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28 juin 2025
DIOUF SARR ADJUGE LA DEMANDE DES AINES
Selon Abdoulaye Diouf Sarr qui présidait la journée nationale des personnes âgées, la prise en charge de cette couche sociale est une priorité pour le gouvernement du Sénégal.
Le ministre de la Santé et de l’action sociale a répondu favorablement aux doléances des personnes âgées à savoir effectuer une tournée nationale afin d’évaluer avec elles les politiques sociales mises par l’Etat pour favoriser leur bien-être. Cette affirmation a été faite lors de la célébration de la journée nationale des personnes du 3ème âge hier, jeudi 19 novembre, à Dakar.
Selon le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr qui présidait hier, jeudi 19 novembre, la journée nationale des personnes âgées, la prise en charge de cette couche sociale est une priorité pour le gouvernement du Sénégal, en raison de ce que la personne âgée représente dans notre société et de la place qu’elle y occupe. «L’instauration d’une société pour tous les âges suppose que les personnes âgées aient la possibilité de continuer à participer à la vie de la société, notamment aux activités sociales, économiques, culturelles» a-t-il fait savoir.
Du côté du conseil national des ainés, le président Pape Mame Birame Faye a émis le souhait d’organiser une tournée nationale afin de sensibiliser les personnes du 3ème âge sur les politiques de l’Etat mais aussi à travailler à lever quelques malentendus dont elles font face avec les organisations décentralisées dans la facilitation de leurs actions. Une demande qui a été approuvée par le ministre de la santé et qui a promis d’y prendre part. «Je vais aménager mon calendrier afin que je puisse participer à cette tournée afin d’évaluer ensemble les politiques de l’Etat pour les personnes du 3ème âge pour une meilleure prise en charge de cette couche» a déclaré Abdoulaye Diouf Sarr.
Pour la représentante de l’Organisation mondiale de la santé, Dr Diénaba Ndao, il est possible de vieillir en bonne santé. « Les personnes âgées jouent un rôle important dans la régulation de la société. Aujourd’hui, l’OMS apprécie les efforts du Sénégal à l’endroit de cette frange de la société à travers la carte de l’égalité des chances, l’enseignement gériatrie dans les écoles de médecines, le plan sésame qui entrent dans le cadre de leur bien-être et leur épanouissement», a-t-elle renseigné. Le président du conseil national des ainés a manifesté toute la disponibilité du conseil a accompagné le gouvernement dans les différents secteurs de vie. Une sortie qui fera dire au ministre Abdoulaye Diouf Sarr, «si nous voulons construire l'avenir que nous voulons, nous devons prendre en compte les populations âgées de plus de 60 ans».
Et de poursuivre : «Les aînés constituent une valeur sûre. Ils sont des citoyens à part entière, des témoins du passé mais aussi des experts de l’avenir. Il y a donc un devoir de protection qui nous lie aux personnes âgées».
LE SENEGAL OUVRE LE BAL FACE A LA SIERRA LEONE
Finaliste malheureuse de la dernière CAN U20, le Sénégal repart à la conquête de l’Afrique avec le tournoi de l’Ufoa qui se déroule du 20 au 29 novembre aux stades Lat Dior de Thiès et Alassane Djigo de Pikine.
Le tournoi de la zone A U20, démarre ce vendredi 20 novembre au stade Lat Dior de Thiès. Six équipes seront en lice pour décrocher le ticket qualificatif pour la phase finale de la CAN de la catégorie qui aura lieu du 14 février au 4 mars prochain en Mauritanie. Après trois tentatives infructueuses, l’équipe du Sénégal U20 aura comme objectif ultime un premier trophée continental. Elle va ouvrir le bal (16h) en affrontant ce vendredi 20 novembre, la Sierre Léone dans le groupe A en attendant de rencontrer la Gambie. La poule B est composée de la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali et la Mauritanie.
Finaliste malheureuse de la dernière CAN U20, le Sénégal repart à la conquête de l’Afrique avec le tournoi de l’Ufoa qui se déroule du 20 au 29 novembre aux stades Lat Dior de Thiès et Alassane Djigo de Pikine. L’équipe du Sénégal va ouvrir le bal ce vendredi en faisant face à la Sierra Léone, son premier adversaire de la poule A qu’il partage avec la Gambie. Le Mali, champion d’Afrique en titre, la Guinée, la Mauritanie et la Guinée-Bissau seront en lice pour la poule B du tournoi. Les premières équipes de chaque groupe disputeront la finale du tournoi pour désigner le seul représentant de la zone. Le tournoi aura valeur de préparation pour la Mauritanie déjà qualifiée, en tant que pays organisateur de la CAN U20. En cas de qualification, elle sera remplacée par l’équipe la mieux classée de la poule. Face à l’équipe sierraléonaise, l’équipe sénégalaise fera les premiers pas vers un premier trophée africain après trois tentatives infructueuses.
Lors de la dernière édition disputée au Niger, ces sont les Aiglons du Mali qui avaient ravi aux poulains de Youssoupha Dabo un premier trophée continental en s’imposant aux tirs au but. Trois fois mondialistes dans la catégorie U20, l’équipe malienne sera encore attendue et se présentera à côté du Sénégal, pays hôte, comme l’un des grands prétendants de l’unique ticket en jeu.
Et pour atteindre l’objectif, l’entraineur Youssou Dabo qui a effectué une partie de sa préparation à domicile et au Maroc. En deux matchs, le Sénégal U20 a fait un match nul 1-1 avant de s'incliner par la suite sur le score de 1-3. Le technicien sénégalais a ainsi renforcé par quelques expatriés dont Dion Lopy (Reims, nouvellement appelé en sélection A), Alpha Diounkou (Manchester City), Ibrahima Dramé (LASK, Autriche) et l’Ibrahima Mandefu (France). «Nous jouons pour le titre de champion, la seule option qui vaille pour nous. Tout en sachant que toutes les autres équipes jouent pour le même objectif», a laissé entendre le coach des Lions.
La finale du tournoi qualificatif UFOA pour la Zone A est prévue le dimanche 29 novembre au stade Lat Dior de Thiès et seul le vainqueur de la compétition décrochera le ticket qualificatif pour la phase finale qui se disputera du 12 février au 4 mars 2021 en Mauritanie. En cas de qualification, le Sénégal participera à sa quatrième Can U20 après les éditions de 2015 à Dakar, 2017 à Lusaka et 2019 à Niamey.
PROGRAMME 1ERE JOURNÉE AU STADE DE THIÈS
VENDREDI 20 NOVEMBRE
Poule A
16h : Sénégal- Sierra Léone Exempt : Gambie
SAMEDI 21 NOVEMBRE
Poule B
16h Mali- Guinée Bissau
19h : Guinée-Mauritanie
L’INSTALLATION D’IDRISSA SECK ET LA MALADIE DES PÊCHEURS EN EXERGUE
Dakar, 20 nov (APS) - Ce vendredi, les quotidiens dakarois lèvent un coin du voile sur le secret autour de la maladie qui frappe, depuis quelques jours, des pêcheurs sénégalais, tout en rendant compte de la cérémonie d’installation d’Idrissa Seck à la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
L’Observateur indique à propos de cette maladie que ‘’la piste du virus [est] écartée’’. Le journal explique que ‘’les résultats des tests virologiques et bactérienS sont revenus négatifs, hier jeudi. Il signale que ‘’les autorités des ministères de la Santé et de l’Environnement ont orienté les recherches pour savoir si cette maladie n’est pas d’origine toxique’’.
Libération abonde dans le même sens et écrit qu’’’il ne reste plus que la piste d’une contamination toxique de l’eau’’. Le journal signale que la Direction de l’environnement ‘’s’est rendue, ce jeudi, dans la zone maritime en cause pour effectuer des prélèvements en cours d’analyse qui permettraient peut-être de déterminer le produit toxique soupçonné’’.
Le Quotidien rapporte que le ministère de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, penche lui-même pour la piste de l’origine toxique. Le quotidien du Groupe Avenir Communication, citant le rapport Diabogne Ndour, le dermatologue venu en appoint, évoque les hypothèses de diagnostic suivants : ‘’Eczéma aigui, Covid, varicelle, syndrome pied-main-bouche’’.
Cette information fait également la une du Soleil qui parle également de ‘’plusieurs hypothèses’’ avancées sur l’origine de la maladie.
En attendant de déterminer sa véritable cause, le quotidien Enquête note qu’’’après Thiaroye et Saint-Louis, 215 nouveaux cas [ont été] détectés à Mbour, Ndayane et Joaol’’.
Vox Populi révèle qu’il y a ‘’près de 1000 infectés dans 6 localités’’. D’après ce quotidien, les personnes affectées ‘’souffrent de démangeaisons et de lésions cutanées’’. Il note que rien que pour la région de Dakar, ‘’plus de 500 malades’’ ont été recensés à Dakar dont 18 hospitalisés.
Bien qu’étant préoccupés par la maladie chez les pêcheurs, les quotidiens dakarois n’en s’intéressent pas moins à l’installation, jeudi, de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck à la présidence du CESE.
‘’Idy en scène’’, titre Sud Quotidien, selon qui l’ancien maire de Thiès ‘’assume son choix et décline sa feuille de route’’.
Commentant le discours tenu par Idrissa Seck à l’occasion de son installation, L’As relève qu’il a nagé ‘’entre dénégations et clarifications’’.
Selon le journal, il a ‘’profité’’ de la cérémonie pour ‘’démentir toutes allégations faisant état d’une fouille de la gestion de son prédécesseurs Aminata Touré’’. ‘’Il s’est aussi expliqué sur ses déclarations selon lesquelles il n’allait plus accepter une nomination par décret ainsi que son intention de supprimer le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) une fois au pouvoir’’. Malgré cela, le journal note qu’il n’a pas réussi à ‘’convaincre’’.
Enquête souligne qu’il a saisi l’occasion pour ‘’répondre à ses détracteurs politiques’’. ‘’Idy fait le show et nargue ses détracteurs’’, affiche le journal.
Et selon Le Quotidien, ‘’le nouveau président du CESE s’est livré à une séance d’explications en convoquant la nécessité de répondre à l’appel de la Nation’’.
Commentant la sortie de l’ancien PM, Vox Populi indique qu’’’Idrissa Seck n’y est pas allé par quatre chemins pour porter la réplique à ses détracteurs qui contestent sa nomination’’. Selon le journal, ‘’il a déclaré que ses +relations avec Macky Sont au beau fixe+ et que ceux qui +attendent encore à la gare 2019 doivent réaliser que le train est en route pour 2035 et au-delà’’.
Dans Le Soleil, Idrissa Seck déclare que ses actions ‘’porteront plus sur des solutions à apporter’’.
Le quotidien national se focalise par ailleurs sur le lancement, par le chef de l’Etat, du projet immobilier Dakar first ou +Pékin sénégalais+ à Diamniadio’’. Le journal précise que ‘’67 villas et 5 tours de 30 étages’’ seront réalisés dans le cadre du projet dans 22 mois.
LES TIRAILLEMENTS CONTINUENT
Le bras de fer opposant des parents d’élèves et des écoles privées qui exigent le paiement des mois d’avril, de mai et de juin de l’année précédente pendant lesquels les écoles étaient fermées en raison de la covid-19, est loin de connaitre son épilogue
Les tiraillements continuent entre les parents d’élèves et des écoles privées au sujet du paiement de la scolarité des trois mois coïncidant avec la fermeture des classes. Tous les parents d’élèves n’ont pas encore trouvé un terrain d’entente avec les écoles privées qui exigent le paiement de ces mensualités de l’année dernière. Certains parents d’élèves comme ceux du Groupe scolaire Dior attendent la décision de la justice.
Le bras de fer opposant des parents d’élèves et des écoles privées qui exigent le paiement des mois d’avril, de mai et de juin de l’année précédente pendant lesquels les écoles étaient fermées en raison de la pandémie de covid-19, est loin de connaitre son épilogue. Si certains parents d’élèves ont finalement accepté de payer selon un moratoire fixé par les établissements privés, d’autres sont loin de se plier à ce qu’ils continuent de considérer comme un «racket».
Le collectif des parents d’élèves du Groupe scolaire Dior des Parcelles Assainies prend ainsi le contrepied de la Fédération nationale des parents d’élèves regroupant le privé laïc, le privé catholique et les écoles franco-arabe qui déclare avoir trouvé “un terrain d’entente avec les écoles privées en décidant de payer les mois «d’arriérées»“.
Une plainte du collectif est déjà déposée sur la table du procureur. «Le collectif des parents d’élèves du Groupe scolaire Dior ne fait pas partie de ceux qui ont décidé de payer les trois mois. Le bras de fer continue et nous avons déjà pris un avocat. On ne peut pas payer une dette là où il n’y en a pas», a fait savoir Mme Ngom, chargée de communication dudit collectif jointe par téléphone. Selon elle, les associations de parents d’élèves qui déclarent que le différend avec les écoles privées est réglé, ne peuvent pas confirmer l’accord de leur collectif.
Momar Ndao, ASCOSEN : «Ce sont certaines associations de parents d’élèves corrompues par les écoles privées qui…»
Pour Momar Ndao de l’Ascosen, « ce sont certaines associations de parents d’élèves corrompues par les écoles privées qui disent avoir trouvé un terrain d’entente avec les écoles privées». En effet, les associations de consuméristes ont toujours demandé aux parents d’élèves de refuser de payer la scolarité exigée par les écoles privées.
Dans un communiqué rendu public, SOS Consommateurs avait demandé au ministère de l’Education nationale de «sévir contre cette attitude et de prendre une circulaire pour inviter les inspections d’académie et les inspections de l’éducation et de la formation à mettre un terme à ce qu’il considère comme étant un chantage exercé sur les parents d’élèves alors que l’Etat a octroyé une subvention de trois milliards de F Cfa à ces écoles».
S’exprimant le 12 novembre dernier, jour de rentrée scolaire, le ministre de l’Education Nationale, Mamadou Talla avait annoncé qu’il prônait le dialogue pour régler le différend entre les parents d’élèves et les écoles privées mais le problème n’est toujours pas réglé. D’ailleurs, Sos Consommateurs avait décidé d’organiser une marche de protestation «pour dire non à ce chantage et pour exiger des autorités, le règlement global et définitif des scolarités de mars, avril et mai 2020 exigées indument, ainsi que la réglementation des nouvelles conditions d’inscription dans les écoles privées».
A en croire Sos Consommateurs, «l’Etat du Sénégal, à travers ses ministres concernés, a avoué son impuissance et sa volonté de livrer les parents au chantage des écoles privées». En effet depuis quelques mois, les écoles privées avaient indiqué qu’elles ne vont accepter les enfants que si leurs parents décident de s’acquitter de la scolarité de ces trois mois. Non sans dire que chacun est libre d’inscrire son enfant dans l’école publique. Depuis lors, elles n’ont pas changé d’iota de leur décision. Quoi qu’il en soit, les élèves risquent de rater le rattrapage d’un mois inscrit dans le protocole pédagogique du ministère de l’Education Nationale.
LES TENSIONS REDOUBLENT EN OUGANDA
Seize personnes ont été tuées en deux jours à Kampala, dans des heurts violents entre forces de sécurité et manifestants en colère, après l'arrestation de Bobi Wine.
Seize personnes ont été tuées en deux jours à Kampala, dans des heurts violents entre forces de sécurité et manifestants en colère, après l'arrestation de l'opposant et candidat à la présidentielle de 2021, Bobi Wine.
La situation reste tendue et chaotique à Kampala, la capitale de l'Ouganda. Seize personnes ont été tuées dans deux jours de heurts déclenchés par une énième arrestation du candidat à la présidentielle de janvier 2021, le populaire chanteur Bobi Wine.
"Le bilan est désormais de 16 morts et 45 blessés, certains grièvement", a déclaré jeudi 19 novembre le chef de la police de la métropole de Kampala, Moses Kafeero. Un précédent bilan policier faisait état de sept morts. "Environ 350 personnes ont été arrêtées pour des actes de violences, tels que pillages, destructions de biens, perturbation de la circulation, vols et vols avec violence durant les émeutes", a-t-il ajouté.
Des détonations continuaient d'être entendues jeudi soir à Kampala, selon un correspondant de l'AFP qui a vu, dans certains quartiers de la capitale, des pillards dérober les affaires d'automobilistes avant que la police n'intervienne en ouvrant le feu. La police tire "des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes" pour disperser "des émeutiers (qui) allument des feux dans les rues, dépouillent ceux qui circulent et s'attaquent à des magasins", a expliqué dans la soirée Moses Kafeero.
Des dizaines de blessés
Des habitants de Kampala ont raconté s'être fait voler téléphones portables, argent et sacs à main, après avoir été arrêtés à des barrages par des hommes masqués réclamant de l'argent, prétendument pour payer les frais d'avocats de Bobi Wine.
La campagne électorale bat son plein avant un scrutin présidentiel où le député d'opposition et star de la chanson de 38 ans sera le principal adversaire de Yoweri Museveni, 76 ans, au pouvoir depuis 1986. La Croix-Rouge avait indiqué tard mercredi avoir traité des dizaines de blessés, dont 11 par balles après plusieurs heures d'affrontements à Kampala entre policiers et jeunes manifestants fous de colère après avoir appris l'arrestation de leur champion.
Robert Kyagulanyi, de son vrai nom, a été mercredi arrêté à Jinja où il faisait campagne, pour avoir, selon la police, violé les mesures de lutte contre le Covid-19 lors de ses rassemblements. Les heurts ont également touché cette ville ainsi que d'autres centres urbains du pays.
Dans un rapport rendu public, l’agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), a révélé que 7000 entreprises sénégalaises sont fermées définitivement à cause de la crise sanitaire.
Dans un rapport rendu public, l’agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), a révélé que 7000 entreprises sénégalaises sont fermées définitivement à cause de la crise sanitaire.« En dépit du ralentissement de l’activité économique dû à la crise sanitaire, la plupart des unités informelles interrogées sont opérationnelles (88.3%). Toutefois, 9.2% ont arrêté momentanément leurs activités et 2.5% sont fermées définitivement. Les unités du secteur des services autre que le commerce sont les plus touchées par la fermeture temporaire ou définitive. », lit –on dans ce rapport réalisé entre entre le 23 juin et le 6 aout dernier.
LA SONES INVITÉE À INSTALLER DES INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE
L’imam Youssoufa Sarr, appelle la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), de travailler à mettre en place des infrastructures de stockage pour la réutilisation de l’eau en perspective d’éventuelles pénuries.
Keur Momar Sarr (Louga), 19 nov (APS) - Le président de la Fédération sénégalaise des associations de consommateurs, l’imam Youssoufa Sarr, appelle la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), de travailler à mettre en place des infrastructures de stockage pour la réutilisation de l’eau en perspective d’éventuelles pénuries.
"Nous demandons à ce que des infrastructures de stockage (...) soient prévues parce que le manque d’eau est dû quelque part à un défaut d’optimisation de l’eau. Il faut des moyens pour stocker l’eau produite pour pouvoir la réutiliser quand nous en aurons besoin", a-t-il dit.
L’imam Sarr s’entretenait avec des journalistes, jeudi, au terme d’une visite des travaux de la troisième usine de traitement d’eau potable de Keur Momar Sarr, en présence du DG de la SONES, société chargée de la gestion du patrimoine de l’hydraulique urbaine, du contrôle de la qualité de l’exploitation et de la sensibilisation du public.
La Sen ‘Eau, société de gestion de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine au Sénégal, a également participé à cette visite à travers son DG, de même des membres de la société civile et des délégués de quartier de Dakar.
"Ce n’est pas dans deux ou trois mois que ce problème d’eau va être réglé. Nous sommes dans la dernière phase, mais il reste les infrastructures pour la distribution et la commercialisation", a indiqué l’imam Sarr à propos de la troisième usine d’eau de Keur Momar Sarr, attendue pour approvisionner une grande partie du Sénégal dont Dakar.
Selon le président de la Fédération sénégalaise des associations de consommateurs, la dernière étape de ce projet "peut durer des mois, alors qu’en ce moment, certaines populations vivent dans des conditions difficiles".
Il a invité le directeur général de la SONES à "revoir et démocratiser" le système de distribution d’eau pour ces populations.
Charles Fall, en réponse, a assuré que les essais mécaniques de la troisième usine de Keur Momar Sarr vont démarrer "la semaine prochaine" et progresser jusqu’à l’ouvrage pompage d’eau traitée devant distribuer l’’eau à Dakar.
"Nous sommes dans le dernier virage et nous souhaiterions qu’avant la fin du premier trimestre 2021, le travail entamé par les ingénieurs soit achevé au bénéfice des populations", a-t-il dit.
M. Fall a toutefois précisé qu’avant d’envoyer l’eau jusqu’au point de livraison à Sébikotane, il faudra près d’un milliard 200 millions de litres d’eau pour rincer, nettoyer et désinfecter les canalisations d’une longueur de 216 km.
"Nous avons demandé à la Sen ‘Eau d’anticiper sur l’optimisation de l’utilisation des 100 000 premiers mètres cube d’eau qui vont arriver", a-t-il indiqué, soulignant que 100 000 autres m3 seront disponibles grâce à un suppresseur dont la construction va démarrer à Mekhé (Thiès) pour renforcer l’alimentation en eau dans la Petite-côte.
"L’Etat a débloqué 5,7 milliards de francs CFA pour régénérer et renouveler des forages, mettre des surpresseurs dans les quartiers à hauteur et d’autres ouvrages de régulation afin que l’alimentation en eau soit fortement améliorée", a signalé le DG de la SONES.
Il a annoncé "pour les jours à venir", la mise en service aux Parcelles assainies (Dakar), d’un nouvel ouvrage de traitement de déferrisation de l’eau d’un coût de 800 millions de FCFA pour traiter 2200 m3 d’eau.
"Nous terminons l’usine KMS3, mais nous sommes aussi en train d’embrayer sur l’usine de dessalement des Mamelles et nous envisageons de travailler soit sur une option de KMS4 avec 300 000m3 d’eau soit sur une option dessalement sur la Petite-côte avec 300 000m3 d’eau", a-t-il dit.
KÉEMTAAN GI - JEU DE MASSACRE
Tout le monde le sait, entre Idy et Mimi, ça n’a jamais été le grand amour. Dans ce qui constitue l’armée mexicaine de l’APR, la seconde était la seule à pouvoir faire face et porter la réplique au président de Rewmi qui a l’art de la rhétorique assassine. Autant dire que celle que l’on nommait la dame de fer marquait à la culotte le leader de Rewmi, ne lui laissant aucun répit. Et paradoxe, c’est celui qu’elle défendait bec et ongles qui a donné des armes de destruction à celui qu’elle combattait avant de la chasser, elle son amazone, pour donner son fauteuil à celui-là même qu’elle était chargée de traquer. Mackyavélique ! Et hier, donc, Idy a sorti ses premiers missiles même si, pour ce coup-ci, il a fait dans la dérision. Il a usé de son humour qui tue et son sens de la parabole. Bien entendu, Mimi a répondu à la minute qui a suivi, sortant elle aussi ses mots assassins en « pank » comme on la connaît. Son successeur, éternel « loser », serait un has-been et ne maitriserait plus les règles qui régissent la vie moderne a-t-elle dit. Bien entendu, dans ce jeu de massacre entre deux responsables qui, en définitive, se disputent la proximité avec lui, le Chef ne sera ni juge ni arbitre. Mais spectateur, à moins que Mimi ne se retourne contre lui. Mackyavélisme toujours. Plutôt que de s’opposer à celui qui l’a éloigné des centres de décision, la croisée de la reddition des comptes pensera d’abord à régler son compte à celui qui se gaussait de la politique du Chef. Mais qui connait la combativité de Mimi sait qu’elle ne lâchera rien. Ce sera du dem baa jeex. Ou, plutôt, un mortal kombat. Encore une fois, le Chef fera tout pour ne pas se mêler de ce qui apparait comme un règlement de comptes entre anciens Premiers ministres. Chercher à humilier celle qui a été sa plus grande avocate ! Macky est d’une froideur … Kaccoor Bi
APPLICATION DE LA CHARIA A THIENABA UN HOMME A REÇU 100 COUPS DE FOUET POUR ADULTERE
Fondée en 1882 sur la base de la loi islamique, la cité religieuse de Thiénaba vient de déterrer la Charia ou Loi islamique. Accusé d’adultère, un jeune homme d’une trentaine d’années a reçu cent (100) coups de fouet comme le recommande l’islam. La scène tant attendue s’est déroulée hier, jeudi 19 novembre 2020 à 19h 45, à la place publique de la cité Amary Ndack Seck, près de la mosquée. La flagellation en guise de punition divine a été supervisée par Serigne Amadou Seck, Imam Ratib de Thiénaba en présence d’une foule nombreuse composée des habitants, des notables et des grands dignitaires religieux. Un supplice aux cris d’Allahou Akbar nous rapporte un dignitaire religieux joint par « Le Témoin » quotidien. Ce châtiment exemplaire a été appliqué parce que le jeune homme en question a couché avec une femme hors mariage. C’est d’autant plus incontestable, nous dit-on, que quatre témoins oculaires ont confirmé et reconfirmé les faits graves dont le mis en cause est accusé. « Mieux, l’auteur lui-même reconnait avoir commis l’adultère avant d’être contraint à se plier à la Charia et de s’amender. Comme toujours, Thiénaba a mis à exécution sa volonté inébranlable d’imposer la Charia dans la cité religieuse » a rappelé notre interlocuteur au moment où nous bouclions cette édition. En poussant sa curiosité, « Le Témoin » a également appris que la fille incriminée aurait pris la fuite avant d’aller se refugier hors du village saint pour échapper à la Charia ou la loi islamique. Rappelons-le Thiénaba a été fondée en 1882 par le Cheikh Amary Ndack Seck (1831-1894). De nos jours, c’est la seule confrérie au Sénégal qui applique la charia dans toute sa rigueur. Un legs islamique que les différents Khalifes généraux tiennent au vénéré-fondateur Cheikh Amary Ndack Seck et qu’ils comptent perpétuer jusqu’à la fin des temps comme l’indique l’hymne « Ibnou Mayib ». Ceux qui croyaient que les lois de la République s’appliquent sur toute l’étendue de la République sont donc priés d’aller se rhabiller…
AL KHAYRI
C’est dans un cadre familial restreint, pour ne pas dire dans la plus stricte intimité, qu’a été célébré hier le mariage entre le fils de Guibril Camara, ancien procureur général près la Cour suprême, l’un des plus éminents magistrats de la République, et la fille de l’ancien ministre des Finances, de l’Intérieur etc. et actuel patron du Comité de pilotage du Dialogue national. Nous voulons parler, bien sûr, de Famara Ibrahima Sagna alias Big Fam. Le mariage a été célébré à l’intérieur même de la résidence de Big Fam à Fann Résidence. En tout, une vingtaine de personnes y ont assisté, le père de la mariée, en cette période de pandémie, n’ayant pas voulu enfreindre les interdictions de rassemblements édictées par les autorités. Le « Al Khayri » a été prononcé par l’imam-ratib de Mermoz. La mariée, nous dit-on, travaille au bureau de la Banque mondiale à Dakar tandis que l’heureux élu vivrait à Washington. Le « Témoin » dit heureux ménage aux deux tourtereaux et leur souhaite d’avoir plein d’enfants banquiers ou spécialistes de la finance, comme leur grand-père Big Fam, voire excellentsjuristes comme leur autre grand-père Guibril Camara !
DAKAR FIRST LANCE A DIAMNADIO
La cérémonie de pose de la première pierre du projet « Dakar first » s’est tenue ce jeudi à Diamniadio. Lancés par le chef de l’Etat Macky Sall, les travaux qui devraient durer 24 mois, vont permettre de générer « 1000 emplois permanents et 2000 emplois temporaires avec un volet important de formation et de transfert de technologies », a précisé Macky Sall. Il s’agit, dit-il, d’un investissement entièrement privé à hauteur de 207 milliards de FCFA initié et financé par un groupement d’opérateurs chinois et sénégalais. Un ensemble de 5 tours de 30 étages comprenant 600 appartements, au total plus de 67 villas particulières et un hôtel grand standing sera construit dans un délai de deux ans environ, a annoncé le chef de l’Etat. Selon Macky Sall toujours, le projet comportera entre autres des plateformes commerciales, sportives, culturelles et de loisirs associés à des espaces verts. « Le compte à rebours a commencé aujourd’hui », s’est-il exclamé. MAl vivre des pêcheurs
BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL RECTIFIE MACKY
«Au Sénégal, nous avons l’habitude de dire que le président de la République est la personne la plus informée. A la lecture du communiqué du Conseil des ministres du 18 novembre 2020, nous nous sommes demandé si le président de la République avait les bonnes informations sur les causes profondes du mal-vivre des pêcheurs et du désespoir mortel des jeunes. Peut-être s’agit-il d’un refus de voir la funeste réalité que vivent les peuples des eaux » écrit Birahim Seck dans un texte lu par « Le Témoin ». « Monsieur le président de la République, le Gouvernement aura beau sensibiliser sur la sécurité en mer, mettre en place un dispositif de surveillance et de contrôle de l’espace maritime (contenu du communiqué du dernier Conseil des ministres), non pour empêcher les industriels de piller nosressources mais pour essayer de dissuader les voyageurs des pirogues. Le Gouvernement aura aussi beau construire des quais de pêche, aménager des aires de transformation modernes, des complexes frigorifiques de stockage des produits de pêche, doter des gilets de sauvetage, des moteurs hors-bord, des camions frigorifiques, des moyens de géolocalisation des pirogues de la pêche artisanale et remplacer les pirogues en bois par des pirogues en fibre (Communiqué du Conseil des ministres), les pêcheurs, en mal de matière première, continueront à souffrir le martyre de la mauvaise gestion de nos ressources halieutiques et notre pays de faire le deuil des victimes de l’émigration clandestine causée par le manque d’emplois » ajoute le patron du Forum Civil. MAl vivre des pêcheurs
BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL RECTIFIE MACKY (BIS)
Selon Birahim Seck, « le problème qu’il faut résoudre est celui de la disponibilité de la ressource halieutique. Les pêcheurs n’arrivent plus à trouver du poisson du fait de la mauvaise ou de l’absence de politique de gestion de la ressource qui s’illustre par la paupérisation de la Recherche et le pillage systématique et illégal connu de tous les acteurs. Monsieur le Président de la République, le Sénégal doitse doter d’une réelle politique transparente et durable de préservation de ses ressources halieutiques avec la Recherche comme moteur pour apprécier en temps réel la disponibilité de la ressource. La Recherche souffre et étouffe par manque de moyens. Le Sénégal a besoin de maîtriserson stock avant de songer à attribuer une licence dans une pêcherie ou de signer des accords avec des pays ou avec des armateurs. «Balaa nganan naam nefa, te balaa ngay laax diaay laax lekk». Cette voie éviterait à nos jeunes pêcheurs de se faire tuer en Mauritanie ou de payer de fortes amendes en Guinée Biseau ou Libéria. Il faut aussi une réelle stratégie de protection de la Pêche artisanale qui ne cesse de subir les agressions de la pêche industrielle » conclut le patron du Forum civil.
INONDATIONS LE RAPPORT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE REMIS A MACKY
Le président de la République Macky Sall a reçu hier le rapport de la Mission d’information de l’Assemblée nationale sur le programme décennal de lutte contre les inondations . Le document, de plus de 300 pages a été remis à Macky Sall par le président de la deuxième institution de la République, Moustapha Niasse qui a conduit, au Palais, une délégation de l’Hémicycle, tandis que le président Sall était entouré de certains collaborateurs, dont le Directeur général de l’Office national de l’assainissement (ONAS), Lansana Gagny Sakho. « La cérémonie a été l’occasion d’un dialogue fort entre les deux autorités. Un processus méthodique articulé autour de séances d’audition des ministres, directeurs et autres acteurs concernés et de visites des sites sur les 14 régions du Sénégal a conduit à la production d’un document de 344 pages », mentionne un communiqué de compte rendu de l’audience du jour. Pour rappel c’est sur décision du bureau de l’assemblée nationale que la mission d’information s’est déployée depuis la mi-septembre. Selon la même source, « le Président Macky Sall, après avoir salué et félicité les députés et rendu un vibrant hommage à l’homme d’Etat le Président Niasse, a promis de tenir compte des données en rapport avec le bilan déjà satisfaisant du Programme décennal de lutte contre les inondations » .
Sonko fait son comeback ; démarrage des plénières le 26
Le marathon budgétaire se poursuit à l’Assemblée. Hier, la commission des finances a examiné et adopté le projet de budget du ministre de l’Intérieur. Le jeune magistrat Antoine Diom a fait son baptême du feu dans une atmosphère bon enfant. Il faut signaler que le député Ousmane Sonko, pour la première fois, a pris part à la commission depuis le démarrage de cet exercice. Mais il n’a pas pu prendre la parole. A noter que les commissions vont boucler leurs travaux ce week-end. Les parlementaires auront droit à un break de trois jours avant le démarrage des plénières le 26 novembre prochain.
L’affaire des parents d’élèves contre Ecole Dior jugée aujourd’hui
Finalement, le contentieux entre les parents d’élèves du Groupe scolaire Dior et la Direction a atterri devant la justice, puisque c’était le dialogue de sourds entre les deux parties. Et c’est aujourd’hui que le Tribunal de Grande instance de Dakar va statuer sur le différend qui oppose la direction du groupe scolaire Dior des Parcelles Assainies aux parents d’élèves dudit établissement. Refusant de payer les trois mois non étudiés de l’année écoulée à cause de la pandémie de covid-19, le collectif des parents d’élèves a porté plainte contre la direction.
Les poursuites suspendues dans l’affaire Dangoté
Les héritiers de feu Serigne Abdou Kader Mbacké ont traîné en justice Aliko Dangoté (patron de la cimenterie Dangote), Roger Gold Smith, ancien administrateur général de la société, son remplaçant Lucas Erik Haelterman et Astou Mbaye pour escroquerie, vol, association de malfaiteurs, abus de biens sociaux, entrave au fonctionnement d’une société et faux et usage de faux. Selon les plaignants, Dangoté a volé les 10% d’actions de leur père avant de changer la dénomination de la société à leur insu. C’est pourquoi, ils réclament 5 milliards à titre de prévision. Dans le verdict qu’il a rendu hier, le juge a demandé la jonction des deux procédures et ordonné la suspension des poursuites jusqu’à l’intervention d’une décision pendante devant le doyen des juges. Ainsi, le Tribunal ordonne la jonction pour statuer par un et même jugement. Par ailleurs, s’il existe une troisième procédure devant un juge d’instruction, qui, également, aurait une influence sur la décision du Tribunal présentement saisie, le juge surseoira à statuer en attendant l’issue de la procédure d’instruction.
L’alerte du CNP à Assome Diatta sur la situation de la CSS
Le Conseil national du patronat du Sénégal (CNP) adresse une lettre au ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta pour l’exposer des difficultés de la compagnie sucrière sénégalaise (CSS). Dans la missive le président du CNP, Baïdy Agne indique que les problèmes de la CSS résultent d’une recrudescence de la fraude sur les importations de sucre et une dérégulation du marché liée au nombre élevé de DIPAS délivrées. M. Agne souligne que les méventes de l’entreprise sont estimées à 20 000 tonnes de sucre depuis le 15 juillet 2020. A cela s’ajoute, les 70 milliards de dette contractée par l’entreprise qui est dans l’obligation, dit-il, mettre en chômage technique 5.000 travailleurs. A l’en croire, cette situation met en péril non seulement un fleuron de notre économie, mais engendre des impacts socio-économiques substantiels dans toute la région de nord du Sénégal.
Retour de 24 migrants sénégalais bloqués en Algérie
L’Organisation Internationale pour la Migration (Oim) a du pain sur la planche ces temps-ci avec la résurgence du phénomène de l’émigration clandestine. L’Oim a facilité, mardi dernier, le retour volontaire de 92 migrants bloqués pendant plusieurs mois en Algérie. Parmi eux, indique-t-on, il y a 24 migrants Sénégalais, 05 Gambiens et 63 Guinéens. Ces mouvements ont été organisés dans le cadre du programme d’aide au retour volontaire et à la réintégration des migrants sous l’initiative conjointe UEOIM. Les candidats à l’émigration ont été tous accueillis et pris en charge à leur arrivée avant de rejoindre leurs familles respectives.
Les voleurs et le portable du juge Ndary Diop
Hier, lors d’une audience au Tribunal Correctionnel de Dakar sur une affaire de vol en réunion, le juge Ndary Diop a raconté sa mésaventure sur la tentative de vol dont il a fait l’objet à hauteur de Technopole. Alors qu’il était à bord de sa voiture, il a ralenti à hauteur de Technopole à cause des embouteillages. En regardant sur son côté gauche, il a senti un mouvement suspect du côté de la portière droite. Et là hop, un voleur voulait lui chiper son téléphone. Mais, il a été plus rapide que le voleur et s’est emparé de son téléphone. Aussitôt, le voleur a pris la tangente. Alors qu’il s’apprêtait à poursuivre et arrêter le voleur, il en a été dissuadé par des passants qui lui ont indiqué que les voleurs opèrent en groupe.
Sonko demande au gouvernement de moderniser les marchés
Le président de Pastef Ousmane Sonko avait dépêché à Touba une délégation conduite par le coordonnateur de Pastef Touba, Serigne Cheikh Thioro Mbacké, pour s’enquérir des dégâts causés par l’incendie au marché Ocass. Exprimant sa solidarité aux commerçants, Ousmane Sonko regrette que cet incendie ne soit pas une première au Sénégal. Il y a eu «Pakk Lambaay», le marché de Ziguinchor, celui de Diourbel, celui de Kaolack etc. A l’en croire, depuis de nombreuses années, des hommes d’affaires, commerçants, soutiens de familles n’ont que trop souvent assisté impuissants à la réduction en cendres de leurs sources de revenus. Ainsi, il exhorte l’Etat à prévenir ce genre de catastrophes récurrentes en modernisant les marchés, en veillant au respect des normes de sécurité strictes, mais également en améliorant les dispositifs de réaction, notamment par le renforcement technique, humain et matériel des services des sapeurs-pompiers. Aussi invite-t-il les autorités à envisager un mécanisme de soutien à ces commerçants afin de les aider à relancer leurs activités pour leur bien, celui de leur communauté et de l’économie nationale.
Niasse a remis le rapport sur les inondations à Macky Sall
A la tête d’une délégation de parlementaires, Moustapha Niasse a remis hier dans l’après-midi le rapport de la mission d’information de l’Assemblée Nationale sur le Programme Décennal de lutte contre les inondations, au Président Macky Sall. Des sources de «L’As» indiquent que la cérémonie a été l’occasion d’un dialogue fort entre le chef de l’Etat et le président de l’Assemblée Nationale. Félicitant les députés pour le travail abattu, Macky Sall a rendu un vibrant hommage à Niasse avant de prendre l’engagement de tenir compte des données du rapport avec le bilan déjà satisfaisant du Programme décennal de lutte contre les inondations. Il faut rappeler que c’est sur décision du bureau de l’Assemblée nationale que la mission d’information s’est déployée depuis la mi-septembre dans les 14 régions du Sénégal pour produire ce document de 344 pages.
Aliou Sall perd son procès contre Ahmed Aïdara et Bougane
Le maire de Guédiawaye est débouté par le tribunal correctionnel deDakar. Aliou Sall perd ainsi son procès contre le patron du groupe D-Médias, Bougane Guèye Dany et le journaliste Ahmed Aïdara. Le frère du chef de l’Etat poursuit Bougane et Ahmed Aïdara pour diffamation. En fait, Aliou Sall n’avait pas aimé la revue de presse qu’avait faite Ahmed Aïdara à propos d’un article de «Direct news» l’accusant d’avoir vendu le siège de la mairie à Auchan. Dans son verdict qu’il a rendu hier, le tribunal a purement et simplement relaxé Bougane Guèye Dany et Ahmed Aïdara.
Pose première pierre de la cité «Dakar First»
De prestigieuses tours vont surplomber la nouvelle ville de Diamniadio. Le Président Macky Sall a procédé hier à la pose de la première pierre de la cité «Dakar First», un projet immobilier de prestige initié et financé par un groupement d’opérateurs privés sénégalais etla firme chinoise Industry Company et Guangxi Investment Group. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du PAP2A qui met ainsi en exergue la place réservée au secteur privé. Le coût du projet est de 207 milliards de francs CFA. Selon le chef de l’Etat, le complexe immobilier de «Dakar First» épouse la vision de faire de Diamniadio un nouveau pôle dans un cadre moderne et humain. Les constructions vont démarrer incessamment, selon Pape Sall, promoteur sénégalais.
Don de l’Unicef au ministère de la Santé
L’Unicef a offert au ministère de la Santé et de l’Action Sociale un lot de matériels d’une valeur de plus de 450 millions Fcfa. Le matériel d’oxygénothérapie d’une valeur de 200 millions Fcfa sera réparti entre les localités de Popenguine, Mbour, Diamniadio, Dakar et Médina Yoro Foulah. Pour la représentante de l’Unicef au Sénégal, Sylvia Dainolov, cette dotation pour la néonatologie de l’hôpital national d’enfants Albert Royer fait suite à l’équipement d’une dizaine d’unités de néonatalogie dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Kolda, Tambacounda et Saint-Louis. A cela s’ajoute tout l’accompagnement en termes de renforcement de capacités et d’équipements pour la mise en œuvre de la méthode Kangourou, une intervention à haut impact pour la prise en charge de la prématurité. Au-delà de la prise en charge, indique Sylvia Dainolov, l’hôpital Albert Royer constitue un fleuron en Afrique pour la formation des pédiatres et autres compétences dans la région, en faveur de l’amélioration de la santé de l’enfant. Pour conclure son propos, elle a réitéré l’engagement de l’Unicef à lutter contre la mortalité néonatale et infantile. Une cérémonie qui se tient en prélude à la Journée mondiale de l’Enfance célébrée aujourd’hui.
Interconnexion numérique des centres d’état civil
La deuxième réunion du comité de pilotage du programme d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la consolidation d’un ficher national d’identité biométrique a eu lieu hier, sous la présidence du ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires. C’était en présence de l’ambassadrice de l’Union Européenne, Mme Irène Mingasson, du président de l’Association des maires du Sénégal (Ams), Aliou Sall, du Directeur de l’état civil, Aliou Ousmane Sall etc. Le ministre Oumar Guèye a souligné dans son discours qu’on ne peut rien faire sans un état civil fiable. Ainsi, le projet permettra d’interconnecter de manière sécurisée et numérisée tous les centres d’état civil afin que chaque personne qui a besoin d’un acte civil puisse l’avoir où qu’elle se trouve au Sénégal. A l’en croire, l’Etat du Sénégal pilote ce projet avec l’accompagnement financier de l’UE. Pour sa part, la représentante de l’UE dira qu’un bon système d’état civil permet aux gouvernements de mieux appréhender et identifier les besoins réels de leurs populations. Aussi permet il d’être plus efficace dans les choix et les priorités et de rationaliser les dépenses, en faisant des économies d’échelle. Selon Mme Irène Mingasson, l’UE a l’obligation de respecter la confidentialité que ce type de projet impose, et bien sûr les lois et règlements en vigueur au Sénégal. Ainsi Civipol et Enabel, sont les deux structures qui vont mettre en œuvre ce programme.
12 cas positifs de covid-19
Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a annoncé hier 12 nouveaux cas positifs à la covid19 sur 800 tests, soit un taux de positivité de 2,16%. Huit cas communautaires sont enregistrés à la Cité Keur Gorgui, Cité des Nations unies, à Keur Massar, à la Médina, à Popenguine, à Richard-Toll, à Rufisque et à Sacré-Cœur. A ceux-là, s’ajoutent 04 cas contacts. Encore trois patients sont pris en charge aux services de réanimation. Le ministère déclare 07 patients guéris. A ce jour, le Sénégal a enregistré 15 835 cas dont 15 440 guéris, 329 décès, 65 sous traitement.