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4 octobre 2025
20 NOUVEAUX CAS ET 1 DECES ENREGISTRES
A ce jour, le Sénégal a enregistré 15 368 cas positifs à la Covid-19 dont 13 704 guéris, 317 morts, 1 évacué et 1346 personnes sont encore sous traitement
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé ce vendredi 16 Octobre 2020 que le Sénégal a enregistré 20 nouveaux cas de contamination à la Covid-19 dont 14 cas issus de la transmission communautaire. Le ministère a également précisé que 67 patients sont déclarés guéris. 1 décès a été signalé.
«Sur 1084 tests réalisés, 20 sont revenus positifs. Il s’agit de 5 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé, 14 cas issus de la transmission communautaire, 1 cas importé. Par ailleurs, 67 patients sont testés négatifs et déclarés guéris. 6 cas graves sont également pris en charge dans les services de réanimation de l’hôpital de Fann et de l’hôpital principal de Dakar. 1 décès lié à la covid-19 a été enregistré ce jeudi 15 Octobre. L’état de santé des patients hospitalisés dans les hôpitaux évolue positivement. A ce jour, le Sénégal a enregistré 15 368 cas positifs à la Covid-19 dont 13 704 guéris, 317 morts, 1 évacué et 1346 personnes sont encore sous traitement», a déclaré le Directeur de la prévention du ministère de la santé, El Hadji Mamadou Ndiaye
LE BARREAU ENTRE HONNEUR ET DEFI A RELEVER
Le barreau du Sénégal est à l’honneur pour l’organisation du prochain congrès de l’Union internationale des avocats (UIA), prévu du 26 au 30 octobre 2022.
Le barreau du Sénégal est à l’honneur pour l’organisation du prochain congrès de l’Union internationale des avocats (UIA), prévu du 26 au 30 octobre 2022. En perspective de ce conclave devant réunir les représentants des robes noires du monde entier dans la capitale sénégalaise, le barreau a procédé hier, jeudi 15 octobre à Dakar, à l’installation du Comité d’organisation locale du congrès.
A cette occasion, Me Papa Leyti Ndiaye, le Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal est revenu sur le report de ce congrès qui devait se tenir en 2021. Mais pour des raisons liées à la pandémie de Covid-19, il a été renvoyé en 2022. «L’objet est d’installer le Comité local d’organisation du congrès de l’Union internationale des avocats (UIA) qui était initialement prévue à Dakar en octobre 2021, mais que des circonstances que tout le monde connait nous contraignent de (le) reporter en 2022», précise t-il.
En outre, il a magnifié le choix porté sur Dakar pour l’organisation du prochain congrès en 2022. «Nous percevons cette désignation certes comme un honneur, mais surtout comme un véritable défi. C’est la première fois qu’un barreau et une capitale de l’Afrique sub-saharien sont choisis pour un tel congrès. Il faut rendre à César ce qui appartient à César. Je me dois donc, par honnêteté intellectuelle, par honnêteté tout cour, de souligner que la candidature de Dakar et du barreau du Sénégal ont été enfantés, muris et portés au pinacle par mes deux prédécesseurs, les bâtonniers Ahmet Ba et Mbaye Gueye».
A l’en croire, le barreau a commencé son travail bien avant car, dit-il, «nous nous sommes très tôt attelés à mettre en place les bases de l’organisation, en commençant par un arrêté numéro 2020/01/13, portant la création du Comité d’organisation qui a dû être modifié, le 11 mars 2020. Ce que la pandémie n’a toutefois pas émoussé chez la plupart des humains, chez les avocats, chez les membres de l’UIA, c’est cette soif de vie, d’une vie qui se nourrit de rencontres, d’échanges de vives voix, de confraternité et d’amitié charnelle. 2022, c’est à la fois si loin, si près. Si loin par ce que nous avons 24 mois pour tout mettre en musique et si près par ce que le temps passe très vite. C’est fort de l’espoir que la pandémie reculera et s’estompera que le barreau du Sénégal a décidé de poser le premier jalon de ce qui sera UIA Dakar 2022», fait-il savoir. Avant de dévoiler les membres du Comité d’organisation du congrès UIA Dakar 2022 qu’il a eu l’honneur d’installer, en présence des représentants de la Chambre des notaires, du président de la République et du ministre de la Justice. Il s’agit de 18 avocats du barreau qu’il invite à se mettre déjà au travail.
L’UIA, L’AVOCAT DES AVOCATS DU MONDE
Auparavant, il a rappelé les objectifs de l’UIA, une organisation non gouvernementale internationale de professionnels du droit créée en 1927. Elle rassemble 2200 membres individuels et 200 barreaux, fédérations et associations répartis dans 150 pays sur tous les continents. «Elle se dit experte parce qu’elle se soucie au sein de ces Comités scientifiques de groupe de travail des débats juridiques de haut niveau et émet des résolutions touchants les problématiques actuelles auxquelles est confrontée la fonction d’avocat dans le monde, professionnalisant, puise que l’UIA propose tout au long de l’année des séminaires, des formations et autres événements reconnus au titre de la formation continue dans plusieurs pays. Elle est engagée, puisque l’UIA défend des avocats harcelés ou menacés dans le monde par des actions de lobbying, de plaidoyers et dénonce fréquemment les entraves au bon fonctionnement de la justice, des barreaux sont également institués. Elle milite pour le respect de la défense de l’Etat de droit…», explique le Bâtonnier.
Selon Me Papa Leyti Ndiaye, l’UIA saisit l’occasion de ce congrès et l’essence de la profession d’avocat. C’est ainsi, par exemple, qu’à Porto (au Portugal) en octobre 2018, elle a fait rédiger les principes essentiels de la profession d’avocat qui, sans être un code, constitue tout de même un bréviaire puisque ce document développe les 8 axes suivants : «indépendance de l’avocat du barreau, secret professionnel et confidentialité, prohibition et conflit d’intérêt, compétence, dignité probité, loyauté, confraternité, contribution à une administration de la justice et le respect de l’Etat de droit».
LE CESE FORMULE 15 RECOMMANDATIONS ET VOTE UNE MOTION DE SOUTIEN A MACKY SALL
Le Cese plaide pour «le relèvement des plateaux techniques des hôpitaux pour les aider à faire face à d’éventuelles épidémies et a appelé les pouvoirs publics au renforcement des actes préventifs pour permettre à notre pays de faire face aux épidémies»
Lors de la clôture de la sa deuxième session ordinaire sur la covid-19, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a formulé 15 recommandations pour l’amélioration du système de santé au Sénégal après avoir voté une résolution de soutien au Président de la République, Macky Sall pour «avoir pris la juste mesure des choses durant la crise sanitaire».
En effet, le Cese a plaidé pour «le relèvement des plateaux techniques des hôpitaux pour les aider à faire face à d’éventuelles épidémies et a appelé les pouvoirs publics au renforcement des actes préventifs pour permettre à notre pays de faire face efficacement aux autres épidémies». Selon ses membres, la pandémie de la Covid 2019 a pris de court tous les pays obligés de compter sur eux-mêmes et un système de santé résilient passe par un investissement massif dans le secteur de la santé pour doter les Ministères concernés des moyens nécessaires.
Le Cese a également plaidé pour le «remboursement des dettes dues aux hôpitaux et autres établissement de santé». Mieux, les conseillers du Cese ont aussi demandé le «parachèvement en urgence de la carte sanitaire et des réformes dans le secteur des Comités de développement sanitaire pour mieux les préparer à exercer leurs missions». Non sans inviter à «l’exploration des mécanismes de financement innovants dans le domaine de la santé. Ils encouragent l’Exécutif au vote d’une loi sur le mécénat pour un soutien massif au secteur de la santé et le privé national à s’impliquer dans le financement». Ces recommandations qui sont au nombre de 15, figurent dans le rapport d’avis examiné en séance plénière et voté à l’unanimité des conseillers présents à la visioconférence.
Pour rappel la clôture de la 2ème session ordinaire de l’année 2020 vient parachever une série d’audition des experts et spécialistes ainsi que des visites de terrain.
QUAND SONKO «DECONFINE» L’OPPOSITION
Seul le leader de Pastef, incarne sur le terrain cette opposition mécanique face au président. En atteste sa randonnée nationale, initiée après la tournée dite agricole de Macky Sall dans le Sine-Saloum
La défaite cuisante de l’opposition sénégalaise à l’élection de février 2019, ou encore la pandémie de la Covid-19, ont-elles calmé les ardeurs des opposants du régime de Macky Sall ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que le camp anti-Macky a bien du plomb dans l’aile depuis que le président de l’Apr et de la mouvance présidentielle a rempilé à la magistrature suprême. Et seul Ousmane Sonko, le leader de Pastef, incarne sur le terrain cette opposition mécanique face à Macky Sall. En atteste sa randonnée nationale, initiée après la tournée dite agricole de Macky Sall dans le Sine-Saloum, et où il multiple les sorties au vitriol contre la gouvernance du pouvoir en place.
Ce trop-plein d’Ousmane Sonko sur le terrain politique, en véritable leader de l’opposition, semble avoir fini par «déconfiner» cette même opposition. D’où le timide regain d’activité noté ces temps-ci, au niveau de certaines formations politiques comme le Grand parti (Gp) de Malick Gakou ou encore le Parti démocratique sénégalais (Pds) de Me Wade qui semblent vouloir sortir de leur torpeur avec quelques initiatives.
A part les échappées timides des organisations qui se réclament de la société civile, à leur tête Guy Marius Sagna de Frapp, qui peinent à faire adhérer les populations à leur cause, seul Ousmane Sonko semble à lui tout seul incarner l’opposition sur le terrain. Ou du moins, le leader de la coalition Jotna ne cesse de multiplier les attaques et autres critiques contre la gestion du régime en place. Si ce n’est la gestion «nébuleuse» des fonds destinés à lutter contre la Covid-19, ou encore la gestion des inondations et du foncier par le régime, Ousmane Sonko ne rate aucune occasion pour s’en prendre à la gouvernance du régime du président Macky Sall. Mieux, à la suite de la tournée agricole teintée de visées politiciennes de Macky Sall, Sonko a répliqué en initiant lui aussi sa tournée dite agricole à travers tout le pays et en exerçant ses prérogatives de critique de l’action gouvernementale sur tous les plans.
En réalité, après un classement flatteur de troisième à la dernière présidentielle avec un score de 15,67% des suffrages, Ousmane Sonko avait refusé de renoncer aux feux de la rampe. Après la présidentielle, il était revenu en force avec l’affaire foncière dans laquelle il a dénoncé un détournement de fonds publics de 94 milliards de F CFA, impliquant le Directeur des Domaines, Mamour Diallo. Mais, son «jeu trouble» dans cette affaire, car tantôt accusateur, dès fois suspect et parfois même accusé, ne l’a pas laissé intact. Ce qui ne semble pas l’avoir découragé, car à la première glissade du régime en place, notamment les mesures d’assouplissement prises par le chef de l’Etat, Macky Sall, le 11 mai dernier, en pleine propagation de la pandémie de la Covid-19 dans le pays, Ousmane Sonko a voulu incarner la posture de chef de l’opposition. Pour ce faire, il s’était offert une tribune digne d’un chef d’Etat de presqu’une heure de temps, durant laquelle il s’est carrément défoulé sur les tenants au pouvoir qui, selon lui, ont abandonné le peuple au moment où le virus gagnait du terrain dans le pays. De fait, Ousmane Sonko a tenu à marquer à la culotte le régime de Macky Sall, n’hésitant pas à user de son droit d’opposant pour passer au crible de la critique la gouvernance du régime. Que ce soit dans l’affaire relative à l’attribution des marchés des denrées comme à leur transport, comme dans la question des inondations qui ont touché le Sénégal le 05 septembre. En véritable opposant faisant fi de toute complaisance envers la gouvernance du régime en place.
IDRISSA SECK S’EMMURE TOUJOURS DANS UN SILENCE ASSOURDISSANT
Quid des autres leaders de l’opposition, plus précisément Idrissa Seck, pourtant bien classé à la dernière présidentielle ? Arrivé deuxième à la présidentielle de février 2019, Idrissa Seck s’est emmuré dans un silence assourdissant. Le patron du parti Rewmi, Idrissa Seck reste pratiquement aphone sur tous les sujets brûlants de l’heure. Cela, même si son poulain, le député Déthié Fall, monte par moment au créneau pour critiquer le régime. Par ce long silence, Idrissa Seck semble résolument opter pour la rétention délibérée et prolongée de la parole, histoire de maitriser certainement ses passions. Le silence peut en fait constituer un outil redoutable, dans la mesure où il permet à l’autre de projeter et à vous de l’observer et de comprendre ce qui l’habite. Cependant, on a coutume de dire que la nature a horreur du vide. En effet, il semble suicidaire aussi pour un acteur politique de s’abonner absent là où les autres se bousculent pour occuper le moindre espace libre, ou pour remplacer ceux qui ont eu la maladresse ou l’obligation de laisser leur place.
LE PDS ET ME WADE SE DECIDENT DE SE MOUVOIR
Idrissa Seck n’est d’ailleurs pas le seul. Il en est de même de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, qui n’a pipé mot de la gestion de la pandémie par son successeur. Cependant, soucieux d’éviter le trop plein de Sonko sur le terrain, le Pds a décidé de se mouvoir. En effet, dans une note rendue publique le lundi 12 octobre dernier, Me Wade indique avoir donné des instructions au Secrétaire national chargé des structures et des mouvements de soutien, Saliou Dieng, en sa qualité de Président de la Commission nationale de vente et renouvellement des structures de convoquer la Commission nationale pour le démarrage effectif des opérations suivant le calendrier établi à cet effet. Il est ainsi prévu une cérémonie d’installation de ladite commission, suivie du lancement des opérations de placement et de vente des cartes ce jour, vendredi 16 octobre, à la permanence nationale Oumar Lamine Badji, à partir de 17h.
MALICK GAKOU ET LE GP NE VEULENT PAS ETRE A LA TRAINE
A l’image du Pds, le Grand parti (Gp) semble lui aussi se réveiller de sa torpeur. En effet, Malick Gakou et compagnie annoncent la reprise de leur tournée politique arrêtée à cause de la pandémie. Ils promettent de se rendre à Tambacounda dans le courant de la deuxième quinzaine du mois d’octobre. Le mois de novembre sera réservé aux régions du Sud du pays, informe le parti dans un communiqué publié le lundi 12 octobre dernier. Pour sa part, le leader de Taxawu Dakar, Khalifa Sall s’était timidement illustré par sa visite aux sinistrés des inondations de Grand Yoff. Après cette sortie, il est reparti se terrer, optant pour la stratégie de l’abstinence médiatique. Un choix de l’ancien maire de Dakar certainement commandé par ses démêlés avec dame justice. Quant au Congrès de la Renaissance démocratique (Crd), ses nombreuses plaintes sans suite semblent lui avoir donné un coup de frein.
DAOUDA NDIAYE LAURÉAT DU PRIX DE LA PHARMACIE FRANCOPHONE 2020
Ce prix est attribué à un enseignant-chercheur de la francophonie pour récompenser, promouvoir et mettre en valeur ses activités professionnelles et ses travaux scientifiques
Dakar, 16 oct (APS) – L’Académie française de pharmacie a décerné son Prix de la Pharmacie Francophone 2020 au professeur Daouda Ndiaye, chef du service de parasitologie-mycologie de la Faculté de médecine, de Pharmacie et d’odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a appris l’APS.
Ce prix est attribué à un enseignant-chercheur de la francophonie pour récompenser, promouvoir et mettre en valeur ses activités professionnelles et ses travaux scientifiques.
Le professeur Daouda Ndiaye, également chef du Service de Parasitologie et Mycologie de l’Hôpital Aristide Le Dantec est à l’origine, en 2016, de la découverte du test du paludisme ‘’Illumigène-Malaria’’, jugé ‘’révolutionnaire’’.
La cérémonie officielle de remise du Prix qui devait avoir lieu cette année sera organisée en 2021 en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, a indiqué la secrétaire perpétuelle de l’Académie frnçaise de Pharmacie, Liliane Grangeot-Keros, dans une note parvenue à l’APS.
‘’C’est le travail de toute une équipe qui vient d’être récompensé par l’Académie française de Pharmacie en charge du secteur dans le monde francophone. Je dédie ce prix à tous mes maîtres en premier le professeur Omar Ndir qui a fait de moi ce que je suis devenu, sans oublier ma patronne scientifique qui m’a forgé dans la science pure, professeur Dyann Wirth’’, a ainsi réagi le lauréat dans une note reçue à l’APS.
Le professeur Ndiaye est directeur du Centre africain d’excellence sur la génomique des maladies infectieuses, conseiller technique de l’OMS et Conseiller Spécial à l’Université de Harvard à Boston (USA).
Professeur Titulaire des Universités et Agrégé de Parasitologie, il succède au macédonien Emilija Janevik-Ivanoska lauréat 2019 du Prix de la pharmacie francophone.
KÉEMTAAN GI – DESESPERANT
Faut-il désespérer de ce continent et de ses dirigeants ? Question légitime à la lueur de ce qui se passe dans la sous -région, notamment en Côte d’Ivoire et en Guinée. Il n’est point besoin d’être mage pour se faire à l’idée que nous nous dirigeons allégrement vers des lendemains incertains. La faute à des personnes qui ont fait du pouvoir leur jouissance sans qu’ils n’aient rien retenu de l’histoire récente du continent. Par la façon dont il a été installé au pouvoir, Alassane Ouatara, le chef de l’Etat de la Côte d’Ivoire, aurait pu faire preuve d’intelligence pour ne pas devoir subir le même sort que son prédécesseur. C’est à une répétition de l’histoire que l’on pourrait assister dans les semaines qui suivent. Déjà que des signes de rébellion contre un troisième mandat se dessinent chaque jour dans son pays avec une opposition décidée à lui barrer la route. Quelle belle sortie aurait été pour l’homme s’il avait organisé des élections sans y participer. Mais c’est comme si nos dirigeants sont atteints d’une maladie incurable qui se nomme mensonge. Toujours prêts à revenir sur leur serment. De peu de dignité, ils ont une obsession démentielle du pouvoir sans pour autant réussir à sortir leur pays de la misère. La Guinée est également dans la même spirale que sa voisine de la Côte d’Ivoire. Eternel « loser », ayant longtemps lutté pour être au pouvoir, soutenu par des intellectuels courageux, c’est désespérant de voir comment le pouvoir peut changer un homme. En effet, pour se représenter à un troisième mandat, Alpha Condé a dû procéder à une révision de la Constitution. Pissant sans retenue sur les lois de son pays. Entre le sémillant intellectuel et l’horrible homme qu’il est devenu avec le pouvoir, il ne serait pas hasardeux de dire que le pouvoir, en plus de rendre fou, rend délibérément crétin. Au prix de la vie de leur peuple, ils sont prêts à tout. Des monstres à la tête de nos Etats. Faut craindre pour la sous-région qui s’achemine vers une récession avec la Covid -19. Kaccoor Bi
ACTUALISATION DE LA POLITIQUE INDUSTRIELLE
Le ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes industries a présidé, ce jeudi, la « Journée de partage du rapport Diagnostic du secteur industriel et du projet de Master Plan ». Un processus lancé depuis le 04 février 2020 en application issu d’une directive présentielle du conseil des ministres du 25 janvier 2017. Hier, Moustapha Diop a invité le secteur privé qui s’est déplacé massivement à une « pleine implication » dans les travaux d’actualisation de la politique industrielle. Le ministre de tutelle a ainsi demandé au privé de mettre en place un groupe thématique qui va travailler en étroite collaboration avec les services de son département. L’objectif, selon lui, est de « fonder une stratégie sur les meilleures pratiques pour tirer les leçons des expériences des pays leaders en matière d’industrialisation. » La pandémie de la Covid-19, indique le ministre, a fini de démontrer toute l’importance du secteur privé national dans les stratégies de développement socio-économique. La contribution du secteur privé dans le PAP 2 est attendue à près de 4.770 milliards de frs d’ici 2023 dans un besoin de financement estimé à 14. 712 milliards de frs pour relancer l’économie nationale. « Si j’ai impliqué le secteur privé dans cette journée de partage, c’est que ma conviction est que le succès de cette stratégie passera par l’implication des hommes d’affaires de notre pays parce que c’est le secteur privé qui crée de la richesse et des emplois» a indiqué le ministre Moustapha Diop. Il dira que l’industrialisation est un acte majeur de la relance économique pour gagner le pari de notre souveraineté alimentaire et pharmaceutique. Les agropoles en construction vont renforcer cette stratégie de production nationale à travers un réseau de Pmi et Pme.
CROISSANCE 8,7% A L’ORÉE 2021-2023…
On devra très vite oublier la catastrophique de l’année 2020. La loi de finances élaborée par les services du ministère des Finances et du budget fait dans une projection énorme. Le projet de loi de finances 2021 est arrêté à la somme de 4 589,15 milliards FCFA contre en 4 215,2 milliards FCFA en 2020, soit une hausse de 373,95 milliards FCFA. Pour l’année 2021, il est attendu un taux de croissance économique de 5,2%, une inflation de 1,7% et déficit public de 5% représentant 743,9 milliards de francs Cfa. Quitter une récession de 0,7% pour atteindre 8,7%, du jamais vu dans les faits économiques. Abdoulaye Daouda Diallo et ses hommes ont peut-être le secret d’une telle chevauchée. En tout cas dans le projet de loi de finances 2021, ils en donnent un petit aperçu. « Après une période faste (6,0% de croissance en moyenne sur la période 2014-2019), la pandémie a fait trébucher l’activité économique. Et encore, avec ses 0,7% de récession, le Sénégal fait mieux que la moyenne africaine (-3,2%) ainsi que la moyenne mondiale (-4,9%) » lit-on dans le document. « Malgré la sévérité de l’impact de la crise sanitaire sur l’économie, la mise en œuvre du PAP2A devra permettre par les différentes mesures et actions préconisées par le Gouvernement, une relance rapide de l’activité économique intérieure, un retour de la croissance économique aux fins de maintenir le cap sur l’émergence. En effet, une relance rapide de l’économie à partir de 2021, accompagnée de réformes et d’investissements massifs, notamment dans les secteurs sociaux, l’agriculture, la pêche, l’élevage, l’habitat, le numérique et l’industrie, permettra de réaliser un taux de croissance moyen de 8,7% sur la période 2021- 2023, avec une amélioration notable des indicateurs de développement. En lien avec les résultats économiques escomptés, le revenu des ménages devrait s’améliorer et la pauvreté baisser sensiblement par rapport à la phase I du PSE. Estimée à près de 38% en 2018, l’incidence de la pauvreté monétaire devrait baisser significativement dans le scénario d’ajustement pour se stabiliser à 34,5% en 2023 » soulignent les services du ministère des Finances et du budget.
…POUR 2021, LA CROISSANCE ATTENDUE EST DE 5,2%
Restons toujours avec le budget 2021, pour dire que Le PLF 2021 est bâti sur une prévision de croissance de 5,2%. « Autrement dit, 2020 n’aura été qu’une année entachée et remplie d’incertitudes sans précédent et dès l’année suivante, le Sénégal va retrouver le chemin du progrès économique et social, le tout dans un contexte de préservation du pouvoir d’achat des ménages et des entreprises puisque le taux d’inflation sera contenu à 1,7% » indiquent les services d’Abdoulaye Daouda Diallo. Toutefois, tiennent-ils à prévenir, « il y’aura un prix à payer sur le plan des finances publiques puisque le déficit budgétaire projeté devrait être égal à 5% du PIB. C’est le prix de la responsabilité, l’urgence étant au redressement de l’activité économique, à la restauration de la confiance, et pas seulement à l’équilibre des comptes. Encourager la reprise est un mouvement volontaire, ponctuel, dicté par les circonstances ; il n’implique pas pour autant un changement de philosophie dans la politique budgétaire du Sénégal, laquelle continuera de reposer sur le triptyque rigueur-croissance-redistribution. Mais pour encourager la reprise, il faut commencer par honorer ses engagements, raison pour laquelle le plan d’apurement des obligations impayées mis en place pour une durée de trois ans sera poursuivi avec l’inscription d’un montant de 100 milliards FCFA pour 2021, afin de prendre en charge certaines dépenses résultant des secteurs de l’énergie, des BTP et de la Santé ».
UMOA LES ETATS MEMBRES ONT LEVÉ 2244 MILLIARDS DE FCFA AU 3EME TRIMESTRE 2020
Les Etats membres de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa) ont levé 2 244 milliards de FCFA au 3e trimestre 2020 sur le marché régional, selon les données publiées par l’agence Umoa-Titres. Ce montant représente une progression d’environ 141,5 % en glissement annuel. La Côte d’ivoire, locomotive de la région, arrive en tête du classement par montant mobilisé avec 976 milliards de FCFA empruntés, soit environ 43,5% des 2 244 milliards levés sur le marché par les huit Etats au 3e trimestre 2020. Elle est suivie du bénin (237 milliards), du Sénégal (230 milliards), du Togo (218 milliards), du Niger (209 milliards), et du burkina (207 milliards). Dernière au classement, la Guinée bissau a mobilisé quelques 31 milliards de FCFA sur le marché régional entre juillet et septembre 2020. Le Mali qui a suspendu ses sorties au cours de la période considérée en raison de la crise politique s’en sort avec 136 milliards de F CFA contre 227 milliards au troisième trimestre 2019. C’est le seul Etat ayant emprunté moins qu’il y a un an auparavant. En rappel, le calendrier provisoire des émissions au titre du quatrième trimestre de l’année 2020 fait état d’une prévision de 818 milliards de FCFA à lever sur le marché par les Etats de la région.
NETTOYAGE ET DE REHABILITATION DU GROUPE SCOLAIRE AMADOU IBRAHIMA SECK (DERKLE 1) DE CASTORS L’APE LA SONNE LA GRANDE MOBILISATION CE WEEK-END
En prélude au démarrage de l’année scolaire 2020-2021 fixé au mois de novembre prochain, l’Association des Parents d’Elèves du Groupe scolaire Amadou Ibrahima Seck de Castors (ex-Derklé 1) déroule, ce week-end, la phase 2 de ses Grandes Journées de Nettoyage et de Réhabilitation de cet établissement scolaire plus que cinquantenaire. C’est une véritable course contre la montre pour le président Abdou Manaff Anne et ses collaborateurs épaulés par les habitants du quartier dans la guerre contre les mauvaises herbes et autres objets ou matières, sources de nuisance en tous genres qui envahissent la cour et les abords de l’école. Le maître –mot est propreté. Pour ce faire, l’APE a battu le rappel des troupes. L’objectif est de gagner la bataille de la mobilisation, mais surtout de la participation. Toute la population de Castors est conviée à cette opération publique dont la finalité est d’offrir aux élèves qui fréquentent l’école dont la majorité est constituée par les enfants du quartier un cadre de vie à même de leur permettre de travailler en toute quiétude. Lors de la première phase déroulée la semaine dernière, les sportifs, ceux de l’Ecole de football Mame Aly Djigo notamment, se sont fortement impliqués. Ils étaient au premier rang dès les premières heures de la matinée. Ils ont désherbé et nettoyé la cour A (16 classes). L’Acte II des GJNR du Groupe scolaire Amadou Ibrahima Seck sera marquée, entre autres actions, par le désherbage de la cour b (6 classes). Cet espace sera nettoyé à fond. L’accent sera mis sur la désinfection et le saupoudrage de l’établissement, en cette période propice à la propagation du paludisme. Suffisant pour que la population de Castors et tous les fils du quartier qui résident ailleurs (pour diverses raisons) assistés des bonnes volontés assurent un succès éclatant à cette 2e Grande Journée de Nettoyage et de Réhabilitation de l’école Derklé 1 devenue Groupe scolaire Amadou Ibrahima Seck du nom du premier président de l’Association des Parents d’Elèves (APE).
WPP-AFRIQUE LANCE LA CAMPAGNE SUR LE LEADERSHIP POLITIQUE DES FEMMES
Ce programme débutera par l’organisation d’un atelier portant sur « Les femmes politiques dans l’espace Médiatique »
Le Directeur de l‘IFAN, Professeur Abdoulaye Baila NDIAYE et la présidente du Caucus des Femmes leaders, Professeur Fatou SOW SARR convient les responsables des groupes de presse, des partis politiques et de la société civile au
lancement de la campagne « DIALOGUE POLITIQUE POUR LE LEADERSHIP DES FEMMES ».
Ce programme débutera par l’organisation d’un atelier portant sur « Les femmes politiques dans l’espace Médiatique ». Il aura lieu les 22 et 23 octobre 2020 à l’Hôtel Le NDIAMBOUR à 9 heures précises et sera présidé par Mme Aminata
MBENGUE NDIAYE, Présidente du HCCT et membre du partie socialiste. Cette activité avec les groupes de presse est la première des cinq axes identifiés dans le programme pour susciter la contribution des médias à l’amélioration de
l’image des femmes politiques et à la construction de leadership des acteurs politiques. Elle sera sous-tendue par un document de diagnostic et d’analyse de la situation. Les résultats des concertations permettront d’identifier les actions à mener pour les années 2021 et 2022.
L’OBJECTIF DU PROGRAMME WPP-SENEGAL
Le programme de participation politique des femmes (WPP), conduit par le consortium mis en place par IDEA (International Institute for Democracy and Electoral Assistance) sur une période de trois ans vise à accroître la participation
politique et la représentation des femmes en Afrique conformément au Protocole de Maputo de 2003, aux divers protocoles et normes sous régionaux associés, et aux ODD. Ce projet sera mis en œuvre dans 8 pays africains : le Botswana, la Côte d’Ivoire, l’Eswatini, le Kenya, la République démocratique du Congo, le Sénégal, la Tanzanie et le Zimbabwe.
Ce programme initié par la coopération suédoise, est développé au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en RDC par l’IFAN. Au Sénégal, il est exécuté dans le cadre d’un partenariat entre le Caucus des Femmes Leaders et le Laboratoire Genre de l’IFAN Cheikh Anta Diop. Il s’agit d’une recherche-action qui vise à instaurer un dialogue avec l’ensemble des acteurs (partis politiques, autorités institutionnelles, société civile et groupes de presse) pour une amélioration du leadership des femmes en politique.
Toutefois, l’accès des femmes aux instances de décision ne doit pas se limiter à une présence mécanique, mais contribuer au changement social à travers l’amélioration des textes de lois et des politiques publiques pour une meilleure condition de vie des femmes et de la population en général. Nous sollicitons la couverture médiatique de cet événement par vos services compétents et vous remercions par avance des dispositions que vous voudriez bien
prendre à cet effet.
‘’LËLU DI WAJAL’ART’’
EUNIC, le réseau des instituts culturels nationaux de l’Union européenne, a dévoilé jeudi les noms de huit projets artistiques sélectionnés dans le cadre de l’initiative "Lëlu di Wajal’art"
Dakar, 15 oct (APS) - EUNIC, le réseau des instituts culturels nationaux de l’Union européenne, a dévoilé jeudi les noms de huit projets artistiques sélectionnés dans le cadre de l’initiative "Lëlu di Wajal’art" (la retraite créative, en wolof), lancée en mai dernier pour soutenir des artistes confrontés à la pandémie de Covid-19.
"L’appel à projets avait été lancé en mai, pendant le pic de la pandémie au Sénégal. Nous avons reçu 300 candidatures de toutes les disciplines artistiques : théâtre, musique, danse, littérature, poterie, etc. Les projets sont intéressants, et nous avons choisi huit d’entre eux", a dit le directeur du Goethe-Institut Sénégal, le centre culturel allemand, Philip Küppers, lors d’une conférence de presse virtuelle.
Les huit projets artistiques ont reçu un financement d’environ 33 millions de francs CFA de l’Union européenne, selon M. Küppers.
Il rappelle que l"’innovation dans la création", le "développement de nouvelles approches de création et de commercialisation des œuvres artistiques", l’"offre artistique pour une diffusion numérique" et "la réunion d’acteurs de différentes disciplines" étaient les critères avec lesquels les projets ont été sélectionnés.
Le comédien Pape Meïssa Guèye, de la compagnie théâtre de la rue, le musicien Ibaaku Bassène, de Baraka Global Arts, la technicienne en habillement de poche Maguette Guèye sont les artistes dont les projets ont été choisis par EUNIC.
La maison d’édition "Vives voix" et le collectif "Keur Design", les réalisateurs Mamadou Samba Diallo et Oumar Ndiaye, ainsi que la chorégraphe Albertina Pisano ont été aussi sélectionnés.
Mamadou Samba Diallo va produire une docufiction intitulée "L’immeuble Touré", un portrait de quatre familles vivant en colocation dans un immeuble, aux Parcelles Assainies, à Dakar, où elles ont entretenu la solidarité durant la période de confinement.
Les éditions "Vives voix" vont présenter un livre d’art "original", intitulé "Les chroniques de Oumar Ndao" - du nom du défunt directeur de la culture et du tourisme à la mairie de Dakar -, en dialoguant avec cinq artistes sénégalais.
Le comédien pape Meïssa Guèye propose une création intitulée "Cabines artistiques, paroles confinées, murmures intérieurs", le but étant de perpétuer un lien culturel en cette période de crise sanitaire.
Chacun des artistes sélectionnés a présenté son projet durant la rencontre virtuelle, en présence de Yann Gall, le président d’EUNIC Sénégal, qui réunit les instituts culturels nationaux des pays de l’Union européenne représentés à Dakar.
La déléguée de l’Union européenne au Sénégal, Irène Mingasson, était également présente.
Selon Mme Mingasson, l’initiative "Lëlu di Wajal’art" est une forme d’expression de la solidarité de l’Europe avec les artistes sénégalais. "Il est essentiel de soutenir les artistes. La culture est au cœur de notre projet européen", a-t-elle souligné.
Irène Mingasson a salué le projet de loi sur le statut de l’artiste, qui a été adopté en conseil des ministres.
MANSOUR FAYE INAUGURE UNE PISTE RURALE DE 14 KILOMÈTRES
Cette infrastructure a été réalisée dans le cadre du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontalier (PUMA).
Porokhane, 16 oct (APS) – Le ministre en charge du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, Mansour Faye, a procédé jeudi à l’inauguration d’une piste de 14 kilomètres reliant la cité religieuse de Porokhane au village frontalier de Keur Tamba, la région de Kaolack, a constaté l’APS.
Cette infrastructure a été réalisée dans le cadre du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontalier (PUMA).
Cette piste rurale a un impact sur 25 000 personnes répartis dans 23 villages et hameaux, a souligné Mansour Faye en insistant sur le fait qu’à Porokhane, de nouvelles infrastructures avaient déjà été érigées dans le cadre de ce programme censé rétablir l’équité entre populations urbaines et rurales.
La réalisation de cette piste rappelle qu’un développement économique ne peut se concevoir sans infrastructures routières, sanitaires et hydrauliques entre autres, a-t-il rappelé.
Selon lui, cette réalité a guidé le choix du président de la République de lancer dès son avènement le PUMA devenu ‘’un des axes stratégiques du Plan Sénégal émergent (PSE)’’.
De son côté, le maire de Porokhane, Aly Diadhiou a remercié le PUMA pour ses réalisations dans sa commune où au total plus de 4 km de pistes ont été déjà réalisés, de même que des postes de santé.
Il a aussi signalé que ce programme a amené le réseau téléphonique permettant aux populations de se rapprocher de leurs parents éparpillés à travers le pays et le monde.
Dans la cité religieuse de Porokhane, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale et sa délégation ont rendu une visite de courtoisie au guide religieux, Serigne Bassirou Mbacké.