Le report de l’ouverture du Club Méditerranéen au mois de février 2021 rime avec désespoir, désarroi des populations de Capskiring et environs. Avec ce report de la saison touristique c’est un coup de massue qui leur tombe sur la tête. On s’achemine ainsi vers un lendemain incertain pour les populations de la région pour la plupart accrochées au tourisme devenu un poumon de l’économie régionale.
C’est un coup dur pour le tourisme en Casamance. Le report de la saison touristique à février 2021 plonge le Capskiring et toute la zone touristique dans le désarroi total. Après huit mois de chômage, les travailleurs évoluant dans le secteur nourrissaient l’espoir de retrouver leur poste en décembre mais voilà que le Club Med, locomotive de ce tourisme en Casamance, annonce le report de l’ouverture de ses bases au Capskiring au 14 février 2021.
La surprise et l’inquiétude enflent chez les acteurs dans toute cette zone. Aujourd’hui cette nouvelle du report qui tombe comme un coup de massue sur la tête des acteurs exacerbe le désarroi qui est le sentiment le mieux partagé. «Nous avons été surpris et inquiets parce que les conséquences sont lourdes pour toute la Casamance et plus particulièrement pour les populations du Kassa car le Club Med est le poumon du tourisme en Casamance. C’est difficile, il y’a un désespoir total pour toutes les populations de la région», déplore Lamine Diop Sané, président des guides touristiques de la région de Ziguinchor.
Abattues et déçues, les populations du Cap-Skiring de Diembering de Kabrousse le sont aujourd’hui ; elles qui parlent de désespoir après ce report de la saison touristique qui a fini d’imprimer un désespoir total. Au Cap-Skiring et environs, c’est un lendemain incertain qui attend les populations qui vivent de l’économie du tourisme.
LA SECTION SAES FASEG MET LA PRESSION SUR LE RECTEUR
La Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Ucad (Faseg) risque de connaitre des perturbations.
La Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Ucad (Faseg) risque de connaitre des perturbations.
Pour cause, la section Saes (Syndicat autonome de l’enseignement supérieur) a décidé de mettre la pression sur le Recteur après avoir constaté un «retard depuis 21 mois sur la production des arrêtés de recrutement de neufs enseignants-chercheurs» et menace de cesser les activités pédagogiques.
«La section tiendra le Recteur pour responsable de toutes les perturbations qui pourront découler de son refus de produire les arrêtés. Elle se réserve le droit d’arrêter toutes les activités pédagogiques et de tenir un point de presse pour informer l’opinion si la situation n’évolue pas dans un délai de 48 heures», rapporte un communiqué parvenu à notre rédaction hier, lundi 23 novembre. La décision a été prise à l’occasion de leur assemblée générale extraordinaire tenue jeudi dernier, 19 novembre.
En effet, selon la section Saes Faseg, «ces recrutement, pilotés par les commissions internes, ont été validés par toutes les instances délibérantes de la faculté (assemblée de département et assemblée de faculté)».
Toutefois, à l’en croire, «malgré la validation de la procédure par lesdites assemblées, elle constate avec regret, le refus du Recteur de produire les arrêtés de recrutement». La section Saes Faseg rappelle que «la faculté fonctionne avec des effectifs pléthoriques et un taux d’encadrement en deçà des normes universitaires. Et, cette situation risque de s’empirer avec l’arrivée des nouveaux bacheliers.
A cet effet, la section exige du Recteur la mise à disposition immédiate des arrêtés de recrutement».
L’UEMOA PASSE A LA LOUPE 116 TEXTES ET 12 PROJETS
La Commission de l’Uemoa) et les cadres des différents secteurs impliqués passent en revue lundi 23 novembre et ce, jusqu’au 27 courant, le niveau de mise en œuvre des réformes, des politiques, des programmes et projets de l’Uemoa
La Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) et les cadres des différents secteurs impliqués passent en revue depuis hier, lundi 23 novembre et ce, jusqu’au 27 courant, le niveau de mise en œuvre des réformes, des politiques, des programmes et projets de l’Uemoa.
La 6ème édition de la revue technique annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au Mali, par visioconférence, s’est ouverte depuis hier, lundi 23 et ce, jusqu’au 27 novembre 2020. A l’ouverture de cette 6ème édition organisée par vidéoconférence, le directeur général du secteur financier et de la compétitivité, Bamba Kâ de préciser que «dans le cadre du volet technique de l’édition 2020, 116 textes communautaires et 12 projets seront évalués».
Il a soutenu que les trois nouveaux textes introduits portent sur la fiscalité intérieure et le régime préférentiel communautaire. M. Ka de souligner que ladite cérémonie demeurait une source de réconfort et justifiait toute l’attention accordée par l’Etat du Sénégal au volet intégration dans le cadre de la relance économique post Covid-19 à travers le programme d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap2a) du Plan Sénégal Emergent (Pse).
Au finish, il s’agit d’apporter des solutions idoines dans l’amélioration de la compétitivité des économies nationales tout en permettant aux populations de l’union de bénéficier des fruits de l’intégration régionale.
Selon M. Ka, ledit exercice édifiera également les acteurs sur la nature des difficultés et des contraintes rencontrées par les services ministériels pour conduire à bout les réformes et les projets de l’Uemoa. Pour lui, au terme de l’évaluation, le taux moyen de mise en œuvre des réformes communautaires était ressorti à 77, 9% et 70, 4% pour l’exécution des programmes et projets. Le présent exercice devra également déboucher sur un mémorandum qui sera présenté lors du volet politique réunissant le président de la commission de l’Umoa et l’ensemble des ministres concernés par les réformes et projets.
UN AIR DE DEJA VU !
Le nouvel accord signé entre la ministre espagnole des affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya et Aïssata Tall Sall pour le rapatriement de Sénégalais illégalement entrés en Espagne, n’est pas une démarche nouvelle entre le Sénégal et un pays de l’Ue
Le nouvel accord signé ce week-end entre la ministre espagnole des affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya et son homologue sénégalais, Aïssata Tall Sall pour le rapatriement de Sénégalais illégalement entrés en Espagne, n’est pas une démarche nouvelle entre le Sénégal et un pays de l’Union européenne. Dans le passé, des accords similaires avaient été signés avec des pays comme la France ou encore l’Espagne et l’Union européenne de manière générale. Le constat est qu’ils n’ont jamais permis de mettre un terme à la migration irrégulière. Au contraire !
«Quiconque emprunte les routes illégales devra retourner dans son pays. Les migrants clandestins de nationalité sénégalaise qui arrivent en Espagne seront renvoyés dans leur pays ». Ces mots sont de la ministre espagnole des affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya qui était en visite, ce week-end à Dakar, occasion à laquelle, elle a rencontré la nouvelle ministre des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall.
En plus des mesures sécuritaires décidées lors de cette entrevue (un navire et un avion qui viennent s’ajouter au dispositif de patrouille existant depuis 2006), les deux parties se sont aussi engagées à s’investir dans d’autres domaines comme l’a signalé le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur, Moïse Sarr, sur sa page Facebook. Il s’agit notamment de mesures liées à la protection sociale de Sénégalais régulièrement établis en Espagne. Cependant, il est à signaler qu’en dépit des nombreux accords signés entre le Sénégal et les pays de l’Union européenne (Ue) pour lutter contre l’émigration irrégulière, le problème reste entier et n’a jamais été résolu. La preuve, les nombreux départs de ces dernières semaines en dépit de l’existence de plusieurs contrôles en mer.
Pour rappel, en septembre 2006, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur français, avait fait le déplacement à Dakar pour des accords avec le Sénégal sur les clauses de l’émigration. Il s’était félicité d’un accord “historique et sans précédent”, après avoir entériné avec le ministre de l’intérieur de l’époque, Ousmane Ngom un texte de gestion concertée des flux migratoires. C’était le résultat d’un long processus avec comme socle, une controverse sur le concept de l’émigration choisie. «Ni l’Europe, ni la France ne peuvent recevoir tous ceux qui rêvent d’un Eldorado. Une ouverture générale des frontières entraînerait en peu de temps une déstabilisation des sociétés européennes et l’arrivée au pouvoir de partis xénophobes. Cela personne ne le souhaite», avait déclaré Nicolas Sarkozy. Pour Ousmane Ngom, alors ministre de l’intérieur, l’accord mettait en place des “moyens inédits plus performants et mieux adaptés aux nouvelles circonstances“.
En décembre de la même année, le Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, avait signé des accords avec le président de la République Abdoulaye Wade. Ils permettaient l’émigration dans un cadre légal sous la conduite du ministère espagnol du travail et selon l’état du marché du travail en Espagne. Les deux pays se s’étaient également mis d’accord pour étendre jusqu’à juin 2007 des opérations conjointes de patrouille en mer afin de décourager de potentiels candidats à l’émigration clandestine alors que les opérations devaient s’arrêter en fin 2006. L’Espagne s’était aussi engagée à donner 13 milliards au Sénégal (20 millions d’euros) pour financer la formation et l’emploi et créer des opportunités économiques pour les jeunes. Le Sénégal et l’Ue ont à plusieurs occasions, réaffirmé leur volonté commune à travailler ensemble pour lutter contre l’émigration irrégulière. Sauf que toutes ces politiques n’ont pas pu freiner l’- hémorragie. Au contraire !
MACKY À L’EPREUVE DE WADE
La reconstitution de la famille libérale qui serait tentée autour du président Macky Sall, comme l’annoncent certains acteurs de la scène politique, serait du pipo, selon Ibrahima Bakhoum et Momar Thiam
Jean Michel DIATTA & Nando Cabral GOMIS |
Publication 24/11/2020
On ne peut pas parler de retrouvailles de la famille libérale sans l’essentiel du Parti démocratique sénégalais (Pds), ou plutôt sans Me Abdoulaye Wade. En somme, la reconstitution de la famille libérale qui serait tentée autour du président Macky Sall, comme l’annoncent certains acteurs de la scène politique, serait du pipo. C’est en tout cas la conviction du journaliste formateur, Ibrahima Bakhoum, et du Dr Momar Thiam, spécialiste en communication politique et Directeur de l’école des Hautes études en information et en communication (Heic). Des analystes politiques pour qui l’arrivée dans la mouvance présidentielle d’Idrissa Seck et Oumar Sarr, aux côtés de Souleymane Ndéné Ndiaye, Modou Diagne Fada, Babacar Gaye ou autre Me El Hadj Amadou Sall ou Thierno Lô, est loin de consacrer la grande retrouvaille libérale. Car, sans Me Wade et le Pds, la famille libérale est orpheline pour ne pas dire sans substance.
Ibrahima Bakhoum, journaliste formateur sur les supposées retrouvailles de la famille libérale : «jusqu’à nouvel ordre, on ne peut pas en parler sans Wade»
En effet, M. Bakhoum reste convaincu que l’essentiel de la famille libérale, «ce n’est pas des “has been“», parce qu’il y en a qui étaient hors du Pds, depuis longtemps. «En matière de libéralisme, il y a des gens qui sont au Pds et se considèrent comme les vrais libéraux. Parce qu’en termes de libéralisme, jusqu’à nouvel ordre, on ne peut pas en parler sans Wade. Le reste, ce sont des particuliers qui sont allés chercher ailleurs», a-t-il indiqué. Mieux, il estime que ceux qui sont en train de rejoindre le pouvoir n’y vont pas «comme des militants du libéralisme».
Pour certains, poursuit-il, «c’est qu’il n’y avait plus rien à faire», non sans rappeler que l’un d’eux disait qu’il avait perdu l’habitude d’aller chercher la dépense et que ce n’est qu’avec la perte du pouvoir du Pds qu’il s’en est souvenu. D’autres y vont, à son avis, «parce qu’ils considèrent qu’ils ont les moyens de sauver le Sénégal». Il considère par conséquent que, contrairement à ce qu’on appelle des retrouvailles de la famille Libérale, c’est plutôt «de la communication que les gens font en disant que c’est la famille libérale qui se retrouve autour de Macky Sall». Cela, d’autant que, dans le contexte actuel, il y a des ibéraux dans le Pds. Encore que, pour lui, «plus ils se rapprochent du Président, plus ils perdent leur essence de libéraux». Quid des retrouvailles autour du gâteau présidentiel de leaders ambitieux, comme Idrissa Seck, à la quête de la magistrature suprême ?
Sur ce point, M. Bakhoum considère que c’est son droit le plus absolu, même si par ailleurs, il a rappelé que maintenant, Idy est sous ordre et que d’autres en avaient fait les frais. «Quand on est sous ordre, on est sous ordre. Maintenant qu’il ait des ambitions, il n’a qu’à les cacher tout de suite, parce que de toutes les façons, d’autres en avaient et on a vu ce qui est arrivé. S’il en a, c’est le moment de donner l’impression de regarder à gauche, alors qu’il regarde ailleurs», a-t-il averti.
Momar Thiam, spécialiste en communication politique, sur l’entrée d’Idy et Oumar Sarr : «Les retrouvailles de la famille libérale ne peuvent se faire sans me Wade et le Pds...»
Les nominations dans le nouveau gouvernement de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, non moins président du parti Rewmi et d’Oumar Sarr, ex-Secrétaire général national adjoint du Pds remet en orbite le débat sur les retrouvailles de la famille libérale. Et pour cause, beaucoup d’observateurs de la scène voient dans cette arrivée au sein de la mouvance présidentielle la prémisse de l’accomplissement de cette prophétie de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade sur les retrouvailles de la famille libérale pour une conservation du pouvoir pendant les cinquante prochaines années.
D’ailleurs, depuis cette date, des supputations autour du ralliement de ces deux anciens camarades libéraux au camp du pouvoir pour y rejoindre d’autres à l’image de Souleymane Ndéné Ndiaye, Modou Diagne Fada, Abdoulaye Baldé, Thierno Lô pour ne citer que ceux-là, ne cessent de polluer le débat public. Interpellé sur cette question, Dr Momar Thiam, spécialiste en communication politique et Directeur de l’école des Hautes études en information et en communication (Heic) ne semble pas être tout à fait d’accord avec cette idée.
Et pour cause, explique-t-il, « les retrouvailles de la famille libérale ne peuvent se faire sans Me Abdoulaye Wade et le Pds ». «Si le Pds ne fait pas partie de ces retrouvailles, je ne pense pas que cela puisse prospérer pour la bonne et simple raison que le Pds originel représente beaucoup en terme électoral alors qu’on ne sait pas encore ce que pèsent Oumar Sarr et ses camarades qui ont préféré quitter le navire libéral pour créer leur propre parti sur les flancs du Pds », a-t-il ajouté tout en faisant remarquer que le retour d’Idrissa Seck dans l’attelage gouvernemental suscite des questions autour de deux hypothèses.
Ainsi, pour ce qui est de la première hypothèse, il souligne que celle-ci devrait porter les motivations de cette décision. « Si la réponse porte sur les prémisses des retrouvailles de la famille libérale, on peut penser alors que cela puisse être et je dis bien puisse puisque je ne peux pas dire peut être. Donc on peut penser que cela puisse être parce qu’ils sont quand même deux mastodontes de la famille libérale même si en termes idéologiques, les étiquettes ont plus ou moins disparues surtout du côté du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République constitué plutôt des gens qui viennent de la gauche, des trotskistes… » a-t-il laissé entendre.
Avant d’assimiler dans le cadre de sa deuxième hypothèse ces retrouvailles Macky Sall-Idrissa Seck à plutôt un jeu d’échec qui risque de tourner en la faveur du président Sall. « Si cette alliance s’est fondée sur un deal entre eux (Macky et Idy) comme certains le disent bien que moi je n’y crois pas trop, je dirais que c’est peine perdue pour la bonne et simple raison, comme je l’ai déjà dit, que c’est un jeu d’échec dès le départ qui suscite de ma part également deux hypothèses ».
Dans la foulée, il a souligné au sujet de sa première hypothèse que « Macky Sall veut maitriser davantage politiquement l’opposition et pour se faire, il commence par le candidat arrivée deuxième de la présidentielle, ce qui est bonne prise ». Et de l’autre côté, ajoute-t-il encore, toujours dans le cadre de cette hypothèse, « Idrissa Seck se dit de son côté qu’il faudrait que je retrouve l’appareil gouvernemental pour être plus visible et plus lisible en terme politique sinon, je risque d’être enterré politiquement. Dans ce cas, pourquoi ne pas prendre ce risque ? Donc, il a accepté le poste de président du Cese même s’il avait décrié cette institution, parce qu’il compte l’utiliser comme un instrument politique pour être présent sur la scène politique surtout de manière médiatique parce que le Cese n’émet que des avis ».
Toutefois, dans sa conclusion Dr Momar Thiam soutiendra qu’il ne parie pas sur un compagnonnage à longue durée de ces deux mastodontes politiques. «Je n’écarte pas également qu’à un moment donné, il (Idrissa Seck) va faire des recommandations ou propositions et si celles-ci ne sont pas acceptés, il pourrait dire que j’étais venu pour donner des propositions pour l’intérêt du Sénégal, ce n’est pas accepté, je pars. Cependant, à ce niveau, je dois préciser que celui qui détient vraiment les clés, c’est le président Macky Sall puisque c’est lui qui l’a nommé par décret et il pourrait anticiper pour le révoquer. Donc, dans les deux cas, il y a toujours un suspens qui semble plutôt favorable au président de la République ».
11 NOUVELLES CONTAMINATIONS RAPPORTÉES CE MARDI
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 15908 cas positifs au coronavirus dont 331 décès, 15527 guéris, 49 personnes encore sous traitement.
Dakar, 24 nov (APS) - Onze (11) nouvelles contaminations au Covid-19 ont été enregistrées au cours des dernières 24h, a indiqué, mardi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
’’Sur 524 tests réalisés, 11 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 2,10%’’, a annoncé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé.
Faisant le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, le porte-parole du ministère de la Santé a indiqué que ces nouvelles contaminations concernent 5 cas contacts suivis et 6 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar et à Saint-Louis.
Un décès a été enregistré, lundi, selon El Hadj Mamadou Ndiaye.
Il a rapporté que 11 patients ont été par ailleurs contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 3 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 15908 cas positifs au coronavirus dont 331 décès, 15527 guéris, 49 personnes encore sous traitement.
Le directeur de la prévention a insisté sur le respect des mesures de prévention individuelle et collective, soulignant que ’’’le coronavirus est toujours présent au Sénégal’’.
KEEMTAAN GI- INDIFFERENCE
Ils meurent, ils meurent face à une indifférence généralisée. Seuls quelques activistes semblent se préoccuper de ce drame qui se joue sous nos yeux. Mais bon sang, comment faire pour arrêter l’hécatombe ? Cent jeunes avalés par la mer ce weekend sans que cela n’émeuve puisque tout fonctionne normalement dans ce pays. C’est comme s’il ne s’était rien passé alors que dans les pays normaux, pour moins que ça, on décrèterait un deuil national pendant que les médias initieraient des plateaux. Face à ce drame qui fait jalonner la liste des morts, il devient impérative de trouver le garrot qui pourrait arrêter le compte macabre. Et ce même si, chez nous autres les nègres où nous somme si habitués à la mort, c’est un non évènement. Tant pis pour les familles endeuillées qui ne recevront pas la visite d’une autorité pour leur refiler du fric emballé vulgairement dans un sac d’écolier. Plutôt que de s’occuper de ce drame, on préfère gloser sur des sujets d’une flagrante idiotie. Il faut le reconnaitre, ce pays est en train de perdre ce qui faisait son identité ou sa substantifique moelle. Terre d’intellectuels, ce pays s’est carrément métamorphosé pour hisser au rang d’excellence, le crétinisme. Pensez – vous, pendant que certaines de nos télévisions présentaient des émissions sur des sujets sérieux, ils étaient peu nombreux à leur prêter oreille. La majorité était en train de suivre trois crétins devenus des célébrités grâce justement aux médias. Et d’ailleurs, ils rêvent tous de célébrité. Et quel qu’en soit le prix. C’est ce qui explique sans doute cette marée humaine qui a pris possession du siège d’une maison de production pour un casting. C’est le chemin qui mène à la célébrité. Hélas ! Kaccoor Bi
EXCELLENTS RESULTATS POST-COVID19 LE MIRACLE DOUANIER !
Jusque-là, on connaissait le défi japonais, le pays du soleil levant qui s’adapte facilement aux enjeux scientifiques et technologiques. Cette fois-ci, le Sénégal est en passe de connaitre son miracle douanier. Pour cause, « Le Témoin » quotidien a appris que les braves douaniers ont presque atteint leur objectif 2020 fixé 800 milliards CFA environ. Ce, à un mois de la fin des récoltes fiscales. Sans doute pour avoir un satisfecit du président de la République et du ministre des Finances et du Budget, les troupes du Colonel Abdourahmane Dièye comptent pulvériser cette barre ! Ce qui n’est pas évident au départ de l’année 2020 marquée par la fermeture des frontières maritimes, terrestres et aériennes consécutive à la crise pandémique. Au constat des dégâts, le nombre de conteneurs maritimes avait baissé voire chuté de 95 % à l’importation. Bref, l’état d’urgence sanitaire inédit et imprévisible avait plombé toutes les activités commerciales au point que l’Etat a failli décréter l’année blanche…fiscale. C’était sans compter avec l’expertise et le professionnalisme des unités d’élite financière de la Douane qui ont réussi à identifier et traquer les fraudeurs pour les pousser à transiger. Sans oublier la diligence et la rapidité dans le traitement des affaires contentieuses ayant généré des recettes contentieuses globales de plusieurs milliards cfa. Sans doute, les cadres et agents du Port de Dakar très compétitif diront avoir beaucoup épaulé les gabelous dans leur montée en puissance post-covid19. Mais la palme revient au président de la République Macky Sall qui avait pris des mesures pour protéger les industries locales en suspendant certaines exonérations (fer à béton etc) afin d’aider les douaniers dans leur lutte contre les importations sauvages et les détournements d’objectif. En tout cas, si la chasse épique aux recettes était une Coupe du Sénégal de football, « Le Témoin » quotidien aurait titré ceci : « La Douane en finale ! »
WANTED OU EST L’HOMME D’AFFAIRES BARA TALL ?
« Wanted », une célèbre vieille rubrique du « Témoin » considérée comme un vuvuzéla avec lequel nous sonnions pour rechercher nos amis, chers lecteurs et autres têtes de turc portés disparus. Cette fois-ci, nous nous dépoussiérons cette rubrique trentenaire pour organiser une battue citoyenne à la recherche du célèbre homme d’affaires Bara Tall, patron de l’entreprise Jean Lefevre porté disparu ! Toujours est-il depuis presque deux ans, nous n’avons plus les nouvelles de notre ami et sympathique Bara Tall comme l’époque de son exil en Gambie sous l’ère Me Wade. Pour ce coup-ci, nous sommes convaincus que l’honorable Bara Tall ne s’est pas économiquement exilé compte tenu de son amitié avec le président Macky Sall comme l’attestait notre titre au lendemain de la seconde alternance : « Wade Lefebvre est mort, vive Macky Lefebvre ! ». Comme quoi, toute personne pouvant fournir des nouvelles sur Bara Tall ou le patron de l’entreprise « Macky Lefebvre », priez de s’adresser au « Témoin ». Un an d’abonnement comme forte récompense !
ESPAGNE-SENEGAL LES TRAVAILLEURS SENEGALAIS OBTIENNENT LES MEMES DROITS QUE CEUX ESPAGNOLS
En marge de la troisième session des consultations politiques entre le Royaume d’Espagne et le Sénégal, une convention de sécurité sociale a été signée hier Mme Arancha Gonzales Laya et Mme Aissata Tall Sall. Cette convention, répond à une vieille et forte doléance de la communauté sénégalaise établie en Espagne et constitue par la même occasion une avancée significative pour les 71020 travailleurs sénégalais régulièrement établis dans ce pays. Elle garantit l’égalité de traitement aux travailleurs sénégalais dans les mêmes conditions que les travailleurs espagnols. Elle permet également de totaliser les droits des travailleurs sénégalais, notamment en tenant compte des périodes d’activité accomplies en Espagne lors du calcul de la pension de retraite. La Convention lève les clauses de résidence pour l’accès aux prestations. Autrement dit, le travailleur sénégalais exerçant une activité en Espagne, pourra bénéficier des prestations servies par les organismes de sécurité sociale espagnols lorsqu’il décide de transférer sa résidence au Sénégal. Les prestations versées au travailleur sénégalais vivant en Espagne ne peuvent subir ni réduction, ni modification, ni suspension ou suppression du fait qu’il séjourne ou réside au Sénégal. En cas de décès d’un travailleur sénégalais ayant plusieurs épouses, la pension de survivants est répartie entre elles à part égale. Il s’agit là d’une concession importante puisque la loi espagnole ne reconnait pas la polygamie. « Au-delà des équipes du MAESE, je voudrais adresser mes vives félicitations au ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions et à l’ensemble de ses équipes pour l’excellent travail abattu conformément aux orientations de S.E.M. le Président Macky SALL», s’est félicitée M. Aïssata Tall Sall avant de magnifier l’excellente partenariat avec le Gouvernement espagnol et à sa représentation diplomatique et consulaire au Sénégal.
SONKO RECONCILIE BARTHELEMY DIAZ ET ME MOUSSA DIOP
Le leader du Pastef Ousmane Sonko a réussi hier à réconcilier l’ex directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk, Me Moussa DIOP et le maire de la commune d’arrondissement de Mermoz Sacré cœur Barthelemy Diaz. Sur sa page Facebook, le Président des « patriotes » a révélé avoir invité les deux hommes pour les réconcilier à la suite de leurs bisbilles. « Je remercie très sincèrement mes frères Me Moussa DIOP & Barthelemy Diaz d’avoir répondu favorablement à mon invitation et accepté de résoudre leur malentendu à l’africaine. “ Reroo amul, ñakka waxtaan na am “ Que Dieu bénisse le Sénégal et nous abreuve de sa Paix intarissable », a posté Ousmane Sonko. A signaler que son post survient quelques minutes après la publication des photos de leur rencontre par Me Moussa DIOP.
DANGOTE CEMENT LE COLLEGE DES DELEGUES DEPOSE UN PREAVIS DE GREVE
Le Collège des délégués du personnel de Dangote Cement Sénégal a déposé un préavis de grève auprès des services du Directeur de l’entreprise. Selon son secrétaire général, El Hadji Oumar Baldé, « le Collège des délégués de l’usine avait, en effet, saisi l’Inspecteur régional du Travail et de la Sécurité sociale de Thiès par lettre, le 11 septembre 2020, en vue d’un ‘’règlement à l’amiable’’ d’un conflit collectif qui l’opposait à la Direction générale de l’entreprise ». Il explique que « ce collège avait déposé une plateforme revendicative, objet des tentatives de négociations », et qui contenait un certain nombre de points autour de « l’augmentation des salaires avec effet rétroactif depuis janvier 2020 selon les procédures de Dangote Cement Sénégal après les évaluations annuelles, la renégociation globale de la prime de production, la revalorisation des salaires des travailleurs pour atteindre le niveau des concurrents, l’augmentation de l’indemnité de logement à hauteur de cent mille francs Cfa (100.000FCFA), la révision du mode de calcul des heures supplémentaires et des forfaits ». Il y a aussi « le reclassement du personnel conformément à la convention des mines et carrières, la finalisation de la grille salariale pour corriger les disparités, la revalorisation de la prime de quart, l’achat de nouveaux minibus pour un transport sécurisé des travailleurs en régime shift, l’octroi d’une prime de risque et d’un prêt à longue durée, l’application au Sénégal des avantages du ‘’hand book’’ défini par le siège du Nigeria dans son intégralité ». Aussi le Collège des délégués du personnel de Dangote Cement Sénégal insiste sur la nécessité de « compléter l’IPM par une assurance maladie pour obtenir une couverture de 100% » et « la révision des remboursements ». Cependant, regrettent El Hadji Oumar Baldé, « ces tentatives se sont soldées par un échec comme en atteste le procès-verbal de non conciliation du 12 octobre 2020 établi à cet effet, entre l’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale de Thiès, la Direction générale de Dangote Cement Sénégal et le mandataire syndical désigné par la Fgts/B ».
MAURITANIE DECES DE L’ANCIEN PRESIDENT SIDI OULD CHEIKH ABDALLAHI
L’ancien président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Nouakchott à l’âge de 82 ans, selon la présidence mauritanienne. D’après un communiqué de la présidence mauritanienne, un deuil national de trois jours a été décrété après le décès de l’ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Né en 1938, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avait été président de la République islamique de Mauritanie du 19 avril 2007 au 6 août 2008. Il avait occupé de 1971 à 1978 le poste de ministre d’Etat, ministre de l’Economie dans le gouvernement de Moktar Ould Daddah avant d’être nommé en 1986 ministre de l’Hydraulique et de l’Energie puis des Pêches et des affaires maritimes par Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.
Report de la grève des concessionnaires du nettoiement
Les concessionnaires du nettoiement sursoient à l’arrêt de collecte et de ramassage des ordures qui devait entrer en vigueur ce mardi. Ils sont revenus à de meilleurs sentiments après leur rencontre avec Mass Thiam, coordinateur de l’UCG qui a reconnu le retard de paiement et les difficultés que ces derniers rencontrent en ce moment. Mass Thiam a rassuré les concessionnaires que les autorités compétentes sont en train de tout faire pour le paiement des 06 mois d’arriérés avant la fin de la semaine.
Inauguration de l’hôpital de Kédougou
Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale a présidé hier à Kédougou une rencontre du comité régional de développement consacrée à l’ouverture prochaine du nouvel Hôpital régional. Dès son arrivée, Abdoulaye Diouf Sarr a visité les chantiers dont les travaux sont exécutés à hauteur de 94%. Le ministre de la Santé a promis que l’hôpital de Kédougou de niveau 2 sera fonctionnel en janvier 2021. A l’en croire, toutes les spécialités vont démarrer au lendemain de l’ouverture de l’hôpital. Puisque l’ensemble des équipements se trouvent à Dakar et seront livrés très bientôt à Kédougou. Aussi, Abdoulaye Diouf Sarr rassure-til quant à la disponibilité des ressources humaines de qualité qui vont surtout rester dans la région. Pour ce faire, il mise sur la territorialisation du recrutement.
Descente inopinée de Mansour Faye
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a constaté de visu le calvaire des sénégalais pour la visite technique des véhicules. Mansour Faye a effectué une visite inopinée hier, au Centre de contrôle technique des véhicules automobiles. Sur place, il a trouvé une longue file et constaté les désagréments causés par les véhicules qui font la visite technique sur la circulation sur cet axe routier. Mansour Faye promet de trouver une solution à ce problème qui a trop duré. Par ailleurs, le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, en compagnie de membres de son cabinet, du Directeur des Transports et du ministre Seydou Guèye, s’est rendu à la Médina pour présenter ses condoléances à la famille de Abdoul Aziz Thiam, décédé samedi lors de la rencontre de prise de contact avec les acteurs des transports routiers.
Cheikh Diop en tournée
Le secrétaire général de la CNTS /FC, Cheikh Diop, a fait un véritable parcours du combattant pour s’enquérir de la situation des travailleurs à Oussouye, Sédhiou, Kolda, Vélingara, Kédougou et Tambacounda. Toutes ces localités ont reçu la visite du syndicaliste. Donnant les raisons de cette tournée, ce dernier a estimé que plusieurs travailleurs de ces régions ont perdu leur travail, les entreprises étant au ralenti, surtout dans le secteur du tourisme. Il rappelle que sa vision syndicale, ce n’est pas de rester à Dakar mais d’aller vers les travailleurs malgré les difficultés matérielles qui peuvent exister. Dans le même sillage, Cheikh Diop signale qu’il opte pour une vision transversale pour accompagner la relance économique en y introduisant les préoccupations des travailleurs.
Le coronavirus résiste encore au Sénégal
Le coronavirus continue de résister encore au Sénégal malgré le taux élevé de guérisons. Hier, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a recensé 15 nouveaux cas positifs sur 684 tests réalisés, soit un taux de positivité de 2,19%. Il s’agit de 4 cas contacts et de 11 cas issus de la transmission communautaire. Ces cas sont répartis entre la Médina 02 cas, Pikine 02 cas, Almadies 01 cas, Cambérène 01 cas, Dakar Plateau 01 cas, Kaolack 01 cas, Mamelles 01 cas, Maristes 01 cas et Mermoz 01 cas. Les autorités sanitaires ont déclaré 28 patients hospitalisés guéris. Cependant, trois cas graves sont toujours pris en charge dans les services de réanimation. A ce jour, le Sénégal a enregistré 15 897 cas positifs dont 15 516 guéris, 330 décédés, et donc 50 sous traitement. .
Me Moussa Diop et Barth réconciliés par Sonko
En politique, il ne faut jamais dire jamais. Les amis d’aujourd’hui peuvent devenir les ennemis de demain et les plus farouches adversaires d’hier peuvent devenir les meilleurs alliés. En atteste la réconciliation entre le maire de Mermoz/Sacré-Cœur, Barthélémy Dias et son ex-désormais meilleur ennemi, Me Moussa Diop, l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, limogé il y a quelque temps par le Président Macky Sall. Surprise pour surprise, c’est le patron de Pastef, Ousmane Sonko, qui a annoncé à travers sa page Facebook être l’initiateur de cette pacification des relations entre les deux hommes politiques qui ont chacun déposé une plainte contre l’autre pour solder leurs différends devant la justice. Les remerciant d’avoir répondu favorablement à son invitation et accepté de résoudre leur malentendu à l’africaine, Sonko demande à Dieu de bénir le Sénégal et de l’abreuver de sa paix intarissable.
Ecole Moundiaye Thiaw de Thiès
Il y a deux ans, l’école élémentaire Moundiaye Thiaw de Thiès était au cœur de l’actualité, avec un financement de plus de 100 millions de Fcfa, qui l’a rendue plus que reluisante, avec toutes les commodités requises. L’école vient de connaître un fait majeur avec le retour au royaume d’enfance signé par Malèye Diop responsable de l’Alliance pour la République (APR) à Thiès, par ailleurs Chef du bureau du Cadastre des Parcelles Assainies, qui y a fait ses tout premiers pas dans l’apprentissage de la langue française. Il a en effet offert aux élèves 1 300 kits scolaires avec toutes les fournitures nécessaires, un geste bien salué par la communauté éducative et par Arfang Seck Inspecteur de l’Education et de la Formation (IEF) de Thiès-Ville, qui a présidé la cérémonie de remise. Malèye Diop a par ailleurs offert 200 kits aux enfants des responsables du parti