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28 juin 2025
LA NOUVELLE REPRÉSENTANTE RÉSIDENTE A PRIS SES FONCTIONS
Nommée à ce poste par le Directeur exécutif du PAM, Mme Terki aura la charge de diriger les opérations d’assistance et de résilience menées au Sénégal par le PAM dans le cadre de son Plan stratégique Pays
Dakar, 23 nov (APS) - La nouvelle directrice et représentante résidente du Programme alimentaire mondial (PAM) au Sénégal, Fatiha Terki, a pris ses fonctions, ce lundi, à la suite de la présentation, le même jour, de sa lettre de mission au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, annonce un communiqué transmis à l’APS.
Nommée à ce poste par le Directeur exécutif du PAM, David Beasley, Mme Terki aura la charge de diriger les opérations d’assistance et de résilience menées au Sénégal par le PAM dans le cadre de son Plan stratégique Pays (PSP 2019-2023), renseigne le texte.
Médecin, spécialisée en épidémiologie, elle rejoint le PAM au Sénégal, après quatre années de fonction au siège de l’organisme humanitaire à Rome. Dans la capitale italienne, elle a successivement occupé les postes de directrice adjointe et directrice par intérim de la Division de la nutrition, selon la même source.
De nationalité algérienne, Fatiha Terki totalise 25 ans d’expérience dans le domaine du développement international, qui l’ont menée dans plusieurs pays à travers le monde, particulièrement en Afrique, au Moyen Orient et en Asie.
La nouvelle directrice et représentante résidente du PAM compte se "mettre à la disposition du Gouvernement afin de contribuer au mieux à la réalisation des priorités du Sénégal en matière de développement socio-économique telles qu’énoncées dans le Plan Sénégal Emergent (PSE 2014-2035)".
"Je suis ravie d’être aujourd’hui acceptée par le gouvernement du Sénégal qui, à travers son ministère en charge des Affaires Etrangères, a reçu ma lettre d’accréditation, ce qui rend officielle ma mission dans le pays", a-t-elle déclaré.
"C’est pour moi un honneur, mais surtout une grande opportunité de servir le Sénégal en tant qu’agent humanitaire et de développement afin de jouer ma partition au nom du Programme Alimentaire Mondial pour l’atteinte des Objectifs de développement durable, notamment les ODD 2 et 17 qui consistent à éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable à travers un partenariat fort d’ici 2030", a-t-elle conclu.
L’UNAPAD SE DOTE D’UNE COOPÉRATIVE NATIONALE
L’Union nationale pour la promotion de l’agriculture durable s’est dotée d’une coopérative nationale officiellement mise sur pied au cours d’une assemblée générale tenue lundi à Kaffrine, dans le cadre de la commémoration de son premier anniversaire.
Kaffrine, 23 nov (APS) - L’Union nationale pour la promotion de l’agriculture durable (UNAPAD) s’est dotée d’une coopérative nationale officiellement mise sur pied au cours d’une assemblée générale tenue lundi à Kaffrine, dans le cadre de la commémoration de son premier anniversaire.
Cette assemblée générale a été présidée par le directeur régional de développement rural (DRDR), Samba Ndao Tall, en présence des antennes départementales et régionales de l’UNAPAD dans le Ndoucoumane.
La nouvelle coopérative devrait permettre à l’UNAPAD "d’attirer l’attention des partenaires au développement et de mieux travailler avec l’Etat du Sénégal", a expliqué son président, Sadimb Cissé, en rappelant que sa structure prône la multiplication des semences pour amener le Sénégal à disposer d’un capital semencier conséquent.
L’UNAPAD veut de cette manière contribuer à révolutionner l’agriculture, à moderniser l’élevage pour au final inciter les Sénégalais à consommer davantage les produits locaux, selon son président.
L’UNAPAD, qui regroupe des acteurs du secteur primaire, veut "renforcer et mettre en valeur les acquis des politiques de l’Etat dans les filières de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement", a-t-il indiqué.
Dans cette optique, elle milite "pour une autosuffisance alimentaire, pour la résilience et pour le consommer local", a ajouté M. Cissé, se disant satisfait des résultats engrangés par sa structure créée le 23 novembre 2019.
Le lancement de la coopérative de l’UNAPAD "est une étape importante", qui "va permettre à l’organisation de développer le partenariat avec l’Etat du Sénégal", a souligné le directeur régional du développement rural de Kaffrine, Samba Ndao Tall.
"L’UNAPAD va être un interlocuteur formellement reconnu. Elle va avoir un partenariat fécond avec les institutions financières et les partenaires internationaux dans le sens du développement durable de l’agriculture", a-t-il ajouté
L’Union nationale pour la promotion de l’agriculture durable (UNAPAD) compte environ 20.000 membres dans tout le Sénégal, selon ses responsables.
À MBOUR, L’INQUIÉTUDE PERSISTE
L’inquiétude ne s’estompe pas au quai de pêche de Mbour depuis l’apparition, il y a quelques jours, de plusieurs cas de dermatoses d’origine inconnue chez des pêcheurs de retour de la mer.
Dakar, 23 nov (APS) - L’inquiétude ne s’estompe pas au quai de pêche de Mbour depuis l’apparition, il y a quelques jours, de plusieurs cas de dermatoses d’origine inconnue chez des pêcheurs de retour de la mer.
Cette dermatose qualifiée de maladie mystérieuse a déjà touché 230 pêcheurs dans le département de Mbour (ouest), selon le coordonnateur du Conseil local de la pêche artisanale (CLPA), Ndiaga Cissé.
"Dans la commune de Mbour, on a recensé onze cas, quatre cas à Joal-Fadiouth et 215 à Ndayane, dans la commune de Popenguine", a-t-il révélé dans un entretien avec l’APS.
Il précise que les cas recensés à Mbour concernent des pêcheurs des quartiers Téfesse et Golf, mais aussi d’autres pêcheurs qui viennent de Mbao, dans la banlieue dakaroise, et d’autres points de pêche de la capitale sénégalaise.
Au quai de pêche de Mbour, si certaines personnes rencontrées semblent minimiser le phénomène, de nombreuses autres affichent par contre peur et inquiétude.
D’aucuns souhaitent des "analyses sérieuses", afin d’édifier les uns et les autres sur la nature de cette pathologie, en vue de s’assurer si elle peut affecter ou pas le poisson, ou encore s’il est risqué ou non de continuer à aller en mer.
En attendant, Cheikh Ndoye, un jeune pêcheur, a lui choisi de ne plus aller en mer, "jusqu’à nouvel ordre". Il estime qu’il est "trop risqué d’embarquer dans des pirogues à la recherche d’une hypothétique ressource halieutique qu’on n’est même pas sûr de trouver". De toutes les manières, se désole-t-il, "les bateaux de pêche ont pris le dessus sur la pêche artisanale".
Cet ancien pêcheur qui ne veut pas être cité et qui revendique plus de quarante années d’activité déclare que "notre mer n’est plus sûre parce qu’avec la prolifération des navires qui pratiquent la pêche industrielle, il faut toujours s’attendre à toutes sortes de surprises désagréables".
Non loin du quai de pêche, au marché central de Mbour, de nombreuses personnes rencontrées, dont des femmes, déclarent ne plus consommer du poisson, "tant que les services compétents, après analyse de la situation, ne donneront pas les véritables causes" de cette maladie.
"Je préfère maintenant manger tout sauf des produits issus de la mer, car on ne peut pas dire avec exactitude l’origine des poissons qui sont mis sur le marché", fait valoir une jeune femme venue faire ses emplettes dans une cantine faisant face à la sortie principale du quai de pêche.
CES RÉJOUISSANCES PUBLIQUES EN PERTE DE RYTHME
Le « xawaare », le « furël », le « simb », la kermesse, les sauts en parachute…sont autant de réjouissances publiques qui disparaissent petit à petit de la palette des « plaisirs partagés »
À chaque époque, ses ardentes passions et ses inclinations. Et il ne restera que des souvenirs à ressasser pour entretenir la flamme d’une époque riche de ses vestiges. Le « xawaare », le « furël », le « simb », la kermesse, les sauts en parachute…sont autant de réjouissances publiques qui disparaissent petit à petit de la palette des « plaisirs partagés ».
Le reflet d’un des points lumineux de l’autoroute à péage éblouit le visage d’Ibrahima Agne. Ventre débordant, le quinquagénaire prend ses aises sur une chaise en bois, savourant les effleurements du vent frais en ces temps de canicule. Avec un demi-siècle de vie, il a vu passer bien des âges et réjouissances publiques. Sa fraîche mémoire revoit défiler les fêtes les plus marquantes d’une époque qu’il a bien aimée. Habitant de la banlieue, à côté du camp militaire de Thiaroye, Ibrahima ne manquait jamais les sauts en parachute. Très présent lors de la fête de Saint Michel, il s’était même fait la réputation « d’ami des militaires ». Avec le temps, cet événement a presque disparu du calendrier. Il l’apprécie, plein de regrets. « C’était la folie, nous courions, nous nous engagions de toutes nos forces pour regarder les parachutistes. C’était de l’art, des instants magiques. C’est durant ces journées que j’ai vu, pour la première fois, le chanteur Omar Pène. C’est dommage que cet événement ait disparu », dit-il, dominant difficilement ses émotions, les mains constamment agitées. « Nous marquions également la graille militaire », se souvient-il.
Ses mots sont empreints de nostalgie. Fatou Diouf, née en 1959, parle des « xawaare » (soirées musicales traditionnelles habituellement organisées la nuit). Thiaroye, Pikine, Yeumbeul, la dame ratait rarement ces festivités. Les envolées lyriques, les danses traditionnelles et les défilés des grandes dames la séduisaient. Fatou aimerait bien remonter le temps et revivre ces moments. « Les choses ont changé. Le monde a évolué. Je dirai dans le mauvais sens. Les réjouissances publiques très classes ont laissé la place à la vulgarité. Nous rivalisions d’élégance, dans la pudeur », lâche Fatou, haussant une tête couverte par un foulard gris. À chacun sa préférence, ses inclinations et passions ardentes.
Quartiers bouillonnants
À la retraite depuis deux ans, Moustapha Samb a la nostalgie des « mbapatt de quartier » (lutte traditionnelle sans frappe). Habitant du quartier Lansar qui abrite l’écurie éponyme, le bonhomme en blouson raconte son attachement à ces joutes sportives à l’intérieur du quartier. « La lutte traditionnelle n’est plus organisée dans nos quartiers. Au début des années 2000, nous vivions cette ferveur tous les week-ends grâce à Max Mbargane qui organisait régulièrement des séances. Ce sont les « mbapatt » de Lansar qui ont d’ailleurs révélé les Bombardier, Baye Mandione et autres », précise-t-il, croquant des cacahuètes. Influencé par l’un des plus grands « simb » (faux lions) de la banlieue du nom de Sadio Ndiaye, Ousmane Tamba, lui, avait fini par mettre sur pied un petit groupe. Sillonnant les quartiers, il offrait ses services, sans répit. « Nous allions partout. C’était beau. C’est dommage que les jeunes d’aujourd’hui ne jouent qu’avec leurs téléphones », chahute-t-il.
Il ne faut pas forcément être d’un autre âge pour connaître ou se rappeler des « furël » (festivités nocturnes organisées dans les quartiers). Mais depuis quelques années, cet événement se raréfie. Il n’est presque plus organisé alors qu’il drainait les foules. Vêtu d’un boubou bleu, Ibou Sèye, « en bon mouride », s’apprête à aller prendre part à une nuit de « Thiant » (procession) à Thiaroye. Dix ans auparavant, le jeune homme, âgé aujourd’hui de 28 ans, n’aurait jamais manqué un « furël ». C’était une occasion pour lui et son groupe de faire la cour aux jeunes filles du coin. Aujourd’hui, c’est une autre époque pour lui, avec de nouvelles priorités. « C’est marrant, nous accordions tellement d’importance à ces événements tels que le « furël » ou le « tannebeer ». Je me souviens qu’à cette époque, on se bousculait derrière le batteur de tam-tam. Les aguichantes silhouettes des filles nous envoyaient dans un autre monde. Nous jubilions. À la fin de l’événement, nous nous précipitions pour aborder ou raccompagner les jeunes filles », se rappelle-t-il d’une voix rauque et tout souriant.
Invitation-soutien
Président de la commission culturelle d’une association sportive et culturelle, Massamba Seck regrette la « mort » de ces événements qui servaient parfois à renflouer les caisses grâce aux invitations-soutiens. « Les commissions féminines organisaient tout le temps des « furël » et « tannebeer » pour financer leurs activités sportives. Aujourd’hui, la donne a changé. Les gens sont de moins en moins passionnés par ces réjouissances. Les soirées organisées par des artistes musiciens sont à la mode », confie Massamba, nostalgique. Les kermesses sont également dans ce lot. Très prisées il y a quelques années, elles sont de moins en moins organisées de nos jours aussi bien dans les écoles que dans les quartiers. Son évocation réveille des souvenirs chez Mor Lèye. Yeux bandés, ciseaux en main, avançant doucement vers les produits mis en jeu, il en a énormément participé et gagné. « Je préférais la série de penalties avec un pneu qui fait office de cage. Très adroit, je gagnais souvent des ballons. J’aimais aussi les jeux de cartes ou ludo. C’est dommage qu’on n’en voie plus. C’était d’excellents moments de distraction et de communion ». De beaux souvenirs menacés par les ravages du temps.
LA LUTTE CONTRE LES MGF AU MENU D’UNE FORMATION
Les acteurs de la protection de l’enfance sont en conclave à partir de ce lundi et pour trois jours pour une meilleure application de la loi sur les mutilations génitales féminines
Sedhiou, 23 nov (APS) - Les acteurs de la protection de l’enfance sont en conclave à partir de ce lundi et pour trois jours pour une meilleure application de la loi sur les mutilations génitales féminines (MGF), a appris l’APS.
La rencontre se déroule en présence de la Directrice de l’Education surveillée et de la Protection sociale au ministère de la Justice Ndeye Abbibatou Youm Siby.
Pendant trois jours, autorités administratives, les acteurs de la justice, les forces de l’ordre et acteurs de l’éducation vont échanger sur les difficultés rencontrées dans le cadre de la mise en œuvre de cette loi.
’’Le combat doit être mené par tout le monde et surtout les acteurs à la protection de l’enfance doivent miser sur la sensibilisation et la communication pour atteindre leur cible’’, a expliqué la directrice de l’éducation surveillée et de la protection sociale.
NOUVEAU MODE DE COMMUNICATION DU GOUVERNEMENT
La nouvelle équipe gouvernementale compte tenir des conférences de presse tous les 14 jours. Le premier est prévu mardi à partir de 10 heures au building administratif Mamadou Dia
Le Gouvernement du Sénégal compte tenir des conférences de presse tous les 14 jours. Le premier est prévu mardi à partir de 10 heures au building administratif Mamadou Dia. Autour du ministre Porte-parole du Gouvernement, un certain nombre de ministres répondront aux questions de la presse sur des sujets d’actualité.
Pour cet exercice inaugural, les ministres concernés sont Antoine Félix Abdoulaye Diome, ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Diouf Sarr ministre de la Santé et de l’Action sociale, Moussa Baldé, ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Alioune Ndoye, ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce et des PME, Dame Diop, ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion et Moïse Sarr, secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur.
Toute la presse est invitée à participer ces séances de questions-réponses avec les ministres sous la coordination du ministre porte-parole du gouvernement.
15 NOUVELLES CONTAMINATIONS RAPPORTÉES CE LUNDI
El Hadj Mamadou Ndiaye Il a rapporté que 28 patients ont été par ailleurs contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 3 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Dakar, 23 nov (APS) – Quinze nouvelles contaminations au Covid-19 ont été enregistrées au cours des dernières 24h, a indiqué, lundi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
’’Sur 684 tests réalisés, 15 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 2,19%’’, a annoncé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé.
Faisant le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, le porte-parole du ministère de la Santé a indiqué que ces nouvelles contaminations concernent 4 cas contacts suivis et 11 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar et à Kaolack.
Aucun décès n’a été enregistré, dimanche, selon El Hadj Mamadou Ndiaye.
Il a rapporté que 28 patients ont été par ailleurs contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 3 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 15897 cas positifs au coronavirus dont 330 décès, 15516 guéris, 50 personnes encore sous traitement.
CASA SPORT VISE LE PODIUM DE LIGUE 1 ET UNE COUPE NATIONALE
L’équipe du Casa Sports (élite) vise une place sur le podium de la Ligue 1 sénégalaise et une coupe nationale pour la saison 2020-2021 qui doit démarrer le 2 janvier, a déclaré son président, Seydou Sané.
Dakar, 23 nov (APS) – L’équipe du Casa Sports (élite) vise une place sur le podium de la Ligue 1 sénégalaise et une coupe nationale pour la saison 2020-2021 qui doit démarrer le 2 janvier, a déclaré son président, Seydou Sané.
’’Nous allons viser une place sur le podium parce que cette année est transitoire, et, essayer de décrocher la coupe nationale ou la coupe de la Ligue’’, a déclaré le président du club fanion du sud du pays, en stage de préparation depuis le 2 novembre.
’’Ce stage a pris fin hier (dimanche) et un groupe de 40 personnes dont 32 joueurs vont se rendre en Gambie pour préparer la saison’’, a indiqué le président du Casa Sports.
En Gambie, en plus des installations et de la proximité, les joueurs et le staff technique peuvent travailler en synergie avec le partenaire allemand du Casa Sports appelé 4FC, a-t-il expliqué.
’’Notre partenaire est installé en Gambie où il dispose de ses propres infrastructures, d’ailleurs récemment quand notre attaquant Mamina Badji devait se rendre en Autriche, il est passé dans cette structure pendant trois semaines pour peaufiner sa préparation’’, a indiqué M. Sané, précisant que le partenaire de son équipe travaille dans le conseil et le trading de joueurs.
Le président du Casa Sport a également annoncé l’organisation d’une série de matchs amicaux avant l’ouverture de la saison. Il a assuré que cette préparation a coûté une quinzaine de millions de francs Cfa.
LU BEES AVEC LAMINE NIANG ET CHARLES FAYE
VIDEO
L'ÉTERNEL DIALOGUE DE SOURDS ENTRE L'ÉLITE ET LE PEUPLE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le discours culpabilisant d'une minorité repue contre l'immigration irrégulière est contre-productif. La maladie de la peau qui touche les pêcheurs rappelle si besoin en était la nécessité d'investir dans la recherche
Lamine Niang et Charles Faye |
Publication 23/11/2020
Dans ce nouveau numéro de Lu Bees, Charles Faye s'interroge sur le silence des scientifiques sénégalais sur la dermatose qui touche des centaines de pécheurs.
Lamine Niang relève le discours et les actes à contre-courant des gouvernants concernant l'émigration irrégulière et ses nombreux candidats. Il en veut pour preuve, les sommes faramineuses alouées au fonctionnement de certaines institutions de la République dont la nécessité reste difficilement perceptible.
Lu Bees est un talk de SenePlus, réalisé et monté par Boubacar Badji.
« NOTRE AMBITION EST DE COLLECTER LE MAXIMUM DE GRAINES POSSIBLE »
Modou Diagne Fada assure avoir les moyens financiers d’acquérir autant de graines d’arachide que le marché pourra lui offrir, malgré le renchérissement du prix d’achat au producteur.
Autant il veut tout oublier de la campagne de commercialisation de l’année dernière, autant le directeur général de la Sonacos se montre optimiste pour celle qui commence aujourd’hui. Modou Diagne Fada assure avoir les moyens financiers d’acquérir autant de graines d’arachide que le marché pourra lui offrir, malgré le renchérissement du prix d’achat au producteur.
Quelles sont les attentes de la Sonacos pour cette campagne de commercialisation de l’arachide dont le lancement est prévu aujourd’hui ?
La Sonacos, depuis quelques semaines, se préparait à cet évènement qui est très important dans la vie du paysan et pour l’économie nationale. Tout le monde sait l’apport de l’agriculture, en particulier celui de l’arachide, sur la formation du Produit intérieur brut (Pib) de notre pays. Nous saluons les efforts de l’Etat, avec à sa tête le Président Macky Sall qui a apporté plus de 20 milliards dans les semences, les intrants et le matériel agricole. Ces efforts, combinés avec la bonne pluviométrie assez bien répartie dans l’espace et dans le temps, nous sommes en droit de nous attendre à des productions record. Aujourd’hui, les estimations du ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural indiquent que nous serons autour d’1 million 800 mille tonnes de graines d’arachide. Avec le soutien du Président Macky Sall et du gouvernement, nous allons mobiliser au total 66,7 millions d’euros, (soit plus de 43 milliards de francs Cfa) pour cette présente campagne de la part de l’Itfc, filiale de la Banque islamique de développement. Ce montant ne comptabilise pas l’apport des banques locales qui vont participer au financement de la campagne de commercialisation. Nous avons sollicité 5 banques locales à raison de 5 milliards par banque. Mais là, c’est en cas de besoin. Ce sont des réserves de 25 milliards supplémentaires. L’innovation de cette année, c’est qu’en achetant les graines on commence la transformation pour avoir du cash qui nous permettra de pouvoir continuer à acheter des graines d’arachide. Donc du point de vue technique et financier, nous sommes prêts. Notre ambition est de collecter le maximum de tonnes de graines possible. Nous avons préparé tous nos sites qui permettront de réceptionner ces graines. Les points de collecte sont prêts. On nous a parlé de 600 points de collecte officiels agréés et identifiés.
Le prix du kilogramme d’arachide est passé de 210 à 250 francs Cfa. La Sonacos peut-elle aller au-delà du prix plancher pour concurrencer les Chinois ?
Il faut d’abord saluer cette décision historique du Président Macky Sall, portant le prix au producteur à 250 francs. C’est une augmentation substantielle de plus de 20%, comparée à l’année dernière. Pour la première fois, le prix au producteur atteint 250 francs. C’est une volonté politique manifeste du chef de l’Etat pour enrichir le monde rural et lutter contre la pauvreté. La principale culture de rente du monde rural reste encore l’arachide. Cette hausse dans le prix du kilogramme montre l’importante que le chef de l’Etat accorde aux paysans. Depuis l’année dernière, il n’y a plus de subvention pour les huiliers. Nous nous sommes mis dans les dispositions d’acheter la graine d’arachide auprès du producteur à 250 francs. Mais comme vous le savez, le prix de revient du kg d’arachide à la Sonacos, c’est 250 francs Cfa, plus 26,5 francs de marge bénéficiaire pour l’opérateur et le transporteur. Donc le kg de graine va nous revenir à 276,5 francs. Ce qui est quand même assez important. Cela dépendra du marché. Je suis un Libéral et je n’ai pas peur de la concurrence. Nous allons observer le marché et son évolution. Nous avons mis en place une stratégie que nous n’allons pas développer pour le moment, pour nous adapter au marché concernant la demande et l’offre. En tous les cas, la Sonacos mettra toutes les stratégies possibles pour collecter le maximum de graines. Vous parlez des Chinois, moi, je ne stigmatise pas. Je pense que le retour de la taxe de 30 francs sur les exportations est une décision pertinente pour pouvoir au moins permettre à l’Etat de récolter quelque chose, parce que vendre des graines subventionnées, ce n’est pas faire de l’économie.
Quelle quantité la Sonacos est-elle en mesure d’ache¬ter pour cette campagne ?
C’est ça que nous n’allons pas révéler. L’année dernière, on s’est vite précipité pour donner des chiffres, mais cette année c’est non. Nous prendrons le maximum possible.
Cela voudrait-il dire que la campagne de l’année dernière a été un échec ?
L’année dernière, on n’a rien obtenu. On n’a eu que 28 mille tonnes (pour un objectif de 150 mille tonnes). La campagne de l’année dernière est à oublier très rapidement par la Sonacos.
Vous avez rappelé que vous êtes un Libéral. Dans cette économie libérale, est-il pertinent de voir le Comité national interprofessionnel de l’arachide (Cnia) fixer le prix ?
C’est une bonne question. Nous sommes à l’ère de l’économie de marché et c’est le marché qui doit déterminer le tout. C’est la loi de l’offre et de la demande qui doit gouverner le commerce. Le Cnia est une association qui regroupe tous les acteurs de la filière arachidière (les huiliers, les opérateurs, les organisations paysannes, les exportateurs etc.) Il est de coutume dans notre pays qu’à la veille de chaque campagne, tous les acteurs se regroupent à travers le Conseil d’administration du Cnia pour proposer un prix, tenant compte du prix économique et ce qui se passe dans le monde. Chaque année, le prix économique trouvé était assez bas pour qu’on puisse le retenir comme étant le prix au producteur. Cette année, les calculs ont montré que le prix économique tournait autour de 190, 192 francs. L’Etat a dit qu’il ne s’arrêtera pas à 190 francs et qu’il va proposer 250 francs Cfa. Ce que vous dites est pertinent, c’est-à-dire de laisser le marché déterminer le prix. Mais si on le fait, cela peut être bien pour une année, mais l’année suivante, cela peut être catastrophique pour les paysans. Imaginez une année où la Sonacos dit qu’elle n’achètera pas de graines d’arachide ou achète très peu. Lorsque les étrangers seront seuls sur le marché, ils vont acheter le kg d’arachide à 100 francs. Donc quelque part ce n’est pas très sûr de dire : «Laissons le marché fixer le prix sans régulation !» Donc attention, il faut encourager les étrangers à venir commercer, mais l’Etat doit être à côté pour réguler. L’Etat le fait bien.