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21 septembre 2025
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
FORFAITURE
EXCLUSIF SENEPLUS - Vu sa composition actuelle, le Conseil constitutionnel n’est en mesure de délibérer sur aucun recours. Macky Sall a porté un coup au fonctionnement de la plus haute juridiction du pays sans que son président n’ose moufter
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 26/07/2021
Le Conseil constitutionnel amputé a, par notification de la décision N° 2/C/2021 rendue le 20 juillet 2021, débouté l’opposition de son recours demandant de « contrôler la conformité à l’esprit général de la Constitution et aux principes généraux du droit l’ensemble des dispositions contenues dans les lois N°65-60 du 21 juillet 1965 portant code pénal et N°11/2021 modifiant la loi N°65-61 du 21 juillet 1965 portant code de procédure pénale adoptées le 25 juin 2021 par l’Assemblée nationale ». Il en est de même pour la loi portant « nouveau code électoral ».
Tous les Sénégalais, excepté l’homme-lige de sa Majesté, s’attendaient à ce que le président Macky nommât les trois sages manquants aux fins de permettre au Conseil de délibérer en toute légalité. Mais voilà que Pape Oumar Sakho, le président du Conseil constitutionnel, Seydou Nourou Tall, Abdoulaye Sylla et Mouhamadou Diawara ont surpris les Sénégalais en s’arrogeant indûment le droit de délibérer en violation flagrante de l’article 23 de la Loi organique n° 2016-23 du 14 juillet 2016 relative au Conseil constitutionnel. En effet, l’article 23 dispose que « le Conseil constitutionnel ne peut délibérer qu’en présence de tous ses membres, sauf empêchement temporaire de trois d’entre eux au plus, dûment constaté par les autres membres. Si l’un des membres du Conseil, temporairement empêché, est le président, le vice-président assure son intérim ».
L’article 23 de la Loi organique ne souffre d’aucune ambiguïté pour laisser place à une once d’interprétation aboutissant à une altération de l’essence textuelle. Pourtant, cela n’a pas empêché aux trois juges constitutionnels cités supra de violer l’article 23 de la Loi organique N°2016-23. Par un contorsionnisme scripturaire laborieux et un fatras inextricable de baragouins, nos « sages » ont pondu une juxtaposition de Considérants déconsolidants pour avaliser une forfaiture commanditée depuis les officines du palais. Voilà une institution qui, avec l’intégralité de ses membres se déclarant toujours incompétente sur les recours de l’opposition, s’attribue ex-abrupto une compétence indue pour se conformer aux propos injonctifs de l’homme-lige du président de la République. Voilà une institution qui, en sempiternelle hibernation, sort de sa torpeur pour se mettre tristement sur le devant de la scène médiatique alors que, vu sa composition actuelle incomplète, elle n’est en mesure de délibérer sur aucun recours.
« Le Conseil constitutionnel ne peut délibérer qu’en présence de tous ses membres sauf empêchement temporaire de trois d’entre eux au plus, dûment constaté par les autres membres ». Si l’on décortique la phrase, on se rendra compte que l’utilisation du semi-auxiliaire modal « peut » enchâsser dans l’expression « ne…que » qui signifie « seulement » ne laisse aucun interstice au juge constitutionnel pour s’emmêler les pinceaux.
Le semi-auxiliaire « pouvoir » conjugué renforcé par l’expression « ne…que » a d’abord ici une valeur aléthique. Par conséquent, il rend compte d'une seule possibilité de délibérer qui ne dépend pas du jugement personnel ou interprétatif des « sages ».
Le semi-auxiliaire « pouvoir » conjugué renforcé par l’expression « ne…que » a ensuite une valeur déontique du moment qu’elle exprime une obligation imposée aux juges par une instance extérieure. Cette instance extérieure, c’est la loi organique en son article 23.
« …sauf empêchement temporaire de trois d’entre eux au plus, dûment constaté par les autres membres ». Cela signifie il n’est possible délibérer que si (j’insiste sur la condition) un, deux ou trois de ses membres est ou sont empêché(s) pour diverses raisons pendant une durée d’un à soixante jours. Au-delà de soixante jours, le président de la République est obligé de pourvoir à son ou leur remplacement pour permettre à l’institution constitutionnelle amputée d’un, de deux ou de trois de ses membres de fonctionner à la régulière.
Alors pourquoi nos génies constitutionnels s’échinent à juxtaposer des Considérants inconsidérés pour violer la loi organique voire la Constitution ? Au Considérant 8 de la Décision N°2/C/2021, nos quatre juges prennent la décision de délibérer parce qu’ils « veulent éviter le blocage et le fonctionnement continu et régulier des institutions ». Pape Oumar Sakho et ses trois autres collègues veulent s’attribuer un rôle et une importance que ni la légalité ni la légitimité ne les leur confèrent. Il ne leur appartient point de faire fonctionner les institutions. Leur rôle est d’animer l’institution où ils sont nommés pour une durée précise. Seul le président de la République, gardien de la Constitution, est le garant du fonctionnement régulier des institutions comme le dispose l’article 42 de notre Charte fondamentale.
En avril 2019, Pape Oumar Sakho déclarait, sans circonlocutions dans le bulletin N°13 d’avril 2019 de l’Association des Cours constitutionnelles ayant en partage l’usage du français (ACCPUF) devenue Association des cours constitutionnelles francophones (ACCF) à la page 8, ceci : « Le Conseil constitutionnel ne peut délibérer qu’en présence de tous ses membres, sauf empêchement temporaire de trois d’entre eux au plus, dûment constaté par les autres membres. Si l’un des membres du Conseil, temporairement empêché, est le président, le vice-président assure son intérim. En cas de partage des voix, celle du président est prépondérante. » Aujourd’hui, lui et ses trois collègues juges s’inventent une autre disposition pour exécuter la décision présidentielle.
Tous les Sénégalais sont effarés et estomaqués de voir que ces juges constitutionnels ont décidé historiquement de passer outre la loi pour statuer illégalement sur les requêtes de l’opposition alors que le Conseil est amputé de trois de ses membres empêchés définitivement de siéger dans ladite institution. Et pour mieux motiver cette forfaiture, les juges constitutionnels, au Considérant 6 de leur Décision, veulent faire savoir aux Sénégalais qu’un décès, qu’une démission, qu’un mandat expiré ne rentrent pas dans le champ qualificatif de l’empêchement ni temporaire ni définitif. L’empêchement est un obstacle (maladie, obligations…) qui ne permet pas d'être présent. Bousso Fall Diaw décédée, Ndiaw Diouf et Mandiougou Ndiaye arrivés en fin de mission se heurtent respectivement à l’obstacle de la mort et de l’expiration du mandat pour ne plus remettre les pieds au Conseil constitutionnel.
D’ailleurs, c’est ce confusionnisme conceptuel délibéré des quatre juges constitutionnels qui leur permet de dire allègrement au Considérant 6 de leur Décision « que si du fait du décès, de la démission, d’un empêchement définitif ou de l’expiration d’un mandat d’un ou de plusieurs, le Conseil constitutionnel comporte moins de sept membres, il doit, dès lors que le nombre de membres présents n’est pas inférieur à quatre, délibérer ».
Aujourd’hui, le chef de l’État Macky Sall a décidé de porter un coup au fonctionnement régulier de la plus haute juridiction du pays sans que son président Pape Ousmane Sakho n’ose moufter mot. Il bloque à dessein le Conseil constitutionnel mais oblige le nombre de juges restreint qui y siège à violer la loi pour lui rendre service. En rejetant les recours de l’opposition, le Conseil constitutionnel compromet le destin politique de Karim Wade et de Khalifa Sall qui n’ont en réalité jamais perdu leurs droits civiques. Dans la même foulée, il dispose de lois liberticides qui lui permettent demain de mettre la main sur des adversaires coriaces comme Ousmane Sonko, Barthélémy Dias et tout autre opposant du même acabit.
Il appert dans la tête des Sénégalais que ce Conseil constitutionnel, premier rempart de la démocratie, est devenu un danger pour cette démocratie. Et cela ne date pas d’aujourd’hui. La validation de la troisième candidature de Wade a produit deux morts avec des édifices publics vandalisés et incendiés. Lors des élections législatives du 30 juillet 2017, les juges constitutionnels, sur exigence du président Macky Sall, ont pris la place de l’Assemblée nationale pour torpiller le code électoral en décidant que «l’électeur n’ayant pu retirer sa carte nationale d’identité CEDEAO faisant office de carte d’électeur, mais dont l’inscription sur les listes électorales est vérifiée, peut voter sur présentation de son récépissé d’inscription accompagné d’un document permettant de s’assurer de son identité».
On connaît la suite. C’était la porte de la fraude ouverte qui a permis au pouvoir d’user exponentiellement d’ordres de mission pour faire basculer le vote dans un lieu comme les Parcelles assainies, fief de Taxawu Dakar. Ce même Conseil a poussé le chef de l’État à commettre un parjure en ne tenant pas sa promesse de faire cinq ans pour son premier mandat.
Depuis 1992, date de la création du Conseil constitutionnel, la seule fois où ladite institution a rendu une décision qui s’oppose à la volonté du pouvoir, c’est en mars 2001, quand le PDS a voulu utiliser le nom du président Abdoulaye Wade et son image pour les législatives de la même année. Face à la volonté du chef de l’État, Abdoulaye Wade, de participer avec son effigie aux élections législatives de 2001, le Conseil constitutionnel avait répondu par une fin de non-recevoir courageuse.
En effet, les Sages avaient estimé dans leur décision du 26 mars 2001 que « le principe d’égalité entre les partis ou coalitions de partis commande qu’ils connaissent le même traitement ; qu’ainsi, aucun d’eux ne peut, au cours d’une compétition électorale à laquelle le Président de la République n’est pas candidat, utiliser l’image et les attributions constitutionnelles de celui-ci ». En conséquence, « le nom « Wade » et la photographie du président de la République ne doivent pas figurer sur le bulletin de vote de la « Coalition Wade»…».
Pourtant, lors des législatives de 2017, Bennoo Bokk Yaakaar s’est servi avec morgue et outrance de l’image du président Macky Sall sans être inquiété par la plus Haute juridiction.
L’image du Conseil constitutionnel sénégalais est ternie à jamais pour avoir été mêlée à la liquidation politique de Karim Wade et de Khalifa Sall. Et le point d’orgue des ignominies sera atteint avec la validation de la troisième candidature de Macky Sall qui cherchera, d’ici 2024, des béni-oui-oui pour satisfaire ses desiderata.
Adieu Mabousso, nous applaudissons ton bref passage, mais si utile pour nous tes compagnons, mais surtout pour ce Sénégal de demain dont le jeune Habib et ses camarades en sont la digne postérité
Le Sénégal perd un guerrier… Le Walo perd un grand fils, et à nous, sénégalais, nous est arraché le compagnon, l'ami, l'homme, et surtout l'artisan de tous les possibles.
Géniteur d'une finance allouée aux plus démunis mais riches en idées créatrices, industriel novateur, il ambitionna le premier lait empaqueté, mode Soca, sur les confins du walo et du djolof, là où le berger peulh réinventa la pasteurisation du laitage en "soow pirr", il organisa la première et délicate mission de la distribution à grande échelle alors qu'il était raisonnable sous nos cieux, de le livrer de porte à porte, suspendu aux bouts d'un bâton accroché à l'épaule ; façon " al pular."
Adversaire des impossibles, et défenseur des probables, il aura revêtu toutes les toges qui donnent droit à l'admission patronale. De la direction générale à la présidence de conseil, aucune promotion ne lui aura été refusée par ses pairs. Il était compétent tout court, au point de nous faire oublier qu'il était le fils du grand Habib, pour ne demeurer que l'humble bonhomme au service de tous, et ce jusque dans les partages les plus intimes où sa vraie nature se révélait comme des pétales dans le champ d'un vent symphonique communément appelé « musique ». Tantôt à la batterie, tantôt à la guitare, c'était sa manière de nous parler, de nous rassembler autour de sa joie de vivre et d'aimer son prochain, ce que le walo walo appelle le "begge".
Cet amour ne peut être plus grand que le manifeste qu'il montra dans sa lettre adressée au peuple des mille collines comme pour conjurer leur souffrance, à travers sa bien-aimée Philomène et à qui nous présentons nos sincères condoléances.
Adieu cher frère, adieu Mabousso, nous applaudissons ton bref passage, mais si utile pour nous tes compagnons, mais surtout pour ce Sénégal de demain dont le jeune Habib et ses camarades en sont la digne postérité.
LUTTE : BARA NDIAYE PRÊT À CORRIGER COBRA 2 LE 22 AOÛT
Jeune dans l’arène, Bara Ndiaye nourrit de grandes ambitions. Il rêve d’atteindre le niveau des grandes gloires, décrocher de gros contrats de 200, voire 300 millions afin «d’aider surtout sa mère» qu’il aime profondément et à qui il rend hommage.
Le 22 août prochain, Bara Ndiaye a «un combat capital» qui le mettra aux prises avec Cobra 2. A cet effet, le jeune lutteur Fassois s’entraine activement pour mettre toutes les chances de son côté. Ce 12 juillet 2021, aux environs de 12h, c’est après ses exercices de fitness sis dans une salle dédiée sur la VDN que nous le rencontrons. Bara est assis sur un des bancs érigés sous l’autopont. Pour son combat du mois prochain, il affiche une confiance à toute épreuve. Dans cet entretien accordé à AfricaGlobe tv (voir vidéo), il jure de gagner ce combat face à son adversaire arguant être plus fort que ce dernier. « Je suis plus fort que lui, mon coach est plus fort que son coach », déclare-t-il
Par cette matinée de mardi le soleil poursuit sa course vers le zénith. Nous sommes à Sacré-Cœur 3 en face d’une célèbre école de formation, très précisément, sous le nouvel autopont récemment aménagé à quelques encablures du cimetière Saint-Lazare de Béthanie.
C’est ici sur cette place publique clairsemée que nous apercevons Bara Ndiaye. Tout de noir vêtu, calme et murmurant quelques paroles tel un méditant, il affiche une certaine sérénité. Il On aperçoit le mouvement discret de ses lèvres mais on n’entend nulle parole.
Trouvé dans ce cadre pittoresque, ouvert et plaisant, nous ne soupçonnions qu’on avait affaire à un lutteur. Quand nous l’abordons et le prions de répondre à un micro-trottoir sur la vaccination, Bara n’a pas eu la moindre hésitation. Il s’y est lancé illico presto.
C’est après cette intervention que nous découvrons le lutteur de par son propre aveu. Sollicité, à nouveau, pour un entretien express en bonne et due forme, il se lance Dans cet entretien il raconte son parcours en tant que lutteur et ses ambitions dans ce sport. Jeune dans l’arène, Bara Ndiaye nourrit de grandes ambitions. Il rêve de décrocher les gros contrats de combat de 200, voire 300 millions afin «d’aider sa famille et surtout sa mère» qu’il aime profondément et à qui il rend hommage.
Selon lui, c’est une mère aimante qui le pousse avec d’autres à la victoire. «Ma mère est très bien. C’est une lionne», dit-il. Pourtant, Bara se rappelle que lorsqu’il a voulu se lancer au début dans la lutte, il y a quelques années, sa mère n’avait jamais été d’accord. Elle s’était farouchement opposée à ce choix. Il a fallu la médiation et la diplomatie soutenues de son père, décédé en 2014, auprès de sa mère avant que cette dernière ne finisse par lui donner son onction. Depuis lors, le jeune lutteur trace son chemin en s’inspirant de ses devanciers tels Yekini et Cie. Déterminé, Bara Ndiaye ambitionne d’atteindre le niveau des grandes gloires
Bara Ndiaye fait un plaidoyer pour que l’État organise mieux le secteur de la lutte aide le secteur de la lutte notamment les promoteurs. Cela a d’autant plus de sens que selon lui dans ce sport, les lutteurs ne sont pas les seuls bénéficiaires. Beaucoup d’autres activités économiques se greffent à la lutte d’où l’urgence de soutenir ce sport mythique du Sénégal.
NOUVEAU REBONDISSEMENT DANS L'ENQUETE SUR LE MEURTRE DU DOUANIER
C’est un fait inattendu dans l’affaire du meurtre du douanier à Rosso Sénégal. L'indicateur arrêté par les enquêteurs a été remis en liberté, faute d'indices concordants.
Les premiers indices de l'enquête le désignaient comme le présumé tueur. Mais les derniers indices des investigations des enquêteurs attesteraient qu'il ne serait pas l'auteur de ce meurtre, renseigne L’Observateur. Il a donc été ainsi libéré par la Brigade de recherches de Saint-Louis.
Les enquêteurs ne sont pas parvenus à établir la participation directe de l'indicateur au crime odieux perpétré mardi dernier, veille de Tabaski, aux environs de 21 heures. Même si des témoignages l'accablaient aussitôt après les faits, les poursuites ont été arrêtées contre lui du fait qu'il ne pouvait plus continuer d'être placé en position de garde à vue, sans être déféré au parquet de Saint-Louis
D'après des sources de L'Observateur, l'arme du crime, retrouvée juste derrière les habitations, avait été volée et aurait appartenu à la Douane sénégalaise. Elle était recherchée depuis trois ans. retrouvez l’intégralité de l’article dans votre «L’Obs» du jour.
iGFM - (Dakar) Ils avaient perpétré un cambriolage à Thiaroye Azur le 15 juillet dernier. Amy Sène et son gag ont finalement été alpagués.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, aux environs de minuit, des malfaiteurs dont une femme se sont rendus à Thiaroye Azur plus précisément à la Cité Socabeg. La bande s'est introduite dans la bou- tique du nommé Ibrahima Diallo qui a été agressé à coups de couteau après avoir été aspergé de gaz. Les malfaiteurs se sont ainsi emparés d'un téléviseur écran plat et de la somme de 950.000 Fcfa.
Les riverains, alertés, se sont mis aux trousses des assaillants. Ils réussiront à appréhender le nommé Mouhamed Fall avant l'arrivée des gendarmes. Ce dernier avait en sa possession plusieurs gris- gris ainsi que deux cagoules. Interrogé, Mouhamed Fall a désigné Amy Sène alias Thiama comme étant cele qui a dirigé l'opération. Elle sera cueillie chez elle. L'ex footballeurse passera aux aveux non sans balancer son copain, resneigne libération.
JAMRA ANNONCE TROIS PLAINTES CONTRE LA SERIE «INFIDELES»
Les scènes érotiques dans la série " Infidèles " d'Evenprod font des émules.
Après avoir dénoncé la séquence sexuelle de l’actrice Léna Gueye sur la série “Infidèles”, l’Ong Jamra annonce le dépôt de trois (3) plaintes contre les promoteurs de cette série devant le CNRA (Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel), le procureur et la Direction de la cinématographie, le mardi 27 juillet.
Face au " je-m’en-foutisme " des promoteurs de la série “infidèles”, Jamra saisit le CNRA, le procureur de la République et la Direction de la cinématographie, indique le communiqué de l’Ong islamique parvenu à la rédaction.
Devant le CNRA, Jamra dénonce " une violation des engagements pris par les promoteurs récidivistes de la série perverse «INFIDÈLES», consécutivement à la plainte de JAMRA et de ses alliés du CDVM (Comité de défense des valeurs morales) de Serigne Bassirou Macké Cheikh Astou Fall, et L’ONG Daral Qural wal ikhsane de Imam Dia El Hadji Alioune. Lesquels engagements ayant par la suite motivé la “Décision du Collège du CNRA ", rendu le mercredi 12 août 2020, qui mettait en demeure les promoteurs de " INFIDÈLES ".
Devant le procureur, l’Ong islamique invoque une " violation de la loi numéro 2008-11 du 25 janvier 2008, relative à la diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs (article 2). Et qui renforcent les dispositions du Code pénal, en son article 431-60, qui bannit l’utilisation de tout moyen de communication électronique, aux fins : d’afficher, d’exposer, de projeter au regard du public tous imprimés, photographies, films ou images contraire aux bonnes mœurs. Confirmant ainsi les dispositions pérennes du Code pénal sur l’attentat à la pudeur et l’outrage public aux bonnes mœurs (articles 318 et 324). "
Et enfin à la direction de la cinématographie, Mame Mactar Gueye et Cie dénonce un " non-respect de la loi N°2002-18 du 15 avril 2002, portant règles d’organisation des activités de production, d’organisation, de promotion cinématographique et audiovisuelle, et qui sanctionne notamment le défaut de demande d’autorisation préalable au tournage. Ce manquement étant passible d’un retrait du produit voire d’une amende financière. "
Ces trois plaintes, ajoute le communiqué, seront déposées dès ce mardi 27 juillet, par une délégation composée de JAMRA, du CDVM de Serigne Bassirou Mbacké Cheikh Astou Fall, représenté par Adama Mboup, et de l’ONG DARAL QURANE de Imam Dia El Hadji Alioune.
APRES HANN ET SINDIA, UNE AUTRE ECOLE PILLEE ET INCENDIEE A VELINGARA
La série de violences scolaires se poursuit. Alors que l’émoi suscité par le saccage du Cem de Hann et du lycée de Sindia n’est pas retombée, les potaches du village de Diamwelly (Vélingara) ont saccagé et mis le feu à une école primaire.
Les assaillants ont pillé une salle de classe, incendié les tables bancs et mis le feu au logement des enseignants. Les faits ont eu lieu dans la nuit du vendredi au samedi dernier. La raison ? On leur a refusé l'autorisation d’organiser une soirée dansante dans une des salles de classe.
Deux élèves en classe de Terminale ont été arrêtés et devraient être déférés ce lundi. Les autorités de l’établissement ont déposé une plainte pour que les auteurs soient punis à hauteur de leurs actes.
MALI : L’AGRESSEUR DU PRESIDENT ASSIMI GOÏTA EST MORT
« Le gouvernement de la République du Mali informe l’opinion publique que suite à l’agression perpétrée contre le Président de la Transition, Chef de l’État, son Excellence le Colonel Assimi GOITA, le 20 juillet 2021 à la Grande Mosquée de Bamako, une enquête a été ouverte pour fait de tentative d’assassinat et d’atteinte à la sûreté de l’État. L’auteur de l’agression a été immédiatement appréhendé par les services de sécurité.
Au cours des investigations qui ont permis de mettre en évidence des indices corroboratifs des infractions sus visées, son état de santé s’est dégradé. Admis au CHU Gabriel TOURE, puis au CHU du Point G, il est malheureusement décédé. Une autopsie a été immédiatement ordonnée pour déterminer les causes de son décès.
Le gouvernement rappelle toutefois que son décès ne fait pas obstacle à la poursuite de l’enquête déjà en cours au niveau du parquet de la commune II, surtout que les premiers indices collectés et les informations recueillies indiquent qu’il ne s’agissait pas d’un élément isolé. L’opinion sera tenue informée des résultats de l’autopsie et des suites des investigations. »
Bamako, le 25 Juillet 2021.
Communiqué du gouvernement de la transition
Dakar, 26 juil (APS) - Plusieurs sujets sont au menu de l’édition de lundi de la presse quotidienne, parmi lesquels les "ravages accélérés" du Covid-19.
"Ravages accélérés de la Covid-19. 2443 cas et 25 décès en 3 jours", affiche le quotidien Tribune, avant de relayer les appels pour une réappropriation des mesures barrières par les populations.
"1.402 cas et 17 décès en 48 heures", renchérit Libération. Le journal cite des déclarations du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, selon lesquelles la situation est "tendue dans les CTE", les centres de traitement épidémiologique.
"Tous les lits sous oxygène occupés dans les CTE de Dakar", par exemple, insiste L’Observateur. "Le scénario catastrophe", affiche le journal qui annonce que les CTE du hangar des pèlerins, de Diamniadio et de Guéréo ont été rouverts.
L’Observateur note par ailleurs que malgré "la facture salée réclamée par des cliniques privées aux patients atteints de coronavirus, les malades ne reculent pas. A preuve, c’est le plein dans les cliniques privées", également.
L’As retient que la Covid-19 "malmène les populations" sénégalaises. "La foudre du coronavirus s’abat de jour en jour sur les populations", souligne le journal, ajoutant qu’avec "la propagation rapide du virus, le Sénégal a dépassé la barre des 10 mille patients sous traitement".
"Le rythme d’enterrements a considérablement augmenté au cimetière de Yoff en cette période où le Sénégal fait face à une 3e vague de Covid-19 particulièrement difficile", indique le journal Le Quotidien, qui fait le même constat au cimetière Saint-Lazare, situé à Dakar comme le premier, avec à l’appui ce titre : "Ci-gît la tragédie".
"Un second souffle vital" recherché par le Sénégal à travers l’intensification de la vaccination contre le Covid-19 et de nouvelles disponibilités en oxygène, peut-on lire à la Une de Kritik’.
"Pour endiguer la 3e vague meurtrière et singulièrement dangereuse pour les jeunes, écrit ce journal, le Sénégal se met à la dose américaine. Vacciner le plus de monde en un temps record pour sauver la riposte. Les Sénégalais sont en train de se faire injecter les 151.000 doses du vaccin Johnson&Johnson".
Le journal signale que pendant ce temps, "de nouveaux CTE sont ouverts et la disponibilité d’oxygène garantie avec des centrales attendues en mi-août, selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale".
Pour le reste, la polémique fait rage, concernant la dernière décision rendue par le Conseil constitutionnel, saisi d’un recours par l’opposition suite à la réforme du code pénal et du code de procédure pénale.
L’ancien garde des Sceaux Ismaïla Madior Fall s’oppose à l’avis des leaders de l’opposition qui jugent que le Conseil constitutionnel a violé la loi en délibérant avec seulement 4 membres sur 7.
Il "a agi dans le respect de son + obligation constitutionnelle+ de connaître des recours qui lui sont soumis", fait valoir le constitutionnaliste, dans des propos rapportés par Lii quotidien.
Il estime que l’opposition "est dans +la stratégie de la scandalisation, de la manipulation +, mais le Conseil constitutionnel n’a violé aucune loi" en statuant à quatre.
"Honnis par l’opposition, les quatre juges du Conseil constitutionnel peuvent compter sur le soutien de l’ancien garde des Sceaux et professeur agrégé de droit constitutionnel", mentionne Walfquotidien.