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7 juillet 2025
LES PREMIERES LEÇONS DE LA COSYDEP
Une semaine après l’organisation de l’examen du CFEE et du concours d’Entrée en Sixième, mais aussi à une semaine du BAC, l’année scolaire 2020-2021 tire inexorablement vers son dénouement.
Une semaine après l’organisation de l’examen du CFEE et du concours d’Entrée en Sixième, mais aussi à une semaine du BAC, l’année scolaire 2020-2021 tire inexorablement vers son dénouement. De nombreuses contraintes ont été ainsi surmontées et des sacrifices immenses consentis par les acteurs et partenaires dans le processus de reprise des enseignements apprentissages. La COSYDEP livre ainsi les premiers enseignements tirés d’une éducation face à la Covid-19 dans une note dont une copie est parvenue à notre rédaction.
«Outre les conditions périlleuses de voyage des acteurs, un temps d’apprentissage insuffisant, des déplacements difficiles en hivernage, des mesures draconiennes sur le chemin de l’école et à l’école, nos vaillants enseignants et élèves ont affronté, avec courage et détermination, les épreuves d’examen.» C’est du moins l’avis de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP).
Les conséquences de cette situation sont, entre autres, selon la COSYDEP, «des centres et salles d’examen, envahis par les eaux de pluies, et des erreurs signalées dans les épreuves de mathématiques. De tels incidents rendent problématique le respect des principes d’équité et d’égalité des chances auxquels la coalition attache une haute importance». Pourtant, indique la note, les acteurs de la société civile n’ont jamais cessé, depuis la reprise des cours, d’appeler à la vigilance, à la rigueur et à la prévoyance.
Ainsi, dans ses contributions antérieures, la COSYDEP est revenue à plusieurs reprise sur notamment : «les dispositions alternatives à prendre pour éviter les risques liés aux aléas de l’hivernage connaissant l’état du réseau scolaire. L’option d’écarter du dispositif tous les établissements à risques d’inondation, identifiables à partir des divers outils d’aide à la décision tels que la cartographie réalisée par la COSYDEP sur les écoles inondables, en plus de l’exploitation des données météorologiques ; l’attention que les décideurs doivent porter sur le choix, la stabilisation, l’administration et la correction des épreuves afin d’éviter tout désagrément».
Toutefois, compte tenu de ces signaux, la COSYDEP recommande fortement aux autorités : «d’apporter une réponse à l’incident pédagogique constaté, sans porter préjudice aux candidats déjà exténués ; de tirer toutes les leçons de cette expérience afin que les examens en vue (BAC et BFEM) ne connaissent aucun incident (fuite, fraude, erreurs) ; de mettre en œuvre, de façon concrète, l’académisation du système en particulier l’adaptation du calendrier scolaire et l’organisation du CFEE, en cohérence avec les principes de la déconcentration et de la décentralisation de l’éducation ; d’établir un bilan complet de la reprise des enseignements et des résultats des examens certificatifs tout en anticipant sur les difficultés qui pourraient perturber la prochaine année scolaire.»
MANSOUR FAYE À LA PEINE
Les pièces justificatives des dépenses engagées sur les 69 milliards destinés à l’achat de l’aide alimentaire d’urgence dans le cadre du programme initié en début de la pandémie du coronavirus ne sont toujours pas disponibles
Alors que la dernière rencontre entre les membres du Comité Force Covid 19 et le ministre a bouclé hier mercredi, son troisième mois, jour pour jour, Mansour Faye et son équipe peinent toujours à livrer leur rapport d’activités comme le demandent certains membres de ce comité. Les pièces justificatives des dépenses engagées sur les 69 milliards destinés à l’achat de l’aide alimentaire d’urgence dans le cadre du Programme de résilience économique et sociale initié en début de la pandémie du coronavirus ne sont toujours pas disponibles.
Le ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, piloté par Mansour Faye, rencontre-t-il des difficultés pour justifier les 69 milliards mis à sa disposition par l’Etat, pour l’achat de l’aide alimentaire d’urgence au profit des populations les plus vulnérables , dans le cadre du Programme de résilience économique et sociale initié en début de la pandémie du coronavirus ?
Cette question mérite d’être posée. Alors que la plupart des autres départements ministériels impliqués dans la gestion des 1000 milliards de FCFA dégagés pour financer ce programme de résilience ont déjà, sans tambour ni trompette, remis entre les mains du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Comité Forces Covid 19 tous les justificatifs de leurs dépenses, le ministre Mansour Faye, selon quelques indiscrétions au sein de l’équipe du général François Ndiaye, n’a toujours pas fourni son rapport d’activités. Et ce, trois mois, jour pour jour, après leur dernière rencontre qui s’était tenue le 26 mai 2020.
A cette occasion, Mansour Faye et ses collaborateurs s’étaient tout simplement contentés de faire des présentations en mode diaporama de leurs dépenses, tout en se gardant de remettre une seule copie d’un document aux membres de Force Covid-19.
Pourtant interrogé hier, mercredi 26 aout, sur la situation de ce rapport, Ndiogou Diouf, Secrétaire permanent du Comité de pilotage du programme de suivi au ministère du Développement communautaire et point focal dudit ministère au niveau du Comité Force Covid-19 réfute l’information selon laquelle, leur ministère n’a pas encore remis son rapport d’activités à l’équipe du général François Ndiaye. «A chaque fois qu’il y a réunion du comité, un rapport de situation est transmis au comité avant d’être lu devant tous les membres. En tant que représentant du ministère, j’ai toujours présenté un rapport de situation concernant l’objet de la rencontre. Les mails, les drafts sont là pour confirmer ce que je dis», a-t-il assuré.
Poursuivant son propos, il a également indiqué que plus de trente documents ont été envoyés depuis le début des travaux du Comité Force Covid-19. «Un rapport avec toutes les présentations effectuées par nos différents directeurs qui avaient pris la parole lors de la rencontre entre notre ministère et le Comité Force Covid-19 le 26 mai dernier a été également remis au Commandant Sylla qui est chargé de l’information», a-t-il informé.
Et de préciser : «Quand, il y a eu aussi cette demande insistante de rapport par un membre du Comité, j’ai enregistré dans une clé usb tous les éléments d’informations que j’ai remis au comité lors de la dernière réunion du 20 août et j’en ai tenu informé tous les membres». Se démarquant des propos de son collègue Ndiogou Diouf, Mohamet Massamba Sèye, rapporteur de la commission renforcement de la résilience des populations, corrobore plutôt la version de notre source.
Précisant qu’il reçoit en sa qualité de rapporteur toutes les copies des documents justificatifs destinés au comité, il a assuré que l’unique copie de document venant du ministère de Mansour Faye et qui lui a été transféré depuis leur rencontre du 26 mai est un mail reçu hier, aux environs de 17 heures. Ce dernier contiendrait des documents relatifs à l’état des lieux des dépenses effectuées. Autrement dit, le nombre de tonnes des denrées commandées et les bénéficiaires. «Après notre dernière rencontre tenue le 26 mai dernier, on est restés trois à attendre qu’ils nous envoient leur rapport.
Le comité Force Covid-19 a été créé à cause de la polémique qui a suivi le choix des fournisseurs retenus par ce même ministère et aujourd’hui, c’est encore eux qui traînent les pieds. Dans le mail reçu hier, il n’y avait aucun justificatif de dépenses, ils nous ont seulement envoyé les listes des achats», a-t-il martelé.
Par ailleurs, confirmant que leur dernière rencontre date, comme l’a indiqué Ndiogou Diouf du jeudi 20 août dernier, le rapporteur de la commission renforcement de la résilience est formel : «Lors de cette rencontre, nous avons examiné et validé le rapport à mi-parcours de nos travaux. Jamais, on n’a été informé du dépôt d’un quelconque rapport venant de quelque ministère que ce soit. Je ne sais pas ce que nous cache le ministère et qui le protège au point qu’il tarde encore à nous remettre son rapport de travail. Je peux donc vous certifier qu’il n’y a pas une évolution», a-t-il indiqué.
LA COORDINATION DES AMICALES DE L’UCAD APPELLE A UNE «REPRISE EN MASSE »…
A quelques jours de la réouverture des universités pour une reprise des cours en présentiel, la Coordination des amicales de l’Ucad ne compte pas se plier à la décision des autorités universitaires de l’Ucad.
A quelques jours de la réouverture des universités pour une reprise des cours en présentiel, la Coordination des amicales de l’Ucad ne compte pas se plier à la décision des autorités universitaires de l’Ucad. Elle opte plutôt pour une reprise graduelle ne concernant que les étudiants en Master 1 et Licence 3, soit 25% seulement de la masse estudiantine. Pour marquer sa défiance à l’égard d’une démarche qu’elle juge « unilatérale », ladite coordination appelle les Ucadiens à « une reprise en masse » et compte tenir dans un futur proche une conférence de presse conjointe avec d’autres universités partageant les mêmes convictions.
Prévue pour le 1er Septembre 2020, la réouverture des universités ne sera pas de tout repos. Il est à craindre un bras de fer entre les autorités académiques de l’Ucad et la Coordination des amicales de l’institution. Cette dernière dénonce un « plan de reprise adopté de façon unilatérale». Aussi, en tant que « défenseuse des intérêts matériels et moraux des étudiants », elle milite « pour un sauvetage de l'année et la continuité des activités pédagogiques ».
C’est pourquoi, « consciente du quotidien des étudiants aussi bien sur le plan pédagogique que social », elle « veut et exige que la reprise se fasse sans discrimination aucune ou du moins avec une discrimination à la limite positive ».
Considérant la suspension de toutes les activités socio-pédagogiques au niveau de toutes les universités depuis 6 mois, du fait de la pandémie de la Covid 19 , la coordination est d’avis que dans le cadre des « stratégies de sauvetage de l'année » arrêtées samedi 22 aout, au cours d’une rencontre avec le médiateur et le directeur des Affaires pédagogiques, il avait été arrêté que : les « Master 1 et L3 soit 25% de l'effectif des étudiants suivront les cours en présentiel à partir du 1er septembre au 15 octobre et le reste à savoir L1, L2, ET M2 suivront parallèlement les cours en ligne pendant cette période ».
Il n’a « nullement été question d'organiser le retour par vague ou cohorte, mais plutôt un retour global permettant aux étudiants à tous les niveaux de faire les cours en présentiel et organiser les examens de septembre à décembre soit 4 mois pour remplir le quantum horaire afin de mettre les étudiants dans des conditions optimales d'évaluation ». Aussi l’Amicale de l’Ucad de souligner : « à notre grande surprise, constat a été fait que ce plan n'était point une proposition mais plutôt une décision unilatérale et un forcing de la part de nos autorités universitaires ».
Et en réponse à un tel « mépris d’estime », ladite coordination rejette ledit plan et vote pour une reprise en masse. Dans « l'attente d'un recul des autorités sur cette décision discriminatoire et sans consensus, une conférence de presse conjointe se profile à l'horizon avec d'autres universités partageant la même position que la nôtre », lit-on dans le communiqué de l’Amicale de l’Ucad.
LE GRAND MAGAL, LES LOCALES ET LES TARIFS D’ORANGE À LA UNE
Dakar, 27 août (APS) - Le Grand Magal de Touba, les locales et la baisse des tarifs des offres illimix de la SONATEL constituent les principaux sujets de l’actualité abordés par les quotidiens dakarois parvenus ce jeudi à l’APS.
A propos de la manifestation religieuse commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, WalfQuotidien assure que l’évènement aura bel et bien lieu. ‘’Le virus n’y fera rien : Touba maintient son Magal’’, écrit le journal en manchette. Citant Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des mourides, ce quotidien indique que l’édition 2020 se tiendra ‘’dans le respect strict des mesures barrières’’.
Et selon Vox Populi, ce dernier a déclaré mercredi, à l’issue d’un comité régional de développement axé sur cet évènement, que ‘’le Magal de Touba est le jour le plus important pour nous mourides’’. Selon lui, ‘’Cheikh Abdou Ahad Mbacké disait que c’est notre fête de l’indépendance’’.
Le journal voit dans cette déclaration ‘’une façon pour Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké de mettre les choses au clair, dans ce contexte de pandémie du coronavirus où l’idée d’une annulation ou une tenue symbolique du Magal est agitée’’.
‘’Alors que les annulations d’évènements religieux se succèdent, le Magal est parti pour se tenir’’, annonce de son côté Enquête. Le journal, qui livre ‘’les contours du Magal’’ 2020, indique que ‘’les autorités veulent à tout prix résoudre le casse-tête du refus de faire les tests Covid-19’’.
Tribune rapporte pour sa part que Serigne Bassirou Abdou Khadre, président du comité d’organisation du Magal, a transmis le Ndigguël (consignes) du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké Bassirou, qui ‘’demande à tous les talibés de se conformer aux consignes des autorités sanitaires (…)’’.
Une bonne partie de la presse quotidienne s’est intéressée à la décision de la SONATEL de procéder à une baisse des tarifs des offres illimix d’Orange.
L’As précise que l’annonce a été faite mercredi par le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Ly, lors d’un point de presse. D’après ce quotidien, ‘’Orange va introduire de nouvelles alternatives’’.
Commentant cette mesure, Kritik’ écrit que ‘’l’ARTP met Orange en ligne’’. ‘’L’ARTP dicte à Orange une baisse des tarifs’’, commente de son côté L’Info, tandis que selon Le Témoin Quotidien, ‘’l’ARTP fait plier le géant SONATEL’’.
Ce dernier quotidien fait l’’’autopsie’’ du malaise au sein de la justice, après la querelle entre le président de la Cour d’appel de Kaolack, Ousmane Kane, et le juge Yaya Amadou Dia, qui exerce au sein de cette même juridiction.
‘’Au-delà de la discrimination dans l’âge de la retraite qui profite aux barons, l’immixtion de l’exécutif et la servilité de hauts magistrats ont eu pour effet de radicaliser les jeunes magistrats beaucoup plus nombreux’’, analyse-t-il.
Sur un autre aspect, L’Observateur écrit que les élections locales prévues le 28 mars 2021 ‘’risquent de connaître un énième report’’. Selon le journal, ‘’à sept mois du scrutin, avec des délais incompressibles, il est quasi-impossible de procéder à un audit du fichier et une évaluation du processus électoral et de tenir les élections locales en mars 2012’’.
Le journal craint ‘’un difficile contentieux entre l’opposition et le pouvoir’’ et évoque ‘’les effets pervers de la suppression du parrainage’’.
Le Quotidien s’intéresse lui aux conséquences que pourrait entrainer cette suppression du parrainage. Cela fait que la caution est désormais "en question’’, relève le journal, indiquant que l’on se dirige ‘’vers une pléthore de listes candidates’’.
Evoquant la visite du chef de l’Etat, Macky Sall, en France, Le Soleil note une ‘’convergence de vues parfaite’’ entre lui et le président français Emmanuel Macron.
L'ACHOURA, ENTRE TRADITION PROPHÉTIQUE ET PRATIQUE CULTURELLE
Imam Ahmadou Makhtar Kanté explique les origines, le sens et les recommandations pour cette fête célébrée au dixième jour du premier mois (Muharram) du calendrier musulman
La communauté musulmane va célébrer, ce samedi 29 août, la fête de l’Achoura, communément appelée «Tamkharit». A deux jours de la fête, les Sénégalais se préparent pour partager les repas copieux et profiter des bénédictions. Imam Ahmadou Makhtar Kanté, de la mosquée du Point-E, nous explique les origines, le sens et les recommandations faites pour cette fête célébrée au dixième jour du premier mois (Muharram) du calendrier musulman (de l’Hégire 1442).
Jeune, fête ou commémoration, à chacun son «Achoura»
Ce samedi 29 août va être célébrée la fête de l’Achoura plus connu sous le nom de «Tamkharit» au Sénégal. Comme chaque année, les préparatifs vont bon train dans les familles pour marquer la fête, même si ce n’est pas à l’image de la Korité (Aïd el-Fitr) ou la Tabaski (Aïd el-Kabir). Entre tradition prophétique et culture, l’Achoura est associée au partage, à la générosité envers les familles et les plus démunis. Jeûne, fête ou commémoration, à chacun sa façon de marquer cette journée. «Je vais célébrer Achoura comme les années précédentes. C'est-à-dire préparer moi-même et en grande quantité mon bon couscous très bien orné et le partager avec ma belle famille et des voisins pour renforcer les liens de solidarité car une fête ça se célèbre», a fait savoir cette jeune dame du nom de Ngoné Sarr, rencontrée au marché Arafat de Grand-Yoff hier, mercredi 26 août. Pour cette maman de deux enfants, «le repas de l’Achoura est un moment de grande convivialité». Comme elle, Khady Touré compte également marquer la fête de Tamkharit à sa manière. «Je vais acheter beaucoup de viande et préparer notre très prisé plat traditionnel en cette fête et le partager avec tout le monde. Je vais également faire plaisir à ma coépouse parce que ça fait partie de notre culture», dit-elle. Pour certains, la fête de Tamkharit, c’est aussi le côté folklorique appelé «Tadjabone», une occasion où les enfants parcourent les rues dans les quartiers en chantant et dansant pour demander des étrennes.
IMAM AHMADOU MAKHTAR KANTE SUR LE FONDEMENT SPIRITUEL DE L’ACHOURA «L’important c’est le jeûne de reconnaissance et de gratitude à notre Seigneur Allah»
L’Achoura est le dixième jour du mois de Muharram, premier mois du calendrier musulman (de l’Hégire 1442). Imam Ahmadou Makhtar Kanté, de la grande mosquée du Point-E revient sur l’importance de ce jour et son fondement spirituel. «Il est important parce que le Prophète (PSL) l’a jeûné jusqu’à la fin de sa vie, quand il est venu à Médine. C’est donc un jeûne de reconnaissance et de gratitude à notre Seigneur Allah (SWT) qui a donné la victoire au Prophète Moïse (AS) contre Pharaon. C’était donc la victoire de la foi contre le tyran, celui qui était rebelle face à Dieu (Pharaon, son armée et le peuple qui l’a suivi). Maintenant, quand le Prophète (PSL) a demandé aux juifs qui étaient à Médine : «pourquoi vous jeûnez le dixième jour de ce mois ?», ils lui ont dit que c’est un jour que Moïse a jeûné parce que c’est le jour où Dieu (SWT) lui (Moïse) a donné la victoire, a fait noyer Pharaon et son armée et a libéré le peuple juif et l’a fait traverser la mer rouge. Le Prophète (PSL) dit : «celui qui le jeûne, Dieu (SWT) va lui pardonner ses péchés de l’année précédente», explique l’Imam de la grande mosquée de Point E. Seulement, fait-il remarquer, les traditions se sont greffées à l’Achoura au Sénégal et comme partout dans le monde. «Il faut juste rejeter ce qui heurte le dogme de l’Islam.
Par exemple tout ce qui est tradition idolâtre et païenne comme «deup bol» (renverser le bol du diner) où on fait des invocations ou bien le fait de dire aux gens : «il faut se gaver parce que sinon vous n’allez pas vivre longtemps» ou encore le mauvais Tadjabone où les filles portent les habits de garçons et les garçons les habits de filles, etc.», a fait savoir Imam Kanté. Mais, il précise : «par contre un Tadjabone où des gens sont organisés et font des invocations et des prières et rappellent des commandements de l’Islam, il y a rien qui l’interdit fondamentalement dans l’Islam».
LE MAGAL SERA ORGANISÉ DANS LE RESPECT DES MESURES BARRIÈRES
L’édition 2020 du Magal de Touba prévue au mois d’octobre va se tenir dans le respect strict des mesures barrières pour freiner la propagation du Coronavirus, a notamment déclaré le porte-parole de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife général des mourides.
Diourbel, 26 août (APS) – Le Grand Magal de Touba, manifestation religieuse commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, sera organisé dans le respect strict des mesures de prévention contre le nouveau coronavirus, a assuré mercredi Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, porte-parole du guide suprême de la confrérie.
L’édition 2020 du Magal de Touba prévue au mois d’octobre va se tenir dans le respect strict des mesures barrières pour freiner la propagation du Coronavirus, a notamment déclaré le porte-parole de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife général des mourides.
Il s’adressait à des journalistes à l’issue d’un comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs de l’évènement. La réunion s’est ténue à la gouvernance de Diourbel en présence des autorités administratives, des représentants des forces de sécurité et de services techniques intervenant dans l’organisation de l’évènement qui draine habituellement des centaines de milliers de personnes.
’’Le Khalife est quelqu’un de responsable. Il avait déjà donné l’exemple avec le port du masque qui doit être un devoir pour chacun. Ceux qui ne peuvent pas mettre le masque pour une raison ou une autre, doivent utiliser un foulard’’, a souligné Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké.
Des voix s’étaient récemment élevées pour réclamer l’annulation de cette manifestation religieuse en invoquant des risques de propagation à grande échelle de la maladie à coronavirus qui a déjà infecté plus 13.000 personnes et tué 275 autres bien qu’environ 8000 patients ont recouvré la santé depuis l’apparition du virus dans le pays, le 2 mars.
’’Le Khalife général ne veut pas que la maladie se propage davantage et c’est pour cela qu’il ne cesse d’exhorter les gens à bannir les comportements pouvant répandre la maladie. Conscient que chacun doit contribuer à l’effort de guerre, il avait déjà au début de l’épidémie remis une somme d’argent aux autorités étatiques’’, a fait valoir son porte-parole.
’’A Touba, depuis le début de l’épidémie, les gens ne cessent de poser des actes allant dans le sens du respect des recommandations notamment la distanciation physique dans les mosquées. Si tout cela ne dépendait que de Serigne Mountakha, tout le peuple sénégalais serait en bonne santé’’, a insisté le religieux.
Il a ainsi annoncé une distribution massive de masques lors du Magal à Touba dont va se charger le Dahira Moukhadd Matoul khidma.
Le médecin-chef de la région médicale de Diourbel, le docteur Mamadou Dieng, a de son côté insisté sur le fait que toutes les dispositions allaient être prises pour prévenir une propagation de la maladie lors du Magal.
Il a par exemple indiqué que du gel hydro alcoolique allait être distribué aux pèlerins, alors que les alentours de la Grande Mosquée de Touba seront débarrassés des commerces et autres emprises favorisant des embouteillages.
Le docteur Dieng a dans le cadre de la couverture sanitaire de l’évènement religieux fait savoir que 150 postes médicaux avancés allaient être installés à Touba et à ses environs.
C’est symptomatique qu’à la lueur de ce qui se passe ailleurs des gens viennent nous tympaniser à propos d’un possible troisième mandat pour le Chef. Lequel a pris gaillardement l’avion foulant au pied le principe de réciprocité qui s’est traduit par l’interdiction faite aux Sénégalais — à presque tous les Africains devraiton dire surtout ceux d’entre eux qui ont la peau noire — de mettre les pieds dans l’espace Schengen. Pour que cela soit clair dans la tête des uns et des autres. Pour qu’il n’y ait point de roublardise et de non – dits. Pour ne point se réfugier derrière des subterfuges. Bref pour que l’on ne se retrouve pas dans la même situation que celle que deux grabataires de la sous-région imposent à leur pays, le Timonier doit mettre fin au débat et nous dire ses véritables intentions. Il ne s’agit point d’une question de Droit, mais d’éthique. Même si l’on sait l’idée qu’ils (lui et son clan) se font de l’éthique. On s’en f… que dans son camp des personnes organiseraient de petits meurtres ou que ses décisions seraient contestées dans son parti ou que son autorité serait mise à rude épreuve. Ou que son parti volerait en éclats avec son armée mexicaine. Ou, ou, ou !!! Tout cela, c’est le cadet de nos soucis. Qu’il nous regarde dans le blanc des yeux et nous dise que ce mandat-ci est son dernier avant de s’attaquer aux urgences. Et celles - ci sont nombreuses à commencer par les inondations dans toutes les villes du pays ou la situation du monde rural et d’autres coins reculés du pays où des gens se prêtent des masques faute d’avoir les moyens pour en acheter. Signe de l’extrême pauvreté dans laquelle ils vivent dans ce pays de l’émergence. Kaccoor Bi
MACKY ET MACRON
Les présidents Macky Sall et Emmanuel Macron ont affiché hier une complicité sur les marches de l’Elysée. A Paris depuis mardi pour prendre part à l’université d’été du Mouvement des entreprises de France, (Medef) dont il est invité d’honneur, Macky Sall a partagé, ce mercredi 26 août, un déjeuner de travail « très convivial et chaleureux » avec son homologue français, Emmanuel Macron, en présence des membres de sa délégation. Les deux chefs d’Etat ont eu des « échanges approfondis » et « très positifs » sur l’état de la coopération bilatérale entre la France et le Sénégal. Selon des sources proches de la délégation sénégalaise, plusieurs dossiers et projets de cette coopération ont été passés en revue comme la coopération culturelle avec le musée des civilisations noires, la coopération scientifique avec le campus franco-sénégalais, les conventions entre lycées pour les années préparatoires, le Train express régional (Ter), la lutte contre l’érosion côtière, la Covid-19, entre autres. Au cours des deux heures d’entretien, les présidents sénégalais et français ont également abordé des « sujets d’intérêt commun » et d’autres relevant de « l’actualité politique africaine et internationale ». Le président Macky Sall va faire ce jeudi sa communication devant le MEDEF.
MUTUALISATION
Ceci est une excellente nouvelle qu’il convient d’annoncer sans tarder ! En effet, dans ce pays où chacun veut avoir sa petite chose, être Pdg, Dg d’un petit machin, voire président, secrétaire général d’un parti, d’un syndicat, d’une association, patron de groupe de presse, khalife etc. voir des structures décider de fusionner, aller vers un regroupement ou mettre en commun leurs moyens est assurément un événement ! C’est pourtant ce qu’ont décidé de faire la compagnie nationale Air Sénégal et la compagnie privée sénégalaise Trans-Air. Cette dernière, avec sa petite flotte, réussit à bien desservir les pays de la sousrégion de la même manière d’ailleurs qu’Air Sénégal. Se rendant dans les mêmes pays et visant la même clientèle, elles se sont dit : « tiens, pourquoi ne pas mutualiser nos moyens ? » Au terme d’âpres négociations, elles ont scellé une entente et vont donc aller vers une sorte de partage de code. Le partenariat sera d’ailleurs officialisé mardi prochain au siège d’Air Sénégal international. Il porte l’empreinte discrète du ministre du Tourisme et des Transports aériens, M. Alioune Sarr, qui a poussé à la roue pour que les négociations aboutissent.
FRANCOPHOBIE
On ne savait pas que les Maliens étaient aussi antifrançais ! Malgré les opérations « Serval » et « Barkhane » qui ont permis d’arrêter les djihadistes dans leur avancée vers Bamako, malgré l’aide économique que Marianne apporte à leur pays, les Maliens ne portent pas, mais alors pas du tout, la France dans leur cœur. A preuve par ce sondage que nous publions dans ce journal et qui montre que 31,2 % d’entre eux, du moins parmi les habitants de la capitale, ont une opinion favorable de la CEDEAO. Ils sont 26,1 % à porter le pays du président Macron dans leur cœur. Sur le podium, on trouve les USA qui, eux, bénéficient de 62,2 % d’opinions favorables. La Chine est deuxième avec 86,1 % tandis que la médaille d’or est remportée par la Russie qui monte sur la plus haute marche du podium avec 88,0 % ! L’héritage des années Modibo Keïta ? Pas seulement, assurément…
Touba LE MAGAL DANS LE RESPECT DES MESURES BARRIÈRES
Le coronavirus est fort. Mais Serigne Touba est plus fort. Le Grand Magal prévu au mois d’octobre de cette année aura bel et bien lieu. Mais dans le contexte de la pandémie, il sera organisé dans le respect strict des mesures de prévention contre le nouveau coronavirus, a assuré mercredi Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, porte-parole du guide suprême de la confrérie. Il s’adressait à des journalistes à l’issue d’un comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs de l’évènement. La réunion s’est ténue à la gouvernance de Diourbel en présence des autorités administratives, des représentants des forces de sécurité et de services techniques intervenant dans l’organisation de l’évènement qui draine habituellement des millions de personnes. « Le Khalife est quelqu’un de responsable. Il avait déjà donné l’exemple avec le port du masque qui doit être un devoir pour chacun. Ceux qui ne peuvent pas mettre le masque pour une raison ou une autre, doivent utiliser un foulard », a indiqué Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké. Des voix s’étaient récemment élevées pour réclamer l’annulation de cette manifestation religieuse. « Le Khalife général ne veut pas que la maladie se propage davantage et c’est pour cela qu’il ne cesse d’exhorter les gens à bannir les comportements pouvant répandre la maladie. Conscient que chacun doit contribuer à l’effort de guerre, il avait déjà au début de l’épidémie remis une somme d’argent aux autorités étatiques », a rappelé porte-parole de Serigne Mountakha Mbacké. « A Touba, depuis le début de la pandémie, les gens ne cessent de poser des actes allant dans le sens du respect des recommandations notamment la distanciation physique dans les mosquées. Si ça ne dépendait que de Serigne Mountakha, tout le peuple sénégalais serait en bonne santé », a insisté le porte-parole. Il a ainsi annoncé une distribution massive de masques lors du Magal de Touba dont va se charger le Dahira Moukhadd Matoul khidma. Akassa !
JUSTICE LE SYTJUST SUSPEND SA GRÈVE POUR 96 H
Les usagers de la justice peuvent souffler. Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a décidé d’observer une trêve de 96 h dans sa grève déclenchée il y a plus de 2 mois maintenant. Ce geste d’apaisement est une traduction concrète de la rencontre qui s’est tenue ce lundi entre le ministre de la Justice, Me Malick Sall, et le Bureau exécutif national du Sytjust. Une rencontre facilitée par les médiateurs notamment le Bâtonnier de l’Ordre national des Avocats, Me Leyti Ndiaye, et l’ancien Garde des Sceaux Me Doudou Ndoye. A l’issue de la rencontre, le ministre de la Justice avait demandé au Sytjust de suspendre son mot d’ordre de grève pour faciliter la continuation des discussions. Les camarades de Me Aya Boun Malick Diop ont accepté la demande. La suspension de la grève couvre les jeudi 27, vendredi 28, lundi 31 août et mardi 1er septembre 2020. D’ailleurs une importante rencontre est prévue entre les deux parties ce jeudi 27 août avec un comité pour diligenter la mise en œuvre de la plateforme de revendication. Selon les travailleurs de la justice, cette trêve sera, à terme, commuée en suspension de plus longue durée, s’il y a lieu. Le travail, précisent-ils, reprendra dès ce jour dans toutes les Juridictions et les directions de l’administration centrale de la Justice. Ce sont les justiciables qui vont pousser un grand ouf de soulagement !
TRIBUNAL LES 21 PRÉVENUS DE TOBÈNE RELAXÉS AU BÉNÉFICE DU DOUTE
Le verdict du procès des paysans de Tobène, arrondissement de Méouane, département de Tivaouane est tombé. Le tribunal des flagrants délits de Thiès a relaxé hier, au bénéfice du doute, tous les 21 prévenus qui avaient jusquelà obtenu une liberté provisoire. A l’annonce du verdict, leur avocat, Me Khouraïchi Ba, dit éprouver un « sentiment mitigé », car il s’attendait à une relaxe totale, pure et simple. « Quand vous êtes relaxé au bénéfice du doute, vous êtes tout content parce que vous n’êtes pas condamné. Mais en réalité, vous êtes condamné au bénéfice du doute, ce qui veut dire qu’il y a une part de doute dans l’esprit du juge et c’est ce qui fait un peu mal dans ce genre de situation », a-t-il déclaré sur Rfm. Selon le ténor du Barreau, la relaxe au bénéfice du doute sousentend que, dans l’esprit du juge, « c’est la tautologie du verre à moitié plein et à moitié vide ». Me Bâ estime que dans ce dossier, s’il y a un quelqu’un qui devait s’asseoir sur le banc des accusés, ce sont bien les Industries chimiques du Sénégal (Ics). Les 21 prévenus, habitants de Tobène, ont été interpellés le 12 août dernier, suite à leur opposition à la décision du ministre de l’Intérieur d’envoyer un géomètre délimiter leurs champs, objets du litige foncier qui les oppose aux Industries chimiques du Sénégal (ICS).
LE PARRAINAGE « EST DÉMOCRATICIDE», SELON FADEL BARRO DE Y’EN A MARRE
Le mouvement citoyen « Y en a marre » s’est prononcé, hier, au cours d’une conférence de presse organisée aux Parcelles assainies sur diverses questions d’actualité notamment la suppression du parrainage aux élections. La réunion, dans le cadre du Dialogue politique, des différents acteurs concernés a conduit à la suppression du parrainage aux élections locales qui devraient avoir lieu au plus tard le 28 mars 2021 avec le maintien de la caution. « Je pense que sur cette question, c’est vite réglé parce que ça ne concerne pour l’instant que les élections municipales. Sur le parrainage en tant que tel, c’est le 19 avril que la loi a été instituée. Alioune Sané et beaucoup de jeunes se sont retrouvés entre les mains de la police et ont été torturés. C’est pour cela que Y en a marre retient cette date comme une journée de torture pour les y’en a marristes. Parce que nous l’avions combattu fermement », confie Fadel Barro. A en croire le rappeur et activiste, le parrainage est «démocraticide » en ce sens qu’il ne permet pas aux populations ou aux citoyens de s’exprimer valablement selon les candidats, « surtout que nous sommes dans une crise de leadership.
RUFISQUE : DEUX CANDIDATS AU BFEM MEURENT NOYÉS
Tristesse et désolation pour les familles Ba et Loum de la cité Tako dans la vieille ville de Rufisque. Leurs deux enfants, candidats au Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) Mouhamed Ba et Ousseynou Loum ne vont pas pouvoir terminer l’examen qui a démarré ce mercredi. Ils sont morts noyés dans la mer de Diockoul, située dans le département de Rufisque. Après avoir passé les épreuves physiques qui se sont déroulées au stade Ngalandou Diouf, les élèves, qui habitent à la Cité Tacko, sont partis à la plage pour une baignade et c’est là que l’irréparable s’est produit. Les riverains pêcheurs de Diockoul ont été les premiers à se porter au secours des deux jeunes garçons. Ils ont pu repêcher seulement le corps de Ousseynou Loum, tandis que Mouhamed Ba est demeuré introuvable. Les recherches vont continuer ce jeudi avec le soutien des sapeurs-pompiers qui se sont déplacés sur les lieux pour transporter le corps du jeune Ousseynou Loum. Pourtant la célèbre plage de Dioukoul est interdite à la baignade. Mais il n’y a aucune pancarte notifiant cette interdiction. Une situation dénoncée par les maîtres-nageurs. Les parents des deux garçons, on le devine, sont dans le désarroi total.
Le Dialogue politique entame les points chauds
La commission cellulaire a mis les dernières retouches sur le rapport d’étape compilant les accords obtenus par les acteurs, au terme de plusieurs mois de dialogue interrompu pendant cinq mois par la covid-19. Hier, Cheikh Sarr et Cie ont validé le document remis au président du comité de pilotage du dialogue national qui devrait le transmettre au chef de l’Etat présentement en France, au plus tard le 31 août prochain. Mais déjà les acteurs politiques sont de plain-pied dans le dialogue. Après le compromis sur le parrainage, ils vont poursuivre à partir de ce matin en entamant les sujets chauds. Il s’agit d’abord de la question relative à la suppléance et la vacance de pouvoir du maire et du président du conseil départemental désormais élus au suffrage direct. Un sujet sur lequel les avis sont partagés. Comme du reste l’épineux point relatif au cumul de postes de secrétaire général de parti avec celui de chef de l’Etat. Surtout que la majorité reste cramponnée à la position de son chef qui tient à son poste de président de parti comme à la prunelle de ses yeux, alors que l’opposition conduite par Déthié Fall n’y est pas favorable. Au surplus, le dialogue va également aborder la question en stand-by relative au statut de l’opposition qui, quoique constitutionnalisée, demeure en l’état à cause de divergences de lecture entre ceux qui pensent que le leader de l’opposition parlementaire doit être consacré, et ceux qui votent pour la désignation du candidat arrivé deuxième à la présidentielle. Quoi qu’il en soit, la commission politique a décidé d’accélérer pour boucler ses travaux le plus tôt possible et engager l’audit du fichier électoral.
Mansora, la défunte fille du douanier
Toujours abasourdis par le destin cruel qui s’est abattu sur Mohamed Sall, un colonel des douanes sorti de l’Ena en 2009 et promu à une belle carrière, certains de ses proches commencent à délier leur langue pour surtout faire jaillir le côté angélique du Colonel Sall. Au-delà des rumeurs sur fond d’obscurantisme, il est reconnu auprès de tous ceux qui le connaissent que l’homme était pieux, un disciple dévoué de la tarikha tidiane. Il se raconte dans les chaumières que si sa fille jumelle dont il vient d’abréger la vie porte le nom de Mansora, c’est en hommage au défunt khalife des Tidianes Serigne Mansour Sy qui fut son marabout. Alors que son épouse avait quelques soucis de maternité, il s’en était ouvert à Serigne Mansour Boroom daara Yi qui avait prié pour eux. En reconnaissance à ce dernier, il rompit la tradition de donner aux jumelles les noms traditionnels de (Adama et Hawa), en appelant l’une d’elles Mansoura. C’est celle-ci qu’il a tuée, plongeant sa famille dans le désarroi. D’après des sources dignes de foi, il est en train de subir un traitement à l’hôpital psychiatrique. Les gendarmes sont donc suspendus à l’avis des medecins.
Affaire Tobène : les jeunes relaxés
Le Tribunal de Grande Instance de Thiès a livré hier un verdict d’apaisement, dans l’affaire des violences de Tobène, dans le département de Tivaouane. Finalement, les 21 manifestants placés sous mandat de dépôt ont été relaxés au bénéfice du doute. Un verdict qui va dans le sens de la réquisition du Ministère Public qui avait demandé la relaxe. Mais Me Cheikh Khoureychi Bâ, un des avocats de ces jeunes de Tobène, n’est pas satisfait de ce verdict. Selon lui, la libération de ces jeunes au bénéfice du doute est insensée et il attendait plutôt une libération pure et simple. C’est le 12 août dernier que des échauffourées ont opposé des jeunes de Tobène aux forces de l’ordre, et la confrontation avait occasionné des blessés dans les rangs des gendarmes. Les villageois protestaient contre l’opération de délimitation des 6 ha qui doivent abriter l’extension de la mine des Industries Chimiques du Sénégal (ICS). Ils sont contre toute opération, sans un accord sur les taux d’indemnisation. Jugée en flagrant délit le 21 août dernier, l’affaire avait été mise en délibéré pour le 26 août.
Drame à Rufisque: Deux candidats au Bfem meurent par noyade !
Les populations de Rufisque ont été plongées dans la tristesse ce mercredi. En effet, deux cas de noyade ont eu lieu à la plage Baye Ada Goor de Diokoul. Selon les premières informations de lasnews.info, il s’agit de deux candidats au Bfem revenus de l’épreuve physique au stade Ngalandou Diouf de Rufisque. Ousseynou Loum 18 ans et Mohamed Samb étaient des amis de classe et habitaient la cité Tacko. Le corps du premier nommé a été repêché. Ce qui n’est pas le cas pour Mohamed. La police a procédé au constat d’usage et les sapeurs pompiers ont transporté le corps à l’hôpital.
Découverte macabre à Thiaroye
Le corps sans vie d’un individu répondant au nom de Dame Diop a été découvert hier, vers 02 heures du matin à hauteur du cinéma de la rue menant vers l’ancien cinéma de Thiaroye gare. L’homme en question, âgé de 52 ans, habitant au quartier Halpulaar, a été retrouvé mort sur son lieu de travail. La Police de Thiaroye a ouvert une enquête.
Déjeuner de travail entre Macky et Macron
Le Président Macky Sall donne de ses nouvelles à Paris où il séjourne depuis mardi dernier. Il informe avoir eu un déjeuner de travail très convivial avec le Président Macron. A l’en croire, leurs échanges approfondis et positifs ont porté sur des sujets d’intérêt commun, bilatéraux et d’actualité africaine et internationale.
Homicide involontaire Yeumbeul
On en sait beaucoup plus sur l’accident survenu à Yeumbeul Sud qui a coûté la vie à une femme à Yeumbeul Sud et occasionné 02 blessés. La femme décédée s’appelle Adja Marème Diop et habitait au quartier Layène. A rappeler que c’est un car rapide «fou» ayant perdu le contrôle qui a percuté mortellement la dame. Ainsi, deux passagers à bord du véhicule se sont retrouvés avec des blessures.
Transport des 2.700 tonnes de nitrate d’ammonium au Mali
La présence de 2.700 tonnes de nitrate d’ammonium au Port Autonome de Dakar (Pad) avait suscité l’inquiétude chez les autorités portuaires qui ont sommé le propriétaire (d’origine malienne) de déplacer les produits très inflammables. Les échos de cette affaire sont arrivés au Mali, la destination finale du nitrate. Les populations maliennes ont élevé la voix pour attirer l’attention des autorités étatiques sur le danger du transport du produit du Sénégal au Mali. Le Secrétaire général du ministère des Transports et de la mobilité urbaine qui assure l’intérim à cause de l’absence de gouvernement, Marc Dabou, rassure que le transport du nitrate d’ammonium au Mali se fait en parfaite conformité avec les règles de transport de marchandises dangereuses. A l’en croire, le Mali dispose d’une expérience avérée en matière de transport de produits dangereux. En 2018, rappelle-t-il, 19.000 tonnes de nitrate d’ammonium ont été acheminées de Dakar à Bamako, et 21.000 tonnes en 2019.
Les derniers camions ont quitté Dakar
Restons avec ce dossier de nitrate d’ammonium pour signaler qu’hier les derniers camions de nitrate d’ammonium ont quitté le Port autonome de Dakar en direction du Mali. Le Directeur général du Port Aboubacar Sedikh Beye l’a constaté lui même avant de donner des assurances aux populations.
L’Etat masque les bacheliers
Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a doté l’office du baccalauréat de matériel de protection et de lutte contre la propagation de la COVID-19 pour les besoins de l’examen du baccalauréat 2020 qui démarre la semaine prochaine. Le Directeur de l’office du baccalauréat, Pr Sosse Ndiaye a reçu le matériel des mains du directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement Supérieur, Pr Mamadou Samba Kah à la sphère ministérielle de Diamniadio.
Inondations à Kaolack
À Médina Mbaba, la population est complètement désemparée à cause des fortes pluies qui ne cessent de s’abattre depuis hier nuit sur la commune de Kaolack. Les deux ponts séparant Dialagne et Médina Mbaba envahis par les eaux, ont fini par déverser leur trop plein dans les maisons. D’ailleurs, certaines familles ont dû quitter provisoirement leurs domiciles tandis que d’autres décident de passer la nuit à la belle étoile. Lesdits ponts qui ont été construits pour faciliter le ruissellement des eaux pluviales sont à ciel ouvert. À Fass Cheikh Tidiane, la situation est presque identique de même que dans d’autres quartiers de la commune.