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28 juin 2025
MACKY S’ENGAGE POUR L'EMPLOI DES JEUNES
Le chef de l’Etat a informé le conseil de sa décision de créer un Conseil national pour l’insertion et l’emploi des jeunes (Cneij), organe consultatif stratégique d’impulsion, qui sera mis en place dans la deuxième quinzaine de décembre 2020
Le président de la République, Macky Sall a annoncé plusieurs décisions pour notamment lutter contre le chômage des jeunes, l’immigration irrégulière et la destruction des forêts. C’était hier, mercredi 18 novembre lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres tenue au palais de la République.
«Le chef de l’Etat a informé le conseil de sa décision de créer, auprès du président de la République, un Conseil national pour l’insertion et l’emploi des jeunes (Cneij), organe consultatif stratégique d’impulsion, qui sera mis en place dans la deuxième quinzaine de décembre 2020», rapporte le communiqué du conseil des ministres.
A ce propos le chef de l’Etat a donné des instructions aux ministres en charge de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, du Travail et de la Jeunesse de lui soumettre, par le biais du ministre, Secrétaire général du gouvernement, un projet relatif à la création du CNIEJ qui sera examiné, en Conseil des ministres avant la fin du mois décembre 2020.
Sur la stratégie d’intensification de l’insertion professionnelle des jeunes apprentis et diplômés, le chef de l’Etat a insisté sur l’importance qu’il lui accorde et qui s’est traduite par le renforcement du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, des volets stratégiques «Apprentissage» et «insertion professionnelle» afin, d’une part, de former les jeunes à des métiers qui répondent aux besoins de l’économie et du marché du travail et, d’autre part, d’accompagner les diplômés et les apprentis à bien entrer dans la vie professionnelle et économique», indique le document.
Le chef de l’Etat a demandé au ministre de l’Emploi de lui soumettre dans les plus brefs délais, une stratégie nationale d’insertion professionnelle (SNIP) qui accorde une priorité fondamentale aux jeunes diplômés, en cohérence avec les dispositifs publics. Le chef de l’Etat a également souligné l’impératif d’actualiser la cartographie des demandeurs d’emplois au Sénégal (en intégrant l’âge, le genre, la région et la formation).
Lutte contre l’émigration irrégulière : renforcement de la surveillance des côtes
«Abordant la question liée à la recrudescence de l’émigration clandestine à partir de nos côtes, et sa médiatisation, le chef de l’Etat insiste auprès des ministres concernés et des forces de défense et de sécurité, sur la nécessité impérative et systématique de renforcer les dispositifs de surveillance et de contrôle de l’espace maritime national, et particulièrement du littoral, en mettant l’accent sur les zones de pêche qui sont les principaux points de départ des migrants clandestins», relate le communiqué. Il a, à ce propos, demandé au Gouvernement d’accorder une attention plus soutenue à la redynamisation économique et à la situation sociale des populations des zones de pêche. Ces dernières doivent être davantage sensibilisées et accompagnées, avec diligence et efficacité, par les mécanismes d’encadrement et de financement public à déployer rapidement et efficacement dans les localités ciblées. Rappelant, les nombreuses réalisations faites par le gouvernement dans le secteur de la pêche, le chef de l’Etat a donné des instructions au ministre des Pêches et de l’Economie maritime pour accentuer la sensibilisation des acteurs de la pêche sur les problématiques de sécurité en mer : il lui a, à ce propos, demandé de veiller à la reprise satisfaisante du programme de dotation des pêcheurs en gilets de sauvetage.
Le chef de l’Etat a également invité le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, en rapport avec le ministre des Finances et du Budget, à faire le point sur la situation du programme de constructions des quais de pêche, des aires de transformation moderne, des complexes frigorifiques de stockage des produits de pêche, du programme relatif à l’acquisition de moteurs hors-bord, du programme de géolocalisation des pirogues de la pêche artisanale et du programme d’acquisition de camions frigorifiques destinés aux acteurs de la Pêche. Le chef de l’Etat a exhorté enfin le ministre des Pêches et de l’Economie maritime à accélérer l’entrée en service progressive des pirogues en fibre de verre afin de remplacer les pirogues en bois qui favorisent «l’agression» et «la destruction» de nos massifs forestiers.
Abordant la lancinante question de la préservation durable des Niayes et de nos forêts, le chef de l’Etat a ordonné aux forces armées, une mission spéciale de renforcement, aux côtés des services des Eaux et forêts, de la lutte contre le trafic illicite de bois sur l’ensemble du territoire national, notamment dans la zone forestière du Sud du Sénégal (département de Médina Yéro Foulah) et Bignona. Il a, à ce propos, demandé au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour apporter aux forces de défense et de sécurité tout le concours nécessaire en vue de sauvegarder notre patrimoine forestier.
Le chef de l’Etat a invité également le ministre en charge de l’environnement à intensifier, avec ses services, les actions préventives de sensibilisation et de lutte contre les feux de brousse en accélérant l’aménagement de pare-feu dans les zones potentiellement vulnérables. Le président de la République, signale, en outre, l’impératif d’accorder une importance primordiale à la préservation de la vocation des Niayes comme zone spéciale de Production maraichère durable. Il demande, enfin, aux ministres en charge de l’agriculture, de l’environnement, de l’eau et de l’urbanisme, d’asseoir un dialogue permanent avec les producteurs maraichers du Sénégal.
CINQ CANDIDATS A LA PECHE DES VOIX
Ahmad (Madagascar), Augustin Senghor (Sénégal), Jacques Anouma (Côte d’Ivoire), Ahmed Yahya (Mauritanie), Patrice Motsepe (Afrique du Sud), les candidats qui sont annoncés le poste de président de la Confédération africaine de football (CAF)
Ahmad (Madagascar). Augustin Senghor (Sénégal). Jacques Anouma (Côte d’Ivoire). Ahmed Yahya (Mauritanie). Patrice Motsepe (Afrique du Sud). Cinq candidats sont annoncés sur la ligne de départ pour le poste de président de la Confédération africaine de football (CAF). L’élection est prévue le 12 mars prochain à Rabat. En attendant les tests d’éligibilité, chaque camp affute ses armes à la quête des voix. L’Afrique retient son souffle !
AHMAD AHMAD PAIRS ET IMPAIRS D’UN MANDAT
Président sortant. Ahmad 60 ans, sera candidat à sa propre succession. Arrivé à la tête de la CAF avec 34 voix contre 20 pour Hayatou, il s’appuiera sur son bilan pour pencher l’Afrique du football en sa faveur. Dans ce sillage les grandes réformes entamées sous son magistère seront ces atouts majeurs. En plus de l’aide aux fédérations avec une subvention de 100.000 dollars à chaque association membre, le format de la Coupe d’Afrique des Nations a également changé et porté 24 équipes. Tout comme la création d’une Champion League africaine féminine, la création d’une commission de gouvernance, une première dans l’histoire de la CAF. Mais également la dotation des 5 équipes africaines qualifiées à la Coupe du monde d’un équipement sophistiqué capable de donner des informations sur l’état physique et médical du joueur. A côté de ces atouts, le dirigeant malgache risque d’être affaibli par une succession de faits. Interpellé et placé en garde à vue en juin 2019 à Paris, par l’Office anticorruption de la police judiciaire, le président de la CAF devra répondre à des accusations de soupçons de corruption et même de harcèlements. Ce qui fait que sa candidature est aujourd’hui incertaine. Même s’il a déjà nié, les accusations de viols de divers codes de déontologie de la Fifa pourraient aboutir à une invalidation de sa candidature et compromettre sa réélection. Testé positif au Covid-19, puis hospitalisé, le président de la Confédération africaine Ahmad observe actuellement une période de convalescence de 20 jours, jusqu’à fin novembre, durant lesquels il va quitter son poste.
ME AUGUSTIN SENGHOR LE CANDIDAT DU CONSENSUS
Membre du comité exécutif de l’instance africaine du football depuis 2019, Me Augustin Senghor, serait le candidat du consensus. Parrainé par le Sénégal avec le soutien des plus hautes autorités étatiques et sportives de son pays mais aussi par la Gambie et le Gabon, l’avocat sénégalais de 56 ans, bénéficie d’un capital confiance auprès de ses paris. Surtout ceux du membres du Co mité exécutif. Agité depuis quelques années, sa candidature n’a pas été une surprise pour nombre d’observateurs. Me Senghor a gravi tous les échelons. Président de la fédération du Sénégal depuis 2009, il a été membre de la commission des associations de la Fifa (2013-2017), membre de la commission des acteurs du football de la Fifa (depuis 2017), vice-président puis président de la commission juridique de la Caf (2017-2019), membre du comité exécutif de la Caf depuis février 2018, vice-président de la commission d’organisation de la CAN. Sa candidature actée, il a estimé aujourd’hui «avoir les capacités et les valeurs intellectuelles, éthiques et morales pour être ce visionnaire, ce bâtisseur et ce fédérateur dont le football africain a besoin pour se mettre définitivement et irréversiblement sur les rampes du développement qui lui permettra d’effacer progressivement le fossé entre la Caf et les autres Confédérations, tant au niveau sportif que dans la gouvernance». En plus du soutien fédéral et de l’Etat sénégalais, sa candidature est également appuyée encouragée dans par «une quinzaine de fédérations». En plus de ces soutiens, Me Augustin Senghor aurait acquis les faveurs d’Ahmad qui risque d’une très longue suspension. Ce qui pourrait lui ouvrir la voie. Briguer la présidence de la Caf exige, au-delà du programme, d’une importante capacité financière. Même si dans cette posture, le candidat sud-africain dispose une bonne longueur d’avance sur la candidature sénégalaise et celui des autres candidats.
JACQUES ANOUMA L’EXPERIENCE EN BANDOULIERE
L’ancien président de la fédération ivoirienne de football et de l’UFOA Jacques Anouma est sans doute, l’un des candidats les plus expérimentés parmi les cinq en lice pour la présidence de la CAF. Fort d’une trentaine d’années d’expérience dans le management sportif et membre du comité exécutif de la FIFA depuis 2006, le dirigeant ivoirien, ne sera pas à sa première élection. Il avait poussé le défi avec une première candidature avortée en 2013, contre «l’intouchable» Issa Hayatou. Jacques Anouma, ancien patron du football ivoirien (2002-2011) avec en prime deux qualifications d’affilée de la sélection ivoirienne à une coupe du monde de football, a eu l’onction de l’instance nationale pour briguer la présidence de la CAF. En dehors de sa Fédération, il bénéficie d’ores et déjà du soutien des fédérations kenyane, béninoise et nigérienne. Trois pays qui sont conscients que son accession à la tête de l’institution peut être d’un grand apport pour le football africain dont la gestion depuis l’avènement de l’actuel président est très critiqué. Son expérience fait de lui un des favoris dans cette course à la présidence. Jacques Anouma, qui ne souhaite pas exercer plus d’un mandat à cause de son âge (69 ans), veut « faire en sorte que la CAF soit une vraie confédération avec tout le monde autour d’un seul projet». Sa connaissance des arcanes et des problèmes du football africain sont certainement des atouts. Reste à convaincre l’Afrique du football.
AHMED YAHYA L’HOMME DU RENOUVEAU MAURITANIEN
Benjamin des candidats, président de la fédération de football de la République Islamique de Mauritanienne (FFRIM), depuis 9 ans et 5 mois, Ahmed Yakhya est l’homme qui a révolutionné le football dans son pays. Lorsqu’il accédait à la présidence de la FFRIM mauritanienne, en 2011, les Mourabitounes pointaient à la 190e place dans le classement FIFA. Quelques années plus tard, la sélection mauritanienne se retrouvait à la CAN Egypte 2019, une grande première matérialisée par une symbolique 100e place. Membre de la commission d’organisation des compétitions de la FIFA depuis 2017 en plus d’être un membre du comité exécutif de la CAF, il est considéré comme une proche du sortant. Il est précédé d’une belle réputation et d’un carnet d’adresses fourni. Le Mauritanien a déclaré son ambition de développer les revenus de la CAF mais aussi le football féminin. Il dispose d’une carte et non des moindres dans sa manche : c’est un homme qui apprécié par la FIFA et son président, Gianni Infantino. Sur RFI, le jeune dirigeant mauritanienne n’a pas manqué d’afficher sa confiance en indiquant quelques soutiens de tailles. «J’ai le soutien évidemment de ma fédération mais aussi de l’Ouganda, du Mali et de Djibouti. D’autres fédérations m’ont déjà signifié leur soutien. La campagne ne fait que commencer», a-t-il déclaré. Interrogé sur la position de la FIFA visà-vis de sa candidature, Ahmed Yahya a également évoqué les bons rapports avec le président Infantino. «La FIFA ne doit pas soutenir un candidat. Infantino est venu inaugurer des projets financés par la FIFA en Mauritanie dans le cadre du Goal-FIFA. J’ai de bons rapports avec la FIFA, mais nous devons penser par nous-mêmes pour le bien du football africain», a-t-il lancé.
PATRICE MOTSEPE LE POUVOIR FINANCIER EN AVANT
Souvent présenté comme le «Candidat milliard», Patrice Motsepe (58 ans) sera le seul anglophone en piste, pour la succession de Ahmad Ahmad à la tête de la CAF. Après s’être fait un nom dans l’industrie minière et le monde de la finance, le sud-africain, a laissé son empreinte dans le football de la nation Arc, avec son club Mamelodi Sundowns FC, en le hissant au sommet en l’espace de quelques années (Multiple champion d’Afrique du Sud, Vainqueur de la ligue des champions 2016, Super coupe CAF 2017…) . Avec son poids financier, le milliardaire dispose, à l’orée de la campagne pour la présidence, d’un atout de taille pour aller à la quête des voix à travers les différentes zones africaines. Le 10ème homme le plus riche d’Afrique, selon Forbes, a déjà obtenu le soutien de plusieurs fédérations affiliées à la CAF dont le Nigeria et la Sierra Leone. Mais suffira-t-il pour dérouler son programme de réformer le football continental, le milliardaire africain est attendu sur le terrain.
«UNE ALLIANCE GAGNANT-GAGNANT QUI POURRAIT AVOIR UNE BONNE LONGUEUR D’AVANCE SUR LA MAJORITE»
Il faut reconnaitre qu’au plan local et surtout à Dakar, le parti Pastef a tout à gagner en s’alliant avec quelqu’un comme Khalifa Sall. Je pense que c’est du gagnant-gagnant…
Serigne Saliou YADE et Nando Cabral GOMIS |
Publication 19/11/2020
Il faut d’abord savoir que les élections sont très propices à des alliances politiques et cela est lié à la nature de ces élections. Car comme leur nom l’indique, il s’agit des élections locales. Et donc, il y a des spécificités et des particularités propres à chaque localité. Sur cette base-là, on peut voir les alliances les plus inattendues. Et moi, je pense que c’est dans ce cadre qu’il faut placer les jeux d’alliance qui a commencé à se dessiner entre Khalifa Sall et Ousmane Sonko.
Il faut savoir que Khalifa Sall a vu quand même son Taxawu Dakar fortement affaibli par le départ quasiment de Moussa Sy, maire des Parcelles assainies, Aliou Ndoye, maire du Plateau, et de Banda Diop, maire de la Patte d’oie etc. A partir de ce moment-là, je pense qu’il a besoin d’une force montante comme le Pastef pour pouvoir un peu retrouver du poil de la bête. Il en est de même aussi pour le parti Pastef qui, même si le coefficient personnel de Ousmane Sonko est appréciable parce qu’il a réussi quand même la performance d’arriver 3ème à la dernière élection présidentielle. Il faut reconnaitre qu’au plan local et surtout à Dakar, le parti Pastef a tout à gagner en s’alliant avec quelqu’un comme Khalifa Sall. Je pense que c’est du gagnant-gagnant…
Pastef est sur le terrain, il est dans l’animation et on voit son leader qui est très audible et visible et qui passe même surtout, après la recomposition qu’il a eu avec l’entrée du président du parti Rewmi, Idrissa Seck au sein de la majorité. Ousmane Sonko fait aujourd’hui figure de facto de chef quasiment de l’opposition. Je considère donc que si on prend le capital sympathie dont peut bénéficier Khalifa Sall de la part des Dakarois qui voudraient lui faire prendre sa revanche sur le pouvoir et si l’on considère aussi la dynamique dans laquelle se trouve le Pastef, on peut envisager qu’ils peuvent avoir une bonne longueur d’avance sur la majorité ou encore une fois, il y a quand même un flou total.
«L’APR et Benno vont vers la plus grande incertitude à Dakar »
On n’a pas encore une idée exacte de qui sera le porte-étendard de de coalition Benno Bokk Yaakaar à Dakar. Et je pense que si on parle de l’élection locale, je crois que l’Apr et Benno Bokk Yaakaar vont vers la plus grande incertitude à Dakar. Une incertitude liée tout simplement au fait que quelqu’un comme Amadou Ba qui était jusque-là le patron des Parcelles assainies avec tout l’électorat qu’on connait dans cette localité, est aujourd’hui à la périphérie à la faveur du dernier remaniement. Il est sorti du gouvernement et sur ce plan, on peut s’interroger sur l’avenir politique non seulement d’Amadou Ba, mais également de l’Apr et de Bennoo Bokk Yaakaar à Dakar. Il s’y ajoute qu’il y a un autre élément aussi à qui on prête l’ambition de diriger la mairie de Dakar, Abdou Karim Fofana, qui n’a pas été renforcé lors du dernier remaniement même si Abdoulaye Diouf Sarr qui n’a jamais caché ses ambitions pour Dakar a été maintenu à son poste. Donc, de ce point de vue-là, il y a un flou le plus total au sein de la majorité. On ne sait pas qui sera le porte-étendard de la majorité. S’agira-t-il d’Amadou Ba ? S’agira-t-il d’Abdoulaye Diouf Sarr ? Ou encore d’Abdou Karim Fofana ou de Moustapha Cissé Lo ?
LE DUO KHALIFA SALL-SONKO AU DÉFI DU MACKY
L’opposition politique est-elle en train de surpasser la tempête provoquée en son sein par le ralliement au camp du pouvoir de l’ancien candidat de la coalition Idy2019 ?
Alors que le mystère entoure toujours la date de la tenue des prochaines élections municipales et départementales dont la date butoir était fixée par la loi votée à l’Assemblée nationale avant le 28 mars, les états-majors politiques, notamment les partis d’opposition, semblent plutôt à fond dans les manœuvres politiques en perspective de ces prochaines échéances électorales. Du côté de Taxawu Sénégal, même si rien de concret n’est pour le moment ficelé par les leaders, l’alliance Khalifa Ababacar Sall -Ousmane Sonko suscite déjà un grand espoir. Tant elle semble en mesure de bousculer le leadership de la majorité dans les villes et autres collectivités locales.
L’opposition politique est-elle en train de surpasser la tempête provoquée en son sein par le ralliement au camp du pouvoir de l’ancien candidat de la coalition Idy2019, arrivé deuxième à l’issue de l’élection présidentielle de février 2019 dernier, Idrissa Seck par ailleurs président du parti Rewmi ?
On pourrait bien répondre par l’affirmative si on s’en tient aux diverses manœuvres politiques en cours au niveau de la plupart des états-majors. C’est le cas entre autres des tournées initiées depuis quelques temps par l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, dans la capitale auprès de ses frères socialistes mais aussi de diverses personnalités du mouvement associatif. Il en est également des rencontres pour le moment tenues dans le plus grand secret des responsables politiques de l’opposition en vue de la formation d’une large alliance politique en perspective des prochaines joutes électorales.
C’est le cas entre autres des audiences que tient de façon régulière, loin des regards indiscrets, le Pape du Sopi, l’ancien Président de la République et Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds), Me Abdoulaye Wade, depuis sa nouvelle résidence à Fann résidence. Mais aussi des contacts initiés par le leader du mouvement citoyen «Geum sa bopp », Bougane Guèye Dany et le président des Patriotes, Ousmane Sonko, ou encore ente le président de Pastef et l’ancien maire de Dakar. Il faut dire qu’au niveau des responsables de certaines formations politiques, ces manœuvres sont plutôt saluées et considérées même comme un impératif en perspective des prochaines élections municipales et départementales. C’est le cas pour des partisans de l’ancien député maire de Dakar.
En effet, interpellé sur l’enjeu d’une alliance politique entre Taxawu Sénégal et Pastef-Les Patriotes d’Ousmane Sonko, le responsable des jeunes du mouvement politique de Khalifa Ababacar Sall à Dakar, Seydina Issa Laye Samb, bien que précisant que cette question d’alliance n’a pas encore fait objet d’un débat au sein de leurs instances, affirme tout de même qu’un tel compagnonnage permettrait à l’opposition de conserver les grandes villes remportées lors des locales 2014 voire de remporter d’autres collectivités locales. « Tous deux, nous sommes dans une opposition radicale avec le pouvoir en place, nous depuis 2014 et le parti Pastef depuis sa création.
Donc, une alliance entre nos deux formations ne fera que renforcer nos positions et augmenter nos chances de remporter les grandes villes », a assuré le responsable des jeunes de Taxawu Sénégal à Dakar. « Nous avons le même objectif qui est d’abroger les souffrances des Sénégalais en succédant au régime en place à la tête du pouvoir exécutif et cela doit commencer naturellement par une conquête du pouvoir local. Ce qui nous permettra d’avoir une assise politique auprès des populations.
Cette alliance pourrait donc nous aider à mieux nous préparer pour les échéances électorales futures, notamment les législatives de 2022 et la présidentielle de 2024 », a encore ajouté Seydina Issa Laye Samb qui plaide par ailleurs, pour une large alliance des forces de l’opposition qui regrouperait plusieurs formations politiques comme ce fut le cas en 2009. « Pour qui connait la particularité des élections municipales et départementales marqué par un système majoritaire simple à un seul tour, il faudrait nécessairement une forte alliance politique de l’opposition comme ce fut le cas en 2009 avec la coalition Benno siggil Sénégal pour pouvoir remporter les grandes villes ».
LE MEDECIN-CHEF ALERTE SUR LA PRESENCE DU CHIKUNGUNYA12
Le médecin-chef de Matam appelle à la vigilance, malgré la baisse des cas de Covid-19 et alerte sur la présence du chikungunya (maladie virale due à des arbovirus transmis obligatoirement par un vecteur arthropode (moustique, moucheron piqueur, tique)
Le médecin-chef de Matam appelle à la vigilance, malgré la baisse des cas de Covid-19 et alerte sur la présence du chikungunya (maladie virale due à des arbovirus transmis obligatoirement par un vecteur arthropode (moustique, moucheron piqueur, tique) ….
Le médecin-chef de la région de Matam, Dr Mama Moussa Diaw, a appelé les différents acteurs impliqués dans la lutte contre la Covid-19 à toujours s’inscrire dans une position du respect des mesures sanitaires face à la pandémie « qui reste encore présente au Sénégal, malgré une tendance baissière du nombre des cas ». «C’est vrai que nous constatons une tendance baissière des cas de contamination, à l’échelle nationale, et depuis le 31 octobre, nous avons vu que la région de Matam est au vert, avec seulement quelques cas suspects qui se sont révélés être des cas négatifs. Mais on doit redoubler de vigilance, car la pandémie est toujours là», a-t-il recommandé.
Face à un certain relâchement voire une banalisation de la maladie du côté des populations, le chef en charge de la santé a solennellement demandé aux populations de toujours s’inscrire dans un respect strict des mesures sanitaires. Pour indiquer qu’avec la rentrée scolaire et le retour massif des enfants dans les établissements, les communautés ne doivent pas baisser la garde. «Au début, nous n’avions que deux cas, par la suite nous avons enregistré 49 cas. Depuis, la région est au vert, mais il faut préserver les acquis ».
Poursuivant sa communication à l’endroit des acteurs, durant la réunion du Comité régional de gestion des épidémies, le médecin-chef de région a révélé que dans le cadre de la surveillance sentinelle, le site de Bokidiawé qui fait partie du réseau sénégalais de la surveillance syndromique des maladies, a eu à déceler des cas de fièvre de la vallée du Rift. « La fièvre de la vallée du Rift (FVR) est une zoonose virale africaine, affectant principalement les animaux domestiques ruminants et pouvant se transmettre aux humains. Cela n’est pas nouveau pour nous car l’année passée, nous en avions. Seulement, notre inquiétude porte sur le fait que nous avons enregistré (02) deux cas en une semaine. Nous avons aussi enregistré un cas d’infection au chikungunya, ce qui est totalement nouveau dans la région, car cette maladie est surtout présente dans le Sud, notamment à Kédougou », a-til informé.
Avant de déclarer que face à la situation, une équipe de l’institut Pasteur est sur place pour procéder à « un line listing des cas » pour identifier les éventuelles sources potentielles. Sur place, les spécialistes ont en effet déjà répertorié de l’avis du médecin « 152 cas suspects de fièvre, parmi lesquels 10 femmes en état de grossesse ». Lesquels cas, explique-t-il, même s’ils ne vivent pas avec du bétail dans leur maison ne sont pas loin des pâturages. Pour info, le chikungunya se transmet d’homme à homme par l’intermédiaire de moustiques du genre Aedes notamment (moustique tigre).
Lors d’une piqûre, le moustique prélève le virus sur une personne infectée, et à l’occasion d’une autre piqûre, il le transmet à une personne saine. Pour les spécialistes de la santé, « le meilleur moyen de lutter contre la transmission du chikungunya est de se protéger individuellement contre les piqûres de moustique (vêtements longs, répulsifs cutanés, moustiquaires), et de ralentir leur reproduction en détruisant les gîtes larvaires les plus évidents.
LES DEUX CAMPS REVENDIQUENT DES VICTOIRES AU TIGRE
Opposés depuis deux semaines dans un conflit militaire, le gouvernement éthiopien et les autorités de la région dissidente du Tigré ont chacun revendiqué, mercredi, d'importantes victoires militaires.
Opposés depuis deux semaines dans un conflit militaire, le gouvernement éthiopien et les autorités de la région dissidente du Tigré ont chacun revendiqué, mercredi, d'importantes victoires militaires.
Les deux camps qui s'opposent depuis deux semaines dans le nord de l'Éthiopie – le gouvernement éthiopien et les autorités de la région dissidente du Tigré – ont revendiqué, mercredi 18 novembre, d'importantes victoires militaires.
Le Premier ministre Abiy Ahmed, prix Nobel de la paix 2019, a envoyé le 4 novembre l'armée fédérale à l'assaut du Tigré, région du nord de l'Éthiopie, après des mois de tensions avec les autorités du Front de libération des Peuples du Tigré (TPLF).
"L'armée gagne sur tous les fronts", a affirmé mercredi Berhanu Jula, le chef de l'armée éthiopienne. "Le plan du TPLF de pousser l'Éthiopie vers une guerre civile et de la désintégrer a échoué et [le TPLF] est actuellement aux abois car il est cerné", a-t-il ajouté.
Le gouvernement a notamment affirmé contrôler mardi soir plusieurs villes de l'est du Tigré, notamment Mehoni, située à 125 km au sud de la capitale régionale Mekele, vers laquelle son armée était "en train d'avancer".
Il a également indiqué mardi soir avoir pris Shire, une localité du Nord abritant des camps de réfugiés érythréens, et "avancer" vers Aksoum, haut lieu de la religion éthiopienne orthodoxe.
"Repousser les envahisseurs"
De leur côté, les forces tigréennes ont également revendiqué des victoires militaires, sans donner de précisions géographiques.
"Nous infligeons de lourdes défaites sur tous les fronts à la force qui est venue nous attaquer", a dit le président du Tigré, Debretsion Gebremichael, dans un communiqué. "J'appelle tous les Tigréens à sortir en masse pour repousser les envahisseurs et pour continuer à infliger de lourdes pertes et défaites à l'ennemi", a-t-il ajouté.
Au Tigré, la branche éthiopienne de la Croix-Rouge a "transporté des centaines de personnes blessées dans les zones touchées par des combats", indique le Comité international de la Croix-Rouge. Le CICR ajoute que les hôpitaux du Tigré et de l'Amhara, région frontalière située au sud, ont "urgemment besoin" de lits supplémentaires.
Menace pour la stabilité régionale
La communauté internationale s'inquiète également des conséquences sur la stabilité de la Corne de l'Afrique de ce conflit qui menace de s'étendre à travers l'Éthiopie et au-delà.
Addis Abeba a affirmé mardi entrer dans la phase "finale" de cette opération militaire. Le même jour, le ministre de la Défense, Kenea Yadeta, a déclaré qu'elle se terminerait "probablement dans moins de 10 à 15 jours", dans une interview à la radio-télévision allemande Deutsche Welle.
Mais selon des sources diplomatiques, il est loin d'être évident que les forces fédérales parviennent à défaire rapidement le TPLF, qui possède d'importants équipements militaires et compterait quelque 250 000 soldats (force paramilitaire et milice) bien entraînés à ces terrains montagneux.
KEEMTAAN GI - ASSOURDISSANT SILENCE
Bon, on peut rêver à des lendemains qui chantent. Ce n’est pas interdit puisque nos autorités entretiennent l’espoir. Les gendarmes de l’économie internationale viennent de délivrer leur satisfecit au gouvernement de ce charmant pays pas comme les autres. Ça, on le doit particulièrement à nos belles femmes. Allez, circulez ! Ce satisfecit du Fonds Monétaire International est tellement du baume au cœur que l’Astre national l’a mis à sa « Une » d’hier. Ce qui nous éloigne des sempiternelles querelles sur les chiffres. Bien entendu, c’est quand ça n’arrange pas nos gouvernants qui voudraient que tour roule. Sauf que tout ne roule pas et le Chef semble être si loin de son peuple qui traverse une grave crise. Ce, sans compter ces fréquents accidents comme l’incendie du plus grand marché de la ville sainte de Touba. L’émigration irrégulière, n’en parlons pas. Il règne une grande et belle cacophonie. Chacun voulant y mettre son grain de « science ». Et quand ils l’ouvrent, ça devient une bombe frelatée comme hier avec le patron d’une agence qui y est allé de ses analyses boiteuses et en tirant sur une jeunesse qui ne rêve que de quitter le pays de manière frauduleuse. Une avalanche verbale qu’expliquerait l’échec de l’emploi que le Gouvernement refuse justement d’admettre. En ces moments si difficiles de la vie de la Nation, ces moments si troubles, il est du devoir de ceux qui entourent le Chef de lui conseiller de parler à son peuple. Ça aurait le don d’apaiser les cœurs et faire taire les passions. Mais son silence si assourdissant donne mille interprétations. Il n’a pas le droit de se taire pendant que tout est sens dessus dessous. Même chez son nouvel allié qui s’est mis à chercher des poux sur la tête de celle qui fut le héraut de la réédition des comptes. Pas de doute, ça sent le désordre. Kaccoor Bi
CLIN D’ŒIL DE MACKY SALL A LA CSS
La Compagnie sucrière sénégalaise avait besoin de ce clin d’œil du chef de l’Etat. Malmenée par une mafia logée au ministère du Commerce agissant en complicité avec des commerçants qui ont inondé le marché du sucre importé grâce à de frauduleuses Déclaration d’importation de produits alimentaires (DIPA), l’unique sucrerie du Sénégal menace de fermer porte. Jetant près de 8000 emplois dans la rue. Une perspective plausible puisque la CSS peine même à pouvoir honorer ses salaires. L’heure est grave d’où la mobilisation de la direction générale appuyée par toutes les centrales syndicales pour sauver ce géant de notre économie. Ce samedi d’ailleurs une très grande marche est prévue à Richard-Toll. Espoir ou simple déclaration de routine, Macky Sall s’est intéressé à cette affaire. Hier en conseil des ministres, il a évoqué le dossier pour demander au ministre du Commerce de veiller à une régulation rigoureuse du marché du sucre pour éviter de fragiliser le tissu industriel dans ce secteur. L’heure des déclarations d’intention est dépassée. Il s’agit d’épingler les fraudeurs pour leur demander où est-ce qu’ils ont obtenu leurs DIPA et de sanctionner tout fonctionnaire impliqué dans cette fraude.
PECHE
Le président Sall est conscient que la pêche est devenue un problème réel au Sénégal. La majeure partie des personnes qui tentent l’émigration clandestine sont des pêcheurs. Ils évoquent toujours le manque de poisson à pêcher dans leurs zones à cause de la vente de licences de pêche à des bateaux étrangers. A cet effet, lors du Conseil des ministres, Macky Sall a demandé au gouvernement d’accorder une attention plus soutenue à la redynamisation économique et à la situation sociale des populations des zones de pêche. Ces dernières doivent être davantage sensibilisées et accompagnées, avec diligence et efficacité, par les mécanismes d’encadrement et de financement publics à déployer rapidement et efficacement dans les localités ciblées. Par ailleurs, Macky Sall a rappelé les nombreuses réalisations faites par le gouvernement dans le secteur de la pêche. Il a donné des instructions au ministre des Pêches et de l’Economie maritime pour accentuer la sensibilisation des acteurs de la pêche sur les problématiques de sécurité en mer : il lui a, à ce propos, demandé de veiller à la reprise satisfaisante du programme de dotation des pêcheurs en gilets de sauvetage.
PECHE (BIS)
Restons dans la pêche. Le chef de l’Etat a également invité le ministre des Pêches et de l’Economie maritime , en rapport avec le Ministre des Finances et du Budget, à faire le point sur la situation du programme de constructions des quais de pêche, des aires de transformation moderne, des complexes frigorifiques de stockage des produits de pêche, du programme relatif à l’acquisition de moteurs hors-bord, du programme de géolocalisation des pirogues de la pêche artisanale et du programme d’acquisition de camions frigorifiques destinés aux acteurs de la Pêche. Le Chef de l’Etat exhorte enfin le ministre des Pêches et de l’Economie maritime à accélérer l’entrée en service progressive des pirogues en fibre de verre afin de remplacer les pirogues en bois qui favorisent « l’agression » et « la destruction » de nos massifs forestiers.
NIAYES
Lors du Conseil des ministres, le président Sall a abordé la question de la préservation durable des Niayes et de nos forêts. Il a ordonné aux forces armées une mission spéciale de renforcement, aux côtés des services des Eaux et forêts, de la lutte contre le trafic illicite de bois sur l’ensemble du territoire national, notamment dans la zone forestière du Sud du Sénégal (département de Médina Yéro Foulah) et Bignona. Il a à ce propos demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour apporter aux forces de défense et de sécurité tout le concours nécessaire en vue de sauvegarder notre patrimoine forestier. A cet effet, il a invité le ministre en charge de l’Environnement à intensifier, avec ses services, les actions préventives de sensibilisation et de lutte contre les feux de brousse en accélérant l’aménagement de pare-feu dans les zones potentiellement vulnérables. Il a ainsi signalé l’impératif d’accorder une importance primordiale à la préservation de la vocation des Niayes comme zone spéciale de production maraichère durable. C’est dans cette dynamique, qu’il a demandé, enfin, aux ministres en charge de l’Agriculture, de l’Environnement, de l’Eau et de l’Urbanisme, d’asseoir un dialogue permanent avec les producteurs maraichers de notre pays.
MESURES INDIVIDUELLES
Monsieur Lamine SARR, Professeur d’Enseignement secondaire, principal, matricule de solde no 519 024/K, est nommé Secrétaire général adjoint du Gouvernement, en remplacement de Monsieur Opa NDIAYE appelé à d’autres fonctions. Monsieur Allé Nar DIOP, Ingénieur Statisticien Economiste, précédemment Directeur général adjoint de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), en remplacement de Monsieur Babacar NDIR admis à faire valoir ses droits à la retraite ; Madame Maïmouna CISSOKO, Experte en éducation et genre, titulaire d’un Master en Genre et communication, est nommée Directeur général de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-petits (ANPECTP), poste vacant. Monsieur Assane NDIAYE, titulaire d’un Doctorat en Sociologie, est nommé Directeur du Développement du Capital humain à la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques (DGPPE) du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Bacary DJIBA, admis à faire valoir ses droits à la retraite ; Monsieur Oumar SOCK, Professeur titulaire des universités de classe exceptionnelle, est nommé Président de la Commission d’évaluation des décisions issues du Conseil présidentiel sur l’Enseignement supérieur et la Recherche du 14 août 2013.
OBSERVATOIRE DE LA QUALITE DES SERVICES FINANCIERS LE JEU TROUBLE DE AMADOU BA…
Dans notre édition de ce mercredi, nous évoquions le népotisme qui régnait au sein de l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF). Nous titrions que « Abdoulaye Daouda Diallo nomme deux médiateurs douteux » notamment l’ancien DG du Cosec, Amadou Kane Diallo, et Banda Diop, maire de la Patte d’Oie. Bien évidemment, les réactions ont nombreuses certains lecteurs nous faisant même des révélations plus renversantes encore sur ce qui se passe à l’OQSF. Des révélations qui montrent que Le Témoin n’avait fait qu’effleurer ce dossier. Et le plus scandaleux dans cette affaire, ce sont les supposés rôles joués par les ministres Amadou Ba et Abdoulaye Daouda Diallo. Les faits. Un appel à candidatures pour le choix de médiateurs pour le compte de l’Observatoire de la qualité des services financiers avait été lancé en 2017 sous l’égide de la Direction générale du secteur financier sous la tutelle de l’ancien ministère de l’Economie, des Finances et du Plan dirigé à l’époque par Amadou Ba. 56 candidats avaient postulé. Un premier tri avait été fait par les membres du Comité de sélection constitué par le directeur des Assurances, le directeur de la Monnaie, le secrétaire exécutif de l’OQSF entre autres. 10 candidats avaient été retenus à l’issue de ce premier tri. Puis trois seront finalement retenus par le Comité de sélection qui a soumis cette short-liste au ministre de l’Economie, des Finances et du Plan Amadou Ba. Ce dernier, certainement pris par la campagne électorale de la présidentielle, notamment la fameuse bataille de Dakar, avait tranquillement rangé la short-liste dans ses tiroirs. D’autres langues pensent que lorsque Amadou Ba s’est renseigné sur les avantages des médiateurs en question, il a voulu mettre la liste sous le coude et caser ses pions. En effet, les médiateurs choisis devaient toucher chacun la rondelette somme de 3 millions de frs et 250 litres de carburant par mois, sans compter d’autres avantages. Toujours est-il qu’Amadou Ba a quitté le centre Peytavin pour la Place de l’Indépendance sans avoir choisi dans la short-list.
… ET ABDOULAYE DAOUDA DIALLO
Le dossier échut alors à Abdoulaye Daouda Diallo devenu ministre des Finances et du Budget en remplacement d’Amadou Ba au lendemain de la présidentielle de 2019. Le nouveau grand argentier bloque le dossier et décide de faire reprendre le processus en février 2020. Dans un premier temps, il la décidé de faire reprendre l’appel à candidatures avant de se raviser. Abdoulaye Daouda Diallo met en branle un comité de sélection dirigé par le Directeur général du Secteur financier et de la Compétitivité, le directeur des Assurances, de la Monnaie et du Crédit et le secrétaire exécutif de l’Observatoire. Un comité de sélection aux ordres de l’argentier puisqu’il finira par porteur ses choix scandaleux sur l’ancien Dg du Cosec, Amadou Kane Diallo, et le maire de la Patte d’Oie, comme médiateurs en finance et en assurance. Des secteurs auxquels ces derniers ne connaissent absolument rien alors que des cadres bien outillés pouvaient faire un excellent travail. Si, dans la première procédure avec Amadou Ba — la transparence avait prévalu du moins dans un premier temps — , ce souci n’a pas a nommé Abdoulaye Daouda Diallo qui a préféré servir ses petits camarades politiques. Dans les couloirs de l’Observatoire, on parle maintenant de « Bureau Macky 2012 ».
BRAQUAGE DE WAFA-CASH DE LA FOIRE LES DEUX SOLDATS DEVANT LE TRIBUNAL MILITAIRE
Courant mars 2019, deux soldats de l’Armée, de l’air à savoir Lamine Sagna et Abdoulaye Dia, avaient braqué l’agence « Wafa-Cash » sise Nord-Foire à Dakar. Au cours de ce braquage commis en plein midi, les soldats avaient emporté la recette journalière estimée à près de 900.000 CFA. Presque deux ans après ces faits graves, les deux malfaiteurs en tenue seront jugés le vendredi 27 novembre prochain devant la chambre correctionnelle du tribunal militaire de Dakar. Ils doivent s’estimer heureux pour avoir échappé à la Chambre militaire criminelle compte tenu de la disqualification des faits en vol commis en réunion dès lors que l’usage d’armes n’a pas été établie au moment de leur arrestation par la Brigade de la gendarmerie de la Foire.
GRAND-YOFF, L’INSECURITE S’ACCENTUE
Le grand quartier de Grand-Yoff est dans une totale insécurité. Bien que la commune dispose d’un commissariat de police, ce quartier continue à vivre sous la hantise des délinquants. Les propriétaires des véhicules sont tout le temps inquiets dès qu’ils garent leurs voitures. Des jeunes gens ont pris l’habitude d’attendre tard la nuit pour voler des pièces de ces véhicules (moteurs, pare-brise, batteries etc.). Le plus grave, c’est le fait qu’il y a des agents de sécurité qui n’arrivent pas à assurer… la sécurité de ces biens. Les malfrats squattent les véhicules à des heures tardives et trompent souvent la vigilance des gardiens préposés à la surveillance de ces véhicules.
Le prix du kilo d’arachide fixé à 250 F
Le Président Macky Sall a validé hier les propositions du comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA) pour la campagne de commercialisation de l’arachide. Selon le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, le chef de l’Etat a fixé le prix du kilogramme d’arachide à 250 F. Pr Moussa Baldé exprime sa fierté d’être le ministre de l’Agriculture qui annonce une aussi importante augmentation du prix de l’arachide aux paysans. A l’en croire, le président Macky Sall qui a trouvé le prix du kilo à 150 F, vient de le porter à 250 F, soit une hausse 20%. Pour le ministre de l’Agriculture, cette hausse démontre l’attachement du président Sall au monde rural car il sait que si l’on veut émerger, il faut que la frange la plus importante du Sénégal émerge. C’est une façon, dit-il, d’enrichir le monde rural. Le démarrage de la campagne de commercialisation de l’arachide est prévu pour le 23 novembre. Pour la présente campagne, le gouvernement a instauré une taxe pour l’exportation. Ainsi pour chaque kilogramme d’arachide, l’exportateur devrait verser 30 F Cfa au Trésor Public.
Macky met en ordre de bataille ses cadres
Les grincements de dents au sein de l’Alliance pour la République (Apr), à la suite du dernier remaniement ministériel, a poussé le président Macky Sall à mobiliser les structures de son parti pour faire face à cette reconfiguration politique. Il multiplie les réunions pour juguler la colère mais aussi pour mettre ses hommes en ordre de bataille . Après la rencontre d’avant-hier, il a demandé aux cadres de son parti de se réunir hier pour mettre en place une stratégie de riposte. La rencontre tenue au siège de l’Apr a été présidée par Mahmoud Saleh. Mais il y avait aussi Mor Ngom et Augustin Tine pour monter l’importance du message du chef. Les cadres sont mis en orbite pour contrecarrer toute velléité de rébellion au sein du parti. Il y avait beaucoup de jeunes loups aux dentes longues prêts au combat. Mamadou Ndionne, Khafor Touré, Thérèse Faye sa remplaçante Maïmouna Cissokho Khouma, Doudou Kâ etc. Après les autres structures, le Président va présider le du Secrétariat Exécutif national (SEN) prévue pour ce vendredi. Il va sans doute sensibiliser les uns et les autres sur son casting controversé. Autre détails à signaler, aucun des défenestrés n’y était en dehors, Abdou Karim Fofana. Il n’y avait ni Aly Ngouille Ndiaye encore moins Omar Youm ou Amadou Bâ à cette réunion des cadres.
Maïmouna Cissokho Khouma remplace Thérèse Faye
Restons au conseil des ministres pour signaler que le poste de Thérèse Faye Diouf n’a été vacant que pour quelques jours. Hier, le chef de l’Etat a promu l’experte en éducation et genre, Maïmouna Cissokho comme Directeur général de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-petits (ANPECTP). La remplaçante de Thérèse Faye Diouf est un professeur de Lettres de formation. Elle a eu à occuper le bureau partenariat, communication et genre à l’Inspection d’académie de Pikine Guédiawaye. Maïmouna Cissokho Khouma a contribué à la vulgarisation des mathématiques et des sciences auprès des filles en tant que responsable de l’organisation du concours «Miss Maths et Miss Sciences» dans la banlieue. Elle est présidente du réseau national des femmes enseignantes, structure dans laquelle elle consacre une grande partie de son énergie. Titulaire d’un Master 2 en genre et communication, elle était jusqu’ici chargée des sciences humaines et sociales à la commission nationale de l’UNESCO. Mme Khouma est responsable politique aux Parcelles Assainies et membre fondateur du parti présidentielle. Madame Khouma est une militante de la cause féminine. Elle est mère deux filles.
12% de la morbi mortalité des enfants sont dus à la pneumonie
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, à travers la Direction de la Santé de la mère et de l’enfant, va célébrer aujourd’hui les journées mondiales de la pneumonie et de la prématurité pour renforcer la sensibilisation sur la prévention et la prise en charge de ces deux pathologies. Au Sénégal, 29% (WHO 2015) des décès chez les nouveau-nés sont causés par la prématurité et 12% de la morbi mortalité des enfants sont dus à la Pneumonie. Selon le ministère de la Santé, les principales causes de la morbidité et de la mortalité infanto juvénile sont entre autres la pneumonie et la prématurité. Cependant, avec l’avènement de la pandémie de Covid-19, une sous-utilisation des services a été notée, impactant négativement sur les efforts fournis pour la lutte contre la pneumonie et la prématurité. Dans le monde, plus de 880 000 décès d’enfants de moins de cinq ans en 2018 sont imputables à la pneumonie et près d’un million de nouveau nés décèdent en raison de complications liées à la prématurité.
17 nouvelles infections de Covid-19
Le bilan du jour du ministère de la Santé et de l’Action sociale fait état de 17 nouveaux cas sur 786 tests, soit 2,16% de positivité. Il s’agit de 08 cas contacts et 09 cas communautaires qui sont recensés à Dakar Plateau 03 cas, Almadies 02 cas, Guédiawaye 01 cas, Mbour 01 cas, Pikine 01 cas et Thiès 01 cas. Trois cas graves sont admis en réanimation. Le ministère a déclaré 08 patients guéris de la covid-19. Il n’y a pas eu de décès. A ce jour, le Sénégal a enregistré 15 823 cas dont 15 433 guéris, 329 décès et 60 sous traitement.
Le collectif 480 marche à la mémoire des victimes de l’émigration
L’indifférence des autorités et de certains citoyens face au drame de l’émigration clandestine révolte les activistes. Regroupés autour du collectif 480, plusieurs mouvements citoyens dont Y en a marre comptent organiser une marche le samedi. Selon la coordinatrice du collectif, Aida Niang, les sénégalais sont assaillis par des images bouleversantes qui les interpellent tous. Face aux journalistes, l’activiste s’est désolée du fait que malgré toutes ces victimes, les autorités et les autres segments de la société ne prennent pas la juste mesure de ce drame, et continuent, insiste t-elle, de vaquer à leurs activités comme si ce fléau relevait de l’anecdote. Ils ont pensé qu’il était temps de prendre le taureau par les cornes et d’attirer l’attention des autorités pour qu’elles trouvent des solutions. Elle signale devant des membres éminents comme Kilifa que la marche se déroulera sous forme de procession silencieuse, allant de la Place de l’Obélisque au rond-point de la Rts.
Pr Oumar Sock préside la Commission d’évaluation…
Le président Macky Sall tient à la matérialisation des décisions issues du Conseil présidentiel sur l’Enseignement supérieur et de la Recherche. A ce propos, il a nommé le professeur Oumar Sock président de la Commission d’évaluation des décisions issues du Conseil présidentiel sur l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du 14 août 2013. Scientifique rompu, Pr Oumar Sock fut directeur de l’École Normale Supérieure d’Enseignement Technique et Professionnel (ENSETP, UCAD) puis Directeur de l’École supérieure polytechnique. Il a été le premier Recteur de l’Université de Ziguinchor avant d’atterrir à la direction de l’Enseignement supérieur. Actuellement, ce chimiste analytique est le Secrétaire Perpétuel de l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal(ANSTS).
Opa Ndiaye quitte le SGA et devient PCA du Groupe AMSA
Ne quittons pas la réunion de conseil des ministres sans évoquer la promotion du professeur d’Enseignement secondaire, Lamine Sarr. Il est nommé Secrétaire général adjoint du Gouvernement. M. Sarr remplace ainsi Opa Ndiaye qui occupe ce poste depuis le 27 mai 2013. M. Ndiaye ne va pas chômer puisqu’il est nommé administrateur et président du Conseil d’administration (PCA) de la Société AMSA Assurances avec l’onction du président de la République. Opa Ndiaye exprime sa gratitude et sa reconnaissance au chef de l’Etat. Il faut souligner que le Groupe AMSA Assurances, qui est implanté dans la sous-région, est désormais tourné vers les besoins du tissu socio-économique africain et ses spécificités.