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22 juin 2025
SI LE SYSTEME LMD N’EST PAS APPLIQUÉ, LE SECTEUR DE LA SANTE NE SERA PAS STABLE
Dénonçant la non application du système LMD dans les écoles de formation en santé, Meissa Diouf et ses camarades réclament aussi le reclassement des techniciens supérieurs de santé
Les membres de la Convention des Professionnels de la Santé ne sont pas contents des autorités étatiques. Ils sont très remontés contre la non application du système Lmd. Et ils ont tenu à le manifester hier à travers un sit-in devant le ministère de la Santé. Dénonçant la non application du système Lmd dans les écoles de formation en santé, Meissa Diouf et ses camarades réclament aussi le reclassement des techniciens supérieurs de santé.
Le sit-in de la Convention des Professionnels de la Santé (Cps) a failli tourner au vinaigre. D’autant que les forces de l’ordre ont sommé les manifestants de quitter les lieux. Ce qui a soulevé l’ire de Meissa Diouf et de ses camarades. Il a fallu plus d’une heure de négociations pour que les syndicalistes puissent faire leur déclaration à côté du ministère de la Santé.
Evoquant leurs revendications, le coordonnateur de la Cps, Meissa Diouf, indique qu’ils réclament, depuis plusieurs mois, l’application du système Lmd dans les écoles de formation publiques comme privées. «Ce système a été harmonisé au niveau de l’espace Cedeao depuis 2007, mais nous avons remarqué que le Sénégal est le seul pays à ne pas l’appliquer. Et cela pose énormément de problèmes à nos apprenants qui ne sont plus mobiles mais aussi aux professionnels de la santé, parce que l’on ne peut pas comprendre que l’Etat du Sénégal ratifie cette convention et que le ministère de la Santé, pour des raisons pécuniaires, refuse catégoriquement l’application du système Lmd. C’est inacceptable», martèle-t-il.
De l’avis de Meissa Diouf, un projet de décret est dans le circuit pour modifier le décret de l’Endss. «Ce projet de décret ne va plus parler de licence ni de Master, on va assister à une reculade. On va désormais parler de diplômes d’Etat et de diplômes d’administrateurs de soins. Nous voulons avoir des personnes qui ont des Masters en sciences obstétricale et des étudiants qui ont leur licence en science infirmière et des professeurs agrégés en sciences obstétricales d’ici 5 ans», souligne le coordonnateur de la Cps qui accuse, à ce sujet, le ministère de la Santé d’exercer du racket sur les étudiants. «Ce racket doit cesser, car il est hors de question que chaque étudiant verse 20.000 FCFA et qu’il n’y ait aucune traçabilité de cet argent versé au niveau du ministère de la Santé. Il faut que le ministère de la Santé comprenne que nous ne reculerons pas», avertit-il.
A propos du reclassement des techniciens supérieurs, Meissa Diouf et ses camarades estiment qu’on n’a pas besoin de toucher au décret de l’Endss. «Le reclassement doit être consensuel. On ne peut pas prendre que deux vieux syndicalistes corrompus se réunissent pour modifier le décret classant les techniciens supérieurs sans consensus», pestent-ils. Pour eux, le système de santé ne peut pas être stable tant que le système Lmd n‘est pas appliqué et que les écoles ne basculent pas vers le système Lmd. «Il n’y aura pas de paix dans le système de santé tant que le système Lmd n’est pas appliqué. Nous ne négocions pas sur cela. Tous les pays de la sous-région ont appliqué le système Lmd. Et au Sénégal, on veut nous imposer le diplôme d’Etat qui n’est plus d’actualité. Nous l’avons dépassé depuis des années».
Rappelant que les techniciens supérieurs sont plus de 900 éparpillés un peu partout au Sénégal et présents dans tous les syndicats, il demande au président de la République de ne pas signer ce décret «fait à dessein pour capter les fonds des partenaires techniques et financiers pour former des gens pendant des années et des années».
Pour sa part, Cheikh Seck a annoncé que d’ici un mois, ils vont paralyser le système sanitaire. «Personne n’est en sécurité en ce moment. Des centaines de personnes sont versées dans le système de la santé et n’ont aucun diplôme. Ils trompent le président de la République», accuse-t-il.
LE MFDC TENTE LE PARI DE L’UNITÉ POUR NEGOCIER AVEC L’ÉTAT
Après deux jours de conclave, des factions politiques du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (Mfdc) se sont accordées sur la nécessité d’une réunification de l’organisation
Après deux jours de conclave, des factions politiques du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (Mfdc) se sont accordées sur la nécessité d’une réunification de l’organisation. Les sensibilités politiques, qui ont pris part à cette réflexion, ont affiché leurs dispositions à négocier avec l’Etat du Sénégal.
Cette rencontre tenue à Ziguinchor, grâce à l’appui de la Coordination sous régionale des Organisations de la Société Civile pour la Paix en Casamance (Cospac) et de la Fondation Friedrich Ebert, vise à harmoniser les positions du mouvement irrédentiste. Conclave à l’issue duquel les ailes politiques présentes ont pondu une déclaration commune. «Nous nous engageons à travailler ensemble pour aller à la table de négociation. Tout en exhortant les uns et les autres à œuvrer pour le pardon etla réconciliation», a déclaré, à la fin des travaux, Sény Badji, chargé de communication du cadre de concertation des ailes politiques du MFDC.
Une vingtaine de représentants de différentes ailes politiques du mouvement des forces démocratiques de la Casamance ont pris part à la rencontre qui a enregistré la participation des femmes des bois sacrés de Bignona, Oussouye et Ziguinchor. Plusieurs questions y ont été abordées en présence des facilitateurs. «La rencontre a été l’occasion d’échanger sur l’état des lieux du processus de retrouvailles du MFDC et de discuter de l’adoption d’un plan d’actions harmonisé entre les différentes factions engagées à travailler ensemble», a renchéri Mariama Daba Diamanka de la coordination des organisations de la société civile pour la paix en Casamance.
A l’en croire, les discussions ont été riches et elles ont porté sur les acquis, les expériences réussies et les difficultés liées à la conciliation des acteurs en vue d’une négociation pour la paix. «Ces échanges ont témoigné de la volonté des ailes politiques du Mfdc de renforcer et de consolider ses relations avec la société civile », s’est réjouie Mme Ndiaye qui n’a pas manqué de réaffirmer l’engagement de la Cospac à accompagner ce processus de réconciliation du Mfdc.
Selon elle, l’unité du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance ne fera que faciliter les négociations pour sortir de cette crise qui n’a que trop duré. Cette nouvelle dynamique entreprise par les ailes politiques du mouvement rebelle est appuyée par la fondation Friedrich Ebert. «Nous sommes d’avis que les actes posés, aussi minimes soient-ils, sont plus pertinents et plus porteurs d’espoir qu’un fleuve d’espoir», a indiqué Saliou Konté, directeur des programmes à la Fondation allemande. Il affiche son optimisme tout en insistant sur la neutralité de la fondation Friedrich Ebert.
DE NOUVELLES CONDITIONS FIXÉES AU GOUVERNEMENT POUR L'ORGANISATION DES LOCALES
Les acteurs politiques présents à la table du Dialogue national sont toujours divisés sur la date pour organiser les élections locales
Mise en place par la commission politique du Dialogue National pour réfléchir sur le planning de l’organisation des élections locales, une commission restreinte s’est réunie lundi dernier. A l’issue de la rencontre, les représentants des différents pôles ont buté sur la fixation de la date des élections municipales et départementales. Toutefois, selon nos informations, les non-alignés, la société civile et l’opposition n’ont pas manqué de fixer des conditions au pouvoir. Une autre rencontre est prévue ce jeudi pour essayer d’épuiser cette question.
Les acteurs politiques présents à la table du Dialogue national sont toujours divisés sur la date pour organiser les élections locales. Or, le gouvernement a indiqué clairement qu’il ne faudrait pas dépasser la date du 31 janvier 2022. Si la majorité présidentielle campe pour 2022, il est hors de question pour l’opposition de sortir de l’année en cours.
Selon le Front de Résistance Nationale (Frn), le fait d’organiser un tel scrutin en 2022 aurait des incidences sur le budget et par ricochet sur la tenue des législatives la même année. Et lors de la réunion de la commission restreinte tenue lundi dernier, cette inquiétude a été soulevée par le pôle de l’opposition. Et d’après nos sources, à part la majorité présidentielle, une bonne partie des acteurs présents à la table du dialogue ont exprimé cette crainte, avant de demander de compresser les délais pour rendre possible la tenue du scrutin.
A défaut, soulignent nos informateurs, la société civile, les non-alignés et l’opposition ont demandé au gouvernement, au cas où les locales seront organisées en janvier 2022, de prendre des engagements fermes et irrévocables que les Législatives ne seront pas reportées. Ils souhaitent qu’elles se tiennent à date échue. Il faut préciser également que lors de cette rencontre, certains membres de l’opposition se sont désolés du fait que la majorité soit toujours restée dans sa position d’organiser les élections en janvier 2022 bien que le président de la République ait marqué son ouverture sur toute proposition de la commission politique pour prendre le décret fixant la date des élections.
Ainsi, la société civile, les non-alignés et l’opposition pensent toujours que c’est possible d’organiser les élections locales en décembre 2021. Ils soutiennent que techniquement, rien ne s’oppose à ce que le scrutin soit organisé en 2021. Ils ont ainsi démontré lors de cette rencontre toutes les possibilités techniques pour réduire les délais. En attendant, les différents acteurs se retrouveront demain, jeudi 15 avril, en plénière de la commission politique pour poursuivre les discussions. Les travaux de la commission restreinte seront dans un premier temps restitués avant d’ouvrir les débats. Et c’est sur la base de cette restitution qu’une date sera proposée de façon consensuelle. Il faut ajouter que lundi dernier, lors de la rencontre de la commission technique, chaque pôle avait un représentant. Le fait de réduire le nombre de participants pour ces travaux de la commission technique répond à une volonté de discuter en profondeur et techniquement sur le sujet. C’est bien après que ces informations sont transmises à plénière pour discussion et validation.
MENACES CONTRE MAMADOU SECK : DEUX FEMMES ARRÊTÉES
Deux suspectes ont été cueillies par le Groupe d’intervention rapide dans le cadre d’une enquête sur des menaces de mort qui visaient le juge du 8e cabinet, Mamadou Seck
Deux suspectes ont été cueillies par le Groupe d’intervention rapide de la Division des investigations criminelles dans le cadre d’une enquête sur des menaces de mort qui visaient le juge du 8e cabinet, Mamadou Seck. Le juge avait en charge le dossier Adji Sarr/ Ousmane Sonko avant qu’il ne se retire pour des raisons personnelles.
Selon Libération, Anta Diagne et Yaye Ciré Cissokho ont été mis à la disposition du parquet la semaine dernière. La première est en détention préventive alors que la seconde a obtenu une liberté provisoire. « Nous t’attendons sur le dossier Sonko. Nous te surveillons et ta famille de Tivaouane aussi. Du sang va couler, mais pas seulement des manifestants. Vous et vos familles allaient payer. Nous le jurons » ! Tel est le message, selon Libération, qui a été envoyé au juge d’instruction Mamadou Seck le 28 février 2021. Mais, il aura fallu à la Division des investigations criminelles plusieurs semaines pour procéder à des interpellations suite à d’intenses investigations techniques.
COVID-19 : LA COURBE REPART À LA HAUSSE !
De 2,6% avant-hier et 3% hier, le taux de positivité connait une nouvelle hausse, passant à 4,30%, au Sénégal. Le pays enregistre, également, trois décès supplémentaires
De 2,6% avant-hier et 3% hier, le taux de positivité connait une nouvelle hausse, passant à 4,30%, au Sénégal. Le pays enregistre, également, trois décès supplémentaires.
Sur 1511 tests réalisés, le bulletin épidémiologique de ce mercredi, 14 avril 2021, rapporte 65 nouvelles contaminations, contre 30 hier, dont 21 cas contacts suivis et 44 issus de la transmission communautaire. Ces cas de source inconnue sont ainsi répartis : 32 à Dakar et 12 dans les autres régions.
Par contre, 49 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre 17 cas graves pris en charge dans les services de réanimation.
A ce jour, 39 560 cas positifs ont été enregistrés, au Sénégal dont 38 290 guéris, 1 084 décès, et donc 185 patients sont sous traitement, contre 172 hier.
Le ministère de la Santé informe, par ailleurs, que 370 037 personnes ont été vaccinées sur l’ensemble du territoire national.
Dakar, 14 avr (APS) – La santé, la politique et l’agriculture font le menu des quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Soleil ouvre sur la production nationale de vaccins contre la Covid-19 et annonce à sa Une : ‘’Macky Sall obtient deux importants accords’’.
’’Le Sénégal a franchi, mardi, un pas dans le processus de production locale de vaccins. La visite du président de la République Macky Sall en Belgique a été marquée par la signature de deux accords entre la Fédération de Wallonie, l’Institut Pasteur de Dakar et l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), rapporte le journal.
Avec cette perspective, le Sénégal passe de pays ‘’assisté’’ en matière de vaccins anti-Covid à ‘’producteur’’, salue Lii quotidien.
Dans le domaine de la santé toujours, Le Quotidien fait une plongée à l’hôpital de Ninéfécha et titre : ‘’du rêve au cauchemar’’.
‘’C’était un joyau au cœur d’un désert médical : porté par les rêves de grandeur de son mari, Viviane Wade avait installé un hôpital de dernière génération à Ninéfécha, situé à 40 Kms de Kédougou. C’était en 2002’’, rappelle la publication.
’’Aujourd’hui, constate le journal, il ne reste de cette infrastructure qui disposait d’un bloc opératoire, d’une maternité avec hospitalisation, d’un pavillon pour opérés récents, d’une chaise dentaire, d’une case de soins et des logements pour les médecins et infirmiers que l’ombre de ces outils et de ces infrastructures’’.
En politique, Source A explique ‘’ce qui fait réellement peur’’ à l’opposition qui sera d’ailleurs en conférence de presse ce mercredi.
’’Ce n’est pas seulement le fait que les élections territoriales soient reportées d’un ou deux mois alors qu’elles devraient se tenir au plus tard en décembre 2021 qui préoccupe l’opposition. Le Front de résistance nationale (FRN) craint surtout que le nouveau calendrier impacte sur la tenue des élections législatives au point que Macky Sall puisse repousser la tenue de celles-ci’’, souligne le quotidien.
Le journal L’As met en exergue ‘’les conditions’’ posées par l’opposition au sujet de l’organisation des élections locales en janvier 2022 et les législatives la même année.
Au cours d’une récente réunion, ’’(….) la société civile, les non-alignés et l’opposition ont demandé au gouvernement, au cas où les locales seront organisées en janvier 2022, de prendre des engagements fermes et irrévocables que les législatives ne seront pas reportées’’, rapporte la publication.
Selon Sud Quotidien, l’opposition et la majorité sont dans des ‘’calculs qui plombent’’ la tenue des élections locales.
A propos du ‘’sempiternel’’ report des élections locales, Le Témoin s’interroge : ‘’‘’L’opposition et la société civile (ne seraient-elles pas) les complices du pouvoir ?’’.
‘’Comme un éternel bras de fer ! Le troisième report des locales continue de jeter ses étincelles sur le terrain politique. Cette fois avec sur le banc des accusés, l’opposition siégeant à la commission politique du dialogue national’’, selon le journal.
Dans sa livraison du jour, Enquête consacre un dossier à l’agriculture conventionnelle, ‘’un modèle à l’agonie’’.
‘’Le modèle de l’agriculture conventionnelle a, sur le long terme, affaibli les ressources productives et les acteurs s’accordent sur le fait que l’urgence pour le Sénégal, c’est de passer à l’agro-écologie. Une transition qui, cependant, requiert un accompagnement étatique’’, écrit le journal.
Par Ibrahima Diakhaté MAKAMA,
UNE NATION EN PROIE AUX DERIVES SECTAIRES
La bataille rangée entre étudiants du Kekendo et leurs pairs du Ndef Leng a connu son épilogue (!!?) au cimetière ; feu l’étudiant Diémé a, malheureusement, succombé à ses blessures.
La bataille rangée entre étudiants du Kekendo et leurs pairs du Ndef Leng a connu son épilogue (!!?) au cimetière ; feu l’étudiant Diémé a, malheureusement, succombé à ses blessures.
Devant la tournure macabre des évènements, j’ai jugé devoir réviser ma position d’omerta initiale et répondre à l’appel de l’ami sérère, dès lors que « la mort (…) est la chose la plus redoutable » J’ai décidé donc de « tenir fermement ce qui est mort ! » pour reprendre la célèbre formule hégélienne. J’avais été amicalement apostrophé plusieurs fois pour en parler, mais je n’avais pas voulu. Je ne désirai pas « hurler avec les loups » et fondre ma faible voix dans celles qui semblent être plus autorisées et qui voulurent parfois raviver la tension ethnique en malmenant à rudes épreuves les fondements de la nation par des déclarations « ethnicistes » !
L’invite la plus forte est venue d’un camarade de promotion sérère de son Etat, C. B. Faye. Il m’avait proposé de cosigner une contribution sérère-diola. Disons qu’il souhaitait, en parfaite intelligence, qu’on réalisât une symbiose ethnique, une sorte de - tel dirait-on en poésie - « le miel qui rencontre le sucre » ! Il m’incitait, de manière prosaïque, à dire à deux voix un seul mot : « Paix ! ».
Pris par le tournis de cette propension bien sénégalaise qui consiste à considérer toute personne qui est de la Casamance, ipso facto, diola, il a oublié. C’est dire que, dans l’imaginaire collectif d’une foultitude de compatriotes, “diola” renvoie plus à une appartenance géographique (Casamance) qu’à un référentiel d’ordre ethnique. Je lui avais rappelé, pour l’occasion, que « suis pas diola, même si j’ai une immense estime pour les gens de cette ethnie que je nomme affectueusement Ajamat ».
Aussi, est-il nécessaire de rappeler que n’avais-je pas décliné le projet de cosignataire du fait que suis pas diola. A ma décharge, les gens pris par un étourdissement quasi généralisé du fait peut-être du cousinage à plaisanterie (Aguène et Diambone) ou de je ne sais quelle méconnaissance des réalités de la Casamance, attendaient plus un binôme « sérère-diola » qu’autre, pour cet exercice d’appel à la paix et à la concorde. Cette manière réductrice de considérer tout ce qui vient de la Casamance comme diola a affecté la perception qu’on s’est faite de Kekendo. Ce mouvement estudiantin - certainement le plus organisé - est loin d’avoir une coloration et/ou une orientation ethniques ou ethnicistes !
Jugez-en vous-mêmes! La terminologie n’a rien de diola ; elle est mandingue ! C’est l’équivalent du mot wolof « jambaar » ou du français « guerrier ». Mais la réalité recouverte par ce mot n’a rien de belliqueux, bien au contraire ! Autrement dit, Kekendo n’a aucune orientation violentogène ! Si violence il y a, c’est bien cette brutalité canalisée et dirigée contre soi-même et non contre les autres ; comme pour reprendre la formule consacrée “ SE FAIRE VIOLENCE ! “.
En d’autres termes, pour résister aux dures conditions de vie de Dakar, sans tuteur et sans moyens, l’étudiant doit, tel le loup de Vigny « souffrir » sans « parler » du moment que « gémir, pleurer, prier, est également lâche ». C’est en ce sens que l’étudiant doit être un fier « guerrier » pour ne rien lâcher et se battre contre l’envie d’abdiquer !
La philosophie en lame de fond du Kekendo est le culte du travail, de l’endurance, l’esprit d’entraide et de partage, une opération don de soi qui commence par une culture physique qui prend pivot sur la pratique sportive et la musculation, la culture tout court par l’exposition à la face du monde des valeurs culturelles de la Casamance. Cela se traduit en actes concrets par des manifestations d’envergure comme les 72 h du Kekendo ponctuées de jambadongs et autres réjouissances populaires agrémentées par les kankourang, Koumpos et autres patrimoines matériels et immatériels du sud du pays. L’idée en toile de fond dans cette organisation, me confie Malang Seydi, le 1er Président du mouvement : « c’est de réunir les étudiants désemparés par la vie universitaire, loin des parents et du milieu social d’origine ». Kekendo débouche finalement sur un patriotisme de terroir qui n’a rien à voir avec le repli identitaire et le rejet de l’autre !
Dès lors, on aura une fenêtre de regard plus fidèle sur Kekendo : ce regroupement est à l’image des hérissons de Arthur Schopenhauer. Comparés aux autres, ces étudiants qui ont quitté le nid douillet des parents pour se retrouver dans un milieu en net déphasage avec leur localité, cherchent à se rapprocher les uns les autres aux fins de juguler la froideur – au propre comme au figuré – de Dakar, l’éloignement, la nostalgie…
A titre métaphorique, les étudiants du Kekendo ont eu le même réflexe que la girafe, obligée qu’elle est, d’inventer une autre manière de vivre pour survivre. Ce qui a rallongé son cou. La rallonge qu’ont trouvée les étudiants casamançais, c’est le regroupement par cercles concentriques. Kékendo est une sorte de prolongement de la Casamance dans le temps et dans l’espace. S’il en est ainsi, Kekendo est une base affective ! Si un étudiant de Thiès voire de Kaolack, peut, s’il le désire, se rendre dans sa localité ne serait-ce que pour un voyage d’agrément du moment que la proximité permet, on ne saurait en dire autant d’un étudiant koldois, Sedhiouois, ziguinchorois.
Généralement, s’ils viennent pour l’ouverture, le retour c’est pour les fêtes trimestrielles ou grandes vacances. Toutes raisons qui font que le « Kekendo » se pose comme l’autre Casamance qu’on a du mal à rejoindre du fait de l’éloignement et du manque de moyens. A partir de ce moment, si l’étudiant fatickois ou diourbélois ou autres sont désorientés par la césure nette entre le bahut et l’université, le fossé est encore plus béant pour l’étudiant casamançais qui traverse une frontière (la Gambie) pour se rendre à Dakar, heurte violemment de front un environnement à la fois physique et social, culturel différent, une nouvelle langue le wolof...
Bref, un cocktail explosif de circonstances qui ne militent pas en faveur d’une vie universitaire épanouie. « C’est, de ce point de vue, que Kekendo a été créé en 2002 », rappelle Malan Seydi qui a donné ce nom « kekendo » qui se pose donc comme une sorte de Al Qaïda, pris au sens coranique, c’est à dire, refuge. C’est, par conséquent, en vue d’atténuer le choc d’un milieu étranger et étrange qu’un refuge a été fondé, refuge qui fonctionne comme une Casamance en miniature au beau milieu du campus. Par instinct de conservation ? Allez savoir ! « Refuge » et non repli identitaire, du moment que Kekendo est le melting pot le plus achevé des mouvements estudiantins.
Pour preuves, ceux qui l’ont créé sont représentatifs de toutes les ethnies : Malan Seydi est Al pular, Lindor Diagne lébou, Ndeye Seck et Méno Ndiaye Wolofs, Abdoulaye Tall toucouleur, Ablaye Faye sérère, Mamadou Badiane (le 2e pdt), Maurice Diémé, Marie-Noel Bassène et Matar Sambou, diolas... Ce qui est remarquable dès lors pour mériter d’être signalé, c’est qu’une pléthore d’étudiants qui n’ont aucune attache avec la Casamance, si ce n’est le Sénégal en partage, en sont devenus même fervents membres et le réclament et fièrement ! Thérèse Faye en est le prototype le plus achevé !
Tout compte fait, si Kekendo a sa raison d’être au regard de ce qui a été évoqué, il doit éviter de basculer vers un repli identitaire. Les principaux animateurs du mouvement doivent refuser de servir des causes étrangères à leur philosophie. Cette invite adressée à Kekendo n’est en réalité qu’un prétexte. C’est aussi et surtout une adresse à l’endroit de Ndef Leng et, par-delà, tous les mouvements estudiantins en particulier, et à tous les groupes formels ou informels qui foisonnent dans ce pays, en général. Si le pays brûle, ces politiciens de tout bord ont les moyens d’aller vivre ailleurs avec les leurs, alors que nous, ne pouvons que vivre ici. Si tel est le cas, l’on ne doit pas accepter, niais, des influences qui sapent la cohésion nationale, le ciment plusieurs fois séculaire de notre VIVRE ENSEMBLE. Les cousinages à plaisanterie à l’image interethnique diola-sérère, sérère-al pular, ou patronymique tels DiopNdiaye, Diakhaté-Mbaye, et tant d’autres, ont été imaginé par le génie sénégalais pour prévenir les conflits.
Autrement dit, ces cousinages à plaisanterie fonctionnent dans ce pays comme une sorte de soupape de sécurité. Parfois, ils sont une sorte d’exutoire à nos stress et autres pesanteurs sociales. Les railleries qu’un ndiayenne profère à l’endroit d’un ndiobène, ou encore celles du Al pular dirigées contre un sérère, permettent de libérer un couloir de ressentiment ou de colère qui se traduit par l’alacrité ou la bonne humeur sous le filtre de l’alchimie sociétale du cousinage plaisantin. C’est pourquoi, d’où qu’ils viennent, « l’éthnophobie » ou le snobisme doivent être rejetés et très fermement ! Car, si « le racisme, selon Albert Zilevou, déboulonne le socle du vivre ensemble » on pourrait en dire autant sinon pire de l’« ethnicisme » ou du sectarisme.
LES TRAVAUX EXECUTES A PLUS DE 90%, SELON L’INGENIERIE-CONSEIL AECOM
Ce projet qui porte sur la ligne d’interconnexion devant relier les réseaux électriques du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée et de la Guinée Bissau, présente un niveau d’exécution satisfaisant
La ligne d’interconnexion de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) qui doit relier les réseaux électriques du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée et de la Guinée Bissau, est à 90% de mise en œuvre. C’est l’ingénierie-conseil AECOM qui l’a fait savoir hier, mardi 13 avril lors du comité régional de développement consacré à ce sujet. Les personnes affectées par le projet ont reçu leur compense, rassure-t-on, et les dispositions sécuritaires bien prises en compte, selon les experts en charge de l’exécution.
Ce comité régional de développement se propose de faire le point sur l’état de mise en œuvre du plan d’actions de réinstallation du projet Energie de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) dans la région de Sédhiou.
Ce projet qui porte sur la ligne d’interconnexion devant relier les réseaux électriques du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée et de la Guinée Bissau, présente un niveau d’exécution satisfaisant, selon N’galandou Diouf, expert en sauvegarde environnementale et sociale pour le compte de l’ingénierie-conseil AECOM dans le cadre de ce projet. «Pour la région de Sédhiou, nous avons trois lots. Il s’agit d’un poste de 225 KWA et deux lignes. L’une qui part de Tanaff vers Soma en Gambie et une autre qui part de Tanaff vers Mansoa en Guinée-Bissau. La plus importante est celle qui part de Tanaff à Soma et qui s’étend sur 92 km. Elle est à plus de 90% d’exécution», a-t-il déclaré.
N’galandou Diouf de rassurer sur les délais d’exécution. «Vous savez qu’avec la prévalence de la covid-19 et d’autres aléas, nous avons connu quelques retards mais le délai prévisionnel de fin des travaux est pour juin 2021. Pour ce qui est maintenant du poste implanté à Tanaff, là-aussi, le niveau d’exécution des travaux est à plus de 90% ».
A l’en croire, la dimension sécuritaire est bien prise en compte. «Un certain nombre de mesures a été établi notamment dans le plan de gestion environnementale et sociale qui implique un plan d’hygiène, santé et sécurité. Dans ce plan, la phase d’exécution pour ce qui est de l’aspect sécuritaire, aussi bien pour les travaux que pour le personnel concerné a été mis en œuvre et consigné dans un plan de gestion environnementale et sociale de chantier», a expliqué M. Diouf. Il poursuit : «les pylônes et anti-escalades sont prévus ainsi que des périmètres de sécurité. Les arbres fruitiers ne seront plus permis dans la zone mais les cultures vont continuer ».
Déjà, rassure, Mouhamed Baldé, le responsable du comité local de coordination et de suivi du projet à Sédhiou, les personnes affectées ont reçu leurs compenses. «A ce jour, toutes les personnes qui ont été affectées par le projet ont reçu leurs compenses. Il y a un nombre de 54 réclamations qui ont été traitées. La semaine dernière nous avons reçu une réclamation que nous allons sans doute traiter aussi», a-t-il annoncé.
Dans un tout autre registre et toujours sous l’autorité de l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives Modou Guèye qui présidait les travaux, ce projet de l’OMVG a réaffirmé son engagement à travailler avec les sectoriels de chaque pays dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre.
«ENSEMBLE, BATISSONS UN SENEGAL SANS VIOLENCE»
L’Eglise appelle les Sénégalais à être des veilleurs et des guetteurs pour la paix, une attitude que doit avoir chaque Sénégalais, quel que soit sa religion.
L’Eglise appelle les Sénégalais à être des veilleurs et des guetteurs pour la paix, une attitude que doit avoir chaque Sénégalais, quel que soit sa religion. C’est en substance ce qu’il faut retenir du Triduum de prière pour la nation, organisé les vendredi 09, samedi 10 et dimanche 11 avril par des mouvements de spiritualités chrétiennes. «Ensemble, bâtissons un Sénégal sans violence» est le maître-mot de la Déclaration finale à l’issue de ces trois jours de prière pour la paix au Sénégal. Une initiative qui est une invitation à une grande communion de prière pour la repentance et le pardon mutuel.
Le Renouveau charismatique du Doyenné de Grand Yoff, la Communauté Catholique Mère du Divin Amour, la Légion de Marie du Sénégal, la Communauté Catholique d’Evangélisation JeunEspérence et la Chapelle Numérique Saint-Michel Archange ont organisé trois jours de prière de purification, de demande de pardon à Dieu et de réconciliation en faveur de la nation sénégalaise. Placé sous le thème général : «Si mon peuple s’humilie (…) je restaurerai son pays» (2 Chr 7, 14), ce triduum de prière, qui a abouti au dimanche de la Divine Miséricorde, s’est déroulé les vendredi 09, samedi 10 et dimanche 11 avril 2021, au niveau des paroisses Saint-Paul de Grand Yoff, l’Enfant Jésus de Prague de Tivaouane Peulh et la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Dakar.
Au terme de ces trois jours de ferventes prières, de messes de repentir et de demande de pardon sur les événements regrettables de mars 2021, les groupes de prières et mouvements de spiritualités chrétiennes ont appelé toute la Nation sénégalaise à être des veilleurs dans la prière, chacun quel que soit sa religion, informe le service Communication du Triduum de prière pour la paix. Mieux, dans la Déclaration finale issue de ce triduum de prière pour la nation, les organisateurs engage tous à être des sentinelles de la paix. «Ensemble, bâtissons un Sénégal sans violence», invite-t-on dans le document, qui revient sur les événements malheureux de février-mars dernier. D’ailleurs, ce temps a permis aux religieux et fidèles participants de «s’arrêter sur tout ce qui fait que le quotidien du Sénégalais est difficile pour y invoquer le Nom de Jésus Sauveur et appeler la nation sénégalais à l’espérance en la Miséricorde Divine, en en ses propres valeurs et ressources pour bâtir un avenir meilleur».
TOUS LES SENGALAIS APPELES A ETRE DES ARTISANS DE PAIX…
C’est ainsi que, «Constatant avec tristesse, que notre cher Sénégal, dans les premiers jours du mois de mars 2021, a connu, sur les voies publiques comme dans les média, des scènes de violence verbales et physiques, dont les conséquences furent néfastes pour notre cohésion sociale, notre économie, comme pour l’image de notre pays ; Percevant que sans la justice et l’équité sociale, sans le respect des devoirs citoyens et des libertés, sans un égal accès aux ressources, la paix reste toujours précaire ; Discernant que la construction de notre Nation, passe par une solide éducation et formation de sa jeunesse aux valeurs culturelles et religieuses, citoyennes et républicaines ; Le Renouveau Charismatique Catholique (Doyenné du Grand Dakar Yoff), la Légion de Marie, la Communauté Mère du Divin Amour, la Chapelle numérique Saint Michel Archange, et la Communauté Catholique d’Evangélisation JeunESpérance, après avoir tenu du 09 au 11 avril 2021 un triduum de prière pour la Nation, appellent nos pouvoirs publics, nos autorités civiles, les chefs de familles et d’entreprises, tous les acteurs de la société, et tous les Sénégalais à être vraiment des artisans de paix, dans l’espérance qu’un Sénégal sans violence ni peur, sans chômage ni pauvreté, sans injustice ni corruption, sans pandémie est possible, mais à la condition que tous s’inscrivent résolument dans la vérité, la moralité, l’effort patient, la participation responsable, le dialogue démocratique, l’impartialité et la responsabilité. Avec les mots mêmes du Christ ressuscité, nous saluons tous les Sénégalais : «La paix soit avec vous» !, lit-on dans la Déclaration finale.
UN SAINT TEMPS DE RAMADAN POUR LA COMMUNAUTE MUSULMANE
Ces journées de recueillement ont été caractérisées par la louange, la récitation du chapelet, l’adoration du Saint Sacrement, des enseignements, des prières d’intercession et à l’Esprit Saint et la Messe. Ayant pris fin quelques heures avant le démarrage du jeûne du mois béni, des prières ont été formulées pour toute la Communauté Musulmane qui s’apprête à vivre ce mois Saint du Ramadan. «Que le Seigneur agrée toutes les prières, le jeun, le partage et toutes les dévotions et pénitences liées à ce temps fort. Que les bénédictions obtenues se répandent sur le Sénégal en grâce de paix.» C’est dans une note finale de joie et d’espérance, que les mouvements présents, d’un seul chœur, entonneront à l’unisson le chant de la paix et de l’unité : «nous sommes uns dans un lien d’amour, notre esprit est uni à l’Esprit de Dieu, nous sommes uns dans un lien d’amour.» Un hymne que tous les Sénégalais doivent reprendre du Nord au Sud, d’Est en Ouest, pour que vive la paix au Sénégal.
LE CITOYEN AU CŒUR DE L’ACTION
Pour assurer le bien-être et la sécurité des citoyens, Senelec a lancé trois projets majeurs avec un financement de 9,7 milliards Fcfa de la Banque Mondiale et de la Banque Européenne d’investissement.
Senelec a procédé hier, mardi 13 Avril au lancement officiel de trois (3) projets majeurs d’un coût global de 9,7 milliards de francs Cfa, cofinancés par la banque mondiale et la banque européenne d’investissement. Ils ont pour objectifs de procéder aux installations intérieures tout en veillant au respect des normes électriques en vigueur et aux raccordements des ménages à faibles revenus.
Pour assurer le bien-être et la sécurité des citoyens, Senelec a lancé trois projets majeurs avec un financement de 9,7 milliards Fcfa de la Banque Mondiale et de la Banque Européenne d’investissement. Il s’agit du raccordement et l’installation électrique de 37500 ménages à faible revenu, de la sécurisation de 20 mille cantines dans 9 marchés ciblés et enfin de la sécurisation des quartiers difficiles d’accès où le réseau électrique manque d’être aux normes requises. «Le raccordement et l’installation électrique de 37500 ménages à faible revenu qui contribuent à réduire drastiquement la fracture énergétique et repousser les barrières des inégalités sociales. Senelec s’inscrit dans une conformité absolue aux normes standards non seulement dans les marchés mais aussi dans les maisons, les entreprises et les lieux de rassemblement.
Le projet d’appui au secteur de l’électricité en partenariat avec Proquelec accompagnera notre société dans son vaste programme de sécurisation des installations électriques dans les marchés du Sénégal», a indiqué le directeur général de Senelec Papa Mademba Biteye hier, mardi 13 Avril lors de la cérémonie de lancement de ces projets. Chris Trimble, Spécialiste Principal en Énergie de la Banque mondiale pense que ces projets permettront de diminuer les pertes de Senelec et donc améliorer la viabilité financière de l’entreprise publique et du secteur. En parallèle, ajoute-t-il, ces activités contribuent à améliorer la sécurité d’électricité des clients de la Senelec.
Selon lui, le coût du branchement et de l’installation électrique intérieure parfois inabordable pour les ménages les plus pauvres constitue une barrière majeure au raccordement des ménages. «Le projet de raccordement au réseau électrique de 37.500 ménages à faibles revenus consistera à réaliser gratuitement le branchement de ces ménages, ainsi que la fourniture et la pose du matériel électrique dans leur logement. Ces services n’entraineront aucun frais pour les 37.500 ménages», at-il insisté. A en croire au spécialiste en énergie de la Banque Mondiale, ce projet est particulièrement innovant puisque les bénéficiaires ont fait l’objet d’un ciblage rigoureux, car utilisant le Registre National Unique. «Dans le cadre de ce projet, le RNU a permis de cibler les populations les plus pauvres et les plus vulnérables dans les 14 régions du pays.
Avec l’appui de la DGPSN et de ses opérateurs sociaux, des assemblées communautaires se sont tenues au niveau local et dans tout le pays depuis le début de l’année afin de valider et mettre à jour, en toute transparence, les listes extraites du RNU et d’ainsi identifier les 37.500 ménages à faibles revenus répondant aux critères d’éligibilité du projet», fait-il savoir. Mbaye Ndiaye président des Délégués de marché a, quant à lui, souligné l’importance de ces projets pour les commerçants, car selon lui, les incendies au niveau des marchés sont dus à de mauvaises installations électriques. Ainsi appelle-t-il, ses camarades délégués à mieux surveiller ce qui se passe au niveau de ces marchés.