette ressource vitale. «Mais contrairement à ce que l’on pense souvent, les conflits ne sont pas nécessairement une conséquence directe des risques liés à l’eau », laisse-t-il entrevoir.
«DE NOMBREUSES VILLES RISQUENT D’ATTEINDRE LE «JOUR ZERO», AVEC DES ROBINETS A SEC»
En définitive, l’institution financière internationale recommande dans son rapport «Flux et reflux » qu’il y ait des politiques intelligentes pour des villes intelligentes. Surtout que, note-t-il, à l’échelle de la planète, le phénomène migratoire est vivement ressenti dans les villes qui abritent désormais 55% de la population mondiale. «Les édiles doivent réfléchir aux conséquences de cette pression démographique sur leurs politiques, en termes de nombre de migrants à accueillir mais également d’apports sur le plan du capital humain», a relevé le document. Alors que le changement climatique et l’afflux de nouveaux habitants exercent une pression croissante sur les infrastructures hydrauliques existantes, souvent inopérantes, de nombreuses villes risquent d’atteindre le « jour zéro », avec des robinets à sec, prévient la Banque mondiale dans son rapport. «Les politiques et les infrastructures nécessaires pour renforcer la résilience hydrique reviennent cher, mais c’est sans commune mesure avec le coût d’une sécheresse qui peut amputer jusqu’à 12% de croissance économique dans une ville », souligne le rapport.
MOBILISATION DE FONDS POUR FINANCER LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION DE LA DOUANE
L’état impose une taxe de 3% sur les produits hors Uemoa et Cedeao
Dans une note de service signée par son Directeur Abdourahmane Dièye et rendue publique la semaine dernière, la Direction générale des Douanes a annoncé l’imposition d’une nouvelle taxe de 3% sur les produits provenant des marchés hors Cedeao et Uemoa. Cette mesure vise à mobiliser des fonds pour financer le Programme de Modernisation de l’Administration de la Douane (Promad).
Alors qu’une hausse de certaines denrées de première nécessité fait grincer les dents, cette nouvelle mesure va probablement accroître les craintes des consommateurs qui redoutent une flambée générale des prix. L’Etat du Sénégal vient d’imposer une taxe de 3% sur les produits importés.
Cette mesure est motivée, selon les services de la Douane, par le souci de prélever des fonds en vue de financer le Programme de Modernisation de l’Administration de la Douane. «Conformément au décret visé en référence, il est institué un prélèvement pour le Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (Promad) sous forme d’une taxation ad valorem. Le taux de ce prélèvement est de 3%. Son assiette est constituée par la valeur en douane des marchandises mises à la consommation», informe le Directeur général des Douanes, Abdourahmane Dièye. D’après la note de service, ce prélèvement s’applique aux marchandises d’origine tierce à l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) et à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), déclarées pour la mise à la consommation sous le régime du droit commun.
A part cette catégorie, les produits pétroliers et gaziers, les médicaments et marchandises relevant du chapitre 30 du Système Harmonisé, ainsi que les produits assimilés ayant fait l’objet d’une liste arrêtée d’accord parties entre la Direction générale des Douanes (Dgd) et les services du ministère de la Santé, le riz, le blé et la farine de blé sont également exclus du champ d’application de ce prélèvement. Il ressort de la même note de service renseigne que certains produits sont exonérés de ce prélèvement.
Il s’agit des couronnes mortuaires et autres objets (croix, fleurs, motifs palmes, notamment...) destinés à la décoration des tombes des personnes étrangères inhumées au Sénégal, importés en dehors de toute idée commerciale, des dépouilles mortelles et accessoires, des aides, dons et subventions non remboursables destinés à l’Etat, aux personnes morales de droit public et aux œuvres de bienfaisances reconnues d’utilité publique.
Ces exonérations portent également sur «les produits importés dans le cadre de financements accordés par des partenaires étrangers sous réserve d’une clause expresse exonératoire de tout prélèvement fiscal ou parafiscal, les produits insecticides et matériel spécialisé spécifique à la lutte antiacridienne et antiaviaire, les matériels et équipements sanitaires destinés à la lutte contre la pandémie du COVID-19 et repris dans l’Ordonnance n°003-2020 du 23 avril 2020, les marchandises importées par les entreprises bénéficiaires d’un régime fiscal stabilisé en cours à la date d’entrée en vigueur du prélèvement, les marchandises et produits importés par les sociétés agréées au régime de l’entreprise franche d’exportation et assimilée et celles exonérées installées en zones économiques spéciales, les effets et objets en cours d’usage composant le mobilier personnel des étrangers autorisés à s’établir, à demeurer au Sénégal ou des Sénégalais qui rentrent définitivement dans leur pays, les objets destinés aux collections des établissements scientifiques des musées et des bibliothèques nationales, les produits bénéficiant de franchises diplomatiques et les produits et objets destinés à la célébration du culte».
Selon les soldats de l’économie, la liquidation et le recouvrement de ce prélèvement sont effectués comme en matière de douane, c’est-à-dire que la pré liquidation est faite sur la déclaration en douane, sous le code-taxe 63, après validation par le déclarant du taux. En cas d’omission de liquidation dudit prélèvement, expliquent-ils, le Service des Douanes donne la possibilité au déclarant de s’y conformer immédiatement et avant délivrance du Bon à enlever. Toutefois, précise la Douane, les frais liés aux opérations d’escorte des marchandises demeurent inchangés.
S’ABSTENIR D'URINER DEHORS CHEZ LES FEMMES, UN PHÉNOMÈNE PRÉOCCUPANT
Faire pipi en dehors de chez soi n’est pas toujours évident à cause de plusieurs facteurs comme des toilettes fonctionnelles et propres ou encore la disponibilité de l’eau
Cela peut paraitre banal et ordinaire, puisque beaucoup de filles, lorsqu’elles sortent de chez elles, même si elles ont envie de faire pipi, elles préfèrent s’abstenir jusqu’au retour à la maison. Cependant, cela a des conséquences graves sur le plan urologique et gynécologique.
Faire pipi en dehors de chez soi n’est pas toujours évident à cause de plusieurs facteurs comme des toilettes fonctionnelles et propres ou encore la disponibilité de l’eau. La trentaine, une jeune dame répondant au nom de Fatou Ndiaye rencontrée non loin du centre de santé Nabil Choucair à la Patte d’Oie indique qu’elle fait partie de celles qui ne vont pas aux toilettes dès qu’elles ont le nez dehors. «Je ne sais pas si c’est un réflexe ou pas, mais dès que je sors se chez moi, je n’ai plus cette envie pressante. Je pense que c’est psychologique, parce que quand on sort de chez soi, c’est difficile de s’adapter à certaines toilettes», soutient-elle.
Toutefois, elle consciente des risques sur le plan sanitaire qu’encourent les femmes qui retiennent leurs urines. «Cela peut causer des désagréments dans la vessie », dit-elle. Par contre, Mme Dia souligne qu’il arrive très rarement de garder les urines. «Dès que j’ai envie de faire pipi, je le fais, sinon je ne pourrai pas continuer mes activités et j’ai peur que cela sorte. Quand il y a de l’eau je peux uriner, même si ce n’est pas propre. Mon seul souci est de me soulager. Le fait de retenir les urines me donne des douleurs au bas ventre», renseigne-t-elle. Journaliste dans une télévision de la place, une dame interrogée par «L’As» affirme que cela lui arrive très rarement, car elle a l’habitude de prendre ses précautions avant de sortir de chez elle. «Une fois dehors, je n’aurai pas envie de faire pipi. Le fait de garder les urines dépend de l’environnement dans lequel on se trouve. Cette habitude a de graves conséquences sur notre santé», dit notre interlocutrice.
DR ALIOUNE SARR, CHIRURGIEN UROLOGUE A L’HOPITAL ARISTIDE LE DANTEC «IL EST PRECONISE CHEZ LA FEMME D’URINER, SINON ELLE PEUT AVOIR UNE INFECTION URINAIRE»
Urologue à l’hôpital Aristide Le Dantec, Dr Alioune Sarr estime que le fait pour une femme de retenir les urines peut être source d’infection urinaire appelée une cystite. C’est une infection de la vessie. «C’est pourquoi, il est préconisé chez une femme d‘uriner fréquemment, parce que le fait de retenir les urines favorise la propagation des germes dans la vessie. Donc, il est important de boire fréquemment et aussi d’uriner fréquemment, cela permet d’éviter la stase d’urine donc la propagation de germes dans la vessie», explique l’urologue.
SUR LE PLAN GYNECOLOGIQUE
Le fait de se retenir constamment d’aller aux toilettes peut par ailleurs entraîner un dysfonctionnement de la vessie et à terme, une incontinence. L’incontinence urinaire est un trouble de la vessie. Cette pathologie peut avoir une cause fonctionnelle (anomalie de l’appareil urinaire, vessie instable due parfois à des calculs urinaires ou des polypes dans la vessie, complication d’un prolapsus...) ou psychologique (patient(e) mal dans sa peau, qui a connu des agressions sexuelles...). Le fait de se retenir constamment d’aller aux toilettes peut par ailleurs entraîner un dysfonctionnement de la vessie et à terme, une incontinence.
SYMPTOMES
L’incontinence urinaire se manifeste par des pertes involontaires (ou des fuites) d’urine en dehors des mictions. La personne peut s’en rendre compte ou pas. Ces fuites peuvent survenir suite à un effort (toux, rire, port de charges lourdes...) ou il peut s’agir d’envies pressantes qui se transforment donc en fuites : dans ce cas, la personne ne peut pas se retenir d’uriner et n’a généralement pas le temps d’arriver aux toilettes.
BOUGANE EXHORTE L’OPPOSITION A ADDITIONNER SES FORCES POUR BATTRE MACKY
Après avoir accepté de rejoindre la coalition de l’opposition dite des 4 grands, Bougane Guèye Dany a invité l’opposition à s’unir pour vaincre Macky dans les différentes localités du pays
Les partis et mouvements alliés de Geum Sa Bopp ont intronisé hier Bougane Guèye Dany président de leur coalition. En marge de cette assemblée générale, Bougane Guèye Dany a appelé les partis de l’opposition à une synergie d’actions afin de battre à plate couture Macky Sall dans toutes les localités, au soir du 23 janvier 2022.
Après avoir accepté de rejoindre la coalition de l’opposition dite des 4 grands, Bougane Guèye Dany a invité l’opposition à s’unir pour vaincre Macky dans les différentes localités du pays. «A la veille des élections locales, les Sénégalais nous observent et attendent des signaux porteurs d’espoir. Ceci dit, l’unité de l’opposition sénégalaise est devenue une demande sociale. Je remercie la conférence des leaders de la grande coalition Geum Sa Bopp de m’avoir donné le quitus pour intégrer la grande coalition de l’opposition sénégalaise», indique M. Guèye.
Révélant dans la foulée que sa coalition a été approchée par Khalifa Sall, il ajoute qu’il a obtenu le feu vert de la conférence des leaders pour intégrer la Coalition de l’opposition. Dans la même veine, il a invité les initiateurs de coalition de l’opposition appelée les 4 grands à s’ouvrir davantage aux autres acteurs «afin d’additionner les forces de l’opposition pour qu’au soir du 23 janvier 2022 Macky Sall et sa coalition soient battus à plate couture dans toutes les localités du Sénégal».
Par ailleurs, le leader de Guem Sa Bopp a remercié ses alliés d’avoir placé leur confiance en sa «modeste personne» comme président de leur coalition. Il s’est engagé à ne ménager aucun effort pour la réussite de la mission qui lui est confiée. «Je prendrai mon bâton de pèlerin pour rencontrer tous les acteurs de la vie politique, économique, religieuse et sociale afin d’unir nos efforts pour permettre aux Sénégalais de vivre dans la dignité et dans la décence», dit-il.
Le leader de Gueum Sa Bopp à la tête d’une coalition de 12 partis politiques, 15 mouvements et 12 personnalités politiques Auparavant, Bougane Guèye Dany a appelé à ses côtés les présidents des dix mouvements de sa coalition.
Il s’agit entre autres de Pape Sissokho «Mbolo moy dolé», Pape Abdoulaye Diatta du mouvement pour un Thiaroye Gare meilleur, Sékhouna Thioune, mouvement Sage, Abdoulaye Bâ de «And Défar Parcelles» ; Guèye Original, ce dernier qui a quitté la mouvance présidentielle pour rejoindre l’opposition dit «être heureux de faire partie de l’opposition pour sauver les Parcelles Assainies, Keur Massar et le Sénégal. Dopé par ses alliés.
Les personnalités politiques qui ont choisi la coalition Gueum Sa Bop ont également fait le déplacement. Parmi elles, on peut citer l’ancien député-maire de Pikine Daour Niang Ndiaye, l’ancien député Kalidou Niasse, Abdou Karim Sakho de Sokone, le sénateur Amadou Barry, Cheikh Alassane Sène de l’Union pour la Restauration des Valeurs (URV), de Ben Mady Faye du Parti pour la rupture (PPR) et de Nafissatou Wade du Parti pour la Nouvelle Génération (PNG), la Convergence Deugou Djeuf.
LA GRANDE COALITION DE L’OPPOSITION LANCÉE MERCREDI
Annoncée depuis un moment, la grande coalition de l’opposition tant attendue va finalement voir le jour ce mercredi
L’opposition sénégalaise compte donner du fil à retordre au Président Macky Sall lors des prochaines élections locales et législatives. Annoncée depuis un moment, la grande coalition de l’opposition tant attendue va finalement voir le jour ce mercredi. Elle regroupera le Pastef, Taxawu Sénégal, Pur, et Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dany. Seul le Pds est encore dans le clair-obscur.
Sauf revirement de dernière minute, la grande coalition de l’opposition annoncée depuis un moment va finalement voir le jour ce mercredi. Elle regroupe le Pastef de Ousmane Sonko, Taxawu Sénégal de Khalifa Sall, Pur de Serigne Moustapha Sy et Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dany.
Selon une source contactée par « L’As », les discussions étaient en cours et c’est la date du mercredi 1er septembre qui a été retenue pour acter cette alliance en vue des prochaines élections locales et législatives. Les dés étant jetés, l’opposition sénégalaise semble déterminée à se tailler la plus grande part lors des prochaines Locales et Législatives de 2022.
Pour certains, ce n’était qu’une vue de l’’esprit que de voir l’opposition réunie. Aujourd’hui, tout semble indiquer le contraire. Même le filtre de la caution n’a pas servi de gestes barrières à Sonko et compagnie. Mieux, ils semblent immunisés contre les « nombreux verrous » posés par le parti au pouvoir pour les diviser. Soudés aujourd’hui plus que jamais, les leaders de l’opposition comptent bien embarquer le plus de partis politiques dans leur bateau en direction des prochaines élections.
En effet, au début, des voix s’étaient élevées pour inviter les initiateurs à s’ouvrir davantage . Un message qui visiblement a été bien reçu et décortiqué par les initiateurs de cette alliance. Au début, il s’agissait du Pastef de Sonko, Taxawu Sénégal de Khalifa Sall, PDS de Karim Wade et du PUR de Serigne Moustapha Sy. D’ailleurs c’est ce dernier cité qui a révélé au grand public l’existence de cette coalition. En effet, lors de la traditionnelle Ziara de Achoura, le marabout politicien avait déclaré qu’il avait donné « son approbation pour rejoindre la grande coalition de l’opposition » . Une sortie qui avait soulevé un tollé.
Se sentant mis à l’écart, Thierno Alassane Sall, l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye et Mamadou Lamine diallo de Tekki ont décidé de faire bloc à part. Mais en dépit de toutes ces sorties, la coalition ne cesse de s’agrandir. D’ailleurs, une rencontre entre Ousmane Sonko et le Dr Babacar Diop est prévue ce matin à 11 heures au siège du Pastef, pour certainement préparer leur sortie du mercredi.
LE PDS, LA GRANDE EQUATION…
Même si des rumeurs avaient fait état des discussions entre l’héritier de Me Wade et les autres membres de ladite coalition, tout semble montrer que le cas Karim Wade reste une grande équation au sein de cette alliance. En réalité, l’exilé de Qatar fait dans le clair-obscur quant à son adhésion à ce groupe qui compte faire face «au rouleau compresseur » de la grande majorité présidentielle. Sûrement qu’il est d’avis avec Thierno Bocoum, leader du mouvement «AGIR », qui a qualifié cette union «d’alliance calculée et politicienne contre l’opposition”. D’ailleurs, selon certaines indiscrétions, Ousmane Sonko aurait même dit à ses militants que le Pds ne ferait pas partie de la grande coalition. Contactés, certains leaders du Parti démocratique sénégalais ont déclaré n’être pas concernés par cette coalition. « Depuis l’annonce de cette alliance, vous ne nous avez pas entendus nous prononcer là-dessus. Seul le Pastef en parle alors pourquoi nous le demander ?» tonne un des responsables du parti. En définitive, les faits semblent montrer que Sonko, Bougane, Khalifa, Serigne Moustapha Sy et cie devront aller à l’assaut des communes et collectivités territoriales, du moins si l’alliance arrive toujours à tenir jusqu’aux élections législatives, sans le Parti démocratique sénégalais.
SONKO A L’ASSAUT DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR
Si pour les membres de la coalition, Barth doit diriger la liste au niveau de Dakar, le député Cheikh Bamba Dièye pourrait être promu tête de liste à SaintLouis. Quant à Ousmane Sonko, il a été choisi par les jeunes de Pastef pour conquérir la mairie de Ziguinchor. Avec 205 294 habitants, la ville de Ziguinchor a toujours été stratégique dans les différentes élections présidentielles, locales et législatives. Longtemps sous la houlette du Parti socialiste avec Robert Sagna qui a dirigé la commune pendant 26 ans, la mairie avait basculé en 2009 dans les mains de Abdoulaye Baldé alors ministre des Forces armées sous Abdoulaye Wade. Avec sa transhumance au sein de Benno Bokk Yaakaar, Abdoulaye Baldé risque de perdre son fauteuil face à Ousmane Sonko qui semble avoir conquis le cœur de bon nombre de Casamançais.
LE GOUVERNEUR AL HASSAN SALL COURT-CIRCUITE LES MAIRES
Du nouveau dans la délivrance des certificats de résidence, objet de discorde entre les membres de l’opposition et les maires de la mouvance présidentielle, surtout dans la capitale sénégalaise
Ayant noté la persistance de pratiques peu orthodoxes des maires de la région de Dakar dans la délivrance des certificats de résidence, le gouverneur Al Hassan Sall a trouvé le moyen de contourner le problème. Dans une lettre circulaire, il a donné le pouvoir aux sous-préfets ou préfets de délivrer le document.
Du nouveau dans la délivrance des certificats de résidence, objet de discorde entre les membres de l’opposition et les maires de la mouvance présidentielle, surtout dans la capitale sénégalaise. Le gouverneur de Dakar Al Hassan Sall a décidé de court-circuiter les édiles des communes pour permettre aux populations désirant s’inscrire dans les listes électorales d’entrer en possession du document sans tambour ni trompette. «Les sous-préfets ou préfets compétents pourront procéder à la délivrance des certificats de résidence aux citoyens qui en feront la demande à leur niveau, dès lors que l’adresse du requérant est confirmée par un rapport de l’officier de Police ou de Gendarmerie habilité», lit-on dans une lettre circulaire parcourue par «L’As».
Le gouverneur n’a pas pris cette décision pour son simple plaisir. Il avait déjà signé une note pour lancer un avertissement aux maires auxquels on reproche de faire de la rétention de document pour empêcher aux militants de leurs adversaires de s’inscrire sur les listes électorales. «Par ma lettre circulaire rappelée en référence, j’informais les maires de commune, des récriminations de citoyens, victimes de pratiques discriminatoires dans la délivrance de certificats de résidence devant leur permettre de procéder à la modification de leur adresse électorale dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales ; et les invitais à mettre un terme à cette situation non conforme aux principes qui gouvernent l’action publique», a rappelé Al Hassan Sall. C’est pourquoi, soutient-il, «la persistance de ces pratiques impose que des dispositions soient prises pour pallier les manquements des maires défaillants et permettre aux citoyens qui satisfont aux conditions d’obtention du certificat de résidence, prévues par les lois et règlements, de l’obtenir en toute légalité».