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22 juin 2025
LA REVALIDATION DU SENEGAL REPORTÉE AU MOIS DE JUILLET
La revalidation du Sénégal afin d’évaluer les réformes entreprises en matière de transparence dans la gestion des industries extractives, prévu ce mois de mai, a été finalement reportée au mois de juillet prochain
Le processus de revalidation du Sénégal prévue ce mois de mai, afin d’évaluer les réformes entreprises dans la gouvernance des ressources extractives va finalement débuter à partir du 1er juillet 2021. L’annonce a été faite par la présidente du Comité National de l’Itie, le professeur Awa Marie Coll Seck. Elle s’exprimait hier, jeudi 15 Avril, lors de l’atelier de lecture des résultats et conclusions du rapport Itie 2019 portant sur la gouvernance du secteur extractif.
La revalidation du Sénégal afin d’évaluer les réformes entreprises en matière de transparence dans la gestion des industries extractives, prévu ce mois de mai, a été finalement reportée au mois de juillet prochain. L’annonce a été faite par la présidente du Comité National de l’Itie le professeur Awa Marie Coll Seck. Elle présidait hier, jeudi 15 Avril, l’atelier de lecture des résultats et conclusions du rapport Itie 2019 portant sur la gouvernance du secteur extractif. « Depuis 2013, nous sommes membres de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie). En 2018, il y a eu la première validation du Sénégal qui a montré que ce pays a eu de très bons résultats après seulement 4 ans d’exercice. Nous avions eu une mention satisfaisante qui a été la mention la plus élevée à l’époque. Mais au bout de deux, trois ans, l’Itie internationale revient pour faire encore une validation. Cette validation va commencer à partir du 1er juillet 2021 », a fait savoir Awa Marie Coll Seck.
Ce nouveau modèle de validation prend en considération surtout l’engagement des parties prenantes. « Dans certains pays, la société civile et les médias n’osent même pas parler d’industries extractives. Il y a même parfois des répressions. C’est pourquoi on veut que l’Etat, le secteur privé et la société civile s’engagent », indique-elle. La transparence est aussi un élément qui va être regardé de près dans le processus d’évaluation.
Dans cette dynamique, elle rappelle que le Sénégal a initié assez de réformes permettant de garantir une gestion transparente des ressources extractives. « Le Sénégal depuis la première validation a fait des progrès dans le domaine de la transparence. Certaines lois comme le contenu local ont été votées à l’Assemblée nationale, mais également des décrets de code minier, gazier et pétrolier qui a été révisé », se glorifie-elle.
161 milliards FCFA générés et 7.951 emplois actifs
Les revenus générés par le secteur des mines, du pétrole et du gaz s'élèvent à 161 millions FCfa pour l'année 2019 dont une contribution de 137 milliards Fcfa du secteur minier et 24 milliards Fcfa provenant du secteur des hydrocarbures. Ces revenus découlant du secteur minier proviennent essentiellement de l'exploitation des calcaires par les cimenteries et de l'or. Le total des revenus générés a évolué de 34,45 milliards F Cfa comparé à l'exercice de 2018, soit une hausse de 29%. Les revenus des hydrocarbures sont également en hausse de 14,38 milliards F Cfa, passant ainsi de 8,40 milliards F Cfa en 2018 à 22,78 milliards F Cfa en 2019. Les revenus provenant du secteur minier sont en hausse de 22,59 milliards F Cfa, passant de 111,90 milliards F Cfa en 2018 à 134,49 milliards F Cfa en 2019, révèle le document d'enquête de l'ITIE. Selon les chiffres collectés dans le cadre du présent rapport, les entreprises pétrolières et minières du périmètre de réconciliation emploient 7.951 personnes soit 0,19% du total de la population active dans le pays. Du lot, 7.566 sont de nationalité sénégalaise soit 95%. En terme de quantité et volume dans la production des ressources, le document produit par l'ITIE rapporte qu'en 2019, 415.335 onces d'or sont fournies, 2.430.135 tonnes de phosphates, 582 482 tonnes minéraux lourds, 5.551.741 tonnes de calcaire et 15.695.938Nm3 recensés dans la production de gaz.
LA PRESSE DANS LA RUE LE 3 MAI
Pour dénoncer toutes les tentatives de musellement et de précarisation, les atteintes et agressions subies par les journalistes, les techniciens des médias et les maisons de presse, lors des violentes manifestations du mois de mars dernier
La presse sénégalaise sera dans la rue, ce 3 mai. Les acteurs et organisations des médias organisent un sit-in national à cette date, correspondant à la Journée Internationale de la Liberté de la Presse 2021, pour dénoncer toutes les tentatives de musellement et de précarisation, les atteintes et agressions subies par les journalistes, les techniciens des médias et les maisons de presse, lors des violentes manifestations du mois de mars dernier.
La Journée Internationale de la Liberté de la Presse, édition 2021, revêt un caché particulier au Sénégal. Elle sera célébrée dans un contexte marqué par des menaces, violences, intimidations et agressions à l’encontre de professionnels, techniciens et entreprises des médias, notamment lors des événements ayant endeuillés le pays en mars dernier.
Suffisant pour que la Coordination des Associations de Presse (CAP) appelle à une grande manifestation pacifique dans la rue, pour dire halte à ces dérives. «La Journée Internationale de la Liberté de la Presse sera célébrée cette année au Sénégal par un sit-in, ont décidé toutes les organisations professionnelles de presse qui composent la CAP.
Dénoncer les atteintes et agressions subies par les journalistes, les techniciens des médias et les maisons de presse, lors des violentes manifestations du mois de mars passé est un devoir pour tout militant de la Liberté de la Presse», informe un communiqué de presse, en date du jeudi 15 avril, parvenu à notre Rédaction.
Ainsi est-il attendu une mobilisation nationale ce jour-là. «La CAP compte, à cet effet, tenir un sitin national qu’elle voudra simultané dans toutes les capitales régionales du Sénégal», précise le texte signé le Coordonnateur de la CAP. Et d’ajouter qu’au SYNPICS, la CJRS, APPEL, le CDEPS, le CORED, l’UNPJS, le CTPAS, l’URAC et l’APES qui composent le comité de coordination de cette manifestation pacifique, «s’adjoindront toute organisation qui souhaite dénoncer les écarts, violation et agression dont la presse a été victime ces derniers temps».
Pour une réussite de l’événement, une réunion de la CAP élargie aux associations catégorielles et thématiques, aux amicales des écoles de journalisme et autres entités nationales, régionales et internationales de défense des libertés de presse et d’expression est ainsi prévue le samedi 17 avril à 11 heures au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. «A l’issue de cette rencontre les détails du Sit-In national que la CAP entend tenir non seulement à Dakar mais également dans les capitales régionales, seront communiqués», lit-on dans le document. Et de relever qu’en attendant, «la CAP invite tous les journalistes, techniciens et autres travailleurs des médias à se tenir mobilisés pour dire NON à toutes les tentatives de musellement, d’intimidation et de précarisation de la Presse Sénégalaise».
CORONAVIRUS : 58 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET 02 DÉCÈS
Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a enregistré 39 664 cas positifs dont 38 410 guéris, 1087 décès et 166 patients encore sous traitement.
Dakar, 16 avr (APS) – Cinquante-huit personnes (58) ont contracté la Covid-19 qui a également causé 02 décès au cours des dernières 24h, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
’’Sur 1575 tests réalisés au cours des dernières 24h, 58 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 3,68%’’, a indiqué, vendredi, le ministère dans son bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie.
Ces nouvelles contaminations concernent 21 contacts suivis et 37 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar (24) et dans d’autres endroits du pays (13).
Deux (02) décès ont été enregistrés, jeudi.
Le ministère a rapporté que 67 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 16 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a enregistré 39 664 cas positifs dont 38 410 guéris, 1087 décès et 166 patients encore sous traitement.
A la date du 16 avril, 379 900 personnes ont été vaccinées, selon le ministère, assurant n’avoir relevé aucun cas de décès en rapport avec la vaccination.
RETROUVAILLES AU SOMMET ENTRE MAHREZ ET GANA GUEYE
Les deux hommes avaient joué la finale de la Coupe d'Afrique des nations au Caire en 2019, remportée par l’Algérie. Ils se sont aussi souvent croisés en Premier League.
Riyad Mahrez de Manchester City et Idrissa Gueye du Paris Saint-Germain vont se retrouver en demi-finale de la Ligue des champions les 28 avril et 4 mai. Les deux hommes avaient joué la finale de la Coupe d'Afrique des nations au Caire en 2019, remportée par l’Algérie. Ils se sont aussi souvent croisés en Premier League.
En battant Dortmund, Manchester City a donc brisé son plafond de verre après trois échecs consécutifs en quarts de finale, sorti par l’Olympique lyonnais la dernière fois. Et l'ogre de Premier League peut continuer à rêver de décrocher enfin la Ligue des champions, le Graal, avec l’international algérien Riyad Mahrez dans son effectif.
«C'EST SPECIAL PARCE QUE JE SUIS DE PARIS»
Le tournant du match est arrivé à la 53e minute, lorsque l'arbitre italien a sifflé un pénalty pour un bras de Emre Can dans la surface. Riyad Mahrez l'a transformé tout en force (1-1, 55e). Son premier but dans la compétition cette saison après 14 apparitions sans marquer. « C'est très bien pour moi, c'est spécial parce que je suis de Paris. Je suis né à Paris, j'ai grandi à Paris... Je suis très content de jouer contre cette équipe, ça sera un très grand match. On a aussi beaucoup de rendez-vous avant, avec la demi-finale de FA cup et la finale de Carabao Cup. Après, on aura le temps de penser à ce match et de se concentrer dessus », a ainsi confié l’ailier de 30 ans. La demi-finale aller se jouera le 28 avril au Parc des Princes, avant un retour le 4 mai à l’Etihad. Riyad Mahrez retrouvera le Sénégalais Idrissa Gueye, les deux hommes avaient déjà joué face à face la finale de la CAN 2019 en Egypte remportée par les Fennecs. Ils ont aussi été adversaires en Premier League quand Idrissa Gueye évoluait à Aston Villa et Everton.
«TU AS ETE UNE MACHINE !»
L’international sénégalais a livré deux grandes performances face au Bayern Munich. « Quand Gana est sorti, je lui ai dit "Tu as été une machine !" pour le féliciter pour le match qu’il a fait (rencontre retour, ndlr), a d'ailleurs révélé Mauricio Pochettino le coach du PSG. Je crois qu’il a livré une très grande prestation ». Avec le Lion du Sénégal, le PSG est venu à bout du Bayern Munich, son bourreau en finale l'an dernier. « La base de son jeu est là, dans l’activité, la présence, estime Pochettino. Comme tout joueur, même le plus technique, Gana a juste besoin d’être au top physiquement car son moteur à lui consomme beaucoup d’énergie ». C’est depuis le banc que le Sénégalais avait assisté à la défaite face au Bayern lors de la précédente édition. Désormais il est prêt à revenir dans la lumière et récupérer une place de titulaire pour les prochaines échéances.
La gendarmerie va recruter 500 femmes
Les autorités de la Gendarmerie nationale ont accordé une part importante aux femmes dans le cadre du recrutement spécial de 3000 jeunes sénégalais, qui fait suite à la volonté du chef de l’Etat de donner des emplois à la jeunesse. Ainsi, la Gendarmerie prévoit de recruter un effectif de 500 femmes qui vont compléter les 500 anciens militaires et les 2500 civils âgés entre 18 et 28 ans. Les candidatures féminines sont vivement encouragées, selon la hiérarchie, à cause du taux de présence des femmes dans les forces armées. D’après les autorités de la maréchaussée, cette démarche s’inscrit dans l’autorisation de recrutement spécial née de la volonté du chef de l’Etat de renforcer l’emploi des jeunes. Elles estiment que ce nouveau corps de gendarmes adjoints volontaires sera composé de militaires, dont le statut leur permettra de participer à toutes les missions de la Gendarmerie sur le territoire national mais également à l’extérieur du pays. Selon toujours la hiérarchie, c’est un corps qui va servir, à la différence des gendarmes auxiliaires, sous un régime contractuel de 5 ans répartis en deux périodes respectives de deux ans et de trois ans. Au bout maintenant des cinq ans de service, précise-telle, des modalités sont prévues pour pouvoir les admettre dans le corps des sous-officiers de la gendarmerie.
La gendarmerie va recruter 500 femmes (bis)
Le recrutement sera étalé sur deux ans, 2021-2022. Il s’effectuera par vagues de 500. Normalement chaque trimestre, on doit recruter 500 gendarmes adjoints volontaires, renseignet les autorités. Le recrutement se fera à travers des commissions qui seront déployées à Dakar, mais également à l’intérieur du pays. Ces commissions vont siéger au niveau des états-majors de légions, notamment à SaintLouis, Thiès, Kaolack, Tambacounda, et Ziguinchor. A Dakar, il y aura deux commissions : la légion de la gendarmerie d’intervention de Mbao et au niveau de l’école de Ouakam. Les dépôts de candidatures seront reçus du 19 avril au 07 mai. Les épreuves de sélection se dérouleront du 10 au 19 mai. L’objectif de la gendarmerie à l’horizon 2025, c’est d’atteindre 15.000 éléments. Cette initiative s’inscrit également dans le cadre de la départementalisation qui voudrait à courtterme que le Sénégal puisse être doté d’une compagnie territoriale de gendarmerie, d’une brigade de recherches, d’une brigade routière à laquelle va s’ajouter l’implantation d’un Groupement Mobile de Gendarmerie au niveau de chaque légion territoriale.
Macky Sall de retour aujourd’hui
Le chef de l’Etat revient à Dakar aujourd’hui après avoir effectué un long périple qui l’a mené à Bruxelles d’abord pour y rencontrer des investisseurs européens, puis au Congo pour prendre part à l’installation de Denis Sassou Ngessou qui vient d’être réélu.
Le Ramadan ne décourage pas les candidats au vaccin
Le mois de Ramadan semble ne pas décourager la frange de la population sénégalaise qui fait confiance au vaccin, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Si l’on se fie aux dernières statistiques rendues publiques hier par les autorités sanitaires, 6.937 personnes ont été vaccinées dans la journée du mercredi 14 avril 2021 sur l’étendue du territoire national. Selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale, ce nombre porte le bilan total des individus qui ont pris leurs doses à 376.974. Le Sénégal a lancé sa campagne de vaccination contre le Covid-19 le 23 février dernier. Ce, grâce à l’acquisition de 200.000 doses du vaccin chinois Sinopharm, dont 10% de cette quantité ont été cédés aux voisins gambiens et bissau-guinéens. Une campagne rendue également possible par la réception de 300.000 doses d’AstraZeneca dans le cadre du programme international Covax. Toutefois, une réticence est notée chez une bonne partie de la population qui ne fait jusqu’à présent pas confiance aux vaccins utilisés par les professionnels de la Santé au Sénégal. Par exemple, des responsables de la vaccination dans la ville religieuse de Touba ont déclaré qu’après un bon démarrage, le vaccin chinois Sinopharm et surtout l’anglo-suédois AstraZeneca peinent à trouver preneurs. Une situation qui n’est visiblement pas sur le point de s’arranger, à cause des échos venus d’autres pays sur les vaccins, surtout avec l’information selon laquelle le Danemark a abandonné définitivement l’utilisation du vaccin AstraZeneca.
Le Sénégal près de la barre des 40.000 cas de coronavirus
Malgré une chute considérable des cas de coronavirus au Sénégal, le ministère de la Santé et de l’Action sociale continue quand même d’enregistrer de nouvelles contaminations dans son bulletin quotidien. Sur 1.315 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 46 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 3,50%. Ainsi, de l’apparition de la maladie sur le territoire national à la date d’hier, les autorités sanitaires ont comptabilisé 39.606 cas de covid-19. D’après Abdoulaye Diouf Sarr et ses collaborateurs, les cas positifs d’hier sont composés de 15 cas contacts et de 31 cas issus de la transmission communautaire. Les contaminations communautaires sont réparties comme suit : 03 à Diamniadio, Grand-Dakar, Keur Massar et Parcelles Assainies ; 02 à Guédiawaye, Médina, Ngor et Sacré-Cœur ; 01 à Amitié 2, Cambérène, Cité Tako, Hann Bel-Air, Kounoune, Ouakam, Pikine, Scat Urbam, Zone B, Kolda et Mbour. Informant que 53 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, le département ministériel dirigé par le maire de Yoff indique que 17 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Cependant, le ministère de la Santé signale qu’un décès a été enregistré le mercredi 14 avril 2021. Ce qui porte le nombre de morts liés à la maladie à 1.085. Le Sénégal compte actuellement 38 343 individus guéris de la covid-19 et 177 patients sous traitement.
La Presse en sit-in le 03 mai prochain
La Coordination des Associations de Presse (Cap) organise un sit-in national le 03 mai prochain dans toutes les capitales régionales du Sénégal. Selon un communiqué parvenu hier à «L’As», cette démarche vise à dénoncer les atteintes et agressions subies par les journalistes, les techniciens des médias et les maisons de presse lors des violentes manifestations du mois de mars passé. Cependant, en prélude à cet évènement, la Cap va tenir une réunion élargie aux associations catégorielles et thématiques, aux amicales des écoles de journalisme et autres entités nationales, régionales et internationales de défense des libertés de presse et d’expression. Cette rencontre est prévue samedi prochain au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’information (CestiI). Toutes ces actions de la Cap entrent dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, prévue le 03 mai 2021.
Le Data Center de Diamniadio inauguré au mois de mai
Le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications a annoncé hier à Thiès que le Data Center de Diamniadio sera inauguré au mois de mai. Yankhoba Diattara, parrain de la seconde édition du Prix innovation de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), a indiqué que cette infrastructure de dernière génération va contribuer à l’éclosion de 4 600 entreprises et favorisera la création de 15 700 emplois. Il a ajouté également que la première phase du Parc des technologies numériques (PTN) sera réceptionnée avant la fin de l’année. Au-delà de leur rôle en matière de création d’emplois, dit-il, ces infrastructures vont permettre au Sénégal de se positionner dans la guerre des données. Pour le ministre, le fait pour un pays de garder soi-même ses propres données est une question de souveraineté. Précisant que le Sénégal devra travailler à réduire le coût du nom de domaine «.sn», Yankhoba Diattara invite les jeunes à s’approprier ce nom de domaine, à travers leurs créations et innovations. Si l’on se fie aux propos du ministre, le Parc des technologies numériques et le Data Center de Diamniadio sont la preuve concrète de l’engagement du Président Macky Sall en faveur du développement numérique.
SOS Consommateurs veut la réactivation du Comité sénégalais de lutte contre les faux médicaments
L’association SOS Consommateurs demande au ministre de la Santé et de l’Action sociale de réactiver le Comité sénégalais de lutte contre les faux médicaments et l’exercice illégal de la pharmacie. Cette demande intervient à un moment où un réseau s’activant dans le trafic de faux médicaments a été démantelé à Dakar par la Sûreté urbaine (SU). Dans un communiqué, SOS consommateurs précise que la composition et la qualité des membres permettront d’obtenir d’excellents résultats si l’Etat y met les moyens et la volonté politique nécessaires à cette lutte qui ne peut qu’être permanente et sous-régionale. Félicitant la Direction de la Pharmacie, le Syndicat des pharmaciens du Sénégal et la SU pour leur travail, l’association consumériste considère que le trafic de faux médicaments est un crime qui a des conséquences désastreuses pour l’économie sénégalaise et pour la santé des populations.
Khadim Khouma écope de deux mois de prison pour vol de carburant
Chauffeur de son état, Khadim Khouma sera le pensionnaire, pendant deux mois, de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Mbacké. En effet, il a été reconnu coupable de vol de carburant au préjudice de son voisin et ancien employeur. Âgé de vingthuit ans, il a comparu avant-hier devant la barre du Tribunal d’instance de Mbacké pour y répondre des charges de vol. Au début de ce mois, le jeune homme est pris en flagrant délit de vol de carburant par un de ses voisins. Ce dernier alerte aussitôt le propriétaire du camion de carburant qui, à son tour, saisit les éléments du commissariat urbain de Mbacké. Les flics débarquent aussitôt et arrêtent le jeune homme. A l’interrogatoire, Khadim Khouma a reconnu les faits. Des aveux circonstanciés qu’il a réitérés devant le juge avant de se confondre en excuses et de solliciter la clémence du tribunal. Alors que le procureur a requis six mois de prison ferme pour la répression, le prévenu a bénéficié de la clémence du tribunal en sa qualité de délinquant primaire. Et c’est pourquoi il a été condamné à deux mois de prison ferme. Le propriétaire du camion qui s’est constitué partie civile n’a pas demandé de dédommagement.
KEEMTAAN GI - DECREPITUDE INTELLECTUELLE
Quelle dégénérescence ! Voir l’université Cheikh Anta Diop, qui a formé des générations de cadres et intellectuels, dans cet état de décrépitude intellectuelle fait assurément de la peine. Hélas, elle ne fait pas honneur à son statut de temple du savoir. A la place de la réflexion soutenue de ses enseignants et des brillants résultats attendus de ses étudiants, ces derniers font parler les muscles avec une violence digne des arènes de lutte. Hier, espace de confrontation d’idées, l’UCAD s’est transformée en une arène de gladiateurs. Les contradictions s’y règlent désormais à coups de pierres, de couteaux et de machettes. Pour un rien, le sang gicle. Pire que dans une corrida ! Bien entendu, tout cela est entretenu par les partis politiques et particulièrement par celui au pouvoir. Un clientélisme politique y est entretenu par des autorités tout aussi limitées que les étudiants sur le plan intellectuel. Ce n’est pas un secret. Il n’y a pas que des étudiants qui logent dans le campus social. On y héberge des potes, des coquins, des copines et des putes qui y vivent grassement aux frais du contribuable. Ce sont des pratiques, hélas, qui ne datent pas d’aujourd’hui. Des voyous qui vivent de ces pratiques installent la terreur dans le campus social. Ils dictent leurs lois à des autorités souvent complices. L’individu qui a été blessé au campus et qui a succombé à ses blessures, n’est plus étudiant depuis… 2015. Sept ans qu’il a perdu ce statut et pourtant il y avait le gite et le couvert avec certainement des complicités dans l’administration du Coud. La décision prise par le Conseil restreint de l’Assemblée de l’Université de demander à la direction du Coud de fermer le campus social est salutaire mais n’est pas opportune car pouvant créer plus de désordres que les problèmes qui motivent la fermeture. En ce lendemain de manifestations violentes dans notre pays, il faut éviter de rallumer le feu qui couve sous la cendre. En fait, l’université est à l’image de la scène politique du pays avec des dirigeants qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. En un mot, des gens d’une désespérante décrépitude intellectuelle. KACCOOR BI
PHARMACIE NATION LA COUR SUPRÊME SUSPEND SON TRANSFERT
Dans la guerre juridique opposant la pharmacie « Nation » à la pharmacie « Dakaroise », Mme Aïcha Goundiam Mbodji, propriétaire de cette dernière, vient de rapporter une bataille importante ! En effet, la Cour suprême a pris une décision courageuse, hier, pour suspendre le transfert de la pharmacie « Nation » appartenant à Mme Aminata Gassama Baldé, qui n’est autre que l’épouse de l’ancien ministre Abdoulaye Baldé, sur le site abritant depuis des décennies la pharmacie « Dakaroise » appartenant à Mme Aïcha Goundiam Mbodj. Rappelonsle, Mme Baldé voulait faire un forcing sur la base d’un arrêté de « complaisance » du ministre de la Santé pour transférer sa pharmacie « Nation » à la Place de l’Indépendance alors que le site revient de droit à Mme Aïcha Goundiam Mbodji titulaire de la « Dakaroise ». Soutenue par le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal, Mme Mbodji avait déposé une requête auprès de la Cour Suprême pour demander la suspension de l’Arrêté portant autorisation de transfert de la pharmacie « Nation » sur « son » site. Chose faite ! Car les juges de la Cour Suprême ont fait droit à sa requête en torpillant les manœuvres souterraines de Mme Aminata Gassama Baldé de la pharmacie « Nation ». « Le Témoin » quotidien est convaincu qu’il y avait urgence et un doute sérieux quant à la légalité dudit arrêté ministériel. En tout cas, ceux qui disaient que les magistrats ne sont pas indépendants ont tout faux ! Car, il existe toujours des juges intègres et indépendants qui tranchent de façon juste et équitable malgré le statut social et le rang suprême de l’une des parties. Avec cette décision, c’est non seulement le ministre de la Santé mais aussi le Directeur de la Pharmacie et du Médicament et le président du conseil d’administration de l’Ipres qui sont désavoués. On espère qu’on va enfin laisser la brave Mme Aïcha Goundiam Mbodj reprendre le site que son officine a toujours occupé avant d’être contrainte de déménager « provisoirement » pour cause de travaux. Un site qu’on a voulu lui reprendre de force pour le donner à Mme Baldé !
SAISIE DE MEDICAMENTS FRAUDULEUX QUAND LES PHARMACIENS FÉLICITENT… LE COMMISSAIRE SANGHARÉ
Comme « Le Témoin » aime beaucoup les pharmaciens, restons avec eux ! Pour dire qu’avant-hier, les éléments de la Sureté Urbaine (Su) de Dakar dirigée par le commissaire Bara Sangharé ont réalisé une très belle opération de saisie de vrais-faux médicaments dont la vente n’est pas autorisée au Sénégal. La valeur cet important tonnage de médicaments frauduleux est estimée à plusieurs milliards. D’où le satisfecit décerné par le directeur de la Pharmacie au commissaire de police Bara Sangharé et ses éléments. Les membres de l’Ordre national des pharmaciens ne sont pas en reste qui se réjouissent de cette belle opération de la police. Mais l’info se trouve ailleurs ! En effet, vous souvenez-vous du commissaire Bara Sangharé ? Non ? Eh bien, c’est celui-là même que ces mêmes pharmaciens avaient médiatiquement « lynché » alors qu’il était le patron du commissariat de police des Parcelles Assainies. C’était suite à un différend ayant opposé le sympathique et brillant commissaire Sangharé alias « Cobra » au pharmacien Cheikhouna Gaye de l’Officine « Fadilou Mbacké » de la Patte d’Oie Builders. Aujourd’hui, « Le Témoin » quotidien a constaté que c’est le même commissaire Bara Sangaré qui vient de voler au secours du secteur pharmaceutique dans sa lutte contre les faux médicaments et médicaments non autorisés au Sénégal. Le monde est vraiment petit…
SECURITE L’UNION EUROPÉENNE RENFORCE LA POLICE
La Police, justement, dispose désormais de nouveaux locaux rénovés de la Division Spéciale de Cyber-Sécurité (DSC), de la Division de la Police technique et scientifique (DPTS) et de la Division Nationale de Lutte contre les Trafics de Migrants (DNLTM) à Dakar. Ce soutien a été obtenu de l’Union Européenne qui finance un programme de coopération pour la sécurité intérieure entre le Sénégal et l’Union européenne (SENSEC-UE) d’un montant de 6 milliards 550 millions FCFA (10 millions d’euros). Ce jeudi 14 avril, Madame Ilaria Mussetti, Attachée de programme à la Délégation de l’Union européenne (UE) au Sénégal, et Monsieur Seydou Bocar Yague, Directeur général adjoint de la Police nationale, ont procédé à l’inauguration de ces locaux rénovés. En marge de cette inauguration, six véhicules pick-up ont été livrés à destination des trois antennes rénovées de la DNLTM à Karang, Rosso et Tambacounda. Cette activité s’inscrit dans la continuité de l’engagement de l’UE envers le Sénégal pour la coopération et la sécurité intérieure, afin de permettre aux services bénéficiaires de mieux réaliser leurs missions sécuritaires au profit de la population face aux multiples menaces. Le programme SENSEC UE vise le renforcement des capacités opérationnelles des Forces de Sécurité Intérieures autour de trois axes principaux, notamment la lutte contre le crime organisé et le terrorisme, le contrôle et la surveillance des frontières et enfin l’appui à la bonne gouvernance du secteur de la sécurité intérieure.