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29 juin 2025
LE BOS EXERCE UNE PRESSION SUR LES MINISTRES
Manifestement, le Bureau d’Opération et de Suivi du PSE (BOS) bosse en mode fast track. Et les ministres sont avertis. Ils devront désormais faire vite dans la mise en œuvre du programme de développement du Sénégal.
Pour permettre au président de la république Macky Sall d’accéder aux informations relatives à l’exécution du Pse en temps réel, le Bureau d’Opération et de Suivi du Pse (BOS) vient de finaliser un tableau de bord digitalisé d’évaluation du niveau d’exécution du Pse. Et c’est le directeur Ousseynou Kane qui l’a fait hier, lors d’un atelier de mise à niveau avec la presse économique.
Manifestement, le Bureau d’Opération et de Suivi du PSE (BOS) bosse en mode fast track. Et les ministres sont avertis. Ils devront désormais faire vite dans la mise en œuvre du programme de développement du Sénégal. En effet, dans le cadre du dispositif de suivi et d'évaluation de la mise en œuvre des 27 projets et 17 réformes phares, le BOS produit un Tableau de bord hebdomadaire à partir de données issues du terrain et collectées au sein des ministères sectoriels et structures d’exécution. Ce tableau de bord, transmis chaque semaine au président de la République et aux Membres du gouvernement, est présenté par le MSPSE durant le conseil des ministres pour rendre compte de façon transparente de l’évolution dans la mise en œuvre du PSE, d'informer sur le niveau d’avancement de chaque action phare permettant d’informer et d'évaluer les performances d’exécution.
Et selon le directeur du BOS, Ousseynou Kane, bientôt la version digitalisée du tableau de bord d’évaluation du PSE sera déployée. «Il permettra l’accessibilité de l’information en temps réel pour le président de la République», a-t-il soutenu hier face aux journalistes. A l’en croire, cet outil est révolutionnaire parce qu’il permettra au chef de l’Etat, quand il sera à Dubaï ou à New York par exemple, de recevoir toutes les informations sur l’énergie à moins de deux minutes. Ce qui poussera, d’après lui, les ministres à répondre à tout instant aux interpellations du président Macky Sall.
Restant dans le même sillage, il souligne que les membres du gouvernement ont besoin de cet outil d’évaluation. «Il ne s’agit pas pour nous de dénoncer mais c’est pour que chacun y voie son compte », rassure-t-il, même s’il avoue que certains y voient une épée de Damoclès.
Pour le directeur du BOS en effet, le garant des politiques publiques, c’est le président de la République et il doit avoir des informations en ce sens en temps réel. «Ce n’est pas pour faire la police mais le président a besoin de ces informations sur l’exécution des projets en temps réel», renchérit M. Kane.
Par ailleurs, il a indiqué que dans le cadre du PSE, les pouvoirs publics ont porté la croissance de l’économie pendant la première phase. « Il s’est avéré la nécessité d’intégrer le secteur privé national dans la mise en œuvre de la phase 2. C’est la raison pour laquelle le plan de relance du PAP2A a clairement indiqué que le secteur privé doit être l’acteur principal », a fait savoir le directeur du BOS.
S’exprimant en outre sur les objectifs de l’agropole centre qui sera bientôt mis en œuvre, il déclare : «L’objectif global de ce projet c’est de relever le niveau de production de trois filières à savoir le sel, le céréale et l’arachide mais aussi pour booster en fait toute la chaîne de valeur en créant un véritable écosystème des régions centres de notre pays. »
Signalant dans la foulée que les agropoles sont portés par le secteur privé. L’Etat, insiste-il, à travers le BOS, fait l’encadrement général et la structuration complète mais par la suite, c’est au secteur privé d’investir. Toujours dans la même veine, il annonce l’ouverture du LAB le 16 novembre. Cette rencontre va réunir plus de 200 acteurs de ces filières qui vont réfléchir sur des business modèles et seront accompagnés par le secteur financier.
Signalons que le LAB est une approche venue de la Malaisie dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de transformation économique et gouvernementale. Il se caractérise par la mise en place d’un cadre de travail intensif de haut niveau pendant cinq à six semaines consécutives, avec la participation de toutes les structures publiques concernées, des entreprises privées du secteur d’activités et des institutions financières intéressées.
L’objectif est de faire passer le projet de l’état de concept à un état de maturation avancée, à travers notamment la structuration technique du projet, l’évaluation des volumes d’investissements privés et publics, du nombre d’emplois, et la définition des mesures d’accompagnement attendues de l’État ainsi que du plan détaillé de mise en œuvre du projet.
par Ousseynou Nar Gueye
QUAND LE DRAME DES MIGRANTS PASSE AU SECOND PLAN
L’émigration clandestine est la mauvaise conscience du Sénégal et de son État. Devant tant de victimes, décédées de façon si tragique, le président Sall n’aurait-il pas dû décréter un deuil national ?
Jeune Afrique |
Ousseynou Nar Gueye |
Publication 12/11/2020
Après le naufrage de 140 migrants au large du Sénégal, le président Macky Sall aurait pu décréter un deuil national. La nomination du nouveau gouvernement a au contraire chassé ce drame des priorités. Et la colère gronde sur les réseaux sociaux.
Le 29 octobre, la très sérieuse Organisation internationale pour les migrations (OIM) a rapporté qu’au moins 140 migrants avaient perdu la vie dans le naufrage de leur bateau au large du Sénégal. Le plus lourd bilan de l’année 2020 pour le pays. Mais le ministère sénégalais de l’Intérieur a démenti les chiffres de l’OIM, sans toutefois convaincre. Le 25 octobre, le président Macky Sall a bien tweeté ses condoléances, mais seulement pour une « dizaine de jeunes » victimes.
Les chiffres de l’État et ceux des experts de l’OIM – qui estimaient au 24 octobre 2020 que 414 sénégalais étaient morts en Méditerranée cette année, contre 210 sur l’ensemble de 2019 – ne concordent donc pas. Dissonance cognitive. L’émigration clandestine est la mauvaise conscience du Sénégal et de son État. Celle d’une réalité de la désespérance qui ne concorde pas avec l’enthousiaste « volonté politique » des différents gouvernements.
« Responsable mais pas coupable » ?
Fin août dernier, à l’université d’été du Medef, le président Macky Sall vantait encore devant le patronat français l’Afrique (et donc le Sénégal) comme terre d’opportunités infinies. « L’Afrique émergente est loin des stéréotypes qui la présentent comme la face obscure de l’humanité », affirmait Macky Sall. Mais son credo du « fast track » ou les chantiers d’un engageant Plan Sénégal Emergent ne suffisent pas à convaincre certains jeunes Sénégalais de renoncer à un quasi-suicide en mer et d’espérer un meilleur avenir au Sénégal.
« Barça ou Barsakh ! » (« Atteindre Barcelone ou rejoindre l’au-delà », en wolof) : le cri de ralliement et d’audace désabusée de cette jeunesse tentée par un périlleux exil économique est un défi au bon sens. Mais aussi une expression de défi lancée à tous ceux qui seraient tentés de les arrêter ou de les raisonner. Au premier plan desquels, l’État.
Le gouvernement, « responsable mais pas coupable » ? Le 26 octobre dernier, Ndèye Tické Ndiaye Diop, alors encore porte-parole du gouvernement, déclarait que ce dernier constatait « avec regret (sic) la recrudescence de l’émigration clandestine par voie maritime ». Et un haut responsable d’un ministère tançait les parents « fautifs d’encourager leurs enfants à se jeter sur le chemin de l’émigration vers le supposé Eldorado européen avec des moyens périlleux ».
Devant tant de victimes, décédées de façon si tragique, le président Sall n’aurait-il pas dû décréter un deuil national ? Une bonne partie de l’opinion pense que si. La fête (chrétienne) des morts, le 31 octobre, était un signe, même si le pays est à 95 % musulman…
Au second plan
Sauf que le président Sall est passé « à des choses plus sérieuses », pour reprendre l’expression tristement célèbre employée par un présentateur de JT français après l’annonce du décès de la princesse Grace de Monaco : il a dissous son gouvernement le 28 novembre, mis à l’arrêt tout le pays pendant trois jours, avant d’annoncer un nouveau gouvernement le 1er novembre.
La composition de ce nouvel attelage gouvernemental, avec l’entrée surprise de grandes figures de l’opposition, a remisé au second ou au troisième plan dans l’actualité, dans le débat public et dans les discussions des citoyens le problème, pourtant lancinant, des victimes de l’émigration clandestine.
Macky Sall a toutefois indiqué qu’un programme de sensibilisation destiné aux jeunes et à leurs parents sera mis en place et que la DER/FJ (Délégation générale à l’entreprenariat rapide pour les femmes et les jeunes) mettra en place en priorité des projets en faveur des jeunes tentés par ou rescapés de l’émigration clandestine.
La solution réside certainement aussi dans la négociation de quotas d’émigration économique légale avec les pays occidentaux. En décembre 2018, alors qu’il présentait son livre Le Sénégal au cœur, Macky Sall invitait le vieux continent à faire preuve de générosité au lieu de se barricader : « Il faut éviter une gestion répressive de l’émigration, avec les Frontex et autres ».
Hommage numérique
Quelles responsabilités (partagées ?) et quelles solutions pérennes face à ce « phénomène » ? L’ancien opposant El Hadj Amadou Sall, nouvel allié du président Sall, met tous les dirigeants du Sénégal depuis 1960 dans le même panier : « C’est un échec de nos différentes politiques depuis l’indépendance », a-t-il déclaré le 10 novembre. Un fatalisme qui fait écho à celui de ces jeunes et moins jeunes qui partent à l’assaut des vagues de l’Atlantique.
Le politique doit pourtant pouvoir agir sur la réalité et « changer la vie ». Les internautes sénégalais ont de leur côté décidé de compenser le manque de compassion de leurs gouvernants avec les hashtags #Whatshappeninginsenegal (« Que se passe-t-il au Sénégal ? ») et #DeuilNationalSN. Ils ont ainsi massivement décidé de décréter ce vendredi 13 novembre comme journée de deuil national numérique en hommage aux clandestins morts en mer.
FAR LIMITED VEND SES PARTS AUX INDIENS
La société australienne d'exploration pétrolière et gazière, FAR Limited, quitte le Sénégal.
Fin de mission de la société australienne d'exploration pétrolière et gazière, Far Limited, au Sénégal. elle a décidé de vendre la totalité de ses parts dans les blocs offshore Rufisque, Sangomar et Sangomar Deep (RSSD) à la plus grande entreprise pétrolière indienne, ONGC Videsh Vankorneft.
La société australienne d'exploration pétrolière et gazière, FAR Limited, quitte le Sénégal. Dans un communiqué rendu public hier, elle annonce avoir décidé de vendre la totalité de ses parts estimées à 15% dans les blocs offshore Rufisque, Sangomar et Sangomar Deep (RSSD) à la société indienne ONGC Videsh Vankorneft. Le document précise qu’en contrepartie, la plus grande entreprise pétrolière en Inde va débourser plus de 25 milliards de francs CFA. « En contrepartie de la vente, ONGC a accepté de payer à FAR 45 millions de dollars US à la fin. En outre, ONGC a accepté de rembourser la part du fonds de roulement des FAR pour le projet RSSD à partir du 1er janvier 2020, totalisant 66,58 millions de dollars américains (plus de 37 milliards : Ndlr), payables à l'achèvement», explique le texte.
S’exprimant sur la transaction, la directrice générale de FAR, Cath Norman, a montré sa satisfaction et sa confiance envers les acquéreurs de leurs parts. « Nous sommes heureux de proposer cette transaction à nos actionnaires et souhaitons remercier ONGC pour son intérêt et sa coopération au cours des derniers mois. ONGC est un groupe très réputé avec des intérêts mondiaux d’exploration et de production. Nous pensons qu'ils seront un partenaire précieux pour Petrosen et Woodside pour aller de l'avant. Comme nous l'avons reconnu, le marché du financement et de la vente d'actifs est faible depuis que l'impact de Covid a été ressenti en mars de cette année. Dans ces circonstances, l'offre d'ONGC représente la meilleure option disponible en ce moment et nous sommes convaincus que nos actionnaires voteront pour cette transaction », fait-elle savoir.
Indiquant que FAR s’attend à disposer d’environ 130 millions de dollars américains en espèces à la clôture de cette transaction, soit plus de 72 milliards de francs CFA, elle a ajouté que cette importante somme d’argent sera utilisée pour « reconstruire la société et développer les autres prospections ouest-africaines au large de la Gambie et de la Guinée-Bissau ».
Soumise à des conditions suspensives parmi lesquelles le feu vert des autorités sénégalaises et l’approbation des actionnaires de FAR, cette opération marquera le retrait de la société australienne du pays, après 14 ans de présence et d’exploration.
Par Zaccaria DIEYE
TRUMP L’AFRICAIN, MAIS ILS SONT OU CES DONNEURS DE LEÇONS ?
Nous n’avons pas le monopole des élections contestées, des soupçons de fraude, de bourrages d’urnes, de proclamation anticipée de la victoire, du refus du verdict des urnes, des craintes de violence électorale voire de guerre civile.
Beaucoup d’enseignements sont à tirer de cette élection présidentielle américaine 2020 qui suscite pas mal d’interrogations.
Désormais nous savons maintenant que nous autres Africains n’avons pas le monopole des élections contestées, des soupçons de fraude, de bourrages d’urnes, de proclamation anticipée de la victoire avant la fin du dépouillement, du refus du verdict des urnes, des craintes de violence électorale voire de guerre civile.
Cette fois cela se passe aux Etats-Unis d’Amérique, et en 2020.Et mon frère Bachir a raison de rappeler qu’Alexis de Tocqueville auteur de La démocratie en Amérique publiée en 1835 doit bien se marrer dans sa tombe. Si, à ces soubresauts de la démocratie américaine, on ajoute le scandale Dassault de corruption électorale et d’achats de conscience à Corbeil-Essonnes actuellement devant les tribunaux en France, on peut se poser la question de savoir si ces démocraties séculaires sont des modèles.
N’en déplaise à ceux qui déclarent que nous ne sommes pas rentrés dans l’- Histoire, il existe des pays africains où, même si la campagne électorale est souvent émaillée de violence verbale ou physique, les résultats sont connus dans la soirée et la vie reprend son cours normal le lendemain. C’est le cas au Cap-Vert, au Ghana, au Botswana, au Bénin. Ce fut le cas au Sénégal lors des deux alternances de 2000 et 2012 où les Présidents au pouvoir battus ont reconnu leur défaite et félicité les vainqueurs.
Certes il y a encore beaucoup à faire pour asseoir une démocratie véritable dans nos pays africains indépendants dans leur majorité en 1960 mais tout n’est pas négatif en comparaison de ce qui se passe actuellement aux États-Unis. Mais le plus étonnant dans cette élection américaine, c’est le silence des Amnesty International, Human Right Watch et autres Observatoires des droits de l’Homme.
Alors que l’OSCE (l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) a dénoncé “un flagrant abus de pouvoir” du Président Trump, ces “vigies de la démocratie” sont restées aphones. Pour qui roulent-elles ? Ont-elles peur de fâcher leurs contributeurs ? Ont-elles des zones d’influence ?
Imaginons les cris d’orfraie si les élections se déroulaient en Afrique ou bien si un Président africain s’amusait à imiter le jeu de yoyo entre le Président russe Poutine et son premier ministre Medvedev. Personne n’est dupe sur la duplicité de ces ONG appuyés par des médias et des intellectuels aux ordres.
Pour s’en convaincre, relisons le Rapport du Sénat français sur l’Afrique qui « souhaite opérer en réseau, avec des partenaires, dans le domaine du Soft Power … et se doter de tous les instruments nécessaires à une politique d’influence moderne ».
Pensons aux observatoires libyen puis syrien des droits de l’Homme curieusement basés tous les deux à Londres et dont on se demande si le décombre macabre quotidien cumulé ne dépassait pas la population de ces pays.
Avec le recul on comprend mieux l’acharnement des Etats-Unis et du Royaume-Uni à se débarrasser de l’ancien Directeur Général de l’UNESCO M. Amadou Mahtar MBOW à propos du Nouvel Ordre Mondial de l’Information et de la Communication(NOMIC) Aujourd’hui plus que jamais l’Afrique, à la lumière des élections américaines se doit de bâtir une véritable démocratie et sans complexe, en améliorant l’existant pour ne pas continuer à subir le diktat des puissances étrangères et de leurs partenaires stratégiques.
La réaction du gouvernement n’est pas trop ressentie, après la série de drames qui continue de frapper beaucoup de familles ayant perdu un ou plusieurs des leurs en mer. Avec la résurgence de l’émigration clandestine par voie maritime, des centaines de jeunes à la recherche d’un «avenir meilleur» sont engloutis par l’océan atlantique. A part un tweet du président Macky Sall, un communiqué du gouvernement, quelques déplacements d’autorités locales, rien n’a été constaté. Les familles, dont certaines peinent encore à faire le deuil de proches (filles ou filles) disparus parque n’ayant aucune certitude/confirmation sur leur mort, sont laissées à elles-mêmes.
Des Sénégalais ont décidé de faire des réseaux sociaux un moyen de mobilisation pour rendre hommage aux victimes de l’émigration irrégulière. Ils se donnent rendez-vous, ce vendredi 13 novembre 2020, pour une Journée de commémoration et de prières en la mémoire des centaines de jeunes à la quête d’une «vie meilleure» dans l’Eldorado européen, mais qui sont malheureusement morts noyés dans l’océan atlantique. La démarche de ces citoyens semble combler un vide laissé par les autorités étatiques qui tendent à ne pas accorder au phénomène trop d’importance et à ne pas reconnaître l’ampleur qu’on lui «donne».
A part un communiqué du gouvernement qui revient sur les départs et l’interception de 5 pirogues entre le 7 et le 25 octobre, ou encore l’annonce que les opérations de surveillance en mer sont en train d’être menées avec des moyens aériens et navals renforcés ; une coordination est assurée en permanence pour prévenir les risques. Dans le même communiqué, il est dit que le président de la République, dans le cadre de la coordination gouvernementale, a donné des instructions pour «mutualiser les efforts» et a lancé un appel aux populations à plus de vigilance et à la collaboration avec les Forces de défense et de sécurité pour préserver la vie des jeunes, tentés par l’émigration clandestine.
Par la même occasion, le président Macky Sall avait exprimé sa compassion et sa solidarité aux familles des personnes disparues. Un soutien qu’il avait exprimé plutôt à travers un tweet, après l’explosion d’une pirogue en mer qui a fait au moins 140 morts selon l’Organisation internationale pour les migration (OIM), information démentie par le Secrétariat général du ministère de l’Intérieur sans donner à ce jour le nombre réelle de victimes, et en Conseil des ministres.
PLUTÔT QUE DE DONER DES GAGE ET ASSURANCE… AUX JEUNES, L’ETAT EST DANS LE DÉNI…
La réaction du gouvernement face au drame de l’émigration clandestine qui est en train de décimer plusieurs ménages, surtout des pêcheurs, c’est aussi la visite du tout nouveau ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et de Désenclavement, par ailleurs maire de Saint-Louis, aux familles de ses administrés ayant péri en mer. Mansour Faye était à Pikine, un quartier de St-Louis où l’on a dénombré une vingtaine de décès dans l’explosion de leur pirogue, en partance pour l’Espagne, au large de Mbour, la nuit du jeudi 22 au vendredi 23 octobre 2020. A part ces quelques actes, rien de plus. Si ce n’est un démenti des 480 morts en mer (estimations de l’Ong Alam Phone) et des responsables du gouvernement qui tentent de récuser la morosité économique évoquée comme étant un des facteurs qui pousse les jeunes à choisir l’émigration irrégulière.
Pourtant, à des occasions pareilles, c’est le président de la République, Macky Sall, qui se déplace pour présenter ses condoléances aux proches des compatriotes victime. Des ministres sont aussi envoyés auprès des familles des victimes pour les réconforter ou même un deuil national est décrété ; c’est selon. Mais, de toute façon, l’on sent la présence de l’Etat pour réconforter les familles et indiquer la meilleure attitude/voie. Ce qui ne semble pas être le cas. En ce moment où le pays, qui continue de perdre des bras valides, par centaines, et les jeunes tentés par l’aventure ont besoin de gages et d’assurance… les autorités excellent dans le déni de l’ampleur du phénomène et du nombre de victimes.
DEUIL NATIONAL APRÈS L’INCENDIE DU DAAKA, LA BOUSCULADE DE MOUNA, LE DRAME DE BOFFA BAYOTTE…
Des évènements tragiques, certes, mais avec moins de victimes que les décès de jeunes migrants notés ces dernières semaines, avaient poussé les autorités à décréter un deuil national. En janvier 2018, le président de la République avait décrété un deuil national de deux jours suite au drame de Boffa-Bayotte. «Le président de la République a décrété un deuil national de deux jours, à compter du lundi 8 janvier, pour honorer la mémoire des victimes de l’attaque armée survenue le 6 janvier 2018 dans l’arrondissement de Niaguis, département de Ziguinchor.
Pendant cette période, le drapeau national est en berne et des minutes de silence sont observées durant toutes les cérémonies officielles. Les rassemblements et autres cérémonies de réjouissance sont interdits sur l’étendue du territoire national», lisait-on dans un communiqué publié le 7 janvier 2018. Aussi, après l’incendie survenu au Daaka de Médina Gounass, en 2016, le chef de l’Etat avait décrété un deuil national d’une durée de trois jours. Il a démarré le mardi 18 avril. L’incendie du Daaka avait occasionné une trentaine de morts et une centaine de blessés. En octobre 2015, des Sénégalais en pèlerinage à la Mecque avaient succombé, après la bousculade de Mouna.
De retour d’un voyage au Etats-Unis, le président Macky Sall avait aussitôt pris la décision de décréter un deuil national de 3 jours, avec comme conséquence, le drapeau national mis en berne pendant tous les 3 jours. Le bilan officiel de la bousculade de Mouna est de 54 victimes sénégalaises. En avril 2017, après le drame de Bettenty, le président Macky Sall s’y est rendu pour présenter ses condoléances aux familles éplorées. Le chavirement d’une pirogue dans cette localité avait coûté la vie à une vingtaine de femmes. Sur place, il avait annoncé de mesures fortes pour lutter contre les accidents à la nature du drame dans les zones côtières.
Bref, à plusieurs occasions également, le chef de l’Etat s’est déplacé pour des condoléances ou porter son soutien à des Sénégalais en détresse. Et pourtant ce sont des familles qui sont décimées par la perte d’un être cher, parti brutalement parfois même sans avertir. Et la posture des autorités semble épouser leurs réactions par rapports à ceux qui indexent l’échec des nombreuses politiques surtout de jeunesse comme étant la cause de l’amplification du phénomène.
LES PARENTS D’ELEVES PRIS EN OTAGE, L’ETAT SE DEBINE
La rentrée scolaire prévue aujourd’hui, Sud quotidien a effectué une immersion dans quelques écoles privées et est parti à la rencontre des parents d’élèves pour s’enquérir des modalités d’inscription pour la nouvelle année 2020-2021.
Pour limiter la propagation de la pandémie à Covid-19 au Sénégal, le président de la République, Macky Sall, avait pris la décision de fermer les écoles depuis le mois de mars dernier. Cela étant fait, les élèves sont restés à la maison pendant les trois derniers mois de l’année scolaire sans aller à l’école. Mais, des écoles privées obligent les parents d’élèves à s’acquitter des trois mois de vacances forcées pour cause de Covid-19. La rentrée scolaire prévue aujourd’hui, Sud quotidien a effectué une immersion dans quelques écoles privées et est parti à la rencontre des parents d’élèves pour s’enquérir des modalités d’inscription pour la nouvelle année 2020-2021.
Il est 12h, mercredi 11 novembre à l’école « Les F…» de Dakar, quartier Sipres 2, des enseignants palabrent sous un arbre autour d’une théière, des va-et-vient incessants de parents d’élèves venus pour inscrire leurs enfants se font aussi remarquer. Parmi ces parents d’élèves, Madame Seck venue pour inscrire son enfant. Reçu d’inscription et bulletin de note à la main, Madame Seck nous fait savoir qu’elle a été obligée de payer les frais de scolarité des mois où son enfant est resté à la maison, à cause de Covid-19.
Déplorant le fait qu’elle qualifie à la limite d’arnaque, elle pointe un doigt accusateur vers l’Etat qui avait amené les élèves en vacances. « Dans cette situation de bras de fer entre parents d’élèves et responsables d’écoles privées, c’est nous, les parents, qui risquons de perdre la bataille donc mieux vaut ne pas aller en guerre. Certes, c’est anormal, l’école vend le savoir à nos enfants et actuellement, la marchandise n’a pas été livrée. On ne paye pas un service qui n’a pas été effectué.
L’Etat devait nous épauler mais le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, nous demande d’assigner ces écoles en justice. C’est irresponsable de sa part. S’il veut réellement intervenir en faveur des parents d’élèves, il n’a qu’à interdire à ses écoles les réclamations de ses trois mois de vacances par un communiqué et mettre une commission de contrôle là-dessus. C’est plus facile que de demander aux parents d’élèves de porter plainte, connaissant bien notre pays. On ne peut pas entamer un procès dont la date de la fin nous sera inconnue. Ça revient à dire oui je vais sacrifier mes enfants ».
Et Mme Seck de poursuivre : « Jamais, je ne sacrifierai mes enfants. Ces établissements privées jouent sur les sentiments des parents sachant qu’ils se soucient de l’avenir de leurs enfants. Raison pour laquelle on les amène dans les meilleures écoles privées pour assurer leur éducation», martèle la dame Seck. Elles sont nombreuses, des écoles privées du genre à imposer aux parents d’élèves le paiement des trois mois de scolarité, suivant la suspension des cours par L’Etat, en mars dernier.
Pour beaucoup, d’acteurs de l’école, il s’agit d’un véritable coup fourré, à la rigueur d’une arnaque contre les parents d’élèves. Et cela, d’autant que l’Etat du Sénégal dans le cadre du Fonds Covid-19 a débloqué 03 milliards de F CFa pour soutenir du privé impactées par la crise née de la pandémie. L’argent encaissé, les écoles privées ont affiché leur «voracité» en imposant aux parents d’élèves de payer les mois d’avril, de mars et de juin sans services rendus.
Suffisant pour faire sortir de leurs gonds les associations consuméristes qui ont dénoncé un « chantage » des écoles privées contre les parents d’élèves. Sollicité pour faire valoir ses responsabilités en tant que patron de l’éducation au Sénégal, le ministre de l’éducation nationale, Mamadou Talla, qui a rencontré avant-hier les parents d’élèves, leur avait demandé… d’assigner ces écoles en justice car elles seraient en faute. Entretemps, les écoles privées persistent et signent au grand dam de parents d’élèves obligés de se plier à la mesure, à contrecœur, par souci de ne pas voir leurs enfants en marge du système.
LA DISTANCIATION PHYSIQUE, UNE PREOCCUPATION POUR L’ADMINISTRATION
Selon le corps enseignant, aucun élève ne sera admis sans masque au sein des établissements scolaires. Toutefois, avec le nombre pléthorique d’élèves et le déficit de tables-bancs, la distanciation physique risque d’être impossible à respecter
Une rentrée générale des classes en contexte de Covid-19 : voilà ce que va vivre l’école sénégalaise en ce jour de jeudi 12 novembre. Et malgré le recul de la maladie, les mesures barrières restent toujours d’actualité dans la lutte contre le nouveau coronavirus.
Selon le corps enseignant, aucun élève ne sera admis sans masque au sein des établissements scolaires. Toutefois, avec le nombre pléthorique d’élèves et le déficit de tables-bancs, la distanciation physique risque d’être impossible à respecter, selon un membre de l’administration du collège Sacré-cœur de Dakar.
Si les enseignants se sont habitués avec certaines des mesures barrières comme le port de masques, l’utilisation du gel hydro alcoolique, le lavage des mains dans la lutte contre le coronavirus, le respect de la distanciation physique demeure une préoccupation majeure. Avec l’ouverture de toutes les classes, cette donne devient à la limite impossible. Cependant, malgré cette préoccupation d’aller vers une année sans enregistrer de cas de Covid-19 au sein des écoles, l’administration tente de se mettre aux normes. Dans plusieurs écoles, la désinfection des lieux s’est déjà fait et des instructions fermes données pour le respect du port de masques pour les élèves.
Selon un des enseignants au collège privé catholique sacré cœur : « c’est une première de gérer autant d’élèves en cette période de pandémie. Il sera très difficile pour nous de faire respecter la distanciation physique. Les enfants ont l’habitude de se mêler entre eux et aujourd’hui, leur dire de se tenir tranquille va être un exercice difficile ». Pour cet enseignant qui a préféré garder l’anonymat, toutes les dispositions sont prêtes pour accueillir les élèves dans de bonnes conditions d’étude. Et de poursuivre : « lors de la reprise des cours pour l’année écoulée, on n’avait que des élèves en classes d’examen. La situation était gérable par le nombre d’élèves, l’espace et il s’y ajoute qu’il y avait plusieurs enseignants pour surveiller les enfants».
Dans plusieurs écoles visitées, Sainte Bernadette, Saldia ou encore Madieye Sall, des dispositifs sont installées à l’entrée et dans les cours des écoles et les services de nettoyage renforcés. « Nous avons reçu l’ordre de ne laisser passer aucun élève qui ne porte pas de masque, il ne sera pas admis à l’école. L’administration est ferme sur ce point et si on n’exécute pas cette décision, on risque d’être sanctionné et même licencié » a souligné le vigile Moussa Ndiaye du cours privé Madièye Sall.
4 MILLIONS D’ELEVES ET 97 000 ENSEIGNANTS DE RETOUR
Nous y sommes ! Ce jeudi 12 novembre, les élèves regagnent les classes.
Nous y sommes ! Ce jeudi 12 novembre, les élèves regagnent les classes. Ce, après une longue période d’interruption des cours due à la pandémie de Covid-19 qui n’a pas encore disparu. Dans ce contexte, le gouvernement a pris des mesures pour permettre une reprise sereine et sécurisée des cours pour les quatre millions d’élèves et les 97 000 enseignants attendus à l’école. Mais plusieurs défis sont encore à relever pour la stabilité de l’année scolaire.
Ils sont quatre millions d’élèves à devoir reprendre le chemin de l’école, ce jeudi 12 novembre, après la prérentrée des enseignants, il y a une semaine. Cette rentrée scolaire se tient dans un contexte particulier et hors commun à cause de la pandémie de Covid-19 en cours. Elle suit également une année scolaire académique 2019-2020 fortement perturbée à cause d’une interruption de sept mois depuis le 14 mars, suite à l’apparition de la pandémie du nouveau coronavirus dans le pays afin de limiter sa propagation. Seuls les élèves en classe d’examen au nombre de 551 000 ont eu une courte reprise le 25 juin dernier pour se préparer et passer les épreuves.
Avec quatre millions d’élèves pour cette nouvelle année scolaire, le respect des mesures barrières pour contrer la maladie dans l’espace scolaire semble être un véritable défi pour le gouvernement afin d’assurer un bon déroulement des cours. Car, même si la tendance baissière de l’épidémie se poursuit au Sénégal avec 22 patients sous traitement (bilan du ministère de la Santé et de l’Action Sociale hier, mercredi 11 novembre), la vigilance reste de mise pour éviter tout rebond de la maladie. Sur cela, le gouvernement a pris des mesures pour assurer la protection des élèves et du personnel enseignant. Sous ce rapport, il a élaboré une nouvelle note d’orientation et un nouveau protocole sanitaire pour les élèves et les 97 000 enseignants attendus à l’école. Avec la nouvelle note d’orientation, l’Etat fait savoir que « la rentrée se fera dans le respect des mesures barrières préconisées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 ».
Toutefois, les syndicalistes ont alerté sur les manquements dans le protocole sanitaire notamment l’effectif à ne pas dépasser dans une salle de classe quand on sait que certaines classes reçoivent jusqu’à 80 élèves.
Des craintes se posent ainsi sur le respect des mesures barrières. Pour cause, selon des syndicalistes, l’application de toutes les mesures édictées dans le premier protocole sanitaire qui n’avait concerné que 551000 élèves, « n’a pas eu lieu ». Mais surtout que, « le réseau scolaire comporte entre 20 à 30% des établissements qui n’ont pas de point d’eau et de latrines (RNSE 2019) », a fait savoir le secrétaire général du Sudes, Amadou Diaouné.
Mieux, le gouvernement doit également régler la question des abris provisoires. Autre particularité de la nouvelle année scolaire, c’est le rattrapage d’un mois pour les classes intermédiaires annoncé par le ministère de l’Education. Même si, avec la fermeture des écoles, le gouvernement ainsi que certaines écoles privées avaient développé des plateformes d’enseignement à distance, pour Amadou Diaouné : « avec un seul mois incertain de cours, les élèves des classes intermédiaires de 2019-2020 sont sacrifiés sous l’autel de la pandémie».
Parmi les problématiques de la nouvelle année scolaire, il y a également le bras de fer entre les parents d’élèves et les écoles privées qui exigent le paiement des mois d’avril, de mai et de juin. A ce sujet, le différend est loin d’être terminé puisque le ministère de l’Education « conseille » aux parents d’élèves de porter plainte. Par ailleurs, il précise que c’est le ministère du Travail qui intervient dans ce genre de conflit.
Pour rappel, le Président Macky Sall avait annoncé la fermeture de tous les établissements scolaires le 14 mars dernier dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. Une première reprise des cours qui était initialement prévue le 2 juin dernier, avait été reportée à la dernière minute après des cas confirmés de Covid-19 au sein du corps enseignant à Ziguinchor jusqu’au 25 juin.
RENTRÉE DES CLASSES POUR QUATRE MILLIONS D’ÉLÈVES CE JEUDI
Quatre millions d’élèves et 97 000 enseignants reprennent le chemin de l’école ce jeudi après une longue période d’interruption des cours due à la pandémie du nouveau coronavirus.
Dakar, 12 nov (APS) – Quatre millions d’élèves et 97 000 enseignants reprennent le chemin de l’école ce jeudi après une longue période d’interruption des cours due à la pandémie du nouveau coronavirus.
Dans le cadre de cette rentrée, le ministre de l’Education Mamadou Tall visite ce matin les établissements scolaires suivants : Cours secondaire Birago Diop, CEM J. F. Kennedy, École élémentaire Caserne Samba Diéry Diallo.
Un point de presse est prévu à la dernière étape de cette traditionnelle de rentrée.
’’Le ministère de l’Education a pris toutes les dispositions pour que tout ce qui est masques, gels, dispositifs de lavage des mains soit disponible dans les écoles’’, a assuré dans un entretien avec le quotidien Enquête, Moustapha Diagne, directeur de la formation et de la communication au ministère de l’Education.
’’On peut considérer que 98% du matériel est déjà sur place. D’ici les 48h, le matériel restant sera disposé au niveau des autres établissements du Sénégal’’, a-t-il dit.
Dakar, 12 nov (APS) – La rentrée des classes, ce jeudi, pour quatre millions d’élèves et 97 000 enseignants est largement abordée par les quotidiens reçus à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Quatre millions d’élèves et 97 000 enseignants sont attendus dans les écoles, annonce Le Soleil.
’’Le ministère de l’Education nationale a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer une bonne rentrée des classes aux 4 millions d’élèves et 97 000 enseignants attendus cette année, affirme Moustapha Diagne, directeur de la formation et de la communication dudit département. Il annonce aussi le recrutement de 2 2975 nouveaux enseignants cette année pour combler le gap’’, lit-on dans le journal.
L’As signale que c’est une ouverture des classes ‘’dans un contexte de Covid-19’’. ‘’Après 8 mois d’arrêt à cause de la pandémie de Covid-19, la rentrée des classes au titre de l’année 2020-2021 est prévue ce jeudi. Et les élèves vont se rendre à l’école dans un contexte toujours marqué par la présence du virus de la Covid-19’’, écrit le journal.
’’Une situation qui laisse un sentiment d’inquiétude chez les acteurs et les parents d’élèves qui estiment qu’il y a plusieurs défis à relever pour ramener la sérénité dans le milieu scolaire’’, selon L’As.
C’est une rentrée des classes ‘’à l’épreuve de la Covid-19’’, dit le quotidien Enquête qui consacre un large dossier au sujet.
’’Le nouveau protocole sanitaire a été validé pour la rentrée scolaire. La distanciation sociale ne pourra être respectée. Enseignants et parents d’élèves invitent les autorités au respect des mesures prises. Les premiers nommés rappellent leurs revendications et menacent de perturber l’année scolaire si elles ne sont pas satisfaites. Un cocktail détonnant pour une année scolaire inédite’’, souligne Enquête.
Sud Quotidien parle de ‘’la grande épreuve’’. ‘’Nous y sommes ! Ce jeudi, 12 novembre, les élèves regagnent les classes. Ce, après une longue période d’interruption des cours due à la pandémie de Covd-19 qui n’a pas encore disparu’’, écrit Sud.
Le journal souligne que ‘’dans ce contexte, le gouvernement a pris des mesures pour permettre une reprise sereine et sécurisée des cours pour les 4 millions d’élèves et les 97 000 enseignants attendus à l’école. Mais plusieurs défis sont encore à relever pour la stabilité de l’année scolaire’’.
Walfadjri note que ‘’plusieurs établissements scolaires ne sont pas prêts à accueillir les élèves dans la banlieue dakaroise’’. ‘’A Keur-Massar, seules 4 écoles sur 91 sont praticables malgré les assurances du Sous-préfet des Niayes’’, écrit le journal qui affiche à sa Une : ‘’Rentrée des classes, la banlieue à rude école’’.