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29 juin 2025
AUGUSTIN SENGHOR OFFICIALISE SA CANDIDATURE, LUNDI
La Fédération sénégalaise de football informe que son président Augustin Senghor va officiellement annoncer sa candidature à la présidence de la Confédération africaine de football
Dakar, 15 nov (APS) – La Fédération sénégalaise de football informe que son président Augustin Senghor va officiellement annoncer sa candidature à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), lundi en conférence de presse.
Cette rencontre avec la presse est prévue à partir de 11h au siège de la FSF, indique un communiqué parvenu à l’APS.
Augustin Senghor a confirmé samedi les informations parues dans la presse faisant état de sa candidature à l’élection à la présidence de la CAF qui aura lieu le 12 mars prochain à Rabat (Maroc).
Quatre autres personnalités du football africain ont annoncé leur candidature. Il s’agit du président sortant, Ahmad Ahmad, des présidents de la Fédération mauritanienne de football, Ahmed Yahya, de celui des Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud, Patrice Motsepe et de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma.
DÉCÈS DE BALLA GAYE, ANCIEN CHAMPION DE LUTTE AVEC FRAPPE
Balla Gaye, ancien champion de lutte avec frappe, est décédé ce dimanche à son domicile de Guédiawaye dans la banlieue dakaroise, suite à une longue maladie, ont rapporté plusieurs médias.
Dakar, 15 nov (APS) – Balla Gaye, ancien champion de lutte avec frappe, est décédé ce dimanche à son domicile de Guédiawaye dans la banlieue dakaroise, suite à une longue maladie, ont rapporté plusieurs médias.
Un des acteurs majeurs de la lutte avec frappe des années 90, il a été l’un des premiers retraités des arènes sénégalaises à ouvrir une école de lutte.
Cette école produira plus tard un Roi des Arènes, en la personne d’Oumar Sakho surnommé Balla Gaye 2 en hommage à son mentor.
Dans la phase active dans la lutte, le défunt était membre de l’écurie Walo.
LE SENEGAL SE QUALIFIE
L’équipe nationale de football du Sénégal a battu ce dimanche celle de la Guinée Bissau (1-0) et se qualifie pour les phases finales de la CAN 2022 prévue au Cameroun.
Dakar, 15 nov (APS) – L’équipe nationale de football du Sénégal a battu ce dimanche celle de la Guinée Bissau (1-0) et se qualifie pour les phases finales de la CAN 2022 prévue au Cameroun.
Sadio Mané a marqué l’unique but de la rencontre (82e mn) sur un exploit individuel et permet aux Lions de pouvoir participer en 2022 à leur 16e Coupe d’Afrique des Nations.
Avec cette victoire obtenue ce dimanche au stade du 24 Septembre de Bissau l’équipe du Sénégal se retrouve avec 12 points en quatre journées d’éliminatoire de la CAN.
Le Sénégal ne pouvant plus en théorie être rattrapé par ses poursuivants à savoir le Congo Brazaville crédité de 6 points avant la quatrième journée, la Guinée Bissau, trois points en quatre journées et Swattini zéro points en trois journées.
INDÉPENDANCES AFRICAINES, OÙ EN EST LA DÉCOLONISATION DES ESPRITS ?
L'historienne Françoise Vergès et le journaliste Antoine Glaser, évoquent les heurs et malheurs de l'Afrique postcoloniale ainsi que le bilan du processus de décolonisation qui reste un « work in progress » (« travail évolutif »). Entretiens croisés
Françoise Vergès (1) est historienne, chercheuse, titulaire de la chaire « Global South » à la Fondation Maison des sciences de l’homme, à Paris. Antoine Glaser (2) est politologue, journaliste spécialiste de l’Afrique. Ils sont auteurs de plusieurs ouvrages consacrés à des thèmes qui vont de la politique en Afrique aux questions liées à l’esclavage et la colonisation, en passant par les relations France-Afrique. Interrogé à l'occasion du 60e anniversaire des indépendances africaines, le duo évoque au micro de RFI les heurs et malheurs de l'Afrique postcoloniale ainsi que le bilan du processus de décolonisation qui reste un « work in progress » (« travail évolutif »). Entretiens croisés.
RFI : Les indépendances furent un moment de joie et de fête pour les populations africaines. Que sait-on de leurs attentes et de leurs espérances?
Antoine Glaser : Seuls les historiens qui ont travaillé sur cette période peuvent répondre à cette question. Et encore ! Peu de choses ont été écrites. Cela dit, il faut se resituer dans la démographie de l’époque, avec 3,5 millions d’habitants en Côte d’Ivoire (plus de 30 millions aujourd’hui, NDLR), 3,2 millions au Sénégal, 5,1 millions au Cameroun, pas plus de 500 000 habitants au Gabon… Dans tous ces pays avec une très faible urbanisation, la proclamation d’indépendance n’a souvent concerné que les cercles de l’administration, à l’exception des pays où des mouvements d’indépendance anticolonialistes étaient déjà structurés. Il semble toutefois qu’il y ait eu plus d’enthousiasme à cette indépendance dans les anciennes colonies britanniques et portugaises que dans les anciennes colonies françaises. Il suffit de lire les proclamations des chefs d’État du « pré carré » français en 1960 pour s’en convaincre. La plupart remercie la République française de sa générosité. Le plus caricatural est le président gabonais Léon Mba, qui exprime sa gratitude profonde au général de Gaulle, « champion de l’Homme noir et de la Communauté franco-africaine », dit-il. Une déclaration qui tranche avec celle du Congolais Patrice Lumumba, qui relève qu’il ne faudra jamais oublier que l’indépendance du Congo a été conquise par la lutte. Cette différence dans les réactions s’explique en grande partie par l’approche assimilationniste de la colonisation française qui avait fait miroiter l’idée d’une communauté de destins entre l’Afrique et la France. Cette idée avait été confortée par l’intégration de leaders africains dans la structure de pouvoir en France, avec notamment Senghor et Houphouët-Boigny siégeant dans le gouvernement français.
Françoise Vergès : Pour les populations africaines, l’indépendance marque la fin d’un système qui les réduisait à des êtres sous-humains, des sous-citoyens. Cette souveraineté durement acquise leur permet de se retrouver pleinement dans leur existence. On assiste, avec ces indépendances, à un renversement de la perspective selon laquelle il y aurait, d’une part, une humanité qui compte et, d’autre part, une humanité composée de sous-hommes qui ne compte pas, qu’on peut trafiquer, qu’on peut vendre, qu’on peut acheter. « Et maintenant, nous sommes là », proclamait Patrice Lumumba dans son discours lors de la cérémonie de l’accession du Congo à l’indépendance, le 30 juin 1960. C’est sans doute cette présence réaffirmée de l’Afrique qu’on avait si longtemps reniée et qu’on ne peut plus désormais effacer malgré le sang qui va couler et les turbulences postcoloniales qui donne sens au combat historique pour l’indépendance dans les pays colonisés.
La crise du Congo, qui a éclaté en 1960 dans la foulée de l'accession à l’indépendance de cette ancienne colonie belge, n’a-t-elle pas d’emblée démontré que cette décolonisation était tout sauf une libération ?
F.V. : Je distinguerais l’indépendance de la décolonisation, qui est un processus dont les débuts remontent aux premières luttes anticoloniales et à la prise de conscience qu’il faut en finir avec le colonialisme et le statut colonial. La décolonisation est un très long processus historique, culturel, qui touche la politique, mais aussi les domaines de l’économie, l’art, les langues... En Afrique, ce processus de la décolonisation est passé par des phases successives, notamment les conférences nationales, l’émergence des mouvements de la jeunesse et de la société civile. Le processus se poursuit aujourd’hui avec les revendications pour la décolonisation des esprits, des enseignements, des institutions et la demande d’une indépendance réelle.
A.G. : Chaque indépendance a eu sa particularité. Avec ses ressources minières exceptionnelles, l’ancien Congo belge a tout de suite été l’un des enjeux majeurs de la rivalité entre les États-Unis et l’Union soviétique. Sans vrais moyens, la Belgique a très vite été hors-jeu, en particulier après la sécession de la riche province du Katanga par Moïse Tshombe et l’assassinat de Patrice Lumumba le 17 janvier 1961. Après l’arrivée au pouvoir de Joseph-Désiré Mobutu, c’est la CIA américaine qui est à la manœuvre. L’opération franco-marocaine de Kolwezi en mai 1978 contre les « Katangais » soutenue par les Cubains était déjà une opération de « guerre froide » pour empêcher les soviétiques d’avoir accès au cobalt congolais. Ceci dit, le maréchal Mobutu avait une certaine marge de manœuvre pour gérer le pays à sa guise. À la fin des années 1970, il a même laissé croire aux Zaïrois qu’ils étaient désormais totalement « décolonisés » en lançant une opération de « zaïrianisation » : le franc congolais est remplacé par le « zaïre », Léopoldville devient Kinshasa, suppression des noms chrétiens, l’abacost (« à bas le costume ») remplace le costume occidental, certaines mines sont nationalisées au profit du premier cercle du « maréchal ». Au début des années 1980, Mobutu Sese Seko (Mobutu le guerrier) est l’un des hommes les plus riches de la planète.
Quels sont les principaux acquis des indépendances africaines ?
A.G. : Le premier acquis des indépendances africaines des années 1960 a été l’accès pour un certain nombre de pays à la gestion de leurs États. Mais c’est une indépendance limitée car, à peine sortie de la colonisation, l’Afrique est devenue un enjeu géostratégique entre les deux blocs : l’Est et l’Ouest. Les indépendances africaines ont été en grande partie octroyées sous la pression des deux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale : les États-Unis et l’Union soviétique. Au sortir de la guerre, les Américains et les Soviétiques ont fait pression sur les colonisateurs afin de pouvoir remplacer l’ordre colonial et installer rapidement un nouvel ordre mondial. Les Africains ont donc dû rapidement choisir leur camp entre puissances coloniales et poursuite d’une politique postcoloniale comme dans le « pré carré » français ou soutien soviétique à des mouvements de libération en contrepartie d’une zone d’influence. Dans un deuxième temps, l’acquis des indépendances africaines a été la solidarité entre mouvements de libération, comme entre l’Algérie et l’Afrique du Sud.
F.V. : Les indépendances ont quand même transformé la carte du monde. Tout d’un coup, on a vu les pays africains prendre leur place à l’Assemblée générale de l’ONU. Ils ont fait entendre la voix de l’Afrique à la tribune du monde. Rétrospectivement, cela peut paraître un développement mineur, mais il ne l’est pas totalement, même si les voix des pays africains sont souvent instrumentalisées par les grandes puissances. Il n’en reste pas moins que la présence des États africains à l’ONU leur a donné une marge de manœuvre qu’ils n’avaient pas auparavant. Par ailleurs, sans les indépendances, il n’y aurait eu ni l’Organisation de l’Union africaine, devenue l’Union africaine depuis 2002, ni les organisations régionales qui, de l’aveu même des pays membres, jouent un rôle majeur dans l’évolution démocratique de l’Afrique. Et bien sûr, tout le travail autour de l’unité du continent, de l’abolition des frontières héritées du colonialisme, les solidarités Sud-Sud, n'aurait pas été possible sans la fin de la mainmise politique de l'Europe sur le continent.
LE MASSACRE DE THIAROYE S'INVITE À L'ASSEMBLÉE NATIONALE FRANÇAISE, MAIS...
Faut-il qu'il y ait une chaîne humaine autour des fosses communes à l'endroit du massacre pour que cessent enfin ces arrangements avec l'Histoire d'un massacre d'Africains venus se battre en France contre l'ennemi et qui ont réclamé leur solde ?
Le Blog de Mediapart |
Armelle Mabon |
Publication 15/11/2020
L'Assemblée nationale a évoqué le massacre de Thiaroye. Mais nos espoirs ont été déçus par la lecture du rapport. Un premier pas a été fait mais il faut bien regarder l'histoire et comprendre cette révélation sur les fosses communes.
Lorsque j'ai découvert le discours à l'assemblée nationale devant la ministre des armées du député Philippe Michel-Kleisbauer remplacé, pour cause de covid-19 par un collègue, j'ai senti une profonde satisfaction avec une lueur d'espoir tout en étant gênée par la présentation d'hommes démobilisés avant le massacre.
Trois historiens ont été auditionnés sur ce fait historique dans le cadre de l'avis fait au nom de la commission Défense nationale et des forces armées sur le projet de loi de Finances pour 2021 pour les crédits « Anciens combattants, Mémoire et Liens avec la Nation » : Pascal Blanchard, Martin Mourre et moi-même. Choisir d'évoquer Thiaroye 44 démontre un certain courage politique et je remercie Philippe Michel-Kleisbauer d'avoir osé mettre en lumière ce massacre de tirailleurs sénégalais ex-prisonniers de guerre commis par l'Armée française le 1er décembre 1944.
Martin Mourre a publié un livre entièrement consacré à Thiaroye : Thiaroye 1944 Histoire et mémoire d'un massacre colonial, PUR, 2017. Pascal Blanchard, dans son ouvrage co-dirigé avec Nicolas Bancel et Sandrine Lemaire Décolonisations françaises La fin d'un Empire, éditions de La Martinière, 2020, deux pages illustrées sont consacrées au massacre de Thiaroye. Pour ma part, j'ai transmis au député le chapitre entièrement revu et renommé « Thiaroye : un mensonge d'Etat » de mon livre Prisonniers de guerre « indigènes » Visages oubliés de la France occupée, La Découverte, réédité en 2019.
Une écoute sélective et dangereuse pour l'Histoire
A la lecture du rapport, j'ai compris, une fois encore, que les politiques écoutaient un historien médiatique mais qui ne fait aucune recherche, ni fouille d'archives et non les historiens qui ont passé des heures et des heures et même des années à éplucher tant et tant d'archives, à retrouver les témoins et les familles et à questionner les sources permettant de s'approcher d'une vérité sur ce massacre prémédité présenté comme une rébellion armée dans les archives consultables.
Une fois de plus, après le discours de François Hollande le 30 novembre 2014, le pouvoir politique a escamoté un rendez-vous avec l'Histoire en reproduisant dans ce rapport, les grossières erreurs commises par Pascal Blanchard. Il est facile de constater le privilège accordé à cet historien grandement cité alors que le travail de Martin Mourre n'est pas évoqué et que, pour ma part, le député cite mes propos de 2012 évidemment obsolètes puisque j'ai repris la recherche sur Thiaroye en 2012.
Je suis donc amenée à signaler toutes les erreurs alors que ce rapport ne peut être corrigé et est donc diffusé en l'état sans que nous ayons pu en faire une lecture préalable.
Concernant le récit, il n'y avait que des originaires de l'Afrique occidentale française (AOF) et donc pas de Centrafricains, pas de Tchadiens, pas de Gabonais et pas de Togolais. Par contre les Guinéens ont été oubliés alors qu'ils étaient très nombreux.
Pour une raison que j'ignore, Pascal Blanchard se méprend complètement sur le « blanchiment » malheureusement suivi par le député :
Après leur libération, il est décidé de les démobiliser, notamment pour une opération de « blanchiment » des troupes françaises .
Il n'a jamais été décidé de les démobiliser comme le prouve un courrier du 2 octobre 1944 du directeur des Troupes coloniales, le général Ingold, au ministre des Prisonniers de Guerre : « Les militaires indigènes coloniaux ne doivent être en aucun cas démobilisés même à titre provisoire avant d'être arrivés dans leur colonie d'origine ». Il n'y a donc pas eu d'avance sur prime de 1500 francs versée en octobre 1944. Le traitement était tout autre pour les ex-prisonniers de guerre nord-africains.
Dans un rapport officiel de l'Assemblée nationale, les martyrs de Thiaroye sont désormais présentés comme étant démobilisés avant le massacre ce qui induit qu'ils n'étaient plus militaires mais des civils. Dans ce cas, le massacre de Thiaroye est un crime contre l'humanité et le ministère des armées doit clarifier ce point.
Quant à l'opération de « blanchiment », en aucun cas les ex-prisonniers de guerre n'étaient concernés puisqu'ils ne combattaient pas dans l'Est de la France après le débarquement de Provence. Je joins un extrait de la lettre du général de Gaulle au général Eisenhower qui montre que ceux qui ont été victimes du « blanchiment » ont été dirigés vers le midi et non à Morlaix.
Dans son documentaire « Décolonisations, du sang et des larmes », diffusé le 6 octobre sur France 2, Pascal Blanchard a été encore plus loin dans la désinformation et la tromperie du grand public puisqu'il présente les hommes de Thiaroye comme ayant fait le débarquement de Provence.
Je constate que le député reprend ce que j'ai écrit dans mon ouvrage notamment les 315 tirailleurs sur 1950 qui ont refusé d'embarquer à Morlaix pour n'avoir pas perçu le quart de leur solde de captivité conformément à la règlementation en vigueur. Pour les 400 qui auraient refusé d'embarquer à l'escale de Casablanca, j'ai apporté la preuve que cette information était mensongère et je regrette que Philippe Michel-Kleisbauer la passe sous silence. Les autorités ont diminué le nombre de rapatriés au départ (1280 à la place de plus de 1600) pour camoufler le nombre de victimes. C'est un mensonge d'Etat car les ordres sont venus du gouvernement provisoire pour falsifier les faits et non de quelques hommes nostalgiques du Maréchal Pétain et du régime de Vichy. Un de ces officiers a été puni mais pour quelles raisons le ministère des armées refuse obstinément de donner le libellé du fait matériel pour lequel il a été puni alors que rien ne l'interdit pas même l'amnistie ?
QUATORZE NOUVEAUX CAS ET UN DÉCÈS AU COURS DES DERNIÈRES 24 HEURES
Le docteur Ndiaye a dans le même temps déploré un décès lié à la maladie, le 328e depuis l’apparition de la maladie, le 2 mars dernier. Il a également fait état de la guérison de 9 patients.
Dakar, 15 nov (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré ce dimanche 14 nouvelles contaminations de Covid-19 et un décès lié à la maladie du nouveau coronavirus.
Ces infections proviennent de tests virologiques réalisés sur 862 individus et répartis : 14 cas contacts suivis par les services sanitaires et autant de cas communautaires, a expliqué le directeur de la Prévention.
Faisant le point sur la situation de l’épidémie dans le pays, le docteur El Hadji Mamadou Ndiaye a souligné que les cas de contaminations de source inconnue avaient été localisés dans les localités de Fatick (1), de Mbour (1), et d’autres quartiers de Dakar, notamment Liberté 6 (1), HLM Grand Yoff (1), Ouest Foire (1), Niary Tally (1) et Mermoz (1).
Le docteur Ndiaye a dans le même temps déploré un décès lié à la maladie, le 328e depuis l’apparition de la maladie, le 2 mars dernier. Il a également fait état de la guérison de 9 patients.
A ce jour, 15.793 cas positifs de Covid-19 ont été déclarés dans le pays dont 15.16 guéris 328 décès 48 patients sous traitement, d’après les données du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
par Jean-Baptiste Placca
RAWLINGS, UNE ETOILE NOIRE AU FIRMAMENT
À présent qu’il n’est plus, l’on peut oser affirmer que Jerry John Rawlings incarnait véritablement un type de leadership et de patriotisme plutôt rares, dont auraient tant besoin bien des peuples, aujourd’hui, en Afrique
Il avait tout pour être un homme heureux. Mais le Chairman, éternel insatisfait, rêvait de toujours mieux pour son peuple. Désormais, son destin appartient à l'Histoire.
Jerry John Rawlings est décédé, ce jeudi 12 novembre 2020. Son pays, le Ghana, le pleure. Nombre d’Africains aussi. Car, dites-vous, c’est l’Afrique toute entière qui est en deuil. Ici même, vous l’avez souvent cité en exemple. Qu’incarnait-il de si particulier pour que sa disparition soit vécue comme une perte pour tout le continent?
À présent qu’il n’est plus, l’on peut oser affirmer que Jerry John Rawlings incarnait véritablement un type de leadership et de patriotisme plutôt rares, dont auraient tant besoin bien des peuples, aujourd’hui, en Afrique. Peu de dirigeants, sur ce continent, ont eu le privilège de voir leur pays rayonner, en ayant conscience que cela n’aurait simplement pas été possible, sans eux. Certes, l’économie du Ghana peut toujours subir des intempéries de conjoncture. La démocratie ghanéenne peut même, à l’occasion, être ébranlée par quelques secousses telluriques. Mais l’édifice ne risque pas de s’effondrer de sitôt. Car, les fondations ont été bâties pour résister au temps. C’est ce que prédisait Jerry John Rawlings, en répondant à la journaliste américaine Diane Sawyer, dans l’émission « 60 minutes », affirmant que si, d’aventure, il venait à se retrouver au pouvoir au Ghana, le diable en personne ne pourrait se permettre ce qu’il veut, mais devra se plier à ce qu’attend de lui le peuple de ce pays. Davantage que la détermination farouche qu’on lui connaissait, il fallait au Chairman un leadership visionnaire, pour annoncer, avec une telle certitude, en 1992, que le Ghana, définitivement, allait s’imposer comme une démocratie exemplaire, et une économie aux bases plutôt saines.
C’est donc, en somme, une affaire d’institutions…
Oui. D’institutions, mais c’est dans les mentalités qu’a été bâtie cette œuvre. Et, depuis vingt ans, l’alternance, pour les Ghanéens, n’est plus un simple mot. Avec leur bulletin de vote, ils savent même pouvoir congédier les dirigeants dont la gestion économique ne leur convient pas, ou les déçoit. Le pays, actuellement, s’achemine vers une élection présidentielle, et pas une manifestation violente au tableau, pas un mort. Mieux, s’il venait à être réélu, le 7 décembre prochain, Nana Akufo-Addo jamais n’oserait toucher à la Constitution pour, dans quatre ans, s’offrir un éventuel troisième mandat.
Devant la forte mobilisation des Ziguinchorois, Abdoulaye Baldé annonce qu'au delà d'Idrissa Seck, il y a d'autres pontes qui sont en route pour rejoindre le président de la République
Le chef de file de l'Union des centristes du Sénégal (UCS) a fait une forte mobilisation dans la commune de Ziguinchor pour communier avec ses sympathisants. Devant la forte mobilisation des Ziguinchorois, Abdoulaye Baldé ravi de cet attachement et après avoir renouvelé sa confiance au président de la République, annonce qu'au delà d'Idrissa Seck, il y a d'autres pontes qui sont en route pour rejoindre la le président de la République qui a l'intention de réunir toute la famille libérale.
"Je voudrais saluer la vision du président qui a continué à élargir la famille de la majorité présidentielle, faisant venir notre grand-frère Idrissa Seck, mais aussi d'autres", souligne le président de l'Ucs.
Poursuivant, le député-maire annonce que la liste du président est loin d'être close. Il révèle un pan de leur échange qui a lieu il y a quelques jours.
"Le président m'a annoncé que d'autres vont rallier pour agrandir cette majorité présidentielle pour que nous puissions avoir notre bloc qui conduira les destinées du Sénégal pour les années à venir. Il faut que nous soyons dans ce bloc. Ne restons pas en dehors. Il faut agrandir les bases de l'Ucs surtout dans cette partie sud considérée comme notre bastion. Ne pensez pas que nous avons perdu, bien au contraire", révèle le président de la commission des mines à l'Assemblée nationale...
PRENDRE UNE PIROGUE N'EST PAS UNE OPTION
Youssou Ndour a adressé un message aux jeunes qui se lancent dans l’émigration clandestine et qui périssent pour la plupart en mer. Il leur demande de se ressaisir car il est bien possible de réussir au Sénégal.
Youssou Ndour a adressé un message aux jeunes qui se lancent dans l’émigration clandestine et qui périssent pour la plupart en mer. Il leur demande de se ressaisir car il est bien possible de réussir au Sénégal.
«Il peut y avoir des difficultés dans la vie. Mais, il n’est jamais dit qu’on ne peut pas se réaliser ici au Sénégal et qu’on va forcément s’en sortir en Europe. Voyager est certes un droit, mais prendre des pirogues, vendanger sa vie, quitter comme ça sa famille n’est pas une chose à faire», soutient Youssou Ndour à l’émission «Fiitey».
Il dit comprendre les motivations des jeunes, mais leur demande de ne pas se laisser abattre. «Il y a trop de pressions sociales au Sénégal. On impose beaucoup de choses aux jeunes, aux familles, aux parents, aux marabouts. Il faut qu’on en parle, qu’on ose le dire. Je m’adresse aux jeunes. Je ne vous dirais pas de ne pas voyager, mais prendre une pirogue n’est pas une option. Dans la vie, il faut trimer pour réussir, mais l’effort n’est jamais vain», ajoute-t-il.
Youssou Ndour demande à l’Etat, au secteur privé et à tous ceux qui en ont les moyens d’aider les jeunes afin d’atténuer la pression sociale qu’ils subissent et qui les pousse à entamer ces voyages périlleux.
EPINES DE LA VIE
Premier roman de Safiétou Ndiaye propose une plongée dans le réalisme social sur fond de réponse à un besoin de partager un point de vue personnel sur des faits de société n’épargnant pas le milieu scolaire et universitaire selon l'auteure
Dakar, 14 nov (APS) – ‘’Epines de la vie’’, premier roman de l’enseignante Safiétou Ndiaye propose une plongée dans le réalisme social sur fond de réponse à un besoin de partager un point de vue personnel sur des faits de société n’épargnant pas le milieu scolaire et universitaire, a expliqué samedi à Dakar son auteure.
‘’C’est un roman de réalisme social visant à répondre à un besoin pressant de partager un point de vue personnel sur les faits de société que l’on peut découvrir dans le milieu scolaire ou universitaire’’, a-t-elle notamment indiqué à la cérémonie de dédicace de l’ouvrage.
Dans le roman de 270 pages paru aux éditions Harmattan Sénégal, la native de Ziguinchor, raconte l’histoire d’une jeune fille qui a connu une mésaventure amoureuse avec son professeur de français, laquelle ne l’a pas empêché de se battre pour parvenir à occuper la fonction d’assistance en Lettres modernes.
Dans cet esprit, la romancière a insisté sur le fait qu’’elle a voulu, à travers l’héroïne, montrer qu’on doit chaque jour se lever avec une volonté d’affronter les aléas de la vie et persévérer pour réaliser son rêve’’.
De son côté, le Doyen honoraire de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Mamadou Kandji, a démontré que le récit du roman repose sur des techniques narratives postmodernes, à savoir la subversion de la trame romanesque classique, l’anticipation, les flashbacks, la forme épistolaire, les épiphanies, les confessions etc.’’
‘’La narration interactive évoque des faits qui rafraîchissent la mémoire du lecteur sur quelques aspects de l’histoire post-coloniale et de la culture sénégalaise, donnant ainsi un réalisme social’’, a-t-il fait valoir le professeur d’anglais à la retraite.
Kandji a ainsi ‘’vivement’’ recommandé ‘’aux humanistes, universitaires et enseignants ainsi qu’à tous les hommes et femmes ‘’amoureux’’ de la lecture de lire ce roman dont les procédés lui confèrent une originalité, amplifiant une approche psychologique, à travers le processus de maturation de l’héroïne’’.
‘’Le récit promène le lecteur dans le système éducatif sénégalais avec une parenthèse dans l’enseignement‘’, a-t-il fait remarquer.