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22 juin 2025
LA PRECAMPAGNE LANCEE AVANT L’HEURE
Après un dialogue de sourds entre les différents acteurs présents à la table des négociations, l’Etat a pris le dossier en main en proposant la tenue des élections locales au plus tard le 31 janvier 2022.
L’espace public est fortement politisé à quelque huit voire neuf mois de la tenue des élections locales. Les enjeux sont énormes vu que ce scrutin est déterminant par rapport aux Législatives de 2022 et à la Présidentielle de 2024. En effet, il prépare le terrain au parti ou coalition gagnant et lui ouvre les portes de l’Hémicycle et de la Présidence de la République.
Après un dialogue de sourds entre les différents acteurs présents à la table des négociations, l’Etat a pris le dossier en main en proposant la tenue des élections locales au plus tard le 31 janvier 2022. L’Assemblée nationale a par la suite entériné cette volonté de l’Exécutif, autorisant par la même occasion la prorogation du mandat des conseillers départementaux et municipaux. Pour l’heure, pouvoir et opposition restent toujours divisés sur la fixation de la date de ces consultations. Si la mouvance présidentielle estime qu’il est impossible de tenir le scrutin en 2021 du fait de l’audit du fichier et de l’évaluation du processus électoral, le Front de résistance nationale (Frn) propose quant à lui une compression des délais pour ne pas sortir de cette année.
L’opposition dit craindre que l’organisation de ce scrutin en 2022 ait des répercussions sur les autres échéances telles que les Législatives de 2022 et la Présidentielle de 2024. Quoi qu’il en soit, d’un côté comme de l’autre, les différents états-majors politiques se préparent activement. La preuve, le week-end dernier, pratiquement, toutes les contrées du pays ont renoué avec la politique. Un vrai air de précampagne alors que la date officielle du scrutin n’est pas encore fixée.
De Dakar à Ziguinchor en passant par Touba, Tivaouane et Saint-Louis, des dizaines de cellules ont été installées par les Patriotes. Pastef est pleinement dans la massification en prélude aux Locales, aux Législatives et à la Présidentielle de 2024. Du côté de Taxawu Sénégal, l’autre force de l’opposition, le leader Khalifa Sall a appelé ses partisans à la mobilisation dans toutes les communes et les départements, en direction des jougs électoraux. «Il faut une structuration de Taxawu Sénégal dans toutes les régions. On doit faire confiance aux jeunes leaders qui doivent s’investir dans nos différents comités au niveau local. Je voudrais qu’avant la fin du ramadan, on soit prêts à monter les comités partout dans le territoire», a-til conseillé à ses militants. Pendant ce temps, la mouvance présidentielle a montré qu’elle avait du répondant.
En Casamance, les partisans de Macky Sall ont organisé un grand meeting présidé par Doudou Ka. Le Directeur Général de l’aéroport international Blaise Diagne qui a porté sur les fonts baptismaux la Coalition «Doggu pour le Grand Sénégal» a essayé de réunir tous les responsables du parti présidentiel dans la zone. Même si cette sortie était un moyen de reprendre le terrain perdu ou de réduire le gap par rapport à l’avance de Pastef, force est de constater que Doudou Ka veut se positionner en direction des Locales. C’est ce qui fait dire au responsable apériste de Sédhiou, Mamadou Lamine Ba, que ces sorties dans la région sud est loin d’être une opération de massification mais plutôt des agitations politiciennes. «Les récents événements de début mars ont secoué certains présumés responsables de l’APR. Certains ont été réveillés de leur torpeur et ils ont peur. Ils se sentent menacés. C’est ce qui justifie quelque part ces rassemblements tous azimuts », explique Monsieur Ba.
Poursuivant, il affirme que certains maires veulent reconquérir leurs postes et s’agitent dans cette perspective. «Cependant, les primo candidats vont bientôt entrer dans la danse et ce sera une nouvelle bataille dans les rangs », prévient-il. Si la mouvance présidentielle peine à former un bloc compact dans le Sud, il faut relever que dans le Fouta, chaque leader garde jalousement son fief. Après Farba Ngom et Cheikh Oumar Hanne, respectivement aux Agnam et à Ndioum, c’était au tour du premier questeur à l’Assemblée nationale et coordonnateur départemental de l’APR Kanel de descendre sur le terrain. Il a mobilisé le weekend dernier ses militants à Wendou Bosséabé et Orkédiéré.
Toujours dans la zone nord, le maire de Demette, Ablaye Elimane Dia, faisait aussi sa rentrée politique en solo. A Dakar, Cheikh Tidiane Mbaye du mouvement « Sà Dëgg Dëgg » a organisé un meeting aux HLM. Sans compter le retour en force du mouvement national And Liggey Sénégal ak Racine (Alsar) qui démontre qu’il nourrit toujours des ambitions politiques particulièrement. Pendant ce temps, la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a réuni tous ses élus pour faire savoir qu’elle n’avait pas peur d’aller aux élections locales. Confiants, ils disent vouloir que l’Etat du Sénégal organise les prochaines élections locales dans les meilleurs délais. Même le Rewmi n’est pas en reste. Inactive depuis son ralliement à la mouvance présidentielle, la formation orange a enclenché un processus de restructuration et redynamisation de ses instances.
Idrissa Seck et Cie prévoient ainsi de tenir prochainement des activités d’échanges et de remobilisation du parti Rewmi, toujours dans leur démarche de réorganisation. Tout cela laisse entrevoir un jeu politique qui risque d’être très complexe avec toutes sortes d’alliances pour se positionner lors de ces élections locales qui finalement ne sont pas aussi insignifiantes que cela. A vrai dire, d’aucuns disent que les résultats des Locales renseignent souvent sur le parti ou la coalition le mieux placé pour prendre le pouvoir à la prochaine Présidentielle.
UNE LÉGÈRE HAUSSE DES CAS
La décrue de la courbe épidémiologique se poursuit. Même si le taux de positivité a connu une légère hausse (de 2,6 % hier, 3% aujourd’hui).
La décrue de la courbe épidémiologique se poursuit. Même si le taux de positivité a connu une légère hausse (de 2,6 % hier, 3% aujourd’hui). Toutefois, le nombre de nouvelles contaminations reste en dessous de 50. Ce mardi 13 avril 2021, 30 nouveaux cas ont été enregistrés sur 999 prélèvements effectués. Parmi ceux-ci, 13 sont des contacts suivis, il n’y a pas de cas importé, et les 17 sont issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis entre Dakar (12), Kolda (2), Matam (1), Saint-Louis (1), Vélingara (1).
26 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris au moment où 14 cas graves sont pris en charge et 2 décès.
A ce jour, 39 495 cas positifs ont été enregistrés au Sénégal dont 38 241 guéris, 1081 décès. Actuellement, 172 patients sont sous traitement.
Par ailleurs, le ministère de la Santé informe que 362 271 personnes ont été vaccinées sur l’ensemble du territoire national.
LA MOBILISATION DES ÉTATS-MAJORS POLITIQUES À LA UNE
Dakar, 13 mars (APS) – La mobilisation des états-majors politiques en perspective des élections des locales, la question de l’emploi et la visite de Macky Sall à Bruxelles sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Au Sujet de la mobilisation des états-majors politiques, Le Témoin note que ’’les responsables du camp présidentiel sortent de leur trou plusieurs semaines après la fin des hostilités (violences ayant suivi l’arrestation de l’opposant, Ousmane Sonko)’’.
’’Ils organisent à tout va des méga-meetings pour prétendre riposter à l’ennemi déjà parti depuis longtemps (…)’’, ajoute la publication en soulignant que ces meetings de responsables politiques, maires ou ministres sont ‘’des stratagèmes hypanogiques pour endormir le président-décideur dans le but de conserver leurs passe-droits (….)’’.
Sud Quotidien s’intéresse au ‘’camp anti-Macky Sall en vue des élections locales et affiche à la Une : ‘’L’opposition à l’épreuve’’ de l’unité. Selon le journal, ‘’ils deviennent de plus en plus nombreux les appels à l’unité de l’opposition après les émeutes tragiques (…)’’.
‘’Le moins que l’on puisse cependant dire, après les nombreuses plateformes de l’opposition qui ont été mises en place pour fondre après comme du beurre au soleil, de 2012 à aujourd’hui, c’est que ce projet d’unité des adversaires au régime du président Sall ne sera pas une mince affaire’’, fait observer Sud.
En politique toujours, L’Info voit un ‘’jeu trouble’’ de Macky Sall dans le report des élections locales et le dérèglement du calendrier électoral. ‘’Loin d’être un concours de circonstance, le report abusif des élections locales est toujours une situation provoquée et calculée par le régime. (…). Organiser ces joutes dans le contexte national sur fond de contestation politique de sa légitimité serait plus que suicidaire’’, écrit le journal.
Au sujet de ces élections, Source A signale qu’une ‘’rencontre de la dernière chance’’ est prévue jeudi entre majorité et opposition afin de trouver une date consensuelle.
Pour L’As, c’est déjà les élections locales ‘’avant l’heure’’.
‘’L’espace public est fortement politisé à quelque huit voire neuf mois de la tenue des élections locales. Les enjeux sont énormes vu que ce scrutin est déterminant par rapport aux législatives de 2022 et à la présidentielle de 2024’’, écrit le journal.
Il ajoute : ‘’En effet, il prépare le terrain au parti ou coalition gagnant et lui ouvre les portes de l’Hémicycle et de la Présidence de la République’’.
Le quotidien Enquête ouvre ses colonnes à l’économiste Moustapha Kassé. Dans un long entretien, M. Kassé revient sur les challenges auxquels le pays fait face depuis le retrait du colon, ‘’la fameuse opération maitrisards-chômeurs’’ des années 1980, les faillites du systèmes éducatif, le lien entre le modèle économique, la croissance et l’emploi.
Sur la question de l’emploi, Le Quotidien s’intéresse au recrutement annoncé de 5000 enseignants et pose ‘’l’équation du profil’’.
Selon le journal, ‘’le Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation au Sénégal (SIENS) a fait une déclaration pour apporter des considérations et mises en garde pour le recrutement d’enseignants annoncé par le chef de l’Etat (…)’’.
‘’Pour cette initiative, le SIENS invite au respect des valeurs et du consensus fort pour un recrutement de qualité’’, ajoute la publication.
Le Soleil met en exergue la visite du chef de l’Etat à Bruxelles et annonce que la Banque européenne d’investissement (BEI) va soutenir les nouvelles initiatives du Sénégal.
LE FORUM CIVIL PRESSE L’ETAT
Le Forum civil veut une loi sur le financement des partis politiques et la protection des lanceurs d’alerte.
Le Forum civil veut une loi sur le financement des partis politiques et la protection des lanceurs d’alerte. La section départementale de Rufisque l’a fait savoir au cours d’un atelier sur le sujet organisé au cours du week-end.
Selon Djibril Gueye, coordonnateur départemental du Forum civil, « Il y a deux lois importantes sur lesquelles l’Etat du Sénégal doit faire vite, c’est d’abord la loi pour la protection des lanceurs d’alerte pour la lutte contre la corruption mais aussi la loi sur le financement des partis politiques et des campagnes électorales parce que nous sommes tous témoins qu’en ces périodes d’élections surtout, pré-électorales, de campagne électorale, vous savez que l’argent coule à flot. Des accusations tous azimuts de corruption politique fusent de toutes parts, donc il est important que le Sénégal s’y attèle pour qu’avant les prochaines joutes électorales qui seront dans moins de deux ans pour toutes les législatures, que cette loi soit adoptée et que le processus de financement soit transparent et équitable pour l’ensemble des organisations politiques ».
Pour mettre un terme aux supputations et accusations dangereuses en période de campagne électorale et par souci de bonne gouvernance, cette loi s’impose, de l’avis du coordonnateur, « des accusations ont été portées contre des partis politiques sur des financements illicites en période de campagne électorale. C’est pourquoi il est important de revenir sur cette question, de pouvoir sensibiliser l’ensemble des partis sur le sujet ». A cet effet, il préconise de se baser sur des propositions qui ont été faites par son organisation. Celles-ci sont axées sur l’exigence du respect de la loi par tous les partis politiques qui sont des associations de droit commun, soumis au respect de la loi. « Les organisations politiques, c’est d’abord des associations de droit commun qui doivent répondre à des critères d’administration, de gestion et qui doivent rendre compte par des états financiers. Avoir une transparence sur les critères et surtout les conditions de mobilisation des ressources ».
Afin de diffuser cette idée et de la faire adopter par l’ensemble des acteurs politiques, le Forum civil entend dupliquer ces rencontres dans les capitales régionales à travers le pays, « C’est une occasion de rassembler les forces sociales du pays sur les questions d’intérêt national car la question du financement des partis politiques et des campagnes électorales est aujourd’hui une question d’actualité. Et c’est pour le Forum civil, une des activités fortes dans la lutte contre la concussion et la corruption », a expliqué Djibril Guèye ajoutant que cette activité va être déroulée dans l’ensemble des capitales régionales « pour recueillir d’abord les avis des partis et des hommes politiques et les acteurs sociaux pour que la loi qui sera proposée à l’Assemblée nationale ait ce cachet populaire, ce cachet communautaire mais soit surtout partagée par l’ensemble des personnalités politiques et de la société civile.
Pour une meilleure gestion des partis politiques et la traçabilité dans la gestion des ressources, le coordonnateur du Forum civil a plaidé pour une plus grande implication des militants dans la mobilisation des ressources, par des cotisations régulières afin d’éviter leur patrimonialisation.
HSF ET NOO LANK ENFONCE LE CLOU
«Concernant les fonds alloués par l’UE, les enquêteurs ont reçu le document que j’ai reçu dans le cadres de ces fonds fiduciaires estimés à 118 milliards de F CFA. Je ne peux pas l’inventer, c’est un document que l’UE m’a remis», persiste Boubacar Sèye
Boubacar Seye, président d’Horizon Sans Frontières (HSF) a rendu visite au mouvement Noo Lank qui s’est activé sur sa libération. Cette visite de remerciement au mouvement Noo Lank a été une occasion pour HSF de revenir à la charge concernant les fonds de l’Union Européenne (UE) accordés au Sénégal pour lutter contre l’émigration irrégulière, répondant du coup à la sortie du Chef de l’Etat, Macky Sall, qui a démenti les propos de Boubacar Seye.
«Concernant les fonds alloués par l’UE, les enquêteurs ont reçu le document que j’ai reçu dans le cadres de ces fonds fiduciaires estimés à 118 milliards de F CFA. Je ne peux pas l’inventer, c’est un document que l’UE m’a remis», persiste Boubacar Sèye. Lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, vendredi dernier, le président Macky Sall a déclaré : «il n’y aucun crédit que l’Union européenne a mis à la disposition du Sénégal pour la migration. C’était de la mauvaise information, de la diffamation qui a été distillée contre le gouvernement du Sénégal. Croyez-vous que l’UE va mettre des centaines de millions d’euros à la disposition du Sénégal, qui va les dissimuler pour les détourner. C’est totalement irresponsable». Après cette réplique de la part du gouvernement, le mouvement Noo Lank aussi enfonce le clou et accuse l’Etat de détourner les fonds.
Mieux, Noo Lank est d’avis que le président s’est envolé pour Bruxelles pour répondre à la convocation de l’UE. «Le président Macky Sall dit que l’UE n’a pas donné de crédit au Sénégal sur la migration, c’est une affabulation, une mauvaise information... C’est de la diffamation. Or, en termes de concours financiers de l’UE pour le Sénégal rien que pour le Programme de résilience sociale en 2020 décrété pendant la pandémie, l’UE affirme avoir accordé au Sénégal 100 milliards.
Ensuite les fonds évoqué par le président de HSF correspondent bien à une liste de projets menés au Sénégal par l’UE, en relation avec les structures de l’Etat, la société civile et le secteur privé. Une liste dont nous disposons permet de constater qu’il y a 176 400 000 € inscrits pour le Sénégal, soit 115 542 000 000 F CFA. Ces projets sont orientés sur la migration, avec des volets promotion du secteur privé, formation et emploi des jeunes, lutte contre le trafic des migrants, appuie pour le retour des immigrés, sécurité».
Mieux, le mouvement qui accuse l’Etat de détourner ces fonds, n’a pas manqué de s’interroger sur les accords de pêche. Aussi exige-t-il de l’UE d’ouvrir une enquête pour que l’Etat du Sénégal apporte des réponses dans les brefs délais. «En faisant, la déclaration que l’Etat du Sénégal n’a reçu aucun crédit de l’UE, devant les représentants de l’UE et du chef du gouvernement espagnol, le président (Macky Sall) a remis en question l’action de l’UE au Sénégal. En ajoutant la question des accords de pêche, qui nécessite une réponse urgente, on comprend l’empressement des dirigeants de l’UE à lui parler directement».
HOMMAGE DU RAPEICAO A FEU BABACAR TOURE
Le Réseau des Acteurs et des Professionnels des Entreprises et Industries Culturelles de l’Afrique de l’Ouest (RAPEICAO) immortalise les grandes idées tant défendues par cette éminente figure des médias
Dans le cadre de la concrétisation de ses projets, le Réseau des Acteurs et des Professionnels des Entreprises et Industries Culturelles de l’Afrique de l’Ouest (RAPEICAO) a organisé hier, lundi 12 avril 2021, au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), un atelier de partage et de validation de la Plateforme Digitale d’Education à l’Alimentation (PDEA), en hommage à feu Babacar Touré, ancien Président Directeur Général (PDG) du Groupe Sud Communication. Le RAPEICAO a profité de ce moment d’échanges et de communication pour immortaliser les grandes idées tant défendues par cette éminente figure des médias. L’objectif de ce panel est d’encadrer les enfants sur la consommation de certains produits alimentaires émanant de la publicité et de les conscientiser sur l’usage du numérique.
SUR LES TRACES DU FEU BABARCAR TOURE
C’est au nouvel amphithéâtre du CESTI que le Réseau des Acteurs et des Professionnels des Entreprises et Industries culturelles de l’Afrique de l’Ouest (RAPEICAO) a entamé son atelier portant sur la concrétisation de la Plateforme Digitale d’Education à l’Alimentation (PDEA) hier, lundi 12 avril 2021. A cette occasion, l’ancien président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), le défunt Babacar Touré, par ailleurs ancien PDG du Groupe Sud Communication, a été ressuscité en sa qualité d’homme généreux et intègre et l’importance qu’il accordait à l’éducation aux médias. Des témoignages, des anecdotes venant de certains de ses collègues ont été au rendez-vous. Tous convaincus de l’engagement du feu Babacar Touré, communément appelé BT, de son attachement aux médias, surtout la protection du jeune public dans l’environnement médiatique. Ainsi, suivant les dires de panélistes et autre confrères, de nombreux projets ont été élaborés par feu Babacar Touré, particulièrement l’effet de la publicité sur les enfants. Selon Ibrahima Bakhoum, journaliste-formateur et représentant du Groupe Sud Communication, la publicité était un support nocif pour les enfants, pour M. Touré. A cet effet, pour mettre en vigueur les projets ainsi que les actions du feu Babacar Touré sur la publicité, les médias, entre autres, le RAPEICAO a décidé de mettre en place la Plateforme Digitale d’Education à l’Alimentation (PDEA) pour «fédérer les initiatives d’encadrement et de protection du jeune public dans sa consommation cyber médiatique».
LA PDEA COMME MOYEN DE SENSIBILISATION…
La PDEA consacre tous ses travaux à «sensibiliser et à informer les jeunes sur les risques de l’usage des écrans multiples», rapporte le RAPEICAO. En ce sens, ce réseau d’acteurs pris l’initiative d’établir la plateforme pour mieux inciter «les parents et d’autres acteurs de la communauté éducative à l’usage des outils numériques et multimédias, à la médiation médiatique familiale, pour un encadrement inclusif des jeunes usagers des écrans multiples et de l’internet», souligne le RAPEICAO. Mieux, Mme Ramatoulaye Ndao Diouf, Coordonnatrice de la Cellule d’Appui à la Protection de l’Enfance (CAPE), revenant sur la plateforme digitale, relève que «l’objectif visé est de pouvoir mettre en synergie la plupart des acteurs qui s’occupent de cette question et de pouvoir trouver non seulement les informations, des vidéos, des conseils, des astuces, pour toutes les personnes aussi bien les enfants eux-mêmes mais également toutes les personnes, et que ces personnes soient également productrices de ces supports ou consommatrices, qu’elles puissent avoir la bonne information, pour savoir comment traiter la publicité pour les enfants et surtout comment protéger les enfants de ces publicités qui parfois nuisent à leurs alimentations. Car, tout simplement, la publicité qu’on met devant ces enfants là n’est pas toujours adéquate pour leur développement et surtout pour leur alimentation harmonieuse. Il y a beaucoup de mauvaises publicités qui circulent sur internet et notamment les réseaux sociaux. Et c’est important aujourd’hui de pouvoir en tout cas sensibiliser non seulement les enfants mais également les parents et les communautés sur le contenu de ces publicités qui sont adressées aux enfants et qui sont malheureusement, la plupart du temps, mensongères ou qui ne sont pas conformes aux droits de l’enfant», renseigne la Coordonnatrice de la CAPE Et Mme Ramatoulaye Ndao Diouf d’ajouter : «Pour ce projet, notamment la PDEA, nous avons beaucoup d’attentes. Ce que nous souhaiterions, c’est qu’aujourd’hui tous les acteurs qui s’occupent de cette question au niveau du Sénégal puissent avoir les bons outils, non seulement pour pouvoir appréhender cette question de la meilleure des manières mais également que les enfants soient sensibilisés. Et je pense que la sensibilisation des enfants, elle est très importante. Que les enfants sachent que : ‘’ce que je vois sur l’internet ou dans les réseaux sociaux ne reflètent toujours pas la réalité, et que la publicité qu’on me fait sur un produit qui est pleins de produits chimiques n’est pas bon pour ma santé, et qu’il ne faudrait pas que j’aille acheter ce produit là parce qu’il va porter atteinte à mon intégrité physique et qu’il n’est pas bien pour mon développement harmonieux’’. Et donc ça c’est important. Il faudrait également que les annonceurs puissent être conscients du mal qu’ils fonts aux enfants et c’est déjà important».
EXPLICATIONS DU CHOIX DE LA PDEA POUR CET HOMMAGE A BT
L’autre point, pour la Coordonnatrice de la CAPE, c’est «de promouvoir les bonnes pratiques. Il faudrait que, sur cette plateforme, les enfants puissent savoir quels sont les bons aliments à consommer, (faire) la promotion du consommé sénégalais, de nos produits du terroir et éviter les produits transformés. Toutes ces questions là sont importantes et je pense qu’ils ont un gros challenge. Et je pense qu’avec l’aide de tous les acteurs, on pourra arriver à résoudre ça». En hommage à Feu Babacar Touré, rappelé à Dieu en juillet 2020 et pour perpétuer sa mémoire, le RAPEICAO a modélisé une activité d’éducation aux médias sous le format d’une Plateforme digitale d’éducation à l’alimentation (PDEA) structurée autour de la problématique de la protection des enfants et des adolescents face aux méfaits de la publicité alimentaire. «Le choix de la PDEA pour cet hommage s’explique par les considérations suivantes : en sa qualité de Président du CNRA, Feu Babacar Touré avait approuvé et accompagné avec toute son équipe le Projet Pilote National d’Education aux Médias et par les Médias (PPNEMM) élaboré par le RAPEICAO ; la protection du jeune public dans l’écosystème médiatique a été un sujet permanent de préoccupation de Feu le Président Babacar Touré ; le dernier acte majeur posé par Feu le Président Babacar Touré a été l’Atelier de partage et de concertation sur la publicité, organisé à Dakar, du 6 au 7 Août 2018», précise un communiqué.
L’OPPOSITION À L’EPREUVE
Même si la date exacte des prochaines élections locales n’est pas encore connue, à cause de nombreux reports, les appels à l’unité de l’opposition se font entendre, pour faire face à une majorité présidentielle
Même si la date exacte des prochaines élections locales n’est pas encore connue, à cause de nombreux reports, les appels à l’unité de l’opposition se font entendre, pour faire face à une majorité présidentielle qui s’agrandit de jour en jour en termes de ralliements de leaders. Toute chose qui ne sera pas de tout repos et qui risque d’être un véritable défi pour les adversaires du régime en place, selon l’Enseignant chercheur en Science politique à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint Louis, Moussa Diaw.
Ils deviennent de plus en plus nombreux, les appels à l’unité de l’opposition, après les émeutes tragiques qui se sont passées dans le pays du 3 au 8 mars dernier. Pas plus tard que le 17 mars dernier, lors d’une visite du leader de Pastef-Les Patriotes aux leaders qui l’ont soutenu, l’ancien député-maire de la ville de Dakar avait appelé à une union de l’opposition. «Il faut que nous continuions le combat, que nous restions vigilants.
L’opposition sénégalaise a compris sa part, elle est en train de construire ses actions. Cela a pris du temps, elle y parviendra. Quand il y a une majorité qui se conforte, qui se consolide et qui s’élargit, il faut une opposition qui s’unit et qui se renforce, qui est puissante et forte», avait déclaré Khalifa Sall à son hôte laissant présager d’une éventuelle alliance entre le mouvement politique Taxaawu Senegaal et le parti Pastef. D’ailleurs, un projet de mise sur pied d’un «front unique de l’opposition» serait en gestation, depuis le mois de novembre. L’ancien député-maire de la ville de Dakar avait indiqué que l’objectif de cette plateforme était de regrouper toute les forces vives de la Nation pour faire face à une majorité qui ne cesse de s’agrandir. Le projet en question ne laisse pas de marbre Ousmane Sonko, requinqué après sa libération au terme d’un rapport de force avec le pouvoir favorable à lui, et qui multiplie les appels à l’unité.
En visite chez le leader du parti Grand parti (GP), Sonko avait aussi émis ce même appel à la fédération des forces de l’opposition. «Nous devons être à la hauteur de ce peuple en oubliant nos égos et nos projets personnels et de se retrouver sur l’essentiel qui est de mettre en place un cadre fort qui puisse capitaliser les acquis issus de ce bras de fer pour imposer un calendrier au régime de Macky Sall (…)», avait-il estimé. Le président de Pastef-Les Patriotes ne pense pas si bien dire, si l’on se rappelle de la mauvaise expérience de 2017, à la veille de l’élection législative. L’opposition regroupée autour de Manko wattu Senegaal avait volé en éclat à cause d’une querelle de tête de liste entre les partisans de Khalifa Sall et ceux de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. D’où la complexité d’une telle union, au vu des divergences de stratégies et de leadership.
«DIFFICILE D’UNIR L’OPPOSITION...», SELON MOUSSA DIAW, ENSEIGNANTCHERCHEUR A L’UGB
Ce que semble confirmer l’Enseignant-chercheur en Science politique à l’UGB de Saint Louis. Interrogé par nos soins, Moussa Diaw trouve que «c’est difficile d’unir l’opposition car elle est plurielle avec différents leaders aux ambitions divergentes. De plus, les convictions de certains sont fragiles, souvent soumises à des positions versatiles. Alors, l’enjeu est de fédérer tout ce monde à travers un projet commun dans la perspective des élections à venir».
De plus, la promesse du chef de l’Etat, Macky Sall, de «réduire l’opposition à sa plus simple expression», notamment en procédant à du débauchage à tout va, ne milite pas en faveur d’une unité de l’opposition. Un paramètre pris en compte par le Professeur Diaw, pour qui «il faut considérer aussi que la majorité jouera le trouble-fête en cherchant à diviser l’opposition. Elle procède par des propositions de ressources ou de positions de pouvoir».
Est-ce alors possible de rééditer le coup de 2009, avec la large coalition Benno Siggil Sénégal (BSS) lors de l’élection municipale du 22 mars ? Celle-là avait pu ramasser le fruit mûr du mécontentement populaire, avec un personnel politique rajeuni. Un contexte qui parait être identique à celui d’alors, surtout avec les tumultes connus ces derniers temps. Est-ce que l’opposition peut passer de la simple contestation à la proposition d’un projet alternatif crédible ? Elle semble être dans l’obligation de s’y atteler, si elle veut vraiment se faire une place au soleil politique.
Pour le Professeur Diaw, il est clair que «les leaders de l’opposition doivent se mettre d’accord sur un projet pour espérer mobiliser les acteurs afin de s’imposer dans l’espace politique en faisant bloc et parler un langage partagé et audible pour les citoyens». Le moins que l’on puisse dire cependant, après les nombreuses plateformes de l’opposition qui ont été mises en place pour fondre après comme du beurre au soleil, de 2012 à aujourd’hui, c’est que ce projet d’unité des adversaires au régime du président Sall ne sera pas une mince affaire.
KHALIFA SALL, UN COUP GAGNANT À MOYEN TERME
A en croire Momar Thiam, spécialiste en communication politique, l’ex-maire de la ville de Dakar essaie de profiter du remue-ménage politique né des événements dits de l’affaire Ousmane Sonko, pour se repositionner
Lors d’une rencontre avec ses militants le week-end dernier à Dakar, l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, a adopté une nouvelle stratégie de leadership et semble se radicaliser. Pour cause, le leader de la coalition ‘’Taxawu Sénégal’’ qui a tiré à boulets rouges sur le régime en place a appelé ses collègues de l’opposition à cesser ‘’l’opposition de salon’’ et à descendre sur le terrain pour mener le combat. Pour les analystes politiques Momar Thiam et le Pr Ousmane Sène, cette méthode peut s’avérer payante, si Khalifa Sall continue d’occuper l’espace politique jusqu’aux élections locales.
A en croire Momar Thiam, spécialiste en communication politique, l’ex-maire de la Ville de Dakar essaie de profiter du remue-ménage politique né des événements dits de l’affaire Ousmane Sonko, pour se repositionner. « Evidemment, Khalifa Sall lui a apporté son soutien et fort de ce soutien, il essaie d’en récolter des dividendes», dira Momar Thiam.
Avant de poursuivre : « Puisqu’on a vu qu’Ousmane Sonko est dans une bataille médiatique et politique assez exacerbée et qui lui donnait quelque part une image de va-t-en guerre. Or, cette image de va-t-en guerre ne collait pas à l’image de Khalifa Sall qui a compris qu’au moment de choisir, si toutefois on fait de la politique-fiction dans une Présidentielle entre le leader du Pastef Les Patriotes et l’ancien maire de Dakar, la balance va évidemment se pencher du côté de Khalifa Sall de par son expérience politique, de par son vécu politique, de ses compétences comme maire de Dakar, de l’ancien ministre du Parti Socialiste (PS) et surtout de par sa sérénité (Daal en wolof) ».
Pour sa part, le Professeur Ousmane Sène du WARC, la pondération de Khalifa Ababacar Sall s’explique par le fait qu’il a hérité d’une culture républicaine au sein du PS et il souligne : « Que ça soit Aminata Mbengue Ndiaye ou bien Khalifa Sall, entre autres, je crois que l’approche est une approche républicaine ». Maintenant, relève le professeur Sène : « Il sort de sa réserve parce que, ne l’oublions pas, les Locales sont là. Alors, il faut bien, je crois, se manifester pour pouvoir avoir quelque chose».
Par ailleurs, ajoute Ousmane Sène, « tout ce qu’on demande au landernau politique, c’est peut-être de se manifester, de se montrer, de présenter sur la table des programmes mais qu’on évite le maximum possible les débordements qui pourraient faire gicler le sang des Sénégalais», a martelé le Professeur Sène. Tout compte fait, selon Momar Thiam, l’ancien maire de Dakar ne veut pas être dans la posture du leader du Parti Pastef. « Il a attendu que tout cela se tasse parce que Sonko, on l’a pas entendu depuis un moment, surtout depuis que le Président a prononcé son fameux discours du 08 mars dernier et il s’est emmuré dans un mutisme. Et là, Khalifa Sall revient à la charge dans sa seconde phase de stratégie pour justement occuper l’espace et dérouler ».
D’ailleurs, poursuit le communicant politique, « on l’a vu dans une émission et aujourd’hui on le voit encore dans des sorties qui ne sont pas forcément intempestives, c’est des sorties bien calculées et qui nous montrent une autre facette de sa personnalité politique».
Et de relever : « On le taquinait un peu en le traitant de peureux, de ne pas prendre des initiatives et là, il reprend l’initiative. Donc, il essaie quelque part non seulement d’occuper l’espace politique et médiatique, l’espace de l’opposition mais il essaie aussi de se donner une autre image ».
Enfin, pour le communicant politique, après une période de latence politique et d’élargissement de la base ‘’Taaxawu Sénégal’’, Khalifa Sall « reprend l’initiative et va continuer à occuper l’espace politique en direction des échéances électorales ».
Ramadan 2021 C’est sans surprise !
La communauté musulmane du Sénégal va démarrer le ramadan dans la division. Le porte-parole de la commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc), Imam El hadji Oumar Diène rapporte que le croissant lunaire n’a pas été aperçu sur le territoire national après des séances d’observation. Il déclare que le Ramadan va démarrer officiellement au Sénégal mercredi, 14 Avril. Toutefois, il précise que la commission respecte la position de chacun. On ne donne que l’information, chacun est libre de jeuner, ajoute imam Diène. C’est le même son de cloche à Touba. Les mandataires du Khalife général des mourides informent que le croissant lunaire n’a pas été aperçu. Le ramadan démarre mercredi à Touba.
L’Aspa n’a pas vu le croissant lunaire
Ne quittons ce chapitre sans indiquer que les astronomes malgré leurs appareils d’observation n’ont pas vu le croissant lunaire hier. Maram Kayré et ses camarades se sont rendus à la corniche ouest pour une séance d’observation. A la fin de la séance, les membres de l’Association sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie (Aspa) informent que la lune n’a pas été visible au Sénégal à l’œil nu. Cependant, l’Association souligne que le croissant lunaire sera bien visible sur une grande partie du territoire à partir du mardi 13 avril. Ainsi pour ceux qui se basent sur la visibilité de la lune et non sur l’astronomie, le ramadan devrait donc débuter le mercredi 14 avril.
La lune aperçue à Vélingara et Gambie
La coordination des musulmans du Sénégal (Cms) prend le contrepied de la commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc). Dans un communiqué parvenu à «L’As», sa commission d’observation du croissant lunaire renseigne que la lune a été aperçue dans la région de Kolda plus précisément à Vélingara au quartier Nasroullah, en Gambie, en Côte d’Ivoire, au Burkina, au Mali, en Arabie Saoudite… par conséquent, le ramadan débute mardi.
Le capitaine d’une pirogue et son frère arrêtés pour meurtre
Les éléments de la police centrale de Mbour ont mis les grappins sur deux frères ayant les même initiales A. F. et présumés meurtriers de leur demi-frère. Après une dénonciation d’un témoin qui a assisté au drame au service de pêche, l’inspecteur de Pêche a saisi la police pour l’ouverture d’une enquête. A l’audition, le témoin a donné les détails du meurtre de leur collègue qui a eu lieu en Guinée Bissau. A l’en croire, la victime a été torturée par ses demi-frères aux larges des côtes bissau-guinéennes. Ces sévices ont entrainé des blessures ayant causé sa mort. Tard dans la nuit alors qu’ils croyaient que l’ensemble de l’équipage était dans les bras de Morphée, le capitaine et son jeune frère ont jeté le corps sans vie dans la mer prétextant une noyade. Pour dissiper tout soupçon, les deux frères se sont rendus aux funérailles de leur victime à Saint-Louis. Avant hier, la police a arrêté l’un des demi-frères par ailleurs capitaine de la pirogue au quartier Oncad de Mbour. Ce dernier est considéré comme responsable des coups et blessures ayant entraîné la mort de la victime. Quant à son jeune frère, il été arrêté au quartier Santhiaba de Saint-Louis par les hommes du commissaire central qui avait apporté son concours pour son interpellation. Les deux présumés meurtriers sont à garde à vue dans les locaux du commissariat centrale de Mbour. Ils seront déférés au parquet ce mardi.
La marche pacifique à Malicounda suspendue
Le maire de Malicounda a évité in extrémis une manifestation des jeunes de sa commune hier lundi. Après avoir dénoncé les 40% des lotissements que la commune s’est octroyée, les jeunes avaient exigé que le taux soit revu à la baisse. Concernant la gestion de la centrale électrique et les accords sur l’intercommunalité, les jeunes fixent leurs exigences. Aux dernières nouvelles, l’émissaire du maire Abdou Faye a pu désamorcer la bombe. Toutefois, les jeunes préviennent que la manifestation est reportée que pour 05 jours en attendant que le maire trouve une solution à leurs revendications.
Médiation d’Idy à l’Enstep…
Des étudiants de l’Ecole normale supérieure d’enseignement technique et professionnel (Enstep) qui avaient barré la corniche pour se faire entendre, ont eu la surprise de voir Idrissa Seck descendre de son véhicule et venir les rencontrer. Tous les véhicules étaient bloqués à cause des échauffourées entre étudiants et policiers y compris le cortège du président du Conseil Economique, Social et environnemental (CESE). C’est ainsi informé des raisons du blocage de la corniche, Idrissa Seck a décidé de descendre de son véhicule et d’aller parler aux étudiants. Surpris, les étudiants ont formé un petit groupe et accepté de discuter avec Idrissa Seck avant de lui exposer leur plateforme revendicative. Il s’agit de l’absence d’eau dans les chambres, du retard de paiement des bourses, de la mauvaise qualité des repas etc. M. Seck qui a prêté une oreille attentive aux étudiants leur a demandé de surseoir à leur mouvement d’humeur et de retourner au campus universitaire. Ce qu’ils ont fait, tout en demandant au Président du CESE de porter leurs doléances auprès du chef de l’Etat.
…Le mémo des étudiants remis au chef de l’Etat
Ne quittons Idrissa Seck qui a reçu dans l’après-midi une délégation des étudiants dans son bureau. Ils ont expliqué en détails leurs préoccupations au président du Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese). Idrissa Seck a promis personnellement de remettre leur mémorandum au Chef de l’Etat.
Le commerçant dealer arrêté
Les éléments du commissariat de Police des Parcelles Assainies ont interpellé le commerçant A.B.B pour détention et trafic de chanvre indien. Le bonhomme a été alpagué par les hommes du commissaire Thierno Diop à l’Unité 22. Il a été pris dans sa chambre en possession de 04 kg et 08 cornets de chanvre indien. Il a été déféré au parquet pour trafic de drogue.
Le Cices condamné à payer plus de 16 millions…
Le Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal SA a été sommé de restituer le matériel de la société Alios Finance Sénégal qu’il avait confisqué. L’avocat d’Alios Finance Sénégal, Me Abdou Thiam, avait dénoncé la décision du Cices au tribunal de commerce hors classe de Dakar. L’affaire a été appelée à la barre du tribunal lors d’une audience de référé lundi. En effet, statuant publiquement en matière de référé et en premier ressort, le tribunal constate la résiliation du contrat de créditbail passé entre les deux parties. Par conséquent, le juge ordonne la restitution par le Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (Cices) à la société Alios Finance Sénégal SA le matériel syma système qui correspond aux cloisons de séparation des stands installés pour les foires, le groupe électrogène 200 KVA, sous astreinte de 100 000 francs par jour de retard à compter de la signification de la décision. En sus, le tribunal alloue à la société Alios Finance Sénégal SA une provision de 16 938 783 francs à titre d’indemnité de résiliation du contrat que le Cices va payer.
Mainlevée de la saisie conservatoire des créances de Senelec
La bataille judiciaire entre la Senelec et la société Akilee est loin de connaître son épilogue. La Senelec a traîné à nouveau la société Akilee au tribunal de commerce de Dakar pour obtenir la mainlevée sur ses créances. Le dossier a été traité lundi dernier en référé et en premier ressort. D’abord le tribunal a rejeté le requête d’irrecevabilité du dossier déposée par Akilee. Examinant l’affaire dans le fond, le juge ordonne la mainlevée de la saisie conservatoire de créances pratiquée suivant le procès-verbal des 03, 04, 05, 07 août 2020 de Me Adama DIA, Huissier de justice à Dakar. Avant de condamner la société Akilee aux dépens.
Taux de positivité de 2,64%
Le Sénégal a enregistré hier le taux de positivité au coronavirus le plus faible depuis l’arrivée de la deuxième vague. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale informe que sur les 1 287 tests réalisés, 34 cas sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 2,64%. Il s’agit de 11 cas contacts et 23 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis entre 15 cas à Dakar dont 02 cas à la Médina, 02 cas à Nord-Foire et 02 cas au Plateau. Diamniadio, Dieuppeul, Fass, Guédiawaye, HLM, Liberté 6, Ouakam, ScatUrbam et Yoff ont recensé chacune un cas positif. 08 cas sont enregistrés dans les régions à savoir 02 cas à Tamba et 02 cas à Vélingara. Un cas est enregistré à Bounkiling, 01 cas à Kolda, 01 cas à Mbacké et 01 cas à Thiès. Le ministère de la Santé a déclaré 41 patients guéris. Cependant, 17 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation et un décès est à déplorer. A ce jour, le Sénégal a connu 39 465 cas positifs dont 38 215 guéris, 1 079 décédés, et donc 170 sous traitement. Par ailleurs, 2 264 personnes ont été vaccinées portant dimanche le total à 351 372.
Don de 250 millions à Louga
Grace à la coopération décentralisée, le ministre-maire de Louga a offert un important lot de matériels aux structures sanitaires de Louga. Le matériel est composé d’une radio osseuse, d’un appareil d’écographie, de fauteuils dentaires, d’appareils électro-cardiogrammes (Ecg), des lits d’hospitalisation, de fauteuils roulants, de tables d’accouchements, de lits de consultation, de gants, de masques, de couches pour bébés et sujets âgés, de blouses et de matériels pour la planification familiale. Selon le maire de Louga, Moustapha Diop, ce matériel offert au district sanitaire de Louga est estimé à 250 millions de Fcfa. Le matériel est le fruit du partenariat avec des Hollandais. Pour sa part, le médecin chef du district sanitaire de Louga, Dr Kalidou Bâ, estime que le matériel va contribuer considérablement au relèvement du plateau technique. Il va aider à l’accès aux soins de qualité et désengorger l’hôpital régional de Louga. Car tous les malades qui avaient besoin d’examens s’orientaient vers l’hôpital qui ne va désormais recevoir que les cas urgents, dit-il. A l’en croire, le matériel permettra aussi d’amoindrir les coûts des prestations.
Kane Diallo restructure «Bamtaare»
Le président du Mouvement Bamtaare, Amadou Kane Diallo a réuni hier les membres et sympathisants du mouvement pour échanger sur la structuration de «Bamtaare». Selon M. Diallo, l’heure est à la mobilisation des troupes après une longue pause due à la pandémie du coronavirus. Amadou Kane Diallo a réitéré le soutien du mouvement au Président Macky Sall. Le mouvement Bamtaare va s’impliquer davantage dans le développement de l’entrepreneuriat et de la mobilisation des jeunes. Non sans prendre en main son destin. Coupures d’électricité aux Hlm Las Palmas Ayant repris ces temps-ci, les coupures d’électricité inquiètent les habitants de la Cité Hlm Las Palmas de Guédiawaye. Ces derniers craignent pour leurs provisions à l’approche du ramadan. L’un des notables de la cité Ibou Thiam demande à la Senelec de trouver une solution pérenne à ces délestages.