La Délégation à la solidarité nationale se meurt
En voilà une structure qui devrait changer de direction : la Délégation à la solidarité nationale et à la protection sociale, ce fleuron créé par le Président Sall à son arrivée au pouvoir. Sous Mansour Faye et même sous Anta Sarr dans une certaine mesure, elle était présente un peu partout au chevet des populations démunies et brillait de mille feux. Hélas ! Depuis quelque temps, la Délégation se meurt. Ses aides s’effritent et sont quasiment invisibles. Même les maigres enveloppes envoyées n’ont pu arriver à destination à temps pour permettre aux démunis de bien célébrer la fête de tabaski. Un dysfonctionnement est passé par là. D’où les complaintes parvenues à « L’As» où l’on se demande si vraiment Samba Diobène Kâ est l’homme qu’il faut à la tête du ministère ou encore, si vraiment la robe n’est pas trop ample pour la Déléguée Aminata Sow. En tout cas, ça bruit fort et L’As qui a capté le bruit a déjà largué ses amarres …
59 malades de covid-19 dont 02 hospitalisés
Fatick n’a pas été épargnée par la propagation fulgurante de la covid-19. Au centre de traitement des épidémies (CTE) qui polarise plusieurs districts sanitaires, les autorités sanitaires suivent 59 malades dont 02 hospitalisés. Au district de Fatick, on dénombre 39 cas, 06 cas au district sanitaire de Sokone, 02 cas au district de Passy, 08 au district de Dioffior et 02 cas à Niakhar. Les autorités médicales comptent mettre à contribution les ASC pour freiner la chaîne de contaminations. Le rythme de la vaccination est encore très lent. Seuls 9% de la cible sont vaccinés à ce jour.
Ndiaga Sylla sur la décision du Conseil constitutionnel
Le débat sur la décision du Conseil constitutionnel à propos du recours en annulation du code électoral introduit par l’opposition continue de susciter moult commentaires. S’invitant dans le débat, l’expert électoral Ndiaga Sylla retient qu’en tout état de cause, par-delà les quelques remarques de forme qu’elle comporte, la décision rendue par le Conseil constitutionnel sénégalais est riche d’arguments juridiques, d’interprétations et d’enseignements. Même si, poursuit-il, sur bien des dispositions, elle prend le contrepied des standards internationaux en matière de respect du droit fondamental de suffrage. Toutefois, l’expert électoral trouve que le recours introduit par l’opposition devant le Conseil constitutionnel a donné à Pape Oumar Sakho et Cie l’opportunité de se prononcer, pour la première fois, sur la teneur de ce projet de loi portant code électoral.
Détention illégale d’armes blanches
Aliou et Mamadou K., respectivement cireur de chaussures et tailleur, âgé de 22 ans, ainsi que Amadou B., ont passé leur fête de Tabaski en prison. Les mis en cause sont tombés dans les filets du Commissaire Abdou Sarr de Grand Yoff au cours d’une patrouille à la Zone de captage. Les quidams ont été surpris par les limiers dans une baraque de Grand Yoff, en train de mettre sur pied leur plan maléfique. Sommés de s’expliquer sur la détention d’armes blanches, les susnommés ont déclaré les avoir achetées pour la Tabaski. Des allégations qui n’ont pas convaincu les limiers. Ils ont été placés en garde à vue pour détention illégale d’armes blanches.
Usage de produit cellulosique
Charretier de son état, Mamadou Nd. habitant à Hlm Grand Yoff, aime prendre du diluant cellulosique pour se droguer. Il a été surpris par les limiers à la zone de captage en train d’inhaler ce produit. Conduit au Commissariat de police de Grand Yoff où il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour usage de produits cellulosiques. Usage de chanvre indien Carreleur de profession, M. S. est un adepte de l’herbe qui tue. Venu au quartier Arafat de Grand Yoff pour s’approvisionner en chanvre indien M. S aura la malchance de tomber sur une patrouille de police de la localité. Les policiers ont trouvé par devers lui deux cornets de chanvre indien. M. S. sera conduit au poste de police de Grand Yoff avant d’être déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Centrale solaire
La société Senico d’Abdoulaye Dia se met au vert. Elle sera accompagnée dans sa transition énergétique par l’entreprise Green Yellow, spécialisée dans la production solaire photovoltaïque pour installer une nouvelle centrale en autoconsommation de 1,56 MWc. D’ailleurs, Green Yellow a signé le contrat pour la construction de la plus grande centrale solaire photovoltaïque en autoconsommation du Sénégal. Elle sera installée à Diamniadio, sur l’autoroute entre Dakar et l’Aéroport International Blaise Diagne. A travers ce projet, le producteur d’énergie solaire entend accompagner Senico dans l’accomplissement de ses objectifs environnementaux. Par ailleurs, Green Yellow envisage déjà la réalisation de projets d’extension de cette centrale en vue d’aboutir à la signature prochaine d’un autre contrat avec un second leader du secteur. Green Yellow poursuit son ambition d’asseoir sa position d’acteur majeur sur le marché du solaire photovoltaïque et de l’énergie verte sur le continent.
Mansour Faye au secours de familles de pêcheurs
La situation des familles des victimes de la mer ne laisse pas indifférent le maire de la commune de Saint-Louis. Mansour Faye a, à l’approche de la fête de la Tabaski 2021, offert des moutons et une enveloppe financière d’une valeur de 850 000 FCFA pour permettre à ces familles qui ont perdu des proches de passer une très bonne fête. Absent de la capitale du Nord lors du drame, il a dépêché une forte délégation dirigée par la député Bineta Fall. Après avoir délivré le message de compassion du maire, la délégation a procédé à la remise des 17 enveloppes financières et des moutons destinés aux familles des 17 disparus en mer. Pour rappel, ces jeunes de Pikine étaient disparus dans la nuit du 20 octobre 2020 au large de Dakar, à la suite d’une explosion de leur pirogue qui se rendait en Espagne. Les bénéficiaires se sont réjouis du geste de l’édile de la commune de Saint-Louis qui est «toujours à leurs côtés».
Sonatel améliore sa bonne dynamique opérationnelle
Le groupe Sonatel consolide ses performances opérationnelles et financières au premier semestre 2021. Avec ce résultat, le premier groupe de téléphonie conforte son leadership dans ses cinq pays de présence. Dans un communiqué parvenu à «L’As», on indique que les investissements importants réalisés en 2020 et au cours du premier semestre 2021 ont permis de maintenir l’avancée et la qualité de la connectivité. Ce qui a permis au groupe Sonatel de garder un niveau de marge appréciable grâce à une bonne maîtrise des coûts, à l’amélioration de la rentabilité de la data mobile et des services financiers mobiles. Selon la même source, l’évolution semestrielle des principaux indicateurs montre une évolution positive des résultats financiers par rapport à 2020 (chiffres d’affaires en croissance de +9,3%, marge opérationnelle (EBITDA) en croissance de 12%), malgré un marché toujours marqué par l’impact de la crise de la Covid19 sur l’activité économique ainsi que par la massification de la concurrence. Le document renseigne que la croissance du groupe est tirée par tous les pays, notamment le Mali, la Guinée mais aussi le Sénégal qui fait face à une forte offensive concurrentielle sur le Mobile Money, grâce au renforcement de la contribution de la Data, d’Orange Money, des projets de diversification et à la progression de la voix et des SVA face au recul de l’international entrant.
Les Futurs de l’Education de l’Unesco
Le président de la Coalition Education Pour Tous du Sénégal, Silèye Gorbel Sy, a participé hier au séminaire virtuel de l’Unesco intitulé : Preuves, Connaissance et Recherche dans le Contexte de la COVID-19 : Favoriser des partenariats équitables pour un apprentissage mutuel. Il s’agissait pour les acteurs de l’éducation du monde de ré imaginer la recherche et les connaissances en matière d’éducation pour des futurs durables à cause de l’impact de la crise sanitaire mondiale. Aujourd’hui, la pandémie de la COVID-19 a renforcé l’importance de la réflexion et de l’action sur les futurs de l’éducation. Le constat est que l’accent mis sur les politiques «basées sur des preuves» dans l’éducation et le développement international est parfois critiqué parce qu’il repose sur des connaissances produites par des relations de pouvoir inégales et de partenariats de recherche inéquitables. Ainsi la COVID-19 exige la nécessité de disposer de données probantes générées, testées et adaptées localement, en insistant sur l’importance de comprendre la dynamique des contextes spécifiques. Selon un communiqué parvenu à «L’As», l’un des principaux défis pour la communauté du monde de la recherche est de favoriser des partenariats plus équitables pour l’apprentissage mutuel et la co-création de connaissances.
La LSDH interpelle les ministres de l’Intérieur et de la Justice
La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) a demandé aux ministres de l’Intérieur et de la Justice de diligenter des enquêtes rigoureuses pour traquer, arrêter et traduire devant les juridictions les auteurs de ces actes inqualifiables à l’encontre des éléments des forces de défense et de sécurité. Car la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH) est fortement préoccupée par la récurrence des décès d’agents des forces de défense et de sécurité et de la Douane au Sénégal. L’organisation cite les cas du policier Lat Ndiaye percuté à Rufisque par de jeunes garçons qui avaient forcé un barrage de contrôle en fin mai, celui de Samba Biaye percuté dans la nuit du 17 au juillet à Mbour par un conducteur qui est toujours en fuite, et récemment le cas du douanier Léon Youga Faye tué par balles à Rosso Sénégal.
Accident à Ndiéyène Sirakh, provoqué par un candidat
On en sait un peu plus sur le grave accident de la circulation survenu sur la route latéritique et précisément dans l’axe Ndiéyène Sirakh-Ndouf, département de Thiès, l’avant-veille de la tabaski et qui a avait fait 3 morts et une quinzaine de blessés. C’est un véhicule Mitsubishi immatriculé DK 5025 AN en partance pour Khombole qui s’est renversé à la sortie de Ndiayène Sirakh, le chauffeur ayant perdu le contrôle car roulant à vive allure, selon les témoignages. C’est ainsi qu’il a fait plusieurs tonneaux entraînant la mort de 3 personnes. Il s’agit de Amy Diouf 50 ans, habitant le village de Mbouleukhtène marché, Assane Ba âgé de 32 ans et Modou Bousso 17 ans tous deux originaires de Mbouleukhtène Séko. Aux dernières nouvelles, le véhicule était conduit par le jeune Fallou Barr, Président mouvement And Suxali Ndiéyène Sirakh, par ailleurs candidat au poste de Maire et qui est en pleine pré campagne. Et le plus drôle dans cette affaire est qu’il ne détenait pas de permis de conduire au moment des faits et qu’il y avait plus de 15 personnes dans un véhicule qui ne devait transporter que 4 ou 5. C’est dire selon nos sources que le candidat est actuellement dans de sales draps.
Ng. D. lacère le visage de Ndèye F. S.
Pour une banale histoire de linge, la dame Ng. D. s’est fait ouvrir bêtement les portes de la prison. Selon nos sources, tout serait parti d’une dispute à la terrasse de la maison. La dame Ndèye D. entend sa grand-mère en train de se disputer avec sa voisine Ng. D. Sur ce, elle se rend à la terrasse pour y voir un peu plus clair. Venue faire la médiation, Ndèye sera abreuvée d’injures par leur voisine Ng. D.. Mais cette dernière qui était déterminée à solder ses comptes avec Ndèye revient à la charge pour lui lacérer le visage. Grièvement blessée, Ndèye F. S. se rend alors dans une structure sanitaire de la place pour des soins intensifs. Elle revient avec un certificat médical d’incapacité temporaire de travail de 10 jours. Munie du document, Ndèye F. S. dépose une plainte au parquet contre Ng. D. Elle a réfuté les accusations devant les enquêteurs. Mais elle sera enfoncée par la grand-mère de Ndèye qui soutient que Ng. D. l’a traitée de sorcière avant de jeter son linge par terre. Suffisant alors pour que Ng. D. soit placée en garde à vue avant d’être déférée au parquet pour coups et blessures volontaires
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COVID-19 : «UNE EXCELLENTE OPPORTUNITÉ POUR L'AFRIQUE»
Pourquoi la Covid-19 est-elle une opportunité pour l'Afrique? Quelles sont les perspectives pour le continent de rebondir après cette crise ? Sur quelles ressources peut s'appuyer l’Afrique pour s’en sortir ? Réponses du docteur Demba Moussa Dembélé
Docteur en Économie et militant engagé du développement autocentré de l’Afrique, Demba Moussa Dembélé est l’un des initiateurs du Forum mensuel «Les Samedis de l’Économie», qui se tient à Dakar depuis bientôt 9 ans. Chercheur sur les questions de macroéconomie, Moussa Dembélé est président de l’Africaine de recherche et de coopération pour le développement endogène (Arcade).
Inlassable critique du système néolibéral avec son corolaire, le capitalisme, Moussa Dembélé, qui rencontré, à maintes reprises, l’ancien président brésilien Ignacio Lula Da Silva, est un fervent militant du mouvement altermondialiste.
Dans la première partie de la grande entrevue accordée accordé à AfricaGlobe tv et AfricaGlobe.net, Demba Moussa Dembélé se prononce sur la crise du Covdi-19 qui éprouve la planète toute entière depuis deux ans. Malgré toutes les conséquences engendrées par cette pandémie à l’échelle planétaire, le Docteur Dembélé estime, sans ambages, qu’elle constitue «une excellente opportunité pour l’Afrique ».
La pandémie de la Covid-19 constitue le moment opportun pour l’Afrique de trouver non seulement sa propre voie, mais surtout de compter sur ses propres forces pour réaliser son développement. Autrement personne, pas même les pompeuses institutions de Bretton Woods prétendument appelées partenaires au développement ou le G20 ne le feront.
La preuve lorsqu’il a été question d’acter l’annulation de la dette des pays africains du fait des effets de la pandémie, les pays riches notamment ceux du G20, ont préféré proposer aux dirigeants africains un moratoire de 6 mois. Pourtant, quantité de facteurs plaident en faveur d’une annulation pure et simple. Fort de cela, non seulement la Covid-19 constitue une opportunité, mais le chercheur en Économie y voit de belles perspectives pour continent.
A cette fin, les dirigeants africains gagneraient à s’évertuer à écouter leurs citoyens, notamment leurs chercheurs de toutes disciplines confondues et à appliquer les conseils et recommandation pour sortir l’Afrique de sa situation. Suivez Moussa Demba Dembélé dans cet entretien.
Dans la suite de suite de l'entretien (prochaines vidéos), le Dr Demba Moussa Dembélé expose comment Macron et Ouattara ont détourné le projet de monnaie commune de la CEDEAO avant d’être rappelé à l’ordre par Buhari bien.
JO DE TOKYO : L'AGENDA DES ATHLETES SENEGALAIS
Les 29emes Jeux Olympiques (Jo), vont se dérouler du 23 juillet au 8 août à Tokyo au Japon, sans public en raison de la pandémie de covid 19. Le Sénégal sera représenté par dix athlètes
Les 29emes Jeux Olympiques (Jo), vont se dérouler du 23 juillet au 8 août à Tokyo au Japon, sans public en raison de la pandémie de covid 19. Le Sénégal sera représenté par dix athlètes. Leur agenda ci-dessous.
SCRIME
1. NDEYE BINETA DIONGUE, EPEE DAME : 24 juillet à 9h, Makuhari Messe B
TENNIS DE TABLE
2. IBRAHIMA DIAW : 24 juillet à 9h, Gymnase métropolitain de Tokyo
CANOE SLALOM
3. JEAN PIERRE BOURHIS : 25 juillet à 13h, Centre de sla lom de Kasai
TIR
4. CHIARA COSTA : 25 juillet à 9h, stand de tir d’Asaka
NATATION
5. JEANNE BOUTBIEN : 100 m Nage libre, 28 juillet à 19h, Centre aquatique de Tokyo
6. STEVEN K. AIMABLE, 100m Papillon, 29 juillet à 19h 50, Centre aquatique de Tokyo
JUDO
7. MBAGNICK NDIAYE : + 100 Kg : 30 juillet à 11h à Nippon Budokan, Tapis 1
ATHLETISME
8. LOUIS FRANCOIS MENDY : 110 m haies : 3 août à 19h au stade olympique
LUTTE
9. ADAMA DIATTA : 6 août, à 11h 30, Makuhari Messe hall
QATAR : LE PROCUREUR, MEDIATEUR DANS L'AFFAIRE KARIM WADE, LIMOGE
Le Qatar a limogé son procureur général Ali Bin Fetais Al-Marri. Le magistrat qui occupait le poste depuis 2002, est celui-là même qui avait conduit Karim Wade dans son pays, après sa libération de prison suite à une grâce présidentielle.
Le Qatar a limogé son procureur général Ali Bin Fetais Al-Marri. Le magistrat qui occupait le poste depuis 2002, est celui-là même qui avait conduit Karim Wade dans son pays, après sa libération de prison suite à une grâce présidentielle.
Le désormais ex-procureur général a été très discrètement débarqué. Il fait l’objet de multiples plaintes internationales. Le site lepoint.fr rapporte que Ali Bin Fetais Al-Marri et ses nombreux complices sont accusés de détournement des richesses de l’État du Qatar « pour leurs seuls profits ». Et d’avoir « utilisé la France comme refuge pour commettre des actes délictueux en regard de la justice internationale ».
D'ailleurs, le journal renseigne que le 6 juillet dernier, Emmanuel Macron a reçu, à ce propos, une longue missive signée par le cheikh Ahmed bin Khalid bin Mohammed bin Ali bin Addullah bin Qassim bin Mohammed al-Thani.
Pour rappel, l'ancien procureur avait conduit Karim Wade à Doha, au Qatar, après sa sortie de prison en catimini, en 2016. Karim Wade avait été, le 23 mars 2015, condamné à une peine de 6 ans de prison ferme et 138 milliards de FCFA d'amende (210 millions d'euros) par la Cour de répression de l'enrichissement illicite.
SECURITE ALIMENTAIRE
Nous, les signataires, avons noté avec inquiétude l'intérêt croissant pour l'aquaculture industrielle à grande échelle, du point de vue de la sécurité alimentaire, qui est considérée par beaucoup comme une alternative à la pêche pour nourrir le monde.
La Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale maritime et continentale (Caopa), le Collectif international de soutien aux travailleurs de la pêche (ICSF), Low Impact Fishers of Europe, la Coalition pour des accords de pêche équitables (Cape) et Fair Oceans ont rendu publique, mercredi, une déclaration pour annoncer leur non-participation au Sommet sur les système alimentaires (UNFSS).
‘’Nous, les signataires, avons noté avec inquiétude l'intérêt croissant pour l'aquaculture industrielle à grande échelle, du point de vue de la sécurité alimentaire, qui est considérée par beaucoup comme une alternative à la pêche pour nourrir le monde. Certains organisateurs de l'UNFSS encouragent fortement l'expansion de l'aquaculture et la production d'‘aliments bleus’ en Afrique comme solution à la faim et à la malnutrition.
Nous tenons à rappeler que l'aquaculture industrielle ne peut tout simplement pas remplacer la pêche, notamment parce que les chaînes d'approvisionnement mondiales de l'aquaculture industrielle dépendent actuellement de poissons sauvages pour l'alimentation des poissons. En outre, l'aquaculture industrielle est loin de fournir autant d'emplois que le secteur de la pêche artisanale et ne peut être promue comme un moyen de subsistance alternatif viable pour les communautés de pêche’’, défendent ces différentes organisations. Elles estiment que compte tenu de l'importance de la pêche artisanale pour la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté en Afrique, la participation effective des acteurs de la pêche artisanale à la prise de décision est cruciale et doit être garantie et encouragée de manière transparente.
...’’Nous soulignons également que l'aquaculture industrielle basée sur les farines et huiles de poisson à partir de poissons sauvages, qui produit des poissons d'élevage pour les consommateurs des pays riches, ne fait qu'accroître l'insécurité alimentaire des plus pauvres, en particulier en Afrique de l'Ouest’’, lit-on dans le document. L'augmentation exponentielle des usines de farine et d'huile de poisson en Afrique de l'Ouest, selon les signataires, entraîne une crise de sécurité alimentaire sans précédent dans la région, les femmes transformatrices ayant du mal à accéder au poisson et les pêcheurs perdant leurs moyens de subsistance.
En outre, l'industrie de la farine et d’huile de poisson, ainsi que les industries de l'aquaculture et de l'alimentation animale qui achètent de la farine et de l'huile de poisson, privent les communautés côtières de leur droit à l'alimentation, tout en contribuant à la surexploitation des stocks et à la pollution de l'environnement. De ce fait, les organisations précitées demandent aux gouvernements et à leurs partenaires de développer une approche réellement durable de l’aquaculture, qui ne mette pas en péril l’avenir des communautés côtières et de pêche des continents africain et européen. ‘’Nous appelons à la mise au point d’aliments pour poissons qui ne soient pas dépendants de poissons sauvages frais, ce qui sera nécessaire pour garantir la durabilité des systèmes alimentaires à long terme’’, insistent-elles.
ANGERS CONDAMNE A VERSER 450 000 EUROS A CHEIKH NDOYE
La justice a tranché en faveur de l'actuel joueur du Red Star, et a condamné le SCO à s'acquitter de 450 000 euros en faveur de l'international sénégalais.
La justice a tranché en faveur de l'actuel joueur du Red Star, et a condamné le SCO à s'acquitter de 450 000 euros en faveur de l'international sénégalais. Ndoye s'était blessé en mars 2019 avec sa sélection, alors qu'il avait paraphé quelques mois plus tôt une prolongation devant prendre effet à l'été 2019, jusqu'en 2021.
En revenant de blessure à l'automne, le club angevin lui avait adressé une fin de non-recevoir. Et Angers n'est peut-être pas au bout de ses peines : Ndoye et son avocat projettent de faire appel, eux qui réclamaient trois millions d'euros en dédommagement. « On est satisfait sur le principe de base, mais pas sur les effets qui sont tirés sur la situation.
Le conseil de prud’hommes ne tire pas les conséquences légales sur sa propre décision. C’est la raison pour laquelle nous allons faire appel de la décision » , a déclaré l'avocat de Ndoye, rapporte Ouest France. Le club en tort n'a pas encore réagi à la décision. Un gros chèque en vue pour Ndoye.
Par Nioxor TINE
LE CODE CONFLICTUEL
Finalement, le dialogue politique controversé aura laborieusement accouché d’un code conflictuel, en droite ligne de la démarche clivante de son initiateur, loin du consensus de 1992.
Finalement, le dialogue politique controversé aura laborieusement accouché d’un code conflictuel, en droite ligne de la démarche clivante de son initiateur, loin du consensus de 1992. Cela n’a rien de surprenant, au vu des rapports exécrables entre les acteurs de la vie politique et quand on connaît l’aversion des cadres dirigeants de l’APR, depuis leur accession miraculeuse au pouvoir, pour la totalité du processus de refondation institutionnelle, tel que proposé par les Assises Nationales et la C.N.RI.
Par ailleurs, presque tous les partis d’opposition ont assisté aux travaux du dialogue politique, à l’exception notable de certains d’entre eux, comme le FSD/BJ, la République des Valeurs, le PDS...,
Ce faisant, ils cherchaient peut-être, à remettre sur les rails la vie politique de notre pays, mise à mal, lors du premier mandat, par sept années de politique du fait accompli et de gouvernance tyrannique, avec comme faits majeurs, l’emprisonnement arbitraire de concurrents politiques, des entorses notées sur le processus électoral, une loi scélérate sur le parrainage citoyen...etc.
Mais ce noble souci d’assainir le climat politique national ne semblait pas répondre à la conception du président Macky Sall, qui bien qu’ayant rempilé pour son second et dernier mandat, n’en continue pas moins de dérouler ses manœuvres ténébreuses, censées garantir la conservation du pouvoir à son clan familial ou à sa formation politique et peut-être pour lui-même.
On en a eu un aperçu avec le débauchage surprenant de l’ex-chef présumé de l’Opposition ou quand des officines obscures de son administration ont monté, de toutes pièces, une cabale contre celui qu’eux-mêmes considèrent comme l’adversaire le plus antagonique à leur projet de mise en place d’une autocratie pétrolière, à savoir le leader du PASTEF. Actuellement, le camp présidentiel déploie d’énormes efforts pour crédibiliser leur scénario improbable et alambiqué, qui trouve preneur dans des cercles insoupçonnés, auxquels l’ascension trop fulgurante du PASTEF a fait de l’ombre.
Il en est ainsi de certains segments de l’opposition politique traditionnelle, qui ne voient leur raison d’être que sous le prisme déformant des questions électorales.
Promptes dans l’invective et la dénonciation des innombrables scandales auxquels le régime actuel nous a habitués, ces formations politiques semblent surtout chercher à se positionner en ersatz, à leur propre profit et non pour améliorer les difficiles conditions d’existence des masses laborieuses (hausse des prix des denrées, pénurie d’eau, pandémie de COVID-19). Elles ne proposent pas non plus de programme alternatif véritable, adoptant volontiers une posture populiste, allant même jusqu’à rivaliser avec le pouvoir sur des thématiques ayant pour finalité de flatter les sentiments religieux de nos concitoyens.
C’est cette attitude électoraliste, qui les a conduits à légitimer un prétendu dialogue politique, qu’elles ont rejoint sans poser de préalables, servant ainsi de faire-valoir aux manœuvres politiciennes du président de la coalition Benno Bokk Yakaar auquel, comble d’ironie ou de naïveté, elles vont même reconnaître la prérogative d’arbitrer les points litigieux issus des concertations.
Contrairement à leurs aînés, les nouvelles organisations de la jeunesse patriotique ont le mérite d’être moins électoralistes et d’essayer de se rapprocher du peuple, se faisant l’écho de ses préoccupations quotidiennes, que ce soit dans le monde du travail, sur les questions de pouvoir d’achat, du service public, du patriotisme économique, d’accaparement des terres...
Elles devront simplement veiller davantage à aider le mouvement populaire à préserver son autonomie de pensée et d’action et à se doter d’outils organisationnels de défense permanente de ses intérêts matériels et moraux, hors des tiraillements politiciens. À ce propos, elles devraient pousser les travailleurs à mettre fin à l’apathie et à l’excès de bienveillance de certains de leurs dirigeants syndicaux vis-à-vis du pouvoir et du patronat.
Au total, l’opposition politique manque de cohésion, mettant trop en avant leurs intérêts politiciens étroits et des logiques d’appareil au détriment de plateformes programmatiques.
C’est dire donc que le nouveau code conflictuel porte en lui les germes d’une instabilité politique durable, d’autant que les élections locales de janvier 2022 risquent de constituer le point de départ de toute une série de consultations électorales rapprochées, entre lesquelles, les passions partisanes et les contestations belliqueuses vont prendre le pas sur des concertations sereines et réfléchies.