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21 septembre 2025
GESTION ANTI-COVID, LE GOUVERNEMENT PÈCHE DANS LA COMMUNICATION
Le gouvernement affirme disposer d’une bonne stratégie de riposte, mais sa mise en œuvre témoigne d'une absence d’harmonie entre les principaux axes de communication
La gestion actuelle de cette troisième vague de la pandémie du coronavirus par le gouvernement sénégalais rappelle à bien des égards l’expérience de la première phase. En effet, si le gouvernement continue de clamer haut et fort, qu’il dispose d’une bonne stratégie de riposte, la mise en œuvre de celle-ci semble montrer une absence d’harmonie entre les principaux axes de communication avec certaines actions de ce plan de riposte.
L’histoire est-elle en train de bégayer pour le Sénégal ? En effet, alors que le pays subit actuellement l’offensive cruelle du variant «Delta », dénomination désormais retenue par la communauté scientifique pour désigner le mutant du virus SARS-CoV 2 repéré pour la première fois le 5 octobre 2020 dans le centre de l'Inde, après la protestation des pays où sont découverts les nouveaux variants de ce virus qui circulent à travers le monde, du côté de l’Etat, on semble éprouver des difficultés pour harmoniser la stratégie de lutte.
La preuve, comme lors de la première vague de contamination marquée par un tâtonnement sans précédent dans la stratégie gouvernementale de lutte, on assiste depuis l’avènement de cette 3ème vague à une communication qui va dans tous les sens. Celle-ci est marquée par une absence d’harmonie entre les axes de communication avec certaines actions pratiques de ce plan de riposte. A cela, il faut ajouter également une sorte de guerre de mots au sommet de l’Etat que se livrent certains responsables du régime. Dans des pays durement touchés par cette pandémie comme la France, souvent cité en référence par nos autorités, on note une parfaite harmonie entre la communication et les différentes phases de la stratégie de riposte du gouvernement de Jean Castex. En effet, alors qu’elles ne sont pas confrontées à un problème de disponibilité des vaccins, on a vu les autorités françaises procéder à une planification des opérations de la vaccination basée sur le ciblage des différentes catégories sociales professionnelles et tranches d’âge. Cette démarche a permis non seulement une bonne progression dans la couverture vaccinale de la population mais aussi aux citoyens d’avoir une bonne lecture de cette campagne.
Au Sénégal, un grand fossé sépare très souvent les messages véhiculés vers les Sénégalais avec les actions réelles posées par les autorités dans le cadre de la riposte. La preuve, alors que le pays éprouve toutes les difficultés pour s’approvisionner en vaccins, il est difficile de savoir les catégories socioprofessionnelles et tranches d’âge de Sénégalais qui sont réellement visées par les pouvoirs publics à travers cette opération. Quelques jours auparavant, on a vu également les autorités multiplier les sorties pour inviter les citoyens au respecter des gestes barrières et à aller se faire vacciner alors que le pays était en rupture de stock de doses depuis plusieurs semaines.
A cette situation, s’ajoute également la guerre des mots qui rythme les différentes sorties de certains responsables ou proches du régime en place au sujet de la gestion de cette pandémie. Nous pouvons citer cette sortie du patron du groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne sur les équipements des Centres de traitement des épidémies (Cte), qui avaient été installés sur l'étendue du territoire national, lors de la première phase de cette pandémie au Sénégal. Réputé ami proche de l’actuel chef de l’Etat, Madiambal Diagne a révélé dans sa chronique de lundi 19 juillet 2021 dernier intitulée « Serigne Babacar Sy Mansour, l'exemple » que des « cliniques médicales privées de Dakar qui ne disposaient pas de matériels et autres appareils respiratoires ont pu s'en doter après le démantèlement des Cte ». « Les alertes lancées par les médecins et autres professionnels de la santé ont été ignorées. Et le pire est que cette troisième vague a révélé que bien des choses que l'on pouvait considérer comme acquises n'existaient que dans les discours et autres rapports officiels », avait enfoncé l’ancien directeur de publication du journal « Le quotidien ».
UNE PRISE EN CHARGE, PLUSIEURS SONS DE CLOCHE
Invité de l’émission « Objection » de la radio Sud Fm (privée), le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr réfutant cette information, a affirmé que le dispositif de prise en charge des malades ne souffre d’aucun manque de matériel. «Présentement, au moment où je vous parle, en plus de la production endogène aux structures, nous avons un stock de plus de 100 mille m3 d’oxygène qui sont aujourd’hui disponibles, capables de venir en secours de manière permanente aux Cte. Il peut y avoir un déficit de lits dans quelques structures, des difficultés dans la régulation, des incompréhensions», a-t-il souligné avant d’ajouter. «Le système n’a jamais manqué d’oxygène, au contraire on a actuellement un stock qui est disponible. Pour terminer de manière globale l’autonomisation du pays en oxygène, nous avons 35 centrales d’oxygène qui, aujourd’hui, sont commandées et qui seront livrées à partir du 12 août».
Il y a également la sortie du ministre d’Etat, conseiller juridique du président de la République, Ismaïla Madior Fall sur les ondes de la Radio futurs médias (Rfm privée) pour dégager toute responsabilité du chef de l’Etat, Macky Sall, à travers ses récentes tournées politiques dans l’explosion de cette troisième vague. Un argument que son camarade de parti et collègue professeur d’Université, Mary Teuw Niane, ne semble pas partager. Invité le même jour chez nos confrères d’Iradio (privée), l'ancien ministre de l'Enseignement supérieur a déclaré sur la question des tournées économiques du président qu’«il (Macky Sall, Ndlr) n'aurait pas dû, dans cette période, faire ces tournées-là. Même si, en tant que président de la République, les questions économiques sont importantes. Il est important qu'il aille voir la population, tâter le pouls, voir l'état où les choses en sont, mais je pense que le contexte ne s'y prêtait pas».
KEEMTAAN GI – DISSIMULATION
Bravo !! Il était vraiment temps ! Ainsi donc, le Chef est allé au contact des soldats de la santé. Il s’est décidé, enfin, à aller encourager ces braves gens qui luttent depuis bientôt un an et demi, loin de leurs familles, contre ce fichu monstre à plusieurs têtes. Comme une hydre. Pendant qu’eux, les politiques, se pavanaient au Nord du pays avec de grandes foules, favorisant ainsi la propagation du virus. Revenus à leurs turpitudes, ils prennent conscience de leurs maladresses et consentent à affronter le terrain pour mesurer l’étendue des dégâts provoqués par leurs erreurs. Bien entendu, c’est après s’être vaccinés et avoir menacé d’offrir des doses à des pays voisins qu’ils entreprennent cette visite au front. Sauf que, dans ces pays, la situation de la pandémie s’est stabilisée. Elle est en tout cas moins préoccupante que dans ce charmant pays où l’on ne fait jamais les choses comme les autres. Le drame chez nous c’est que, pendant que le Chef multipliait ses tournées « économiques » durant lesquelles ses responsables… politiques rivalisaient en termes de mobilisation, et donc de rassemblements populaires, il ne s’est trouvé aucun parmi ses collaborateurs pour lui dire qu’il était en train de nous faire courir de graves risques. Personne ! Au contraire, tous le regardaient avec émerveillement, chantaient ses louanges et lui taillaient des habits de démiurge. Même lors qu’il foulait au pied l’état d’urgence qu’il avait lui-même décrété, tous lui montraient leur béate admiration et gratitude. De les avoir sortis de la misère pour le luxe et la luxure. Dieu, préservez-le de tels collaborateurs qui ne sont pas là pour lui dire la vérité — qui est fou ? — mais au contraire veulent durer le maximum possible sous les lambris dorés du pouvoir et profiter des prébendes. Vous avez vu hier le fameux documentaire « Les Emblèmes de l’Émergence », sur les réalisations et la vision supposée du Chef ? Il nous présente un autre Sénégal, pas celui ravagé par la troisième vague de coronavirus provoquée par qui l’on sait. Pas ce pays, le nôtre, où l’on se vautre dans la misère au quotidien. C’est du genre de personnes qui ont conçu ce mirage que le Chef devrait justement se méfier. Ces courtisans sont en train de lui creuser sa propre tombe. Tout est dissimulation. A preuve, la grande confusion qui règne dans nos hôpitaux, ces réalisateurs cireurs de bottes n’ont pas eu la pudeur de nous la montrer. Et tant pis pour ceux qui croient à l’émergence qu’ils nous font miroiter ! KACCOOR BI
Mr congratulations !
A ce rythme, il faudrait surnommer le président de la République « M. Félicitations » ou, pour faire anglais, « Mr Congratulations » ! En effet, depuis quelques mois, il a pris l’habitude, à chaque fois qu’il va quelque part pour inaugurer une infrastructure ou effectuer une visite quelconque, de féliciter chaleureusement le ministre qui l’accueille ou l’accompagne ! Ce, pour la qualité supposée du travail effectué par ce ministre. Ce même si ce ministre est un Pied-Nickelé, pour ne pas dire un incompétent notoire ! Dernier ministre en date à avoir eu droit à des félicitations, Abdoulaye Diouf Sarr. « Je me dois de féliciter le ministre Abdoulaye Diouf Sarr et son équipe qui abattent un travail très appréciable nous permettant de garder un système médical résilient. Il faut l’aider à réussir sa mission parce que ses collaborateurs et lui font un travail colossal de jour comme de nuit » a ainsi déclaré hier Macky Sall. Avant Diouf Sarr, les ministres Moustapha Diop (mais si, mais si !), Néné Fatoumata Tall et quelques autres avaient également eu doit à leur lot de félicitations chaleureuses. C’est à croire que dans la classe du maître Macky Sall, tous les élèves travaillent bien et qu’on n’y trouve aucun cancre ! Cela nous rappelle ce défunt député socialiste d’une région périphérique qui faisait rire les journalistes couvrant les débats à l’Assemblée nationale du temps du président Abdou Diouf. Ce député, lors des sessions budgétaires, s’inscrivait au passage de chaque ministre. Son tour de parole arrivé, il se levait, félicitait chaleureusement le ministre dont le budget était voté « pour son excellent travail » avant de se rasseoir pour attendre le passage du prochain ministre. Eh bien, Macky Sall fait exactement la même chose avec ses ministres !
COVIDE
Dommage que, dans sa tournée aux troupes en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, le chef de l’Etat ne se soit pas rendu également à la clinique Madeleine où quelques VIP sont traités. Parmi ceux-là, justement, un très proche collaborateur du président de la République interné à la chambre 2… Un collaborateur « covidé » comme il se doit…et à qui nous souhaitons prompt rétablissement !
UN NOUVEAU CIMETIÈRE POUR PIKINE
Les activistes et populations de Pikine qui ameutaient l’opinion pour réclamer un nouveau cimetière pour cette grande ville ont véritablement raison. Hier, lors de l’enterrement du prochen parent d’un collaborateur du « Témoin », il a été constaté que le seul cimetière de cette populeuse ville est plein à craquer. Quatre familles qui tentaient d’enterrer leurs proches disparus avaient toutes les peines du monde pour trouver des espaces disponibles. Il a fallu, avec le soutien des préposés à la gestion du cimetière, une véritable gymnastique foncière pour débusquer un lopin de terre pour pouvoir enterrer dignement le parent disparu. Avec les multiples décès provoqués par le covid-19, il arrivera un moment où Pikine ne pourrait plus enterrer ses morts. Ce qui risque de provoquer une révolte générale des populations. Autant le maire de la ville Abdoulaye Thimbo dont on se demande ce qu’il fait, khana que dormir tout simplement, que les autorités centrales sont interpellées sur une telle situation dépassant l’urgence. Des possibilités ont été évoquées d’un grand cimetière pour Pikine et Guédiawaye au niveau de la réserve foncière des filaos de Guédiawaye qui aiguise l’appétit vorace des grands prédateurs ou même dans la forêt de Mbao aux abords du cimetière des victimes du Joola. Mais l’Etat tarde à réagir. Une chose est sûre. Le cimetière de Pikine est plein. Il ne peut plus recevoir de dépouilles.
NÉCROLOGIE LE MAIRE DE NDIARÈME LIMAMOULAYE BAÎDY SÈYE EMPORTÉ PAR LE COVID-19
L’Alliance pour la République (APR) est en deuil. Baidy Sèye, membre du parti du président de la République, a été rappelé à Dieu hier. Le maire de la commune de Ndiarème Limamoulaye a succombé au Covid-19 ce mardi à l’hôpital Le Dantec de Dakar. Le président de l’Association des maires du Sénégal (AMS), Aliou Sall, dont le défunt était un fidèle allié, a présenté dans un communiqué et au nom de l’Association des Maires du Sénégal (AMS), ses sincères condoléances à la famille attristée, à ses administrés de la commune de Ndiarème Limamoulaye et prié pour le repos éternel de l’âme du défunt.
«17 MORTS À CAUSE DE LA COVID-19» L’UCAD DÉMENT FORMELLEMENT
Une information selon laquelle il y aurait 17 morts liés au covid-19 à l’Université Cheikh Anta Diop a suscité une onde de choc sur les réseaux sociaux et chez les étudiants. Dans un post sur Twitter, la direction de l’Université Cheikh Anta Diop dément l’information et précise : «Des informations circulent dans les médias, surtout les sites, depuis ce matin du mardi 27 juillet 2021 faisant état de 17 morts à l’Université Cheikh Anta Diop liés au Covid-19. L’Université tient à démentir formellement de telles allégations.» «L’UCAD rappelle qu’elle a toujours fait preuve de transparence auprès de la communauté universitaire et de l’opinion publique quant à la gestion de la Covid19 au sein du campus. Elle a également contribué de manière décisive à sa lutte’’, peut-on lire dans ce tweet.
LE PRÉFET MOR TALLA TINE SE PRONONCE SUR SA MISSION À DAKAR
Le nouveau préfet de Dakar, Mor Talla Tine, appréhende véritablement son nouveau challenge dans la capitale. L’administrateur civil, qui faisait ses adieux hier à la préfecture de Mbour où il est remplacé par Mamadou Lamine Mané, s’est prononcé sur les nouvelles tâches qui l’attendent à Dakar. «Mission redoutable ? Absolument pas, la devise d’un administrateur civil reste ancrée dans les valeurs de la République. Partout où le devoir nous appelle, toutes affaires cessantes, nous allons répondre. Le chef de l’État a bien voulu nous confier des responsabilités à Dakar, nous y serons sans appréhension particulière, avec l’esprit tranquille, tout en sachant que nous sommes animés d’une seule ambition : servir l’intérêt général, servir la République, servir les citoyens. Par conséquent, je ne saurais la considérer comme une mission redoutable dans la mesure où nous allons remplacer des hommes et des femmes qui ont du mérite et qui ont accompli un travail remarquable», a précisé le nouveau préfet de Dakar. Se prononçant sur ses 17 mois passés à Mbour, le nouveau préfet de Dakar dit préférer laisser les populations en dresser le bilan... Toutefois, il pense que seule une gestion inclusive est la solution...
UTILISATION DES RESSOURCES DE «FORCE COVID-19» LES ESQUIVES DU GÉNÉRAL FRANÇOIS NDIAYE
Il n’est pas un général pour rien. François Ndiaye a une bonne maitrise de l’art de l’esquive. En tout cas hier, il a utilisé à merveille cette technique pour contourner toutes les questions pièges de la presse sur la gestion des ressources de « Force covid-19 » par les différents ministères. « Tout ce que je peux dire à ce stade, c’est qu’après présentation du rapport au chef de l’Etat, nous sommes très ouverts, en sachant que toute œuvre humaine peut faire l’objet de critiques. Sous ce rapport, ne vous attendez pas à ce qu’il y ait de la perfection. Globalement, les grandes lignes, les dépenses liées au fonds force covid-19 ont été faites dans les règles de l’art. Autrement dit, en conformité avec les règles budgétaires et comptables. Maintenant on est en démocratie. Tout le monde a le droit d’être soupçonneux par rapport à l’action publique. C’est normal. Quoique vous fassiez ou que vous disiez, vous allez nourrir la suspicion. Mais, il faut faire la différence entre la rumeur et la réalité. C’est vrai qu’au début de cette opération, il y a eu beaucoup de rumeurs. On parlait même de clameur publique qui a charrié un courant de rumeurs. Je donne l’exemple de l’aide alimentaire. On disait que ce sont 69 milliards qui avaient été engloutis, que les procédures budgétaires n’ont pas été respectées etc. A l’arrivée il y a eu moins. Et ce n’est pas le ministère du Développement communautaire qui a fait les décaissements. C’est le ministère des Finances et du Budget. S’agissant de l’efficience des dépenses, si vous lisez bien la rubrique «bilan financier des autres ministères», vous verrez bien qu’il y a des observations par rapport à la pertinence de certaines dépenses qui, de l’avis du comité, n’étaient pas en cohérence, ou en tout cas en conformité des objectifs du PRES. Il y a eu des dépenses, qui, de l’avis du comité, n’étaient pas liées à la lutte contre la covid-19 au niveau de certains ministères. Le rapport étant impersonnel, on ne cite pas de noms». Alors fermez le ban, il y a rien à cirer à vous Messieurs de la presse.
COTE D’IVOIRE RENCONTRE HISTORIQUE ENTRE OUATTARA ET GBAGBO
La rencontre est qualifiée d’historique. Le président ivoirien Alassane Ouattara et son prédécesseur Laurent Gbagbo se sont rencontrés pour la première fois depuis la crise postélectorale de 2010–2011. La rencontre s’est déroulée au palais présidentiel d’Abidjan et a duré une heure. Après une heure d’entretien, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara sont sortis du salon du petit palais de la présidence. Ils étaient précédés par quelques cadres de leurs partis respectifs. Retrouvailles entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, un mois et demi après le retour en grande pompe de Gbagbo en Côte ďIvoire, dix ans après la terrible crise post-électorale qui avait fait plus de 3 000 morts. Les deux présidents ont fait chacun une déclaration à la presse dans une ambiance très amicale, très fraternelle. Ils ont tour à tour pris la parole de façon très brève. D’abord Laurent Gbagbo a précisé avoir, durant l’entretien avec le président Alassane Ouattara, abordé le sujet des prisonniers politiques détenus depuis la meurtrière crise post-électorale de 2010-2011, qui est à la base de la déchirure des deux camps depuis maintenant dix ans. Laurent Gbagbo a lancé un appel à cette libération et évidemment il laisse comme seul juge le président Alassane Ouattara pour prendre une décision. Le président Alassane Ouattara, qui a tout d’abord commencé par remercier Laurent Gbagbo, a aussi présenté ses condoléances à Laurent Gbagbo pour le décès de sa mère, morte pendant que son prédécesseur était détenu à la CPI. Cela a rappelé à M. Ouattara que sa propre mère était décédée alors qu’il était en exil en France, au milieu des années 2000, et que Laurent Gbagbo, alors président, avait facilité son retour. M. Ouattara comme M. Gbagbo ont insisté sur leur volonté ďaller de ľavant. Et ľavant, c’est la marche vers une véritable réconciliation nationale. Pourvu que Dieu les aide à réaliser cet objectif !
De la Com du Palais
Pour permettre aux Sénégalais d’être informés sur les réalisations du Président Macky Sall, l’équipe de communication du Palais a opté pour l’innovation. Dans cette logique, elle a réalisé un documentaire de plus d’une heure de temps, intitulé : «Les emblèmes de l’émergence», pour montrer les réalisations du président de la République depuis son accession au pouvoir en 2012. Tous les secteurs ont été pris en compte dans la vidéo. Selon des informations de «L’As», de l’argent a été décaissé pour payer la diffusion du film dans les télévisions et à travers des sites internet. D’après nos sources, seule la SENTV a refusé de le diffuser. En tout état de cause, cette démarche de l’équipe de commutation du chef de l’Etat constitue une innovation dans la communication de Macky Sall, qui a fait souvent l’objet de critiques par le passé.
14 décès liés à la covid-19 en une journée
Le coronavirus continue de faire des victimes au sein de la population. Les autorités sanitaires ont signalé que 14 décès ont été enregistrés ce lundi 26 Juillet 2021, portant le nombre total à 1300. Selon le ministère de la Santé, sur 2586 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 642 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 24,83 %. Les cas positifs de ce mardi sont composés de 113 cas contact, 01 cas importé et 528 cas issus de la transmission communautaire. Les contaminations communautaires sont réparties comme suit : 143 pour le département de Rufisque ; 114 pour le département de Dakar ; 64 pour le département de Keur-Massar ; 34 pour le département de Guédiawaye ; 12 pour le département de Pikine. Pour les autres localités du Sénégal, 39 ont été signalées à Thiès ; 19 à Touba ; 18 à Ziguinchor ; 14 à Fatick ; 13 à Khombole ; 10 à Kaolack ; 07 à Dioffior et Matam ; 06 à Joal ; 05 à Diourbel et Mbour ; 04 à Louga et Saly ; 02 à Kolda, Nioro et Saraya ; 01 à Malicounda, Mékhé, Pire et Tivaouane. D’après Abdoulaye Diouf Sarr et ses collaborateurs 59 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Ainsi, depuis le 02 mars 2020, le Sénégal compte 58523 cas de covid-19 dont 45768 guéris et 11454 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 16277 personnes ont été vaccinées le lundi 26 juillet 2021, portant le nombre total à 656290.
Le maire de Ndiarème Limamou Laye emporté
Le Département de Guédiawaye est en deuil. Le maire de la commune de Ndiarème Limamou Laye, Mamadou Baïdy Sèye a été emporté par le coronavirus hier. A la tête de la commune deNdiarème Limamou Laye depuis 2014, M. Sèye avait rejoint l’Alliance pour la république (Apr) avant d’être promu membre du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Conseiller à la ville de Guédiawaye, il est décrit comme un maire très serviable et disponible à l’endroit de ses administrés. Enseignant à la retraite, Mamadou Baïdy Sèye, très engagé politiquement aux côtés du Président Macky Sall, sera inhumé aujourd’hui au cimetière musulman de Pikine. «L’As» présente ses condoléances à la famille éplorée
173 personnes arrêtées pour non-port de masque
La police avait promis de sévir pour le port obligatoire de masque dans les lieux publics et privés afin de couper la chaîne de contamination de la covid-19. Les limiers, qui ont commencé à exécuter la décision du ministre de l’Intérieur, ont arrêté, en 48 heures, 1 173 personnes qui n’ont pas respecté l’arrêté de port de masque. Le dispositif des flics sur les artères de la capitale, notamment à Sandaga et à Liberté 6, a permis de verbaliser les citoyens récalcitrants qui ont payé une amende de 3 000 francs. Cela démontre à suffisance que certains Dakarois restent toujours insensibles à la troisième vague de Covid-19. Et ce, malgré la résurgence de la pandémie dont le nouveau variant Delta, fait des victimes tous les jours. La police qui compte maintenir le dispositif a récolté un montant de 02 millions lors de la première opération.
Litige foncier à Cas-Cas
Un litige foncier est encore né dans la commune de Médina Ndiathbé. Un investisseur privé a créé un bras de fer entre le conseil municipal etles jeunes de Cas-Cas regroupés autour d’un collectif. Ils ont tenu un point de presse hier, pour dénoncer la délibération qu’ils qualifient de suspecte du conseil municipal de Médina Ndiathbé qui a octroyé une parcelle, sur le site de 4,5 hectares du centre de santé et du collège, à un investisseur privé pour l’installation d’une station d’essence. Alors que, souligne le collectif, ledit site a été déjà affecté au CEM depuis 2000 par le conseil rural. Selon le porte-parole du collectif, Amadou Tidiane Diallo, après la construction du collège par des partenaires chinois en 2001, les habitants de Cas-Cas avaient souhaité que le collège soit transformé en lycée ce qu’avait approuvé l’inspecteur d’académie de Saint-Louis. Ainsi des salles de classe ont été construites sur le site à la suite de la délibération du conseil rural. Il renseigne que lors de l’Assemblée générale extraordinaire de restitution sur le projet tenue le 06 juillet 2021 convoqué par le chef du village, il a été retenu de céder le site en question et qu’en contrepartie, le partenaire privé s’engage à construire la case des tout-petits. Alors que le promoteur tarde encore à tenir sa promesse, Amadou Tidiane Diallo se dit surpris d’apprendre que le conseil municipal a attribué le site sans que le village soit édifié sur les conditions de cession. Il prévient que cette décision du conseil municipal et de l’adjoint du chef de village n’engage aucunement le village.
Nouveau préfet de Dakar
Le nouveau préfet de Mbour, Mamadou Lamine Mané, a pris fonction hier, en présence de son prédécesseur, Mor Talla Tine. Ce dernier sera également installé incessamment à la préfecture de Dakar. Mor Talla Tine est loin d’être ébranlé par l’administration de la capitale. Il a indique lors de la cérémonie que sa mission à Dakar n’est pas redoutable et qu’il y sera sans appréhension particulière. Pour cause, dit-il, la devise d’un administrateur civil reste ancrée dans les valeurs de la République. Partout où le devoir nous appelle, toute affaire cessante, nous allons répondre, a-t-il précisé. A l’en croire, il est animé d’une seule ambition à savoir servir l’intérêt général, laRépublique, les citoyens.
L’Ucad ferme ses portes à partir du 31 juillet
Les cours seront suspendus à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar du 31 juillet au 4 octobre prochain. La décision a été prise hier par l’assemblée de l’université de Dakar. La mesure est motivée, entre autres, selon le coordonnateur du Saes du campus de Dakar, Abdoulaye Dieng, par la flambée des cas de Covid19 et les vacances universitaires qui prennent effet à partir du 15 août prochain. Le campus pédagogique sera ainsi officiellement fermé. Le recteur va communiquer aujourd’hui les détails des mesures prises par l’assemblée de l’université. Quid du campus social ? Pour ce qui concerne le campus social de l’Ucad, la décision de sa fermeture pour la même période n’est pas encore communiqué. Il revient au conseil d’administration du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD) d’en décider.
Don de 120 000 masques du maire de Dakar
La ville de Dakar est très engagée dans la riposte contre la pandémie de coronavirus. Le maire de Dakar Soham El Wardini a remis hier 120 000 masques pour faciliter le respect des gestes barrières. Elle a remis 80 000 masques à l’Inspectrice d’Académie de Dakar, 25 000 maques à la police et 15 000 masques au groupement national des sapeurs-pompiers. En cette période de reprise de la pandémie au coronavirus, il nous faut davantage préserver nos enfants en classe d’examen et nos forces de sécurité mobilisées dans la lutte contre la maladie, a-t-elle soutenu lors de la cérémonie. Saham El Wardini invite les populations à plus de prudence et au respect strict des mesures barrières.
Imams et oulémas appellent à la restriction des cérémonies !
La montée des cas de coronavirus ces dernière semaine inquiète l’Association des imams et oulémas du Sénégal qui n’hésite pas à participer à la campagne de sensibilisation. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de l’Asnews, ils invitent les Sénégalais à restreindre les cérémonies familiales. «L’Association nationale des imams et oulémas du Sénégal invite les journalistes à un point de presse à la Grande mosquée de Dakar, ce jeudi 29 juillet, pour parler, entre autres, de la 3e vague et du variant Delta qui font des ravages, de la campagne de vaccination et du respect des mesures barrières, surtout dans les mosquées qui organisent toujours des prières collectives », renseigne l’association dirigée par El Hadj Moustapha Guèye.A noter que la Grande mosquée de Dakar avait fermé ses portes depuis le début de la Covid-19 au Sénégal.
Le maire de Golf Sud gagne son procès
La société commerciale Serigne Touba avait traîné en justice le maire Aïda Sow Diawara. Le tribunal de commerce de Dakar a vidé le contentieux opposant la mairie de Golf Sud à ladite société. Statuant en référé et en premier ressort, le tribunal constate d’emblée que la mairie de Golf Sud bénéficie de l’immunité d’exécution. Par conséquent, le juge ordonne la discontinuation des poursuites engagées par la société Comptoir Commercial Serigne Touba SUARL en vertu du jugement rendu le 27 novembre 2020 par le tribunal de commerce. En sus, il met les dépens à la charge de la société Comptoir Commercial Serigne Touba.
Suppression des 14 comités régionaux de la Croix-Rouge
En assemblée générale hier, la Croix-Rouge sénégalaise a décidé la suppression de ses 14 comités régionaux pour se conformer à la nomenclature des structures décentralisées favorisée par l’Acte III de la décentralisation. Dans un document transmis à l’Aps, on rappelle que ces comités régionaux avaient une mission de coordination des projets et programmes auprès des 46 comités départementaux de la Croix-Rouge. Le texte souligne que cette suppression a été actée à la suite d’un vote au cours de duquel 52 voix ont voté pour, 3 contre et 2 seuls membres se sont abstenus. Désormais, la Croix-Rouge sénégalaise compte travailler avec des comités départementaux opérationnels qui disposent de ressources humaines compétentes pour rendre des services de qualité aux communautés les plus vulnérables aux côtés des pouvoirs publics. Il s’agit, selon Bafou Bâ, présidente de l’Institution humanitaire nationale, de s’arrimer à la nomenclature actuelle des structures décentralisées depuis l’Acte III de la décentralisation avec l’élimination des conseils régionaux par exemple et le maintien des conseils départementaux qui sont des organes opérationnels au même titre que des communes de plein exercice. Ainsi, la démarche permettra de diligenter les procédures administratives pour la mise en œuvre rapide des urgences humanitaires et des activités de résilience communautaires.
Le général Daouda Niang reçu par Barrow
Le général Daouda Niang est en mission en Gambie. L’inspecteur général des forces armées sénégalaises a été reçu hier par le Président Adama Barrow au Palais à Banjul. Le général Niang va évaluer le contingent sénégalais de la mission ECOMIG en Gambie. S’exprimant à la suite de sa rencontre avec le Président Barrow, le général Niang a déclaré que la sécurité de la Gambie et du Sénégal était entrelacée, parce qu’aucun pays ne peut aller sans l’autre. En outre, ajoute l’officier général, l’histoire et les relations culturelles entre les deux pays dépassent les frontières coloniales qui séparent les deux pays. Le général Niang pense qu’on doit aller au-delà des frontières pour s’attaquer ensemble aux problèmes communs. L’objectif principal, dit-il, est de faire en sorte que nos pays se développent, et que les populations vivent dans un environnement sûr et prospère.
Découverte macabre à la cité pénitentiaire
Le corps sans vie d’un homme non encore identifié a été retrouvé dans un bâtiment en construction à la cité pénitentiaire de Keur Massar, plus précisément au quartier Alioune Ndiaye. Selon nos sources, les habitants du quartier ont saisi les limiers du poste de police de Jaxaay qui sont descendus sur les lieux pour faire une réquisition en vue de l’évacuation de la dépouille dans une structure sanitaire de la place afin de faire une autopsie. Auparavant, la police scientifique a effectué des prélèvements. Pour le moment, les circonstances de la mort de l’individu qu’on aurait égorgé restent inconnues. Toutefois, la Police de Jaxaay a ouvert une enquête pour élucider cette affaire qui suscite beaucoup de commentaires.
PENSER DÈS À PRÉSENT L’APRÈS COVID-19
Le Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du nouveau coronavirus (FORCE Covid-19) a appelé les pouvoirs publics dès à présent se projeter sur l’ère post-Covid
Dakar, 27 juil (APS) – Le Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du nouveau coronavirus (FORCE Covid-19) a appelé les pouvoirs publics dès à présent se projeter sur l’ère post-Covid en favorisant des transformations structurelles du tissu socio-économique du pays.
Le Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 (FORCE Covid-19), présidé par le Général de division François Ndiaye, qui a déjà présenté son rapport d’activités au chef de l’Etat, estime qu’il s’agira dans cette perspective de faire de cette pandémie, une opportunité, à saisir pour réfléchir sur des stratégies qui pourraient permettre au Sénégal, de régler de manière structurelle, la problématique de la pauvreté.
Dans cette dynamique de réflexion structurelle, ce rapport qui tient sur 213 pages et couvrant la période d’avril 2020 à mars 2021 pourrait être considéré comme un outil d’aide à la décision pour les hautes autorités, note le document citant le président du comité de suivi, le Général François Ndiaye.
En cela, il aurait permis de sensibiliser sur la stabilisation du Registre national unique (RNU) aux fins d’une meilleure cartographie de la pauvreté et de la vulnérabilité tout en améliorant la gouvernance sanitaire.
Ce rapport qui a été élaboré dans le but d’accroitre la transparence et la traçabilité des finances publiques et d’assurer un suivi régulier de l’atteinte des objectifs fixés au FORCE COVID-19 ’’est une synthèse des deux rapports d’étape, traitant de l’impact socio-économique et des conditions générales d’exécution de la mission de suivi avant de formuler des recommandations’’, a-t-on appris de ces concepteurs.
Ces derniers rappellent qu’à la date du 31 mars 2021, ’’le Programme de résilience économique et social (PRES), instrument d’intervention de l’Etat dans la vie économique et sociale du pays pendant la crise sanitaire, affiche un taux d’exécution supérieur à 70 %. Ce qui est appréciable au regard du contexte’’, se félicitent-ils.
Dans une perspective de création d’un répertoire des bonnes pratiques en cas de survenance de pandémie ou crise similaire, le comité assure que ’’toutes les pièces justificatives des dépenses afférentes au fonds, feront l’objet d’une consultation et d’une évaluation citoyenne au siège du Comité pendant une durée de trois mois, avant leur archivage pour d’autres besoins’’.
Le comité de suivi qui n’a pas voulu s’engager dans une dynamique de ’’sanction’’ a par ailleurs fait un diagnostic des faiblesses ou lourdeur administrative en faisant par endroits des recommandations au profit de certains ministères.
Aussi, a-t-il été déploré ’’la faiblesse des effectifs pour assurer un service et une présence effective à l’échelle du territoire national de sapeurs-pompiers’’, alors que deux régions administratives, vingt-deux départements et des zones à risques ’’ne disposent pas encore de caserne de Sapeurs-Pompiers’’.
Le comité a aussi préconisé ’’l’harmonisation’’ des procédures entre la Police et la Gendarmerie (ne relevant pas de la même autorité), surtout en cas de catastrophe sanitaire.
Concernant le secteur de transports terrestres, le comité invite à ’’réformer’’ ce secteur qui ’’baigne dans une certaine informalité’’, insistant qu’à l’avenir, ’’l’option d’un fonds revolving de financement et de garantie soit préconisée à la place de la distribution de cash aux conducteurs de mototaxis’’.
’’A la lumière de tout ce qui précède, il est évident que la mise en place du Comité, était une nécessité pour le Sénégal’’, note le rapport, dans la mesure où poursuit-il, ’’ce comité aura permis, comme force de proposition, d’entretenir une culture de suivi inclusive et l’obligation de redevabilité institutionnelle visant une gouvernance transparente des finances publiques’’.
Le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 (FORCE Covid-19) a été créé par le président de la République pour appuyer des secteurs de l’économie touchés par la pandémie.
Le chef de l’Etat avait par la suite mis en place un Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 (FORCE Covid-19), présidé par le Général François Ndiaye.
COVID-19 : MACKY SALL DANS DES CENTRES DE TRAITEMENTS DES ÉPIDÉMIES
Dakar, 27 juil (APS) – Le chef de l’Etat s’est rendu, mardi, dans des Centres de traitement des épidémies (CTE) de la capitale sénégalaise alors que la virulence de la troisième vague de Covid-19 s’accentue de jour en jour avec des cas de contaminations et de décès en hausse.
Macky Sall s’est rendu à l’hôpital Dalal Jaam de Guédiawaye, à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, à l’hôpital de Fann et à l’hôpital Principal, a appris l’APS.
Le Sénégal a franchi ce mardi le cap des 1.300 décès dus au Covid-19 depuis le début de la pandémie le 2 mars 2020, avec 14 nouveaux décès enregistrés lundi, rapporte le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Le dernier bulletin épidémiologique quotidien indique que sur 2.586 tests réalisés au cours des dernières 24 heures, 642 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 24,83%.
Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a recensé 58.523 personnes infectées dont 45.768 guéries, 1.300 décédées.
Au total, 11.454 patients sont encore sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.
Lundi, 16.277 personnes ont été vaccinées, portant à 656.290 le nombre total des personnes ayant reçu au moins une dose.
Le ministère de la Santé réceptionne ce mardi des doses du vaccin Johnson and Johnson, la deuxième livraison en moins d’une semaine.
Sur son compte twitter, l’ambassade du Sénégal à Pékin a annoncé que 332118 doses de vaccins Sinopharm sont parties de Beijing ce matin à destination de Dakar, le troisième lot depuis le lancement de la campagne de vaccination.
VISITES ET SÉRIE D’ENTRETIENS AU MENU DU DÉPLACEMENT DU CEMGA À BAMAKO
Dakar, 27 juil (APS) – Le chef d’état-major général des Armées a rendu visite, mardi, à Bamako, aux éléments sénégalais de l’Unité de police constituée (FPU) déployés dans le cadre de la Minusma, a appris l’APS de source militaire.
En visite de travail au Mali, ’’le général de corps d’armée Cheikh Wade, chef d’état-major général des Armées a rendu visite à Bamako, ce 27 juillet 2021, au SEN/FPU déployé dans le cadre de la Minusma’’, a indiqué la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA), sur twitter.
Le chef d’état-major ’’leur a transmis ses encouragements et ceux du général de Division Moussa Fall’’, Haut commandant de la gendarmerie.
La même source ajoute que le Général Wade a été reçu ce mardi par l’état-major général des Forces armées maliennes (FAMA) ’’où il a eu une séance de travail avec le général de brigade Omar Diarra, chef d’état-major général des FAMA’’.
Selon la DIRPA toujours, le CEMGA ’’s’est entretenu ce 27 juillet 2021 à Bamako avec le lieutenant général Tage Gyllenspore, Commandant la Force, et le général de Division Bettina Patricia Boughani, Commandant la Composante Police de la MINUSMA’’.
Le Général de corps d’armée Cheikh Wade s’est également entretenu avec El Ghasim Wane, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et chef de la MINUSMA, rapporte la DIRPA
RÉCEPTION D’UN SECOND LOT DE 151.200 DOSES DE JOHNSON & JOHNSON
Dakar, 27 juil (APS) - Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a réceptionné mardi 151.200 doses du vaccin Johnson & Johnson, un appui des États Unis d’Amérique à l’Etat du Sénégal dans le cadre de l’initiative Covax, a appris l’APS de source officielle.
La cérémonie de réception s’est déroulée à l’Aéroport International Blaise Diagne en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal.
Ce lot vient s’ajouter aux 151.200 doses de Johnson & Johnson réceptionnées il y a une semaine par le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, en présence de l’ambassadeur américain.
Ce don "fait partie des efforts globaux de l’administration Biden-Harris pour combattre la pandémie de Covid-19", en accord avec "l’engagement des États-Unis à fournir, dans un premier temps, au moins 15 des 80 millions de doses globalement à l’Afrique", a indiqué la représentation diplomatique américaine dans un communiqué.
’’Nous avons réceptionné cet après-midi 332118 doses de vaccin de Sinopharm et 136.800 doses de Johnson And Johnson. La stratégie de vaccination se poursuit afin de protéger au maximum la population. Stop COVID, ensemble nous vaincrons’’, a de son côté tweeté Abdoulaye Diouf Sarr.
La flambée des nouveaux cas de contaminations au nouveau coronavirus a engendré une ruée vers les lieux et sites de vaccination notamment à Dakar, épicentre de l’épidémie.
Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a recensé 58.523 personnes infectées. Parmi les personnes ayant déjà contracté le virus, 45.768 ont recouvré la santé et 1.300 autres en sont mortes.
A ce jour, 11.454 patients sont encore sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile, d’après les données du ministère de la Santé.