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7 juillet 2025
LE DÉSACCORD REFAIT SURFACE AU DIALOGUE POLITIQUE
Alors qu'on pensait la page des calculs politiques définitivement tournée à la Commission cellulaire, la rencontre de jeudi s’est terminée en queue de poisson. Parmi les points d’achoppement : le cumul du poste de chef de l’Etat et du chef de parti
Aïssatou Nancy GUEYE Avec Nando Cabral GOMIS |
Publication 28/08/2020
La rencontre de la Commission cellulaire du dialogue politique renoue avec le statuquo après le consensus trouvé sur la suppression du parrainage lors des prochaines élections locales. La rencontre d’hier, jeudi 27 août consacrée entre autres, à la suppléance et la vacance de pouvoir du maire et du président du Conseil départemental, les autorités en charge des élections municipales et le cumul du poste de Chef de l’Etat et du Chef de parti, s’est soldée par un désaccord.
Alors qu'on pensait la page des calculs politiques voire politiciens était définitivement tournée au niveau de la Commission cellulaire du dialogue politique avec le consensus trouvé sur la suppression du parrainage lors des prochaines municipales et départementales, voilà que la rencontre d’hier, jeudi 27 août s’est terminée en queue de poisson. Pour cause, l’absence d’un accord entre les acteurs politiques autour de tous les points qui étaient soumis à l’ordre du jour de cette rencontre autour du Général à la retraite, Mamadou Niang. A savoir: la suppléance et la vacance de pouvoir du maire et du Président du Conseil départemental, les autorités en charge des élections municipales et le cumul du poste de Chef de l’Etat et du Chef de parti.
Tout d’abord, sur le point relatif au cumul du poste de Chef d’Etat et de Chef de Parti, alors que l’opposition semble formelle à dire que le cumul de ces postes est «inadmissible» et qu’il faut «dissocier la fonction de Chef d’Etat et de celle de Chef de Parti», la majorité répond pour un «niet». Et les heures passées dans les échanges autour de ce point n’ont pu rapprocher les deux camps. Il en est de même pour la question de la suppléance et la vacance de pouvoir du maire et du Président du Conseil Départemental.
Là, aussi, c’est un statuquo total au point que la commission décide de poursuivre les débats lors de sa séance prévue aujourd’hui, vendredi 28 août. S’agissant du point relatif aux autorités devant se charger de la gestion des élections, la décision a été reportée à la rencontre de ce jour sur demande de l’opposition qui a sollicité un temps de consultation en son sein, pour régler cette question au plus vite. Il faut également rappeler, suite à la demande du chef de l’Etat, un rapport à mi-parcours lui a été transféré.
Dans lequel rapport, le Général Niang précise qu’un consensus a été trouvé sur le parrainage; que certains points seront rediscutés et que d’autres n’ont pas été abordés. Pour l’heure, les principaux points qui n’ont toujours pas fait l’objet d’un consensus entre les acteurs sont entre autres, la suppléance et la vacance de pouvoir du maire et du Président du Conseil Départementale, les autorités en charge des élections municipales, et le cumul du poste de Chef de l’Etat et du Chef de parti, le bulletin unique. Mais aussi le statut du chef de l’opposition, la mise en place d’un cadre normatif de l’action politique et citoyenne, le rôle et la place de la justice dans le processus électoral, la définition d’un cadre permanent de suivi du processus, la rationalisation du calendrier républicain, l’institutionnalisation du dialogue, points qui n’ont pas encore été abordés.
MOUSSA BALDE SATISFAIT DES CULTURES ET DU RETOUR DES JEUNES A LA TERRE
C’est le constat fait par le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural à Bourouco, Médina Yéro Foulah, Anambé et Mampatim
Le Pr Moussa Baldé, en visite hivernale dans le Fouladou, s’est dit très heureux de voir des étendue de verdures, des champs a perte de vue qui offrent un parfum spéciale. C’est un paysage qui déborde d’énergie. Le retour à la terre dans la zone n’est plus un slogan, les jeunes sont dans les champs. C’est le constat fait par le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural à Bourouco, Médina Yéro Foulah, Anambé et Mampatim.
L a tournée de suivie de cultures a commencé par Bourrouco, au cœur du Sofagnama, dans le Médina Yéro Foulah, avec les champs de Mamadou Cissé, Maire de Bourouco et son fils Habibou Cissé. Famille de producteur, ces derniers ont valorisés 680 ha d'arachides, 260 ha de riz et 20 ha de maïs. Son fils Habibou Cissé a produit 6 ha dont 3 ha d'arachides et 3 ha de maïs. Sur place, ‘autorité a visité des superficies qui donnent espoir d’une production record.
Le ministre Moussa Baldé a souligné : "on constat qu’il y a un grand retour sur la terre et la commercialisation est un facteur déterminant pour tirer la production. Et ce jeune Habibou Cissé est un modèle, nous le félicitons pour son courage. Cela démontre qu’il y a une prise de conscience collective des jeunes de Médina Yéro Foulaf. Nous espérons que les rendements seront au rendez-vous", souhaite le patron du département de l'Agriculture .
Après Bourouco, cap sur le département de Kolda, à Diankancounda, dans la commune de Mampatim. Ici, le ministre a rendu visite à une coopérative agricole engagée dans la production de l'arachide, du maïs et du riz, regroupant différents membres du département de Kolda. Le travail de cette coopérative, "qui a multipliée sa production de cette année par 3, grâce a l'appui de l'Etat" selon le président Souleymane Baldé, a été salué par le Pr Baldé. A Diankancounda, les populations ont souhaité bénéficier d’un magasin de stockage ainsi que d’un renforcement en matériel. Les responsables qui ont salué cette visite et les efforts de l’Etat ont exposé des doléances au Pr Moussa Baldé : "nous demandons au ministre de nous appuyer encore en matériels, on n’a un seul tracteur pour les 7 communes membres de cette cooperative, et un peu de matériel bureau. Cela nous aidera pour booster notre production", ont-ils réclamé.
Le ministre a réglé sur place la demande concernant le matériel de bureau en offrant un équipement informatique aux producteurs. Par la suite, Pr Baldé s’est rendu à la société AGRISEN, dans le département de Vélingara, une société couvrant 4 régions (Kolda, Sédhiou, Tambacounda et Kédougou). Elle s'active dans la production de l'arachide, du maïs et du riz. Son président est Amadou Diaby, un émigré de retour. "Je ne regrette pas mon retour au Sénégal pour investir dans l'agriculture. On n’a emblavé 4097 ha pour les trois variétés. Aujourd’hui, grâce à l'agriculture, beaucoup de jeunes ont acheté des maisons et des véhicules de type 4X4. On n’a rien à envier aux autres travailleurs", témoigne-t-il.
Le Pr Moussa Baldé a terminé sa visite dans le bassin de Anambé ou la SODAGRI a emblavée 4000 ha de riz, une société qu’il a révolutionné, en tant que directeur d’alors, et qui rayonne aujourd’hui jusqu’à Kédougou.
UNE JUNTE MILITAIRE QUI CONNAIT LES NORMES INTERNATIONALES ET SAIT LES UTILISER
Selon la politologue Niagalé Bagayoko, la junte actuelle a un profil différent de celle qui avait pris le pouvoir il y a huit ans. Elle s'est, selon elle, mieux organisée et préparée au coup d'État.
Depuis le 18 août, des militaires se sont emparés du pouvoir au Mali, en poussant le président Ibrahim Boubacar Keïta à la démission. Des événements qui rappellent le coup d'État déclenché en mars 2012 par une rébellion de militaires en colère. Mais selon la politologue Niagalé Bagayoko, la junte actuelle a un profil différent de celle qui avait pris le pouvoir il y a huit ans. Elle s'est, selon elle, mieux organisée et préparée au coup d'État.
Mardi 18 août, des militaires ont pris le pouvoir au Mali. Ils ont arrêté le président malien Ibrahim Boubacar Keïta et son premier ministre, Boubou Cissé mais aussi d'autres responsables civils et militaires. Contesté par la rue depuis plusieurs mois, le président déchu a dans la nuit suivante annoncé sa démission, sous la pression de l'armée, pour éviter, selon lui, que du "sang ne soit versé". Depuis, la junte a promis une transition politique et des élections générales dans un pays en proie à une crise politique et à des violences jihadistes.
Cette prise de pouvoir a été condamnée à l'échelle internationale, notamment par la Cédéao, l'organisation régionale de l'Afrique de l'Ouest, l'ONU, l'Union européenne et la France, qui a déployé plus de 5 000 militaires au Sahel dans le cadre de l'opération antijihadiste Barkhane. De leur côté, les pays voisins du Mali, qui réclament le "rétablissement" du président Keïta, ont envoyé une délégation de la Cédéao à Bamako. Si aucun accord sur la transition politique n'a été trouvé pendant cette rencontre avec la junte militaire, la Cédéao plaide pour l'instauration d'une transition limitée à environ un an ou moins et menée par une personnalité civile.
DAKAR DOIT DAVANTAGE S’ORIENTER VERS LES BRICS
Le Sénégal se trouve plus que par le passé dans l’obligation de diversifier sa coopération en vue notamment de profiter des opportunités d’investissement et de coopération commerciale et technologique estime Souleymane Astou Diagne.
Dakar, 28 août (APS) - Le Sénégal, compte tenu des effets du coronavirus, se trouve plus que par le passé dans l’obligation de diversifier sa coopération en vue notamment de profiter des opportunités d’investissement et de coopération commerciale et technologique offertes par les (BRICS), par exemple, estime l’universitaire sénégalais Souleymane Astou Diagne.
"Avec la crise sanitaire liée à la COVID19, il est impératif pour le Sénégal, de diversifier la coopération qui se faisait naturellement avec les puissances traditionnelles (USA, UE, etc.)’’, a constaté M. Diagne, économiste et maître de conférences à l’Université Alioune Diop de Bambey (centre).
Le groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), "représente aujourd’hui une nouvelle opportunité en termes d’investissements, en termes de coopération commerciale et technologique", a-t-il indiqué dans un entretien avec l’APS.
Selon l’universitaire, cela "doit pousser les décideurs publics sénégalais à voir dans quelle mesure, il est probable, possible de nouer des contrats commerciaux économiques, financiers avec ces pays qui ont aujourd’hui suffisamment de poids".
Les BRICS constituent désormais un groupe "extrêmement important" dans l’économie mondiale, les pays concernés représentant "un quart du Produit intérieur brut (PIB) mondial et 42% de la population mondiale", a fait valoir Souleymane Astou Diagne.
"Aujourd’hui, rien ne peut se décider dans la gouvernance de la mondialisation sans leur appui. Le rapprochement des pays pauvres du groupe BRICS est plus qu’important, pour préserver leurs intérêts dans les instances de décision des enjeux économiques du monde, dans un contexte de COVID19", a-t-il estimé.
"Nous devons nous inspirer de ce modèle parce que dans la mondialisation, il faut que les pays puissent se regrouper dans de grands ensembles parce que si vous êtes individuels dans cette guerre économique, vous serez largement battus, ni vos positions ni vos intérêts ne seront préservés", a-t-il dit.
La pandémie de la COVID-19 a prouvé que le poids et la présence des BRICS dans cette crise économique, a dit l’économiste sénégalais. Souleymane Astou Diagne de signaler qu’en juin dernier, les BRICS, à travers leur nouvelle banque, "New Development Bank", a octroyé 1 milliard de dollars US à l’Afrique du Sud, pour permettre à ce pays membre fortement touché par la COVID19 de faire face aux besoins urgents de son économie mais aussi au coronavirus.
Selon lui, la crise sanitaire mondiale liée à la COVID19 "a montré effectivement" que les BRICS sont certes "touchés, mais ont réaffirmé leur engagement à peser davantage sur les règles économiques internationales".
"Nous Tiers-monde, étant des pays de la périphérie au niveau mondial, avons tout intérêt à nous approcher de ce modèle parce que nous sommes marginalisés. L’essentiel des décisions qui se prennent au niveau international sont faites sur la base des intérêts des Occidentaux’’, lesquels selon lui "ne prennent pas suffisamment compte des besoins réels des économies du Tiers monde".
"C’est la raison pour laquelle dans le Tiers-monde, il doit y avoir de nouveaux ensembles qui doivent naître pour peser davantage sur la définition des règles de la mondialisation", a estimé Souleymane Astou Diagne.
DÉFIS ÉCONOMIQUES POST-COVID19
Souleymane Astou Diagne, dit attendre de son livre ’’Sénégal : les défis économiques post-COVID19’’ qu’il contribue à stimuler la réflexion sur les perspectives qui naîtront de la fin de la pandémie
Dakar, 28 aout (APS) - L’universitaire sénégalais Souleymane Astou Diagne, dit attendre de son livre ’’Sénégal : les défis économiques post-COVID19’’ qu’il contribue à stimuler la réflexion sur les perspectives qui naîtront de la fin de la pandémie, notamment en termes de densification de la croissance, en partant de ce que le coronavirus a montré "un réel besoin de recentrer la politique économique sur l’humain".
L’objectif de cet ouvrage de 254 pages (Presses universitaires du Sahel), sorti le 20 août dernier, est "de stimuler la réflexion au niveau national, des décideurs publics, des universitaires, des étudiants, des académiciens, des journalistes et de la classe politique, sur les possibilités que nous offre la reprise post-covid19, en terme de densification de la croissance qui est aujourd’hui en berne", a expliqué l’auteur.
Souleymane Astou Diagne, docteur en économie et maitre de conférences à l’Université de Bambey (centre), a dit avoir essayé de "retracer les défis" qui se présentent au Sénégal dans cet ouvrage, en termes d’accès à l’eau et à l’électricité, après avoir constaté que la COVID19 a montré "un réel besoin de recentrer la politique économique sur l’humain, sur l’homme".
"L’accès à l’eau, à l’électricité, à la santé et à l’éducation sont aujourd’hui les principaux indicateurs de la santé d’une économie en dehors des indicateurs classiques qu’on a l’habitude de citer", a-t-il avancé.
"Il faut dire que l’efficacité d’une économie se mesure à sa capacité à créer des emplois et à améliorer le bien-être social. Si une économie n’arrive pas à renforcer le bien-être social, alors se poser la question de son inefficacité", a ajouté l’universitaire.
Dans cette perspective, "Sénégal : les défis économiques post-Covid19" revient sur tous les aspects économiques du Sénégal, sa politique monétaire et budgétaire, la place de son administration dans les politiques publiques, la question de dette, l’ouverture internationale, les PME, le Tourisme.
"Au tour de trois chapitres, j’ai essayé du mieux que j’ai pu, de concentrer toute ma réflexion sur les acteurs stratégiques de notre économie nationale", a-t-il indiqué.
UNE REPRISE GRADUELLE DES COURS SE PRÉCISE
Le recteur de l’Université de Thiès Ramatoulaye Diagne Mbengue a assuré, dans un entretien avec l’APS, que les autorités académiques ont validé l’option d’une reprise des cours le 1-er septembre.
Thiès, 28 août (APS) - L’option d’une reprise graduelle des cours le 1er septembre prochain, validée par les autorités académiques, se précise à l’Université de Thiès dont les différents établissements sont chargés en toute autonomie de décider des niveaux de convocation des étudiants.
Le recteur de l’Université de Thiès Ramatoulaye Diagne Mbengue a assuré, dans un entretien avec l’APS, que les autorités académiques ont validé l’option d’une reprise des cours le 1-er septembre.
Mais pour Mme Mbengue, il "sera difficile de respecter les mesures barrières, si tous les étudiants viennent en même temps".
Aussi, "chaque établissement étant autonome, va décider des niveaux pour lesquels il va convoquer ses étudiants en présentiel".
Le rectorat a acquis des équipements de protection sanitaire (masques, gel hydro-alcoolique, thermoflashs, savon liquide, etc.), d’une valeur d’un peu plus de 8 millions de FCFA, a renseigné Mme Mbengue. Sans compter les dépenses supplémentaires effectuées par les 6 établissements académiques de Thiès.
Concernant le personnel du service académique, des dispositions ont été prises à travers un système de permanence et de télétravail, pour garantir le respect des mesures sanitaires.
Du côté des étudiants, on se dit "prêt" pour une reprise graduelle des cours, d’abord avec ceux de la L3, M1 et M2, dès le 1-er septembre prochain, selon le représentant de la conférence des amicales.
Mamadou Guèye qui représentait la conférence des amicales d’étudiants à une cérémonie de don de 2.500 masques offerts, jeudi, par le Mouvement des élèves et étudiants républicains (MEER), assure que ses camarades sont "prêts".
"Nous sommes rassurés par les dispositions prises (…), nous n’avons aucune inquiétude, on peut dire qu’à Thiès, les étudiants sont prêts à reprendre les cours en présentiel avec la convocation d’une partie des étudiants c’est-à-dire les L3, M1 et M2", a dit M. Guèye, lors de cette rencontre tenue au campus de l’hôtel du rail.
Il s’agira, selon la conférence des étudiants de Thiès, de veiller à ce que les autres niveaux démarrent "progressivement en fonction de l’évolution de la situation".
Interpellé sur la position des étudiants de Dakar, partisans de la ’’reprise pour tous’’, le coordinateur national du MEER Abdoulaye Diagne a jugé "trop risqué" d’organiser une reprise globale de "plus de 79 mille étudiants" à l’Université de Dakar.
"Cela pourrait engendrer une situation chaotique", a-t-il averti, disant préférer un redémarrage "stable avec zéro risque de contamination".
Des brigades d’hygiène pour détecter des comorbidités chez les étudiants.
Les services du Centre des œuvres universitaires et sociales de Thiès (CROUS-T), dans une dynamique d’anticipation, ont pris les devants depuis le 24 mars dernier, a indiqué son directeur général, Cheikh Sall.
Ils sont mis en place un comité de suivi et de planification des actions de lutte et de prévention face à la pandémie, dispositif chargé aussi bien de la protection des étudiants que du personnel administratif.
Cette structure présidée par le médecin-chef du CROUS-T, se réunit au moins une fois par semaine. Elle a produit un document adossé aux mesures prises par l’Etat et contenant 12 recommandations.
Parmi ces recommandations, figurent la désinfection des campus et bureaux et la mise en place de 16 systèmes de lavage des mains ou plateaux techniques autonomes.
Il est aussi prévu de mettre sur pied, dès le 1-er septembre, des brigades d’hygiène dans tous les campus, pour ’’recueillir les informations relatives à l’itinéraire des étudiants pour détecter d’éventuelles comorbidités’’, a dit M. Sall.
"Les visites médicales seront obligatoires aussi bien pour les étudiants que pour le personnel administratif ", a-t-il souligné, précisant que les déplacements en dehors du campus seront strictement limités ainsi que le sport collectif à l’intérieur.
Cheikh Sall a également soutenu que le CROUS-T a acquis 40 mille masques chirurgicaux et lavables au profit des étudiants et du personnel académique grâce à un partenariat.
Un système hybride à l’UFR science de l’ingénieur
L’UFR science de l’ingénieur de Thiès a décidé de mettre en place un système hybride, en convoquant, dans un premier temps dès le 7 septembre, les étudiants en Licence 1 et 3, a dit à l’APS son vice-directeur Makhaly Bâ.
’’Les cours en ligne ont beaucoup marché cette année pour les masters, mais moins pour les étudiants de 1-ère année’’, a-t-il expliqué, notant qu’il s’agira de "privilégier les L1 et L3 dès la reprise, dans le cadre de ce système hybride qui sera maintenu jusqu’en fin d’année, pour le respect des gestes barrières".
"La stratégie adoptée est de faire venir d’abord les étudiants de première année qui n’ont bénéficié que d’un mois de cours à cause de la covid-19", a-t-il ajouté.
La première semaine va selon lui permettre d’ajuster quelques paramètres liés aux cours en ligne qui seront surtout dispensés aux étudiants de master, le temps pour eux de débuter les cours en présentiel à partir du 28 septembre.
Les quelque 150 étudiants en première année suivront des cours sur les matières qualité, hygiène, sécurité, environnement et géomatique.
Au total, c’est environ 500 étudiants que l’UFR science de l’ingénieur a accueillis cette année.
Bien que certaines conditions sociales soient décriées par les étudiants, surtout concernant l’hébergement dans les campus, M. Ba espère que le système hybride pourra aider à une gestion académique tenant compte de la pandémie.
Selon Makhaly Bâ, les soutenances pour les masters d’habitude organisées au mois de juillet ont été repoussées pour la première session au mois d’octobre et la deuxième session au mois de décembre 2020. Des soutenances en ligne pourraient être organisées, "si la situation le permet’’, a-t-il conclu.
KÉEMTAAN GI - NEVROSE COLLECTIVE
On se vautre dans le mensonge, médit, calomnie, tue, viole, agresse, escroque… C’est à croire que notre société est en plein dans la névrose. Des actes qui étaient jusque-là circonscrits dans la rue, se sont transposés à l’intérieur de la cellule familiale. Des histoires de meurtres noircissent les colonnes des périodiques avec des crimes particulièrement sordides que l’on explique souvent par des crises de démence ou dues à des excès de drogue. C’est parce que la société s’est complétement déréglée au point que ses fondements les plus solides ne tiennent plus. Tout s’est affaissé devant la toute - puissance de Mammon au pied duquel on se prosterne. On est en quête de gloriole éphémère et nos compatriotes sont prêts à tout pour être au sommet. A tous les crimes, toutes les traitrises, toutes les roublardises, toutes les compromissions, à tous les coups bas, toutes les mesquineries. Et rien ne semble les dissuader. Au péril de leur vie et de celles de leurs victimes, ils sont décidés à avoir de l’argent. Dans cette quête effrénée d’enrichissement, les acteurs de la politique sont ceux qui se font le plus remarquer. Ils ont l’art du mensonge en plus d’être des spécialistes du retournement spectaculaire de vestes. Prêts à ravaler leurs propres vomisseurs ou à piétiner le peu qui leur reste de leur dignité. Hélas, tous les compartiments de la société et à tous les niveaux sont pris dans cette névrose. L’émergence que l’on nous promettait s’est transformée en ilot de misères avec son lot d’entreprises en faillite, de familles déchirées. C’est certainement ce qui explique souvent ces crimes à l’intérieur de la cellule familiale où se déroulent les actes les plus infâmes. des mères laissent leurs enfants à des pervers pour se mettre au service d’autres dont les parents sont nantis. La société sénégalaise était déjà dans une grande déliquescence morale. Aujourd’hui, le mal semble être plus profond encore et n’épargne désormais aucun segment de notre société… KACCOOR BI
TELES - YOUTUBE CES MISES EN SCÈNE QUI AGACENT LES INTERNAUTES
Au Sénégal comme dans tous les pays aux peuples pauvres et misérables, tous les moyens sont bons pour se faire de l’argent sur Youtube. Ou pour faire du buzz et se faire connaitre. Pour y parvenir, bloggeurs et You tubeurs s’invitent dans la science-fiction en faisant des mises en scène vidéos pour augmenter autant que possible leur nombre de « vus ». Ce, avec des scénarios surréalistes du genre : des coépouses qui se donnent des coups en pleine réconciliation sociale ; un invité qui agresse une animatrice en direct sur le plateau ; une belle-mère qui se fait tabasser dans un baptême etc. Contacté par « Le Témoin » quotidien, un cameraman d’une « Télé Youtube » révèle : « sans rien vous cacher, la plupart des scènes de ménages et autres séquences que nous postons sur Youtube ne sont que de la mise en scène voire de la fiction. Malheureusement, certains internautes commencent à s’agacer jusqu’à nous injurier dans les forums » regrette-t-il avant de déplorer cette chasse aux « vus » (nombres de personnes qui ont vu) à buts monétiques qui discrédite les réseaux sociaux. dommage pour ce « village planétaire » où l’invention est de mise sous l’arbre à palabre !
OPERATION DE REBOISEMENT ABDOU KARIM SALL COMPTE PLANTER 20 MILLIONS D’ARBRES
Selon notre confrère Aps, le ministre de l’Environnement et du développement durable, Abdou Karim sall, a annoncé le démarrage des opérations de reboisement de l’autoroute Ila Touba mardi prochain. « Ce sont des indications qui nous été données par le chef de l’Etat » a-t-il notamment déclaré, hier, en procédant au lancement de la campagne communale de reboisement à Thiadiaye (Mbour, ouest). Le ministre a ajouté que la même opération de reboisement sera également lancée sur l’axe autoroutier Malick Sy-aéroport Léopold Sédar Senghor de dakar. « Dans le cadre de la mise en œuvre du Pse-Vert, le président de la République nous invite à un reboisement durable et inclusif du territoire national et à reboiser les axes routiers et autoroutiers » a souligné M. Abdou Karim sall. Selon lui, l’objectif des 20 millions d’arbres à planter peut également être atteint « d’autant plus que ce que nous avons vu partout où nous sommes allés, nous autorise à avoir cette certitude que cet objectif va être réalisé ». Par ailleurs, Ibrahima Khalil, Wade, chargé de com au ministère de l’Environnement souligne qu’Abdou Karim sall va mettre en œuvre la vision du chef de l’Etat Macky sall pour un Sénégal-Vert. « Pour ne pas dire un pays forestier où aucune localité ne sera épargnée. Pour atteindre cet objectif, le ministre compte sur l’appui des Ong écologistes, des collectivités locales, des associations de jeunes et autres bonnes volontés pour planter ou faire planter autant d’arbres sur l’ensemble du territoire national » indique notre sympathique confrère. Quant à nous, n’eussent été les nombreux camions aux chauffards indisciplinés qui nous assiègent, billahi, wallahi, tallahi « Le Témoin » allait planter des arbres devant son siège, ici, à Colobane.
MAIS HELAS… EIFFAGE, D’UN BON VOULOIR DE MAUVAIS ALOI
Eiffage a cru bon de répondre à notre article du 25 août pour rejeter sa responsabilité dans la noyade du jeune villageois Saliou Faye survenue le 17 août dernier. Un jeune homme qui devait passer le Bfem cette année. Dans un communiqué publié chez un confrère, l’entreprise française concessionnaire de l’autoroute à péage indique que l’incrimination de notre journaliste sur sa responsabilité est fausse « car aucun agent de la Société concessionnaire de l’autoroute de l’avenir (SECAA), ni d’Eiffage Sénégal (chargée présentement des travaux d’éclairage sur les bretelles de Rufisque-Est) n’est intervenu sur ledit point de stagnation d’eaux pluviales ». selon Eiffage, « la confusion viendrait du fait que certains habitants, ayant vu des équipes d’Eiffage Sénégal intervenir la nuit du 14 au 15 août 2020 sur la bretelle pour les besoins des travaux nocturnes d’éclairage, en avaient conclu que des manœuvres avaient été volontairement initiées par nos équipes pour renvoyer les eaux pluviales stagnantes dans leurs concessions ». Evidemment, on aimerait bien savoir ce qu’Eiffage cherche à prouver. si l’entreprise française reconnait qu’il y a eu une confusion de la part des populations qui ont semblé avoir aperçu ses employés sur le site incriminé à la veille du drame, nous ne savons pas alors ce qu’elle reproche au Témoin. Nous n’avons fait que relayer les propos des populations qui ont pointé la responsabilité d’Eiffage dans cette excavation qui n’avait pas été recouverte. Jusqu’à ce que le jeune saliou Faye s’y noie à la fleur de l’âge à 17 ans. Au village de Keur daouda sarr, on ne pourra jamais faire croire aux populations qu’Eiffage n’est pas responsable de cette mort tragique. Pour terminer, nous estimons qu’Eiffage n’avait nullement besoin de dépenser de l’argent inutilement pour des insertions publicitaires alors qu’il lui était loisible de faire publier son droit de réponse dans les colonnes du Témoin et … gratuitement. sauf si la société française à de l’argent à jeter par les fenêtres, bien sûr !
MALI SOUMAILA CISSÉ EN VIE BONNE NOUVELLE POUR LES MALIENS.
Le chef de file de l’opposition malienne, Soumaila Cissé, enlevé depuis le mois d’avril dernier, a fait signe de vie à sa famille par une correspondance qu’il a envoyée. Une information donnée par son parti, l’Union pour la République et la démocratie (URd). « L’Urd informe l’opinion nationale et internationale que, par l’intermédiaire du Cicr, la famille de l’honorable Soumaïla Cissé a obtenu de lui une lettre prouvant qu’il est en vie», lit-on dans le communiqué de son parti. Pour rappel, à la tête d’une délégation de 16 personnes qui se rendait à Koumaira, dans le Cercle de Niafounké, soumaila Cissé et ses accompagnants avaient été attaqués, le 25 mars entre 16h et 17h, par des hommes armés qui les ont kidnappés. Les autres membres de la délégation ont été libérés quelques jours après. Mais lui est encore entre les mains de ses ravisseurs. son garde du corps a été tué lors de la prise d’otages.
UN VOLEUR TABASSÉ ET ATTACHÉ COMME UN MOUTON AUX HLM
Voler c’est vraiment mettre sa vie en danger. Dans la nuit du mercredi à jeudi, entre 23 heures et minuit, un jeune homme a été pris par des riverains sur la route des Hlm, entre le rond-point de la mosquée Massalikoul djinane et une banque se trouvant dans la zone. Il a été ligoté et tabassé. Il suppliait ses bourreaux de lui pardonner. En vain. Après l’avoir attaché, ses bourreaux ont arrêté un taxi et ont voulu le mettre dans la malle arrière du véhicule pour le conduire à la police. Après des interventions, il a finalement été déposé à l’intérieur du taxi. Direction : commissariat des Hlm.
REPRISE DES COURS UNIVERSITAIRES LE RECTEUR DE L’UCAD REPORTE SA CONFÉRENCE DE PRESSE
Il devait normalement faire face à la presse hier. Mais finalement, Ahmadou Aly Mbaye, le nouveau recteur de l’Université Cheikh Anta diop, ne s’est pas présenté devant les journalistes. Une conférence qu’il devait notamment animer conjointement avec le directeur du COUd, Abdoulaye seydou sow. La conférence de presse a été reportée à une date ultérieure, selon les services de communication du rectorat. Cette rencontre avec les journalistes, qui devait se tenir à 11 heures à l’auditorium Khaly Amar Fall, était inscrite dans la perspective de la réouverture de l’UCAd prévue ce lundi 1erseptembre. Ce, après 6 mois de fermeture due au Covid-19. Par ailleurs, selon le communiqué des services de communication du rectorat, une nouvelle date sera fixée dans les prochains jours. La conférence devrait dévoiler « exclusivement les plans et les protocoles qui seront déroulés pour la reprise des enseignements en cette période de pandémie de la COVID19 ». lit-on dans le communiqué.
Le Dg de Senico en passe d’expulser près de 1 000 personnes
Le milliardaire propriétaire de Senico (la Sénégalaise d’industrie et de commerce), ElHadjAbdoulaye Dia, vient de gagner le procès l’opposant aux habitants de la Cité Darou Salam 2 extension. D’après Dakaractu, le Tribunal de Pikine qui a hérité de ce dossier a tranché en faveur du milliardaire. Conséquence : plus de 253 maisons vont être démolies et plus de 1 000 personnes vont se retrouver dans la rue. En effet, l’une de ses sociétés, la Sci Darou Salam, reproche à ces populations d’avoir occupé le Tf 11847/Dp sis à Keur Massar, Route des Niayes, qui lui appartient. Et le tribunal, dans sa délibération de ce matin, a accédé à sa demande. Ce qui veut dire que ce n’est plus qu’une question de temps pour que les bulldozers démolissent tout, laissant des centaines de Sénégalais sans abri. Cela pose problème dans ce pays où on attribue des hectares à des milliardaires qui vont les morceler pour s’enrichir et enrichir leurs familles des années plus tard. C’est exactement ce que redoutaient les populations de Ndingler qui se sont opposées au projet de Babacar Ngom. D’ailleurs, il semble que les victimes ne sont pas prêtes à se laisser faire et prévoient d’organiser une Assemblée générale dimanche matin sur le site litigieux. A moins qu’Abdoulaye Dia de Senico ne fasse comme le défunt milliardaire, le preux Aliou Sow, et abandonne le site ou leur rembourse simplement leurs sous.
Litige foncier à Thiénaba Seck
Nous avions récemment fait état d’un conflit foncier opposant les membres de la famille maraboutique de Thiénaba. A l’origine, le projet de construction d’une résidence, mais la propriété du site choisi est revendiquée par Serigne Gora Seck, fils du défunt Khalife Serigne Cheikh Ameth Tidjane Seck, qui est même en train d’y construire. Le maire de Thiénaba, TallaDiagne, avait soutenu pour sa part qu’il s’agissait en réalité d’une place publique. Mais Serigne Gora Seck est revenu à la charge pour brandir une lettre d’attribution de la parcelle en question (numéro 39) signée par Serigne Cheikh Tidjane Seck, président de la commission domaniale. Selon lui, la gestion foncière de Thiénaba est laissée à l’appréciation du Khalife, qui a choisi une commission domaniale, et l’argent collecté avec les frais de bornage est utilisé dans les travaux d’utilité publique de la cité religieuse. C’est ainsi que ces fonds ont permis la construction de la salle de réception des hôtes au domicile du Khalife.
Les 3 corps de Tivaouane inhumés
Finalement, les 3 membres d’une même famille qui avaient été retrouvés morts dimanche dernier au quartier Dabakh de Tivaouane ont été inhumés hier. Désormais, Cheikh Tidjane Kane et sa fille Adama Kane reposent au cimetière Khalkhouss de Tivaouane, tandis que son épouse Penda Bâ a été inhumée aux côtés de son père au cimetière de Ndiassane. S’agissant de l’enquête, rien n’a encore filtré et les conclusions du rapport d’autopsie restent encore inconnues. Selon nos sources, la famille a été priée de ne rien dire pour le moment. Une situation qui conforte la thèse de la complexité de ce dossier qui peut faire jaillir bien des surprises. En tout cas, du côté de la famille, la thèse du suicide de Cheikh Tidjane Kane après avoir tué son épouse et sa fille est de plus en plus écartée.
Tamkharite dans la division
On risque de participer à deux célébrations de la fête Achoura communément appelée la Tamkharite. Alors que la majorité pense qu’elle sera célébrée demain samedi, « L’As » a appris qu’une bonne partie de sénégalais va commémorer le nouvel an musulman à partir de ce vendredi par le traditionnel couscous. Une première dans nos annales. Quoi qu’il en soit, il ne reste plus qu’à souhaiter une bonne fête à toutes et à tous.
L’administration pénitentiaire autorise des plats de l’extérieur
La Direction de l’Administration Pénitentiaire (Dap) assouplit les restrictions prises dans le cadre de la riposte contre la pandémie du coronavirus. Comme pendant la fête de la Tabaski, la Dap autorise l’entrée des plats venant de l’extérieur pour les besoins de la fête d’Achoura. Une nouvelle qui sera bien accueillie sans doute par les pensionnaires des Maisons d’Arrêt et de Correction. Les familles des détenus pourront ainsi servir le couscous très prisé pendant l’Achoura à leurs parents dans les liens de la détention, pour le samedi 29 et le dimanche 30 août. Toutefois, l’Administration pénitentiaire invite les familles à mettre les plats dans des contenants à fermeture hermétique et à respecter les mesures d’hygiène qui s’imposent en cette période de pandémie de Covid19.
Discours de Macky Sall aux assises du Medef
Le discours du Président Macky Sall aux assises du Medef vaut son pesant d’or, et pour cause. Principale organisation patronale française, le Medef est l’un des acteurs majeurs du débat social en France. Représentant plus de 750 000 chefs d’entreprises, il est habilité à signer des accords collectifs nationaux et est souvent présent à la table de toutes les négociations entre l’État, le patronat etles syndicats. La plupart des fédérations professionnelles lui sont aujourd’hui affiliées, dont la plus puissante d’entre elles, l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (Uimm), qui représente différents secteurs comme l’aéronautique, l’automobile et l’industrie navale.
Le procès Serigne Diène-Adama Seck
Le taximan Serigne Deymane Diène et Adama Seck ont comparu hier à la barre du tribunal de Pikine Guédiawaye. Au cours de l’audience, le procureur a requis 1 an d’emprisonnement dont 03 mois de prison ferme contre les deux protagonistes accusés d’avoir troublé l’ordre public en se querellant en pleine circulation. Le conducteur du véhicule particulier avait même dégainé son arme avec laquelle il a administré un coup au taximan. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 03 septembre prochain. Toutefois, le juge a rejeté les requêtes de liberté provisoire formulées par les avocats des deux parties. Serigne Deymane Diène et Adama Seck vont devoir garder leur mal en patience en prison en attendant que le juge décide de leur sort.
Trafiquant de faux billets à Guinaw rails
Suite mais pas fin du démantèlement du réseau de trafiquants de faux billets de banque à Guinaw Rails Nord. Après les quatre premières interpellations effectuées durant le week-end dernier, les hommes du commissaire d’arrondissement de Guinaw rails, Dame Touré, ont arrêté hier 03 autres personnes dont un mineur âgé de 17 ans du nom de B.D suite à des réquisitions.
Sit-in G20 devant le ministère de la Fonction Publique
Le Groupe des 20 syndicats d’enseignants (G20) déterre la hache de guerre contre l’Etat à quelques jours des examens du baccalauréat. Ces syndicats sont très remontés contre le ministre de la Fonction Publique, Mariama Sarr, qu’ils accusent de traîner les pieds dans la délivrance des actes d’avancement et de reclassement des enseignants, en violation du protocole d’accord signé avec le Gouvernement. Ils envisagent d’organiser un sit-in devant les locaux du ministère de la Fonction Publique.
Report de la rencontre entre le Recteur et les délégués de l’Ucad
La reprise des cours à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar continue de susciter des controverses. Le nouveau Recteur et les délégués des amicales ne parlent pas le même langage. D’où le report de la conférence de presse conjointe du Recteur Ahmadou Aly Mbaye et du directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (Crous), Abdoulaye Sow, pour arrondir les angles avec les délégués de la coordination sur la question de la reprise. A en croire le président de l’amicale de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Steven Dame Sène, les étudiants ont demandé le report de la rencontre avec les autorités universitaires. Mais il s’empresse de préciser qu’il ne s’agit nullement de boycotter, mais de prendre le temps de se concerter avec l’ensemble de la coordination.
Assassinat d’un Sénégalais au Gabon
Un compatriote tué au Gabon vient rallonger la longue liste des victimes à l’étranger. Le président de la Commission chargée des relations extérieures de la FSD, Dr Médoune Ndiaye, renseigne qu’un commerçant sénégalais a été agressé dans sa boutique par des malfaiteurs à Franceville au Gabon, le 21 août dernier. Harouna Sy a succombé à ses blessures à l’hôpital où il avait été transporté. Mais grâce à l’intervention spontanée de quelques habitants du quartier où s’est passée l’agression, dit-il, l’un des malfaiteurs a été interpellé. Ce qui facilite l’enquête. Selon Dr Ndiaye, il s’agit d’une énième victime de la barbarie et de l’arbitraire qui affectent les Sénégalais de la diaspora. La FSD exige des autorités gabonaises que la loi soit appliquée dans toute sa plénitude afin de décourager des crimes pareils devenus récurrents. Le Comité régional de la fédération des Sénégalais de la diaspora (FSD) renouvelle son appel à la solidarité et à l’unité des Sénégalais en ces moments de crise mondiale engendrée, entre autres, par la pandémie de la Covid-19.
Nioro se retrouve avec 22 cas de Covid-19 en une semaine
La pandémie du coronavirus connaît une progression inquiétante dans le département de Nioro, région de Kaolack. Les autorités sanitaires de Nioro informent qu’en une semaine, le nombre de cas est passé de 6 à 22 cas de Covid-19.Deux cas issus de la transmission communautaire et deux cas contacts ont été recensés hier à Nioro. L’EPS du district sanitaire de Nioro, Malamine Sané, explique cette croissance de la courbe par le relâchement des populations qui ne respectent plus les gestes barrières, particulièrement les jeunes. A l’en croire, seul l’engagement communautaire pourrait changer la donne. Au total, la région de Kaolack dénombre 16 cas positifs à la covid-19 en 24 h, sur les 20 prélèvements effectués. Une situation préoccupante, selon les autorités sanitaires de la région. Dans la commune de Kaolack, 05 cas issus de la contamination communautaire et 06 cas contacts suivis sont recensés contre 01 cas contact à Guinguinéo. Au total, la région de Kaolack compte 210 cas positifs dont 19 décédés depuis le début de la pandémie.
Connectivité internet des écoles
Cartographier la connectivité internet des écoles, c’est l’initiative de Ericsson et Unicef. Sur trois ans, cette initiative vise à identifier les lacunes en matière de connectivité dans 35 pays dont le Sénégal, d’ici 2023. Selon le communiqué parvenu à «L’As», cartographier la connectivité internet des écoles et des communautés environnantes est une étape essentielle pour permettre à chaque enfant d’accéder aux opportunités de l’apprentissage numérique. Le programme s’inscrit dans le cadre de l’initiative Giga qui a été lancée l’année dernière et menée par l’Unicef et l’Union Internationale des Télécommunications (Uit). Ericsson est le premier partenaire du secteur privé à s’engager à hauteur de plusieurs millions de dollars dans cette initiative, en tant que partenaire mondial d’Unicef for School Connectivity Mapping. Selon l’Uit, 360 millions de jeunes n’ont actuellement pas accès à l’internet. Cela engendre une exclusion, moins de ressources pour apprendre et des possibilités limitées pour les enfants et les jeunes les plus vulnérables de développer leur potentiel. Ainsi, l’aggravation de la fracture numérique est l’une des nombreuses inégalités que la pandémie de COVID-19 a mises en évidence.
Le Cnts alerte sur les risques d’une pénurie de sang
Le Centre National de Transfusion Sanguine (Cnts) tire la sonnette d’alarme. Faisant constater sur son compte officiel Twitter un risque «réel» de pénurie de sang, il invite les compatriotes à un élan de solidarité. «C’est le moment. Nous allons vers une pénurie. Le stock est faible. Nous avons besoin de vous. N’attendons plus les situations d’urgence !», lancent les responsables du Cnts à l’endroit du grand public. Toutefois, ils demandent aux donneurs de respecter le délai prescrit. C’est-à-dire : «Tous les 3 mois pour les hommes et tous les 4 mois pour les femmes !»
Ibk libéré par la junte
Le Comité national pour le salut du peuple, mis en place par les militaires pour diriger le pays, « informe l’opinion publique nationale et internationale que l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta a été libéré et se trouve actuellement à sa résidence », a annoncé le CNSP sur Facebook. Un membre de sa famille a indiqué, sous couvert de l’anonymat, que IBK était rentré dans la nuit dans sa résidence du quartier de Sebenikoro.Il a pu descendre tout seul de son véhicule. La garde, dans sa résidence privée, a elle été changée. En revanche son fils Karim Keïta a réussi à quitter le Mali pour se rendre en Côte d’Ivoire, afin d’y rejoindre sa famille. Pr ailleurs, le colonel Assimi Goïta devient à 37 ans chef d’Etat en attendant la fin de la transition.