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12 septembre 2025
MODOU KARA, L'ATYPIQUE
A de 66 ans, Serigne Awa Balla Mbacké aura marqué son époque. L’Obs retrace le parcours du «Général de Bamba», à la fois marabout des jeunes désœuvrés et chef de milice controversé
Son port vestimentaire de «Général» d’apparat l’extirpe souvent du commun des marabouts orthodoxes. Ses choix politiques controversés et son discours teinté d’irrationnel forcent le trait. Mais il a la cote auprès des jeunes. Serigne Modou Kara est un mystère, un religieux atypique aux méthodes parfois clivantes. Sympa pour les uns, sectaire pour les autres, le personnage est quelque part au milieu. Pris entre quatre feux après la découverte des «pratiques inhumaines» dans «ses» centres de redressement, Serigne Modou Kara, le marabout-politique s’est plié en quatre au point de fondre en excuses.
«Je présente mes excuses», s’était-il résigné à dire. Une attitude rangée qu’on ne lui a pas toujours connue. Comme ce matin du 24 mars 2020, quand, en pleine campagne de riposte contre le Covid-19, il avait bravé tous les interdits, serrant la main du Président Macky Sall qui recevait les politiques et religieux au Palais. Une attitude aux antipodes des pratiques à cette époque qui, selon certains observateurs, avaient réduit à néant toute la communication de la Présidence sur cette affaire. Une démarche atypique propre au marabout Serigne Modou Awa Balla Mbacké. Une démarche qu’il s’est toujours plu d’emprunter jusqu’à ce qu’il soit impliqué dans une affaire de séquestration et maltraitance dans des camps de redressement qu’il a mis sur pied. Une histoire de vol de scooter éventrée par les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane a dévoilé des pratiques en cours dans ses «centres de redressement». Cette affaire a fini de mettre, depuis plus de deux semaines maintenant, le Général de Bamba au-devant de la scène, encore une fois.
Son histoire avec les «commandos de la paix»
Partisans et pourfendeurs s’en donnent à cœur joie, suite au démantèlement de ses centres de redressement par la Gendarmerie. Fondateur du Parti de la vérité pour le développement (Pvd), Serigne Modou Kara Mbacké est un chef religieux. Longtemps adulé, à la limite vénéré, il est décrit comme un homme «dangereux» par beaucoup de Sénégalais. Après avoir passé plus de 20 ans aux côtés de Serigne Modou Kara Mbacké, Jeuwrigne Mounirou Sarr, adjoint au maire de la Commune de Grand-Yoff, réfute ces allégations. Selon le Secrétaire général du ‘’Diwane’’ et ancien président de la commission communication, le marabout-politique est plutôt un influenceur au sens positif du terme. «Il a posé des jalons qui ont impacté la vie des Sénégalais. Serigne Modou Kara est le plus grand influenceur du Sénégal. Il a beaucoup changé nos vies. Il les a plutôt marquées. Nous avons participé à la délinquance juvénile des années 1990. Nous fréquentions le Lycée Lamine Gueye où nous passions tout notre temps à fumer du chanvre indien et jouer au basket. Nous ne respections pas les cinq prières. Mais depuis que nous avons connu Cheikh Modou Kara, il nous a mis sur le droit chemin», dit-il. Chef religieux, il crée «Kara Sécurité» en 1997, organisation privée dont les éléments sont surnommés «commandos de la paix» et reprend les codes de l'Armée, au point d’inquiéter les autorités sénégalaises. Toujours entouré de ses «commandos», Général Kara semble faire peur. Mais Mouhamed Gningue rassure que son guide n’est pas comparable aux généraux qui prennent les armes pour combattre leurs ennemis. A l’en croire, le terme milice est «négativement» choisi pour discréditer le mouvement. «Ce n’est pas un Général qui prend les armes, qui essaie de créer des milices. Quand on parle de milices, les termes sont choisis négativement, déplore M. Gningue. Parce qu’on l’utilise en cas d’insurrection, de conflit armé. Ce sont plutôt des commandos bien entraînés pour des objectifs bien précis. Cheikh Ahmadou Bamba, entre les mains des puissances coloniales pendant 33 ans, a su pardonner. Donc on ne peut s’autoproclamer Général de Serigne Touba pour être un général qui mène une guerre. C’est insensé.» Au Sénégal, plusieurs guides religieux et personnages publics ont un service de sécurité privé, souvent assimilé à une milice. En ont-ils le droit ? Serigne Modou Kara a des «commandos de la paix». «Les milices sont armées, précise Mounirou Sarr. ‘’Kara Sécurité’’ est composé de disciples issus des daaras. Quand il y a manif, ils mettent leurs tenues pour participer à l’organisation et pour éviter les problèmes, on utilise nos propres moyens. Kara sécurité n’a pas d’armes.»
Son enfance à Thiès et son passage à la Gueule Tapée
Né en 1954 ans dans la capitale du Rail (Thiès), chef religieux et leader politique. Serigne Modou Awa Balla Mbacké dit Ndayane pour les intimes, est le petit-fils de Mame Thierno Birahim Mbacké, frère cadet du fondateur de la confrérie des Mourides, Cheikh Ahmadou Bamba. Comme beaucoup d’autres jeunes de sa génération, le Général de Bamba a connu une enfance normale. Ayant débuté ses humanités à Touba Chicory, sous l’autorité éclairée de son père, Seydina Ousmane Mbacké Noreyni, Cheikh Awa Balla Mbacké va rejoindre Keur Madiamba Touré où il a passé quatre ans, avant de décider de revenir à Darou Mouhty auprès de grands érudits de la théologie comme Thierno Gueye et Dame Diop. Très attaché à Thiès, Serigne Modou Kara Mbacké s’installe au quartier Serigne Abdoulaye Yakhine Diop chez Serigne Abdoulaye Ngom. Mais avant de retourner à Darou Mouhty, il effectua un court séjour chez Serigne Modou Dème, à Diourbel et un bref passage de quatre mois à Ndame. «Non seulement il est né à Thiès, mais du point de vue spirituel, Thiès a une certaine dimension. Tous les enfants de Serigne Touba et Mame Cheikh Ibra Fall ont des domiciles à Thiès. Déjà en 1985, après un bref séjour à Lansar (Saint-Louis), au niveau de la Place France de Thiès, son homonyme Serigne Awa Balla Mbacké, avait dit celui qui va sauver la planète, celui qui va libérer les peuples est de cette localité», révèle Mouhamed Gningue. Après le décès de son père le lundi 23 novembre 1981, Kara devient le Khalife de la famille Noreyni. «Il y apporte une touche particulière avec l’arrivée disciples étrangers : Français, Espagnols, Argentins, des Italiens, des Américains, des Hollandais, des Gabonais et des Congolais». Le marabout débarque à Dakar la même année, après le rappel à Dieu de son père, Seydina Ousmane Noreyni. Il s’était installé à la Cité économique de la Gueule Tapée chez Serigne Mahmouth Diop. Son fils ainé, Serigne Ousmane Mbacké dit «Borom Bakh», a vécu chez Mahmout Diop. C’est à la Gueule Tapée où il compte plusieurs disciples que Serigne Modou Kara, jeune marabout à la belle carrure, a commencé à sortir de l’anonymat. «Cheikh Modou Awa Balla lui avait dit : ’’Vous serez un guide de dimension mondiale, mais restez toujours humble. Je prierai de toutes mes forces pour que le Tout-Puissant puisse exaucer tous vos vœux. Mais ce n’est pas la peine. Parce que tous vos vœux seront exaucés''.»
Toutefois, des observateurs n’hésitent pas à décrier ses comportements politiques qui frisent toujours le clair-obscur. Serigne Modou Kara a soutenu Abdou Diouf en 2000, avant de créer sa propre formation politique, le 11 mai 2004. Le Parti de la vérité pour le développement (Pvd), qui revendique l'influence religieuse et politique du mouridisme, soutient le candidat Abdoulaye Wade en 2007. Alors que la majorité des Sénégalais combattait le troisième mandat du Président Wade, en 2011, Modou Kara Mbacké l’invite à ne pas se représenter du fait de son âge. Sa stratégie n’a pas changé avec Macky Sall, tout comme avec le puritanisme sénégalais auquel il a présenté des excuses qui, pour insuffisantes qu’elles puissent être, ne l’ont pas encore fait accuser officiellement.
MAMADOU TALLA CONVOQUE UN SYMPOSIUM SUR LES ÉCOLES PRIVÉES
Face aux députés pour le vote de son projet de budget, hier, Mamadou Talla, le ministre de l’Éducation nationale, a annoncé un symposium avec toutes les parties prenantes sur les conditions d’ouverture et de fonctionnement des écoles privées.
Face aux députés pour le vote de son projet de budget, hier, Mamadou Talla, le ministre de l’Éducation nationale, a annoncé un symposium avec toutes les parties prenantes sur les conditions d’ouverture et de fonctionnement des écoles privées. Afin d’établir un règlement intérieur unifié avec des dispositions communes.
Avant l’annonce, la tutelle, interpellée par des députés sur l’interdiction du port de voile dans des Institutions scolaires privées, a souligné, de nouveau, que l’école sénégalaise est laïque, républicaine et le restera.
Le budget du ministère de l’Éducation nationale, pour l’exercice 2021, s’élève à 541 211 701 304 F CFA, contre 526 270 540 817 F CFA, soit une hausse de 14 941 160 487 F CFA. Une enveloppe axée sur la qualité des enseignements apprentissages, sur l’accès équitables et la gouvernance transparente et inclusive du secteur.
Il s’agira, a détaillé le ministre, de consolider les acquis en termes de mise en œuvre des réformes budgétaires en s’adaptant à la situation de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Ce, à travers six programmes concernant l’éducation préscolaire, l’élémentaire, le moyen général, le secondaire général. Il est également prévu de poursuivre des projets majeurs dont le programme zéro abri provisoire pour l’éducation (PROZAP), celui d’amélioration de la qualité et de l’équité de l’éducation de base financement additionnel (PAQUEEB-FA), et celui du Projet d’appui au développement de l’éducation au Sénégal (PADES).
Abordant la question du déficit d’enseignants, Talla a annoncé l’affectation de près de 3000 nouveaux enseignants sortis des écoles de formation, dont 1949 dans l’élémentaire, 1025 dans le moyen-secondaire. A l’occasion, il a également révélé un déficit de 330 000 tables-bancs qui ne peut être résorbé en une année.
PRÈS DE 10 MILLIARDS DE HAUSSE
Le budget du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique a connu une hausse de près de 10 milliards de francs CFA, passant de 75 milliards 633 millions 732 mille 151 francs CFA en 2020 à 85 milliards 187 millions 398 mille 540 francs CF
Dakar, 9 déc (APS) – Le budget du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique a connu une hausse de près de 10 milliards de francs CFA, passant de 75 milliards 633 millions 732 mille 151 francs CFA en 2020 à 85 milliards 187 millions 398 mille 540 francs CFA en 2021, a appris l’APS.
Le budget a été voté, mercredi, sans débat pour cause de décès de la députée de la majorité Marie Louise Diouf.
Les travaux ont été dirigés par le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Abdou Mbow.
Les crédits alloués au ministère du l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique ont connu une hausse de près de 10 milliards de francs CFA par rapport au précédent exercice.
PLUS DE 540 MILLIARDS ALLOUÉS AU MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE
Les députés ont adopté, mardi soir, le projet de budget du ministère avec une hausse de 14 milliards 941 millions 160 mille 487 FCFA
Dakar, 9 nov (APS) - Les députés ont adopté, mardi soir, le projet de budget du ministère de l’Education nationale pour l’exercice 2021 dont les crédits de paiement s’élèvent à 541 milliards 211 millions 701 mille 304 FCFA contre 526 milliards 270 millions 540 mille 817 FCFA en 2020 soit une hausse de 14 milliards 941 millions 160 mille 487 FCFA, a constaté l’APS.
Selon le rapport de la commission des finances et du contrôle budgétaire, le budget du ministère de l’Education nationale pour l’exercice 2021 s’élève à 541 milliards 211 millions 701 mille 304 FCFA en crédits paiement contre 526 milliards 270 millions 540 mille 817 FCFA en Loi de finances initiale (LFI) en 2020 soit une hausse de 14 milliards 941 millions 160 mille 487 FCFA en valeur absolue et 2,84% en valeur relative.
Le ministère l’Education nationale dirigé par Mamadou Talla a aussi un budget prévisionnel qui se chiffre à 597 milliards 848 millions 738 mille 341 FCFA en autorisations d’engagement.
DÉCÈS DE LA DÉPUTÉE MARIE LOUISE DIOUF
Membre de la mouvance présidentielle, Marie Louise Diouf avait été élue sur la liste nationale à la 28ème position.
Dakar, 9 déc (APS) - La député Marie Louise Diouf est décédée, ce mercredi, à Dakar des suites d’une maladie, a appris l’APS du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Abdou Mbow.
Membre de la mouvance présidentielle, Marie Louise Diouf avait été élue sur la liste nationale à la 28ème position.
Elle militait à Grand Yoff, à Dakar, pour la coalition Benno Bokk Yakaar.
’’Marie Louise Diouf était une députée exemplaire, très engagée, pleine de dévouement et qui a toujours assisté à tous nos travaux. Il y a juste une semaine qu’elle est malade’’, a dit le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, Aymérou Gningue.
Une minute de silence a été observée à sa mémoire lors de l’examen du projet de budget du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
Le budget de ce département ministériel a été voté sans débat.
LA PRESSE EUROPEENE CHOQUEE
Les journaux de tout le continent reviennent sur les événements entre le Paris Saint-Germain et l'Istanbulk Basaksehir
iGFM (Dakar) Les journaux de tout le continent reviennent sur les événements entre le Paris Saint-Germain et l'Istanbulk Basaksehir, voici votre revue de presse du 9 décembre 2020
«Ras-le-bol»
La rencontre entre le Paris SG et Istanbul Basaksehir a été interrompue avant la fin du premier quart d'heure, alors que le 4e arbitre aurait proféré des insultes racistes à l'encontre de Pierre Webo, membre du staff de l'équipe turque. Ce dernier a alors fortement protesté, et a été expulsé. Les joueurs et le reste de l'équipe de Basaksehir ont vu rouge et ont fait corps derrière leur entraîneur-adjoint. Ils ne voulaient pas reprendre la rencontre, et ont été suivis par de nombreux joueurs du PSG. Le match n'a finalement jamais repris, et est reporté à ce mercredi, à 18h55. Le journal L'Équipe parle de « ras-le-bol » pour résumer cette affaire. Du côté du Parisien, c'est le comportement des principaux acteurs qui a retenu l'attention. « Racisme, les joueurs ont dit stop », titre le média francilien.
«Stop au racisme»
Mais il n'y a pas que dans l'Hexagone que la rencontre fait grand bruit. En effet, cela fait la Une des médias partout en Europe, et notamment en Turquie avec Foto Maç qui évoque « La honte en Ligue des Champions ». Le quotidien dénonce un comportement raciste de la part de l'arbitre, envers Pierre Webo, et met aussi en avant le joueur Demba Ba, qui était sur le banc mais qui est venu parler au 4e arbitre, et lui demander des comptes. Le sujet fait la Une partout sur le continent, comme en Espagne, avec As. « Stop au racisme », demande le journal ibérique. C'est également le cas en Angleterre avec The Guardian notamment qui parle d'une « Tempête de racisme», en soulignant la décision des joueurs de quitter le terrain, après l'incident.
«C'est Cristiano le Roi»
En Italie, comme partout, les événements de Paris font réagir. La Gazzetta dello Sport y voit ainsi un « Arbitre raciste », en reprenant les mots entendus au bord du terrain. Mais le journal au papier rose met surtout en avant le duel entre Messi et Ronaldo, remporté par le Portugais. En effet, la Juve a terrassé le Barça 3 buts à 0, et surtout CR7 a mis un doublé sur penalty, tandis que La Pulga est restée muette. « Cristiano renverse Messi », se régale La Gazzetta. Le choc d'hier enflamme l'Italie, d'autant que la Vieille Dame a chipé au passage la première place du groupe au FC Barcelone. Pour le Quotidiano Sportivo, c'est « CR7 qui balaie Leo ». Même son de cloche en couverture du Corriere dello Sport : « c'est Cristiano le Roi », s'enflamme le quotidien transalpin.
AFFRONTEMENTS ENTRE ETUDIANTS ET FORCES DE L'ORDRE A L'UCAD
Encore des affrontements à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Les étudiants font actuellement face aux limiers.
Encore des affrontements à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Les étudiants font actuellement face aux limiers.
Les étudiants font face aux forces de l’ordre depuis très tôt ce matin. Comme d’habitude, les pneus brûlés, des pierres et des projectiles de grenades l’lacrymogènes tel est le décor de allée menant à l’Université aujourd’hui.
69 NOUVEAUX CAS DONT 1 IMPORTÉ, 40 GUÉRIS ET 1 DÉCÈS
Faisant le point de la situation du jour, le directeur de la prévention, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye renseigne qu’il a eu 33 cas contacts suivis, 1 cas importé et 35 cas communautaires.
La maladie du coronavirus a repris ses aises au Sénégal. Les cas testés positifs ont repris la courbe ascendante. Ce mercredi, 69 nouveaux cas ont été enregistrés sur un échantillon de 1001 tests positifs, soit un taux de positivité de 6,89%.
Faisant le point de la situation du jour, le directeur de la prévention, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye renseigne qu’il a eu 33 cas contacts suivis, 1 cas importé et 35 cas communautaires.
La région de Dakar demeure toujours l’épicentre de la maladie et le quartier Maristes a, ce mercredi, obtenu le plus grand nombre de cas communautaires. Il en a eu 5. Il est suivi de Richard-Toll qui a enregistré 4 cas communautaires. Fatick, Médina, Mermoz et Point E, comptabilisent chacun, 2 cas communautaires.
Les autres cas sont localisés à la Cité Djily Mbaye, Cité Mixta, Grand-Dakar, HlM Grand Yoff, Koki, Liberté 4, Louga, Mbacké, Mbour, Ngor, Ouakam, Saint-Louis, Thiès, Yarakh et Yoff.
D’après toujours le porte-parole du ministère de la Santé et de l’Action sociale, 40 patients sont déclarés guéris mais, il y a 10 cas graves qui sont pris en charge dans les services d’urgence. Le bilan macabre s’est alourdi. Il est aujourd’hui, à cause du décès enregistré, à 341.
À ce jour, 16665 cas ont été déclarés positifs dont 15904 guéris 419 sous traitement. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale exhorte les sénégalais à respecter les mesures barrières individuelles et collectives.
LES CHIFFRES ALARMANTS DE LA DÉLINQUANCE AU SÉNÉGAL
L’ampleur de la délinquance évaluée au Sénégal. Au cours de l’année judiciaire 2017-2018, les tribunaux du Sénégal ont connu 210 363 dossiers,
L’ampleur de la délinquance évaluée au Sénégal. Au cours de l’année judiciaire 2017-2018, les tribunaux du Sénégal ont connu 210 363 dossiers, d’après les statistiques issues de l’enquête nationale annuelle sur les activités judiciaires réalisée par le ministère de la Justice, en collaboration avec l’Union européenne (UE).
Les affaires de drogue en tête
Ainsi, sur les 21 363 affaires pénales traitées, par les Tribunaux de grande instance (TGI), le trafic, la cession et l’usage de drogue arrivent en tête avec 4754 dossiers, suivent les infractions de vols (sauf les vols de bétail au nombre de 695), et associations de malfaiteurs, au nombre de 3526. 2166 homicides volontaires ou blessures volontaires, et mise en danger de la vie d’autrui, ont été traités. Les abus de confiance, faux et usage de faux, sont au nombre de 1946. L’escroquerie et le recel pour 1466. 1085 affaires de coups et blessures volontaires. Les délits d’outrage, de rébellion, voies de fait, menaces de morts, renvoyant à la violence ont constitué 719 affaires.
Les viols à la 9e place
Les histoires de sexe sont classées à la 9e place, avec 565 cas de viols et attentat à la pudeur avec violence. Elles sont suivies par les délits liés au foncier, avec 435 dossiers. 176 dossiers sont liés aux atteintes à la vie d’autrui, au meurtre, à l’assassinat, parricide, infanticide, et empoisonnement. 120 dossiers ont été traités pour abus sociaux, détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux. 87 dossiers sont relatifs à la cybercriminalité. Et 26 affaires pour traites d’êtres humains ont été jugées.
Les mineurs n’ont pas été épargnés, rapporte L’Observateur. Qui signale que 336 parmi eux ont été condamnés pour vol, association de malfaiteurs. 93 ont été reconnus coupables des délits de coups et blessures volontaires. Les infractions liées à la drogue sont au nombre de 48 cas. 38 dossiers de viol commis par des mineurs ont été recensés. Les homicides et blessures volontaires commis également par des mineurs sont au nombre de 20. 11 procédures d’homicides volontaires (meurtre et/ou assassinat) ont été traitées. Si les affaires correctionnelles sont au nombre de 82, celles criminelles commises par des enfants sont au nombre de 29 dossiers.
Dakar, 9 déc (APS) – La rencontre entre les opposants Ousmane Sonko, leader de Pastef, et Khalifa Sall, ancien maire de Dakar et chef de file de la coalition Taxawu Sénégal, est largement commentée par les quotidiens reçus mercredi à l’APS.
’’Rencontre Sonko-Khalifa Sall, vers une alliance de feu ?’’, s’interroge Libération. Réponse de Barthélémy Dias, un proche de Khalifa Sall dans le journal : ‘’Ils ont choisi, ensemble, de marcher vers l’essentiel’’.
Le quotidien L’As évoque ‘’une alliance en vue’’ et titre : ‘’Khalifa aux côtés de Sonko’’. Le journal rappelle que ‘’l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, délégué permanent du Sénégal à l’Unesco, Souleymane Jules Diop, a soulevé dernièrement le débat sur un éventuel rapprochement entre l’ancien maire de Dakar et le chef de l’Etat. Selon lui, les deux hommes ont eu une rencontre secrète’’.
L’As ajoute : ‘’Des allégations démenties très vite par les proches de Khalifa Sall avant que celui-ci ne soit montré en photo par Ousmane Sonko. Cela laisse par ailleurs entrevoir une alliance imminente entre Pastef et Taxawu Sénégal’’.
Walfadjri livre ‘’ce que mijotent Sonko et Khalifa Sall’’.
’’Une élection, ça se prépare. C’est ce qu’ont compris Khalifa Sall (…) et le leader de Pastef-Les Patriotes. De sources sûres, l’objet de leur rencontre évoquée, hier, mardi, était d’engager, entre autres, la bataille pour le contrôle de Dakar, mais également les capitales régionales aux prochaines élections locales’’, rapporte Walf.
’’Les secrets de la rencontre Sonko-Khaklifa Sall’’ sont également dans la livraison de L’Observateur qui souligne qu’elle avait pour but de ‘’discuter de la stratégie à mettre en place pour obliger l’Etat à respecter le calendrier électoral’’.
Le journal relève que ‘’cette rencontre hautement politique se tient dans un contexte particulier avec la nouvelle reconfiguration de l’espace politique marqué par le ralliement du leader de Rewmi Idrissa Seck à la mouvance présidentielle’’.
En rencontrant Ousmane Sonko, Vox Populi estime que Khalifa Sall envoie un ‘’signal fort’’ au pouvoir.
’’En rendant visite à Sonko, lundi, et en s’affichant avec lui, Khalifa Sall semble +démentir+ sa +proximité+ avec Macky Sall. Mais aussi après les retrouvailles Macky-Idy, les deux opposants pourraient s’allier en perspective des prochaines élections locales’’, écrit Le Quotidien qui affiche en Une : ‘’rencontre Sonko-Khalifa, un contact barrière’’.
En politique toujours, le quotidien Enquête s’interroge sur les ralliements tous azimuts à la majorité et parle d’un ‘’jeu trouble’’ de Macky Sall.
’’En recrutant dans le camp de la majorité tous les transfuges du Parti démocratique sénégalais (PDS), Macky Sall parvient à donner corps au rêve de son ex-mentor, Abdoulaye Wade. Pendant que certains y voient une volonté de réunifier la famille libérale, d’autres estiment que c’est plutôt une volonté d’épurer ce qui reste de Wade. Ou encore une manière de sauver les meubles de son parti’’, écrit Enquête.
Sud Quotidien s’intéresse au ’’supposé’’ projet de loi d’amnistie pour Karim Wade et Khalifa Sall et affiche à sa Une : ‘’Macky Sall, à quitte ou double !’’. Le journal parle de ‘’jeu à quitte ou double auquel se livre le chef de l’Etat qui semble être dans une logique de rassembler la grande famille libérale. Mais à quel risque ?’’.
Le Soleil revient sur la remise, mardi, du Prix Macky Sall pour la recherche et souligne que le président de la République ’’invite les Etats africains à soutenir la recherche’’.