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29 juin 2025
Par Moussa Kamara
RECREATION
Cette semaine, notre quotidien a titré pour évoquer une guerre entre parents d’élèves et directions d’écoles privées. On a joué avec les mots pour sensibiliser davantage sur ce problème patent de payement de trois mois de non scolarité.
Cette semaine, notre quotidien a titré pour évoquer une guerre entre parents d’élèves et directions d’écoles privées. On a joué avec les mots pour sensibiliser davantage sur ce problème patent de payement de trois mois de non scolarité. Autant il y a d’écoles privées, autant il y a des différences entre ces écoles dans les compétences et l’excellence.
Dans certaines écoles, les parents, sûrement des nantis, ont payé les mensualités réclamées sans chichis majeurs. Ces écoles privées figurant aux palmarès du Concours général, ce baromètre de l’excellence, peuvent tout exiger sauf l’impossible. Ces écoles de la haute savent que l’impossibilité n’est pas indisponibilité de ces billets de banque chez les parents de leurs ouailles.
Contrairement à ces écoles privées nichées dans des maisons où l’étroitesse et la proximité servent à former des moins doués plutôt que des surdoués. Des écoles nichées dans des appartements et autres endroits non indiqués pour délivrer des savoirs, des écoles que fréquentent la plupart des rebuts du public, pas tous évidemment, se mettent dans cette immense clameur pour exiger le payement de ces trois mois de non scolarité.
Les syndicats d’enseignants ayant choisi leur camp n’empêchent guère les directions de ces écoles privées de continuer de réclamer mordicus leurs sous. Sont-elles encouragées par cette neutralité bienveillante du ministère qui n’a pas encore pipé mot sur ce problème, véritable dilemme de parents d’élèves déboussolés par tant de sarcasme et d’égoïsme. Cet Etat qui subventionne tous les ans ces privés en plus des fonds Covid19 n’a pas le droit de continuer de se taire. Tous les secteurs de ce pays sont impactés par cette pandémie et il n’y a pas de raison de ponctionner des parents d’élèves plus qu’exsangues.
Toutes les écoles ayant encaissé des fonds de l’Etat seraient malvenues de réclamer d’autres sous aux parents d’élèves. Ces comportements d’hommes d’affaires ne militent pas en faveur de ces enseignants par trop exigeants oubliant leur rôle de distributeurs de savoir. Pourquoi cette intransigeance de ces directions d’écoles envers les parents d’élèves ? Ce tout ou rien de ces directions du privé témoigne d’un manque de respect total envers les parents d’élèves. Qui vont certainement se plier au desiderata de leurs enfants qui ne voudraient pas manquer les cours. Ces directions refuseraient même les moratoires que certains parents avaient proposés. Ces directions s’accrocheraient aux faits que l’enfant est roi à la maison, que ses parents sont prêts généralement à tout pour satisfaire ses lubies pour justifier cette arrogance de banquier sur laquelle ils se sont entendus.
Cette guerre des nerfs prendra fin certainement avec l’intervention plus que nécessaire de l’Autorité pour sonner la fin de la récréation.
LE GOUVERNEUR EN APPELLE A LA RESPONSABILITE DES PARENTS
Le Gouverneur de la région a présidé hier, jeudi 12 octobre, la traditionnelle tournée de la rentrée scolaire en visitant quelques écoles où il a constaté beaucoup d’absences chez les élèves
Le Gouverneur de la région a présidé hier, jeudi 12 octobre, la traditionnelle tournée de la rentrée scolaire en visitant quelques écoles où il a constaté beaucoup d’absences chez les élèves. Alioune Aïdara Niang en appelle à la responsabilité des parents d’élèves pour qu’ils s’assurent que leurs enfants portent leurs masques en venant à l’école. Selon lui, le respect des gestes barrières doit être toujours de vigueur pour que l’école ne soit pas un foyer de propagation de la pandémie de la Covid-19.
“Toutes les dispositions ont été prises par les autorités académiques de la région de SaintLouis afin d’une bonne rentrée des classes au niveau de tous les établissements scolaires situés sur le territoire régional”, pour reprendre les propos du Gouverneur de Saint-Louis qui a présidé hier, jeudi 12 octobre, la traditionnelle tournée des écoles à l’occasion de la rentrée des classes. Alioune Aïdara Niang s’est réjoui du bon déroulement de la rentrée des classes 2020 dans cette région, après “une période de fermeture des écoles” à cause de la pandémie de la Covid-19.
La délégation s’est rendue au Lycée Cheikh Oumar Foutiyou Tall ex-Faidherbe, au CEM Samba Ndiémé Sow de Ndar Toute et à l’école Notre Dame de Lourdes de Sor. “Partout où nous sommes allés, l’ensemble des dispositifs sanitaires liés au protocole sanitaire pour le respect des gestes barrières, du port de masque, du lavage des mains avec de l’eau et du savon et de la distanciation physique, ont été respectés, et cela doit continuer sans relâche”, a lancé le Gouverneur Niang aux autorités de l’éducation. Il n’a pas manqué de magnifier l’implication des partenaires sociaux, des acteurs de l’éducation, des parents d’élèves ainsi que des syndicats des enseignants. “C’est pour moi également l’occasion de remercier l’ensemble des partenaires qui ont accompagné l’État dans cette ouverture des classes en mettant à la disposition de l’Inspection d’Académie de Saint-Louis, beaucoup de matériels, de lavoirs, de gels hydro-alcooliques, de masques, pour que les gestes barrières soient une réalité dans ces écoles”, a-t-il ajouté.
Alioune Aïdara Niang a toutefois déploré la faible présence des élèves à l’ou verture des classes, tout en lançant un appel aux parents d’élèves afin qu’ils laissent leurs enfants venir rapidement à l’école. Il a signalé que “les autorités sont en première ligne ».
Selon lui, les autorités scolaires doivent œuvrer à assurer la protection des enfants au niveau des établissements scolaires. Et le Gouverneur Niang de rappeler également que la famille a une grande responsabilité à jouer dans le protocole sanitaire parce qu’elle a l’obligation de veiller et suivre les enfants quand ils quitteront les maisons pour se rendre à l’école. “ Les parents ont le devoir de vérifier le port de masques, afin que les mesures prises par les autorités sanitaires soient bien suivies et que “l’école ne soit pas un foyer de propagation du virus”, a-t-il conclu tout en priant pour que cette pandémie soit éradiquée de manière définitive dans le pays.
120 MILLIONS DE FRANCS CFA OCTROYES A 20 ENTREPRISES
Des subventions à hauteur de 120 millions de francs Cfa ont été remises à 20 Petites et moyennes entreprises (PME) dans les communes de Bargny, Mont-Rolland, Ndiaffate, Ndiob et Sandiara.
La deuxième réunion du Comité de pilotage de la plateforme Covid-19 d’appui aux secteurs productifs des populations vulnérables, un projet mis en œuvre avec le soutien du PNUD et des Systèmes des Nations Unies s’est tenue nier, jeudi 12 novembre à Dakar. A cette occasion, des subventions à hauteur de 120 millions de francs Cfa ont été remises à 20 Petites et moyennes entreprises (PME) dans les communes de Bargny, Mont-Rolland, Ndiaffate, Ndiob et Sandiara.
Dans le cadre du projet Plateforme Covid-19 d’appui aux secteurs productif des populations vulnérables, des subventions à hauteur de 120 millions de francs Cfa ont été remises à 20 Petites et moyennes entreprises (PME) retenues. La cérémonie de remise symbolique des chèques s’est déroulée hier, jeudi 12 novembre. Ce projet mis en œuvre en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et les Systèmes des Nations Unies vient soutenir particulièrement les micros petites et moyennes entreprises, les coopératives ainsi que les entreprises sociales et familiales dans les communes de Bargny, Mont-Rolland, Ndiaffate, Ndiob et Sandiara.
«La première phase de ce projet mise en œuvre dans 5 communes pilotes, vise à accompagner les acteurs des secteurs productifs vulnérables à pouvoir être appuyés dans la lutte contre la Covid-19. 20 entreprises ont été sélectionnées sur plus de 150 demandes. 120 million de francs Cfa ont été accordés dans cette première phase. C’est un projet total d’un million 800 mille dollars. C’est le premier projet qui associe une démarche productive et une démarche territoriale. Dans le cadre de la Covid-19, c’est une réponse pour relancer leurs activités à partir de la base», a fait savoir Idrissa Diabira, directeur général de l’ADEPME.
Pour Ahmed Kounta, chef de la ferme Teranga agronome, bénéficiaire de ce projet, cette subvention va leur permettre de relancer leurs activités, surtout dans l’acquisition de matériels et équipements. «Le Coronavirus a eu beaucoup d’impact cette année. On n’a pas pu exporter nos produits. On était obligé de se rabattre sur les cultures locales. Donc, on a eu d’énormes difficultés à pouvoir commercialiser nos produits et à pouvoir supporter toutes les dépenses et les charges de production. Cette subvention va nous permettre d’acheter une nouvelle pompe pour la réhabilitation de notre forage qui était tombé en panne et de nous relancer», se réjouit-il.
«ILS VONT DURER 3 MOIS ET DEMI POUR UN COUT DE PLUS DE 7 MILLIARDS FCFA», SELON ALIOUNE NDOYE
Après plusieurs sorties médiatiques, des manifestations de colère, des forums et marches pacifiques des communautés de la Langue de Barbarie, réclamant le dragage et le balisage de cette brèche, le gouvernement a décidé de donner suite à leur requête
Le ministre des Pêches et de l'Economie maritime, Alioune Ndoye, était hier, jeudi 12 octobre, à Saint-Louis où il a procédé au lancement des travaux de dragage et de balisage de la brèche. Celle-ci a fait énormément de victimes et de dégâts matériels.
La cérémonie s'est déroulée au niveau du port polonais sis à l'hydrobase, en présence des membres de différents mouvements, syndicats et associations de pêcheurs. Ils y ont tous exprimé leur joie de voir leur vieille doléance être résolue.
Ouverte en 2003, au Nord de l’embouchure naturelle sis à Gandiol, pour sauver Saint-Louis, la ville tricentenaire, d’une éventuelle inondation, la brèche de Saint-Louis encore appelée canal de délestage, creusée au début sur quatre mètres de large, a été le théâtre d’actions conjuguées de la dynamique sédimentaire, d’une part, et de l’érosion côtière fortement accélérée par les changements climatiques, d’autre part.
Ainsi, après plusieurs sorties médiatiques, des manifestations de colère, des forums et marches pacifiques des communautés de pêcheurs de la Langue de Barbarie, réclamant le dragage et le balisage de cette brèche, le gouvernement actuel a décidé de donner suite à leur requête. "Le chef de l’État, toujours sensible aux préoccupations des populations, a très tôt, au lendemain de son accession à la magistrature suprême de notre pays, compris l’urgence de trouver une solution durable à la problématique de la brèche de Saint-Louis. Fidèle à sa démarche scientifique, l’Ingénieur président s’est refusé d’intervenir sans comprendre. C’est pourquoi, il a engagé la recherche de solution avec un processus inclusif et participatif", a précisé Alioune Ndoye, ministre des Pêches et de l'Economie maritime, à l'occasion de la cérémonie de lancement des travaux de dragage et de balisage de cette brèche. Il a indiqué que les travaux vont démarrer, mais sont en effet une solution transitoire pour freiner les multiples pertes en vies humaines des "braves pêcheurs".
Et le ministre de poursuivre en révélant que les connaissances actuelles permettent de manière maîtrisée de draguer avec un gabarit, paramètres physiques, la reconstitution rapide des dépôts sédimentaires, d’ici à la mise en œuvre de la solution définitive consistant à la construction de l’infrastructure qui sera retenue au terme de l’étude intégrale en cours au niveau de l’Agence de développement municipal (ADM), au titre du Projet de gestion des eaux pluviales (PROGEP). Le coût des travaux s'élève à plus de 07 milliards de FCFA, financés par l'État du Sénégal. "Dans la continuité de ces diligences, je voudrais annoncer que la présente cérémonie de lancement des travaux de dragage sera suivie de la remise aux CLPA de Saint-Louis et de Louga de quatre embarcations en fibre de verre avec leurs moteurs. Par ce geste, mon département entend consolider l’approche participative et inclusive dans la gouvernance du secteur", a ajouté le ministre Alioune Ndoye. En effet, ce matériel fait partie d’un don de 38 embarcations de même type que la CFAO a bien voulu mettre à la disposition du ministère des Pêches et de l’Economie maritime
LES FAILLES DU PDLI MISES A NUE PAR L’ASSEMBLEE NATIONALE
La Mission d’information de l’Assemblée nationale portant sur le Plan décennal de lutte contre les inondations (Pdli) a remis son rapport au président de ladite institution, Moustapha Niasse, hier, jeudi 12 novembre
Le constat fait par les députés est que les ouvrages de lutte contre les inondations, soit 70% des réalisations, sont concentrés dans la région de Dakar. Les régions intérieures sont peu dotées. La Mission d’information de l’Assemblée nationale portant sur le Plan décennal de lutte contre les inondations (Pdli), qui a fait ce diagnostic, a remis son rapport au président Moustapha Niasse. C’était hier, jeudi 12 novembre. Aussi recommande-t-elle, après avoir relevé des failles dans sa phase d’urgence, la reconduction du Pdli (2012-2022), à 2 ans de la fin du projet, pour absence d’équité territoriale et le volet restructuration urbaine n’ayant pas été très bien pris en charge.
La Mission d’information de l’Assemblée nationale portant sur le Plan décennal de lutte contre les inondations (Pdli) a remis son rapport au président de ladite institution, Moustapha Niasse, hier, jeudi 12 novembre. Il ressort des constats faits sur le terrain, après 45 jours de recherches, que la quasi-totalité des infrastructures de lutte contre les inondations sont réalisées dans la région de Dakar. «De façon synthétique, 19 constats ont été faits et 16 recommandations. L’une des plus fortes recommandations est pour que le Plan décennal puisse être reconduit, parce que le volet restructuration urbaine n’a pas été très bien pris en charge.
A deux (2) ans de la fin du plan, l’exécution n’est pas parfaite. Il manque beaucoup de choses dont des réalisations. Quasiment 70% des réalisations sont limités à Dakar et à sa banlieue. Il faudrait reconduire le plan pour faire de l’équité territoriale et toucher toutes les régions du Sénégal», a déclaré le rapporteur de la commission, Theodore Monteil. Pape Sagna Mbaye, le président de l’équipe de recherche, a lui aussi abondé dans le même sens. «Nous avons constaté qu’il y a une absence d’équité territoriale parce que dans sa phase d’urgence, la quasi-totalité des ouvrages ont été consacrée à Dakar et sa banlieue», a-t-il affirmé. Il a ajouté, en outre, qu’il «y a des zones où le programme a eu à faire des ouvrages et qui n’ont pas été impactées par les inondations. Il y a des zones aussi où des ouvrages sont en train d’être réalisés, des zones où des ouvrages ont été abandonnés, des zones inondables et inondées où il n’y a eu aucune réalisation».
NIASSE S’ATTAQUE AUX DÉTRACTEURS DE LA MISSION
Le président de l’Assemblée nationale, pour sa part, a profité de la remise du rapport pour répondre à ceux qui fustigeaient la création de la mission qui, selon eux, devrait être plutôt une Commission d’enquête parlementaire. «C’est un choix qui a été démocratiquement fait à l’issue d’un vote du Bureau de l’Assemblée nationale. Tout le bureau a décidé qu’il en soit ainsi, sauf une voix. La raison de ce choix réside dans la possibilité qu’offre une Mission d’information de conduire les députés membres de cette mission sur le terrain, même (dans les zones) où sont survenues les inondations, dans l’ensemble des 14 régions et 45 départements», a-t-il déclaré. Mieux, selon le président Moustapha Niasse, «une Commission d’enquête parlementaire n’aurait pas permis aux députés d’aller à la base, de parler avec les maires et la population, les conseillers municipaux, les présidents des départements et les membres des Conseils départementaux. Seule une commission d’information ou une commission d’étude permettent que les membres de la commission fassent le tour du pays».
MINISTRES, DG ET CHEFS D’AGENCE A AUDITIONNER EN SÉANCE PLÉNIÈRE
Par ailleurs, a-t-il informé, toutes les autorités concernées par la gestion des inondations feront face aux députés pour apporter des éclairages. «Tous les ministres, directeurs généraux, directeurs d’agences des secteurs concernés ont été entendus par la mission d’enquête. Lorsque les députés auront reçu le rapport, qu’ils en auront pris connaissance, celui-ci sera remis au chef de l’Etat. Après quoi, se tiendra une séance plénière au cours de laquelle tous les ministres déjà entendus par la mission répondront aux questions que leur poseront les députés. C’est ce qui a été visé comme objectif, au lieu d’une simple séance au cours d’une mission d’enquête parlementaire. Nous avons préféré faire le travail à la base (d’abord et) ensuite venir au sommet», a-t-il conclu. A signaler que le rapport sur les inondations a été réalisé par 15 députés dont 10 députés de Bennoo Bokk Yaakaar (Bby - le groupe de la majorité présidentielle), 3 députés du Groupe parlementaire «Démocratie et Liberté» (formé par le Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés) et 2 députés non-inscrits. C’est un document de plus de 300 pages.
AUGUSTIN SENGHOR LORGNE LA PRÉSIDENCE DE LA CAF
Des sources établies au Caire ont certifié à Sud Quotidien que le président de la Fédération Sénégalaise de Football a bel et bien déposé sa candidature pour la succession du Malgache, Ahmad. Alors que l'intéressé même tarde à se dévoiler
Ça y est ! Maître Augustin Senghor est candidat à la Présidence de la Confédération africaine de football (CAF). Des sources dignes de foi, établies au Caire, siège du gouvernement du football continental ont certifié à Sud Quotidien que le Président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a bel et bien déposé sa candidature pour la succession du Malgache, Ahmad. Des informations confirmées par deux vice-présidents de la FSF. Quant à l’intéressé, il continue à soutenir être plutôt préoccupé par les trois points à prendre à Bissau, dimanche prochain lors de la 4ème journée des éliminatoires de la CAN Cameroun 2022 entre les Djurtus et les Lions du Sénégal.
Un fauteuil pour cinq ! La bataille de Rabat aura bel et lieu. En plus du président sortant Ahmad Ahmad, du Sud-Africain Patrice Motsepe, de l’Ivoirien Jacques Anouma et du Mauritanien Ahmed Yahya, le Sénégalais, Maître Augustin Senghor a déposé, lui aussi, sa candidature pour briguer la présidence de la Confédération africaine de football (CAF). Des sources dignes de foi établies au Caire, confirmées par deux vice-présidents de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), ont confié à Sud Quotidien que le patron du football sénégalais a fini par déposer sa candidature. «Oui, Maître Senghor est candidat !», nous a confié un agent de la CAF travaillant dans l’administration, dont le siège est établi dans la capitale égyptienne, Le Caire.
Interrogés par Sud Quotidien, deux viceprésidents de la Fédération sénégalaise de football (FSF) et non moins, proches collaborateurs du maire de Gorée, confirment l’information qui était déjà dans les pipelines. «Je confirme que Senghor (Augustin) est candidat. Il fallait d’abord informer les membres du Comité exécutif avant d’en parler dans les médias. C’est plus correct», confie un vice-président de l’instance fédérale. Et son homologue d’ajouter : «la présidence de la CAF n’est pas une mince affaire. Il fallait s’assurer de certaines garanties avant de se jeter à l’eau. En plus, il y a un volet diplomatique à activer pour y arriver».
Vers le retrait de la candidature d’Ahmad
Les chances de voir le tombeur d’Issa Hayatou succéder à lui-même s’amenuisent chaque jour davantage. En effet, le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Ahmad, aurait été jugé coupable d'avoir enfreint divers codes d'éthique par la chambre d’enquête de la Fifa devant livrer son verdict avant la fin de ce mois de novembre, selon plusieurs dépêches. L'annulation de l’accord avec Puma pour le compte de Tactical Steel, relatif aux équipements de la CAF en 2017 serait à l’origine de son “désarroi”. Sans toutefois occulter, les plaintes de l'ancien secrétaire général du CAF, Amr Fahmy, en mars 2019 et de l'ancien directeur financier de l'organisation, Mohamed El Sherei. Toutes contenues dans des documentaires envoyés à la Fifa. Suffisant pour annihiler le test d’éligibilité du Malgache au sein du Conseil de la Fifa et par conséquent, son retrait de la course. Selon des sources dignes de foi d’ailleurs, Me Augustin Senghor n’allait jamais présenter sa candidature s’il n’était pas sûr du retrait de Ahmad de la course. Tout comme, Ahmed Yahya aussi. «Senghor a un énorme défaut. Il est très loyal(sic). Il a soutenu Hayatou jusqu’au bout. Même quand le Camerounais a été battu, il a été l’un des rares à l’accompagner à quitter la salle», témoigne un proche de l’avocat. Et d’ajouter : «aujourd’hui, il a juré fidélité à Ahmad. S’il plonge c’est que ce dernier l’a autorisé. J’en suis convaincu».
La bataille de rabat aura lieu !
L’histoire va donc se répéter. 33 ans après ! Le 10 mars 1988 à l’hôtel Safir au Caire, rappelle-t-on, le professeur d’éducation physique et ancien champion de demi-fond Issa Hayatou avait été porté à la tête de la Confédération Africaine de Football (CAF). Il avait battu au troisième tour, avec 22 voix contre 18, le journaliste à la retraite et ancien arbitre, Folly Ekué du Togo. Le troisième candidat était le Dr Mohamed Abdelhalim du Soudan, membre fondateur de la CAF et président de 1968 à 1972. Des Sénégalais se souviennent encore du rôle joué par feu Mawade Wade pour envoyer le Cameroun sur le trône. Le vendredi 12 mars 2021, à Rabat (Maroc), un autre Sénégalais sera cette fois dans la course p o u r e s - sayer d’atteindre le sommet de la pyramide. Pour y arriver, Me Augustin Senghor doit s’attendre une rude bataille où il ne peut y arriver sans l’appui et le soutien de l’Etat du Sénégal. Toute une diplomatie devrait alors être mise en branle. Surtout, face à la machine anglo-saxonne qui s’organise déjà autour du milliardaire sud-africain, Patrice Motsepe, considéré à tort ou à raison comme le candidat de Gianni Infantino, président de la Fifa. Me Senghor devrait donc convaincre les zones A et B de l’UFOA, avoir la bénédiction du Maroc mais aussi et surtout, le parrainage de Issa Hayatou qui continue encore de tirer les ficelles.
Fatma Samoura derrière Ahmed Yahya ?
L’autre information également parvenue à Sud Quotidien est la position de la Secrétaire générale de la Fifa. La Sénégalaise ne roulerait pas pour Me Augustin Senghor. Mais plutôt pour le Mauritanien, Ahmed Yahya. Selon des sources dignes de foi, une telle attitude de Mme Samoura s’expliquerait par une recherche d’un point de chute. Des rumeurs de plus en plus persistantes soutiennent que l’ancienne coordinatrice résidente et humanitaire des Nations Unies et représentante résidente du PNUD au Nigeria serait de plus en plus indésirable à Zurich. Nommée le 13 mai 2016, Secrétaire Générale de la FIFA, à l’issue du 66e congrès de ladite organisation tenu à Mexico City, Mme Samoura qui a travaillé pendant plus de 20 ans sur des programmes des Nations Unies, lorgnerait le fauteuil de Secrétaire général de la CAF. Un poste que Me Augustin élu président de la CAF ne pourrait pas lui garantir. Contrairement au voisin, Mauritanien.
L’affaire tunisio-tunisienne
Par ailleurs, il faut noter qu’une sixième personne pourrait allonger la liste des candidats. Elle viendrait de la Tunisie. Mais, il va falloir que la CAF résolve ce qui est convenu d’appeler le «cas tunisien» entre Tarek Bouchemaoui qui a introduit un recours auprès de la CAF contre son compatriote Wadii Jarii, président de la Fédération tunisienne de football, qu’il accuse de ne pas avoir soumis au Comité exécutif de la Fédération tunisienne de football (FTF) la question de sa candidature au Comex de la CAF. Wadii Jarii selon elwatan.com soutient le contraire et affirme qu’il détient le PV de la réunion du Comex de la FTF qui lui a donné le feu vert pour présenter sa candidature à la CAF. Une affaire à suivre... A présent, les candidats disposent de quatre mois pour recueillir les voix des électeurs. La course est ainsi, lancée. La prochaine assemblée générale ordinaire de la CAF prévue le 11 décembre prochain à Addis-Abeba, en Ethiopie, sera déterminante pour les candidats.
KEEMTAAN GI - ECOLE- BUSINESS
Une nouvelle année scolaire s’ouvre. Une année qui n’est toutefois pas comme les précédentes. Elle démarre dans un contexte de crise sanitaire, mais également un climat délétère entre parents d’élèves et directeurs d’établissements privés. Le business est venu détériorer les bonnes relations entre ces deux partenaires. Dans certains établissements, le couteau est carrément posé sur la gorge des parents. Le premier d’entre eux qui remue la tête se retrouve dans l’autre monde. Ils doivent subir, la fermer ou prendre la porte de sortie avec leurs enfants. Un véritable calvaire pour ceux qui ont pris le sacrifice de mettre leurs enfants dans le privé. Et qui vont ainsi devoir payer outre trois mois de scolarité durant lesquels leurs enfants n’ont pas été scolarisés ! des frais d’’inscription pour l’année qui commence. Du « adou kalpé » quoi ! Imaginez l’étendue du sacrifice si le pauvre parent a plusieurs enfants dans le privé. Il faut qu’on se dise la vérité. Sans fard ! Ce que font certains établissements privés, c’est du racket. Ni plus ni moins. Un véritable racket ! C’est révoltant qu’ils bouffent la subvention de l’Etat qu’on leur a servie deux fois sur un plateau, et qu’ils reviennent encore dire la bourse ou la vie à de pauvres parents qui n’ont pas été épargnés, eux non plus, par la crise sanitaire. Car ce fichu Covid19 n’a ménagé aucun secteur de la vie sociale, culturelle et économique du pays. Imposer donc à des parents déjà exsangues et qui doivent faire face à l’équation des fournitures, trois mois de scolarité durant lesquels leurs enfants sont restés à la maison, en plus des frais de réinscription, c’est vraiment se comporter comme des margoulins. Le comble c’est que les établissements les plus féroces dans ce racket des pauvres parents sont présentés comme confessionnels, c’est-à-dire catholiques, protestants ou islamiques. Comme quoi, face à l’argent, les religions cessent de se faire la guerre pour faire face aux impies qui refusent d’abouler l’oseille ! Kaccoor Bi
RENCONTRE OUATTARA-BÉDIÉ LE FRUIT D’UNE MEDIATION DE GRANDE LOGE NATIONALE DU SENEGAL (GLNS) (EXCLUSIF)
Usant de son influence qui est immense en Afrique — la plupart des chefs d’Etat et des dirigeants de partis sont des « frères » — la franc-maçonnerie joue un rôle de médiateur très important dans les crises politiques et diplomatiques sur le continent. A preuve par la Côte d’Ivoire où « Le Témoin » quotidien est en mesure de vous révéler que la Grande loge nationale du Sénégal (Glns), une filiale du Grand Orient de France (Godf), fait partie des médiateurs de l’ombre qui ont réussi le miracle de dénouer la crise postélectorale en favorisant une rencontre entre le président Alassane Dramane Ouattara (réélu avec un score de 94 %, excusez du peu !) et son ancien allié Henry Konan Bédié, devenu chef de file de l’opposition. Après avoir menacé avec ses alliés d’empêcher la tenue du scrutin et boycotté celui-ci, Bédié, après 85 morts depuis le début de la crise, a accepté contre toute attente de rencontrer son ancien allié devenu pire ennemi ADO. Alors que tout le monde se demandait ce qui avait pu rendre possible ce miracle sur les bords de la lagune Ebrié, on apprend que ce sont les maçons qui ont manœuvré dans l’ombre pour décanter la situation. « Le Témoin » a appris que des membres de la Grande loge nationale du Sénégal (Glns) se sont rendus à Abidjan pour y rencontrer le président réélu Alassane Ouattara et l’opposant Henri Konan Bédié afin de les inviter à sauver leur pays du chaos. Une médiation souterraine qui a porté ses fruits puisque les deux hommes se sont retrouvés jusqu’à briser le mur de glace et rétablir la confiance dans le but d’apaiser les violences et les manifestations meurtrières en Côte d'Ivoire où on n’est plus très loin des 100 morts. Les membres de la Glns auraient également effectué une médiation en Guinée-Conakry où le président Alpha Condé s’est fait proclamer président de la République pour un troisième mandat contesté par l’opposition dirigée par Cellou Dalein Diallo. Tant mieux si la franc-maçonnerie réussit à sauver la sous-région des génocides postélectoraux ! En tout cas, on constate que ce que ni l’Eglise ni les Mosquées n’ont réussi en Côte d’Ivoire et en Guinée, les maçons l’ont fait dans ces deux pays ! Il ne reste plus à la Gnls, dirigée par C. N., qu’à traverser l’Atlantique pour aller offrir sa médiation entre le président Donald Trump, qui refuse d’accepter sa défaite, et Joe biden, le président élu des Etats-Unis !
APRÈS 09 MOIS DE RÉSISTANCE AU COVID-19 DAHRA-DJOLOFF EST FINALEMENT TOMBE !
Il y a quelques semaines, « Le Témoin » quotidien magnifiait la résistance de la commune de Dahra-Djoloff qui, jusque-là, n’avait pas enregistré le moindre cas de coronavirus. C’est arrivé ! Hier jeudi 12 novembre 2020, Dahra Djoloff est finalement tombée en enregistrant son tout premier cas de Covid-19. D’où la perte de son statut de champion de la résistance au coronavirus. Car le district sanitaire de Dahra-Djoloff est tombé les armes, pardon les stéthoscopes, à la main ! D’ailleurs, « Le Témoin » a appris que le Dr Abdou Ndiaye médecin-chef de Dahra-Djoloff a chaleureusement félicité ses agents ainsi que les soldats du Service d’Hygiène, les agents de la Croix-Rouge, les gendarmes, les agents municipaux (mairie) et les autres partenaires qui ont accompagné le district sanitaire de Dahra-Djoloff dans le dispositif de prévention et de riposte au coronavirus. Et surtout l’Etat par le biais du ministère de la Santé.
AL KHAYRI QUAND MME MARIEME SEYDI HANNE SE MARIE SON FILS !
Connaissez-vous Mme Hanne Marième Seydi ? Sans doute oui puisque cette très grande dame le faisait partie des plus brillants cadres de la Société générale de banque au Sénégal (Sgbs) où elle a gravi les échelons de chef d’agence à la très prestigieuse direction Clientèle des investisseurs, puis directrice de la Communication avant de demander un départ négocié. Mme Hanne « Sgbs » est surtout la fille de l’un des pionniers de l’industrie sénégalaise, feu Idrissa Seydi. Une race d’industriels qu’on ne trouve plus hélas dans notre pays… Et quand le fils de Mme Marième Seydi Hanne prend épouse, inutile de vous dire que c’est la toute la République des autorités politiques, bancaires, diplomatiques et religieuses qui se déplace ! Sans oublier les hommes d’affaires et les grandes dames de la jet-set dakaroise. Le mariage religieux a eu lieu hier, jeudi, à la mosquée de Toubab-Dialao devant Dieu et les hommes. Ensuite, Mme Seydi Hanne a organisé un banquet restreint à la piscine Olympique sise Point E pour y recevoir ses invités de marque. Entourée de sa maman Mme Seydi ainsi que ses deux sœurs « jumelles » à savoir la célèbre notaire Me Tamaro Seydi (sœur biologique), épouse du ministre des Finances ! et la brillante avocate Me Dior Diagne, Mme Marième Seydi Hann ou la maman du jeune marié était rayonnante de bonheur. Au son des koras et des djembés, sous une tente climatisée et bien décorée, Mme Hanne était entourée des autres membres de son état-major à savoir les huissiers de justice Mes Ndèye Tègue Fall et Me Gnagna Seck. Sans compter l’amie de toujours, Fatima Diarra, épouse du Dg des Ics. Le « Mc » n’était autre que Alassane Mbaye, alias le »griot des VIP ». Et si nous tenons à féliciter Mme Marième Hanne Seydi en ce grand jour heureux, c’est parce qu’entre « Le Témoin » et la famille Seydi, c’est une très longue histoire d’amitié et de partenariat à travers les sociétés (Sigelec, biscuiterie de la Medina, Société « Le bois », Emoa-Côte d’Ivoire etc.) de feu président Idrissa Seydi. Sans compter, évidemment, le soutien qu’elle n’a jamais cessé d’apporter au « Témoin » à travers la SGbS. Donc toutes nos félicitations aux nouveaux mariés ! bon ménage aux nouveaux et plein d’enfants notaires, banquiers, magistrats, financiers et avocats. Amine !!!! bien évidemment, hier, à la piscine Olympique, ce n’était qu’une avant-première car la grande réception offerte par Mme Hanne est prévue dans quelques semaines dans un palace de la place. Attention, ça va dégainer grave : n’est-ce pas Tamaro Seydi Diallo, Dior Diagne, Ndèye Tègue Fall, Gnagna Seck, Fatima Diarra et autres TGD (Très Grandes Dames) ?
GHANA L’ANCIEN PRESIDENT JERRY RAWLINGS EST DECEDE!
Jerry Rawlings n’est plus. L’ancien président ghanéen est mort à Accra, à l’âge de 73 ans, ce jeudi 12 novembre. Il a perdu la vie ce jeudi matin, à l’hôpital universitaire Korlebu d’Accra, où il avait été admis une semaine auparavant, selon Jeune Afrique. Jerry Rawlings avait dirigé le Ghana de 1981 à 2001. Ancien lieutenant de l’armée de l’air ghanéenne, il participe pour la première fois à un coup d’État militaire en mai 1979. Sa tentative échoue, il est arrêté, puis libéré quelques semaines plus tard par un groupe d’officiers. Il organisera un nouveau putsch en juin suivant qui renversera le régime de Fred Akuffo et le portera à la tête du pays. En septembre de la même année, Rawlings rend le pouvoir aux civils et Hilla Limann devient président. Mais quelques années plus tard, en décembre 1981, Rawlings reprend à nouveau les armes : il renverse le régime de Limann, qu’il estime corrompu, et prend la direction du Conseil provisoire de la défense nationale. En 1992, après avoir démissionné de l’armée et fondé le National Democratic Congress (NDC), Rawlings engage son pays sur la voie de la démocratisation. Élu démocratiquement en 1992 à la présidence, il sera réélu en 1996 pour un second mandat.
LICI REW MI
L'émission « Lici Rew Mi » de la radio Top Fm reçoit, ce samedi 14 novembre , Amara Sankharé dit Sarakhole Sopey Karim, coordonnateur des arabisants PDS de la Section Communale des Parcelles Assainies. Il fera face à Mme Dieng Nogaye Ndong, responsable politique APR Wakhinane Nimzath et présidente réseau des femmes (And Dimbelante. Vous pouvez suivre l'émission sur la bande 97.8. Vous pouvez également participer à l'émission en composant directement le 88 628 81 81 ou Facebook top fm Dakar97.8 L’émission, animée par Seydina Alioune GUEYE, est également disponible sur www.topfmdakar.com. A ne pas rater…