C’est un Ousmane Sonko sortit ragaillardi de cet épisode judiciaire qui s’est adressé aux Sénégalais. Imposant son tempo et son calendrier, le leader du Pastef, placé sous contrôle judiciaire, charge Macky Sall sans ciller. Il accuse le président, devenu «illégitime par son entêtement, sa cupidité et sa boulimie du pouvoir», d’être coupable de «haute trahison».
«Macky Sall est coupable de haute trahison. Il a juré de respecter la Constitution et servir le peuple. Ce qu’il n’a pas fait, préférant comploter contre ce même peuple. Il n’a plus de légitimité pour diriger le pays», tonne Ousmane Sonko qui lui impute la responsabilité des 10 morts enregistrés lors des récents événements.
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JE VOUS AI COMPRIS
Le président Macky Sall s’est adressé ce lundi à la nation, dans un message télévisé, annonçant des mesures urgentes en faveur des jeunes. Sur l'affaire Sonko, il demande de laisser la justice faire son travail - DISCOURS INTÉGRAL
SenePlus publie ci-dessous, le discours prononcé ce lundi 8 mars 2021, dans le cadre des troubles meurtriers qui secouent le pays depuis l'éclatement de l'affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr.
"Mes chers compatriotes,
J’ai souhaité m’adresser à vous ce soir pour vous entretenir de la situation qui prévaut dans notre pays.
Nous sommes tous témoins des manifestations d’une rare violence qui ont éclaté ces derniers jours à Dakar et dans d’autres localités, causant des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels.
Ce soir, mes pensées vont d’abord aux victimes de ces malheureux événements et à toutes les personnes, physiques et morales, impactées par les manifestations.
Je salue la mémoire des défunts et présente mes condoléances à leurs familles. Je souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Nous sommes une seule famille, unie par une histoire qui nous assigne un destin commun. Chaque vie perdue est un deuil pour la Nation. C’est pourquoi l’Etat viendra en aide aux familles endeuillées et facilitera l’accès aux soins des blessés.
Devant tant de violence inouïe, où des enfants et des femmes ont été mis, de façon organisée, en première ligne dans les scènes de casses et de pillages, nos Forces de défense et de sécurité ont, fort heureusement, fait preuve de professionnalisme, de discernement et de retenue. Autrement, le bilan aurait été plus lourd.
Nous avons vu des édifices publics et des symboles de l’Etat attaqués ; des commerces et autres biens privés, pillés et réduits en cendre. Ce sont des années d’investissement et de dure labeur qui ont été anéantis. Rien, ni aucune cause ne saurait justifier ces actes regrettables.
Chacun, avec ses choix et ses opinions, dans le respect des autres, nous pouvons et devons régler nos divergences autrement que par la violence destructrice ; parce que, quels que soient nos choix politiques et nos ambitions, nous sommes une seule famille, et nul d’entre nous ne peut avoir un destin séparé de celui la nation sénégalaise.
Voyageurs dans le temps, nous sommes dans une barque dont nous descendrons pour laisser la place à d’autres.
Notre salut individuel et collectif nous commande de voyager ensemble en consolidant les fondements de la barque et non en les détruisant. Il y va aussi de l’avenir de nos enfants et des générations après eux.
Rien ne m’importe plus que la préservation de ce qui forme l’âme de la nation sénégalaise, son cœur battant, sa source de vie et d’épanouissement : c’est à dire l’attachement aux valeurs du vivre ensemble dans la paix, la sécurité, la liberté, la démocratie, la tolérance et le respect de nos diversités.
C’est pourquoi j’invite au calme et à la sérénité. Tous, ensemble, taisons nos rancœurs et évitions la logique de l’affrontement qui mène au pire.
Dans cet esprit, j’ai reçu pendant ces deux derniers jours les Envoyés des Khalifes généraux, des autorités coutumières, ainsi que des personnes de bonne volonté, membres de la classe politique, y compris de l’opposition, de la société civile, des syndicats et du patronat.
J’ai également échangé avec des membres du clergé catholique.
J’ai écouté et entendu leurs messages. Je leur exprime toute ma gratitude et les remercie pour leurs sages conseils, ainsi que leurs suggestions et recommandations constructives.
Toute cette synergie positive montre que dans des moments de doute, d’inquiétude et de turbulence, nos régulateurs sociaux fonctionnent, et les ressorts de notre nation restent solides.
Sur l’aspect judiciaire de cette crise, laissons la justice suivre son cours en toute indépendance.
En ce qui me concerne, j’userai de tous les pouvoirs que me confère ma charge pour consolider le retour au calme et à la sérénité, dans l’intérêt supérieur de la Nation, la sécurité des personnes et des biens, la défense de la République et la préservation de nos institutions démocratiques.
Sur le dialogue et la concertation, ma main reste tendue et mes portes ouvertes. Du reste, dès après mon élection, allant au-delà du fait majoritaire, j’ai lancé le dialogue national pour conforter les bases de notre démocratie et de notre système politique.
Ce dialogue est fécond. A ce jour, sur les 27 points inscrits au dialogue, 25 ont fait l’objet de consensus. Je reste et demeure attaché au dialogue pour la mise en œuvre des points de convergence déjà acquis.
Je comprends, également, mes chers concitoyens, que la colère qui s’est exprimée ces derniers jours est aussi liée à l’impact d’une crise économique aggravée par la pandémie COVID-19.
Personne ne peut nier que le monde entier, notre pays y compris, traverse une profonde crise économique, occasionnant des millions de pertes d’emplois et d’activités génératrices de revenus. Des familles entières sont plongées dans la pauvreté, l’angoisse et la frustration.
Je mesure les difficultés quotidiennes dans nos villes et nos campagnes. Je sais ce qu’est la vie dure dans nos quartiers. Je comprends la colère de nos banlieues.
Avec le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19, l’Etat a financé pour 1000 milliards de fcfa le soutien aux ménages, aux entreprises, aux travailleurs et à différents corps de métiers, y compris le secteur des arts et de la culture.
Nous n’avons pas oublié notre diaspora, que nous avons appuyée pour plus de 12 milliards de fcfa. Ce soutien à la diaspora illustre d’ailleurs l’étendue de la crise que nous vivons ; parce que d’habitude, c’est bien la diaspora qui vient en aide au pays, et non l’inverse.
Tout cela pour montrer que la solidarité, l’équité et la justice sociale restent au cœur de mes préoccupations, et bien avant la pandémie COVID-19.
Mais je constate que tous les efforts jusque-là consentis, en matière de formation, d’emploi et de financement dédiés aux jeunes, à hauteur de 60 milliards de fcfa, pour la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes, et de 40 milliards par an du Fonds de Financement de la Formation professionnelle et technique, restent encore insuffisants.
C’est pourquoi, m’adressant à vous, les jeunes, je voudrais vous dire que je comprends vos inquiétudes et vos préoccupations.
J’ai vu nombre d’entre vous sortir dans la rue pour exprimer la colère de votre mal-vivre ; parce que vous n’avez pas d’emploi ; parce que vous aspirez à un avenir meilleur ; parce que depuis un an de lutte anti pandémie COVID-19, votre quotidien reste marqué par la morosité économique, les restrictions sociales et la limitation des espaces de loisirs et de détente.
Qu’une jeunesse confrontée à autant de privations exprime son mal-vivre me parait tout à fait compréhensible.
En même temps, évitons de participer à tout ce qui nous retarde dans la quête d’un avenir meilleur. Quand on saccage un commerce, quand on s’attaque au bien d’autrui, on ne crée pas de l’emploi, on en détruit ; on ne fait pas reculer la pauvreté, on l’aggrave.
J’engagerai dans les meilleurs délais une réorientation des allocations budgétaires pour améliorer de façon substantielle et urgente les réponses aux besoins des jeunes en termes de formation, d’emploi, de financement de projets et de soutien à l’entreprenariat et au secteur informel.
Dans l’immédiat, à la faveur de la campagne de vaccination en cours et de l’amélioration de la situation COVID-19, j’ai décidé d’alléger le couvre-feu lié à l’état de catastrophe sanitaire dans les régions de Dakar et de Thiès, qui sera désormais fixé de minuit à cinq heures du matin.
Cette mesure contribuera à élargir le champ des activités productives et aidera au retour progressif à une vie normale dans ces deux régions qui concentrent l’essentiel des activités économiques du pays.
Pour autant, continuons à respecter les recommandations sanitaires que requiert la situation.
Mes chers compatriotes,
L’histoire et l’actualité de tous les jours nous enseignent que c’est dans l’épreuve qu’une nation fait son test de grandeur.
Et la grandeur d’âme d’une nation, se mesure surtout par les valeurs et la force de caractère qui sous-tendent son existence.
Ce sont ces valeurs et cette force de caractère qui cimentent toutes les composantes de la nation sénégalaise, pour en faire un bloc solide et sans fissures qui nous aide à traverser les épreuves en recourant à nos propres dynamiques de régulation.
Ce faisant, nous réaffirmons ensemble que la nation sénégalaise n’est pas un assemblage hétéroclite de composantes socio culturelles sans lien les unes avec les autres.
Nous sommes une nation de sang mêlé ; une nation faite de tous ces brassages qui nous rassemblent, de toutes ces religions qui cohabitent en paix, de tous ces regards qui se croisent et fraternisent, de toutes ces forces qui se conjuguent et s’harmonisent pour soutenir notre élan commun vers notre destin commun.
En cette journée du 8 mars, j’invite toutes les forces vives de la nation à l’apaisement pour honorer ainsi la femme sénégalaise.
Bonsoir."
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BAYIL MU SEDD, FREE SENEGAL
En réponse à la situation qui prévaut au Sénégal, le Positive Black Soul adresse un message fort à Macky Sall, président de la République
En réponse à la situation qui prévaut au Sénégal, le Positive Black Soul adresse un message fort à Macky Sall, président de la République.
Un cri du coeur lancé par Awadi & Duggy Tee.
par l'éditorialiste de seneplus, demba ndiaye
LA DÉFAITE DES VA-T-EN GUERRE, LA VICTOIRE DES TERRORISTES
EXCLUSIF SENEPLUS - Fini le clair-obscur sur le troisième mandat. Fini les propagandes sur l’émergence dont aucun Sénégalais ne semble voir l'utilité par rapport à leur quotidien. Un coup de balai énergique doit être donné à ce gouvernement de jouisseurs
Ainsi donc, en moins de 72h, le temps du week-end (VSD), le président Macky Sall et sa galaxie hétéroclite, ont mis pied à terre. La bête blessée haineuse qui voulait castrer sa jeunesse qu’elle accusait de « terroristes » parce qu’ayant pris d’assaut les rues de toutes les villes du pays en déversant ses colères enfouies, ses espoirs déçus, ses désespérances longtemps enfouies au tréfonds de leur quotidien sans espoir.
Je suis toujours réticent quand j’entends des « spécialistes » et autres commentateurs parler d’un président pris en otage par son entourage, ses conseillers. On peut donc être élu par le peuple et gouverner sous la dictature de ses plus proches contre ce même peuple ?On peut donc promettre monts et merveilles à son peuple pour être élu et refuser ensuite d’entendre ses plaintes et complaintes ? On peut donc jouir (dans tous les sens du mot) sans vergogne, de la pauvreté de ces citoyens tout en l’anesthésiant de gros et grands projets, dont ses jeunes, ne voient ni retombées pour leur quotidien ni fléchage pour se repérer dans la démagogie de ces parvenus sans cause ni mérite.
On (le président) a envoyé un ministre de l’Intérieur, ancien juge, plus familier à croiser le fer avec les avocats et les suspects qu’à gérer la sécurité du pays en tenant compte des magmas sociologiques politiques. Si hautain et méprisant, si raide et inquisiteur, avec une gestuelle d’un roitelet, menace ces foudres , glaive et sabre, sa jeunesse qu’il de la grande des ignominies: terroristes !
Le ridicule délit « d’appel à l’insurrection, menace de troubles à l’ordre public » a donc été rayé de l’acte d’accusation d’un procureur, dont plus personne, sauf les deux palais : présidentiel et justice où officie le garde des Sceaux, ne donne un quelconque crédit.
À force d’ajuster des œillères en lieu et place d’une écoute attentive des signaux que vous envoient vos concitoyens ; à force de brandir le sabre contre les millions de « terroristes « qui squattent les rues de nos villes, on se prépare des lendemains cauchemardesques. Macky, que ses laudateurs qualifient « d’animal politique », fin politique et autres louanges surfaites, et qui se veut et se voit roi au royaume des « guelawars », vient d’apprendre à son corps défendant, qu’un royaume a besoin de sujets acquis à sa cause avec des bienfaits réels. Il doit comprendre qu’une dynastie ne peut se construire pas sur un malentendu historique. Le temps des dynasties et autres royautés est terminé, enterré par des modernités qui s’appellent liberté, démocratie. dans une République.
Le Sénégal ne sera plus comme avant devant ce vaudeville qui voulait masquer un complot d’État, qui devait conduire à l‘échafaud d’une étoile montante qui condense pour le moment, les espoirs d’une jeunesse à qui on a donné comme choix, la mort dans les aventures désespérées de l’Océan, ou la désespérance dans nos villes et campagnes endormies dans un sommeil comateux profond.
Le pays ne sera plus comme avant après cette folle semaine qui accentua les césures qui tracent, cisaillent, creusent chaque jour davantage, les lignes Maginot qui barricadent notre société à deux vitesses ; les hauts d’en haut qui s’enrichissent chaque jour outrancièrement et, ceux d’en bas qui se noient chaque jour d’avantage dans les profondeurs de la misère.
Sonko est sous contrôle judiciaire, mais rentre chez lui. Il fera une adresse en fin d’après-midi à la place de la Nation, ex-place de l’Obélisque. Le président Macky Sall, affaibli par un bras de fer qu’il n’aurait jamais dû engager, est aussi attendu vers 20h GMT, pour une adresse près que forcée. Ironie de l’histoire : les deux désormais se poursuivent, se tiennent par une corde raide qui se cassera inévitablement.
Sa garde rapprochée ayant été laminée, vaincue se terre désormais. Son allocution de ce soir n’aura de sens et de crédit que si elle véhicule une parole forte, sincère. Fini le clair-obscur sur le troisième mandat. Fini les propagandes sur l’émergence et autres grands projets dont aucun (non soyons justes, dont beaucoup) de Sénégalais ne semble voir ll'utilité par rapport à leur quotidien.
Un coup de balai énergique doit être donné à ce gouvernement pléthore de jouisseurs. Le retour une décongestion de la gouvernance avec un Premier ministre responsable, responsabilisé, et non une serpillière présidentielle.
Une réforme profonde de la Justice pour que les justiciables aient à nouveau confiance dans leur système judiciaire. Il faut mettre fin aux prédations foncières en ressortant des tiroirs le document de la commission Sourang. Il est impératif de dépoussiérer nos institutions en ressortant les résultats de la commission des Assises nationales.
Bref, remettre notre République sur des pieds...républicains.
Difficile de dire pour l'instant si sa libération mettra un terme à la tourmente en cours à Dakar et dans d'autres villes. Pour de nombreux Sénégalais, cette contestation dépasse désormais la personne d’Ousmane Sonko.
Avant la décision du juge de libérer le député, l’opposition et les organisations de la société civile avaient lancé un appel à la désobéissance civile.
Un juge de Dakar a ordonné lundi la libération sous contrôle judiciaire du député Ousmane Sonko dont l'arrestation la semaine dernière a déclenché des émeutes meurtrières à travers le Sénégal.
M. Sonko, 46 ans, avait été arrêté mercredi alors qu'il se rendait au tribunal pour répondre à une convocation dans une affaire où il est soupçonné de viol. Il clame son innocence et devra répondre devant le tribunal à une date ultérieure, vu qu'il a été inculpé.
Difficile de dire pour l'instant si sa libération mettra un terme à la tourmente en cours à Dakar et dans d'autres villes. Pour de nombreux Sénégalais, cette contestation dépasse désormais la personne d’Ousmane Sonko.
"Nous avons faim, nous avons soif, cette situation est plus qu’insupportable". Ces mots sortent de la bouche d'un père de famille qui crie au secours. Il a du mal, dit-il, à joindre les deux bouts, à cela s'ajoute une situation socio-politique délétère.
Il n'est pas le seul Sénégalais qui dit vivre un certain malaise en ce moment. Des personnes tuées, des centaines de blessés, des biens publics et privés saccagés, cet habitant de Dakar dénonce le discours du ministre de l'Intérieur qui a attisé le feu, d’après lui.
"Le discours du ministre de l'Intérieur n'a aucun sens. On s'attendait à ce qu'il nous tienne un discours de paix, d'apaisement. Mais au contraire il a envenimé la situation", fustige-t-il.
Le président sénégalais Macky Sall fait un geste en s'adressant à la réunion d'été de l'association patronale MEDEF au complexe hippique de Longchamp, à Paris le 27 août 2020.
Les plus jeunes sont entrés dans la danse et dénoncent la mauvaise conjoncture économique, le chômage, entre autres calamités.
"Ce combat va au-delà de l'affaire Ousmane Sonko. Il y a tellement de choses à pointer du doigt. Rien ne marche dans ce pays", affirme un jeune ayant requis l’anonymat.
Ailleurs, Doudou Diop, un menuisier, dit qu'il n'apprécie guère les violences, les agressions et les cas de vols constatés au quotidien. Pour lui, il faut préserver la paix sociale qui a toujours été la force du Sénégal.
"Il faut que les Sénégalais se calment un peu et surtout qu’ils arrêtent les pillages. Prenons l'exemple de Auchan ou encore de Total, de nombreux Sénégalais y travaillent et risquent de tout perdre. Cela va plonger davantage le pays dans une crise économique sans précédent. Tout ceci me fend le cœur, il faut qu’on se calme", supplie-t-il.
Avant la décision du juge de libérer le député, l’opposition et les organisations de la société civile avaient lancé un appel à la désobéissance civile. Le mot d'ordre sera-t-il annulé ? Difficile de le dire pour l'instant. Entre temps, l’armée sénégalaise a été déployée à Dakar avec des blindés pour parer à toute éventualité.
ON NE VA PLUS NÉGOCIER NOS LIBERTÉS
Le leader du Grand Parti a fait face à la presse après la libération de l'opposant Ousmane Sonko
"Nous sommes debout pour que la démocratie et la liberté puissent triompher au Sénégal", a déclaré Malick Gakou face à la presse. Pour le leader du Grand Parti, il s'agit d'une victoire du Sénégal.
"Nous célébrons une victoire, la victoire des Sénégalais. Le peuple s'est mobilisé pour que la liberté, le droit et la justice puissent triompher", a souligné Malick Gakou après la libération du leader de Pastef Ousmane Sonko placé sous contrôle judiciaire.
Malgré tout, "Nous allons continuer à nous battre pour que tous les détenus politiques puissent être libérés", ajoute Malick Gakou selon qui "les victimes ne doivent pas être sacrifiées".
SONKO APPELLE À LA MARCHE
L’information vient d’être livrée par le porte-parole du parti Pastef / Les Patriotes, Me Abdoulaye Tall, intervenant au domicile de l’opposant, à la Cité Keur Gorgui.
A peine retourné chez lui, après son placement sous contrôle judiciaire, ce lundi, 8 mars, l’opposant Ousmane Sonko lance une invitation à participer à la marche prévue cet après-midi, à la Place de la Nation, ex-Obélisque. C’est d’ailleurs à la fin de cette marche qu’il fera sa déclaration, vers 18 heures.
L’information vient d’être livrée par le porte-parole du parti Pastef / Les Patriotes, Me Abdoulaye Tall, intervenant au domicile de l’opposant, à la Cité Keur Gorgui.