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22 juin 2025
LE MOUVEMENT ASVIE GROSSIT LES RANGS DU PASTEF
Pastef étoffe ses rangs aux Parcelles Assainies. En effet, l’Amicale pour la solidarité et l’amélioration du cadre de vie (Asvie) a décidé de rejoindre ce parti dirigé par Ousmane Sonko.
Pastef étoffe ses rangs aux Parcelles Assainies. En effet, l’Amicale pour la solidarité et l’amélioration du cadre de vie (Asvie) a décidé de rejoindre ce parti dirigé par Ousmane Sonko.
Ce mouvement était membre de la coalition Jotna qui avait soutenu la candidature du leader de Pastef à la Présidentielle de 2019 avant que celui-ci ne la quitte en fin 2020. «Ce long compagnonnage nous a rassurés, par rapport à son engagement, son esprit de patriotisme, son amour pour le Sénégal, qu’il est l’homme qu’il faut pour placer le Sénégal dans le cercle des pays développés.
Ainsi, nous nous sentons totalement en phase avec le discours du président Ousmane Sonko qui corrobore entièrement nos inquiétudes et positions face à nos ressources du sol et du sous-sol comme le pétrole, l’or, le gaz, le zircon, le fer, etc.», a déclaré son président Taïb Ba. Face à l’assistance, ce dernier a invité l’Etat à la transparence dans les inscriptions sur les listes électorales, «surtout pour les jeunes en âge de voter». M. Ba rappelle que le Président Macky Sall avait fait des promesses aux populations des Parcelles Assainies parmi lesquelles le pavage des rues dans le cadre de Promovilles, l’éclairage public, des infrastructures routières, des salles de classe, entre autres. «Mais rien n’a été réalisé», fulmine-t-il.
Le leader de l’Asvie est convaincu que Sonko «fait germer la conscience patriotique, l’amour de son pays, le culte de l’excellence, l’honnêteté, la droiture, etc.». C’est pour cela que, souligne Taïb Ba, «nous avons décidé, en ce jour spécial, de nous engager entièrement dans le parti Pastef les Patriotes».
LA BATAILLE «LOCALES» S’ANNONCE RUDE
On n’y est pas encore, mais Benno bokk yaakaar de Rufisque a déjà l’esprit aux élections territoriales.
On n’y est pas encore, mais Benno bokk yaakaar de Rufisque a déjà l’esprit aux élections territoriales. Seulement, l’Assemblée générale de remobilisation, organisée par Oumar Guèye et Cie qui veulent rafler les 12 communes, n’a pas fait que des heureux. Certains dénoncent la «mise à l’écart» de Ismaïla Madior Fall et de Ndiagne Diop.
C’est la remobilisation des troupes à Benno bokk yaakaar qui se projette déjà sur les Territoriales qui doivent se tenir au plus tard le 31 janvier 2022. Le mot d’ordre a été donné samedi par le coordonnateur départemental de la majorité présidentielle lors d’une Assemblée générale au terrain Pape Bouba Diop (Rufisque-Ouest). «Nous sommes très satisfaits de la tenue de cette Assemblée générale. 9 maires, le président du Conseil départemental et des députés ont pris part à cette rencontre. Ce que nous retenons, c’est que la coalition Bby, debout comme un seul homme, réaffirme son engagement indéfectible auprès du Président Macky Sall», a expliqué le ministre Omar Guèye. Qui ajoute : «La coalition est déjà prête pour les échéances futures et se fixe comme ambition de gagner toutes les collectivités territoriales du département de Rufisque aux prochaines élections.» Le maire de Sangalkam a fait savoir que la coordination va s’investir pour la mise en œuvre des politiques de l’Etat, notamment en ce qui concerne les 450 milliards francs destinés aux jeunes. Sur ce sujet, le maire de Diamniadio, Mamadou Moulaye Guèye, a appelé à une distribution équitable.
La «mise à l’écart» de Ismaïla Madior Fall et Ndiagne Diop fait râler
Le lendemain de cette rencontre qui a enregistré la présence de 9 maires autour du coordonnateur départemental Omar Guèye, et du président du Conseil départemental Souleymane Ndoye, d’autres responsables du parti présidentiel sont montés au créneau pour dénoncer la mise à l’écart de certains grands responsables de l’Apr. «Samedi, ils ont convoqué une Assemblée générale au nom de Bby. Et aujourd’hui, tout le monde s’est rendu compte que c’est l’Ag la plus impopulaire du Sénégal», a soutenu dimanche Matar Ndoye, responsable de l’Apr dans la commune de Rufisque-Ouest. Lui et plusieurs de ses camarades de parti s’étaient en fait donné rendez-vous pour «diagnostiquer le problème qui se pose dans le parti et qui commence à perdurer». «C’est un problème réel que personne ne peut esquiver. Nous avons constaté que les responsables qui gèrent le parti au niveau départemental trouvent toujours une excuse pour ne pas associer certains grands responsables de l’Apr», a-t-il argumenté.
Citant parmi ceux-là le ministre d’Etat Ismaïla Madior Fall et le député maire de Bambylor Ndiagne Diop, Matar Ndoye et Cie promettent de porter le combat pour que ces derniers puissent «recevoir la respectabilité» qui sied. «Comment un responsable de la trempe du ministre Ismaïla Madior Fall, membre du Secrétariat exécutif national, peut être invité à une Ag par un simple coup de fil ? Comment un responsable comme Ndiagne Diop, qui se trouve être l’un des plus grands mobilisateurs du département, peut être convoqué de la sorte ?», s’est-il interrogé.
Avant de lier ce supposé échec de l’Ag qu’il clame à la mise à l’écart de IMF et Ndiagne Diop. A noter que les deux responsables, n’ayant pas participé à la rencontre de dimanche, ont envoyé de fortes délégations pour les représenter. Comme pour dire qu’ils partagent la vision des organisateurs qui ont promis désormais de faire face au coordonnateur départemental Oumar Guèye
Par Amadou Lamine SALL
AIDONS LE PEUPLE BIRMAN ET VITE
La douleur du peuple birman est loin, si loin. Mais rapprochons les espérances ! A défaut de pouvoir agir, parlons de la Birmanie ! Parlons en !
Oh mon Dieu ! Comme ces images sur les chaînes télé deviennent insupportables ! J’en appelle avec ma toute petite voix depuis mon pays, le Sénégal, à la Chine et à la Russie, au nom de l’humaine condition - ne rions pas - pour arrêter les actes barbares de ce régime militaire Birman qui tire et tue son peuple comme on tue des rats. Pourquoi ?
Il a tout pris ce régime : l’or, l’argent, le pouvoir, la justice, la liberté, le sang de la jeunesse. Alors, que lui reste-t-il encore à prendre ? Il n’y a plus rien à prendre, plus rien à confisquer ! Il ne reste que la dignité imprenable de femmes, d’hommes, d’enfants qui donnent leur vie comme on donne du grain à la terre, pour que l’espoir ne meure, pour que demain les enfants de Birmanie vivent mieux.
L’Onu est désarmée et vaine. Elle le sera davantage. Elle n’a plus que sa voix et quelle voix ? Elle parle, mais elle est nue. Faisons semblant de croire que cette voix, même vaine, peut servir à quelque chose ! Sinon, où s’agripper pour avoir de l’écho ? L’Europe est en lutte avec ses propres marécages et ses propres toiles d’araignée. Elle aussi, d’ailleurs, a besoin d’aide.
L’Afrique fait ce qu’elle peut pour elle, depuis des siècles, jusqu’à son propre détriment. Aujourd’hui, l’Europe se meurt dans son orgueil de «Grands Blancs» - l’expression est de Senghor - qui ne veulent pas faire croire qu’ils ont faim. Ses enfants ont besoin d’emploi, de formation, d’avenir. Ils envahissent le Canada-Québec, l’Amérique, la Chine, l’Afrique, oui l’Afrique. Ils partent, pour ceux qui le peuvent, afin de s’offrir une nouvelle vie.
L’Europe s’endette plus que l’Afrique, mais elle tient à continuer à nous prêter de l’argent qu’elle n’a pas, juste pour relever la tête par orgueil, faire croire qu’elle tient encore son rang. Ne la décevons pas ! Faisons semblant de ne rien savoir ! Mais que l’on me laisse lui dire ma haute admiration pour un combat qu’elle porte et qu’elle mène depuis Jésus : le combat pour l’esprit ! On se cultive, on crée, on lit, en France, pour ne citer que ce pays dont la langue si belle, de haute altitude, nous est si proche, si chère. Que l’Europe sauve la Birmanie ! Elle n’a pas manqué d’être présente partout où la liberté était en péril.
Les Usa sont tétanisés et vains. Biden est un homme de paix. Son âge apaise. Sa vice-Présidente est «une» jaguar, un fauve tranquille. Elle veille contre toute faiblesse. Un bel et redoutable équilibre au sommet de l’Etat américain. Mais l’Amérique doit prendre le temps de quitter ses béquilles et la Birmanie attend. Aucun pays au monde ne peut tourner le dos à l’Oncle Sam. Quant à l’Afrique, elle tourne la tête au drame birman, trop loin du théâtre des opérations et se débattant encore entre les mains de démons féroces. Elle est toujours trop occupée par ses propres drames, ses propres tyrans. Elle se réveille. Agissons pour sauver le peuple birman ! Ce régime militaire est d’une barbarie sans nom. Comment vouloir gouverner rien que des morts ?
La Chine et la Russie resteraient les seuls recours. Alors, allons vers ceux qui portent l’espoir d’arrêter le sang et la douleur de ce peuple courageux ! Si chacun reste dans sa chambre - pour celles et ceux qui ont une chambre où dormir, si ce n’est la rue, sous les ponts, et se tait face aux douleurs des autres peuples du monde - nous aurons alors trahi notre humanité. Levons-nous ensemble ! Nous savons tous que certains citoyens du monde, au sein même des pays dits les plus riches, sont si démunis qu’ils ne peuvent même plus «penser». Ils sont dans la survie, l’indignité.
La douleur les couvre. Leur propre drame leur suffit. La douleur du peuple birman est loin, si loin. Mais rapprochons les espérances ! A défaut de pouvoir agir, parlons de la Birmanie ! Parlons en ! Venons au secours de son peuple ! Puissent la Chine et la Russie aider à sécher vite le sang de nos semblables !
Cela ne passera pas inaperçu dans l’histoire de la défense de la liberté pour deux pays réputés hostiles, si ce n’est rebelles à la «démocratie» moderne. Les idéologies restent tenaces, même nuancées.
BLAISE COMPAORÉ SERA JUGÉ POUR L'ASSASSINAT DE THOMAS SANKARA
L'ex-président du Burkina Faso, en exil en Côte d'Ivoire, va être jugé pour l'assassinat de son prédécesseur, icône panafricaine, lors du coup d'Etat de 1987 qui l'a porté au pouvoir
L'ex-président du Burkina Faso Blaise Compaoré, en exil en Côte d'Ivoire, va être jugé pour l'assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara, icône panafricaine, lors du coup d'Etat de 1987 qui l'a porté au pouvoir, ont indiqué mardi à l'AFP des avocats.Le dossier a été renvoyé mardi devant le tribunal militaire de Ouagadougou, après la confirmation des charges contre les principaux accusés, dont Blaise Compaoré, 34 ans après la mort du "père de la Révolution" burkinabè, selon des avocats de la défense et des parties civiles."Ce (mardi) matin nous avons assisté au délibéré de la chambre de contrôle de l'instruction, qui a renvoyé le dossier en jugement", a déclaré à l'AFP Me Guy Hervé Kam, un avocat de la partie civile. "Il s'agit essentiellement de Blaise Compaoré et de 13 autres, accusés d'attentat à la sûreté de l'Etat", "complicité d'assassinats" et "complicité de recel de cadavres"."L'heure de la justice a enfin sonné, un procès peut s'ouvrir. Il appartient donc au procureur militaire de programmer une date d'audience", s'est-il réjoui.
Parmi les accusés figurent le général Gilbert Diendéré, l'un des principaux chefs de l'armée lors du putsch de 1987, devenu ensuite chef d'état-major particulier de Blaise Compaoré, ainsi que des soldats de l'ex-garde présidentielle.Le général Diendéré purge actuellement au Burkina Faso une peine de 20 ans de prison pour une tentative de coup d'Etat en 2015.Davantage de personnes étaient mises en cause initialement, mais "beaucoup d'accusés sont décédés", a précisé Me Kam."Le dossier est renvoyé" devant le tribunal, la date du procès "n'est pas encore décidée" mais celui-ci pourrait avoir lieu "très bientôt", les mandats d'amener des accusés non "encore détenus ayant été ordonnés ce matin", a indiqué Me Mathieu Somé, avocat du général Gilbert Diendéré.
Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 1983, le président Sankara a été tué par un commando le 15 octobre 1987 à 37 ans, lors du putsch qui porta au pouvoir son compagnon d'armes d'alors Blaise Compaoré.La mort de Sankara, devenue une figure panafricaine et surnommé le" Che Africain", était un sujet tabou pendant les 27 ans de pouvoir de M. Compaoré, lui-même renversé par une insurrection populaire en 2014.L'affaire a été relancée, après la chute de M Compaoré, par le régime de transition démocratique. Un mandat d'arrêt a été émis contre lui par la justice burkinabé en mars 2016. Mais il vit en Côte d'Ivoire, où il s'était enfui après sa chute. Ayant obtenu la nationalité ivoirienne, il ne peut pas être extradé et devrait donc être jugé par contumace.
En février 2020, une première reconstitution de l'assassinat de Sankara s'était déroulée sur les lieux du crime, au siège du Conseil national de la Révolution (CNR) à Ouagadougou.
«ACCORDER LA PRIORITE AUX ENSEIGNANTS CERTIFIES NON RECRUTES»
Revenant sur les problèmes sociaux de l’éducation qui peuvent créer des perturbations du système scolaire, la Cosydep a émis un certain nombre de recommandations.
65 mille jeunes vont être recrutés dans différents domaines. C’est le président de la République qui a fait l’annonce le 3 avril dernier, lors de sa traditionnelle adresse à la Nation, la veille de la commémoration de l’indépendance. Sur ce nombre, 5 000 emplois seront réservés au secteur de l’éducation nationale. Une décision «qui participe de la prise en charge urgente de l’un des plus cruciaux défis qui reste indéniablement la disponibilité d’enseignants en quantité et de qualité», a salué la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep).
Dans un communiqué, cette organisation de la société civile, qui se bat pour une éducation de qualité, propose «d’accorder la priorité aux enseignants certifiés non recrutés, aux titulaires de diplômes professionnels» dans le recrutement de ces 5 000 enseignants. Qui doit se faire, selon le document, «en respect des acquis d’un intense plaidoyer qui a permis de mettre fin au quota sécuritaire et de garantir les exigences de transparence et de qualité (concours ouvert, niveau Bac, 9 mois de formation au moins)».
Revenant sur les problèmes sociaux de l’éducation qui peuvent créer des perturbations du système scolaire, la Cosydep a émis un certain nombre de recommandations. Il s’agit : de la revalorisation de l’offre publique d’éducation par l’amélioration de son environnement et la motivation de ses acteurs, d’une planification rigoureuse et partagée de la résorption des déficits récurrents en enseignants, équipements, mobiliers, supports pédagogiques, quantum horaire, etc., mais aussi d’un traitement diligent des alertes et préoccupations exprimées par les organisations civiles (syndicats, Ape, Ong), en évitant toute stratégie de pourrissement, d’une mise en œuvre effective des accords gouvernement-syndicats par un monitoring systématique et régulier et d’un renforcement de la résilience du réseau scolaire face à tout choc exogène (blocs sanitaires, approvisionnement en eau, sécurisation des établissements, respect des mesures barrières).
par Hamidou Anne
LA RÉPUBLIQUE, SES ADVERSAIRES, SES ENNEMIS
Le conservatisme islamique sénégalais qui a toujours défié la laïcité, s’exprime de manière insidieuse et utilise chaque crise comme une opportunité pour remettre en cause la République
En réponse à notre Appel pour la République du 3 avril, l’intellectuel mouride Aziz Mbacké Majalis a cité un de ses ouvrages, pour nous opposer une contradiction sur la notion de République. Monsieur Mbacké Majalis apparaît comme un des idéologues du courant islamo-conservateur, et dont le combat est orienté vers la République et surtout vis-à-vis de sa nature séculière.
Le conservatisme islamique sénégalais, qui a toujours défié la République, et surtout la laïcité, s’exprime de manière insidieuse et utilise chaque crise comme une opportunité pour remettre en cause la République. Des affaires comme Héla Ouardi, Pr Oumar Sankharé et Déesse Major, l’intangibilité de la laïcité dans la Constitution, et d’autres secousses sont des prétextes pour les voir sortir du bois. La crise de régime du mois de mars dernier a raffermi leur thèse, devenue dorénavant un discours sur la «sénégalisation de la République», c’est-à-dire une panacée des attributs sociaux et anthropologiques qu’ils appellent «système de valeurs sénégalaises» comme type de gouvernance.
Nous assistons depuis quelque temps à une résurgence conservatrice chez des journalistes, des militants et même des hommes politiques de divers bords. En interrogeant la place actuelle des marabouts et des chefs coutumiers dans la République, ils déclinent un impensé d’abord et mènent un combat d’arrière-garde ensuite.
L’impensé est la promotion, derrière des circonvolutions langagières autour de notre «système officiel de valeurs», d’un Etat régi par le culte musulman. Vouloir une République islamique, voire confrérique, n’est guère un crime, mais il faut l’assumer et éviter de se cacher dans d’imprécises valeurs ancestrales à se réapproprier. Qu’ils assument et proposent une théocratie ou une monarchie de droit divin !
Leur courant conservateur s’en prend constamment à la laïcité et brocarde ce qu’il juge être son origine : la loi de 1905 en France. Sauf que ses tenants n’ont visiblement pas compris cette loi qui est venue apaiser et gommer l’anticléricalisme d’Etat issu de la révolution de 1789 qui, durant la Terreur, guillotinait les prêtres. Un effort permet de savoir que la loi de 1905 est une victoire du modéré Aristide Briand contre l’extrémiste Emile Combes. La laïcité instrumentalisée en France actuellement est contraire à l’esprit de 1905.
Notre laïcité n’est pas celle d’une négation du fait religieux, mais une neutralité de l’Etat qui est censé être à équidistance des cultes. Elle s’exerce en harmonie avec les religions et les croyances et dans l’exigence de garantie de l’intégrité physique et morale de tous, croyants ou non.
J’en viens à leur combat d’arrière-garde. Nos prosélytes sont en retard de près de 70 ans sur les chapelles religieuses qui, elles, ont accepté, hormis quelques exceptions, de reconnaître la République et de se soumettre à elle en adoptant son fonctionnement. L’Eglise, les chapelles animistes et la partie significative des chefs religieux musulmans ont accepté de se soumettre à la République et de voir ses lois s’exercer sur eux. Des petits-fils de El hadj Malick Sy, de Serigne Touba et de Baye Niass ont investi le champ politique, intégrant pleinement le fonctionnement laïc et démocratique des institutions républicaines. Certains ont même siégé comme parlementaire ou conseiller municipal, votant et appliquant des lois laïques. On vote autant à Touba et Tivaouane qu’à Popenguine et au Plateau.
En voulant apparaître révolutionnaires, ces adversaires de la République se retrouvent dans une posture passéiste et rétrograde. La République n’exclut aucun citoyen, religieux ou «civil». Elle lui demande seulement d’obtenir, pour gouverner, la légitimité politique conférée par le suffrage universel. Et elle protège ceux qui ne désirent investir un espace partisan et ne demandent qu’à vivre librement selon leurs croyances, convictions et pratiques. La République signifie l’abolition du privilège de naissance pour lui substituer le mérite. Comme le dit le journaliste Yoro Dia, «nous avons vu des monarchies se transformer en Républiques, mais nous n’avons pas encore vu une République se transformer en monarchie».
J’ai choisi la République en me battant en son sein pour qu’elle prenne mieux en charge les préoccupations des Sénégalais en matière d’accès à l’éducation, à la santé, à la culture et au logement. Pourquoi la République fait face actuellement à une défiance croissante ? Car face aux rodomontades de ses adversaires et de ses ennemis, elle n’a plus beaucoup de défenseurs visibles, exigeants et intransigeants. Or la République n’est pas un vil mot, c’est une idée noble, une belle intuition dont il ne faut pas avoir honte.
JAMRA ET BAYTUL ATFAL RAMENT A CONTRE-COURANT DES PRODUCTEURS
C’est toujours le désamour entre l’Ong Jamra et les maisons de productions des séries télévisées.
Durant le mois de ramadan, on assiste à une diffusion effrénée des séries et autres feuilletons sur les chaînes de télévision. Mais selon l’Ong islamique Jamra, ces séries sont le plus souvent motivées par le gain financier et aux antipodes des valeurs de l’Islam. Pour trouver la parade, Mame Matar Guèye et des jeunes réunis dans Baytul Atfal ont produit des séries et feuilletons qui inculquent les bonnes valeurs aux jeunes.
C’est toujours le désamour entre l’Ong Jamra et les maisons de productions des séries télévisées. Après plusieurs dénonciations suivies de plaintes pour décrier les dérives notées dans certaines séries télévisées, Mame Matar Guèye a décidé de vaincre le mal par la racine. En effet, il a démarché des chaînes privées de la place pour la diffusion, durant tout le mois de ramadan, d’une série produite par des jeunes réunis dans un groupe dénommé «Baytul Atfal» ou «la maison des jeunes». De l’avis de Mame Matar Guèye, il s’agit d’un groupe d’adolescents qui travaillent depuis plusieurs mois avec Jamra et ont réussi à structurer des épisodes de feuilletons «qui rament à contre-courant de ce que nous connaissons déjà : c’est-à-dire des producteurs de séries qui ne sont exclusivement motivés que par le gain financier au détriment de la santé mentale et morale des enfants et au détriment de nos valeurs». Et d’annoncer que les produits sont déjà disponibles. «Ils ont produit un feuilleton d’une vingtaine d’épisodes qui s’appelle Téguine (respect : Ndlr) et Ramadan» qui commence aujourd’hui même pour montrer qu’il est possible «de mettre en valeur ce que nous avons hérité de nos guides religieux», a précisé le président de l’Ong islamique. A l’en croire, «la maison des enfants» et son équipe ont décidé de relever le défi, face à ces «séries télévisées perverses» qui banalisent «l’adultère, la fornication, pis font l’apologie de l’homosexualité comme c’estle cas de la série Rewoolen qui a fait l’objet d’une plainte», indique Mame Matar Guèye. Revenant sur l’initiative du projet, il ajoute : «Des gens voulaient voir des choses positives, mais malheureusement, ils n’avaient pas l’occasion donc nous leur donnons cette opportunité.»
«CERTAINS PLATEAUX TELEVISES SONT TRANSFORMES EN DES ARENES DE RIVALITES ENTRE CONFRERIES»
En outre, le président de Jamra dénonce les rivalités notées durant le ramadan par certaines chaînes de télévision. «Nul n’a besoin d’être instruit pour se rendre compte que le mois de ramadan est un mois béni. A telle enseigne que le Seigneur en a fait un des 5 piliers de l’Islam, à côté de la chahada (la profession de foi), les 5 prières quotidiennes, la Zakat (l’aumône), le pèlerinage à la Mecque», rappelle le religieux». Par conséquent, ajoute-t-il, c’est ce qui traditionnellement donne l’occasion aux prédicateurs de partager avec générosité leur savoir pour les modestes croyants que nous sommes. Cependant avec l’avènement du pluralisme médiatique télévisé, déclare Mame Makhtar Guèye, «nous avons tous constaté durant ces trois ou 4 dernières années des dérives à deux niveaux. D’abord au niveau des émissions religieuses qui se tiennent traditionnellement après le ndogu, sous prétexte de parler des hauts faits d’armes de certains fondateurs de confréries».
Pour le président de Jamra, cela n’est pas une mauvaise chose en soi tant que ça reste dans le cadre de la valorisation des enseignements religieux de ces grandes icônes de nos confréries. Mais malheureusement, «il y a un détournement d’objectif qui fait que la plupart des plateaux télévisés sont maintenant transformés en des arènes de rivalités entre confréries». Des dérives déplorables, de l’avis de Mame Matar Guèye, dans la mesure où elles ne sont mues que par des intérêts financiers personnels. «On peut comprendre qu’il y ait rivalités dans les sports ou dans les arènes, mais il faut éviter de transporter les rivalités dans le domaine religieux. C’est ce qui a mis à feu et à sang la Centrafrique», a-t-il averti. L’autre forme de dérive, poursuit-il, c’est l’utilisation du mois de ramadan pour quémander de l’argent pour des motivations plus ou moins obscures sous forme de téléthons. Même s’il y a des téléthons qui sont louables comme l’exemple de Taib Socé, le président de l’Ong Jamra dénonce «ces téléthons fantaisistes qui profitent du mois de ramadan qui est un mois de pénitence et de solidarité. Je pense qu’on doit y regarder par deux fois. Jamra réitère ses exhortations et ses recommandations aux patrons de presse sur les rivalités malsaines entre confréries sur les plateaux télévisés et l’exploitation opportuniste du mois de ramadan pour organiser des téléthons fantaisistes». Dans le sillage, Mame Matar Guèye salue la position du Cnra qui a pris le taureau par les cornes en rassemblant les imams et les patrons de presse pour faire un rappel et les avertir sur les probables sanctions prévues.
SERIGNE MASSAMBA NDOUR, PRESIDENT DE MARODI PRODUCTION : «Il y a une place à prendre, si on ne l’occupe pas, les autres vont le faire»
De l’avis du directeur du groupe Marodi Production, Jamra donne juste son point de vue. Serigne Massamba Ndour renseigne que Marodi dispose de 4 contenus qui seront diffusés pendant le ramadan. «En plus, nos séries sont financées par des annonceurs qu’on respecte», dit-il. Un respect qui va à l’endroit des Sénégalais également si l’on se fie aux propos de Massamba Ndour. D’autant que leur contenu est dépourvu de choses négatives et d’insultes. S’agissant du contenu des séries qu’ils proposent aux Sénégalais, le jeune producteur précise : « nos séries sont plutôt ludiques, même si derrière il y a des enseignements». Faisant une petite comparaison, il affirme que durant le ramadan les gens regardent sur Netflix les séries qui sont encore pire. « On n’a rien fait de mal, on est responsable», clame le directeur de Marodi Production qui ajoute : «S’ils pensent que respecter les valeurs islamiques consiste à ne pas faire de séries, qu’ils sachent que si on n’occupe pas la place, les autres vont le faire et ce sera pire». Il estime que ce sont les séries occidentales qui font l’apologie de l’homosexualité. «Maintenant si nous ne produisons pas nos séries, les jeunes vont se ruer vers les séries diffusées sur Netflix et autres chaines étrangères». En lieu et place de critiques, il pense que les jeunes producteurs sénégalais devraient plutôt être encouragés et félicités, parce que dans «nos séries on fait la prière… »
SACCAGE DE L'ARENE NATIONALE, LE CNG PORTE PLAINTE
C’est la deuxième fois que l’arène nationale est saccagée après un combat de lutte.
Le nouveau bureau du Comité national de Gestion (Cng) de la lutte ne badine pas avec le bijou qu’est l’Arène nationale. Dimanche passé lors de la première journée du promoteur Serigne Modou Niang, des supporters ont saccagé le décor du stade. Des sièges arrachés et cassés jonchaient l’enceinte de l’arène. Pour éviter que ces scènes de vandalisme ne se reproduisent, le Cng a décidé de suspendre pour deux ans, dont un an avec sursis, les lutteurs concernés. En plus, le président Bira Sène et son équipe vont se constituer partie civile pour porter plainte contre les auteurs.
C’est la deuxième fois que l’arène nationale est saccagée après un combat de lutte. Dimanche dernier, lors de la première journée du tournoi organisé par le promoteur Serigne Modou Niang, les supporters se sont donnés en spectacle en arrachant les sièges et en les cassant. Dans ce bijou d’un coût de 32 milliards Fca et destiné aux lutteurs, la scène est chaotique. Hier en réunion, le bureau du Cng a sorti le bâton pour sanctionner non seulement les lutteurs, et porter plainte auprès du procureur pour actes de vandalisme. «Le Cng se réserve le droit de déposer une plainte et il va se constituer partie civile devant le procureur pour les cas de vandalisme», a déclaré Adama Bop au sortir de la réunion du bureau.
En attendant la suite de la plainte, l’équipe que dirige Bira Sène a puni sévèrement les lutteurs de cette journée. «Nous avons pris des mesures disciplinaires concernant les lutteurs Mamadou Sèye dit Boy Diop, Adama Dione fils Lansané, Modou Diop Nguel Koki, Moustapha Thioubane Thiate Limousine, Cheikh Ndiaye Super Diamono. Ils sont suspendus pour deux ans dont un an avec sursis, interdiction d’accès à l’arène nationale et rétention de reliquat pour les troubles qui se sont déroulés dimanche», a-t-il ajouté.
LUC NICOLAI PARDONNE APRES LE FIASCO DU FACE TO FACE ENTRE MODOU LO ET AMA BALDE
Revenant par ailleurs sur la convocation du promoteur Luc Nicolaï pour l’organisation du face-à-face entre Modou Lo et Ama Baldé, le porte-parole du Cng affirme que tout est rentré dans l'ordre. «Luc Nicolaï a répondu à notre convocation, il a reconnu les faits. Il nous a présenté ses excuses. Et il nous a promis de ne plus le refaire. C’est-à-dire que tant que le combat n’est pas régularisé, Luc Nicolaï n’a pas le droit d’organiser des séances de face-à-face sans l’autorisation du Cng», tranche-t-il.
A propos des managers de Ama Baldé et Modou Lo, Adama Bop informe que pour le moment, aucune décision n’a été prise. «Abdou Bakhoum s’est présenté. C’est Biram Gningue qui n’est pas venu, nous ne savons pas pourquoi. Nous allons le convoquer à nouveau jeudi. Pour le moment, nous ne pouvons rien dire. Parce qu’on ne sait pas les raisons de son absence. Ils ont été convoqués parce qu’ils ont enfreint la loi. C’est une faute, ils n’ont pas le droit d’organiser des manifestations sans l’autorisation du Cng», a-t-il conclu.
LES ECONOMISTES PROPOSENT LA RUPTURE DES DOGMES DE LA PENSEE NEOLIBERALE DOMINANTE
«Sénégal post covid-19, quelle rupture vers la souveraineté ?» C’est le titre de l’œuvre produite à partir des contributions de certains chercheurs, notamment des économistes sénégalais.
«Sénégal post covid-19, quelle rupture vers la souveraineté ?» C’est le titre de l’œuvre produite à partir des contributions de certains chercheurs, notamment des économistes sénégalais. Ce, pour trouver un plan de sortie de crise liée à la pandémie de Covid-19. En effet, à la place de la relance, les experts proposent plutôt la rupture des dogmes de la pensée néolibérale dominante.
Les crises ne provoquent pas seulement le chaos. Elles offrent également l’opportunité d’un débat prospectif sur les nouveaux défis, horizons et ambitions collectives d’une nation. Cela semble bien compris par certains économistes sénégalais qui, face à la crise sanitaire liée à la Covid-19, ne se sont pas contentés d’un diagnostic ou d’afficher des convictions et certitudes. Ils sont allés plus loin en proposant des pistes de solutions sans grande prétention ni dogmatisme. «Au-delà de la diversité d’approches et de perspectives, des consensus forts dans leurs réflexions croisées, est apparue au moins la nécessité d’une refondation du concept développement, centrée sur les souverainetés notamment de la pensée, de l’alimentation, de la monnaie, de la sécurité numérique.
Il s’agit en effet de privilégier la solidarité grâce à des pratiques économiques centrées sur la coopération et non sur la compétition, autrement dit le développement de chaînes de valeur locale et de proximité donnant lieu à un basculement vers un nouveau modèle», soulignent le Directeur exécutif IPAR Cheikh Oumar Ba et ses co-auteurs. Leurs diverses contributions embrassent des enjeux économiques, sociaux, culturels et politiques qui démontrent la pertinence d’une refondation holistique dont la nécessité a été rappelée par la pandémie de Covid-19. «L’initiative est née à partir d’une discussion dans un groupe composé d’experts et d’universitaires dont l’idée de départ était de ne pas rater l’occasion de la crise sanitaire, économique, surtout sociétale pour proposer des solutions dans les différents domaines du développement de la société sénégalaise », soutient le Docteur en Géographie de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, Cheikh Guèye. Il soutient que ce livre est destiné à toutes les catégories de décideurs du Sénégal. «Il fait le bilan des difficultés économiques et alimentaires liées aux goulots d’étranglement dans les chaines de valeur et de la fragilité du modèle de la politique économique ouverte qui date des années 1960. Et de tendre vers des orientations indispensables que le pays doit prendre pour amorcer son développement», explique Dr Guèye. Accentuant sa contribution sur les Enjeux et Défis du Pse post covid-19 : la prééminente dimension agricole, l’Enseignant-chercheur à l’Université de Thiès, Chercheur Associé à l’IPAR, El Mounirou Ndiaye soutient qu’il y a beaucoup de ruptures à faire dans ce pays.
Selon lui, le gouvernement ne devrait pas parler de relance mais plutôt de refondation de l’Economie. « Il ne faut pas relancer quelque chose qui ne marche pas ; ce qui urge, c’est de refonder les choses pour produire des plans auto-exécutoires et protecteurs par rapport aux chocs de la pandémie», plaide l’Enseignant-chercheur qui, en plus, invite dans la même dynamique les décideurs à réviser les moteurs de la croissance des investissements. «Les étrangers peuvent se développer au Sénégal tout en permettant à des Sénégalais de se développer mais pour cela, il faut que le gouvernement soit «sénégalaisiste», estime M. Ndiaye. Il invite ainsi l’Etat à trouver un mécanisme permettant de valoriser le système informel pour augmenter la croissance économique. « Il faut aussi qu’on organise la résilience pour permettre au Sénégal d’avoir des produits à proposer et de permettre au secteur informel d’accéder au marché public», indique Mounirou Ndiaye. Car, selon lui, il est difficile pour les petites exploitations africaines de concurrencer les grandes exploitations étrangères qui peuvent faire valoir leurs grandes marges de rendements d’échelles.
Pour sa part, le Directeur exécutif de l’IPAR, Cheikh Oumar Ba, estime que cette notion de rupture ne devrait pas interpeller les décideurs uniquement mais tout le monde « Notre responsabilité à tous est de changer nous-mêmes, d’abord en tant que citoyens, sans mettre le tout sur le dos de l’Etat, et sortir de nos têtes cette relation de domination», indique-t-il.
MACKY SALL A LA RECHERCHE DE FINANCEMENTS
Le chef de l’Etat effectue une visite officielle depuis hier dans la capitale belge. Macky Sall a profité de l’occasion pour rencontrer des autorités dans le but de nouer des partenariats avec leurs institutions.
Le chef de l’Etat effectue une visite officielle depuis hier dans la capitale belge. Macky Sall a profité de l’occasion pour rencontrer des autorités dans le but de nouer des partenariats avec leurs institutions.
Visiblement, le Président Macky Sall n’est pas à Bruxelles pour faire du tourisme. Bien au contraire, il profite de sa visite officielle de deux jours dans la capitale belge pour s’entretenir avec les autorités européennes ainsi que d’autres personnalités afin de décrocher des financements et des accords de partenariat pour le Sénégal. C’est dans cette logique qu’il a eu hier un entretien avec son hôte Charles Michel, qui n’est personne d’autre que le Président du Conseil européen dans le cadre la coopération entre l’Union européenne (UE) et la République du Sénégal.
Lors de leurs échanges, les deux autorités ont exprimé leur volonté de raffermir les liens entre l’UE et le Sénégal, basés sur un partenariat solide et durable. Les deux hommes ont également évoqué la production de vaccins anti Covid par le pays de la Téranga. Toujours dans le même sillage, le Président Macky Sall a rencontré le président de la Banque Européenne d’Investissement(BEI), Dr Werner Hoyer. Lors de cette rencontre, les discussions ont tourné autour des priorités d’investissements publics et privés afin de faire face à la pandémie de covid-19. Elles consistaient aussi à trouver les voies et moyens pour améliorer les opportunités économiques, accroître l’accès à une énergie propre et renforcer l’accès aux services essentiels comme l’eau.
Au cours de l’entretien, le patron de la BEI a également abordé avec le chef de l’Etat le soutien important que sa boîte apporte au Sénégal, en faveur de la santé publique, de l’énergie propre, du développement urbain et de la gestion de l’eau sur l’ensemble du territoire national. Ils ont, par la même occasion, parlé de l’importance d’une coopération étroite de la BEI avec des partenaires publics et privés afin de soutenir la création d’emplois, l’action en faveur du climat et le développement économique.
Ainsi, la Banque Européenne d’Investissement est prête à appuyer de nouvelles initiatives au Sénégal visant à stimuler la croissance économique et les infrastructures scolaires au Sénégal. «Je félicite la BEI @EIB et le président Hoyer pour l’engagement de la Banque dans notre pays depuis 55 ans et la vision partagée d’un avenir meilleur et plus vert pour le Sénégal et l’Afrique. Je me félicite du soutien important de la BEI en faveur de la santé publique, de l’énergie propre, du développement urbain et de la gestion de l’eau et des déchets au Sénégal», a réagi le locataire du Palais sur Twitter.
Le président de l’institution européenne a souligné, pour sa part, «l’importance d’une coopération étroite entre la BEI et des partenaires publics et privés afin de soutenir la création d’emplois, l’action en faveur du climat et le développement économique régional.» Poursuivant, Macky Sall a rencontré la Commissaire européenne à la Santé et à la politique des consommateurs, Stella Kyriakides. Par sa voix, l’Union européenne s’est engagée, avec l’initiative Covax, à jouer son rôle, afin de garantir, à tous les citoyens, un accès rapide à des vaccins sûrs et efficaces dans le monde entier.
Dans le même jour, le président de la République a tenu une rencontre avec le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet. Leurs discussions ont débouché sur la signature d’un accord de co-production cinématographique entre le Sénégal et la communauté française de Belgique. Pour rappel, le chef de l’Etat effectue une visite officielle à Bruxelles depuis hier. Celle-ci doit se terminer aujourd’hui.