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28 juin 2025
FAUTE D’ARGENT, LA VACCINATION DES ENFANTS EN PERIL
Pas de vaccination l’année prochaine! Cela risque fort d’arriver pour les enfants qui devraient se faire vacciner des maladies pour lesquelles le Pev s’est engagé à lutter. Dr Ousmane BADIANE coordonnateur du Pev en a fait l’alerte.
Lors de l’atelier organisé par l’Association des journalistes en santé Population et Développement (Ajspd) et destiné aux rédacteurs en chef et chefs desk Santé des organes de presse, le coordonnateur du Programme élargi de vaccination (Pev), Dr Ousmane Badiane, a évoqué la menace de rupture qui pèse sur le programme de la vaccination à cause du retard de décaissement du budget. Par ailleurs, il est également revenu sur l’importance de la vaccination pour les enfants afin de les sauver de toutes ces épidémies comme la rougeole, la poliomyélite entre autres.
Pas de vaccination l’année prochaine! Cela risque fort d’arriver pour les enfants qui devraient se faire vacciner des maladies pour lesquelles le Pev s’est engagé à lutter. Hier, son coordonnateur en a fait l’alerte.
Selon lui, le Programme élargi de vaccination est confronté à un problème de financement et cela occasionnerait une rupture du stock de vaccins pour l’année 2021. « Par rapport à la vaccination, il y a l’Etat qui doit mobiliser des fonds, assurer l’achat des vaccins qu’on appelle traditionnel (…), il y a eu un retard dans le décaissement. Si d’ici la fin de l’année, le problème n’est pas réglé, ça peut impacter négativement sur la disponibilité des vaccins en 2021. Les conséquences restent la rupture de vaccin. Et là, on peut revoir la réapparition des épidémies qui étaient déjà contrôlées », a-t-il avisé.
Dr Ousmane Badiane estime que le Pev a besoin d’un financement de 3 milliards 117 millions Fcfa par année transférée à l’Unicef pour la part de l’Etat dans l’achat des vaccins. Par ailleurs, il souligne qu’il faudra également savoir que la pandémie de la covid-19, apparue le 2 mars dernier au Sénégal, a bouleversé complètement leur programme de vaccination. « Au début de la pandémie, il y avait des mesures de restrictions qui ont été imposées et un semi confinement, demandant aux gens de rester chez eux. Et il y avait également une mobilisation du personnel sanitaire pour la lutte contre la covid-19. Donc, tous ces aspects ont impacté sur le système de santé de manière générale et aussi le celui de la vaccination. Et cela a réduit la fréquentation au niveau des structures.
Entre les mois de mars, avril et mai, on a connu des baisses de performances au niveau de la vaccination allant jusqu’à 10%/mois de couverture. Mais, avec la note du ministère de la Santé et de l’Action sociale qui demandait de maintenir la continuité des services avec la levée du confinement, les activités ont repris », a expliqué le coordonnateur du Pev Dr Badiane.
Ainsi, il a également regretté l’attitude des personnes malintentionnées qui diffusent de fausses informations sur la vaccination pour empêcher les populations de vacciner leurs enfants. Car, selon ces dernières, les vaccinations ont des effets secondaires dans la procréation de ces enfants à leur âge adulte ou d’autres complications. « Les rumeurs ou fake news sont amplifiés par les réseaux sociaux. Actuellement, nous sommes dans un monde dominé par la communication au niveau des réseaux sociaux et chacun peut les utiliser pour donner des informations qui sont souvent erronées. Ce qu’il faut savoir et mettre à l’esprit, c’est que les vaccins avancent et marchent. Ils sont efficaces contre les maladies qui sont ciblées. Il faut continuer à faire vacciner nos enfants pour leur santé », a-t-il rassuré.
MACKY SALL MET FIN AU BRADAGE DU FONCIER DU CICES
D’une superficie de 107 hectares en 1974 lors de son inauguration par le président Senghor, il ne reste au Cices que…20 hectares.
Le Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices) a connu un bradage foncier sans égal du temps du régime de Me Abdoulaye Wade. D’une superficie de 107 hectares en 1974 lors de son inauguration par le président Senghor, il ne reste au Cices que…20 hectares. Un scandale foncier que le président de la République a décidé de stopper. Macky Sall a juré que, durant le restant de son magistère, aucune parcelle de terrain ne sera cédée sur le patrimoine restant du CICES. Par ailleurs, le directeur général de cette société a rencontré la presse hier pour présenter l’état des lieux et les perspectives du CICES. Quatre mois après sa nomination en juillet, Saliou Keita a dressé sa feuille de route qui est de faire de l’établissement qu’il dirige un véritable centre international des affaires, de la culture et des loisirs.
Les maisons ont poussé comme des champignons au niveau du CICES. De superbes immeubles la plupart du temps. Ils sont tellement nombreux qu’on a l’impression d’une petite ville au niveau de la Foire de Dakar. Le phénomène a été observé surtout du temps du régime de Me Wade. Les pontes et privilégiés de l’ancien régime se sont accaparés le foncier du Cices qu’ils se sont partagé à la manière d’un « tong-tong ».
Un bradage sans précédent puisque le Cices, inauguré en 1974 par le défunt président Léopold Sédar Senghor, s’étendait sur une superficie de 107 ha. Presque 50 ans après, il étouffe littéralement dans ses 20 ha qui lui restent !
La boulimie foncière du régime du président Abdoulaye Wade est passée par là entretemps… « Quand le président de la République Léopold Sédar Senghor mettait en place ce joyau en 1974, ce dernier s’étendait sur 107 ha. Aujourd’hui, le Cices ne dépasse pas 20 ha. C’est ce que les techniciens m’ont dit.
En tout cas, après lui avoir présenté la feuille de route, la maquette futuriste du Cices, le président de la République m’a demandé de parler, de communiquer pour dire que personne, surtout durant son magistère, ne se verra accorder un seul mètre carré du CICES à usage d’habitation. Il a indiqué que si les gens veulent faire disparaître le CICES, ils n’ont qu’à le dire. Et le président de la République est catégorique à ce niveau » informe le directeur général du CICES qui tenait hier une conférence de presse après quatre mois à la tête de la structure.
M. Saliou Keïta est rassuré par cette posture de fermeté du président Macky Sall dans sa volonté d’arrêter le bradage foncier de la Foire de Dakar. « Nous avons des concurrents, ce sont des hôtels et d’autres structures flexibles qui ont la possibilité de proposer des outils nouveaux. Le CICES s’est toujours illustré dans l’événementiel. Nous devons, pour survivre, travailler sur deux axes. Le premier, c’est de rénover nos infrastructures qui doivent répondre aux normes internationales pour faire face à la concurrence. Nous avons aussi de l’espace qu’il faut valoriser pour renforcer notre efficience opérationnelle » explique le responsable apériste à Dakar-Plateau.
Par ailleurs, Salihou Keïta a demandé au président Macky Sall de mettre à la disposition du Cices le Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamnadio ainsi que le Parc des expositions de Diamnadio. « C’est cela notre vocation parce que personne d’autre ne peut exploiter ces infrastructures. Nous avons, dans l’équipe du Cices, des cadres chevronnés qui ne connaissent que l’événementiel. Nous allons les jours à venir faire des propositions au chef de l’Etat pour que le centre international de conférences Abdou Diouf et le Parc d’expositions de Diamnadio reviennent au Cices » informe le patron du CICES.
Faire du Cices, un véritable centre international des affaires, de la culture et des loisirs
En débarquant au Cices en juin dernier, Salihou Keïta a trouvé une structure déficitaire. « Le CICES est pauvre », a-t-il déclaré. Seulement, cette situation financière peu reluisante ne décourage pas ce grand responsable politique apériste du Plateau. L’homme aime les défis surtout pour honorer la confiance que le président de la République a placée en lui. Il a présenté une maquette futuriste du CICES. « Nous avons de l’espace qu’il faut valoriser pour renforcer notre efficience opérationnelle. J’ai présenté une maquette futuriste du CICES parce que notre ambition est de faire de l’établissement un véritable centre international des affaires, de la culture et des loisirs. C’est cela notre logique d’intervention. On ne va plus se limiter à l’organisation de la Foire. Je dis aux Sénégalais qu’on ne s’appelle pas Foire mais Cices, c’est pour cela que la nouvelle direction que je dirige va diversifier nos activités, l’offre, faire du Cices une vitrine, permettre aux ministères sectoriels de montrer ce qu’ils ont fait dans le cadre du PSE, d’animer des thématiques de leurs secteurs. « Nous allons sortir du cadre dans lequel nous avons toujours évolué pour aller vers la promotion de l’expansion économique et commerciale du Sénégal. Nous irons dans les régions pour travailler avec les chambres de commerce et de métiers pour la promotion des services et de la production locale. Nous allons organiser des foires itinérantes. Se rénover et se réinventer, c’est la nouvelle logique d’intervention du CICES. Nous allons nous ouvrir davantage aux populations qui ont besoin certes d’acheter, de vendre, mais aussi de se divertir. C’est la nouvelle vocation du CICES. Nous demandons au président Macky Sall de nous accompagner parce qu’au CICES, nous avons besoin de ressources nouvelles additionnelles pour réussir cette nouvelle mission et c’est bien possible » s’enthousiasme un Salihou Keïta très en verve.
BOULAYE DIA SEDUIT LES CADORS EUROPEENS
Actuel meilleur buteur de Ligue 1 avec 8 buts en 10 journées, Boulaye Dia ne sera pas retenu par Reims cette saison lors du mercato hivernal.
Actuel meilleur buteur de Ligue 1 avec 8 buts en 10 journées, Boulaye Dia ne sera pas retenu par Reims cette saison lors du mercato hivernal. En cas d’une belle offre, le club champenois compte se séparer de son attaquant sénégalais de la meilleure façon. En effet, après Marseille, Newcastle et Brighton s’activent pour enrôler l’homme aux trois sélections avec l’équipe nationale du Sénégal.
Boulaye Dia a de la touche en Europe. Performant avec Reims, le joueur de 23 ans ne devrait pas continuer l’aventure avec le club champenois. Auteur d'un bon début de saison, l’attaquant sénégalais porte à bout de bras le club champenois. Grâce à ses performances, il est impliqué dans presque tous les buts de son équipe. En dix journées, il affiche un bilan positif. Avec 8 buts, le natif d'Oyonnax occupe la première place dans le classement des meilleurs buteurs de la ligue 1. De par ses prestations, le joueur a pris assez d'épaisseur pour prétendre rejoindre un club plus huppé. «C'est une possibilité. Je ne m'occupe pas de ça, je suis concentré sur le présent. Mais oui, il y a une possibilité», a déclaré le numéro 11 rémois.
BOULAYE DIA, L’HOMME DE LA SITUATION
Boulaye Dia marche sur l'eau. En seulement 8 matchs, le rémois a déjà autant marqué que sur les 28 journées de la saison 2019- 2020 avec déjà 8 réalisations. Une belle progression pour celui qui avait pourtant accusé le coup après son transfert avorté, l'été dernier. Mais pour le prochain hiver, son club ne lui ferme pas la porte. Et pour cause, le président de Reims Jean-Pierre Caillot lui accorde toujours un bon de sortie pour un transfert. «Je n'en sais rien. S'il reste, j'en serai ravi ; s'il a une proposition qui lui convient et nous aussi, je ne pourrai pas m'y opposer, car j'ai donné ma parole», a soutenu le président champenois.
DIA VEUT UN PROJET SOLIDE
L’homme aux trois sélections avec l’équipe nationale du Sénégal veut aller dans une équipe plus connue pour faire valoir son talent. En attendant, les dirigeants du club sont revenus sur l’échec du transfert du natif d’Oyonnax lors du dernier mercato. «Il n'est pas parti, parce qu'il n'a pas eu le projet qu'il souhaitait etla proposition désirée. Boulaye Dia a refusé deux offres, le Lokomotiv Moscou et le Hellas Vérone. Pour différentes raisons, il n'a pas voulu aller dans ces clubs», a ajouté le président de Reims.
NEWCASTLE ET BRIGHTON SUR LES RANGS ?
L'Olympique de Marseille a toujours des vues sur Boulaye Dia. Après avoir déjà ciblé le buteur sénégalais du Stade de Reims, les dirigeants marseillais devront batailler ferme pour s’offrir le joueur de 24 ans. En effet, des équipes de la Premier League anglaise seraient également sur les traces de l’actuel buteur de la ligue 1.
En effet, Newcastle et Brighton pourraient également passer à l’action pour enrôler l’attaquant. Sous contrat jusqu'en juin 2022, Boulaye Dia est estimé entre 12 et 15 millions d'euros par sa direction.
ÉVENTUEL RETRAIT D’AHMAD AHMAD ?
Faisant objet d’une procédure d’enquête de la commission de la Fifa dont la sentence est prévue ce jeudi, le Malgache risque de céder son fauteuil à un autre candidat.
Ahmad Ahmad pourrait ne plus se présenter pour la prochaine élection du président de la Confédération Africaine de Football (Caf) prévue le12marsprochainauCaire (Egypte). Faisant objet d’une procédure d’enquête de la commission de la Fifa dont la sentence est prévue ce jeudi, le Malgache risque de céder son fauteuil à un autre candidat.
Qui va succéder à Ahmad Ahmad à la tête de la Confédération Africaine de Football (Caf) ? Le président sortant du football continental était confiant pour briguer un deuxième mandat. Mais avec la commission d’enquête déclenchée par la Fifa, les choses pourraient prendre une autre tournure. En effet, le Malgache pourrait ne plus se présenter pour l’élection prévue au Caire le 12 mars prochain.
La chambre d’investigation de la commission d’éthique de la FIFA avait transmis le dossier du président Ahmad à qui sont imputées plusieurs violations du code d’éthique de la FIFA, à sa chambre de jugement. Celle-ci doit rendre le verdict ce jeudi. En effet, le président Ahmad risque une très longue suspension qui pourrait le pousser à se retirer de la course. En effet, selon «BBC Sport», il a été jugé coupable d'avoir enfreint divers codes d'éthique.
AHMAD AHMAD SOUTIENT LA CANDIDATURE D’AUGUSTIN SENGHOR
Avec la suspension qui pèse sur la tête de Ahmad Ahmad, la campagne pour le poste de président de la Caf s’annonce déjà palpitante.
Hormis Ahmad, sont en lice l’Ivoirien Jacques Anouma, le Mauritanien Ahmed Yahya, le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe et le sénégalais Augustin Senghor. C’est ce dernier qui aurait les faveurs d’Ahmad pour continuer ses chantiers. «Ce changement est intervenu dans l’esprit de tous les membres du Comité Exécutif et du président Ahmad. Des voix se sont élevées pour dire que dans cette situation, celui qui remplit les conditions pour aller à ces élections et les gagner, c’est moi», a déclaré hier le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF).
Pour sa part, la FIFA pencherait pour le Mauritanien Ahmed Yahya pour diriger l’instance africaine du football.
UN «KOCC» TOMBE ENFIN
Plus téméraire que Kocc, tu meurs. Son nom suscite déjà de la frayeur notamment sur les réseaux sociaux et même dans la société.
C’est probablement la fin d’une chasse à l’homme. Après l’arrestation de plusieurs personnes assimilées à son identité, « L’As » est en mesure de vous informer que la Division de la cybercriminalité de la Direction de la police judiciaire a mis fin aux agissements d’Abdou Karim Diallo alias «Kocc».
Saisis par deux plaintes déposées par les nommées A. Ndiaye et O. D. Ndiaye, entre le 03 et le 16 novembre 2020, les policiers ont mené une opération d’investigation qui amené à l’arrestation de Maïmouna DIOUF et de Mahmoudou DIALLO, alias Abdoul Karim DIALLO, alias «Kocc »qui ont été déférés devant le procureur pour extorsion de fonds, complicité d’escroquerie sur les réseaux sociaux entre autres.
Plus téméraire que Kocc, tu meurs. Son nom suscite déjà de la frayeur notamment sur les réseaux sociaux et même dans la société. Tellement qu’il aura réussi, de par sa manie, à dompter bon nombre de filles avant de leur soutirer d’importantes sommes d’argents sous menace de publication de leurs vidéos intimes. Mais, pour cette fois-ci, « Kocc », en tout cas présenté comme tel est tombé sur celles qui devraient mettre fin à son jeu favori et par ricochet de le sortir de son anonymat.
Voulant faire allonger sa liste record de victimes, Mahmoudou DIALLO, alias Abdoul Karim DIALLO, alias « Kocc » a écrit un message WhatsApp à une hôtesse d’accueil dans un hôtel de la place, le 29/10/2020 à 17 heures 13 minutes : « J'ai des documents très compromettants de toi qui peuvent gâcher ta vie pour toujours. Pour aujourd'hui, je te donne mais je te demande de se méfier des vidéo selfie. Tout est « piratables » OK. Si tu as compris met Ok sur ton Facebook avant 20h sinon tu verras tes vidéos sur You Tube demain à 09h. Bye bye. Vas sur Facebook met ok, Pikine pikinité».
Restant indifférente à la menace, la plaignante a reçu un autre message du même numéro lui demandant de faire un don de sang avec cinq de ses amies, en sus du versement d'une somme de 75.000 FCFA.
Confuse, la plaignante a déposé une plainte contre X le 03 novembre 2020 en précisant que le mis en cause lui a aussi envoyé des messages avec deux différents numéros. Les hommes de la division de la Cybercriminalité ont grâce à la réquisition faite à l'une des agences de téléphonie mobile, géo localisé le mis en cause à Nioro du Rip. De même, l'exploitation de son journal d'appels a conduit à l'interpellation de la nommée M. Diouf, une de ses principales correspondantes.
Ainsi, entendue sur procès-verbal, la nommée Diouf a déclaré être serveuse dans un hôtel de la place mais que son contrat a été rompu pour motif économique. Interpellée sur l'identité de son acolyte, elle a soutenu que ce dernier qui se nomme Abdou Karim DIALLO, est son copain et ils se sont connus en 2017. Mieux, elle a fait savoir aux enquêteurs qu’elle est devenue même une esclave sexuelle de l’administrateur du site seneporno. C’est elle même, dira-t-elle, qui a fourni des informations sur la nommée A. Ndiaye à son ami afin qu’il lui extorque des sous.
INTERPELLATION DE «KOCC»
Interpellé et entendu sur procès verbal régulier, le nommé Mahmoudou DIALLO alias Abdou Karim DIALLO et « Kocc », a reconnu, sans ambages, les faits portés à sa charge. Il a déclaré que, malgré un furtif passage à la DAF en tant qu'opérateur de saisie, être un commerçant dans la vente en ligne de tissus en provenance de Bénin. Entendu, également sur la plainte de la dame A. Ndiaye, le nommé il a reconnu avoir tenté d'extorquer cette dernière en lui demandant la somme de cent mille (100.000) FCFA, mais précise qu’il ne disposait d’aucune vidéo compromettante de cette dame. Il indique que c'est sa copine Maimouna Diouf qui lui a demandé de lui soutirer de l'argent car elle était liquide. C’est par la suite, dit-il, qu’il l’a contacté. Concernant la plainte de la dame O. D. Ndiaye, « Kocc » a reconnu la paternité de ces faits.
En effet, il a confirmé avoir extorqué à ladite dame la somme globale de 400.000 FCFA en usant de prête-noms de « Kocc », Karim et Bassirou GUEYE. Après expiration des mesures de garde à vue, Maïmouna Diouf et Abdou Karim Diallo ont été déférés au parquet pour association de malfaiteurs, extorsion de fonds, tentative d'extorsion de fonds, complicité d'extorsion de fonds, escroquerie en ligne, complicité d'escroquerie sur les réseaux sociaux et usurpation d'identité numérique.
«L’EMIGRATION CLANDESTINE EST UN PHENOMENE NATUREL QUE PERSONNE NE PEUT COMBATTRE»
Si pour certains, la question de l’émigration irrégulière est du ressort de l’Etat, pour le délégué général de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (Der) les seuls responsables sont ces jeunes qui décident de partir de manière frauduleuse.
Si pour certains, la question de l’émigration irrégulière est du ressort de l’Etat, pour le délégué général de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (Der) les seuls responsables sont ces jeunes qui décident de partir de manière frauduleuse.
De l’avis de Pape Amadou Sarr, l’émigration clandestine est un phénomène naturel que nul ne peut combattre. Au moment où le Sénégal pleure ses fils décédés par milliers au large de ses côtes, le délégué de la délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (Der) situe les responsabilités.
Pour Pape Amadou Sarr, les seuls responsables de ce phénomène «Barça ou barsax » sont ces jeunes qui ont décidé de partir de façon frauduleuse, d’enfreindre les lois de pays amis ». Il s’exprimait hier en marge du lancement de la semaine de l’entrepreneuriat co-organisée entre la Der et Jokkolabs.
A cette occasion, le délégué général a insisté sur le fait qu’« un jeune qui veut partir, qui a le désir d’aller voir ailleurs, nul ne peut le retenir». Pour corroborer ses dires, cet ancien migrant annonce que la Der a même financé «des jeunes à hauteur de 5 ou 10 millions, qui ont vendu leur fonds de commerce etleurs pirogues pour se lancer à l’aventure. Nous avons accompagné des éleveurs qui ont décidé de partir », souligne Pape Sarr. Qui tient d’emblée à faire la différence entre le départ de ces jeunes à l’émigration et le manque d’emploi.
«Les gens font un lien entre le départ et le besoin d’emploi, moi je ne le ferai pas tout simplement, parce qu’il n’y a pas de lien de causalité entre le départ à l’émigration et la question d’emploi», dixit-le délégué général. Cela relève de l’amalgame, avance-t-il. «Nous avons décidé d’octroyer ces 100 milliards de francs Cfa aux jeunes du Sénégal», sur une demande du chef de l’Etat dans sa dynamique de création d’emplois, ajoute Pape Sarr. «Il faut qu’on soit responsable et raisonnable et dire les choses telles qu’elles sont. C’est de la responsabilité des jeunes de partir de façon frauduleuse, d’enfreindre les lois de pays amis, d’aller en Espagne, d’entrer sur un territoire en en freignant les règles élémentaires de respect des frontières, et que ces personnes, une fois sur place, sont arrêtées menottées, mises dans des conditions difficiles et rapatriées. C’est de leurs responsabilités et de la responsabilité de leurs familles », dénonce le délégué général de la Der. Qui estime que même si «on met aujourd’hui 500 milliards à leur disposition, les jeunes qui vont avoir les moyens de partir, partiront».
«MAIS ON CONSCIENTISE CEUX QUI VEULENT RESTER ET QUI ONT LA VOLONTE DE RESTER»
Par ailleurs, ceux qui veulent rester au pays peuvent compter sur l’appui de la Der qui compte financer à hauteur de 100 milliards de francs Cfa des jeunes et des femmes candidats à l’émigration clandestine. «Notre objectif, c’est de demander aux jeunes sénégalais de revenir et surtout de comprendre que l’enjeu de développement se passe ici et que la Der et l’Etat du Sénégal mettent en place des dispositifs et des outils qui leur permettent de réaliser leurs projets en restant au Sénégal», soutient Pape Amadou Sarr.
Le financement en question a été obtenu grâce à l’appui de la Banque africaine de développement, l’Agence française de développement et l’Etat du Sénégal pour accompagner les initiatives entrepreneuriales. D’après Pape Amadou Sarr, il «sera dédié aux candidats à l’émigration clandestine dans les zones de départ», fait-il savoir.
LE CONTINENT NOIR PERDU PAR LES PROBLEMES DE DEMOCRATIE
«Un recul inédit du niveau de gouvernance globale.» C’est l’appréciation faite par la fondation Mo Ibrahim suite à la publication de son indice sur la gouvernance en Afrique.
Pour la première fois depuis dix ans, il a été noté une performance en recul de la gouvernance dans le continent noir. Il ressort de l’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG) 2020 publié le lundi 16 novembre dernier que cette situation est due à la détérioration simultanée de trois des quatre catégories de l’IIAG : Participation, droits et inclusion, Sécurité et Etat de droit, et Développement humain.
«Un recul inédit du niveau de gouvernance globale.» C’est l’appréciation faite par la fondation Mo Ibrahim suite à la publication de son indice sur la gouvernance en Afrique. Elle estime qu’avec 0,2 point de moins en 2019 qu’en 2018, la moyenne africaine de la Gouvernance globale enregistre sa première baisse annuelle depuis 2010. Ce qui, selon elle, devrait inciter à plus de vigilance d’autant que la pandémie de COVID-19 risque à la fois d’aggraver la détérioration déjà en cours et de détruire les gains acquis en termes de développement économique et humain.
Analysant toujours cette baisse, la fondation Mo Ibrahim a indiqué que ce recul résulte de la détérioration simultanée de la Participation, des droits et inclusion, de la Sécurité et de l’Etat de droit. En réalité, note-t-on, ce mauvais résultat s’inscrit dans la suite du ralentissement de la progression depuis déjà 2015. Cependant, les résultats encourageants obtenus dans les catégories Fondements des opportunités économiques (+4,1) et Développement humain (+3,0) proviennent principalement des progrès réalisés dans les sous-catégories Infrastructures et Santé, ainsi que, dans une moindre mesure, Environnement durable, lit-on dans le document parvenu à «L’AS». Juste que, souligne le rapport, ces tendances positives vont malheureusement de paire avec une insécurité croissante et la dégradation de la situation au niveau des droits ainsi que celle des espaces civiques et démocratiques. «Les deux catégories Participation, droits et inclusion (-1,4) et Sécurité et état de droit (-0,7) enregistrent en effet un recul préoccupant sur l’ensemble de la décennie.
Dans vingt pays, représentant 41,9% de la population africaine, l’amélioration sur la décennie des catégories ‘’Développement humain et Fondements des opportunités économiques’’ s’accompagne en parallèle d’une détérioration des catégories ‘’Sécurité et état de droit et Participation, droits et inclusion’’, informe la fondation Mo Ibrahim. Qui précise que seuls huit pays - Angola, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Madagascar, Seychelles, Soudan, Tchad et Togo - réussissent à progresser dans chacune des quatre catégories. Par ailleurs, l’Indice Ibrahim a affiché ses craintes notamment sur les risques que la Covid-19 aggrave les détériorations déjà en cours et d’inverser les progrès enregistrés en termes de développement économique et humain.
Dans la mesure où, dit-il, les données disponibles s’arrêtent à 2019 et que l’état des lieux présenté par l’IIAG 2020 est antérieur à l’arrivée de la pandémie. Il laisse aussi entrevoir une insatisfaction croissante des citoyens africains à l’égard de la gouvernance de leur pays. «Les résultats de la nouvelle section Voix des citoyens - qui couvre 39 pays et un échantillon représentant actuellement environ 87% de la population du continent - montrent que la Perception des citoyens en matière de gouvernance globale atteint son niveau le plus bas de la décennie, suivant une détérioration dont le rythme a quasiment doublé depuis 2005 », fait savoir l’Indice Ibrahim. Il estime ainsi que les clés d’une bonne performance sont : une progression équilibrée entre les différentes catégories, et l’impact prioritaire des indicateurs relatifs à l’Etat de droit, la justice, l’inclusion et l’égalité.
En définitive, le président de la Fondation Mo Ibrahim a déclaré que l’Afrique est à l’épreuve et que les fragilités de gouvernance mises en exergue par l’IIAG 2020 sont exacerbées par la COVID-19 qui menace en outre les progrès réalisés dans les domaines économique et humain. «L’insatisfaction et la méfiance des citoyens à l’égard de la gouvernance publique s’aggravent un peu partout. Les gouvernements peuvent saisir cette occasion unique de démontrer à la fois leur détermination à sauvegarder la démocratie et leur capacité à définir un nouveau modèle de croissance, plus résilient, plus équitable, plus durable, et plus autonome», a-t-il expliqué.
INDICE MO IBRAHIM 2020 SUR LA BONNE GOUVERNANCE : Le Sénégal dans le TOP 10 Africain
Dans un contexte de recul des performances de la bonne gouvernance en Afrique, le Sénégal a réussi à se positionner à la dixième place de l’édition 2020 de l’indice de la Fondation Mo Ibrahim. Il a enregistré un indice de 63,2 et vient un peu loin derrière Maurice qui reste le meilleur pays africain en termes de gouvernance avec un indice de 77,2. Pendant ce temps, la Somalie est considérée comme le pire pays du continent en la matière avec un indice de 19,2. A noter qu’au cours de la dernière décennie, c’est la Gambie qui a réalisé la plus forte progression (+9,2) alors que la Libye détient la palme de la plus forte détérioration avec -5,5. En ce qui concerne les régions, c’est l’Afrique australe qui réalise en 2019 la meilleure performance en matière de bonne gouvernance avec un indice de 53,3 suivie de l’Afrique de l’Ouest(53,1), l’Afrique du Nord (52), l’Afrique de l’Est (46,2), et l’Afrique centrale (38,8).
LES EXPLICATIONS DU CESE
Le Président entrant n’a reçu de la part de son prédécesseur aucune information sur les plans administratif et financier, ni document de passation de services détaillés, formels et signés.
Après les révélations selon lesquelles Idrissa Seck a envoyé ses hommes pour fouiller la gestion de son prédécesseur à la tête du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), Aminata Touré, des agents de l’administration de l’institution nient et parlent d’un état des lieux demandé par l’ancien maire de Thiès avant son installation.
Prévue jeudi prochain, l’installation du nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) à la tête de l’institution va se faire après une longue attente, caractérisée d’«incidents», avec l’absence de cérémonie de passation de service entre Idrissa Seck et son prédécesseur Aminata Touré.
La marche du patron de Rewmi vers son fauteuil est également accompagnée d’informations distillées sur la place publique, dont il est difficile de distinguer le vrai du faux. Dans sa parution d’hier, le quotidien «L’Observateur» a annoncé que l’ancien maire de Thiès a envoyé ses hommes pour fouiller la gestion d’Aminata Touré.
Selon nos confrères, il a pris cette décision car cette dernière devait faire le point de la situation et lui laisser les documents avant de partir, ce qu’elle s’est gardée de faire. Mais des sources administratives au sein du CESE ont tenu à préciser que le verbe «fouiller» n’est pas le terme qui sied. Elles affirment la main sur le cœur que leur nouveau boss n’a jamais envoyé des experts en gestion, audit, finance et vérification de comptabilité, pour une fouille.
En revanche, défendent-elles, Idrissa Seck veut faire un état des lieux tout simplement. «Il a été relayé dans la presse une certaine ‘’chasse aux sorcières’’ suite à la notification de cessation de service de certaines personnes au niveau du CESE. Ils vont jusqu’à faire état de prétendues ‘’fouilles’’ qui seraient opérées dans la gestion de la présidente sortante. Par ailleurs, il est important de préciser qu’il n’en est absolument rien. Nous devons battre en brèche tous ces propos malintentionnés. Le Président entrant n’a reçu de la part de son prédécesseur aucune information sur les plans administratif et financier, ni document de passation de services détaillés, formels et signés. Le Président entrant a, en conséquence, demandé à ses services d’établir un état des lieux complet qui servira aussi de situation de référence», précisent-elles.
Sur le limogeage du Directeur des ressources humaines (DRH), Dame Camara, et du Directeur administratif et financier (DAF), Mandiaye Diop, nos sources révèlent que ce dernier a été invité à faire une passation de service à laquelle il n’a pas répondu. Pendant ce temps, l’ancien candidat arrivé deuxième lors de la dernière élection présidentielle compose son futur cabinet.
L’ancien Sage de la Présidence, Birame Thiam, sera à la tête de la Direction administrative et financière (DAF). Mamadou Wade, actuel secrétaire général de l’Agence de Développement Municipal (ADM) va occuper le poste de secrétaire général adjoint et son ami d’enfance Malick Guèye sera au poste de Directeur de cabinet. D’autres nominations vont suivre juste après l’installation d’Idrissa Seck ce jeudi à 10h à l’auditorium du Conseil économique social et environnemental.
LE GRAFFEUR JONONE A L’HONNEUR
Le vernissage de l’exposition solo à Dakar du graffeur JonOne, l’un des artistes les plus cotés dans le domaine du street art, marque la réouverture du Musée des civilisations noires fermé depuis mars dernier pour cause de pandémie du coronavirus.
Le vernissage de l’exposition solo à Dakar du graffeur JonOne, l’un des artistes les plus cotés dans le domaine du street art, marque la réouverture du Musée des civilisations noires fermé depuis mars dernier pour cause de pandémie du coronavirus.
L’exposition, intitulée ‘’Héritage’’ et prévue du 12 au 22 novembre prochains, est une initiative de la galerie ‘’Art time’’, basée à Abidjan.
Selon le graffeur, "Héritage" est un hommage rendu à l’Afrique là où tout a commencé. Elle est composée de 26 œuvres accrochées sur des cimaises, dans une salle du musée, de dix planches de surf taguées et disposées en cercle au milieu de la pièce, et d'une pirogue taguée également pour coller à l'actualité liée à l'émigration clandestine par la mer. "Je suis ici au Sénégal où il y a Gorée, cette île mémoire de l’esclavage, il y a un sens pour moi (…) d’être ici, pour me retrouver ", confie l'artiste lors du point de presse organisé au Musée. ‘’Je n’ai reçu aucune éducation artistique. Quand je taguais les trains à New York, je ne pouvais pas imaginer qu’un jour je m’exprimerais sur la toile. Ce qui m’a vraiment amené au tag a été de voir les autres peindre des graffitis dans toute la ville.
L’école à laquelle j’allais était très stricte. Et tellement ennuyeuse ! Je me souviens qu’à l’époque, ceux de la rue avaient la liberté", explique-t-il. Pionnier du mouvement graffiti à New-York dans les années 1980, JonOne vit aujourd’hui à Paris, ville dont il est tombé amoureux après son arrivée en 1987. Il collabore aujourd’hui avec des grandes marques et est devenu l’un artistes les plus «côtés» sur le marché de l’art urbain contemporain.
DR WALY COLY DIOUF PREVIENT SUR LES CONSEQUENCES DANS LE FUTUR
Le vaccin contre le nouveau coronavirus suscite moult réactions de la part du monde sanitaire.
Le vaccin contre le nouveau coronavirus suscite moult réactions de la part du monde sanitaire. Si certains experts estiment qu’il est efficace à plus de 93%, le docteur Wally Coly Diouf, pharmacien de profession a attiré l’attention des décideurs sur ledit vaccin qui pourrait être «néfaste» dans le futur à cause du non-respect des différentes phases des essais cliniques qui se font selon lui en trois phases et devrait prendre huit ans.
L’actualité sanitaire internationale est dominée ces temps-ci par l’éventuelle découverte de vaccin contre la Covid-19. Selon le pharmacien Waly Coly Diouf, spécialiste en analyses physicochimique et management qualité des produits de santé et des aliments, toutes les grandes firmes pharmaceutiques sont dans une course à la découverte du vaccin qui serait efficace à plus 93% contre le coronavirus.
Face à cette situation, docteur Diouf a décidé de tirer la sonnette d’alarme. En sa qualité de pharmacien, il a rappelé que la recherche d’un nouveau médicament doit normalement prendre au moins huit (8) ans si on veut respecter les différentes phases des essais cliniques qui se font en trois étapes dont la première consiste à évaluer la sécurité d'emploi du produit, son devenir dans l'organisme, son seuil de tolérance ainsi que les effets indésirables. Sur ce point docteur Diouf a déclaré : «elle permet aussi de définir la dose et la fréquence d'administration qui seront recommandées pour les autres phases études suivantes».
La phase II encore appelée pharmacologique consiste selon le praticien, a confirmé l’activité clinique préliminaire et/ou pharmacologique du médicament à la dose recommandée à l’issue de la phase I. «La phase III permet de faire l’étude Comparative de l’efficacité du nouveau médicament au placebo ou à un médicament de référence s’il existe», a-t-il renseigné.
Et de poursuivre : «en dehors de ces essais cliniques, il faut aussi faire les études de bio-stabilité du médicament dans le temps qui permettent de déterminer sa formulation galénique et sa durée de vie du produit». Revenant sur la situation épidémiologique de la pandémie à Covid-19 avec son taux de mortalité très élevé dans le monde fait qu’il urge de disposer dans les plus brefs délais pour sauver des vies. Une situation qui inquiète le pharmacien et déclare: «ce qui veut dire que certaines étapes de ces essais cliniques ne seront pas faites ou seront bâclées avec tous les risques que cela implique. Il est important de noter qu’un produit peut s’avérer inoffensif sur la personne mais avoir de graves conséquences dans le futur. Nous pouvons citer l’exemple du médiator».
Pour Dr Diouf, les toxicités peuvent avoir de très graves conséquences qui vont même jusqu’à survenir chez leurs descendances. «Cette forme de toxicité d’un médicament ou d’un produit peut ne pas manifester aucun effet secondaire inattendu chez la personne qui reçoit le traitement mais c’est plutôt les descendants du sujet traité qui vont manifester des malformations. L’exemple de la Thalidomide est toujours d’actualité» a-t-il avancé. Et de poursuivre : «au vu de ces risques, nous voudrons attirer l’attention des décideurs de faire très attention car, le vaccin qui sera homologué risque d’être administré à une importante population».
Au regard de l’urgence sanitaire, le pharmacien a attesté «qu’il est indispensable que les essais de phase IV soit scrupuleusement respectés si on sait que ces derniers plus connus sous le nom essais post AMM ou pharmacovigilance ne sont mis en œuvre qu’en cours d’utilisation du médicament».