Le poste de secrétaire général du Ps est actuellement occupé par Aminata Mbengue Ndiaye. Mais cet intérim du mandat de feu Ousmane Tanor Dieng va bientôt prendre fin avec le renouvellement des instances du parti, selon Serigne Mbaye Thiam à qui on prête des ambitions de lorgner ce fauteuil. Le secrétaire national aux Elections du Ps informe que de nombreux responsables le sollicitent pour diriger le Ps à partir du prochain Congrès.
Le sujet relatif au profil du prochain secrétaire général du Parti socialiste reste très écumeux. Mais quand la mousse disparaîtra, les militants seront édifiés sur les intentions des uns et des autres, notamment sur celles de Serigne Mbaye Thiam. Le secrétaire national aux élections, prétendant officieux pour succéder à Ousmane Tanor Dieng, avance lentement ses pions, mais sûrement. Sur le plateau de la 7Tv vendredi dernier, le secrétaire général de l’Union régionale Ps de Kaolack n’a encore une fois pas exclu de se présenter lors du prochain Congrès pour le poste de secrétaire général du Ps. Mais il n’a pas franchi ce pas. Serigne Mbaye Thiam a confié : «Alors que je ne les ai pas sollicités, il y a beaucoup de responsables du parti, au Sénégal comme à l’étranger, qui viennent de leur plein gré me voir et disent fonder beaucoup d’espoir sur moi.» M. Thiam n’a donc pas officialisé sa candidature. Mais il précise : «Il n’y a aucun poste ou fonction qui m’empêchent de dormir. De la même manière, il n’y a pas de poste ou fonction que j’ai peur de briguer si mes proches estiment que je peux les occuper.»
«Tout le monde est d’accord que l’intérim doit avoir une fin»
Dans cette perspective, le natif de Keur Madiabel fait savoir que l’intérim de Aminata Mbengue Ndiaye, en tant que secrétaire générale, va bientôt prendre fin. «L’intérim doit avoir une fin. Par définition, l’intérim ne doit pas être du long terme. Tout le monde est d’accord là-dessus. Je suis bien placé pour le dire parce que je suis le premier à sortir pour dire qui devait être le secrétaire général après le décès de Ousmane Tanor Dieng», a dit M. Thiam, par ailleurs ministre de l’Eau et de l’assainissement. En direction des renouvellements retardés par la pandémie du Covid-19, Serigne Mbaye Thiam espère un Ps uni. «On ne doit pas uniquement s’occuper du profil du secrétaire général. Le parti devra montrer un leadership collectif. Il s’agira de voir le nouveau visage du Parti socialiste pour donner de l’espoir aux gens. Cela passe par des renouvellements transparents, mais aussi le rajeunissement du parti tout en maintenant la solidarité intergénérationnelle. Il ne faut pas être dans une dynamique de jeunes contre les anciens», théorise Serigne Mbaye Thiam, président de la Commission chargé du renouvellement des instances. Toutefois, précise-t-il, «être secrétaire général et créer des conflits au sein du parti doit être évité par respect à la mémoire de Ousmane Tanor Dieng». Dans ce nouveau visage du Ps, la nouvelle génération doit avoir une place importante, selon lui.
VIOLENCES ETHNIQUES EN CÔTE D'IVOIRE
Des affrontements inter-communautaires opposent des Agnis - ethnie locale considérée comme proche de l'opposition - et des Dioulas - musulmans venus du nord et réputés proches du pouvoir
La campagne électorale de la présidentielle du 31 octobre en Côte d'Ivoire a dégénéré à Bongouanou, à 200 km au nord d'Abidjan. Des affrontements inter-communautaires opposent des Agnis - ethnie locale considérée comme proche de l'opposition - et des Dioulas - musulmans venus du Nord et réputés proches du pouvoir.
Les machettes et les gourdins sont de sortie à Bongouanou, à 200 km au nord d'Abidjan. De multiples barrages, tenus par les jeunes agnis (ethnie locale jugée proche de l'opposition), empêchaient la circulation, dimanche 18 octobre, sur les axes menant à ce fief de Pascal Affi N'Guessan, candidat de l'opposition à l'élection présidentielle du 31 octobre et ancien Premier ministre de l'ex-président Laurent Gbagbo.
"Les Dioulas, c'est le problème", crie les yeux exorbités un jeune membre de la communauté agnie à l'AFP, faisant référence à ces musulmans venus du Nord et réputés proches du pouvoir.
Au cours de ces affrontements inter-communautaires, deux personnes sont mortes. Dans la ville, de nombreux commerces et restaurants ont été pillés et incendiés, plusieurs carcasses de voitures et motos calcinées encombrent les rues. Dans certains quartiers, des centaines de cailloux et des bouteilles cassées, ayant servi de projectiles aux deux camps, jonchent le sol. Et ses centaines d'habitants fuyaient à pied le long de la route, sac sur le dos, baluchon sur la tête.
Les craintes d'une nouvelle explosion meurtrière se précisent, alors qu'une quinzaine de personnes sont mortes en août et en septembre, dans des violences liées au scrutin. Ces affrontements interviennent dix ans après la crise post-électorale de 2010-2011, survenant elle-même après une décennie de tensions (2010-2011).
Tout a débuté vendredi, quand des jeunes partisans de Pascal Affi N'Guessan ont érigé des barricades sur les routes, après le mot d'ordre de l'opposition de "boycott actif" du "processus électoral" pour "empêcher la tenue de toute opération liée au scrutin". Chaque communauté accuse l'autre d'être à l'origine des violences.
Les Dioulas : "On est derrière Ouattara"
"Ils bloquaient les routes alors que nous, on vit de commerce et transport. Après, ils ont pillé et brûlé nos boutiques, ils ont brûlé nos véhicules", assure dans le quartier musulman Cissé Sekou, surnommé le "Commandant", entouré de centaines de jeunes prêts à en découdre. Il assure que c'est seulement après que les Dioulas ont "répondu", en allant brûler restaurants, kiosques et magasins agnis.
"Nous, on est derrière Ouattara. Pour le troisième mandat", scande-t-il, ce qui engendre des acclamations. Élu en 2010, réélu en 2015, Alassane Ouattara avait renoncé en mars à briguer un troisième mandat, avant de changer d'avis en août après le décès de son dauphin désigné, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
La loi ivoirienne prévoit un maximum de deux mandats, mais le Conseil constitutionnel a estimé qu'avec la nouvelle constitution de 2016, le compteur du président a été remis à zéro, ce que conteste farouchement l'opposition.
Une partie de la résidence de N'Guessan incendiée
À 200 m du quartier dioula, sur le flanc de la colline avoisinante, dans le quartier agni, Clémentine Tanoa se désole devant son maquis (restaurant) dévasté : "Les Dioulas sont venus. Ils ont tout pris, les bananes, les assiettes, les appareils... On a fui". Les pillards ont aussi ciblé des sites symboliques : une partie de la résidence de Pascal Affi N'Guessan a ainsi été incendiée.
Des groupes de jeunes agnis sillonnent désormais la ville armés de machettes, couteaux, planches cloutées, haches, barres de fer, frondes... Beaucoup sont éméchés, ayant abusé d'alcool de vin de palme.
"Les Dioulas nous ont attaqués. On a répliqué. On ne veut pas de troisième mandat de Ouattara. La Côte d'Ivoire n'a pas été faite pour une seule ethnie. Ça fait 10 ans que les Dioulas sont au pouvoir, ca suffit", s'exclame Lambert, un chef de barrage.
À l'hôpital, un employé évoque, sous couvert de l'anonymat, un bilan de cinq morts - il ne sait pas combien de personnes ont été blessées. "Les blessés reçoivent des soins mais on les laisse partir aussitôt, parce que les gens de l'autre camp peuvent venir les chercher"...
ALY NGOUILLE PROROGE SES ARRÊTÉS
Le ministère de l’Intérieur vient de proroger, pour une durée de 3 mois, l’arrêté n13564 du 7 aout portant interdiction des rassemblements dans certains lieux.
Même si la tendance de l’épidémie reste baissière, les sénégalais vont devoir continuer à se familiariser avec certaines interdictions et obligations, liées à la lutte contre la covid-19.
Le ministère de l’Intérieur vient de proroger, pour une durée de 3 mois, l’arrêté n13564 du 7 aout portant interdiction des rassemblements dans certains lieux. Il précise que «la violation de cette interdiction sera punie par les peines prévues par les lois et règlements.
Par ailleurs, il est aussi prorogé, pour une durée de trois mois, l’arrêté prescrivant le port de masque de protection dans les lieux publics et privés. Il s’agit des services de l’administration publique, les services du secteur privé, les lieux de commerce et les lieux de transport public
PRÈS DE 500 FEMMES DÉPISTÉES À KOUNGHEUL
Quatre cent quatre-vingt-quinze femmes de Koungheul, un département situé dans la région de Kaffrine (centre), ont bénéficié ce week-end de tests de dépistage gratuits du cancer du col de l’utérus et du sein.
Koungheul, 19 oct (APS) – Quatre cent quatre-vingt-quinze femmes de Koungheul, un département situé dans la région de Kaffrine (centre), ont bénéficié ce week-end de tests de dépistage gratuits du cancer du col de l’utérus et du sein, a appris l’APS auprès du corps médical local.
Les tests ont eu lieu samedi et dimanche, dans le cadre d’une campagne de dépistage et de sensibilisation organisée par l’Amicale des femmes du district de Koungheul, avec la collaboration des jeunes de cette commune.
‘’L’Amicale des femmes, par le biais des sages-femmes de Koungheul, a dépisté 495 femmes. Et (…) on a eu des cas détectés et traités’’, a indiqué la maîtresse sage-femme du district sanitaire de Koungheul, Néné Ndiaye, sans autre précision.
‘’Nous avons l’ambition de former toutes les sages-femmes du district au dépistage du cancer du col de l’utérus. A Koungheul, plusieurs cas de cancer du col de l’utérus sont dénombrés chaque année. Ce cancer est le deuxième le plus important dans notre localité, après celui du sein’’, a-t-elle expliqué.
Le virus à l’origine du cancer de l’utérus, appelé ‘’human papilloma virus’’, ‘’peut rester dans l’organisme pendant quinze ans avant l’apparition d’une légion précancéreuse et dix ans avant la légion cancéreuse’’, a dit la maîtresse sage-femme du district sanitaire de Koungheul.
Selon elle, le cancer du col de l’utérus est favorisé par le multi-partenariat sexuel et le nombre élevé de naissances chez les femmes. D’où l’invitation faite aux femmes de se faire dépister à partir de 26 ans.
Selon Rokhaya Thioye, l’adjointe du médecin-chef du district sanitaire, le ministère de la Santé a doté le département de Koungheul d’un appareil de cryothérapie, qui sert à soigner les lésions précancéreuses.
‘’Cet appareil a été offert au district sanitaire de Koungheul dans le cadre de la campagne contre le cancer du col de l’utérus. Il sera utilisé pour prendre en charge les cas de cancer du col de l’utérus qui pourraient être détectés dans les postes de santé et référés au centre de santé de Koungheul’’, a-t-elle expliqué.
Les séances de dépistage gratuit se sont tenues au district sanitaire de Koungheul et au poste de santé de Diameguène, un quartier périphérique de la ville de Kaffrine, dans le cadre de la campagne ‘’Octobre Rose’’.
2 NOUVEAUX DÉCÈS ET 14 NOUVELLES CONTAMINATIONS
Le Sénégal a enregistré au cours des dernières 24 heures deux nouveaux cas de décès liés au COVID-19 et 14 nouvelles contaminations, a-t-on appris lundi du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Dakar, 19 oct (APS) - Le Sénégal a enregistré au cours des dernières 24 heures deux nouveaux cas de décès liés au COVID-19 et 14 nouvelles contaminations, a-t-on appris lundi du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Sur 829 tests virologiques réalisés, 14 se sont révélés positifs, à savoir trois cas contacts suivis par les services sanitaires, sept cas importés enregistrés à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) et quatre cas relevant de la contamination dite communautaire, a indiqué le directeur de la Prévention, docteur El Hadj Mamadou Ndiaye.
Les cas communautaires ont été signalés à Dakar (Plateau, Ouest Foire et Yoff) et à Matam, a précisé le docteur Ndiaye, à l’occasion du point quotidien consacré à la maladie à coronavirus.
Il a de même indiqué que 51 patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, ajoutant que cinq cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Le Sénégal comptabilise désormais 15.432 cas de coronavirus, dont 13.865 guéris, 319 décès et 1.247 sous traitement, selon le directeur de la Prévention.
MACKY SALL COMPTE DEFALQUER 1000 FCFA OU 1% SUR LES SALAIRES POUR FINANCER LA CMU
«Cette somme, à la place des 30 milliards Fcfa par an, nous permettra d’avoir 100 milliards Fcfa et de permettre aux Sénégalais de se faire soigner comme les Français et les citoyens des autres pays avec les cartes vitales»
Dans le cadre de la célébration d’octobre Rose, une journée de sensibilisation et de dépistage gratuit du cancer du sein et du col de l’utérus a été organisée avant-hier dans la commune de Fann/Point E/Amitié. A cette occasion, le ministre de l’Urbanisme, de l’Hygiène Publique et du Logement, Abdou Karim Fofana, a indiqué que le souhait du Président Macky Sall est de défalquer 1000 Fcfa ou 1% sur les salaires des travailleurs pour financer la Couverture maladie Universelle (CMU).
Le ministre de l’Urbanisme, de l’Hygiène Publique et du Logement, Abdou Karim Fofana, annonce que le Président Macky Sall veut aller plus loin dans le financement de la Couverture Maladie Universelle (Cmu). A l’en croire, le souhait du chef de l’Etat est de défalquer 1000 Fcfa ou 1% sur les salaires pour financer la Cmu. Il s’exprimait ainsi lors de la journée de sensibilisation et de dépistage gratuit du cancer du sein et du col de l’utérus organisée avant-hier dans la commune de Fann/Point E/Amitié.
Abdou Karim Fofana estime en effet que cette initiative vise à renforcer le système de la Cmu. «Cette somme, à la place des 30 milliards Fcfa par an, nous permettra d’avoir 100 milliards Fcfa et de permettre aux Sénégalais de se faire soigner comme les Français et les citoyens des autres pays avec les cartes vitales», soutient le ministre de l’Urbanisme, de l’Hygiène publique et du Logement. S’agissant de la campagne de sensibilisation sur le cancer du sein et du col de l’utérus, Abdou Karim Fofana pense qu’on ne combat pas la maladie par les soins, mais d’abord par la prévention et la sensibilisation.
A cet effet, il invite les femmes, particulièrement les jeunes filles, à aller vers l’information médicale en se faisant dépister et en échangeant avec les médecins sur toutes les maladies, notamment celle du cancer du sein et du col de l’utérus. Venu prendre part à la journée, le cancérologue, Abdoul Aziz Kassé a salué les importants programmes mis en place par le chef de l’Etat dans le cadre de la lutte contre le cancer. Toutefois, à son avis, le président de la République devrait mettre en œuvre une Assurance Maladie pour les victimes du cancer.
DAROU SALAM EXTENSION MARCHE CONTRE ABDOULAYE DIA SENICO
Le feu couve à Keur Massar à cause du foncier. D’ailleurs, les habitants du quartier Darou Salam 02 de la localité, en bisbilles avec le promoteur Abdoulaye Dia Pdg de Senico, envisagent de marcher jeudi prochain
Le feu couve à Keur Massar à cause du foncier. D’ailleurs, les habitants du quartier Darou Salam 02 de la localité, en bisbilles avec le promoteur Abdoulaye Dia Pdg de Senico, envisagent de marcher jeudi prochain.
Les habitants du quartier Darou Salam 02 extension de la Commune de Keur Massar comptent battre le macadam jeudi prochain à Pikine pour dire non au promoteur Abdoulaye Dia qui veut démolir leurs maisons. Ils ont fait cette déclaration hier au cours d’une assemblée générale tenue en présence des responsables de Frapp et de Y en a marre qui comptent les soutenir dans leur lutte. «Nous allons marcher jeudi prochain contre cette injustice foncière dont nous sommes victimes. Pikine Tally Bou Mak sera le point de départ», menace le porte-parole du Collectif des habitants de Darou Salam 05 Marie Aw.
Des avis partagés par les activistes de Frapp et de Yen a marre qui mettent en garde contre toute interdiction de leur marche. Le coordonnateur de Frapp, Guy Marius Sagna, déclare : «Avec ou sans autorisation, nous allons marcher jeudi prochain à Pikine. Et nous mettons en garde le Préfet de Pikine pour lui dire que le coronavirus ne doit pas être un prétexte pour interdire la manifestation. Car il y a beaucoup plus de cas de coronavirus à Dakar qu’à Pikine. Aujourd’hui, nous sommes déterminés à faire face au «coronafoncier» qui gagne du terrain». Kilifeu de Y en a marre de renchérir. « Nous combattons la même cause qu’est l’injustice. Et s’il faut laisser des vies, on le fera car nous n’accepterons jamais que ces 245 maisons soient démolies. Donc, mobilisons-nous tous jeudi prochain contre l’injustice foncière». «On devrait assigner l’Etat du Sénégal pour complicité car ce sont ses fonctionnaires qui ont délivré les autorisations de construire depuis 2005», a martelé Guy Marius Sagna. « Le promoteur a proposé que l’on reste et qu’on lui paye une indemnité. Nous disons non à sa proposition», vitupère Marie Aw.
CAMPAGNE DE BOYCOTT DES PRODUITS SENICO
Ces acteurs du mouvement citoyen appellent le promoteur à discuter avec les victimes pour trouver une solution. « Nous n’excluons pas une campagne de boycott des produits Senico. Nous disons donc au Promoteur Abdoulaye Dia de recevoir le Collectif de Darou Salam pour éviter un bras de fer. Car s’il veut s’attaquer aux intérêts des populations, nous mènerons une vaste campagne massive de boycott de ses produits », menace le coordonnateur de Frapp Guy Marius Sagna avant d’appeler à une mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de Pikine pour la marche de jeudi prochain.
MAITRE MBAYE DIENG AVOCAT D’ABDOULAYE DIA : «Le Titre foncier appartient à Abdoulaye Dia qui l’a acheté auprès d’Abdoulaye Wade»
« Le Titre foncier 11847 Dp appartient à Abdoulaye Dia. Il lui a été vendu par l’ancien président de la République Abdoulaye Wade en 2014. C’est une superficie de 27 hectares», a fait savoir Maître Mbaye Dieng, avocat du promoteur Abdoulaye Dia dans un entretien qu’il avait accordé à l’As. « Mon client, après avoir acheté le terrain, a pris un géomètre agréé. Ce dernier a constaté qu’il y avait une occupation irrégulière de 05 hectares sur les 27 qu’il avait achetés. Ces 05 hectares étaient occupés par 245 personnes. Lorsque Monsieur Dia s’est rapproché d’eux, les occupants m’ont fait savoir que ces terrains ne font pas partie de Keur Massar mais plutôt de Tivaouane Peul», dit-il. « Par la suite, nous les avons assignés en justice. Le juge a commis un expert qui est parti sur le site pour faire des délimitations avant de livrer ses résultats. Ces résultats ont fait savoir que ces 245 personnes étaient établies sur le Titre foncier de mon client à savoir 11847 Dp. Par la suite, le juge a tranché pour nous donner raison dans cette affaire. Donc, ce terrain appartient à Abdoulaye Dia », a-t-il dit avant de manifester la disponibilité de son client à négocier avec le Collectif pour trouver des solutions.
MACKY SALL EST EN TRAIN DE PAYER 1 500 MILLIARDS DE DETTES DE WADE ET DIOUF
Le Directeur du Budget, Moustapha Ba, a révélé samedi 17 octobre que le Président Macky Sall est en train de payer à peu près 1.500 voire 2.000 milliards Fcfa des dettes contractées par l’Etat du Sénégal sous les régimes précédents
Le Directeur du Budget, Moustapha Ba, a révélé avant-hier (samedi 17 octobre) que le Président Macky Sall est en train de payer à peu près 1.500 voire 2.000 milliards Fcfa des dettes contractées par l’Etat du Sénégal sous les régimes de Abdoulaye Wade et de Abdou Diouf. il participait à une rencontre des cadres de la mouvance présidentielle.
Dans la logique de la continuité de l’Etat, le Président Macky Sall est en train de payer à peu près 1.500 voire 2.000 milliards Fcfa des dettes contractées par l’Etat du Sénégal sous les régimes de Abdou Diouf et de Me Abdoulaye Wade. La révélation a été faite samedi dernier par le Directeur du Budget, Moustapha Ba, devant ses camarades de la mouvance présidentielle, lors d’une rencontre dénommée Campus républicain. Pour preuve, M. Ba cite le Programme de Développement Intégré de la Santé (PDIS) qui, selon lui, est en train toujours d’être payé par l’Etat du Sénégal, or il a été mis en œuvre sous le régime socialiste. «Le cours de la dette, c’est ce qu’on a décaissé et qu’on n’a pas encore remboursé.
Dans le stock de la dette qui fait plus de 8.000 milliards Fcfa, le Président Macky Sall est en train de payer à peu près 1.500 voire 2.000 milliards Fcfa des dettes contractées sous le régime de Me Abdoulaye Wade et aussi des dettes contractées sous le régime de Abdou Diouf. Donc, la dette transcende les régimes», explique-t-il. Evoquant le Programme de Résilience Economique et Sociale (Pres) estimé à 1.000 milliards Fcfa, Moustapha Ba a donné quelques détails sur les dépenses. «L’état d’exécution de cet important programme se répartissait en deux parties, notamment des dépenses qui étaient décaissables de l’ordre de 628 milliards Fcfa cash et des dépenses fiscales, c’est-à-dire la renonciation des recettes de l’Etat de l’ordre de 71 milliards Fcfa, à peu près 372 milliards.
Au niveau des dépenses décaissables de 628,4 milliards Fcfa, les ressources qui ont été jusqu’ici mobilisées sont de l’ordre de 635,622 milliards Fcfa. Donc, ce qui montre clairement que l’ensemble des ressources nécessaires à la mise en œuvre adéquate de ce programme de résilience a été mobilisé et que ce programme a été exécuté avec succès compte tenu d’une mobilisation satisfaisante des ressources et aussi de la célérité dans les procédures de contractualisation», a-t-il précisé.
IL FAUT AVOIR DES POLITIQUES SECTORIELLES ADEQUATES
Invité à l’émission «LR du temps» sur «iradio», le doyen honoraire de la Faculté des Sciences Economiques et de gestion (Faseg), Pr Moustapha Kassé, a indiqué qu’il faut avoir des politiques sectorielles adéquates pour résoudre ce fléau
Une étude de l’Organisation internationale du travail (Oit) a révélé récemment que le Sénégal fait partie des trois pays où le taux de chômage est le plus élevé au monde. Invité à l’émission «LR du temps» sur «iradio», le doyen honoraire de la Faculté des Sciences Economiques et de gestion (Faseg), Pr Moustapha Kassé, a indiqué qu’il faut avoir des politiques sectorielles adéquates pour résoudre ce fléau.
Comment régler la sempiternelle question de l’emploi des jeunes ?
Pour Pr Moustapha Kassé, c’est en faisant travailler tous les secteurs. Dans un contexte où l’OIT a révélé une étude qui classe le Sénégal parmi les pays où le taux de chômage est très élevé, l’infatigable économiste soutient : «C’est en faisant travailler les secteurs. Il faut avoir des politiques sectorielles adéquates. Une agriculture qui marche, un secteur industriel performant, un secteur tertiaire qui accompagne bien. Un paquet technologique et d’innovations qui marchent fondamentalement.»
A l’en croire, tout cela doit être mis ensemble pour doper les acteurs afin qu’ils puissent faire booster les entreprises créatrices d’emplois. Connu pour son expertise avérée dans le domaine de l’économie, Pr Kassé a indiqué sans le dédouaner pour autant que l’Etat ne peut pas créer beaucoup d’emplois. C’est le secteur privé, d’après lui, qui crée à la fois et la richesse et l’emploi. Il signale en outre l’importance de rendre viable le secteur informel. «Ce secteur fait l’essentiel de l’économie et est extrêmement créatif mais se situe dans une contrainte majeure qui est le financement», se désole l’économiste. Soulignant que l’appellation a été imposée par les institutions internationales, Pr Kassé déclare : «Le secteur informel, quelle que soit son appellation, c’est son apport économique qui compte. Vous avez un secteur qui vous apporte 87% de votre emploi et qui est devenu le pilier de sécurité sociale.»
«LES TRANSFORMATIONS STRUCTURELLES INDIQUEES DANS LE PSE SONT JUSTE UNE DECORATION»
Par ailleurs, s’exprimant aussi sur la problématique de la relance économique et surtout sur les prévisions optimistes du gouvernement qui pense à un taux à deux chiffres (13,7%) en 2023, Pr Moustapha Kassé a déploré la vacuité de la notion de transformation structurelle qui se trouve dans tous les documents du PSE. «Dans le PAP2, ils nous disent qu’on réussira après avoir fait les transformations structurelles de l’économie. Ça ressort dans tous les documents du PSE. Mais alors, vous ne trouverez jamais le contenu exact de la transformation structurelle .C’est une décoration j’allais dire.
La transformation structurelle, cela veut dire que vous modifiez systématiquement votre système économique dans l’ensemble premièrement, et deuxièmement que vous voyez exactement les contraintes qui bloquent le développement de l’économie, troisièmement les acteurs et à partir de cela, vous vous fixez des objectifs très précis. Vous dites : je veux réaliser en 2022 13,7% », fulmine-t-il avant d’ajouter : «Ces prévisions vont poser problème dans la réalité. Ils envisagent sur le plan du financement 14 000 milliards et 9 000 milliards pour le secteur privé. Ce qui fait près de 33% des investissements. Est-ce possible quand on connaît les contraintes du secteur privé qui est la jambe faible de l’émergence ?». A l’en croire, tout le plan d’investissement a été fait par l’extérieur et l’Etat. Et à l’extérieur, signale-t-il, il y a une crise généralisée, une gigantesque mobilisation d’argent. «Cela veut dire que les marchés financiers seront durement sollicités», renchérit Pr Kassé qui ajoute aussi que le gouvernement ne peut pas parler de relance alors que son économie est par terre. Se désolant dans la foulée du fait que l’Etat a toujours misé sur le secteur privé sans pour autant lui donner sa chance.
RENCONTRE MOUVEMENTÉE ENTRE MACKY ET SES DÉPUTÉS
Au menu des échanges, les récentes mutations au sein du bureau de l’Assemblée nationale
Le président de la République a reçu samedi dernier les députés de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY). Une rencontre mouvementée, marquée par la «rébellion» avortée du député maire de Vélingara, mais également le cas Moustapha Cissé Lô qui serait rentré à nouveau dans les bonnes grâces du chef de l’Etat.
Le Palais de la République a abrité samedi dernier la rencontre entre le chef de l’Etat et les députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby). Au menu des échanges, les récentes mutations au sein du bureau de l’Assemblée nationale. Réunis mercredi dernier en séance plénière, dans le cadre de la session unique ordinaire de l’Assemblée nationale, les députés de la treizième législature ont procédé à l’élection des membres de la nouvelle équipe qui compose le bureau du parlement pour les douze mois. Un exercice marqué par les départs de Moustapha Cissé Lô, de Woury Baïlo Diallo, député maire de Vélingara, et Mbery Sylla. Si Abdou Mbow remplace Cissé Lô comme premier vice-président, il faut dire que Woury Baïlo Diallo et Mbery Sylla ont été substitués par le député de Touba Sadaga Seck et le maire de Richard Toll Amadou Mame Diop à la tête de la commission de contrôle et de comptabilité et celle des délégations.
LA REBELLION «ETOUFFEE» DE WOURY BAÏLO DIALLO !
Le chef de l’Etat a rencontré les députés de la majorité. Mais que ce fut difficile ! Selon nos sources, la démarche utilisée n’a pas été du goût de tout le monde. Par exemple, c’est à quelques heures de la plénière que les députés éjectés ont eu vent de leur départ des commissions de l’Assemblée nationale et des commissions. Mais celui qui n’a pas du tout apprécié la démarche, c’est le député-maire de Vélingara. Jusque-là à la tête de la commission de Comptabilité et de contrôle, Woury Baïlo Diallo n’a pas caché sa déception d’être informé au dernier moment. Pour montrer sa colère, il aurait menacé de boycotter l’appel du patron de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). Il a fallu l’intervention d’Aymerou Gning pour qu’il revienne à de meilleurs sentiments. Le président du Groupe parlementaire Bby a su trouver les mots justes pour le ramener à la raison. Toutefois, cette éviction pourrait le fragiliser, surtout que son principal challenger à Vélingara, Ibrahima Diawandou Barry, a été récemment promu à la Dgid. Ce qui n’est pas un bon signe, à quelques mois des élections locales.
UN RETOUR AU PREMIER PLAN DE CISSE LO ?
De Premier Vice-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô est devenu un député simple. Les derniers changements ont emporté l’ex-président du Parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) de son poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale. Et lors de cette rencontre avec les députés de sa coalition, le Président Macky Sall a essayé d’expliquer les changements. Il est surtout revenu sur ce qui le lie à celui qui est surnommé El Pistolero. « Il faut savoir que malgré les changements apportés lors du renouvellement du bureau, Moustapha reste un ami. Mais les changements sont primordiaux pour la bonne marche d’une Institution. Et ce qu’il faut dire aussi, c’est que les députés sont d’égale dignité (…). C’est pourquoi je n’aime pas les remaniements et à chaque fois qu’il y a renouvellement de bureau ou remaniement, je perds des amis. Mais il y a des raisons à ces changements que je ne peux pas expliquer», a rassuré le chef de l’Etat. Avec ces mots du chef de l’Etat, tout porte à croire que ce n’est pas fini entre lui et Cissé Lô. Selon nos sources, une médiation «sous-marine» serait en cours, avec comme objectif de recoller les morceaux.
…. LES AUTRES «INVITES» DU JOUR ET L’HISTOIRE DES FAMEUX TERRAINS
Il n’y avait pas que les députés de la majorité au Palais samedi dernier. En plus des parlementaires, le chef de l’Etat avait à ses côtés le président de l’Assemblée Nationale Moustapha Niasse, le député-maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé,NicolasNdiaye de la LD, le ministre du Travail Samba Sy, les envoyés spéciaux Jean PaulDias et Aïssata Tall Sall, les ministres conseillers Ismaïla Madior Fall, Mor Ngom, la présidente duHcct Aminata Mbengue Ndiaye et tous les ministres d’État. Le président de la République a magnifié le travail de «ses députés» et des membres de la coalition Benno Bokk Yaakaar.
En sa qualité de coordinatrice de la coalition BennoAk Tanor, Aminata Mbengue Ndiaye a salué la forte présence des femmes et leur «assiduité à l’Assemblée». Elle a tenu aussi à remercier le chef de l’État pour le «respect des engagements pris devant feu Ousmane Tanor Dieng». Par ailleurs le chef de l’Etat a promis cette fois-ci de tout mettre en œuvre pour que les députés des onzième, douzième et treizième puissent disposer de parcelles conformément à sa promesse, à Déni Biram Ndao. Une promesse qui apparaît plus comme un serpent de mer.