Un directeur d’école fauché par un camion
Le directeur de l’école primaire de Saré Mansaly, un village de la commune de Coumbacara (département de Kolda), est décédé hier dans un accident de circulation. M. Kandé qui rentrait chez lui a eu une collision avec un camion dans la nuit du mardi au mercredi, à hauteur du village de Thiarra. En revenant de Saré Mansaly à moto, l’enseignant a tenté de dépasser un camion sur la RN6. Il s’est retrouvé face à face avec un autre camion qui venait en sens inverse. Le choc était donc inévitable. M. Kandé est décédé sur le coup. Il repose désormais à Saré Téning, un village de la commune de Niagha dans le département de Goudomp. Une collision entre un camion et un bus fait 03 morts Un accident d’une rare violence s’est produit dans la nuit du mardi au mercredi à Fatick. Le choc a eu lieu à hauteur du village de Ngouloul Peulh, dans la commune de Mbellacadiao peu après 23 heures. Un bus tout neuf, en partance pour Ziguinchor, est entré en collision avec un camion gros-porteur de matricule malien. Pour limiter les dégâts, le chauffeur du bus a manœuvré pour éviter de cogner la maison d’à côté. La voiture a alors buté sur un arbre. Le bilan est de 34 victimes dont 02 morts et 8 blessés graves. Les blessés sont transférés à l’hôpital régional de Fatick. Le bilan s’est alourdi hier avec un troisième mort. Selon notre source, le chauffeur du bus roulait à vive allure.
Les procès d’Aïda Mbacké renvoyé encore au 6 octobre
La dame Aïda Mbacké va devoir patienter pour être élucidée sur son sort. La chambre criminelle a renvoyé l’affaire au 06 octobre pour la comparution des témoins Rose Diémé et Moustapha Diop qui étaient absents. Le tribunal exige leur comparution à l’audience du 06 octobre prochain. Ils risquent un mandat d’amener s’ils ne se pointent pas au tribunal le jour du procès. Aïda Mbacké est poursuivie pour meurtre de son époux qu’elle avait aspergé de diluant avant de mettre le feu dans la chambre. Khadim Ndiaye est décédé. L’incident a eu lieu en 2018. A rappeler que la dame avait agi ainsi après l’annonce d’une seconde noce par son époux. Alors qu’en réalité, c’était un cadeau (voiture) plutôt qu’une deuxième épouse.
Colère des travailleurs des boulangeries
Les travailleurs des boulangeries sont en colère contre leurs employeurs. Ils ont tenu un point de presse hier, à Keur Massar, pour déplorer leurs dures conditions de travail avec des salaires de misère, en violation de la législation du travail. A les en croire, ils ne bénéficient d’aucune protection sociale. Aussi dénoncent-ils les licenciements abusifs. Ils demandent à leurs employeurs de revoir à la hausse leurs salaires et d’améliorer leurs conditions de travail.
Marche du collectif des retraités de Keur Massar
Ils avaient menacé de marcher pour ce 29 juillet dans les rues de Dakar pour dénoncer la gestion de l’Ipres, l’attitude du Pca Mamadou Racine Sy et l’impunité sur les 565 millions détournés au sein de cette institution sociale. Finalement, la procession n’aura pas lieu. Pour cause, le Préfet de Dakar a interdit toute manifestation. Une décision motivée par la montée en puissance de la pandémie du Covid-19 qui est en train de faire des ravages. Toutefois, ces personnes du troisième âge promettent de revenir à la charge, une fois que la pandémie sera maîtrisée, pour se faire entendre par les autorités.
Ndiarème rend un dernier hommage à son défunt maire
La banlieue, plus particulièrement la commune de Ndiarème Limamou Laye, a rendu hier un dernier hommage au défunt maire Mamadou Baidy Sèye, en l’accompagnant à sa dernière demeure. Ils étaient nombreux, citoyens, autorités politiques, conseillers municipaux, délégués de quartiers, imams à faire le déplacement pour accompagner le défunt maire de Ndiarème Limamou Laye qui repose désormais au grand cimetière musulman de Pikine. Décédé à l’âgé de 72 ans, Baïdy Sèye, enseignant de profession, était aussi membre du Haut Conseil des Collectivités Territoriales.
Offre et cession de chanvre indien
Menuisier de profession, A.D. est victime de son ambition d’être riche le plus rapidement possible. Ainsi pour augmenter ses revenus, il s’est investi dans le commerce de chanvre indien. Un business qui va finalement foirer. Puisqu’il est tombé sur une patrouille des éléments de la brigade de recherche de la police de Grand Yoff. Les limiers ont retrouvé par devers lui 14 cornets de chanvre indien. Ce qui va motiver sa conduite dans les locaux du Commissariat de Grand Yoff pour son placement en garde à vue. Il est déféré au parquet pour offre et cession de chanvre indien.
Détention de chanvre indien
Accro à la drogue, A. C. n’oubliera pas de sitôt sa promenade nocturne. En fait, le quidam qui était parti s’approvisionner est tombé en cours de route sur une patrouille des hommes du Commissaire Abdou Sarr de Grand Yoff, à hauteur du Collège Yacinthe Thiandoum. Il avait des cornets de chanvre indien dans ses poches. Suffisant pour qu’il soit jeté dans le panier à salade avant d’être déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Antoine Diome reçoit l’ambassadeur des Etats-Unis
Le ministre de l’Intérieur a reçu, hier, l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal. En effet, cette visite de Tulinabo Mushingi chez le premier flic du pays, Antoine Félix Diome s’est déroulée en présence du Général Gregory Clark Knight, Commandant de la Garde nationale du Vermont et du Général Mor Seck, commandant de la Brigade Nationale des Sapeurs-pompiers. Elle entre dans le cadre de la coopération entre les États-Unis et le Sénégal, à travers la Garde nationale du Vermont et la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers.
La Covid-19 a tué 158 personnes à Diourbel
Depuis le début de la crise sanitaire, la région de Diourbel a enregistré 2 695 cas positifs au Coronavirus dont 1 904 guéris. Les victimes sont au total, jusque-là, selon le médecin-chef de la région, 158 personnes. Dr Mamadou Dieng s’exprimait hier, lors d’un comité régional de développement (Crd) préparatoire du grand Magal de Touba prévu dans la dernière semaine du mois de septembre. Évoquant la troisième vague au cours de la rencontre, le médecin-chef de région a précisé qu’elle a déjà commencé à générer des conséquences désastreuses. Mais elle reste maîtrisable si le vaccin est pris par les populations et les mesures barrières respectées, a indiqué Dr Dieng. Il espère que le Magal prochain va avoir la même suite que l’édition précédente avec zéro nouveau cas de Covid-19. Parlant du dispositif sanitaire prévu pour la présente édition, le Dr Dieng a fait état de 180 postes avancés dont 130 à Touba et 21 à Mbacké avec une administration gratuite de médicaments aux patients. Toujours, selon lui, 08 ambulances seront dépêchées avec le Samu régional en plus de l’ouverture du nouvel hôpital de Touba et des postes de santé construits par «Touba Ça Kanam». Il a indiqué, sur le même registre, qu’un personnel de 5 760 agents sera déployé. Mieux, l’armée fera parvenir, si la demande est acceptée, son hôpital de campagne pour les besoins du Magal.
Racine Talla dans le collimateur du Synpics-RTS
Le boss de la Radiotélévision publique sénégalaise, en l’occurrence la RTS, est dans le viseur des travailleurs. En effet, dénonçant une gestion nébuleuse et catastrophique de la boite par Racine Talla, l’intersyndicale Synpics-Cnts de la Rts a convié la presse à une conférence aujourd’hui à 10 heures au siège de la CNTS. Ce face-à-face avec la presse verra la participation des représentants du bureau exécutif national du Synpics et de la Cnts.
Installation de 04 points de vaccination
Comme annoncé dans l’édition d’hier, le ministre de la Santé et de l’Action Sociale a procédé à l’installation des points de vaccination dans le département de Dakar, en compagnie du préfet et des membres du Comité régional de gestion des épidémies (CRGE). Abdoulaye Diouf Sarr et sa délégation ont visité le point de vaccination installé à la place de la Nation (ex-obélisque), à la place du souvenir, au monument de la Renaissance et au stade Léopold Sédar Senghor. Il s’agit pour les autorités de mieux rapprocher la population des points pour accélérer la campagne de vaccination pour freiner la chaîne de contamination du virus, surtout à Dakar qui constitue l’épicentre. Selon le ministre de la Santé, le modèle qui se révèle efficace dans la riposte contre la Covid-19 sera reproduit dans la région de Thiès. Il faut signaler qu’à peine les équipes médicales se sont-elles installées qu’elles ont été envahies par les populations.
Démarrage de l’examen du baccalauréat
Après neuf mois de cours, les candidats au baccalauréat général vont entamer aujourd’hui l’examen. Selon l’office du Bac, 157 312candidats sont inscrits, soit une augmentation de 2 203 candidats par rapport à l’année 2020. Les candidats issus du public constituent 52.2% et les candidats individuels18.87%.
60e anniversaire de l’USAID au Sénégal
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a coprésidé hier, avec l’Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, la revue conjointe du portefeuille de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID). Cet événement tenu par visioconférence s’inscrit dans le sillage de la célébration du 60eanniversaire de l’USAID au Sénégal. Il a également été mis à profit pour célébrer les impacts positifs que l’USAID et le Gouvernement du Sénégal ont pu réaliser sur le long terme. Les parties prenantes n’ont pas manqué d’évoquer les réformes majeures qui doivent accompagner les activités du gouvernement pour un développement durable et inclusif. Dans son allocution, Tulinabo Mushingi a estimé que cette revue conjointe est l’illustration d’un partenariat transparent qui promeut une vision de l’autonomie et de l’émergence économique du Sénégal. Pour sa part, le ministre de l’Economie, Amadou Hott, a adressé les remerciements du gouvernement aux autorités américaines pour les efforts qu’elles ne cessent de déployer en faveur du Sénégal pour permettre l’atteinte des objectifs de développement.
Kilifeu cité dans une affaire de business de passeports
Le rappeur et membre fondateur du mouvement Y en a marre, Kilifeu, est cité dans une affaire de passeports diplomatiques. La vidéo de la transaction financière avec son ami qui cherche un visa pour son enfant et sa femme qui devaient quitter au plus tard le 16 juillet dernier était devenue virale sur les réseaux sociaux. Mais Kilifeu n’a pas tardé à briser le silence. Le rappeur Landing Mbissane Seck, alias Kilifeu, a envoyé un message audio au groupe NTS pour dire qu’il s’agit d’un coup monté contre lui pour le déstabiliser. Il précise qu’il n’est mêlé ni de près ni de loin à un quelconque trafic de visas. Selon lui, l’homme avec qui il traite dans la vidéo est un ami d’enfance avec qui il a longtemps bourlingué. Kilifeu promet d’éclairer la lanterne des Sénégalais aujourd’hui, à l’occasion d’un point de presse.
Evolution du marché de téléphonie
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a livré hier les statistiques du secteur de la téléphonie au premier trimestre de l’année en cours. Le tableau de bord de l’Artp sur la situation du secteur des télécommunications révèle une progression de Free qui grignote le marché d’Orange. Pour ce qui est de l’internet, Free a enregistré une hausse en passant de 25,7% à 26,5%. Au même moment, Orange a connu une baisse en passant de 64,1% à 62,7%, alors que Expresso progresse de 10% à 10,6%. Idem pour l’internet mobile. Free est passé de 26,2% à 27,1% au moment où Orange régresse de 63,4% à 61,9%. Expresso évolue de 10,8% à 10,9%. Orange qui reste malgré tout le leader du secteur dans sa part du marché est à maintenant 55,03%, contre 55,53% en décembre dernier. Les parts de Free ont connu une progression en passant de 25,51% à 26,33%. La part du marché d’Expresso est passée de 18,96% à 18,64%.
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LE MYTHE DU CHIFFRE D'AFFAIRES
Comment réussir en entrepreneuriat au Sénégal? Quelles sont les conditions de la réussite ? Avoir un dossier l''Apix suffit-il à faire de vous un entrepreneur comme beaucoup de Sénégalais le font? Créer une page facebook et ajouter vos amis ?
Beaucoup d’entrepreneurs, trop souvent ont tendance à révéler avec beaucoup de satisfaction leur supposé chiffre d’affaires, en passant sous silence les dépenses engagées pour parvenir à ce chiffre d’affaires. Le coach Pape Coly Sarr, formateur en entrepreneuriat et en employabilité, relativise très clairement la question cette question du chiffre d'affaires.
Pour lui, on ne devrait même pas parler de chiffre d’affaires mais plutôt de "bénéficie net" ou encore de "dividende". Fondateur de l'entreprise Xif Xam-Xam, spécialisé dans la formation, Pape Coly Sarr a été interrogé par AfricaGlobe Tv et AfricaGlobe.net à Guédiawaye en marge d’un séminaire de formation à l’endroit des membres de la Fédération des jeunes entrepreneurs du Sénégal (FEDES).
Dans cette vidéo, Pape Coly Sarr explique ce que tout entrepreneur doit savoir pour être rentable. Pour lui, la primauté dans un secteur ou le fait d’être compétitif par rapport à ses produits ou services n’est pas gage de la pérennité d’une entreprise ou de la prospérité du business. Il faut bien plus, croit-il savoir.
Sur un autre plan, pour mener à bien un projet entrepreneurial, il relève que la formation est indispensable. Ce qui est beaucoup moins indispensable en revanche , c’est d’être bardé de diplômes ronflants et de manquer de l’humilité pour apprendre et se renforcer. Puisqu’il existe des entrepreneurs à succès qui n’ont pas de grands diplômes ou pas du tout mais qui réussissent.
Contrairement à ce que beaucoup de Sénégalais font, il ne suffit pas de créer une page Facebook ou Instagram sans rien produire, sans jamais embaucher une seule personne ou faire une quelconque transaction et prétendre malgré tout qu'on est entrepreneur, relève Pape Coly. Être entrepreneur, selon Pape Coly c'est créer une entreprise certes, mais c'est aussi la développer en restant rentable.
Pour être un entrepreneur à succès, il est entre autres important d'être un peu psychologue dans la mesure où, pour designer par exemple son entreprise, l’on a besoin de connaître la psychologie des couleurs, pour être concurrentiel, il faut savoir créer, voire anticiper le besoin des consommateurs et pour négocier avec des partenaires, il faut en avoir les techniques.
Enfin, pour Pape Coly Sarr, un entrepreneur doit bannir de sa conscience toute certitude . Aujourd'hui bien des outils techniques peuvent aider à mieux gérer son entreprise, selon Pape Coly Sarr. Voir les détails dans la vidéo.
L’ASPT SALUE LA DISTINCTION DE GERMAINE ACOGNY À LA BIENNALE DE VENISE
Dakar, 28 juil (APS) - L’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) exprime ses "vives félicitations" à son ambassadrice, Germaine Acogny qui a reçu le "Lion d’or" lors de la 15 ème édition du festival international de danse contemporaine de la Biennale de Venise.
"L’ASPT exprime ses vives félicitations à son ambassadrice, Germaine Acogny, figure historique de la danse africaine qui a reçu le Lion d’or, récompensant ainsi l’ensemble de sa carrière", indique un communiqué transmis à l’APS.
Selon le texte, ce prix lui a été décerné lors de la "Biennale de Venise", reconnue comme l’une des institutions culturelles les plus prestigieuses au monde.
Germaine Acogny a reçu cette distinction lors de la 15ème Edition du Festival International de danse contemporaine (23 juillet au 1er août), précise le communiqué.
Le texte ajoute que cette cérémonie qui se déroule de façon particulière à la suite de la pandémie à Covid-19, enregistre la participation de quelques personnalités, notamment celle du directeur général de l’ASPT et d’un comité restreint de l’agence.
’’Cette récompense est synonyme de la consécration d’une carrière exceptionnelle que Germaine Acogny, considérée comme la mère de la danse contemporaine africaine, a dédié au Sénégal", indique la même source.
Elle rappelle que sa contribution à la formation des jeunes, à la performance, à la chorégraphie et la large diffusion de son travail, a attiré des milliers de touristes au pays de la Téranga.
Cela, souligne le texte, a fait d’elle une force individuelle majeure dans le développement de la culture et du tourisme.
"De 1977 à 1982, Germaine Acogny dirige Mudra Afrique, une école de danse fondée par le président-poète sénégalais Léopold Sédar Senghor et Maurice Béjart, une icône de la danse moderne", rappelle le communiqué, en précisant que cette école de danse a servi de modèle à tout le continent.
C’est à cette époque que Germaine Acogny a développé sa propre technique originale, devenant ainsi un protagoniste de la chorégraphie africaine contemporaine, note le texte.
"Elle dirige aujourd’hui l’école des Sables qui attire des danseurs et chorégraphes de toute l’Afrique et du reste du monde à Toubab Dialaw, un village de pêcheurs, situé sur la petite côte, au sud de Dakar", relève la même source.
Elle rappelle que l’ambassadrice de la destination Sénégal est également Chevalier de l’ordre national du lion et officier et commandeur des arts et lettres de la république.
"En 1999, Germaine Acogny est décorée Femme pionnière par le ministère sénégalais de la Famille et de la Solidarité nationale", lit-on dans le communiqué.
Il ajoute qu’en janvier 2019, Germaine Acogny a reçu aussi, le Prix d’excellence de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dans la catégorie Arts et Lettres.
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L’USAID VEUT AIDER LE SÉNÉGAL À SE PASSER DE L’AIDE AMÉRICAINE
L’Agence américaine pour le développement international (USAID) s’inscrit dans une démarche visant à aider le Sénégal se ’’départir de l’aide étrangère des Etats-Unis’’ afin que les deux pays deviennent des ’’partenaires économiques et de développement
Dakar, 28 juil (APS) - L’Agence américaine pour le développement international (USAID) s’inscrit dans une démarche visant à aider le Sénégal se ’’départir de l’aide étrangère des Etats-Unis’’ afin que les deux pays deviennent des ’’partenaires économiques et de développement durable’’, a-t-on appris de l’agence américaine, mercredi.
"L’objectif à long terme de l’USAID est d’appuyer les pays partenaires comme le Sénégal, à se départir de l’aide étrangère des États-Unis, et à devenir des partenaires économiques et de développement durable’’, indique le communiqué sanctionnat la revue annuelle conjointe virtuelle entre l’USAID et le gouvernement du Sénégal.
Le ministre sénégalais Amadou Hott, en charge de l’Economie, de la Coopération et du Plan, de l’Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Dr Tulinabo S. Mushingi et du Directeur général de l’USAID Peter Trenchard, ont participé à cette rencontre organisée en visioconférence, mardi.
Dr Tulinabo S. Mushingi a souligné que la Revue Conjointe du Portefeuille était "l’illustration d’un partenariat transparent qui promeut une vision d’autonomie et d’émergence économique du Sénégal".
Le directeur de l’USAID, Peter Trenchard, a de son côté, rappelé que l’appui du peuple américain était stratégiquement lié à la vision de développement du Sénégal telle que présentée dans le Plan d’actions prioritaires, ajusté et accéléré du Sénégal (PAP2A).
Les activités de l’agence répondent également au Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes, mis en œuvre par le biais des partenariats avec les ministères de tutelle, les autorités locales, le secteur privé et la société civile, a dit Trenchard.
"Cette revue a été mise à profit pour célébrer certains impacts que l’USAID et le Gouvernement ont pu réaliser sur le long terme. Tout en se satisfaisant du partenariat, cette revue a été l’occasion de discuter des réformes majeures, qui doivent accompagner les activités pour un développement durable et inclusif, souligne le communiqué.
Il siganle que la revue de cette année coïncidait avec la célébration du 60ème anniversaire de l’USAID au Sénégal et avait permis de mettre en exergue l’alignement des programmes de l’USAID sur les priorités du Gouvernement, notamment le plan de relance économique, et la stratégie pour la formation et l’insertion des jeunes.
"Elle a aussi souligné ce qui doit être amélioré, dans la coordination et la supervision conjointe des projets pour renforcer la redevabilité envers les citoyens des deux pays’’, fait-on savoir.
Cette revue annuelle conjointe a offert l’opportunité d’illustrer un partenariat productif et équitable, mutuellement respectueux, qui continue à évoluer et qui profite à la fois au Sénégal et aux États-Unis, peut-on lire sur le communiqué.
Il cite également le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, lequel soutient que l’USAID demeurait un partenaire privilégié du Sénégal en matière de coopération au développement.
"Ce partenariat bilatéral s’inscrit dans un contexte visant l’émergence économique du Sénégal à l’horizon 2035, et intervient plus particulièrement dans les secteurs de l’éducation, la santé, la croissance économique", a-t-il fait savoirsoutenu.
Selon lui, "c’est aussi un partenariat pour la promotion de la démocratie, de la bonne gouvernance et de la paix, qui recoupent les trois axes stratégiques du Plan Sénégal Emergent (PSE)".
Le communiqué rappelle que le Sénégal et l’Agence américaine pour le développement international ont signé, en début d’année quatre accords bilatéraux pour un montant de 333 milliards de francs CFA, soit 600 millions de dollars.
Cette signature entre dans le cadre de la nouvelle stratégie pour les cinq prochaines années, ajoute le texte.
Thiès, 28 juil (APS) - Plus de 26.000 candidats devront plancher, ce jeudi, sur les épreuves du baccalauréat dans la région de Thiès, a indiqué mercredi, l’inspecteur d’Académie, Pape Baba Diassé.
’’Nous avons 26.684 candidats, dont 14.712 filles, soit 55,13%’’, a dit M. Diassé à l’APS.
Selon lui, les effectifs des candidats ont connu une hausse de 436 candidats, comparés à ceux de l’année dernière, où la région comptait 26.248 prétendants au baccalauréat.
Ils sont répartis en 80 jurys partagés entre 60 centres d’examens, dont sept centres secondaires.
’’Tout le dispositif est mis en place’’, a noté l’IA, selon qui, le personnel de surveillance a été mobilisé et les avances du baccalauréat ont été payées.
Il a été demandé à tous les chefs de centre de ’’renforcer le dispositif de prévention, avec notamment le port obligatoire du masque et le lavage des mains, a-t-il relevé.
SANOFI LIMOGE À TOUT VA
Pour un changement de stratégie, le laboratoire de produits pharmaceutiques, Sanofi, licencie 240 personnes au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Cameroun dont 80 agents au Sénégal. Le collège des délégués du personnel réclame 36 mois de salaire
Pour un changement de stratégie, le laboratoire de produits pharmaceutiques, Sanofi, licencie 240 personnes au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Cameroun dont 80 agents au Sénégal. Le collège des délégués du personnel réclame 36 mois de salaire pour tout le personnel concerné par la mesure.
Au moins 36 mois de salaire, un an d’assurance, et un mois et demi d’ancienneté par année. C’est ce que réclame l’ensemble du personnel à Sanofi, laboratoire de produits pharmaceutiques, qui a procédé à la suppression de 240 postes au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Cameroun. Ici, 80 personnes sont concernées par la mesure. «Le mieux c’est de payer correctement les gens mais là ils ont proposé un paiement à 15 mois de salaire.
Le collège des délégués du personnel s’est réuni pour fustiger cela et refuser cette proposition. Les années précédentes notamment en 2017, il y a eu des départs mais le minimum qui a été payé pour ces gens qui étaient partis était à l’ordre de 24 mois de salaire, plus d’autres indemnités», a expliqué, hier, par téléphone, Dr Al Hassane Ahmed Dathe, Secrétaire général du Syndicat des délégués médicaux du Sénégal (Sydems).
Par ailleurs, il déclare que les travailleurs vont se battre pour empêcher, dit-il, cette proposition de Sanofi qui n’est pas du «tout décente». Selon lui, leur combat va se faire à travers un plan d’action graduelle. En effet, ils prévoient un point de presse après les discussions prévues mercredi s’il n’y a pas de terrain d’entente. Ils n’excluent pas aussi d’aller dans le sens de demander la suspension des autorisations de mise sur le marché des différents produits de Sanofi qui sont actuellement commercialisés au Sénégal. Dr Al Hassane Ahmed Dathe annonce également la saisine des autorités sénégalaises notamment le président de la République, Macky Sall, qui avait initié cette mesure qui consiste à maintenir les emplois en cette période de pandémie à Covid-19. «Parce qu’autant nous pouvons comprendre que l’entreprise ait des problèmes financiers pour ne pas payer ce qu’elle doit payer normalement, autant on ne peut pas comprendre qu’une entreprise, qui a une bonne santé financière, ne veut pas respecter les droits du personnel», se défend le syndicaliste.
En outre, il estime qu’avec ces licenciements, «il y aura des désastres sur le plan social, il y aura des divorces, des gens qui ne vont plus tenir le coup. Pour résumer, il y aura des conséquences sociales, psychologiques, pathologiques et économiques». Il ajoute que cette décision de la firme internationale sera à l’origine du rallongement de la liste des chômeurs au Sénégal. Il rappelle aussi que «Sanofi a été très claire que ce licenciement n’est pas dû à un problème de croissance. Parce que malgré la crise sanitaire que nous avons traversée ces deux dernières années, Sanofi a pu retrouver une croissance à deux chiffres. Donc ce qui veut dire qu’ils n’ont pas de problème à ce niveau. Ils ont dit qu’ils veulent changer de stratégie raison pour laquelle ils veulent faire ce licenciement collectif là».
Pour l’instant, la Direction générale de Sanofi, basée à Abidjan, n’a pas réagi à cette mesure.
Par Mamadou SAKINE
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MADY TOURÉ : ’’J’AI UN PROGRAMME RÉALISTE ET RÉALISABLE’’
Kaolack, 28 juil (APS) – Le président fondateur de Génération Foot Mady Touré, candidat à la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF), a de nouveau assuré jeudi à Kaolack que son programme était ’’réaliste’’ et réalisable’’.
’’Je suis venu à Kaolack pour présenter mon programme qui est réaliste et réalisable. Je peux apporter une contribution au changement de notre football. Nous avons des ambitions et des objectifs. J’ai un programme réaliste et réalisable’’, a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec les acteurs du football de la région.
Le fondateur de l’académie Génération Foot a ainsi présenté aux sportifs de la région un programme articulé autour de sept points parmi lesquels une nouvelle gouvernance, une nouvelle politique de marketing, de développement des infrastructures.
Parmi les axes de ce programme figurent également une politique de développement de la discipline, la promotion d’un accord quadripartite liant la FSF, les collectivités territoriales et la FIFA, le développement du football féminin et une dimension sociale.
’’Je peux apporter une contribution au changement de notre football. Nous avons des ambitions et des objectifs. Aujourd’hui, l’objectif c’est de gagner la coupe d’Afrique’’, a dit Mady Touré.
’’Mon ambition et mon objectif c’est la coupe d’Afrique. Nous allons plus loin lorsque nous aurons des infrastructures dignes de ce nom et lorsque nous allons travailler sur la politique de développement. Si tout cela est réuni, il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas gagner un jour une coupe du monde’’, a-t-il souligné.
Il a admis que l’équipe sortante de la FSF avait fait réalisations non négligeables, qu’il fallait améliorer. ’’Le football est devenu une économie et a un grand pouvoir d’intégration, de stabilité sociale et de création d’emploi’’, a-t-il avancé.
Réagissant à une interpellation relative à son soutien au consensus autour du prochain mandat de l’équipe fédérale, préconisé par plusieurs acteurs, Mady Touré répondu : ’’J’ai donné une date précise et ce sera le 30 juillet prochain que j’annoncerai personnellement si j’irai au consensus ou j’irai aux urnes’’.
UN CONVOI DE BOIS EN PARTANCE POUR LA GAMBIE INTERCEPTÉ À MÉDINA-MARY
Dakar, 28 juil (APS) – Des policiers en poste à Médina-Mary, une localité du département de Vélingara, dans la région de Kolda, ont intercepté, à la frontière avec la Gambie, un convoi de charrettes transportant des troncs d’arbres issus du trafic illicite du bois dans cette partie sud du pays, a appris l’APS de source locale, mercredi.
Cette saisie a été effectuée dans la nuit de dimanche à lundi au cours d’une opération menée par des éléments du poste de Police de l’Air et des frontières de Médina-Mary.
Les policiers ont notamment intercepté dans la forêt, à la frontière avec la Gambie, un convoi de 3 charrettes transportant 8 troncs de kapokiers et de dimbs et 7 ânes, fait notamment savoir l’Association internationale pour Médina-Mary (AIMM), dans un communiqué parvenu à l’APS.
A la faveur de l’obscurité, les conducteurs ont pris la fuite, laissant derrière eux leurs charrettes et leurs troncs d’arbres, signale l’asociation.
Elle ajoute que le chef du village de Médina-Mary s’est rendu au poste de police pour ’’féliciter les policiers, qui malgré leur manque de moyens, déploient de gros efforts pour remplir leur mission de sécurisation de la zone’’.
Le responsable du village ’’leur a réaffirmé le soutien et la collaboration de l’ensemble de toute la zone frontalière, du nord-ouest de Vélingara’’, fait on savoir.
APRÈS LA RENCONTRE HISTORIQUE GBAGBO-OUATTARA, LE PLUS DUR COMMENCE
Entre les accolades et les échanges d'amabilité, il était difficile d'imaginer mardi que la rivalité entre les deux hommes a un jour occasionné une crise qui a fait plus de 3.000 morts dans le pays
"Audience historique", "décrispation au sommet", "belles retrouvailles": la presse ivoirienne saluait unanimement mercredi la rencontre de la veille entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, les deux protagonistes de la crise post-électorale de 2010-2011, en attendant la traduction politique concrète de cette réconciliation.
"Une ambiance bon enfant et émouvante qui augure certainement des lendemains heureux pour le pays", espérait le quotidien Soir Info.
"Des images fortes pour dire qu'il n'y a que le pardon et la tolérance pour sortir d'une crise quelle qu'en soit la gravité", voulait de son côté croire le journal d'opposition le Nouveau Réveil.
Entre les accolades et les échanges d'amabilité, il était difficile d'imaginer mardi que la rivalité entre les deux hommes a un jour occasionné une crise qui a fait plus de 3.000 morts dans le pays.
En Côte d'Ivoire, certains ont d'ailleurs accueilli avec sceptiscime ces effusions.
"Est-ce une rencontre sincère ? N'est-ce pas l'une de leur comédie pour nous distraire encore?Je n'y crois pas du tout", lâche Hervé Konan, un professeur de mathématiques à Bouaké (centre), la deuxième ville du pays.
"Pour une fois, qu'ils nous prouvent qu'ils sont des hommes de parole car nous sommes fatigués de leurs querelles personnelles" ajoute Didier Sery, un étudiant en droit de cette ville.
Mardi, Alassane Ouattara a salué son "jeune frère, un ami depuis des décennies", tandis que Laurent Gbagbo s'est réjoui d'avoir parlé "fraternellement, amicalement", avec celui qu'il appelle désormais "Monsieur le Président".
Un détail sémantique qui prend un sens politique puisque la crise était née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2010 face à son rival.
"Pour Ouattara tout se passe comme ce qu'il attendait avec cette reconnaissance de son pouvoir (de Président de la république)", souligne l'analyste politique Jean Alabro, interrogé par l'AFP.
- Message politique -
Mais plus de dix ans ont passé depuis cet épisode dramatique dans l'histoire de la Côte d'Ivoire, une période pendant laquelle Laurent Gbagbo a été poursuivi pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale, emprisonné à la Haye, puis acquitté avant de pouvoir faire son retour en juin dernier, avec l'aval de M. Ouattara.
"C'est une rencontre importante dans l'histoire politique de la Côte d'Ivoire.Pour Gbagbo il s'agit de solder le passé, de peser sur le présent et de préparer l'avenir", note Jean Alabro.
Car après les accolades et les éclats de rire, les conséquences politiques de cette rencontre vont être scrutées.
"C'est maintenant que le plus dur commence.Eux qui donnent ainsi un grand espoir aux populations et aux amis de la Côte d'Ivoire n'ont plus droit à l'erreur.Ce que les Ivoiriens attendent ce sont des actes concrets", vers la réconciliation, estimait le Nouveau Réveil dans ses colonnes de mercredi.
Laurent Gbagbo n'a d'ailleurs pas manqué de faire passer un message politique lors de la rencontre de mardi en demandant à Alassane Ouattara de libérer les prisonniers de la crise de 2010-2011 encore en détention.
Et depuis son retour, il se pose toujours comme opposant de premier plan au chef de l'Etat, dont il a notamment critiqué la réélection en 2020 pour un troisième mandat, jugé inconstitutionnel par une partie de l'opposition.
Les deux hommes qui ont promis de se revoir bientôt pourraient inviter Henri Konan Bédié, un autre poids lourd de l'opposition et ancien président, lors de leur prochaine réunion.
Les trois figures de la politique ivoirienne depuis des décennies ne semblent pas encore prêtes à passer la main.
SERIES DE VIOLENCES EN MILIEU SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE
L’Unapes condamne et propose des sanctions graduées
L’Union nationale des parents d’élèves du Sénégal (Unapes) condamne les séries de violences notées en milieu scolaire dans notre pays ces derniers temps. Se défendant de protéger des auteurs d’actes de violences, la coordination dirigée par M. Abdoulaye Fané trouve extrêmes les exclusions définitives d’élèves. Elle préconise d’autres mesures moins contraignantes et qui correspondent à la gravité des actes commis. Des sanctions graduées, quoi.
La violence en milieu scolaire est devenue banale dans notre pays. Chaque année, elle prend des proportions inquiétantes avec une gravité extrême ces derniers mois. C’est à ce point sérieux que des acteurs de l’école ont estimé nécessaire de se lever pour exiger de mettre fin à cette série de violences. Parmi eux, l’Union nationale des parents d’élèves du Sénégal qui déplore les violences opérées au niveau de quelques établissements scolaires durant la fin de l’année académique ainsi que la façon dont certains élèves de quelques établissements ont célébré le début des vacances. « Ce sont des scènes que nous avons remarquées en milieu scolaire durant ces dernières années. Cette année, elles ont pris plus d’ampleur. Parce que nous avons eu à répertorier beaucoup d’actes commis envers des enseignants un peu partout à travers le pays. Nous, parents d’élèves, présentons nos excuses à l’ensemble de la communauté éducative. Particulièrement aux enseignants et à ceux qui gèrent le secteur éducatif et même universitaire. En effet, cette spirale de violences n’épargne pas le milieu estudiantin. Parce qu’on a également noté les mêmes actes dans les universités. Quand on voit un professeur harcelé par des étudiants qui lui arrachent son micro, ce sont là des scènes qui sont véritablement très déplorables. L’Unapes les a désapprouvées. Nous constatons que ces actes gagnent le système éducatif dans le moyen et le secondaire. On a vu des élèves brûler leurs blouses, déchirer leurs cahiers. Nous le déplorons et demandons à ce que des sanctions puissent être prises par rapport à ces actes et que des enquêtes très sérieuses puissent être menées afin que des mesures soient prises pour éradiquer ce fléau », exige le président de l’Union nationale des parents d’élèves du Sénégal.
L’Unapes contre l’exclusion définitive des élèves du Cem Hann !
Cela dit, Abdoulaye Fané trouve très sévères les mesures prises par les autorités du Cem (collège d’enseignement moyen) de Hann, concernant les exclusions proposées par le conseil de discipline. A l’en croire, par cette mesure, il y a des risques de sanctionner des personnes qui ne sont pas fautives. En effet, argumente-t-il, il y a des mesures qui peuvent être prises et qui n’iront pas jusqu’à l’exclusion définitive des élèves. « Nous sommes foncièrement contre ces mesures d’exclusion définitive de ces élèves. Nous considérons que ce sont des élèves qui sont en 5ème et 6ème. Si on les exclue, ça risque de porter préjudice à leur avenir. Donc, ce qu’il y a lieu de faire, c’est de mener une enquête plus approfondie en convoquant toutes les parties prenantes. A savoir : les parents d’élèves, les enseignants, le ministère de l’Education et même les élèves pour pouvoir véritablement déterminer de manière précise les causes qui les ont conduits à faire des actes pareils. Nous avons le temps, d’ici la réouverture des classes, pour vraiment faire des enquêtes approfondies », ajoute Abdoulaye Fané. Selon lui la sanction définitive d’un élève doit correspondre à la gravité de l’acte commis. « Elles sont graduelles. Par exemple, un élève qui lance une brique sur un professeur au point de le blesser à la tête, ce qu’on a noté à Sindia, c’est différent d’un élève qui brûle son uniforme scolaire. Les sanctions doivent être prises sur la base de la gravité de l’acte commis. Nous sommes tombés d’accord sur l’exclusion qui a été prononcée contre l’élève qui a eu à lancer une brique sur son professeur. Celui-ci mérite une exclusion. Cela pourra servir d’exemple pour d’autres qui seront tentés de faire de tels actes », confie le président de l’Unapes.
Les solutions de sortie de crise !
Lutter contre la violence en milieu scolaire et universitaire devient donc l’affaire de tous. C’est tellement vrai que certains chefs religieux se sont impliqués dans cette bataille. Lors de la prière de l’Aïd-el-Kébir (Tabaski) à Thiès, l’imam Tamsir Ndiour de la mosquée Moussanté, dans son sermon, a proposé l’adoption d’une loi réprimant l’outrage à l’enseignant. Ce au même titre qu’il y a des lois sanctionnant l’outrage aux agents de la force publique ou aux magistrats. Ceci pour donner plus de gages de sécurité aux professionnels de l’enseignement qui se sentent menacés dans l’exercice de leur fonction. Car, à en croire l’imam, le conseil de discipline ne suffit pas pour combattre les violences en milieu scolaire. Autrement dit, selon l’imam Ndiour, seule la loi qu’il préconise pourrait faire reculer les auteurs.
Une proposition qu’approuve l’Unapes tout en formulant de son coté des mesures. « L’Inspectrice d’académie de Dakar est en phase avec ce que nous avons proposé. Les sanctions peuvent aller jusqu’au paiement de tous les dégâts qui ont été commis. Que les élèves puissent être sanctionnés en faisant des travaux forcés au niveau de l’établissement. Il y a beaucoup de séries de sanctions, mais qui peuvent quand même ne pas aller jusqu’à l’exclusion définitive d’un élève. Nous pensons que c’est un peu sévère. Nous sommes en train de prendre langue avec les autorités au plus haut niveau pour qu’on essaie de voir dans quelle mesure aller vers des sanctions qui puissent être à la mesure des actes commis » conclut Abdoulaye Fané, le président de l’Union nationale des parents d’élèves du Sénégal (Unapes).