Le Conseil départemental de Fatick est aujourd’hui l’une des institutions les moins dynamiques de la région de Fatick. Le manque de leadership de son président ainsi que l’analphabétisme de la majorité de ses conseillers font que l’institution tarde à prendre son envol.
Les compétences dévolues au Conseil départemental de Fatick semblent être méconnues de ses membres. La plupart d’entre eux agissent sous la dictée. Les intérêts personnels ont toujours primé sur les intérêts généraux. Conséquence : le Conseil départemental de Fatick, bien que faisant pratiquement ce que font tous les Conseils départementaux, a tout de même sa façon bien singulière de faire les choses. C’est d’ailleurs ce qui explique le fait que les quelques cadres qui siègent au conseil aient tout bonnement décidé de ne plus se présenter aux réunions. On peut entre autres citer les ministres Mbagnick Ndiaye et Aly Coto, l’ancien président du conseil régional de Fatick Coumba Ndoffène Bouna Diouf, la responsable libérale Bakhao Diongue, ainsi que la député Yaye Mané Albis … « La faiblesse du Conseil départemental de Fatick est que tous les responsables se sont retirés, laissant leurs places aux suppléants », a soutenu Mamadou Saliou Faye qui se souvient encore de la première réunion du Conseil. « Il y a eu une dame, quand on a appelé son nom, elle répétait sans cesse ‘’Makhey’’ (qui signifie : je suis ici, en sérère).
La plupart des conseillers ne sont que des figurants dans le Conseil. Seuls quelques-uns animent les débats. Les ténors ont boudé le Conseil. » Il faut dire qu’il n’y a pas photo entre le Conseil départemental de Fatick et le défunt Conseil régional, en termes de réalisation. Pour rappel, le président Oumar Sène est venu à la tête du Conseil départemental de Fatick par pur accident.
En effet, alors que l’on s’attendait à un seul candidat de Bby pour le poste de président du Conseil départemental, le parti présidentiel avait présenté deux candidats : Aly Coto Ndiaye, tête de liste majoritaire de la coalition Bby et Omar Sène élu sur la liste proportionnelle. Une prolongation, en son temps, du duel entre Mbagnick Ndiaye et son frère Woula Ndiaye. Au final, le duel a été largement remporté par l’ex-Pcr de Diaoulé qui avait récolté 36 suffrages contre 24 pour Aly Coto Ndiaye.
par Yoro Dia
MACKY SALL RÉCOMPENSE LE VICE
L’exemple de «Terme Sud» illustre à merveille le mal qui ronge le pays. L’Etat est souvent mis volontairement devant le fait accompli parce qu’on compte sur le vice du masla pour une tolérance à posteriori
«On gouverne mieux les hommes par leurs vices que par leur vertu.» Ainsi parlait Napoléon Bonaparte. On a tout à fait l’impression qu’il parlait du Sénégal, ce pays où l’Etat semble gouverner les hommes par leurs vices comme le masla. L’exemple de «Terme Sud» illustre à merveille le mal qui ronge le pays. Des militaires occupent des logements de fonction, ne sont plus en fonction, refusent de quitter les lieux et empêchent ainsi aux ayants droit de jouir de leurs droits, vont en justice, perdent naturellement la partie et par une stratégie de victimisation, parviennent à transformer la victime (l’Armée) en coupable idéal. Le combat classique de David et de Goliath et avec naturellement l’opinion qui se met du côté de David le faible. En démocratie, la «fabrique de l’opinion», comme dit Loïc Blondiau, et l’avoir avec soi pour qu’elle mette la pression sur le gouvernement afin de le faire reculer, est un b.a.-ba qu’on apprend en communication. Donc, c’est de bonne guerre pour les déguerpis de Terme Sud qui l’ont utilisé.
Par contre, ce qui n’est pas bien pour la guerre pour la résurrection de la vertu citoyenne (rampe de lancement de tous les pays émergeants), c’est la décision du chef de l’Etat, chef de l’Armée, de leur octroyer huit cent millions. Cet acte de générosité confirme l’idée qu’on gouverne mieux les hommes par le vice. Par cet acte, le chef de l’Etat sanctionne tous les militaires vertueux qui ont libéré leurs logements de fonction à la fin de leur service, et encourage le vice qui consiste à resquiller un logement de fonction, ou des voitures de fonction. Avec cette décision, l’Etat valide à posteriori une pratique courante chez des ministres, des universitaires, de hauts fonctionnaires à occuper leur logement et garder leur voiture de fonction bien après avoir quitté leurs fonctions. C’est un précèdent dangereux. Et les déguerpis de Terme Sud vont faire des émules dans tous les secteurs et on demandera au président régler la note.
Avec ce vice, le patrimoine bâti de l’Etat va fondre comme neige au soleil et l’Etat va continuer à dépenser des milliards pour acheter des véhicules de fonction. L’opposition aussi encourage le gouvernement par le vice, dans une surenchère émotionnelle et politicienne avec la majorité. Aussi bien le chef de l’Etat que son opposition se comportent comme s’il n’y avait pas une décision de la Cour suprême, la plus haute juridiction du pays, en encourageant chacun de son côté et à sa manière le vice. Terme Sud permet de comprendre comment le gouvernement, par le vice, est responsable du grand désordre qui sévit dans notre pays, avec la privatisation totale des espaces publics, l’encombrement humain des trottoirs, la privatisation des ronds-points et des terre-pleins.
Le désert du désordre ne cesse d’avancer parce que le vice de l’incivisme et de l’incivilité est toléré, et la vertu citoyenne considérée comme un anachronisme ou un comportement de Martien. Parmi les prérequis de l’Emergence, il y a naturellement la stabilité politique, l’Etat de droit, la sécurité juridique et judiciaire, les investissements…, mais il faut y ajouter un bulldozer. Le bulldozer de la vertu qui va raser toutes les citadelles bâties par le vice du fait accompli. L’Etat est souvent mis volontairement devant le fait accompli parce qu’on compte sur le vice du masla pour une tolérance a posteriori.
Aujourd’hui, nous avons presque tous les prérequis de l’Emergence. Il ne nous reste que le bulldozer pour raser les zones de non-droit, réminiscences de l’ancien monde.
«ON S’EST DIT QU’IL VAUDRAIT MIEUX QUE LE PRESIDENT DISSOLVE LES DEPARTEMENTS»
Ibrahima dit Habib Sall, vice-président du conseil départemental de Dagana, relève les problèmes liés à la délimitation des territoires, à l’absence d’une autonomie financière, à la taxation indue des départements, entre autres
Dans cette interview, le vice-président du conseil départemental de Dagana parle sans langue de bois des difficultés rencontrées dans l’organisation et le fonctionnement de leur Institution, mais aussi de l’absence de moyens suffisants pour mener à bien leurs missions. Ibrahima dit Habib Sall relève également dans cet entretien les problèmes liés à la délimitation des territoires, à l’absence d’une autonomie financière, à la taxation indue des départements, entre autres.
«L’AS» : Sept ans après l’érection du département en collectivité territoriale, peut-on dire que cette Institution décentralisée est viable ?
IBRAHIMA DIT HABIB SALL : Il y a eu trois réformes majeures au Sénégal : celle de Senghor qu’on appelle la ruralisation ; celle de Abdou Diouf qu’on appelle la régionalisation ; et celle de Macky Sall qui date de 2013 et qui érige les départements en collectivités territoriales. C’est une réforme très intéressante et très importante, mais malheureusement, on n’est pas allé au bout du processus. D’ailleurs, il n’y a que quatre décrets d’application qui sont sortis depuis 2013 en attendant une vingtaine dans le circuit. Tout est bloqué. Nous sommes aussi confrontés à un problème de délimitation des collectivités locales. On ne connaît même pas les limites des territoires. Aujourd’hui, personne ne peut te dire où se trouvent exactement les limites entre Dagana et Podor. C’est la même chose avec les communes. En tout cas, pour ce qui est du Conseil départemental, nous attendons que le Président de la République prenne la question en main. Il a fait des efforts ; mais il doit les redoubler et nous donner les moyens de notre politique. (…) A un moment, on s’est dit qu’il vaudrait mieux que le président de la République dissolve les départements. Ce sont des Institutions qui sont là avec beaucoup de charges et beaucoup d’ambitions, mais elles n’ont pas les moyens de leur politique.
Pourtant, les Conseils départementaux doivent normalement avoir un budget et bénéficier de fonds venant de l’Etat central ?
Les Conseils départementaux n’ont pas de recettes encore moins de fiscalités. Tout ce qu’on a, c’est le concours de l’Etat, particulièrement le fonds d’équipement des collectivités locales et le fonds de concours. On nous donne pratiquement 65 millions Fcfa pour l’investissement et environ 135 millions Fcfa pour le fonctionnement. Si on prend par exemple le Conseil départemental de Dagana, on a neuf domaines de compétences parmi lesquels la santé. D’ailleurs, Dagana a un hôpital de niveau 1 et on est en train de se battre pour avoir un hôpital de niveau 3 comme c’est le cas à Podor et à Saint-Louis. L’équité territoriale voudrait qu’on ait quand-même le même plateau technique. On se bat pour cela. En ce qui concerne l’éducation, nous avons plus de vingt-cinq collèges et presque six ou sept lycées et des centres de formation sous notre responsabilité. Donc, quand on vous donne 60 millions Fcfa et qu’on vous demande de vous occuper de tout cela ; vous voyez que ce n’est pas possible.
Comment se fait-il que vous éprouviez des difficultés à mener à bien vos missions ?
C’est parce que la territorialisation des politiques publiques n’est pas exercée pleinement. Jusqu’à présent, on n’a pas transféré aux Conseils départementaux les moyens qu’il faut. Je ne suis contre personne mais le PUMA, qu’est-ce qu’il fait ? Si vous voyez la matrice d’intervention du PUMA, vous vous rendez compte que tout ce qu’il fait, c’est intervenir au niveau de collectivités territoriales, construire des postes de santé, des cases des Tout-petits, etc. Or, les collectivités territoriales peuvent faire tout ça. Promovilles, c’est la même chose. De même, il y a des compétences dédiées au ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale alors qu’elles doivent nous être dédiées. Juste pour dire que les collectivités territoriales peuvent prendre tout cela en charge si on leur donne les moyens. Mais malheureusement, on n’a pas de moyens. Avant l’arrivée d’Oumar Guèye, il y avait beaucoup de retards dans la disponibilité même des fonds qui nous sont dévolus. Mais cela s’améliore petit à petit. Il arrivait qu’on reçoive les fonds vers juillet-août alors que les percepteurs clôturent leur année budgétaire au mois de novembre.
Dans le passé, vous aviez décrié l’absence d’une autonomie financière et une taxation indue. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Il nous est impossible d’ouvrir un compte bancaire propre à l’institution. Même l’argent obtenu des partenaires étrangers est obligatoirement logé au Trésor. C’est un goulot d’étranglement qui nous empêche de mener à bien nos activités. On a beaucoup de partenaires ; on développe la coopération décentralisée, mais cela nous bloque et nous retarde dans la réalisation de nos projets. Par exemple, si la collectivité décroche des fonds chez des partenaires, elle est obligée de loger ces fonds au Trésor. Et quand la collectivité veut débloquer les fonds, le payeur lui applique la TVA de 18%. C’est inadmissible de vouloir taxer les partenaires qui viennent financer nos projets. Ce n’est pas sérieux. Si nous avions nos propres comptes différents de ceux logés au Trésor, cela nous aurait facilité de nombreuses interventions sur le terrain. Mais à l’état actuel, même si nous décrochons des fonds ailleurs, nous sommes soumis au diktat des payeurs qui peuvent rejeter nos demandes. Le plus écœurant, c’est que la TVA nous est précomptée alors qu’on devait en être exonéré. Ainsi, si l’Etat dit avoir donné 65 millions Fcfa d’investissements, en réalité, il faudra compter 65 millions Fcfa moins 18%. C’est anormal.
Cela dit, est-ce que les acteurs territoriaux ont toutes les compétences requises pour gérer les collectivités ?
Les acteurs territoriaux ont besoin d’un accompagnement de l’Etat. C’est vrai que c’est par la politique qu’on accède à ces stations-là, mais la gestion des Collectivités locales nécessite quand-même de la compétence. La formation des acteurs territoriaux est fondamentale. Si on prend l’exemple du foncier, on se rend compte que beaucoup de maires ont des difficultés à les gérer parce qu’ils ne comprennent pas certaines choses. Donc, l’Etat devrait les accompagner s’ils décident d’octroyer des terrains ou de faire des projets nécessitant l’utilisation du foncier au niveau de leur terroir. Ceci pourrait éviter de faire n’importe quoi avec les terres.
Y a-t-il des conflits de compétences entre les Départements et les Communes ?
Il n’y a pas de conflits de compétences particulières avec les Communes, mais c’est plutôt un manque d’harmonisation. Cependant, il y a une rivalité entre les Communes et les Départements. Et c’est surtout lié à une incompréhension des enjeux. Ce qui est vraiment problématique par ailleurs, ce sont les relations entre le président du Conseil départemental et le préfet ou le gouvernement par rapport aux compétences et aux rapports de subordination. Donc, il faudra définir tout cela. Pour le reste, les neuf domaines de compétence du Conseil départemental sont pris en compte par la loi sur l’Acte 3 de la décentralisation. Si la Commune s’occupe par exemple des écoles élémentaires et des préscolaires, les départements se chargent des CEM, lycées et autres centres de formation. Dans le domaine de la santé aussi, les Communes gèrent les districts, les centres et postes de santé alors que les départements gèrent les hôpitaux de niveau 1, de niveau 2 et de niveau 3. Donc, c’est souvent sous cette forme que les choses sont organisées.
UNE INSTITUTION MECONNUE PAR LES MBOUROIS
Le Conseil départemental de Mbour reste l’institution la moins connue par les populations de la capitale de la Petite côte, depuis son installation il y a 6 ans.
Dans le cadre d’une gouvernance de proximité, les Conseils régionaux avaient cédé la place aux Conseils départementaux. A Mbour, depuis l’installation de Saliou Samb comme président du Conseil départemental, une grande partie de la population ne connaît pas l’utilité de cette institution.
Le Conseil départemental de Mbour reste l’institution la moins connue par les populations de la capitale de la Petite côte, depuis son installation il y a 6 ans. En effet, nombreux sont les Mbourois qui ne connaissent même pas le siège du Conseil départemental. D’ailleurs, c’est même le cas de ceux qui font partie de l’élite. Ndiaga Cissé, coordonnateur régional du Conseil Local de la Pêche Artisanale (CLPA) de Thiès, figure parmi ces derniers. Bien que faisant partie des personnalités les plus connues au niveau de la commune de Mbour, il ignore tout de cette institution. «Je suis un citoyen de Mbour mais très sincèrement, je ne peux pas dire le rôle exact du Conseil départemental et ses compétences. Depuis 4 ans que je dirige le Clpa, il ne nous a appuyés qu’une seule fois en nous octroyant une enveloppe de 150 000 Fcfa pour l’achat de pots à poulpe. En dehors de cela, je peux dire en toute franchise que je ne sais pas son rôle», soutient Ndiaga Cissé.
Situé dans le quartier Château d’Eau, le Conseil départemental de Mbour est un mystère pour bon nombre de personnes. Professeur d’histoire et de géographie, Omar Diouf s’interroge sur l’opportunité de la création du Conseil départemental. «Quelle est l’utilité de cette institution ? C’est une institution dont ne parlent pas les Sénégalais, sinon ils en parlent rarement», affirme cet enseignant quadragénaire. Comme Omar Diouf, beaucoup de Mbourois ne sont pas imprégnés des compétences du Conseil départemental. Interpellée, une dame du nom d’Adama Ndoye considère que c’est une institution qui sert à caser uniquement une clientèle politique.
KEUR MASSAR, RETOUR DANS LES ZONES INONDEES
La vie reprend son cours normal, les sinistrés regagnent leurs maisons
Les familles sinistrées de la commune la plus impactée du pays regagnent petit à petit leurs différentes maisons respectives. La vie reprend son cours normal dans ces zones fortement touchées par les pluies diluviennes des 5 et 6 septembre derniers. Le niveau très élevé des eaux se voit afficher sur les murs des maisons. La terre est encore moulante. Les rares poches d’eaux qui restent sont encore visibles. Trouvés dans leurs intimités, les sinistrés partagent leurs expériences.
Toutes les expériences, ne sont pas bonnes à partager. Mais, celles des sinistrés, de la commune de Keur Massar, sont pleines d’enseignements. Dans les Parcelles Assainies de ladite commune, la vie reprend son cours normal, mais les traces des eaux restent encore visibles. Le sol est très moulant, avec un relief foncièrement argileux, qui présente en son sein, beaucoup de diaclases. Les traces très élevées du niveau des eaux, sont encore visibles sur les différents murs de ces zones impactées.
Trouvé assis devant la porte de sa maison, le Vieux Souaré Sadio, en tenue africaine, compte partager son expérience. « L’inondation a été terrible pour tout le monde, d’autant plus que je ne m’attendais pas à avoir une masse aussi importante d’eau en 48 h. Nous avons toujours vécu des inondations, mais avoir des eaux à une hauteur d’1,5m, cela dépasse l’entendement. C’était insupportable, tout le voisinage était pratiquement sorti. Dans le secteur, il n’y avait que deux maisons qui étaient habitées, vu qu’ils vivaient sur la terrasse. Mais après le pompage des eaux, le retour se fait petit à petit » un témoignasse très émouvant du Vieux Sadio.
Ce dernier vivait en ville. « Les pertes en matériel sont inestimables, nos fauteuils, frigos, matériels électroménagers pour ne citer que ces matériaux. Nous avons tout perdu» débite notre interlocuteur sur un dépit. Il n’aura pas la chance de bénéficier du cash Transfer offert par les autorités. Cette omission ne le gêne pas parce que Vieux Sadio estime que d’autres en avaient plus besoin que lui. Dans la foulée, un autre sinistré, de retour dans sa maison, ne pouvait ne pas partager son sentiment.
Astou Camara était de passage, chapelet à la main, vêtue tout de blanc, écharpe bleue qui cache ses épaules et une bonne partie de son corps. Elle réagit en indiquant que « wallahi, je n’ai jamais vu, dans ma vie, un niveau d’eau aussi élevé. Mais ce que je retiens dans cette histoire, c’est la solidarité entre voisins. Les inondations ont renforcé nos liens. C’est-à-dire, dans une épreuve douloureuse, comme celle des inondations, nous pouvons en tirer une leçon de vie ». Cette solidarité que la dame met en relief, est un état d’esprit. Dans les Parcelles Assainies, les jeunes se sont organisés en comités de veille et de soutien. Ils n’attendent rien de la mairie. Ils se sont donné les moyens, afin de venir en aide aux familles les plus impactées dans ces inondations inédites.
Des gravats pour remplir les poches d’eaux qui restent
Les jeunes et les bonnes volontés des zones impactées, se sont serrés les coudes, afin de faciliter le retour des familles impactées par les eaux dans leurs foyers respectifs. Les rares poches d’eaux, qui restent sont remplies de pierres et de sable. Au niveau de leur quartier général, un magasin est aménagé par les jeunes. On y retrouve des matelas étalés, un poste de télé et quelques chaises bien rangées. Une machine de pompage et des tuyaux sont juste mis devant la porte. Nourou Niang le coordinateur des différentes actions de secours, au niveau du quartier Sorry Ba explique que « nous gérons le pompage des eaux, car il existe encore des poches d’eaux et en ce qui concerne le retour des impactés, ils commencent à venir petit à petit. Nous achetons également des gravats, la charge est à 25 000 franc le plus souvent, ce sont les bonnes volontés qui mettent la main à la poche, pour faciliter le retour des familles impactées ».
A l’intérieur des Parcelles Assainies, la situation reste entière. Même s’il faut noter que le niveau de l’eau a drastiquement diminué, mais les maisons sont loin de retrouver leur aspect d’avant ces inondations. Car la zone est très basse. Moussa Tine, un jeune à la vingtaine est trouvé en pleines activités. Il déplace des sacs de sable qui servent de marche pieds. « Mes parents ont pris de l’âge, de ce fait, il est de mon devoir de faire ce travail, afin de faciliter le passage. J’étais seul dans la maison pour veiller à ce que les malfrats ne pillent pas le peu qui nous reste». Les jeunes des différentes cités se défoncent afin de rétablir et d’améliorer le cadre de vie. Mais les poches d’eau et la noirceur du sol inquiètent certains sinistrés qui commencent à regagner leurs maisons. Le jeune, revient à la charge « les agents des services d’hygiène, doivent pomper les lieux et désinfecter le sol car la terre n’était pas comme ça». Ce sentiment d’inquiétude est la chose la mieux partagée chez les sinistrés qui commencent à rejoindre leur différents maisons.
LES MOUSTARCHIDINES VONT CELEBRER LE GAMOU AU CHAMP DE COURSES DE TIVAOUNE
Serigne Moustapha Sy rame à contre-courant
Cheikh CAMARA, Correspondant permanent à Thiès |
Publication 14/10/2020
C’est dans le respect strict des mesures barrières, dans un contexte de crise sanitaire, que le guide spirituel du Dahiratoul Moustarchidina Wal Moustarchidaty (Dmwm), Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, et ses fidèles talibés, comptent célébrer l’édition 2020 du Gamou annuel de Tivaouane ou Maouloud au Champ de Courses de Tivaouane
« Sur instruction du responsable moral, Sérigne Moustapha Sy, le Dahiratoul Moustachidina Wal Moustachidaty va célébrer le Gamou à l’hippodrome de Tivaouane ou Maouloud Al Naby comme d’habitude au Champ de courses de Tivaouane. On a tenu une réunion dans ce sens où les instructions du responsable moral ont été déclinées par le comité d’organisation. Ce samedi 17 octobre, on va procéder au nettoiement, de fond en comble, de l’hippodrome qui va abriter le Gamou, ce, outre d’autres journées de ‘’set sétal’’ qui seront organisées afin de nettoyer le mythique lieu de célébration », a déclaré le chargé de la communication des Moustarchidines.
Selon Makhary Mbaye, « Serigne Moustapha Sy a décliné toutes les instructions allant dans le sens d’une bonne organisation du Gamou au Champ de courses ». Et d’indiquer que sur le plan sanitaire également, « toutes les mesures idoines seront prises pour éviter la propagation de la Covid19 lors de l’évènement ».
Le chargé de Com des Moustarchidines précise, d’ailleurs, « qu’une cinquantaine de médecins dont la plupart sont de leur mouvement sont à pied d’œuvre pour aider à la sensibilisation des fidèles pour le respect des mesures sanitaires édictées par les autorités. Des ambulances seront affrétées ainsi que l’ensemble des mesures d’urgence visant à organiser le Maouloud Al Naby dans des conditions sécuritaire idoines ». Un grand rendez-vous qui, au cours des éditions passées, a toujours été occasion pour le guide des Moustarchidines, qui n’est guère tendre avec les détenteurs du pouvoir, de dire ses quatre vérités à qui de droit. Au Président Macky Sall, le fils de Al Makhtoum faisait comprendre : « vous avez intérêt à faire très attention aux Khalifes généraux qui vous chantent vos louanges, vous font croire que c’est vous qui détenez le pouvoir ».
Et de préciser : « le Khalife général des Mourides ne dirige que la communauté mouride et celui des Tidianes que les Tidianes et pas toute la communauté Tidiane. Et les autres khalifes généraux de même. Vous devez savoir que c’est le peuple qui tient le pouvoir et non un cercle restreint ». Aussi le marabout lui a conseillé d’« éviter les rivalités qui ne mènent à nulle part ».
Surtout, Serigne Moustapha Sy avait invité ses talibés à se préparer pour les prochaines élections locales, législatives, et la Présidentielle à venir. « Je ne sais même si on va aller jusqu’à l’élection présidentielle. C’est Dieu Seul qui sait », avait-il dit, avant de se rappeler : « en de pareilles circonstances, j’avais demandé à l’ancien Président Abdou Diouf de choisir de sortir du Palais par la grande porte ou de mourir. Je lui avais demandé de choisir la plus simple formule. Il pensait que c’était des paroles en l’air jusqu’au jour où on l’a exfiltré de ce Palais derrière les escaliers ».
LE SÉNÉGAL RÉÉLU AU CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONU
Le Sénégal a été triomphalement réélu, mardi, avec 188 voix, lors du renouvellement des Etats membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, rapporte le quotidien Le Soleil.
Dakar, 14 oct (APS) – Le Sénégal a été triomphalement réélu, mardi, avec 188 voix, lors du renouvellement des Etats membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, rapporte le quotidien Le Soleil.
’’Le Sénégal a été brillamment réélu, hier par l’Assemblée générale de l’ONU comme membre du Conseil des droits de l’homme pour un nouveau mandat de trois ans. C’était dans le cadre de la 75ème session ordinaire de ladite assemblée’’, écrit le journal dans son édition de ce mercredi.
Le Sénégal ’’est arrivé premier du groupe Afrique à l’issue du vote, comme ce fut le cas, il y a quelques années, lors de son élection en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU’’, souligne la publication.
’’Le Sénégal est arrivé en tête, tous groupes de pays confondus (africains, asiatiques, Europe de l’Est, Amérique latine et les Caraïbes et le groupe dit +pays occidentaux et autres+’’, ajoute le journal.
24 NOUVELLES CONTAMINATIONS RAPPORTÉES, MERCREDI
''Sur 1293 tests réalisés, 24 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 1, 86%’’, a annoncé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé.
Dakar, 14 oct (APS) – Vingt-quatre (24) nouvelles contaminations au Covid-19 ont été enregistrées au cours des dernières 24h, a indiqué, mercredi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
’’Sur 1293 tests réalisés, 24 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 1, 86%’’, a annoncé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé.
Faisant le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, le porte-parole du ministère de la Santé a indiqué que ces nouvelles contaminations concernent 1 cas contact suivi, 6 cas importés enregistrés à l’AIBD et 17 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar (16) et Thiès (01).
Un décès a été enregistré, mardi, selon El Hadj Mamadou Ndiaye.
Il a rapporté que 63 patients ont été par ailleurs contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 5 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 15331 cas positifs au coronavirus dont 316 décès, 13571 guéris, 1443 personnes encore sous traitement.
506 milliards injectés dans le Plan décennal contre les inondations
Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement révèle que le gouvernement a injecté dans le plan décennal de lutte contre les inondations 506,7 milliards. A l’occasion du Conseil présidentiel sur les inondations tenu hier, Serigne Mbaye Thiam a indiqué que les 506,7 milliards Fcfa ont été exécutés sur les 766,9 milliards du programme initial, soit un taux de 66,7%. Sur ce montant, précise-t-il, 11 milliards Fcfa ont été affectés à l’aménagement du territoire, 26 milliards Fcfa pour le logement, le restant à la gestion des eaux de pluviales. A l’en croire, 85 000 mètres linéaires de réseau de drainage des eaux ont été réalisés, plus d’une quarantaine de stations de pompage et une vingtaine de bassins de rétention.
Libération des 35 candidats à l’émigration
Les 35 candidats à l’émigration qui ont été arrêtés par la gendarmerie de Saint-Louis ont été présentés hier au procureur du tribunal de Saint-Louis. Après leur face-à-face, ils ont été tous libérés par le parquetier. Ainsi, tous ces candidats malheureux rentrent chez eux. Il s’agit de 16 Sénégalais, 14 Bissau-guinéens et 5 Gambiens.
15 nouvelles contaminations de la covid-19
Le bilan du jour de la pandémie de covid-19 du ministère de la Santé et de l’Action Sociale fait état de 15 nouveaux cas sur 924 tests, soit un taux de positivité de 3,76%. Il a été recensé deux cas contacts, 6 cas importés et 07 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis entre Bourguiba 01 cas, Khombole 01 cas, Médina 01 cas, Nioro 01 cas, Ouakam 01 cas, Ourossogui 01 cas et Sacré-Cœur 01 cas. Le ministère de la Santé a annoncé que 118 patients hospitalisés ont été déclarés guéris tandis que 5 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Cependant, aucun décès lié à la covid-19 n’a été déploré. A ce jour, le Sénégal a recensé 15 307 cas positifs dont 13 508 guéris, 315 décédés et donc 1 483 sous traitement.
Le taux d’attaque cumulé de la S10-S41 est de 91 cas pour 100 000 habitants
Dans son rapport du 12 octobre sur la situation de la pandémie de covid-19, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale indique qu’en dehors de Dakar, les districts de Kédougou, Saraya, Ziguinchor, Thiès et Popenguine ont un taux d’attaque cumulé supérieur à la moyenne nationale. Seulement dans la région de Dakar, les districts de Yeumbeul et Pikine ont un taux d’attaque cumulé inférieur à la moyenne nationale. D’après la même source, le taux d’attaque cumulé de la dizaine à la 41e semaine (S10-S41), est de 91 cas pour 100 000 habitants. Le taux d’attaque (TA) au cours des 14 derniers jours est de 2,1 pour 100 000 habitants. Le ministère constate une diminution constante des alertes depuis la semaine 28 et celle des cas graves en réanimation. Au total, 109 alertes ont été enregistrées à la semaine 40.
L’Apr se démarque d’Aliou Dembourou Sow
La levée de boucliers contre les graves déclarations du député Aliou Dembourou Sow a fait sortir l’Alliance pour la République (Apr) de son silence. Le porte-parole de l’Apr, Seydou Guèye, estime dans un communiqué parvenu à «L’As» que leur camarade Aliou Dembourou Sow a tenu des propos inacceptables et inopportuns. Seydou Guèye exprime les regrets du parti présidentiel qui se démarque de tout propos et de toute démarche aux antipodes de la ligne du parti, clairement exprimée à maintes reprises par le président du Parti et par ses différentes instances. Il appelle les responsables et militants apéristes à éviter les débats stériles et à rester mobilisés derrière le Président Macky Sall, pour un Sénégal tourné vers l’émergence avec une société solidaire, dans un État de droit.
Résolution de l’Assemblée nationale contre Aliou Dembourou Sow
Restons avec le député de Ranérou Ferlo dont la sortie malheureuse a suscité une vague d’indignations. Aliou Dembourou Sow risque d’être désavoué par ses collègues parlementaires qui seront en session aujourd’hui. En tout cas, le député Malick Guèye du Grand Parti a déposé sur la table du président Moustapha Niasse une proposition de résolution afin de dénoncer les propos dangereux de leurs collègues, Aliou Dembourou Sow. M. Guèye estime que de tels propos n’honorent pas l’Assemblée nationale, encore moins les représentants du peuple.
La famille Ndiéguène de Thiès va célébrer le Maouloud
Si à Tivaouane, le Khalife général Serigne Mbaye Sy Mansour a renoncé à la tenue du Maouloud, célébration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), la famille de Cheikh El Hadj Mohamed Ndiéguène de Thiès, elle, va organiser son gamou. L’annonce a été faite par le porte-parole de la famille, Serigne Amadou Cissé Ndiéguène lors du Comité régional de développement (Crd) tenu, à cet effet, à la Gouvernance de Thiès. Il précise, toutefois, que le Khalife Serigne Mounirou Ndiéguène a donné des instructions pour le respect des gestes barrières afin d’éviter la propagation de la pandémie de coronavirus.
La section du Saes de Thiès décrète une grève de 48 heures
Les enseignants du Supérieur de Thiès affiliés au syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes) ne décolèrent pas. Ils poursuivent leur mouvement d’humeur en décrétant un mot d’ordre de grève de 48 heures à partir de jeudi prochain. Ils reprochent au Recteur, Mme Ramatoulaye Diagne Mbengue, d’avoir donné des réponses évasives à leur plateforme revendicative et de s’entêter à persévérer dans l’ignorance des intérêts de l’Université de Thiès.
Le procès de Boy Djinné renvoyé au 27 octobre prochain
L’affaire Baye Modou Fall alias Boy Djinné est loin de connaître son épilogue. Poursuivi pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit, avec usage et escalade, détention d’arme et de véhicule, évasion et usurpation d’identité, son dossier qui a été inscrit au rôle de la Chambre criminelle de Dakar a été finalement renvoyé au 27 octobre prochain. Le motif du renvoi est la convocation de la partie civile. Pour rappel, les faits pour lesquels Boy Djinné est incarcéré se sont produits le 26 décembre 2008 dans un hôtel de Dakar.
Verdict du procès Cheikh Oumar HannePape Alé Niang
Le journaliste Pape Alé Niang, l’inspecteur de l’enseignement à la retraite Mody Niang et l’ex présidente de l’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) Nafi Ngom Keïta devront garder leur mal en patience pour connaître le verdict du procès qui les oppose à l’ancien directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) et actuel ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Hanne. Le délibéré prévu hier a été renvoyé au 27 octobre prochain. Pour rappel, après la sortie du livre «Scandale au cœur de la République : dossier du COUD» de Pape Alé Niang, Cheikh Oumar Hanne a engagé des poursuites judiciaires contre le journaliste pour diffamation. Il a également poursuivi Mody Niang et Nafy Ngom Keita pour complicité de diffamation. Lors du procès, Me El Hadji Diouf, avocat de la partie civile, a réclamé 10 milliards de francs à titre de dommages et intérêts. Les avocats de la défense, quant à eux, ont plaidé la relaxe pure et simple. Pape Alé Niang a nié les faits de diffamation qui lui sont reprochés tout en assumant ce qu’il a écrit dans son ouvrage. Mody Niang a, quant à lui, contesté la complicité de diffamation qui lui est reprochée.
L’affaire Me Moussa Diop-Barthélémy renvoyé au 24 novembre
L’affaire de diffamation et injures publiques opposant Me Moussa Diop à Barthélémy Dias a été renvoyée hier au 24 novembre prochain. Le juge du Tribunal correctionnel de Dakar a renvoyé le dossier pour la comparution du prévenu et la constitution d’un nouvel avocat. A sa sortie de l’audience, Me Moussa Sow soutient que Barthélémy Dias a constitué 3 avocats pour le moment pour sa défense. Selon l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, c’est le dernier renvoi. Revenant par ailleurs sur son limogeage à la tête de la société de transport public suite à ses propos sur le troisième mandat de Macky Sall, Me Diop a indiqué que ses propos resteront les mêmes. En outre, il promet d’aller faire sa déclaration de patrimoine à l’Ofnac conformément à la loi.
Microscopes électroniques à Balayage et à Transmission
Le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Hanne, a lancé les travaux d’installation des Microscopes électroniques à Balayage et à Transmission et la session de formation des formateurs sur leur utilisation, hier à la Cité du Savoir de Diamniadio. Pour la mise en œuvre de ce projet, le ministère de l’Enseignement Supérieur a initié un important programme de mise en place d’une plateforme mutualisée avec des équipements lourds, dans le cadre de la Plateforme d’appui technique à la recherche et l’innovation pour l’émergence économique (PATRIE). Ainsi, le premier maillon de cette plateforme est la mise en place d’un Centre National de Microscopies Electroniques (CNME). Selon le ministre Cheikh Oumar Hanne, le centre est constitué de deux microscopes électroniques : un à balayage et l’autre à transmission, de nouvelle génération et des équipements connexes pour la préparation des échantillons d’une valeur de près de 800 millions de FCFA. A l’en croire, le centre aura une vocation nationale et sous régionale. Il permettra la caractérisation des matériaux à travers des études morphologiques et ultra-structurales détaillées des matériaux à l’échelle micrométrique et nanométrique. Cette plateforme de microscopies facilitera aux chercheurs l’accès à la microscopie électronique qui était un motif de déplacements à l’étranger.
26% des terres impactées par la salinisation
Aïssatou Boubou Sall Sylla, coordonnatrice de l’Unité Finances Climat du Centre de Suivi Ecologique (CSE), a indiqué que 26% des terres cultivables sont impactées par la salinisation. Elle a fait cette déclaration hier lors du lancement du projet « Accroître la résilience des écosystèmes et des communautés à travers la restauration des bases productives des terres salées». Financé par le Fonds Vert pour le Climat (GCF), le projet vise à accroître la résilience, à long terme, des populations dans certains départements aux impacts du changement climatique. Il met aussi l’accent sur la gestion de la problématique de la salinisation des terres agricoles dans cette zone d’intervention où les populations sont fortement tributaires de l’agriculture. D’un montant de 4 milliards de francs, le projet va durer quatre années.