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28 juin 2025
LA GUERRE VA S’OUVRIR BIENTOT ENTRE IDRISSA SECK ET MACKY SALL
L’entrée d’Idrissa Seck, président du parti Rewmi, dans le gouvernement est l’exemple typique de la «tortuosité» en politique et cela n’est qu’éphémère car rien ne le justifie, selon Boubacar Camara
L’entrisme d’Idrissa Seck, président du parti Rewmi, dans le gouvernement est l’exemple typique de la «tortuosité» en politique et cela n’est qu’éphémère car rien ne le justifie. C’est la conviction du Président fondateur honoraire du mouvement Jengu qui, à l’émission Grand Jury de la Rfm d’hier, dimanche 22 novembre, a prédit une guerre très prochaine entre Idrissa Seck et le président Macky Sall. L’ancien douanier, Boubacar Camara, n’a pas manqué d’expliquer les contours de son audience controversée avec le chef de l’Etat, non sans révéler qu’une offre ne lui avait pas été faite par le président Sall
L’ouverture du gouvernement à d’autres forces politiques, plus précisément à certains de l’opposition, avec notamment l’entrisme du deuxième à l’élection présidentielle de 2019, continue de susciter moult réactions. Invité à l’émission Grand Jury de la Rfm d’hier, dimanche 22 novembre, le Président fondateur honoraire du mouvement Jengu a prédit la confrontation très prochainement entre les deux nouveaux alliés, à savoir l’actuel président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck et le chef de l’Etat, Macky Sall. L’ancien douanier à la retraite pense que «la guerre va s’ouvrir bientôt entre Idrissa Seck et Macky Sall».
Pour cause, il est d’avis que le président Macky Sall a pêché un gros «espadon» et que ce poisson à la bouche tranchante des deux côtés, fera des blessés. Prenant le contrepied des observateurs qui pensent à un possible «dauphinat», Boubacar Camara croit fermement «qu’il n’y a aucun schéma de dauphinat». Qui plus est, il est persuadé que le «dauphinat, c’est le peuple» et qu’aucun schéma de ce genre n’a fonctionné au Sénégal. Encore qu’à son avis, il n’y a aucun accord politique entre les deux, encore moins un programme de gouvernement commun.
S’offusquant du remaniement effectué par le président Sall et du prétexte avancé par Idrissa Seck, Boubacar Camara de Jengu pense que «rejoindre le pouvoir, c’est renoncer à sa conviction». Il pense qu’il y avait la possibilité de discuter de certains points, d’en formuler des recommandations, quand la situation est difficile, mais pas de rejoindre le pouvoir. Donc, pour lui, cet entrisme traduit une certaine tortuosité de la politique.
«LE CHANGEMENT DE CAP N’EST PAS NEGOCIABLE POUR NOUS»
Quid de son audience avec le chef de l’Etat, le 11 octobre, à quelques jours du remaniement ministériel ? Le démissionnaire de la coalition Jotna pour en créer une autre, Tabax, refuse de parler de négociations qui n’ont pas abouti entre lui et le président Sall. Il révèle que le président lui a expliqué les mesures qu’il est en train de prendre pour mettre le pays dans une trajectoire durable, sans pour autant lui formuler une offre. Il indique avoir exposé à Macky Sall les rectificatifs qu’il fallait faire, tout comme son programme politique.
Mieux, il dit lui avoir rétorqué que «le changement de cap n’est pas négociable pour nous. Nous ne pouvons pas embarquer dans ce navire qui dérive et qui a abouti aux résultats que nous avons vu. Nous ne pouvons pas dénoncer cette situation que les Sénégalais vivent. Nous ne pouvons pas critiquer cela et revenir dire que c’est bon». Poursuivant, il dévoile avoir répondu au président qu’ils ne peuvent pas s’engager dans la mise en œuvre d’une politique publique qui n’est pas conforme aux orientations auxquelles ils croient.
Par conséquent, contrairement à ceux qui pensaient à un deal avorté, il expliquera que le président ne pouvait pas lui proposer de venir travailler avec lui d’autant plus que «les divergences qui ont été constatées lors de cet entretien sont telles que ça n’aurait aucun sens pour le président de la République de me dire “venez travailler avec moi, venez me rejoindre“». Parce que, pour lui, ils n’ont pas la même conception, la même vision pour ce pays. Cela, tout en précisant qu’il y a des rectifications indispensables et que «le jour que le président décidera de s’engager vers ça, nous discuterons. Nous ne sommes pas des dogmatiques».
Concernant son silence sur cette audience révélée au grand public par le journaliste Adama Gaye, Babacar Camara répondra qu’il n’a jamais pris l’engagement et ne le prendra jamais, en tant qu’homme d’état, d’annoncer ses audiences avec le président ou de tenir une conférence de presse après une rencontre avec le président pour donner le contenu de leur entretien. Il dit avoir été reçu en tant que président d’honneur de leur parti et qu’il a rendu compte au parti et à la coalition Jotna. C’est le bureau politique de son parti qui, selon lui, a décidé de ne pas parler de cette audience pour éviter des spéculations, à la veille d’un remaniement.
95% DES MICRO-ENTREPRISES EN MORT CLINIQUE
La Covid-19 a durement impacté les unités non agricoles du secteur informel, révèle une étude de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), réalisée entre le 23 juin et 6 août 2020 et rendu publique le 28 octobre dernier
La Covid-19 a durement impacté les unités non agricoles du secteur informel, révèle une étude de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), réalisée entre le 23 juin et 6 août 2020 et rendu publique le 28 octobre dernier. Ainsi, près de la moitié des Upi ayant arrêté de travailler ont évoqué la Covid-19 comme motif de fermeture. Ce taux est plus important dans les services (73%) autre que le commerce.
Avant mars 2020, indique ainsi le rapport «sept sur dix des Upi ayant changé d’activité principale exerçaient dans les autres services autres que le commerce et 29% dans l’industrie». Du fait de la pandémie, souligne l’étude, «53% de ces Upi opèrent actuellement dans le commerce, 34% dans les services autres que le commerce et 14% dans l’industrie. En raison de la Covid-19, poursuit-t-elle également, «0,8 % des Upi ont changé de local».
La répartition des Upi suivant les branches d’activités est quasi identique avant et après la Covid-19, note le rapport. En clair, les Upi conservent toujours la même activité. Ledit rapport fait remarquer en outre que le chiffre d’affaires des unités de production informelle (Upi) présente globalement une tendance baissière. En effet, souligne-t-il «près de neuf Upi sur dix ont constaté un fléchissement de leur chiffre d’affaires contre 2% qui ont enregistré une hausse». L’étude de révéler que la quasi-totalité des Upi (98%) ont rencontré des difficultés après l’apparition de la Covid-19 en mars 2020. Les plus saillantes sont liées à l’écoulement de la production (83%) et au respect des mesures préventives de la Covid-19 (45%).
RESILIENCE A LA COVID-19
En termes d’adaptation face à la pandémie, les stratégies les plus utilisées par les Upi en termes d’adaptation sont entre autres la réduction des charges (61%), l’arrêt momentanément de l’activité (22%), la diversification des produits (17%) et la sollicitation d’un prêt (13%). En particulier, les petites entreprises optent relativement plus pour la diversification des produits (un quart des petites Upi). Devant ces difficultés, 6% des Upi ont accru l’usage de l’internet depuis mars 2020. Au sein des unités ayant accru l’usage de l’internet, «66% exercent dans le commerce, 25% dans l’industrie et 9% dans les services autres que le commerce». Le recours à l’usage de l’internet pour les ventes de produits ou services, le suivi de la clientèle et des achats s’est accéléré. L’enquête de révéler par ailleurs que 6% des Upi ont bénéficié d’aides (principalement des dons alimentaires, financiers et du matériel de protection contre la Covid-19). Parmi les Upi ayant bénéficié d’une assistance, 48% opèrent dans l’industrie, 33% dans les autres services autres que le com merce et 19% dans le commerce.
LES MESURES DE SOUTIEN APPRECIEES POSITIVEMENT
En dépit des difficultés rencontrées par les Upi, la majorité des responsables des unités sont optimistes quant à l’évolution de l’activité dans les douze prochains mois. En effet, près de sept répondants sur dix pensent que l’activité va évoluer à la hausse contre moins d’un dixième qui estime que l’activité va se replier. Les responsables sont globalement satisfaits des mesures de soutien mises en œuvre par le gouvernement.
PROFIL REGIONAL, SECTEURS ET DOMAINE D’ACTIVITES
Selon l’enquête 40 % de ces unités se trouvent à Dakar et 71% sont concentrées dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel et Kaolack. La quasi-totalité (92%) des unités sont des micros. Les petites et les moyennes représentent respectivement 6 % et 2%. Le document de révéler qu’un peu plus de la moitié des Upi opèrent dans le commerce, 29% dans l’industrie et 18% dans les services autres que le commerce. Selon enfin l’étude, près de neuf individus interrogés sur dix sont des propriétaires et/ou directeurs. Ainsi, l’analyse suivant le genre révèle que près de trois Upi sur quatre sont détenues par des hommes et près de six propriétaires d’Upi sur dix ont un âge compris entre 40 et 64 ans.
«LES DEFICIENCES DE L’ASSEMBLEE NATIONALE SONT MULTIFORMES»
Cheikh Tidiane Dièye, invité du journaliste Baye Oumar Guèye a littéralement brocardé la deuxième institution du pays qui, à ses yeux, présente des déficiences «multiformes».
L’Assemblée nationale ne joue pas son rôle, ni en termes de conception de politiques publiques à travers des débats constructifs et efficaces, ni en termes d’évaluation. C’est la conviction du Coordonnateur de la plateforme “Avenir Senegaal Biñu Beug“, Cheikh Tidiane Dièye qui, à l’émission Objection de la radio Sud Fm, a estimé que «les déficiences de l’Assemblée nationale sont multiformes».
L’Assemblée nationale en a pris pour son grade à l’émission Objection de la radio privée Sud Fm hier, dimanche 22 novembre. L’invité du journaliste Baye Oumar Guèye a littéralement brocardé la deuxième institution du pays qui, à ses yeux, présente des déficiences «multiformes».
En effet, le Coordonnateur de la plateforme “Avenir Senegaal Biñu Beug“, Cheikh Tidiane Dièye estime que «le diagnostic des Assises nationales est assez limpide sur l’inefficacité de l’assemblée nationale, sur le fait que l’Assemblée nationale ne joue pas son rôle, ni en termes de conception de politiques, de ce que veut le pays, ce que veulent les citoyens, parce que c’est ça son rôle en premier ressort, est-ce que le gouvernement du Sénégal est en train de prendre la bonne direction». Poursuivant sa diatribe contre l’Assemblée nationale, Cheikh Tidiane Dièye s’en est pris au mode d’élection des députés qui serait à l’origine de l’absence de débats «constructifs».
A son avis, «pour que les débats sur les politiques publiques soient des débats constructifs, efficaces, pertinents, il faudrait qu’il y ait des députés qui pourraient comprendre les enjeux, avoir de la technique, des compétences dans les domaines qui leur valent leur inclusion dans certaines commissions». Il a ainsi rejeté la faute sur la manière dont sont choisis les parlementaires, notamment des gens bien placés sur la liste par le chef de l’Etat, alors qu’ils n’ont aucune compétence. Il reste convaincu que l’hémicycle «n’évalue pas, elle ne discute pas les politiques publiques».
Sur le rapport de la commission d’information de l’Assemblée nationale concernant la gestion des inondations, M. Dieye trouve d’abord que l’importance d’un rapport ne se mesure pas simplement au fait qu’il ait été produit, mais plutôt par sa publication pour alimenter le débat public. Mieux, Cheikh Tidiane Dièye pense «qu’il faut l’attendre (le pouvoir) après en aval pour le challenger et lui dire est-ce que les recommandations qui ont été formulées ont été traduites en acte par l’exécutif».
Ainsi donc, rappelant les programmes du candidat Macky Sall en 2012, et ceux des autres candidats en 2019, il dira que tous avais mis l’accent sur la nécessité de réformer ou même de refonder l’Assemblée nationale.
LE PRÉSIDENT DE LA CAF SUSPENDU POUR CINQ ANS
Le Malgache Ahmad Ahmad a été jugé coupable de corruption, abus de pouvoir et détournement de fonds. Le patron du foot africain, candiat à sa succession, écope en outre d'une amende de 200.000 francs suisses (185.000 euros)
Le président de la Confédération africaine de football (Caf), Ahmad, est suspendu cinq ans par la Fifa pour avoir enfreint divers codes d'éthique.
Le vice-président de la Fifa, âgé de 60 ans, est reconnu coupable d'avoir enfreint des codes relatifs au devoir de loyauté, à l'offre et à l'acceptation de cadeaux, à l'abus de pouvoir ainsi qu'au détournement de fonds.
"L'enquête sur la conduite de M. Ahmad ... de 2017 à 2019 a porté sur diverses questions de gouvernance liées au Caf, y compris l'organisation et le financement d'un pèlerinage de la Oumra à la Mecque, sa participation à la gestion de la Caf avec la société d'équipements sportifs Tactical Steel et d'autres activités", peut-on lire dans une déclaration de la Fifa.
M. Ahmad, dont l'interdiction imminente a été annoncée par BBC Sport Africa le mois dernier, est également condamné à une amende de 200 000 dollars.
Il a déjà nié avoir commis des méfaits. Le mois dernier, le Malgache annonçait son intention de briguer un second mandat lors des élections de la Caf en mars prochain.
Cette intention est maintenant remise en question car il devrait passer un test d'éligibilité pour reprendre sa place au sein du Conseil de la Fifa.
MAGUETTE FATIM DIEYE NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION DE NATATION
Le nouvel élu est un homme du sérail pour avoir été nageur, secrétaire général de la ligue de Dakar, trésorier général de la FSNS et vice-président.
Dakar, 22 nov (APS) – Maguette Fatim Dieye a été porté à la présidence de la Fédération sénégalaise de natation et de sauvetage après sa victoire aux dépens de Sidy Mohamed Fall 29 voix à 7, à l’issue d’une assemblée générale tenue dimanche à Dakar, a appris l’APS auprès de l’instance dirigeante de la natation.
Le nouvel élu est un homme du sérail pour avoir été nageur, secrétaire général de la ligue de Dakar, trésorier général de la FSNS et vice-président.
Le nouveau président s’est félicité de la parité mise en place dans le Comité exécutif de la Fédération de la natation et de la volonté des clubs de rajeunir l’instance
‘’C’est un signe très important à mon avis dans le sens d’aller
de l’avant’’, a-t-il dit à l’APS en relevant que 10 sur les 21 membres du Comité exécutif sont des femmes.
‘’C’est un bon signal et aussi dans le même ordre d’idées, nous avons rajeuni notre structure’’, a-t-il ajouté. Il a promis la mise sur pied dans les poeochaines semaines pied d’une élite de jeunes nageurs de 9 à 12 ans.
‘’Ces jeunes nous permettront d’avoir un groupe compétitif pour nous représenter dignement aux prochains Jeux olympiques de la jeunesse prévus en 2026 au Sénégal’’, a-t-il dit.
Au sujet de la succession de Mohamed Diop qui a dirigé pendant 19 ans la Fédération de natation, il a indiqué que cela ne sera pas une mince affaire.
‘’Le président Mohamed Diop compte dans notre discipline et
va continuer à nous accompagner en tant que membre statutaire du Comité exécutif’’, a rappelé M. Dieye soulignant que la Fédération de natation allalit accentuer la formation des sauveteurs
‘’Nous avons noté le décès de beaucoup de personnes par noyade et nous devons essayer de mettre le holà en essayant de former des
maîtres-nageurs’’, a-t-il par ailleurs ajouté.
LA MALADIE TOUCHANT DES PÊCHEURS ET L’ÉMIGRATION CLANDESTINE À LA UNE
Dakar, 23 nov (APS) – Le mystère autour de l’origine des cas de dermatoses qui frappent des pêcheurs et les drames de l’émigration sont les sujets en exergue dans les quotidiens reçus lundi à l’APS.
Le Soleil ouvre sur la maladie dermatologique qui frappe le milieu des pêcheurs et affiche à sa Une : ‘’Les recherches orientées vers les filets des pêche’’. Selon le journal, ‘’les premiers résultats écartent toute pollution chimique’’.
Le centre régional de recherches en écotoxicologue et sécurité environnementale suggère de soumettre aux toxicologues et d’orienter les recherches sur les filets pour déterminer la cause des nombreux cas de dermatoses constatés récemment chez des pêcheurs rentrés haute mer.
’’(...) la présence quasi-permanente dans les quatre échantillons d’eau de l’acide phtalique, du souffre, de l’acide benzène et de l’acide hexadecanoique, nous laisse suggérer de soumettre ces résultats d’analyses aux toxicologues et d’orienter les recherches sur les filets utilisés par les pêcheurs’’, indique le centre dans un document.
C’est ‘’le flou total’’, selon Libération au sujet de l’origine de cette maladie qui affecte les pêcheurs. ‘’10 jours après la découverte des premiers cas, le mystère reste entier. Des prélèvements effectués en mer révèlent la présence +quasi+permanente+ de souffre et d’acide’’, rapporte la publication.
Elle ajoute : ‘’les chercheurs suggèrent de saisir les toxicologues et de concentrer les recherches sur les……….filets utilisés par les pêcheurs’’.
Selon Enquête, ‘’le mystère enveloppe toujours l’origine exacte de la maladie qui frappe (…) les pêcheurs (…)’’. ‘’Si la présence de produits suspects a été confirmée par les spécialistes, il faudra attendre d’autres analyses pour avoir des certitudes plus fiables’’, écrit le journal.
‘’L’origine de la dermatose chez les pêcheurs toujours inconnue’’, selon L’As qui estime que ‘’la psychose perdure’’.
‘’Les pêcheurs vont devoir garder leur mal en patience avant de connaitre l’origine du mal qui touche certains de leurs collègues. Les dernières analyses effectuées n’ont pas permis d’avoir une réponse claire. Ainsi, la piste de la recherche est orientée vers les filets de pêche’’, écrit L’As.
La Tribune met en exergue l’émigration clandestine et note que ‘’les drames se suivent et se ressemblent’’.
‘’Ce week-end, il est encore fait état d’une pirogue qui a chaviré avec à son bord 150 personnes. Ce qui n’est sans corrélation avec l’annonce de 100 jeunes migrants portés disparus, après trois semaines passées en mer, sans avoir pu faire cap sur les côtes espagnoles puisqu’ils n’ont plus retrouvé leur chemin’’, lit-on dans le journal.
Le quotidien Source A relève que ‘’la tragédie de l’émigration clandestine continue d’endeuiller le Sénégal. En effet (….) un autre drame est le chavirement d’une pirogue de 150 migrants ayant quitté Mbour et qui a atterri au Cap-Vert (…)’’.
L’Observateur rapporte que pour traquer les réseaux des migrants, ‘’l’Espagne envoie des policiers au Sénégal pour freiner l’émigration clandestine’’.
‘’L’Espagne va envoyer des policiers en missions au Sénégal pour freiner cette vague meurtrière de l’émigration clandestine. L’annonce a été faite hier, dimanche, par la ministre espagnoles des Affaires étrangères, en visite au Sénégal’’, écrit le journal.
L’Obs aborde également ‘’l’échec’’ de l’Etat sur la question de l’emploi des jeunes. ‘’De Me Abdoulaye Wade à Macky Sall, plusieurs structures ont été dédiées à la promotion de l’emploi des jeunes, mais l’aridité des résultats effraie’’, souligne le journal.
Vox Populi souligne que ‘’l’Espagne se radicalise’’ dans la lutte contre l’émigration clandestine. ‘’Quiconque empruntera des routes illégales devra retourner dans son pays’’, a déclaré la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya.
Le quotidien Enquête aborde le ‘’recul’’ du coronavirus au Sénégal avec cette interrogation : ‘’A l’heure de l’immunité collective ?’’.
Le journal relève que ‘’malgré les déclarations des autorités, force est de constater que les mesures barrières peinent à être respectées et qu’il faudrait regarder ailleurs les raisons de la tendance baissière du coronavirus’’.
Interrogé par la publication, Docteur Moussa Thior, ‘’chantre du +laissez circuler le virus+ (…)’’ estime que ‘’c’est l’immunité collective qui est en train de se mettre en place. Ce n’est pas spécifique au Sénégal. C’est valable dans tous les pays de l’Afrique subsaharienne’’.