SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
28 juin 2025
CE QUE RÉVÈLE L'AUTOPSIE DE LA BELGE TUÉE A THIES
Le décès de Josée Christiane Tilmans est survenue à la suite d’un traumatisme crâno-encéphalique et thoracique, avec fractures multiples, d’hématome frontal du cuir chevelu et sous-dural, fracture des 5 arcs de la côte gauche, selon le procureur
La mort de Josée Christiane Tilmans, ressortissante belge, à son domicile à Thiès-Nones a suscité beaucoup de supputations, notamment dans les réseaux sociaux. Ce qui a poussé le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Thiès El hadji Abdoulaye Ba à sortir de sa réserve pour recadrer les faits. Au cours de son face-à-face avec la presse, le parquetier a indiqué que l’autopsie a révélé un hématome frontal du cuir chevelu et sous-dural, une fracture des 5 arcs de la côte gauche. Ce qui démonte la thèse du mari présumé meurtrier qui estime avoir donné à la dame un coup de tête qui s’est révélé fatal.
La mort de Josée Christiane Tilmans, ressortissante Belge tuée à Thiès, est survenue à la suite d’un traumatisme crâno-encéphalique et thoracique, avec fractures multiples, d’hématome frontal du cuir chevelu et sous-dural, fracture des 5 arcs de la côte gauche, avec la présence de sang coagulé. Ce sont là les résultats de l’autopsie du corps de la victime. Ce qui démonte totalement, selon El Hadji Abdoulaye Ba, procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Thiès, la thèse de Alassane Sarr Alias Mame Gor, soupçonné d’avoir tué sa femme. Contrairement à ce qu’a voulu faire croire ce dernier, souligne le parquetier, le coup de tête n’est pas le seul élément à retenir dans les causes réelles de la mort. En attestent les constatations médicales. Le procureur a animé point de presse avant-hier (jeudi 24 décembre), pour remettre les pendules à l’heure. A l’en croire, les faits remontent au 04 octobre 2020, en pleine période de magal de Touba. Ce jour-là, Fatimata Ndione dite Yacine, amie de Josée Christiane Tilmans raconte que cette dernière l’a appelé au téléphone pour la supplier de venir à son secours au domicile conjugal. D’ailleurs, l’enquête a révélé que la défunte se plaignait sans cesse, auprès de son amie, du comportement de son mari. Ce dernier se montrait toujours agressif quand il lui demandait de l’argent et qu’elle ne lui en donnait pas. Mais à l’arrivée de Yacine au quartier Thiès-Nones où vivait la défunte, la porte de la maison était déjà fermée. Ses multiples tentatives pour la joindre sur son téléphone portable sont restées vaines. Soupçonnant quelque chose de grave pour la Belge, elle est allée alerter le Commissariat Central de Thiès, qui a aussitôt commencé à mener ses investigations. Ainsi, plusieurs personnes sont auditionnées.
AVEC CE DRAME, THIES PERD UNE MERE THEREZA
Avec ce drame, Thiès, notamment le quartier Thiès-Nones a perdu une véritable mère Thereza. Elle a construit par ses propres moyens une garderie d’enfants à Thiès Nones où elle consentait d’énormes investissements et s’illustrait par la distribution de cadeaux de Noël chaque année. Elle s’occupe de la bibliothèque de l’école élémentaire du quartier. D’après de nombreux témoignages, Josée Christiane Tilmans était une femme généreuse et toujours prompte à aider. C’est pourquoi sa disparition subite n’a laissé personne indifférent, même si le mari a tenté par tous les moyens de faire croire qu’elle était en voyage. Ce n’est que deux mois après, c’est-à-dire le lundi 07 décembre 2020 alors que l’enquête ouverte par le commissariat central n’évoluait pas, qu’un religieux nommé Abbé Alain Maurice est allé déclarer à la section de recherches de Dakar la disparition de la dame. Et il a cité les noms des personnes prêtes à témoigner, notamment sur les relations heurtées que la disparue entretenait avec son époux Alassane Sarr dit Mame Gor. Aussitôt, des éléments de la section de recherches ont fait une descente à Thiès où ils ont établi leurs quartiers à la brigade des recherches de la gendarmerie, afin d’entendre toutes les personnes citées dans l’affaire. Quand Alassane Sarr a été entendu, les pandores ont commencé à assoir de réels soupçons contre lui. Les relevés téléphoniques ont également été mis à contribution, d’autant que le portable de la victime était introuvable. Mais les enquêteurs se sont finalement rendu compte qu’il a été ramassé par un gamin à hauteur du stade Lat Dior, qui l’a donné à son oncle vivant à Dakar. Une fois le téléphone entre leurs mains, les enquêteurs ont pu retracer tous les appels à travers une géolocalisation et un traçage, par rapport aux boîtes de transmission satellitaire. Ce qui a permis de confirmer les soupçons contre le mari. Avec l’enquête approfondie, informe le procureur de Thiès, le gars a fini par avouer le meurtre de son épouse à qui il aurait donné un coup de tête fatal, sous le coup de la colère, suite à une dispute. Son forfait accompli, il a transporté le corps sans vie, pour aller l’enterrer vers le village de Dakhar Mbaye, dans la maison familiale qui était en construction.
D’après la version que le mari a servie aux enquêteurs, la Belge l’a appelé au téléphone le jour des faits, pour lui réclamer les clés de son coffre-fort où elle gardait l’argent et les papiers administratifs de ses biens mobiliers et immobiliers. Il ajoute que la dame a raccroché aussitôt, après qu’il a répondu par la négative. Automatiquement, il revenu à la maison pour la trouver dans sa chambre. Il s’est ensuivi une dispute au cours de laquelle, dit-il, son épouse lui a asséné un coup de pilon à la tête. Et il s’est défendu en lui donnant un coup de tête qui s’est révélé fatal pour la dame. Constant qu’elle est décédée, il a refermé la porte à clé pour aller retrouver sa première femme, Sokhna Rokhaya Sène.
Cette dernière, après avoir entendu les cris ainsi que le bruit des coups, lui a demandé si sa coépouse était morte. Il lui a répondu par la négative avant de lui donner 15.000 FCFA, lui demandant séance tenante d’aller à Mbour voir sa mère qui était malade. Acculé, le présumé meurtrier a révélé le lieu où il a enterré le corps. Mais précise le Procureur, jusqu’à présent, le sieur Sarr refuse de donner la nature de l’objet utilisé pour accomplir le forfait. Pour y voir plus clair, le corps de la dame a été exhumé et soumis à l’examen d’un médecin légiste à l’hôpital Aristide Le Dantec après que le Directeur de l’hôpital a été saisi d’une réquisition aux fins d’autopsie.
«TOUT DANS CE DOSSIER SEMBLE CORROBORER LA THESE DU MOBILE FINANCIER»
Les résultats de l’autopsie ont conclu à un hématome frontal sous-dural, les 5 arcs du côte gauche fracturés. Ce qui indique clairement que ce n’est nullement un coup de tête qui est à l’origine de la mort. Quand il s’est agi de procéder à la reconstitution des faits au niveau de la maison, souligne le Procureur, Sokhna Rokhaya Sène l’autre épouse d’Alassane Sarr a confirmé avoir entendu des cris et le bruit des coups, alors que lors de son audition, elle avait soutenu qu’elle était absente des lieux au moment des faits.Ason retour de Mbour le lendemain, elle a gardé le secret et ce n’est que lors de son interrogatoire le 22 décembre, qu’elle a daigné dire la vérité. Elle a révélé devant les enquêteurs que c’est Josée Christiane Tilmans qui avait demandé à son mari de faire venir ses enfants dans sa maison, pour mieux reconstituer l’ambiance familiale, mais le bruit la gênait. Ainsi, elle a appelé son mari pour le lui signifier, tout en menaçant de les expulser. Du coup, le mari est revenu dans la maison et a piqué directement dans la chambre de la Belge, alors que Rokhaya Sène était dans la maison. En dépit de tout cela, elle n’a voulu rien dire. C’est pourquoi, elle a été placée sous mandat de dépôt pour complicité d’assassinat. Cependant, souligne le Procureur de Thiès,tout dans ce dossier semble corroborer la thèse du mobile financier. Toutes les personnes entendues en qualité de témoins ont déclaré que la dame se plaignaittoutle temps du comportement de son mari qui lui demandait incessamment et de façon agressive de l’argent. En plus, le mari aurait réclamé à la dame deux parcelles qu’elle possède aux alentours de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD). Tous ces les documents ont été saisis et mis sous scellé à titre de pièces à conviction. Il a été retenu contre Alassane Sarr (42 ans) le meurtre de son épouse Josée Christiane Tilmans (72 ans), avec la complicité de sa première femme SokhnaRokhaya Sène. Tous les deux ont été placés sous mandat de dépôt depuis le mercredi 23 décembre. Ils sont poursuivis pour assassinat, complicité d’assassinat, association de malfaiteurs etc. A noter que l’enquête a été bouclée. Et le dossier a été transmis à un juge d’instruction pour l’ouverture d’une instruction judiciaire. «Il nous a été donné de constater que certains riverains n’ont pas hésité à s’en prendre à la famille de Alassane Sarr. La responsabilité pénale est individuelle et nul ne peut se substituer à la justice» avertit le parquetier.
LE DG DU COUD MET FIN A TOUS LES CDD
C’est un «noël noir» que la direction générale du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (Coud) a offert à certains de ses employés
Dans une note circulaire signée du Directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (Coud) et qui nous est parvenue, les autorités ont décidé de mettre fin à tous les contrats à durée déterminée (CDD) et sans exception. Une mesure qui risque de charrier des vagues d’autant qu’il n’y a guère longtemps, le chef de l’Etat avait pris une ordonnance interdisant le licenciement en période de pandémie. Qui plus est, il s’agit de centaines d’emplois temporaires dont la plupart sont des militants de l’Apr.
C’est un «noël noir» que la direction générale du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (Coud) a offert à certains de ses employés. Le Directeur général Maguette Sène a décidé tout bonnement de se séparer de tous les employés sous CDD.
En posant cet acte, le tout nouveau Dg marque son territoire. «Dans le cadre de l’optimisation de la gestion budgétaire et financière des Centres des Œuvres Universitaires demandée par le chef de l’État, il est mis fin, à compter du 31 décembre 2020, à tous les Contrats à Durée Déterminée (sans exception)», annonce Maguette Sène à travers une note circulaire datée du 24 décembre. Cette décision pour le moins spectaculaire intervient au moment où le Sénégal fait face depuis plusieurs semaines à une seconde vague de Covid-19.
Lors de la première vague, pour faire face aux licenciements en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie, le chef de l’Etat avait pris une ordonnance en avril dernier allant dans le sens de sauver les emplois. Cette mesure visait d’une part à interdire le recours aux licenciements durant la pandémie, sauf ceux motivés par une faute lourde, et d’autre part à garantir un retour aux travailleurs mis en chômage technique. Avec cette décision «impopulaire» de mettre fin aux contrats de plusieurs centaines d’employés, le nouveau patron du Coud qui a géré la Dmta sans bruit risque de replonger le campus dans la tension.
D’après nos sources, il s’agit surtout de jeunes militants proches de grands responsables de l’Apr à l’image de Farba Ngom qui ont été recrutés sous Cheikh O Hanne ou sous Abdoulaye Sow. «Ce n’est pas un phénomène nouveau. A chaque fois qu’il y a un nouveau directeur, il annule tous les contrats le temps qu’il prépare le projet de budget de l’année qui suit. Il n’est pas dit qu’ils ne seront pas reconduits. Maguette Sène a pris cette décision aussi pour faire l’état des lieux», souffle une source proche de la Direction qui indique qu’il n’y a rien sous le soleil. D’ailleurs, notre interlocuteur précise que le Dg est dans la continuité. « Il a déjà reçu les étudiants, les conseillers techniques, les représentants des syndicats, entre autres, pour préparer le budget qu’il doit présenter au Conseil d’Administration (CA) très prochainement», confie-t-il.
VIDEO
CES MENACES QUE NOUS AVONS REÇUES SOUS MACKY
Simon Kouka et ses camarades rappeurs, membres du mouvement Y en a marre, paient le prix de leur combat contre le régime en place, "au plus cher".
Simon Kouka et ses camarades rappeurs, membres du mouvement Y en a marre, paient le prix de leur combat contre le régime en place, "au plus cher". C'est, en tout cas, ce que semble affirmer Simon sur le plateau de ‘’Tolluwaay’’.
"J'ai reçu beaucoup de menaces, à la veille de la Présidentielle de 2019, pour avoir sorti un single acerbe contre le régime en place. Idem pour le groupe Keurgui", confie le rappeur.
Ce n'est pas tout, puisque le membre de Y en a marre révèle qu'ils "sont obligés de sortir du pays pour pouvoir gagner
«SEN’EAU» TROUBLEE
De l’électricité en l’air à «Sen’Eau». Les délégués du Sates sont très remontés contre la direction de l’entreprise en charge de la distribution de l’eau.
Les travailleurs de la «Sen’Eau» sont sur le pied de guerre. Ils dénoncent les lenteurs dans la matérialisation du mémorandum contenant toutes leurs revendications qui est déposé depuis belle lurette sur la table de la Direction générale de l’entreprise. Selon le secrétaire général du Syndicat Autonome des Travailleurs des Eaux du Sénégal (Sates), Elimane Diouf, les dirigeants de la société jouent au dilatoire et cherchent à semer la confusion entre les travailleurs, en organisant des élections de représentativité au sein du Conseil d’administration.
De l’électricité en l’air à «Sen’Eau». Les délégués du Sates sont très remontés contre la direction de l’entreprise en charge de la distribution de l’eau. Ils accusent les dirigeants de la boite de créer un embrouillement entre les travailleurs en organisant des élections de représentativité au sein du Conseil d’administration. Une manière de les détourner, fulminent-ils, des questions essentielles. «Alors que l’urgence est aujourd’hui d’ouvrir des négociations sérieuses pour la satisfaction des doléances contenues dans notre mémorandum», tonnent Elimane Diouf et ses camarades qui réclament l’augmentation des salaires, la révision de la grille salariale, la cotation des postes et du système d’avancement. Il en est de même des départs anticipés. «Il y a également la question de l’habitat. On avait un fonds d’épargne de crédit qui permettait aux travailleurs de pouvoir faire des emprunts depuis le début de «Sen Eau».
Ces fonds ont été bloqués sous prétexte qu’ils devraient les réviser», a révélé le secrétaire général du Sates face à la presse. Selon le syndicaliste, la Direction doit trouver un mécanisme permettant d’aller vers la capitalisation à travers le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS).D’autant que cette question, indique-t-il, avait été agitée depuis le début des premières négociations aussi bien avec la société qu’avec le gouvernement du Sénégal. Les membres du Sates/Utis exigent aussi de la direction de mettre terme, entre autres, aux restrictions sur les heures supplémentaires et les missions utiles.
Elimane Diouf et ses camardes n’ont pas manqué de réclamer la mise à disposition à temps des équipements et matériels de travail afin de permettre aux agents de faire face aux exigences et objectives du contrat. Aussi, demandent-ils aux autorités de «Sen’Eau» le reversement des cotisations retenues sur les salaires au titre du Fonds Commun de Placement (FCP) dans le compte dédié à IMPAXIS et BRM, le gestionnaire.
Pour eux, il faut plus de transparence dans les promotions internes et les nominations. «Nous demandons à la Direction d’accompagner le personnel ne disposant pas de suffisamment de fonds dans le FCP pour boucler la capitalisation de 8% et la participation au Compte Courant des Associés dans ‘’SEN’EAU’’», ajoute M. Diouf qui invite ainsi les gestionnaires de la société à faire fonctionner comme par le passé le Fonds d’Epargne Crédit(FEC) et le Fonds d’habitat en attendant les révisions qui tardent à se faire. Pour la résolution de toutes ces questions, les délégués du syndicat de Sates entendent saisir les autorités compétentes et les alerter par conséquent sur la détermination des travailleurs à faire face, en vue d’amener la tutelle au respect de ses engagements.
L’ETAT BLOQUE LES EXPORTATIONS D'ARACHIDE
«Sénégal d’abord», c’est sous cet esprit que le gouvernemnt mène la présente campagne de commercialisation de l’arachide qui a été ouverte, il y a un mois
Un mois après le début de la campagne de commercialisation de l’arachide ouverte le 23 novembre dernier, le président du Comité de Suivi de la campagne de commercialisation, Aliou Dia, a effectué une tournée dans quelques points de collecte pour s’enquérir de l’état des opérations de vente. A l’issue de cette visite, Aliou Dia déclaré que l’Etat a décidé pour le moment de bloquer les exportations.
«Sénégal d’abord», c’est sous cet esprit que le Sénégal mène la présente campagne de commercialisation de l’arachide qui a été ouverte, il y a un mois. En effet, le gouvernement a décidé pour le moment de bloquer le marché des exportations. Par cette mesure, l’Etat veut régler d’abord la question relative au capital semencier et protéger la Sonacos. «Je pense également que l’Etat a raison de bloquer l’exportation pour le moment, parce qu’il faut que l’usine soit assurée d’avoir une production pour faire fonctionner ses unités et que le capital semencier également soit bien doté», a soutenu le président du Comité de Suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide. Aliou Dia a fait cette déclaration au terme de la tournée qu’il a effectuée au niveau des points de collectes.
Confrontés à des difficultés d’accéder au marché, souligne Monsieur Dia, les exportateurs ont déjà tenu quelques réunions avec les huiliers afin d’harmoniser les prix. En outre, il estime que pour cette année, il est prévu d’exporter entre 200.000 et 300.000 tonnes. D’où une rupture avec ce qui se faisait dans les précédentes années. «Si on ne dépasse pas cette barre, le produit ne peut aller qu’à la Sonacos», clame le président du Comité de Suivi de la campagne de commercialisation qui souligne que la campagne va aller jusqu’à la fin du mois de mai prochain. Sur un autre registre, Aliou Dia a indiqué que l’agrément reçu par les exportateurs ne constitue pas un problème, puisque cela doit respecter des paramètres à savoir le tonnage qu’il faut sortir.
«L’urgence, c’est de régler d’abord le problème des semences et des usines nationales. Car, l’exportation ne doit prendre que le surplus. Sous ce rapport, Aliou Dia reste optimiste par rapport au risque que les paysans refusent de céder leurs productions. «Il n’y a pas d’usines qui puissent acheter à 300 Fcfa, faire de la structuration et vendre à l’extérieur. Parce que pour avoir un litre d’huile, il faut trois kg et demi. Ce qui fera 1050 francs si vous avez acheté à 300 francs le prix du Kg », explique-t-il. C’est pourquoi, il prône une certaine réglementation afin de permettre aux huiliers d’acheter à un prix qui leur permettra de travailler.
Cadre d’harmonisation du prix Interrogé par ailleurs sur le fonctionnement de la Société nationale des Oléagineux du Sénégal (Sonacos), Aliou Dia a recommandé à la boîte de s’adapter à la concurrence en fidélisant ses clients à travers certains mécanismes de financement qui lui permettra de récupérer son investissement. «Aujourd’hui, il faut que la Sonacos change de stratégies et d’approches. Il faut une contractualisation avec les producteurs, il s’agira de leur permettre de disposer de semences et d’intrants sous forme de dettes et sans intérêts pour fidéliser ses clients. Et pendant la production, le producteur est obligé de rembourser ses dettes mais de vendre le reste à la Sonacos. La Sonacos doit rompre avec le carreau usine et être proche des producteurs», a-t-il invité Modou Diagne Fada et ses collaborateurs.
En outre, il a insisté sur la nécessité de transformer le secteur de l’arachide à travers la création des unités afin de faire des dérivés et valoriser le produit au pays. Par ailleurs, le président du Comité de Suivi de la campagne de commercialisation renseigne que des directives ont été données pour une harmonisation du prix d’achat au producteur.
Selon Alion Dia, le Comité National Interprofessionnel de l’Arachide (CNIA), les huiliers, les ministères de l’Agriculture, des Finances, du Commerce, les exportateurs vont se réunir la semaine prochaine afin de trouver un cadre permanent pour l’harmonisation du prix du kilogramme d’arachide.
VIDEO
L'ETHIOPIE FIXE LA DATE DU 05 JUIN POUR SES ELECTIONS
Sensé se dérouler fin août, le scrutin avait été décalé à cause de la crise du coronavirus, suscitant de vives tensions entre le gouvernement et la région du Tigré.
La Commission électorale éthiopienne a annoncé que les élections législatives et régionales se tiendraient le 5 juin 2021. Sensé se dérouler fin août, le scrutin avait été décalé à cause de la crise du coronavirus, suscitant de vives tensions entre le gouvernement et la région du Tigré.
Elles avaient mis le feu aux poudres entre le gouvernement et la région rebelle du Tigré. Repoussées pour cause d'épidémie de coronavirus, les élections législatives et régionales en Éthiopie auront finalement lieu le 5 juin 2021, a annoncé, vendredi 25 décembre, la Commission électorale éthiopienne (NEBE).
Vendredi, NEBE a publié sur son compte Facebook un calendrier - accompagné d'aucun commentaire - des élections, qui fixe au 5 juin la date du scrutin.
Ce calendrier précise notamment que les électeurs pourront s'inscrire sur les listes électorales du 1er au 30 mars 2021.
Les élections en Ethiopie, deuxième pays le plus peuplé du continent avec quelque 110 millions d'habitants, sont largement perçues comme une étape cruciale dans la transition politique annoncée par le Premier ministre, prix Nobel de la paix 2019.
Arrivé au pouvoir en 2018, M. Abiy avait notamment promis des élections "libres", "justes" et "démocratiques" en 2020, le scrutin précédent de 2015 ayant été qualifié de "mascarade" par les partis d'opposition.
Le Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (EPRDF), la coalition qui dirigeait alors le pays depuis près de trente ans, avait raflé en 2015 l'ensemble des 547 sièges de la chambre basse du Parlement.
Les élections avaient été fixées au 29 août 2020 mais la Commission électorale a annoncé fin mars leur report sine die en raison de la pandémie.
Dans la foulée, le Parlement fédéral a voté l'extension du mandat des députés - dont celui de M. Abiy -, qui devait expirer en octobre.
Cette décision a été rejetée par les leaders tigréens du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), qui dominaient l'EPRDF et qui ont été progressivement mis sur la touche depuis l'arrivée au pouvoir de M. Abiy.
Le TPLF a organisé en septembre ses propres élections régionales, considérées comme "illégales" par Addis Abeba, qui a lancé en novembre une opération militaire dans cette région qui défiait son autorité depuis des mois.
Aucun bilan précis du conflit au Tigré n'est disponible, mais les combats ont poussé plus de 50.000 personnes à trouver refuge au Soudan voisin et en ont déplacé plus de 63.000 à l'intérieur de la région, selon l'ONU.
VIDEO
LE DESTIN S’ACHARNE SUR CE GRAND PAYS
Pour Cheikh Tidiane Gadio, le décès de Soumaila Cisse est une « terrible nouvelle, une terrible secousse pour le grand peuple du Mali.
Les hommages de la classe politique sénégalaise s’enchaînent après le décès de l’opposant malien Soumaïla Cissé, décédé ce vendredi à Paris, des suites du coronavirus.
Pour l’ancien ministre des affaires étrangères du Sénégal, Dr Cheikh Tidiane Gadio, c’est une « terrible nouvelle. (Un) terrible coup de tonnerre. (Une) terrible secousse pour le grand peuple du Mali. Le destin visiblement s’acharne sur ce grand pays. La résilience ce n’est pas la capacité de résister aux blessures de l’histoire, mais la capacité de les cicatriser, de rebondir et de triompher » a-t-il dit dans un message d’hommage parvenu à Emedia.
Envoyé spécial de la Francophonie au Mali dans le cadre de la crise politique qui a suivi le coup d’État militaire et la libération de Soumaïla Cissé après une longue période d’otage, Cheikh Tidiane Gadio avait rencontré il y a quelques semaines le défunt chef de l’opposition malienne. Il n’a pas manqué d’exprimer sa tristesse à l’annonce de la nouvelle.
« Que Dieu bénisse son âme et que Soumaila repose en paix dans le Paradis éternel de notre Seigneur et que le Mali rebondisse enfin et triomphe de toutes les adversités ! Je suis triste et plein de chagrin ! Je suis aussi plein de détermination pour les combats et les victoires du futur. Au Mali et en Afrique ! Repose en paix le Grand frère et l’Ami Soumaila ! Amine ! », a déclaré Gadio.
MACKY SALL REND HOMMAGE À SOUMAILA CISSE
Le président de la République Macky Sall a rendu hommage, sur son compte Twitter, à Soumaila Cissé ‘’figure historique de la vie politique malienne’’, soulignant avoir appris son décès ‘’avec peine’’.
Dakar, 25 déc (APS) – Le président de la République Macky Sall a rendu hommage, sur son compte Twitter, à Soumaila Cissé ‘’figure historique de la vie politique malienne’’, soulignant avoir appris son décès ‘’avec peine’’.
‘’J’ai appris avec peine le décès de Soumaïla Cissé, Ancien président de la commission de l’UEMOA et figure historique de la vie politique malienne. Au nom du Sénégal, je présente mes condoléances émues à sa famille, au Président Bah N’daw et au peuple malien frère’’, a notamment posté le chef de l’Etat.
Soumaila Cissé est décédé à l’âge de 71 ans, à Paris, où il avait été évacué pour des soins.
Homme politique malien, ministre entre 1993 et 2002, il a plusieurs fois été candidat à la présidence de la République de son pays. Soumaila Cissé a aussi été président de la commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de 2004 à 2011.
Lors de la campagne pour les élections législatives au Mali, Soumaïla Cissé avait été enlevé le 25 mars dernier dans la région de Tombouctou (nord-ouest). Il avait été libéré en octobre, après avoir été retenu en otage pendant six mois par des djihadistes.
NOËL FÊTÉ DANS LA PAROISSE ÉVANGÉLISTE
La communauté chrétienne de Sédhiou (sud) a célébré la naissance du Christ dans l’enceinte de la paroisse évangéliste comme toute l’église universelle dans un contexte particulier de la covid-19
Sédhiou, 25 déc (APS) - La communauté chrétienne de Sédhiou (sud) a célébré la naissance du Christ dans l’enceinte de la paroisse évangéliste comme toute l’église universelle dans un contexte particulier de la covid-19, où les mesures barrières restent prioritaires pour ces fidèles, a constaté l’APS.
Abbé Yves Manga actuel Curé de la paroisse évangéliste de Sédhiou, a invité les fidèles à demeurer toujours « prudents » en portant le masque et en respectant le lavage des mains et la distanciation sociale ‘’pour sauver l’humanité comme l’a indiqué Jésus Christ’’.
Au cours de la messe de minuit, l’Abbé Christophe Simaï DIEDHIOU, célébrant du jour, a appelé à l’unité des hommes, l’unité des cœurs et à cesser toutes les multiples formes de violence qui sapent la paix dans le monde : les actes terroristes, les violences envers les femmes, entres autres.
Aux fidèles, l’ancien vicaire de la paroisse Saint Jean l’Evangéliste de Sédhiou leur à demander de suivre les pas de l’Enfant Jésus, le prince de la paix, et d’être des "artisans cette paix".
414 PROCÉDURES, AUCUNE CONDAMNATION
Dans une semaine, la loi criminalisant le viol et la pédophilie va avoir une année d’existence dans l’armada judiciaire sénégalaise.
Dans une semaine, la loi criminalisant le viol et la pédophilie va avoir une année d’existence dans l’armada judiciaire sénégalaise. Depuis le vote de cette loi, le 31 décembre, 2019, 414 procédures relatives à ces faits ont été enclenchées dans 12 des 14 tribunaux de grande instance du pays. L’autre constat est, jusqu’ici, aucune décision de condamnation pour viol n’a été prise par un juge.
Mais, il y a une recrudescence des cas dénoncés. Ce qui n’est pas mal, selon la présidente de l’Association des juristes sénégalaises (Ajs). « Il y a plus de dénonciation. Parce qu’avant, il y avait une omerta très grave. Beaucoup de cas sont passés sous silence. Les associations de défense des droits de la Femme ont fait beaucoup de campagnes de sensibilisation des masses pour que ces faits soient dénoncés. Ce sont ces campagnes qui sont en train de porter leurs fruits », a déclaré Aby Diallo.
Certes, la loi criminalisant le viol n’est pas mauvaise, estime Abou Sy. Mais, le psychiatre pense qu’il faudrait aller au-delà. « Il y a un nombre de cas importants qui ne sont pas portés devant la justice », regrette-t-il. Pour lui, bon nombre de ’’violeurs’’ trainent d’autres pathologies psychique qui nécessitent des traitements.
Après son adoption, cette loi criminalisant le viol avait suscité beaucoup d’espoir chez les associations féministes. Douze mois après, le sentiment le mieux partagé est que le viol est toujours là. Pour l’éradiquer définitivement, la présidente de l’Ajs demande : « une application rigoureuse de la loi. Il faudrait également une dénonciation systématique de ces cas. Parce que, si la dénonciation est faite et que la loi est appliquée, nous allons avancer. L’effet dissuasif sera nécessairement au rendez-vous. La loi doit être acceptée. Mais, on ne sent pas cette acceptation dans certains milieux. C’est ça qui n’est pas compréhensible dans une société où on dit que le droit des femmes est respecté ».