KEEMTAAN GI - ABJECT !
La politique est moche. Sa pratique dégradante. Ses acteurs révulsent souvent s’ils ne sont pas des repoussoirs. En tout cas, ils ont des pratiques hideuses dans ce pays de tous les paradoxes. Cette façon que ces gens se font de l’Administration nous parait abjecte. De la continuité de l’Etat, ils s’en contre-fichent. Et si nous en sommes arrivés à ce point de délabrement total jusqu’à confondre les serviteurs de l’Etat à des militants, c’est parce que nous avons réussi à tuer ce qui faisait le fondement d’un véritable Etat. Ce que Senghor avait réussi à mettre en place et Diouf à pérenniser. On ne sert plus l’Etat depuis l’avènement des libéraux. Mais un homme ou une femme. Cette chasse aux sorcières à laquelle on assiste à chaque fois qu’un compatriote est promu à une station nous parait aux antipodes de ce que devrait être un Etat. Faire d’une institution, d’une société nationale ou d’un service administratif l’arrière-cour d’une permanence de parti politique, on ne trouve ça que dans les dictatures ou les républiques bananières voire arachidières. Venir ainsi notifier une cessation de service — c’est-à-dire un licenciement sans autre forme de procès — à de braves mères et pères de famille parce qu’ils sont des proches de celui ou celle qui vient d’être limogé, c’est tout simplement abject. Surtout si l’idée est de remplacer les virés par des amis et coquins du promu. C’est hélas ainsi que fonctionne l’Etat sous nos cieux. Des ministères, directions, agences et autres sont ainsi devenus des permanences politiques des militants du parti au pouvoir propulsés à la tête de ces structures. Des structures parasitées par des parents, amis et militants. Et bien entendu, ce copinage et ce népotisme se ressentent dans leur fonctionnement. Ou leur non-fonctionnement, l’incompétence y étant érigée en règle. Il nous faut revenir à un Etat impartial. Impérativement ! Kaccoor Bi
DEFERE POUR TRAFIC DE COCAÏNE LE TRANSITAIRE SOUS…CONTROLE JUDICIAIRE
Arrêté et déféré dans une affaire de trafic de drogue, le grand transitaire dont nous parlions dans ces colonnes depuis 48 heures a été finalement placé… contrôle judicaire. Et si le mis en cause a eu le miracle de s’en sortir, c’est parce que le juge d’instruction aurait suivi le réquisitoire du parquet. Ce, contrairement à ses complices à savoir un Guinéen et un Nigérian qui, eux, en « Coumba amoul ndey », ont été immédiatement placés sous mandat de dépôt. En tout cas, cette affaire que des avocats qualifient de deux poids deux mesures risque de faire grand bruit ! Toujours est-il que les éléments de la brigade de recherches de la gendarmerie de Faidherbe ont fait un excellent travail dans cette lutte contre la drogue. Car, un mois durant, ils ont filé cette bande avant de la démanteler en mettant la main sur 50 grammes de cocaïne. Comme quoi, les enquêteurs de la gendarmerie détenaient des informations et des preuves matérielles irréfutables que le transitaire et sa bande s’activaient dans le trafic de drogue dure. Malheureusement pour les gendarmes, le dernier mot revient au Parquet !
DIRECTION DE LA SAR SERIGNE MBOUP VIRE !
La nouvelle est tombée comme un couperet ! Serigne Mboup a été limogé de la direction générale de la Société Africaine de Raffinage (Sar). Le président de la République Macky Sall qui nomme aux emplois civils, militaires et « pétroliers » l’a fait remplacer par la polytechnicienne Mme Marième Ndoye Decraene.
MME MARIEME NDOYE DECRAENE, NOUVELLE DG DE LA SAR UNE TETE BIEN FAITE
La nouvelle directrice général de la Société africaine de Raffinage Mme Marième Ndoye Decraene est du genre « une tête bien faite ». Elle est un pur produit de l’École Polytechnique de Thiès où elle est sortie diplômée Ingénieur de conception en Génie civil. Elle est aussi titulaire en 2009 d’un Master Spécialisé Qualité Sécurité-Environnement (QSE) EISTI-TASQ-OM, Université Léonard de Vinci Paris La Défense - France. Marième Ndoye Decraene n’est pas une inconnue dans les hautes sphères de l’Etat puisqu’elle a eu à diriger de grandes directions. On peut retenir essentiellement son passage de novembre 2016 à août 2020, à l’Unité de Formulation du Compact “Millenium Challenge Account” (UFC-MCA), qui avait en charge la coordination, la formulation et la préparation à la mise en oeuvre d’un Compact portant exclusivement sur le secteur de l’énergie. Dans le cadre de ce mandat, elle a été à la tête d’une équipe pluridisciplinaire et a coordonné l’intervention de plusieurs parties prenantes aux niveaux institutionnel, technique et financier, y compris des représentants de la société civile et du secteur privé. Le Compact consiste en un portefeuille de projets à même de lever une des contraintes majeures à la croissance économique du Sénégal, portant sur le coût élevé de l’énergie et le faible accès à l’électricité. Auparavant, Marième Ndoye Decraene a occupé le poste de Directeur des Routes au sein du Ministère en charge des infrastructures et des transports terrestres, d’avril 2013 à janvier 2018 dirigé à l’époque par Mansour Elimane Kane Elle continuait à cumuler ce poste avec celui de l’UFC-MCA entre novembre 2016 et janvier 2018.
SECURITE LA POLICE DECLARE AVOIR INTERPELLE 4.316 PERSONNES EN OCTOBRE
La Police nationale annonce avoir interpellé 4.316 personnes en octobre pour diverses infractions, dans le cadre d’opérations de sécurisation des populations et des biens. Selon un communiqué du bureau des relations publiques de la Police nationale, 69 des individus interpellés sont de nationalité étrangère. En outre, 377 individus ont été «appréhendés» pour atteinte aux biens (vol, recel, abus de confiance, détournement, escroquerie…), 311 pour des infractions liées à la drogue, 325 pour atteinte à l’intégrité physique de personnes (homicides, accidents mortels, tentative de meurtre, coups et blessures volontaires, violences à ascendants, viol ou attentat à la pudeur). Trois cent une personnes ont été interpellées pour atteinte à la paix publique, 442 pour ivresse publique et manifeste, et 1.765 pour vérification d’identité. Le bureau des relations publiques de la Police nationale annonce aussi le démantèlement, durant le mois d’octobre, de «plusieurs groupes criminels», ainsi que la saisie de 187,2 kilogrammes, de 2.621 cornets et de 1.522 joints de chanvre indien. Le communiqué signale la saisie de 2,2 grammes et de 59 boulettes de cocaïne, de 10 grammes de haschisch, de 34 kilogrammes de vessie natatoire de thon obèse, et de 16 dents de cachalots pesant 167 grammes.
EMIGRATION CLANDESTINE PLUS DE 1537 MIGRANTS INTERCEPTES, 29 CONVOYEURS DEFERES
Restons avec la Police qui a aussi été très active dans la lutte contre l’émigration clandestine. Le Bureau des relations publiques de la Police nationale a révélé que plus de 1537 migrants ont été arrêtés entre Soumbédioune, Bargny, Rufisque, Mbour, et Saint-Louis. Le document ne précise toutefois pas la période pendant laquelle les arrestations ont eu lieu, mais ajoute que 29 convoyeurs ont été déférés au Parquet, et six pirogues également saisies.
BIRAHIM SECK FORUM CIVIL « LE SECTEUR DE LA PECHE A BESOIN D’ASSEOIR CERTAINS ELEMENTS DE TRANSPARENCE »
Lors de l’atelier de sensibilisation sur les standards FITI (« Fisheries Transparency Initiative ») tenu hier par le Forum civil, le coordonnateur de cette structure de la société civile, Birahim Seck, a insisté sur le fait que «le secteur de la pêche a besoin d’asseoir certains éléments de transparence surtout dans le contexte actuel où on parle de la rareté des ressources halieutiques, l’émigration clandestine, les problèmes d’emploi chez la jeunesse. La pêche est un secteur qu’on doit valoriser. Et c’est ce qui explique la quintessence de l’initiative pour la transparence dans la pêche». Selon lui, le président de la République « doit concrétiser la volonté qu’il avait manifestée à Nouakchott en 2016 en faisant adhérer le Sénégal à cette exigence de transparence ». Autre pas que devrait poser Macky Sall, selon Birahim Seck, désigner l’organe ou le ministère chargé de recevoir l’initiative au niveau de notre pays. « Dans un contexte où l’octroi des licences de pêche suscite polémique, la transparence doit être au rendez-vous. Elle concerne notamment l’accès aux informations relatives à la ressource, aux bateaux qui pêchent. Or, si le Sénégal ne remplit toujours pas ces exigences, son nom risque d’être effacé des pays membres signataires de la FITI » avertit Birahim Seck.
SENEGAL VS GUINEE BISSAU LA PELOUSE DU STADE LAT-DIOR DECRIEE !
De loin elle donnait l’air d’être en très bon état. Mais que nenni ! La pelouse du stade Lat Dior de Thiès était loin d’être de qualité pour les 22 acteurs de ce derby entre les « Lions » du Sénégal et « Djurtus » de la Guinée Bissau. Malgré les assurances du directeur du stade, le rectangle vert a été indigne du statut de la première nation africaine au classement Fifa. Cheikhou Kouyaté a été le premier à dénoncer la qualité du stade juste après le coup de sifflet final. « Ce n’était pas un match facile parce qu’on jouait dans un terrain impraticable » a indiqué l’ancien capitaine des « Lions ». Il sera rejoint dans sa désolation par la légende El Hadj Diouf, présent… dans les gradins. « Certes, Il y’a beaucoup de choses à améliorer, surtout l’état de la pelouse. Franchement, l’état doit construire un stade digne de notre effectif. On ne sera jamais avantagé sur une mauvaise pelouse même avec les meilleurs joueurs de la planète. Pour améliorer les choses, il faut que tout le monde s’y mette : journalistes, dirigeants, supporters » a fulminé le double Ballon d’Or africain.
ABDOULAYE SOW « PERSONNE NE PEUT ME SORTIR DU FOOTBALL »
Président de la Ligue amateur de football, vice-président de la Fédération sénégalaise de football et, par ailleurs, tout nouveau ministre de l’Urbanisme et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Sow est un bienheureux cumulard. Adepte des conflits d’intérêts aussi. En dépit de son nouveau poste de ministre, l’ancien directeur du Coud ne compte pas quitter le monde du football comme il l’a indiqué hier après la victoire du Sénégal devant la Guinée Bissau. « Cumul de fonctions ? Je ne fais pas de cumul de fonctions. J’ai un mandat qui est toujours en cours. Je prendrai mes responsabilités le moment venu. Mais je précise que personne ne peut me sortir du football » a martelé Abdoulaye Sow à sa sortie des tribunes lors du match Sénégal – Guinée Bissau. Le 1er vice-président de la Fsf a par ailleurs indiqué que les « Lions » vont rallier Bissau vendredi à bord d’un vol affrété par l’Etat du Sénégal. « En ce qui concerne le match retour à Bissau, je peux dire que tout est prêt. L’hôtel et même la voiture sont déjà réglés. L’État du Sénégal par le biais du ministère des Sports a affrété un avion spécial aux Lions. Ils seront à Bissau dès vendredi. L’État et la FSF ont rempli leur part du contrat, c’est aux joueurs et staff de finir le travail sur le terrain » assure-t-il. Avant d’ajouter par rapport à la prestation des « Lions » : « L’essentiel est de gagner cette rencontre et c’est chose faite. Cela nous permet de rester en tête du groupe et d’aborder sereinement la contre de dimanche. Cependant, il faut noter que tout n’a pas été fameux dans cette rencontre. Il y des choses à revoir et j’espère que le staff technique fera les rectificatifs nécessaires ». Résumons : Abdoulaye Sow est membre du gouvernement et siège à la même table du Conseil des ministres que son collègue Matar Ba (un ancien dirigeant du mouvement navétanes comme lui !). Il est vice-président de la Fédération sénégalaise de football qui est délégataire de pouvoirs du ministre Matar Ba, en charge des Sports, et donc d’un gouvernement où siège…Abdoulaye Sow. Et Abdoulaye Sow persiste à dire malgré tout qu’il n’est non seulement pas un cumulard mais aussi qu’il se trouve pas en situation de conflit d’intérêts ? Il se fiche de notre gueule, assurément !
Silence la gendarmerie de Gouloumbou torture des disciples de Gounass
Les organisations de défense des droits de l’Homme devraient faire un tour dans le monde rural où les forces de l’ordre ont érigé la torture en norme. La preuve par le nouveau Commandant de la brigade de gendarmerie de Gouloumbou qui a humilié et torturé moralement des citoyens sénégalais en provenance de Médina Gounass où ils étaient allés prendre part aux récoltes des champs du Khalife Thierno Amadou Tidiane Bâ. D’après des témoins, cela s’est passé aux environs de 17 heures ce mercredi lorsque les pandores ont immobilisé le car à bord duquel étaient les populations. Alors que le chauffeur discutait avec les pandores, certains sont descendus pour acheter des bananes. Jusque-là rien de grave. Mais lorsqu’ils ont jeté les peaux de bananes par terre, ils ont suscité la colère du commandant qui les a mis dans une chambre avant de leur demander de se gifler l’un après l’autre. Cela est d’autant plus humiliant que l’un des fils du khalife de Bidiancoto s’est fait gifler par son propre neveu. Une extrême humiliation qui ne devrait pas rester impunie, surtout que le ministre des Forces Armées Sidiki Kaba est un défenseur acharné des droits humains. En voilà un comportement qui n’honore pas la Maréchaussée dont le professionnalisme est pourtant de notoriété publique. Lorsque nous avons joint la division communication de la Gendarmerie pour obtenir un commentaire sur ce banditisme, il leur était impossible d’y répondre d’autant que l’information ne leur était pas encore parvenue.
La cité religieuse de Medina Gounass très fâchée
Mais à Gounass où l’information est tombée dans la soirée, on ne décolère pas contre la gendarmerie de Gouloumbou qui a surtout humilié leurs disciples qui rentraient après des journées de dur labeur. Joint au téléphone, un des fils du Khalife en a perdu le verbe. «On se croirait au Moyen Âge. Comment ont-il osé ça ? », s’est-il interrogé. Quant au Khalife de Bidiancoto, Thierno Amadou Sow, il se demande comment il pourra encore mobiliser les Boundoukés pour aller aux champs du marabout de Medina Gounass, la peur au ventre. Le chef religieux était vert de colère.
Les Généraux gambiens Umpa Mendy et Ansumana Tamba radiés
Les deux Généraux qui étaient partis avec l'ancien président Yahya Jammeh en Guinée Equatoriale sont radiés de l’armée gambienne, d’après Fatu Network. Le Général Umpa Mendy était le principal garde du corps de l'ancien chef de l’Etat de Gambie tandis que le général Ansumana Tamba était le commandant du bataillon de la garde présidentielle. Après leur brouille avec Jammeh, les deux Généraux ont pris le risque de rentrer en Gambie. Mais ils ont été mis aux arrêts dès qu’ils ont mis les pieds en Gambie et traduits en justice pour désertion. Mais la cour martiale générale les a acquittés des accusations de désertion pour absence de preuves. Ils ont été libérés, a confié le porte-parole de l'armée, le major Lamin K Sanyang, à Fatu Network.
Respect du protocole sanitaire à l’école
S’il y a une chose qui doit être prise au sérieux par les autorités éducatives pour cette rentrée scolaire 2020-2021, c’est le protocole sanitaire. Car les effectifs pléthoriques pourraient faciliter la propagation du coronavirus qui est presque maîtrisée. Ainsi, il serait très difficile voire impossible de faire respecter la distanciation sociale.
Le Collège Sacré Cœur fait de la rétention des bulletins de notes
Restons dans le milieu scolaire pour dire que les écoles privées laïques, à l’instar du privé catholique, exigent aux parents d’élèves le paiement des trois mois de scolarité. Au collège Sacré-Cœur, la remise des bulletins du dernier semestre est conditionnée au paiement de ces mois. Les parents d’élèves qui tentent d’inscrire leurs enfants dans d’autres écoles pour échapper au paiement de ces trois mois se heurtent à l’obstacle des bulletins de notes. D’où la colère de certains qui n’excluent pas de saisir la justice.
Deux étudiantes de BEM écrasent un garçon de 3 ans avec leur voiture !
Deux étudiantes de BEM ont fauché un enfant de 3 ans qui a succombé une heure après l’accident. L’enfant était coincé sous le véhicule à l’arrivée des pompiers qui n’ont fait que constater le drame. D’après nos sources, la fille qui conduisait n’avait pas de permis et a perdu le contrôle de la voiture avant de broyer l’enfant. A sacré Cœur 3 non loin l’Ecole appartenant à Madické Diop, l’émotion est à son comble. Sur place, on nous informe que les parents de l’enfant ont été choqués par cette tragédie au point que le père s’est évanoui et la mère a été évacuée aux urgences. Les deux jeunes dames ont été conduites sous bonne escorte par la Police.
Me Moussa Diop quitte Benno et Macky 2012
Le président de Agir Jotna a rompu définitivement les amarres avec la mouvance présidentielle. Invité de l’émission «Faram Facce» de Tfm, l’ancien Directeur général de la société DakarDem Dikk a annoncé sa démission aussi bien de la coalition Macky 2012 que de Benno Bokk Yaakaar. Très critique contre le pouvoir depuis son limogeage, Me Moussa Diop a jugé opportun de quitter ces coalitions parce que, dit-il, ses positions dérangent la mouvance présidentielle. A peine a-t-il annoncé sa démission que la conférence des leaders de la coalition Macky 2012 a pris acte. Désormais, l'intérim sera assuré conformément à la charte. Les leaders félicitent par ailleurs le Président Macky Sall, pour l'ouverture de son gouvernement à des compétences nouvelles.
Défection à Rewmi de Diamniadio
Le rapprochement entre Idrissa Seck et le Président Macky Sall est diversement apprécie au niveau du parti Rewmi. Si la coalition Idy 2019 a déjà volé en éclats, on note une cascade de démissions au parti de l’actuel président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE). En fait, le coordonnateur communal de Rewmi de Diamniadio, Adama Mohamed Mbaye, commissaires aux enquêtes économique de formation, a quitté le navire. Dans une lettre adressée au leader du parti Idrissa Seck, il y explique ce qui motive sa décision.
Marche des impactés du TER
Les impactés du Train express régional (Ter) comptent encore battre le macadam le 18 décembre prochain pour exiger de l’Apix le respect des directives du Chef de l’Etat, à savoir la viabilisation et l’aménagement des sites de recasement, l’érection de passerelles et le paiement des indemnités pour certains. Cette fois-ci, la gare de Dakar sera le point départ des protestataires.
Hadjibou Soumaré
Le chef de la mission d'observation de la CEDEAO à l’élection présidentielle en Côte d'Ivoire, Cheikh Hadjibou Soumaré, s’est félicité des retrouvailles entre le Président Alassane Ouattara et le leader de l’opposition ivoirienne Henri Konan Bédié. Dans une lettre adressée aux deux, l’ancien Premier ministre du Sénégal leur dira : «Avec ce que vous venez de faire, en vous rencontrant pour discuter des problèmes de la Côte d'Ivoire avec respect et mesure, compte tenu de vos responsabilités antérieures et celles d'aujourd'hui, vous venez de donner une grande leçon d'humilité aux générations présentes et futures d'hommes politiques de notre sous-région CEDEAO et de notre continent en général». Selon M. Soumaré, le jour est bien choisi, avec tous les espoirs qui annoncent des lendemains meilleurs dans la lutte contre la pandémie qui a secoué l'humanité depuis presque une année. Il espère que les échanges seront poursuivis pour lever les incompréhensions inhérentes à toute action politique. Il les encourage à persévérer dans leur démarche, mais aussi à aller très vite dans la prise de décision pour épargner des vies humaines et l'éventuelle fracture dans la société ivoirienne, qui ne fera que l'affaire des ennemis de la Côte d'Ivoire.
Opération contre les convoyeurs d’émigrants
L’opération contre les convoyeurs des candidats à l’émigration commence à porter ses fruits. Depuis quelque temps, c’est la chasse aux convoyeurs à Mbour. La brigade de recherche de la gendarmerie et la police, ont entamé une opération pour les arrêter. Selon notre source, au moins depuis le début de l’opération, plus d’une dizaine de convoyeurs ont été arrêtés et déférés au parquet. Actuellement, 20 personnes soupçonnées d’en faire partie sont mises en filature par les forces de défense et de sécurité. D’ailleurs c’est grâce à une dénonciation que Mamadou Lamine Faye a été arrêté hier par les éléments de la brigade de recherche de la gendarmerie de Mbour, vers 11h, pour homicide involontaire. Ce vieux avait confié son fils à un passeur moyennant 250 mille francs. Après 6 jours de voyage en mer pour rejoindre l’Espagne, ils ont épuisé leurs nourritures et les passagers étaient obligés de boire l’eau de mer. C’est dans ces conditions que Doudou Faye est tombé malade avant de perdre la vie.
Condoléances de Dr Babacar Diop
Dr Babacar Diop était à Saint-Louis hier pour exprimer sa compassion aux différentes familles qui ont perdu des proches sur le chemin de l’émigration clandestine. Le leader de FDS/Les Guelwaars a visité Pikine et Guet-Ndar, les deux quartiers qui comptent le plus de victimes de cette tragédie de «Barça ou Barsax». Dr Diop a saisi l’occasion pour lancer un appel aux populations pour dissuader les jeunes qui sont encore tentés par l'émigration clandestine. Selon lui, l'aventure périlleuse en mer ne saurait être une solution au problème d'emploi qui frappe la jeunesse. Non plus Dr Babacar Diop n'a pas manqué d'inviter l'Etat à tout mettre en œuvre pour soutenir les familles des victimes qui sont, pour la plupart, abandonnées à leur triste sort. Par ailleurs, le secrétaire général de FDS/Les Guelwaars a fait un détour à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis où il a été reçu par le bureau de la coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL). Il a manifesté sa solidarité au président de la coordination blessé par les forces de l’ordre lors des derniers incidents survenus à l'Université. L’universitaire a encouragé les étudiants à continuer de représenter dignement leurs camarades sans négliger leurs études.
101 émigrants rapatriés hier d’Espagne
C’est le cauchemar pour ces candidats à l’émigration clandestine. Des compatriotes qui ont rejoint l’Espagne par la mer ont été rapatriés hier dans deux vols de la compagnie aérienne royale air Maroc. L’avion a foulé le tarmac de l'aéroport international Blaise Diagne de Diass en début d’après-midi. Selon une source de «L’As», ce sont au total 101 candidats à l'émigration clandestine qui ont été arrêtés dans les camps des réfugiés et ramenés au pays. Deux vols sont attendus aujourd’hui et deux autres demain à l’aéroport.
22 malades de covid19 sous traitement
Le ministère de la Santé et de l'Action Sociale a recensé hier 15 nouveaux cas positifs sur 738 tests réalisés, soit un taux de positivité de 2,03%. Il s’agit de 12 cas issus de la transmission communautaire répartis entre Maristes 02 cas, Bambey 01 cas, Cité Ipress 01 cas, Kaolack 01 cas, Ouakam 01 cas, Ouest Foire 01 cas, Parcelles Assainies 01 cas, Rufisque 01 cas, Scat Urbam 01 cas, Touba 01 cas et Yoff 01 cas. Trois cas contacts sont enregistrés et un cas grave est pris en charge dans les services de réanimation. 20 patients hospitalisés sont déclarés guéris. A ce jour, le Sénégal a enregistré 15 735 cas positifs dont 15 386 guéris, 326 décédés, et donc 22 sous traitement.
Le Président Macky Sall à Paris
Le Président Macky Sall est en France depuis hier, pour prendre part au Forum de Paris sur la paix. Selon laPrésidence de laRépublique, quelques heures après son arrivée à Paris, le chef de l’Etat a eu un dîner privé avec le président du Conseil Européen, Charles Michel. Il faut rappeler que le forum servira de tribune au Chef de l’Etat pour redéfinir une nouvelle dynamique de partenariat mondial. Il s'agira également de mettre en place de nouveaux mécanismes de solidarité internationale dans les relations internationales. La question de l'annulation de la dette africaine sera également au menu des échanges pour une meilleure gestion de l'après covid-19.
par Cheikh Tidiane Dièye
MACKY SALL A TRAHI LES ENGAGEMENTS CONSENTIS ENSEMBLE
Je réaffirme mon ancrage dans l’opposition et continue de travailler pour mon pays à partir de ma posture professionnelle. Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’il faut être dans l’appareil gouvernemental pour servir le Sénégal
Je n’ai pas rencontré le président Macky Sall et je ne suis pas au courant d’un tel projet !
Le journaliste M. Babacar Ndione a dit dans l’émission « 90m Ensemble » diffusée sur la 2STV ce mercredi ce qui suit « mon ami Cheikh Tidiane Dieye devrait être reçu par le président Macky Sall ».
Je lui ai envoyé, séance tenante, un message pour démentir cette information et lui demander de la rectifier avant la fin de l’émission. Il a fait ce démenti en lisant mon message en direct. J’en prends acte. Je voudrais dire, de la manière la plus claire et la plus formelle, que je n’ai pas été reçu par le président. Si le président avait cette intention, je le prie, avec respect, d’y renoncer.
Je réaffirme mon ancrage dans l’opposition et continue de travailler pour mon pays à partir de ma posture professionnelle et de mon engagement politique et citoyen. Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’il faut être dans l’appareil gouvernemental pour servir le Sénégal. C’est ce faux alibi qui justifie toutes les transhumances, tous les reniements.
Je suis convaincu, et nul ne peut le changer, que personne ne fait plus et mieux que moi pour mon pays. La pandémie, qui a frappé le monde entier sans provoquer de séismes politiques ou des gouvernements d’union ou entrismes ailleurs ne saurait servir de prétexte pour détruire notre démocratie en « réduisant l’opposition à sa plus simple expression ». Le pouvoir et l’opposition sont la thèse et l’antithèse qui, ensemble, font une belle synthèse démocratique.
De 2002, date de mon retour au Sénégal, à ce jour, j’ai été de tous les combats pour la sauvegarde des acquis démocratiques et constitutionnels, la bonne gouvernance et l’Etat de droit. J’ai œuvré inlassablement pour l’éveil des consciences et la construction des citoyens.
J’ai été vice-président de la Commission sur les Valeurs, l’Ethique et les questions Societales dans les Assises Nationales entre 2008 et 2009. J’ai été en première ligne lors de la mémorable journée du 23 juin 2011 avant de devenir le co-coordonnateur du Secretariat du M23. En février 2012, a l’entre-deux tours de l’élection présidentielle, j’ai été l’un des rares, avec les candidats malheureux du premier tour, à prendre la parole au meeting du candidat Macky Sall à la place de l’obélisque. Je l’ai ensuite accompagné jusqu’à la victoire.
Si je me suis écarté de lui pour ensuite m’opposer à sa gouvernance, c’est parce qu’il à trahi les engagements consentis ensemble.
Si je ne suis pas entré dans son gouvernement en 2012, ne je vois pas pourquoi et comment je le ferai maintenant.
Je suis resté constant et mes convictions n’ont jamais variées. Cela ne changera pas in cha Allah.
par Makhtar Diouf
UN NÉO-CROISÉ NOMMÉ MACRON
La France est le pays le plus condamné par la Cour européenne des droits de l’homme pour atteintes de ses dirigeants à la liberté d’expression. Mais tant qu’il s’agit de l’Islam, il est interdit d’interdire
La France, c’est connu, est la capitale mondiale de l’islamophobie depuis les croisades du 11ème au 13ème siècle contre l’Islam, qui ont d’ailleurs fait fiasco. Mais c’est la première fois qu’un chef d’Etat français se lance de façon aussi frontale dans une croisade contre l’Islam. Comme l’a fait Macron. Ce jeune homme s’est complètement fourvoyé, inconscient de l’ampleur des conséquences de ses propos.
Le général de Gaulle exprimant le fond de sa pensée sur ton d’ironie, avait en 1962 dit pourquoi il avait fini par consentir à l’indépendance de l’Algérie : En maintenant ‘’l’Algérie française’’, les Français d’origine algérienne faisant plus d’enfants, seront un jour majoritaires au parlement, l’un d’eux sera président de la République et mon village Colombey-les-deux-églises deviendra Colombey-les-deux mosquées. On en avait ri, car de Gaulle savait aussi faire rire, ce qui n’est pas le cas de Macron.
Ce qui inquiète actuellement en France, c’est la montée fulgurante de l’Islam dans le pays. Le nombre de convertis chaque année donné par le ministère de l’Intérieur, déjà élevé (3 600 en moyenne), est très inférieur au nombre réel ; il ne tient compte que des conversions faites dans les mosquées, alors que beaucoup se convertissent à l’Islam sans passer par une mosquée. N’est-il pas étonnant que la France avec tout ce qu’elle compte de spécialistes des sciences sociales (philosophes, sociologues, anthropologues, psychanalystes et autres psys …) n’arrive pas à concocter un antidote capable de déconditionner les jeunes Français pour les détourner de l’Islam ? Où sont, que font les BH Lévy et autres Finkielkraut qui sont traumatisés par l’Islam ?
Le conseil charitable qu’on peut donner à Macron et aux islamophobes de tout poil est de jeter l’éponge. Ils perdent leur temps et leur énergie. Plus ils attaquent l’Islam, plus l’Islam avance et partout dans le monde. Le Coran l’a dit : tu verras les gens entrer en masse dans la religion d’Allah. On peut s’en inquiéter, mais pas le contester, et encore moins l’empêcher.
La vieille devise française qui s’y frotte s’y pique s’invite aussi dans l’Islam. Au cours de ces dernières années, les politiciens français croisés contre l’Islam en ont été pour leurs frais. La famille Le Pen, porte-étendard de l’islamophobie, en dehors de ses déboires politiques, a volé en éclats. Les autres croisés comme Juppé, Fillon, Sarkozy, Valls … sont tous passés à la trappe. C’en est fini de leur carrière politique. Mais ils n’ont rien compris. Comme le dit le Coran, ils ont des yeux mais ils ne voient pas, ils ont des oreilles mais ils n’entendent pas, ils ont des cœurs mais ils ne réfléchissent pas (pour le Coran, le cœur est le siège de l’intellect, ce qui a été confirmé par des études scientifiques menées aux Etats-Unis).
Dans le même temps, la France comme le reste de l’Europe, est en voie inquiétante de déchristianisation. L’Afrique et l’Amérique latine sont actuellement les bastions du Christianisme dans le monde. Les candidats à la prêtrise sont devenus rares. Dans la France actuelle, de plus en plus de paroisses importent leurs curés de pays africains (Bénin surtout). Selon le spécialiste des religions Odon Vallet, sans les prêtres africains, de nombreuses églises européennes seraient fermées (‘’Le Monde’’, 13 avril 2007). « La France fille aînée de l’Eglise », progéniture du baptême de Clovis autour du 5ème siècle est depuis des décennies au Panthéon. La plupart des Français ne considèrent plus le Christianisme que comme une culture traditionnelle, ancestrale, et non comme une religion. C’est la laïcité, véhicule d’athéisme, condamnée par l’Eglise de France et par le Vatican, qui est passée par là. Au Sénégal l’abbé Jacques Seck a bien raison de dire que ceux qui caricaturent le prophète (PSL) n’ont pas de religion, ils ne sont ni chrétiens ni catholiques.
Au nom de la laïcité, présentée comme séparation de l’Eglise et de l’Etat, l’enseignement religieux n’est pas dispensé dans les écoles publiques en France. Mais alors, pourquoi admettre que la religion des musulmans soit montrée, égratignée lors d’un cours dispensé dans un établissement public ? C’est cela les valeurs de la République, l’enseignement de la liberté d’expression, comme a dit Macron ?
La France est le pays le plus condamné par la Cour européenne des droits de l’homme pour atteintes de ses dirigeants à la liberté d’expression. Mais tant qu’il s’agit de l’Islam, il est interdit d’interdire. Cette fois, c’est Macron lui-même (nous ne renoncerons pas aux caricatures) qui encourage ‘’Charlie Hebdo’’ à poursuivre sa croisade contre l’Islam au nom de la liberté d’expression décidément bien sélective dans ce pays. Ce journal, rappelons- le, est né des cendres du journal ‘’Harakiri’’ interdit de publication pour irrespect à l’endroit du général de Gaulle qui venait de décéder. L’évènement a eu lieu en 1970, soit 7 ans avant la naissance de Macron, mais ce n’est pas une raison pour qu’il l’ignore.
Macron, bien que lorgnant sur la présidentielle de 2022, aurait dû avoir une attitude plus responsable au lieu de jeter du combustible sur le feu. Des journalistes de ‘’Charlie Hebdo’’ ont eu à faire leur mea culpa à la suite de l’attentat du 7 janvier 2015. Delfeil de Ton, ancien membre de l’équipe, dans une confidence au journal ‘’Le Point’’ (15 janvier 2015) révèle qu’à la suite de caricatures sur le prophète (PSL), le dessinateur Wolinski avait dit : Je crois que nous sommes des inconscients et des imbéciles qui avons pris un risque inutile. C'est tout. On se croit invulnérables. Pendant des années, des dizaines d'années même, on fait de la provocation, et puis, un jour, la provocation se retourne contre nous. Il ne fallait pas le faire.
S’y ajoute que comme l’a dit l’opposant politique Jean-Luc Mélenchon, un attentat peut être commis par des militants de l’extrême droite pour le mettre sur le compte ‘’d’islamistes’’. Tout le monde en France peut actuellement dire : a la ak bar. Mélenchon, comme tout Français qui ne verse pas dans l’islamophobie sera estampillé ‘’islamo-gauchiste’’, nouveau terme concocté par les islamophobes.
En mars 2019 un attentat terroriste est mené contre deux mosquées en Nouvelle Zélande, faisant 51 morts et des blessés graves, dont des femmes et des enfants. Le terroriste est un Australien de l’extrême droite. Comme tous les chefs d’Etat, Macron condamne l’acte, mais sa télé ‘’France 2’’ y consacre à peine une minute, alors que la chaîne américaine CNN envoie sur place une de ses meilleurs journalistes reporters pour couvrir l’évènement durant une semaine. Ce qui a permis de voir l’attitude remarquable des Néozélandais et particulièrement de leur Première ministre Jacinda Ardern, venant voilée avec d’autres femmes assister à la prière du vendredi suivant l’évènement. Ce n’est pas en France qu’on aurait vu cela.
Les terroristes qui sévissent en Europe n’ont rien à voir avec l’Islam. Ils tuent des dizaines de musulmans en prière dans des mosquées.Comme au nord du Cameroun et au Nigeria.
Cela dit, Macron et les islamophobes de tout poil gagneraient à savoir qui est le prophète Muhammad (PSL) qu’ils persistent depuis le Moyen-Âge à appeler Mahomet.
En 1978, paraît le livre de l’astrophysicien américain Michael Hart Les 100. Classement des personnes les plus influentes de l’histoire. Le premier sur la liste est le prophète Muhammad (PSL) devant : des guides religieux (Jésus (psl), Moïse (psl), Saint- Paul, Bouddah, Calvin …) ; des scientifiques et inventeurs (Newton, Einstein, Euclide, Euler, Galilée, Copernic, Pasteur, Watt, Edison, Marconi, Gutenberg …) ; des philosophes (Platon, Aristote, Descartes, Karl Marx …) ; des figures politiques et militaires (César, Charlemagne, Napoléon Bonaparte, Lénine, Mao Tsé Toung …).
Dans la période 1840-1955, pas moins de 50 témoignages élogieux sur l’Islam et le prophète (PSL) ont été émis par des non-musulmans, figures éminentes de la littérature, des arts, des sciences : Thomas Carlyle, Wolfgang Goethe, Georges Bernard Shaw, Lamartine, Léon Tolstoï, Mahamat Gandhi, Napoléon Bonaparte … .
Rappelons ce témoignage, connu des musulmans mais pas de leurs détracteurs, que l’écrivain français Alphonse de Lamartine portait sur le prophète (PSL) :
Jamais homme ne se proposa volontairement ou involontairement un but plus sublime, puisque ce but était surhumain : saper les superstitions interposées entre la créature et le Créateur, rendre Dieu à l’homme et l’homme à Dieu, restaurer l’idée rationnelle et sainte de la Divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l’idolâtrie.
Jamais homme n’entreprit, avec de si faibles moyens, une œuvre si démesurée aux forces humaines, puisqu’il n’a eu, dans la conception et dans l’exécution d’un si grand dessein, d’autre instrument que lui-même et d’autres auxiliaires qu’une poignée de barbares dans un coin du désert.
Enfin jamais homme n’accomplit en moins de temps une si immense et si durable révolution dans le monde, puisque, moins de deux siècles après sa prédication, l’islamisme prêché et armé régnait sur les trois Arabies, conquérait à l’unité de Dieu la Perse, le Khorasan, la Transoxiane, l’Inde occidentale, la Syrie, l’Egypte, l’Éthiopie, tout le continent connu de l’Afrique septentrionale, plusieurs des îles de la Méditerranée, l’Espagne et une partie de la Gaule.
Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mohammad ? Les plus fameux n’ont remué que des armes, des lois, des empires ; ils n’ont fondé (quand ils ont fondé quelque chose) que des puissances matérielles écroulées souvent avant eux…
Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du globe habité ; mais il a remué de plus des autels, des dieux, des religions, des idées, des croyances, des âmes ; il a fondé, sur un livre dont chaque lettre est devenue loi, une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toute langue et de toute race, et il a imprimé, pour caractère indélébile de cette nationalité musulmane la haine des faux dieux, et la passion du Dieu Un et immatériel…
Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes rationnels, d’un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Mahomet. A toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ? (Alphonse de Lamartine, Histoire de la Turquie, Tome 2, Ldc, Paris, 1854-1855, p. 276 à 280.
Lamartine figure dans les programmes des lycées et collèges de France. Les élèves récitent (comme nous le faisions à l’école coloniale) son beau poème Milly ou la terre natale. Mais « au nom de la liberté d’expression et des lumières » (Macron dixit), on ne leur dira rien sur les éloges de Lamartine à l’endroit du prophète Muhammad (PSL).
UN AVION AFFRÉTÉ PAR L’ETAT POUR LE DÉPLACEMENT DES LIONS À BISSAU
L’Etat du Sénégal a pris les dispositions nécessaires et affrété un avion pour faciliter le déplacement des Lions à Bissau
Thiès, 11 nov (APS) - L’Etat du Sénégal a pris les dispositions nécessaires et affrété un avion pour faciliter le déplacement des Lions à Bissau (Guinée Bissau), dans le cadre de la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021, a annoncé mercredi le premier vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Abdoulaye Sow.
"Du point organisationnel, toutes les dispositions sont prises. L’Etat a affrété un avion, les dispositions sont prises à Bissau", a-t-il dit dans un entretien avec les journalistes, à la fin d’un match ayant opposé les Lions du Sénégal aux Djurtus de la Guinée Bissau.
L’équipe nationale du Sénégal a battu (2-0) le même jour la Guinée-Bissau en match comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la CAN.
Les deux équipes vont se retrouver dimanche dans la capitale bissau-guinéenne, pour le compte de la 4e journée des qualifications à la prochaine CAN.
"Nous devons faire la comptabilité des matchs. Nous avons les trois points, c’est ça qui était recherché. Il va falloir que d’ici dimanche, le coach tire les leçons’’ de ce premier match contre les Djurtus, "surtout dans le jeu, pour être plus performant", a-t-il dit.
"Il faut chercher les trois points, en tirant les leçons du match de ce jour", a insisté le premier vice-président de la Fédération sénégalaise de football.
SENEGAL 2 - 0 GUINEE
Les Lions ont débloqué le compteur (1-0) devant les Djurtus, grâce à un penalty provoqué par Ismaila Sarr et transformé par Sadio Mané (42e). C'est le 20e de l'attaquant de Liverpool en équipe nationale. Il égale, au passage, la légende Bocandé
Le Sénégal s’est imposé (2-0) contre la Guinée-Bissau à Thiès, pour le compte de la 3e journée des éliminatoires de la Can-2022.
Les Lions ont débloqué le compteur (1-0) devant les Djurtus, grâce à un penalty provoqué par Ismaila Sarr et transformé par Sadio Mané (42e). C'est le 20e de l'attaquant de Liverpool en équipe nationale. Il égale, au passage, la légende Bocandé
Au retour des vestiaires, Opa Nguette a bénéficié d’une offrande de Sadio Mané pour doubler la mise, deux minutes après son entrée en jeu (2-0, 70e).
Le Sénégal domine la poule I avec 9 pts. Les protégés de Cissé retrouveront ceux de Baciro Kandé dès dimanche prochain pour le match retour.
OUATTARA ET BÉDIÉ ONT BRISÉ LA GLACE
Le président ivoirien et son principal opposant, Henri Konan Bédié se sont rencontrés ce mercredi à Abidjan - une première depuis août 2018 et la rupture politique entre les deux hommes - afin d'apaiser les violences électorales meurtrières
Le président ivoirien Alassane Ouattara et son principal opposant, l'ex-président Henri Konan Bédié, ont "brisé la glace" lors de leur rencontre mercredi à Abidjan, destinée à apaiser les violences électorales meurtrières en Côte d'Ivoire, selon un journaliste de l'AFP.
"C'était une première rencontre pour briser la glace et rétablir la confiance", a déclaré M. Ouattara, au terme de l'entrevue qui a duré une quarantaine de minutes à l'hôtel du Golf."Nous avons pu briser le mur de glace et le mur de silence", a renchéri M. Bédié, les deux hommes promettant d'autres rencontres à venir, lors d'un bref point de presse commun dans le hall de l'hôtel, devant une centaine de journalistes. "Nous allons dans les jours et semaines à venir continuer à nous téléphoner et à nous rencontrer pour qu'enfin le pays soit ce qu'il était avant", a poursuivi M. Bédié, qui n'avait plus revu M. Ouattara depuis août 2018, après la rupture politique entre les deux hommes, longtemps alliés."La paix est la chose la plus chère à tous les deux et à tous les Ivoiriens et nous avons décidé d'oeuvrer pour qu'il en soit ainsi", a expliqué le président Ouattara, alors que la Côte d'Ivoire est secouée depuis trois mois par des violences électorales qui ont fait 85 morts et près de 500 blessés.
L'opposition conteste la réélection de M. Ouattara pour un troisième mandat, qu'elle juge inconstitutionnel. Elle a proclamé un régime de "transition" dirigé par M. Bédié. Elle a lancé une campagne de "désobéissance civile" et boycotté le scrutin présidentiel du 31 octobre. Le pouvoir a riposté en faisant arrêter ou bloquer à leurs domiciles les leaders de l'opposition, dont son porte-parole l'ancien Premier ministre Pascal Affi N'Guessan. Le domicile de M. Bédié avait aussi été bloqué, mais les forces de l'ordre ont levé le camp mercredi, une des conditions posées pour la rencontre.Le bilan global des troubles politiques qui ont souvent dégénéré en affrontements intercommunautaires, surtout dans le sud-est de la Côte d'Ivoire, s'établit à 85 morts et 484 blessés depuis le 10 août, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement Sidi Touré.
La crainte d'une escalade des violences reste présente en Côte d'Ivoire, dix ans après la crise 2010-2011 qui avait fait 3.000 morts, ainsi que 300.000 réfugiés et un million de déplacés internes en Côte d'Ivoire, selon l'ONU.
par l'éditorialiste de seneplus, Ibe Niang Ardo
UN REMANIEMENT MAL COMPRIS
EXCLUSIF SENEPLUS - Le président a choisi d’emprunter l’agenda tactique révolutionnaire plutôt que celui du développeur, consistant à bricoler ce qui existait auparavant. L’on reconnaît la compétence politique à la capacité de nouer des alliances
Ibe Niang Ardo de SenePlus |
Publication 11/11/2020
Le remaniement n’est-il pas juste un acte tactique
Le remaniement de ce premier novembre semble avoir créé une onde de choc dans la sphère politique de notre pays et provoqué des réactions parfois démentielles de la part de politiciens et analystes, aveuglés par des ressentiments ataviques envers le président Macky Sall. Du coup, des lectures fusent de toutes parts qui font dire au remaniement une somme de choses qu’à l’évidence il ne dit pas, expression d’une frustration inavouée du fait que ces décisions déroutantes contrarient leurs agendas.
Il est difficile de comprendre, face à un acte de stratégie ou de tactique politique majeur, que des férus de politique, experts et analystes, au prétexte de décortiquer l’acte, montent au créneau pour nous livrer que de piètres psychanalyses de la personnalité du président et du sieur Idrissa Seck.
A mon avis, le postulat de départ ici est que le président et Idrissa Seck, comme tant d’autres personnes connus dans la majorité ou l’opposition sont des hommes politiques en action et en responsabilité. En tant que tels, ils ont respectivement un projet et ne sont par rapport à ces projets que des véhicules dont leurs propres caractères et humeurs n’en sont que la cosmétique. C’est le fait de se donner tous les moyens d’atteindre un projet politique, qui distingue l’individu que l’on est de l’homme politique. Pour comprendre l’acte d’un homme politique, l’on a moins besoin de spéculer sur son intégrité et sa morale, de porter sur lui des accusations futiles, de proférer des insanités, que de questionner plutôt sa stratégie. Ces attaques ad hominem d’icônes de la politique n’éclairent en rien l’objet en question et par contre fécondent et stimulent des insulteurs qui polluent les réseaux et sites internet. Nous ne nous développerons pas avec ça. Alors gardons-nous de donner droit à ceux qui s’arrogent aisément toutes les vertus, refusent à d’autres la moindre qualité, leurs dénient tout crédit pour leurs actes positifs et, se faisant bafouent incidemment l’éthique qu’ils prônent.
Remaniement et dichotomie de leadership
Le texte de remaniement est porteur de beaucoup de changements que l’on va tenter de comprendre, mais aussi et avant tout il est motivé par un contexte donné qu’il ne faut pas perdre de vue. Je crois que tous les observateurs avisés admettront qu’un remaniement était attendu et même appelé de tous les vœux par les politiciens de tous camps depuis des mois. Ce, suite à la dissolution de la primature aux motifs d’un “fast-track” promis, puis hélas compromis par tant de facteurs. C’est dire que le contexte était tout à fait favorable à ça, mais sans aucune urgence pour le président. Par contre, quand dans cette situation le chef d’un parti majeur de sa coalition vient à disparaître et que ce parti soit menacé d’implosion, qu’il s’y ajoute les effets dévastateurs du coronavirus sur l’économie et le regain spectaculaire du phénomène d’émigration des jeunes “barça ou barsak” avec son lot de décès tragiques, on peut imaginer facilement combien l’urgence a fini par s’immiscer et instaurer un stress chez le president. Pourquoi ? Parce que lui, ne peut ignorer que les citoyens n’attendent de celui qu’ils ont élu, que de l’empathie. Ne pas réagir promptement face à une double tragédie de l’émigration et du Covid-19, conjuguée aux difficultés liées au retard des infrastructures programmées, ouvrirait à l’opposition de bonnes opportunités d’enflammer le mécontentement social à un moment particulièrement dangereux de fragilisation de sa coalition.
Il a fallu donc apporter simultanément une solution à tous ces problèmes, sous le joug impérieux de la consolidation de sa coalition politique, au prix d’un surenchérissement soutenu en direction des opposants. Bien ménager cette dichotomie en se risquant à des décisions audacieuses est une affaire de leadership. Le président s’en est sorti sans coup férir et il faut reconnaître par conséquent qu’il a démontré ainsi qu’il avait un leadership éprouvé.
L’autre évidence de ce remaniement qui a surpris son monde est que le président a choisi d’emprunter l’agenda tactique révolutionnaire plutôt que celui du développeur, consistant à bricoler ce qui existait auparavant. Ceux dont le départ a causé l’émoi de toute la communauté n’ont eu alors à faire que les frais de ce choix tactique de grand déménagement, et non parce qu’ils seraient l’objet d’une quelconque bisbille avec le président, comme s’y méprennent beaucoup. Non ! Le président, avec le souci qui le hante d’atteindre ses objectifs dans trois ans, est au-dessus de ça, il est plutôt dans le peaufinage de sa stratégie. Ce remaniement est donc une étape tactique de sa stratégie qui devait lui ramener une alliance confortable au sommet, comme il l’a eu en 2012. Une fois la sérénité retrouvée de ce côté, il revient à sa réalité, qui est celle d’avoir eu tout au long de sa mandature à disposer d’hommes d’Etat compétents, fidèles et loyaux, comme éléments à part entière de sa stratégie, sur qui il peut encore bienheureusement compter pour faire des résultats. Les nouvelles alliances sont les bienvenues mais à l’heure actuelle le pouvoir doit se focaliser sur les résultats et surtout les livrables de 2021. 2021 est crucial pour le président. A défaut d’un Premier ministre, il devra faire preuve de plus de vigilance quant au tâtonnement des uns et des autres et s’impliquer d’avantage dans le processus de “getting things done”.
La vendange ne fait que commencer et déjà les récoltes sont mirifiques avec les alliances acquises. Au moment où la coalition au sommet se fragilisait alors que le pouvoir avait besoin de toutes les ressources disponibles pour pousser son Plan Sénégal Émergent, Idrissa Seck, Oumar Sarr et Aïssata Tall Sall sont venus courageusement, leurs partis en bandoulière, conscients de leur rôle d’homme politique, consolider l’édifice.
Les faits ne disent de manière évidente rien d’autre que ça. Toutes ces autres histoires illusoires (de troisième mandat, partage de gâteau, déficit d’éthique, poulain de président pour 2024), relèvent de l’argumentation ad populum. A défaut d’un discours argumentaire axé strictement sur des faits avérés, certains préfèrent plutôt enflammer les passions et préjudices propres à causer l’hystérie des masses. L’on reconnaît la compétence politique à la capacité de nouer des alliances. L’on ne fait pas la politique avec ses parents et amis, l’on est contraint à aller au-delà. Quand le président le fait tant mieux. Le travail colossal de transformation de notre société avec le Plan Sénégal Émergent est inclusif - le président n’entend pas le faire seul, il ira chercher tous les gens qui lui sont utiles et y compris ses proches collaborateurs compétents aujourd’hui écartés pour des raisons tactiques.
La Société africaine de raffinage (SAR) à l’affiche, avec une nomination, pour le moins inattendue, au sommet de la boîte sis au Km 18, route de Rufisque. Selon nos informations, Madame Marieme Ndoye Decraene devrait prendre la place de Serigne Mboup, en qualité de Directrice générale de la SAR.
Ingénieur de conception en génie civil diplômée de l’École Polytechnique de Thiès, Marième Ndoye Decraene connait bien le secteur. Elle a dirigé, de novembre 2016 à Août 2020, l’Unité de Formulation du Compact “Millenium Challenge Account” (UFC-MCA) qui avait en charge la coordination, la formulation et la préparation à la mise en œuvre d’un Compact portant exclusivement sur le secteur de l’énergie.
La nouvelle patronne de la SAR dispose également d’un Mastère spécialisé Qualité-Sécurité-Environnement (QSE) EISTI-TASQ_OM, obtenu à l’Université Léonard de
Vinci Paris La Défense, en France. Auparavant, l’ancienne Directrice technique du Fonds d’entretien du réseau routier et chef de projets à Ageroute et Agetip a occupé le poste de Directeur des Routes au sein du Ministère en charge des Infrastructures et des Transports terrestres, d’avril 2013 à janvier 2018 (cumulativement à l’UFC-MCA entre novembre 2016 et janvier 2018).