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3 juillet 2025
LA FSF OPTE POUR L'ARRET DEFINITIF DES CHAMPIONNATS
La Fédération sénégalaise de football a pris hier, mercredi 8 juillet une décision majeure en arrêtant définitivement les championnats de football suspendus depuis mi-mars en raison de la pandémie de la covid-19
La Fédération sénégalaise de football a pris hier, mercredi 8 juillet une décision majeure en arrêtant définitivement les championnats de football suspendus depuis mi-mars en raison de la pandémie de la covid-19. C'est la principale décision prise à l'issue de la réunion de dont comité exécutif. En conséquence aucun titre de champion ne sera décerné cette saison.
Fin des matches ! La Fédération sénégalaise de football a opté pour l'arrêt définitif des compétitions de football. Après sa décision de suspendre le championnat jusqu’au mois de novembre et d’ouvrir la possibilité d'une reprise avec la formule du play-off et de play-down, l'instance fédérale a finalement décidé de l'annulation pure et simple du championnat de l'élite mais aussi de la Ligue 1, Ligue 2 de la Nationale 1 et 2 et du championnat régional. Cette décision prise hier, mercredi 8 juillet, au terme de la réunion de son bureau exécutif, n'était pas pour le moins attendue d'autant qu’au lendemain de l'allègement du couvre-feu, le comité d’urgence de la Fédération sénégalaise de football (FSF), mais aussi des président de clubs avaient entrevu la possibilité d’une reprise du championnat et un redémarrage un peu plus tôt que le mois de novembre. Cette nouvelle décision est assortie par d'autres mesures.
Pour cette saison 2019-2020, il n’y aura pas de montées et descentes en division inférieure. C'est également le statu quo dans le classement. Puisque aucun titre de champion ne sera décerné cette saison. En revanche, l'équipe de Teungueth FC qui occupait la première place du championnat est désigné pour représenter le Sénégal, en Ligue des champions africaine et le Jaraaf en Coupe de la Caf. La Fédération sénégalaise de foot fixe le démarrage de la saison prochaine (2020/2020) au samedi 31 octobre 2022.
1,061 MILLIARD DE F CFA DE SUBVENTIONS
Le comité exécutif de la FSF a aussi décidé des subventions post-covid. Les clubs de L1 vont percevoir une enveloppe de 15.000.000 FCfa. Pour les clubs de L2 (10.000.000), les clubs de N1 (7.000.00), les clubs de N2 (3.000.000), les clubs régionaux (1.000.000). Pour le Foot Féminin, les clubs de D1 disposeront de 3.000.000, FCFa et les clubs D2 de 2.000.000 Fcfa. Sans occulter le Beach Soccer (1.000.000 F CFA), l’ONCAV (10 millions), l’Association des médecins (5 millions), Conefs (5 millions), ANPS (2 millions), l’Association des Educateurs et Entraineurs du Sénégal (2 millions), l’Association des internationaux (2 millions), l’Association des anciens footballeurs (2 millions), la Fédération des Sports travaillistes (2 millions), l’Association des managers du Sport (1 million), l’Amicale des employés de la FSF (3 millions) et la subvention de départ aux représentants du Sénégal aux compétitions de la CAF (20 millions). Soit un total de 1,061 milliard de F CFA. Toutefois, la FSF précise que ces subventions seront effectives après réception de l’appui de la Fifa (870 millions F CFA), la CAF (290 millions F CFA) et l’Etat du Sénégal.
LA LICEITE DU TRANSFERT D'ANIMAUX SAUVAGES DANS DES RÉSERVES PRIVÉES EN QUESTION
Le ministre de l’Environnement Abdou Karim Sall, jugent que le fait de transférer des espèces protégées vers une réserve privée est une pratique courante qui n’est entachée d’aucune irrégularité. Pendant ce temps, des spécialistes soutiennent le contraire
La Direction des parcs nationaux et le ministre de l’Environnement et du développement durable, Abdou Karim Sall, jugent que le fait de transférer des espèces protégées vers une réserve privée est une pratique courante qui n’est entachée d’aucune irrégularité. Pendant ce temps, des spécialistes soutiennent le contraire.
Deux Gazelles oryx sont mortes lors de leur transfert vers une réserve privée du ministre de l’Environnement et du développement durable, Abdou Karim Sall. Cette information est relayée en premier par la presse ces derniers jours. Pour le Directeur des parcs nationaux, Boucar Ndiaye, qui réagissait sur les ondes de la Radio futurs médias (Rfm), la pratique n’a rien d’illégal et des espèces peuvent être confiées à des privés. «Chaque demande que nous recevons, nous l’étudions pour s’enquérir de la situation dans laquelle doivent vivre les animaux sollicités. C’est dans ce cadre que le transfert a eu lieu. Les sujets ont été transférés. De Katané à Dakar, il n’y a eu pas de mortalité. Les animaux sont arrivés vivant à Dakar et c’est lors du transfert dans l’enclos que les deux espèces ont eu des difficultés à l’origine de leur décès», explique-t-il.
Le Directeur des parcs a tenu à préciser qu’après transfert, les animaux n’appartiennent pas à leur gérant, mais à l’Etat du Sénégal. L’ancien brigadier-chef des parcs nationaux et ancien chef de poste, Ibrahima Mbow, ne semble pas du même avis. Pour lui, la pratique peut être assimilée à du braconnage. « Dans un parc national, aucun prélèvement n’est autorisé. Les parcs sont intégralement protégés. Il dit que c’est le règlement intérieur des parcs nationaux. Et cette réglementation est ignorée par l’actuel Directeur des parcs nationaux. En tant qu’ancien des parcs nationaux de la classe 76 à nos jours, si j’entends ces genres de choses, je suis vraiment peiné ».
Si une réserve privée du ministre de l’Environnement ou une quelconque autre bénéficie de ce privilège, c’est parce qu’il ne s’est pas fait dans la légalité, a-t-il estimé, car le règlement intérieur des parcs nationaux l’interdit selon lui. Dans un entretien accordé à l’Agence France presse (Afp), le ministre de l’Environnement et du développement durable, Abdou Karim Sall, le principal concerné, juge que le transfert a respecté la loi. « L’Etat accompagne toutes les initiatives privées dans la gestion de la biodiversité sur la base de protocoles d’accord dûment établis. Le transfert des six antilopes s’est fait légalement et dans des caisses spécialement conçues pour cela” et avec un personnel qualifié du ministère. Ces bêtes ne peuvent devenir une propriété privée parce que selon le protocole, toute population d’espèces cédées reste un patrimoine de l’Etat avec un libre accès des agents forestiers pour le protocole ».
TRANSFERT A... PROBLEMES !
La loi 86-04, portant code de la protection de chasse et de la faune dans son article 32, se limite à dire que « quiconque sans autorisation importe des animaux vivants intégralement ou partiellement protégés au Sénégal ou leurs dépouilles ou trophées, quiconque détient ces animaux vivants sans autorisation, quiconque détient ou fait circuler ces dépouilles ou trophées sans certificat d’origine ou justification de propriété dument établie, quiconque commercialise ou exporte de la viande de chasse d’origine sénégalaise sans autorisation, est puni d’une amende de 120.000 à 1.200.000 frs et d’un emprisonnement de un mois a un an ou de I’une de ces deux peines seulement ». Ainsi donc, aucunement le transfert vers des réserves privées n’est mentionné. Cependant, dans le communiqué envoyé antérieurement par les services d’Abdou Karim Sall, il est dit que ce partenariat avec le privé vise à développer le secteur. « Soucieux de préserver, de développer le potentiel faunique du pays, de protéger les espèces animales et végétales des menaces de disparition qui pèsent sur elles, le Sénégal a manifesté sa volonté de faire participer davantage le secteur privé national et les collectivités territoriales dans la valorisation de ses ressources naturelles, en acceptant de nouer des partenariats pour la conservation à travers la création de réserves de faune sauvage », lit-on dans le document.
L’environnementaliste Cheikh Dieng, à travers un post sur sa page facebook, fustige une telle pratique. « Les protocoles ou conventions évoqués par le communiqué n’existent nulle part dans les lois et règlements qui régissent la pratique de la chasse et de la conservation de la faune au Sénégal. En dehors de la chasse d’ailleurs strictement réglementée, le code prévoit des possibilités de capture à des fins strictement scientifique et d’éducation. Ces conventions et protocoles qui sont évoqués sont donc totalement en porte-à-faux avec la loi », a-t-il écrit. Mieux, ajoute-til, « la capture de ces pauvres bêtes (les gazelles oryx) au profit d’un ranch privé à Bambilor, dans des conditions écologiques aussi éloignées de leur habitat naturel, les confinerait quasiment dans un zoo, pour le plaisir de la contemplation, et les condamnerait inéluctablement à une mort certaine ».
L’EMPLOI PRECAIRE GAGNE DU TERRAIN
65404 contrats de travail produits dont 36701 à durée déterminée et 1667 à durée indéterminée, selon le rapport annuel des statistiques du travail 2019 livrés par le ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions
2023 déclarations d’établissements reçus, 65404 contrats de travail produits dont 36701 à durée déterminée et 1667 à durée indéterminée, 94 inspecteurs et contrôleurs du travail et de la sécurité sociale déployés, 7639 attestations délivrées concernant la garantie des droits, 274 scrutins organisées pour élire 1577 délégués de personnel, 2787 conflits individuels portés devant les Inspections régionales du travail et de la sécurité sociale avec 681 dossiers devant les juridictions du travail, 29 litiges à propos des conflits collectifs recensés, entre autres chiffres. Ce sont les résultats du rapport annuel des statistiques du travail 2019 livrés par le ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions dont nous avons reçu copie hier, mercredi 8 juillet. Lequel rapport décrit ainsi la situation nationale par rapport à l’application des normes en vigueur en matière de travail et de sécurité sociale et fournit dans le cadre des renseignements sur le marché du travail.
«Sur un total de 2023 déclarations, les 1576 correspondent à des ouvertures d’établissements, soit 77,9% contre 135 fermetures comptant pour un taux de 6,67%». C’est sont les chiffres du rapport annuel des statistiques du travail 2019 concernant les déclarations d’établissements et les emplois y afférents pour l’année 2019. Là-dessus, on note « 8619 emplois générés par les ouvertures et les réouvertures d’établissements, là où les emplois perdus s’élèvent à 1969 postes suite aux fermetures et cessations d’activités des établissements et entreprises ».
«LES CONTRATS DE TRAVAIL LES PLUS PROPOSÉS SUR LE MARCHÉ SONT CEUX A DURÉE DÉTERMINÉE»
Concernant les contrats de travail enregistrés en 2019, l’étude montre que le marché au niveau national a produit 65404 contrats en sus des contrats des travailleurs déplacés qui se chiffrent à 931 contrats contre 66043 en 2018. «Les contrats de travail les plus proposés sur le marché sont ceux à durée déterminée qui s’élèvent à 36701 unités, soit plus de la moitié avec un taux de 56,11% du total. C’est un niveau de souscription qui reflète une certaine flexibilité de la législation du travail voulue et instituée depuis l’avènement de la loi n°97-17 du 1er décembre 1997 portant Code du Travail», lit-on dans le rapport. Les contrats de travail à durée indéterminée comptent 1667 unités tandis que les «contrats de stage ont été offerts par les entreprises à hauteur de 4172 postes, un niveau au-dessus de celui de 2018 qui avait affiché 3359 unités».
Concernant l’application des règles qui organisent les rapports entre employeurs et travailleurs, le rapport fait état de 94 inspecteurs et contrôleurs du travail et de la sécurité sociale déployés durant l’année 2019 dans tout le territoire national pour effectuer des actions de contrôle, soit 44 inspecteurs et 50 contrôleurs.
Selon le rapport, «les opérations réalisées quant à elles ont été renforcées par rapport à 2018 et atteint 4759 contrôles, avec une diversité de plus d’une trentaine de branches d’activités touchées et une population de 91036 travailleurs impactés». A cet effet, par rapport aux mesures prises à l’occasion des contrôles, 1889 convocations, 1609 lettres d’observations, 889 observations orales, 80 mises en demeure et 5 procès verbaux d’infraction ont été enregistrés en plus de 9754 consultations répertoriées dont les six objets les plus récurrents sont le «contrat de travail et la classification», les «salaires et accessoires de salaire», la «rupture de contrat», les «cotisations sociales et prestations», les «congés» et les «déclarations réglementaires». Toujours, selon le rapport annuel des statistiques du travail en ce qui concerne la garantie des droits, «7639 attestations ont été délivrées, constituées d’attestations de non travail (4250), d’attestations de régularité (2077) et d’attestations de service (1312). S’agissant des immatriculations, elles ont porté sur un nombre de 13547 travailleurs».
681 DOSSIERS DÉFÉRÉS DEVANT LES JURIDICTIONS DU TRAVAIL
Quant au dialogue social et de gestion des relations professionnelles, 274 scrutins ont été organisés pour élire des délégués de personnel avec 1577 élus. L’étude montre également que 2787 conflits individuels portés devant les ITSS au sujet de la situation des conflits individuels. «Les ruptures de contrats de travail opérées suivant une approche beaucoup plus consensuelle, communément désignés sous les vocables de «règlement à l’amiable» ou de «protocole d’accord», ont quant à elles débouché sur un règlement financier d’un montant de 5.218.723.514 francs CFA et concerné un effectif de 1855 travailleurs. Une précision de taille est la comptabilité des dossiers déférés devant les juridictions du travail suite aux échecs des tentatives de conciliations au niveau des ITSS, dossiers qui s’élèvent à 681 cas», indique le rapport.
Et d’ajouter, «les ruptures de contrats de travail opérées suivant une approche beaucoup plus consensuelle, communément désignés sous les vocables de «règlement à l’amiable» ou de «protocole d’accord», ont quant à elles débouché sur un règlement financier d’un montant de 5 218 723 514 francs CFA et concerné un effectif de 1855 travailleurs ». En effet, les conflits individuels relatifs aux travailler délégués du personnel ont donné lieu à 41 demandes d’autorisation de licenciement. Pour les travailleurs non titulaires d’une protection particulière, 298 cas ont été portés à la connaissance des ITSS dont les 121 visent expressément des motifs disciplinaires et les 71 des motifs non disciplinaires. En termes de conflits collectifs, un total de 29 litiges a été recensé en 2019, la plupart portant sur les salaires (pour plus de la moitié : 51,72%) et les autres conditions de travail (pour 27,59%) ». Dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA, 1499 travailleurs ont été dépistés et 727 sensibilisés en 2019.
EMPLOIS ET CONTRATS DE TRAVAIL : Dakar concentre tout
Selon le rapport annuel des statistiques du travail 2019, Dakar concentre la plupart des emplois notamment sur les déclarations d’établissements. « On relèvera que le ressort de l’IRTSS (Inspection régionale du travail et de la sécurité sociale) de Dakar se distingue nettement concernant les emplois générés avec 3278 postes, suivi de ceux de Thiès et de Saint-Louis qui comptabilisent respectivement 1177 et 669 emplois créés; viennent ensuite les ressorts de Diourbel, Ziguinchor, Fatick et Kaolack », indique le document. En ce qui concerne les contrats de travail aussi, le rapport montre que Dakar », lit-on dans le rapport. A propos des contrats de travail également, Dakar a enregistré la majeure partie en 2019. En effet, sur les 65404 contrats produits au niveau national, « l’IRTSS Dakar se détache en termes de contrats de travail enregistrés avec 41803 contrats, soit 63,92% du total ». Les cinq IRTSS qui suivent sont respectivement Thiès, St-Louis, Ziguinchor, Kédougou et Tambacounda qui comptent dans le même ordre d’énumérations 3596, 3032, 2320, 2080 et 2001 contrats de travail enregistrés.
GÀTTALUG XIBAAR YI
Njiitu réew mi, Maki Sàll, amal nab bàttale ci altine ji weesu, 29eelu fan ci sulet, 2020.
Njiitu réew mi, Maki Sàll, amal nab bàttale ci altine ji weesu, 29eelu fan ci sulet, 2020. 6i dogal yii ñoo gën a fës ci kàddoom yi :
1. Maki Sàll dakkal na guural gi ak déju bim làmboo li ko dale ci talaata ji, 30eelufan ci sulet, 2020, bi 23i waxtu ci guddi jotee.
2. Waxtuy liggéey yi ñu toxaloon ñeel caytu gi, 9i waxtu ci suba jàpp 16i waxtu ci ngoon, soppees na leen. Léegi, waxtu ya liggéeykat yi daan xéy, di ko wàcc lees delloosi ; maanaam, 8i waxtu ci suba jàpp 17i waxtu ci ngoon, ànd ak diirub dal-lu bi nekkoon diggante 13 waxtu ak 30i simili jàpp 14i waxtu ak 30i simili.
3. Sàrt biñ jagleeloon màrse yi, di leen tëj 1 fan ci ayu-bés gi ngir ñu raxas leen, day wéy di am.
4. Terees na, ba tey, mépp mbooloo di daje ci béréb yi ñuy amale xew-xewi jamono yeek yenn xeeti po yi. Li ñu ko dugge moo di bañ mbas mi gën a law.
5. Dees na ubbi ayeropoor yi li ko dale bésub 15eel ci sulet. Waaye, dees na ga roppëlaan yi sàmmonte ak digley doktoor yi ci xeexub mbas mi.
6. Digi suuf yeek yu géej yi, ñoom, tëjees na leen ba jëmmi jamono.
Mbasum Covid-19 ñeel Senegaal : Waalo day gën di aay
LIMUB TAWATI COVID-19 BI
Lim bi dafa gën a yokku ci biir weeru sulet bii nu génn. Bees ko méngalee ak yeneen weer yi, 38i way-tawat yokk nañu ci téeméer yoo jël.
Naam, ci biir 100i way-tawat yoo jël, 60i yi dañuy wér. Waaye, loolu tekkiwul ne mbas maa ngiy wàññeeku. Ndege, limu way-tawat yi nekk ci diggante dund ak dee yokku na ba toll ci 295 te 121 yi gaañu nañ.
Dr Béey, njiitalu ‘’Samu national’’, aartu na nit ñi ci dayob wàllent bi nga xam ne, xayma na ko ci 41 ñeel 100 yoo jàpp. Mu teg ci ne, li sabab dee gu bare gi mooy ne, ñi ëpp ci way-tawat yi lott yi, dañu ame ay feebar yu bon yu deme ni jabetub ñaareel bi, tãsiyoŋ buy yéeg ak ndigg lu jagadi.
PEEÑANTALI COVID-19 BI
Pr Séydi dolli na ci bakkan bu mënatul a xeeñtu ak lewetug gémmiñ
Ca ndoorteelu mbas mi, doktoor yi sëqët su wow, yaram wu tàng, put guy metti, añs. lañ biraloon ne ñooy peeñantal yi gën a fës ñeel jàngoroy Covid-19 ji. Tey, mel na ni daa am yu ci dolleeku. Ci tënk bi muy faral di amal weer wu nekk te mu amaloon ko ci alxames jii weesu, Pr Séydi biral na 2i peeñantal yu bees : bakkan bu dul yëg xet ak lewetug gémmiñ. Mu ne, « bés bu Yàlla sàkk, dañuy seetlu yeneen xeeti peeñantal yees war a bàyyi xel bu baax. Lii di bakkan bu dul yëg xet, ñu naan ko « anosmie » ci nasaraan, ak lewetug gémmiñ, « agueusie », ci peeñantal yu bees yi lañ bokk. »
Waaye, nag, Pr Séydi daf cee teg ne, peeñantal yooyu, mënees na leen a fekk ci yeneen xeeti jàngoro.
TESTI COVID-19 YU GAAW YAA NGI ÑËW
Bees sukkandikoo ci kàdduy Dr Aamadu Alfa Sàll mi jiite ‘’Institut Pasteur’’ bu Ndakaaru, ciy fan yu néew, askanuw Senegaal dinañ mën a def ay test ci anam bu gaaw a gaaw. Dafa ne : « Liy bees ci caytug mbooloo maa ngi aju ci test yu gaaw yi nuy waaj a jot ñeel jàngoroy Covid-19 bi. Ndaxte, bu nu leen saytoo ba am ciy njeexital yu baax te dal xel, dees na leen natt cim mbooloo mu yem mees di lël ci béréb bu wóor. Loolu, nag, dinan ko def feek i fan rekk ; yàggatul dara. »
JURBEL
Ab ndongo buy jànge ca daaray ‘’Notre-Dame” moo ame jàngoroy Covid-19 bi
Ci ni ko kilfay daara ji xamlee, ndongo laa ngi tollu ci kalaasu CM2. Ñoom, nag, ci saa si lañu jël seen i matuwaay, daldi tëj daara ji.
Defalees na test ñi jot a jege ndongo loolu. Nee ñu yit, am na 2i mbokkam yu ame jàngoro ji. Waaye, xibaar boobu, kenn dëggalagu ko.
PÉNCUM RÉEW MI
Maki Sàll yabal na jawriñ yi ca péncum réew mi, ñu wuyuji dippite yi ba noppi fommaale seen bëru ren ji
Ci ndajem jawriñ mi amoon ci àllarba ji, benn fan ci sulet 2020, la Njiitu réew miwax jawriñ yi ñu wuyuji dippite yi, tontu seen i laaj ñeel caytug mbas mi, rawatina 1000iy milyaar yees jagleeloon naalub Force-Covid-19 ñeel xeexub mbas mi.
Waaye, Njiitu réew mi yemul ci loolu ndax bi muy fomm guural geek déju bi mu làmboo, ci la leen yégalaale ne, ren, kenn ci ñoom du ci dem bër, liggéey rekk.
BEYKAT YAA NGI FIPPU
Ginnaaw beykati Ndengleer yiy jaamaarlook Baabakar ngom, boroom SEDIMA, waa Kër-Musa, Jendeer ak Puut ñoo ngi doon ñaxtu ci buntu dalub sàndarmëri bu Puut. Li waral seen mer gi mooy, ci seen i wax, dañoo nangu seen i tool. Ñi ëpp ci ñoom, lujum lañuy bey.
Nee ñu, dañ leen a jaay doole, foqati 350i ektaar ci seen i tool, jox kob poromotëer buy liggéeyal boppam. Waxatuñ dara, kooku génneb kayitu suufam, di leen ko xeexe.
UBBITEG AYERPOOR YI
Nguurug Senegaal jël nab dogal, tere roppëlaani Ërób yi dugg ci réew mi. Nguur gi dafay feyantoo ak kurél gi ëmb réewi Ërób yi, « Union européenne », ginnaaw bim jëkkee tere doomi Afrig yeek yu Senegaal ñu dugg seen biir i réew.
Jawriñu tukkib kow gi ak wërantal gi, Aliyun Saar, nee na : « Soo leen méngaleek Afrig, bari nay réew yu mu gën demin fuuf ci mbas mi. Kon, Afrig du nangu mukk ñu nuy sikkal ak a seexlu. »
Xanaa mooy liñ naan ‘’ku ma ko dabin, ma rókkin la ko !’’
USMAAN SONKO : ‘‘BU MAMADU JA AK SÉEX ANTA JÓOB ÀNDOON YOR RÉEW MI CI ATUM 1960…
USMAAN SONKO : Tey, Afrig ci boppam moo nekk ci guddi gu bët setagul. Réew yépp jeexal nañu li ñu amoon. Réew yépp a soxla ay suuf ngir dundal seen askan, réew yu baree ngi wut fu ñuy jaaye li ñuy defar te amatuñu ko. Afrig rekk a leen mën a jox loolu. Su nu gaawul defaru, du baax. Gaa, mënagun leen dab, danoo war a def sunu kem-kàttan ba am doole ba noppi.
LDW : Ndax pexe mbaa saafara am na ?
US : Su nu booloo, dara mënunoo të. Ndax doole, nag, ñaar yii ñoo koy màndargaal cim réew : mberaay (tolluwaay) mu réy ak ay doomi-aadama yu bari. Am réew, bu ndawee du am doole, bu nit ña fay yeewoo barewul it, du am doole, astemaak nga néewle ñaar yooyu yépp. Boo ko seetee ci Amerig ak Siin, dinga gis li may wax. Afrig, nag, bun boole woon sunuy réew def leen benn, dina am doole juy tax ñépp weg ko. Su boobaa, bala kenn di jóg ngir jéem noo noot ak a nappaaje, dina seetaat xelam bu baax.
LDW : Gis nañu sa taxawaay ci coowul Madagaskaar li, gis it sa jëflante ak yenn njiiti kujje yi ci yenn réewi Afrig soowu jant yi deme ni Mali, Kodiwaar, añs, lan mooy sémb bi ngeen bokk ?
US : Li ko lal dëgg, weesuwul boole Afrig gépp. Boo xoolee bu baax, nun ñi ànd daanaka ay maas lañ. Teg ci ne, noo bokk melo ak jaar-jaar ci politig. Loolu am na ci solo. Sunu mébét, nun Pasteef, mooy fexe ba réewi Afrig yépp nu am fay ndawyu bokk ak nun gis-gis ak taxawaay. Te yit nu dakkal xaajatle bi nuy def ñeel réewi Afrig yiy làkk àngale ak réew yiy làkk farañse. Moo tax, am na ndajem waxtaan mu ma waroon a teeweji Niseryaa ci weeru Me wii weesu te koronaa bi yàq ko. Lu am solo la waroon a doon. Te man mii maay mennum njiit mu bawoo ci réew muy làkk farañse bi fa waroon a teew. Daanaka, ci réewi Afrig yiy làkk àngale yépp njiiti kurélu politig daje kon nañu fa, ku mel ne Silyiis Malemaa bu Afrig-Bëj-Saalum, ay njiiti kuréli politigu Botswanaa, Ugàndaa, Tansani, Gànna, Niseriyaa, añs. Te foog naa bu lii jàllee dinanu amal ndaje moomu, su ko defee ma mën a jokkalanteek ñooñu ñépp.
LDW : Yu ni mel ngay wax ci téere bi ngay bind ?
US : Maa ngi ci téere boobu te bëgg naa bu génnee, mu doon xew-xew buy lëkkale Afrig gépp, maanaam ñoom njiit yooyu yépp fekke ko, nu fexe ba am gën gaa néew ñaar-fukki réew yu ko teewe. Mënaguma cee sori waaye léegi mu noppi te ni ma leen ko waxe bëgg naa bun koy « lancer » mu doon ndaje mu yaatu fii ci Ndakaaru. Bu boobaa dinan waxtaane li ci biir téere bi ak lépp lu jëm ci Afrig ak sax ci àddina sépp. Fi nu teg sunuy tànk daal mooy, taxawal ab «Internationale» bu Afrig moomal boppam, mu wute ak « internationale libérale » walla « internationale socialiste » yi gaa ñiy tiitaroo. Ni ma ko waxe ca Niseer, lu ma ñor la ndax boo seetee araab yi sax am nañu seen «internationale». Kon, dafa jot nu am sunu bos te du roy liberaalism, du roy sosiyaalism. Bun delloo ci sunuy baaxi maam, dinan fa fekk li gën ci liberaalism ak li gën ci sosiyaalism.
LDW : Maanaam… ?
US : Aa, jëlal Sàrtu Màndeŋ bi. Li ci biir lépp, ba ñu koy wax, ndax Tubaab yi xamoon nañu luy demokaraasi ak liberaalism ak leneen ? Li des rekk mooy méngale ko ak jamono, te fexe ba ndawi Afrig yi tënku ci loolu. Nu ngi ciy liggéey te fi mu ne noo ngiy déggante saa su ne, di jokkoo, di jàppalante.
LDW : Mbaa sóoraale ngeen jafe-jafe yi ?
US : Xam nanu ni du yomb. Ndax am na ci nun ñu am jafe-jafe yu tar, rawatina ki ci gën a féete ndaw, am 35i at te dëkk Càdd. Ma-koom bu mag la woon ca bànk bii di “BAD”, waaye daf faa jóge dem taxawu réewam. Idiriis Debi ne day soppi ndeyu-àtte Càdd, ne ku amul 45i at du fa doon ab lawax ngir jiite réew ma. Te li mu ci jublu du dara lu-dul xañ nguur gi sunu mbokk moomu nga xam ne goney Càdd yu bare moom lañu àndal.
LDW : Waaw, Usmaan Sonko yéen a ngi bey seen waar di wut ay pexe ngir Afrig doon benn. Ku mel ni Séex Anta Jóob doon na wax ne gisul ëllëgu Afrig fu dul cig bennoom. Waaye bu ñu xoolee ni mbir yiy deme, ndax yaakaar ngeen ne bennoo gi luy mën a nekk la ?
US : Waaw, man gëm naa ne mën naa nekk. Lu ma gëmul duma ci dugg. Waaye li ma gën a gëm mooy ne danoo war a tàmbalee ci gox-goxaati Afrig yi. Yaakaar naani CEDEAO moo gën a jàppandi ndax boo ko seetee ci mboor, bennoom day lu wara yomb. Da di ne 80% yoo jël ci tolluwaayu CEDEAO mu ngi yemoo ak réewum Songaay mi mujj a doon réewum Mali, jóge ca doon réewum Gànna. Kon nun amoon nanu bennoo ba noppi ci wàllu mboor ak politig : benn buur rekk moo fi newoon ci jamono jooju, ba muy tudd Songaay, ca ñoom Soni Aali ba ci Sunjata Keyta. Te ba léegi loolu dafa fee bàyyi ay njeexital. Moo tax ma gëm ni bennoog réewi CEDEAO yi mu ngi aju rekk ci pas-pasu njiit yi. Dëgg la, am na ñu Niseryaa dalul seen xel ndax li mu ëpp i nit ci réew yooyu. Ci wàllu koom tamit, moo ci ëpp doole. Waaye jaruta ragal, ponkal la mu tànk yi dëgërul.
LDW : Ndax yaakaaroo ni gaawantoo booloo ak ñoom du jur i gàllankoor walla mu yàq li yeneen réew yi daj ba seen taxawaay dëgër ?
US : Am na ñu bari ñu koy wax waaye man li ma seetlu mooy Bennoog réewi Amerig yi nekkul woon lu yomb. Jaar nañu fu nekk, xeex nañu, te ba léegi am na fa réew yu bëgg a beddiku moom seen bopp. Nanu xool li gën a am solo. Ñenn ñidañ la naan bun deful ndànk Niseryaa dina wann yeneen réewi CEDEAO yépp waaye loolu du wax, bun ca demoon it, réew mu nekk day wéy di am lu muy doxalal boppam, di fal ay njiitam ni ko Amerig di defe. Gis nga, loolu moo tax Trump am fi mu ne ay jafe-jafe, am nay dogal yu mu bëgg a jël ci mbas mi, waaye górnoor yi dañu ne ko mukk, ndax loolu seen jagle la. Moo tax tamit ku mel ni Bolsonaaro mënuta def lu ko neex.
LDW : Noo gise yi nga xam ne am réew moo ko war a téyeel boppam sun demee ba bennoo?
US : Su bennoo amoom tey tamit, Senegaal, li jëm ci jokkalante ak bitim-réew, laamisoo ak kaaraange, lépp lu jëm ci biir réew mi, njàng mi, wér–gi–yaram, añs.moo koy doxalal boppam. Waaye nooy bokk benn weccit, te làrme bi benn lay doon. Bu ko defee dunu neex a song, kon yu mel ne ay Boko-Haraam duñ nu sonal. Danuy am ag bennoo ci laamisoo, di waxe benn kàddu ci àddina si ak ci Mbootaayu Xeet yi. Tey jii xoolal sunu réew yi. Mali am na suuf su ñu mën a bey, Niseer naka noonu. Ñoo ëppale sax Senegaal ci wàll woowu. Mën na noo yaatal sunu doxalin ci wàllu mbey mi. Bunu bennoo woon, am nanu 2800 jun-ñayi (kilometi) peggu géej, soo ko jëlee Niseryaa ba Senegaal. Te day àgg ba 3000jun-ñay boo ci boolee Gànnaar. Bu ko defee jàppalante mën a am ci diggante réewyi amul ubbeeku ci géej gi te am suuf su bari su ñu mën a bey, ak réew yi nekk ci peggu géej gi.
LDW : Nga jàpp ni CEDEAO mën na koo nekkal ?
US : Loolu laa jàpp. Te bu nu ko defoon fii ci CEDEAO, day law ndax ñeneen ñépp dañu koy roy ngir njariñ li ñu ciy gis. Waaw, Mbootaayu réewi Afrig yi dafa newoon nu liggéey ci bennoo gox-goxaati Afrig yi. Afrig soowu-jant CEDEAO benn la ci, Afrig bëj-gànnaar (Gànnaar, Alseri, Tinisi, Marog, Libi, Misra) di beneen. Bu weesoo loolu am na Afrig-digg bi, ñoom it benn la. Afrig-penku tamit benn lañu. Afrig-Saalum benn lañu. Juróom-benneel bi mooy, ci li ñenn ñiy wax, doomi-Afrig yi nekk bitim-réew, jasporaa bi. Boobu laa àndul ak ñoom ndax ci sama gis-gis am réew dafa war a dëppook suuf. Ñu ne bu wàll wu nekk gaawtoo amal ag bennoom, kon 5i réew rekk lanuy boole ñu doon benn. Moo gën a yomb boole 54iréew.
LDW : CFA walla ECO ban moo la ci gënal ?
US : Xanaa kay dangeen naan ban moo ci tane ! Benn baaxu ci waaye jàpp naa neEco moo xaw a tane. Ndax, fàww nuy jiital xel ci bu nuy wax ci mbiru koppar. Samalyeer ca Farãs la ñuy defare CFA te ñu bare nee nañu du yoon. Man nag,sama yoon nekkul ci ñu koy tëgge Farãs walla Siin bu fekkeeni amunu jumtukaay ak kaaraange yiy tax nu mën koo tëggal sunu bopp. Loolu du li ci ëpp solo. Tur wi tamit, di fàttali na nu Farãs daan noote, am na ñu mu neexul. Doonte soppi nañu ko, ba tey am na ñu mu neexul. Tur wi, lu am solo la...
LDW : Kon ba tey turu Eco wi gënul ?
US : Liy jafe-jafe bi mooy Eco tamit dafay toppandoo Euro, ndax Eco Ecowas la, nga jël ñetti loy yi jiitu. Nun danoo war a wut tur wu gën a méngoo ak sunu mbatiit, ndaxte xaalis dafa ci am wàll woo xam ne ci sa xol nga koy yëg. Bu njëkkaan, xam nga nu nu doon woowe xaalis ? Boo demee ci joolaa xaalis ekóri lañu koy wax. Ekóri mu ngi jóge ci kóri, maanaam pettaaw. Kon waroon nanu xool loo xam ne day delloo nit ñi ci li ñu xam. Waaye Ërob ne Euro rekk yow it nga ni Eco, loolu du faayda. Te nun soxlawunu benn weccit kott. Li nu soxla mooy xaalis bu nu bennale. Ñaar yooyu bokkuñu. Bennoo xaalis mooy nga jël noste (système) yu wuute taf leen ci benn xaalis. Nun li nu bëgg mooy ànd bokk benn noste.
LDW : Lu ko mën a jëmmal ?
US : Ngir loolu am, fàww nu amal bennoo ci wàllu politig ak koom, ak tamit ja bu yaatu. Am na yeneen yu gën a am solo. Benn ci ñoom mooy li nuy wéer xaalis bi ci Euro, ba mu tee koo mën di ànd ak soppiku yi, beneen bi di li nuy yóbbu sunuy ndenc ca Farãs. Te yooyu, am nan ciy jéego yu wóor. Ndaxte, nee nañu léegi jël nañu sunu koppar gi nu dencoon Farãs. Te tamit Farãs dootul teew fa nuy doxale ak di jël ay dogal ci xaalis bi. Ay jéego la. Warunu koo xeeb. Ñaar yi des mooy li nu wéeru ci Euro te dunu mën a ànd ak soppiku yi. Te sax wéeru gi moom fàww mu am. Léegi nag ndax wéeru guy ànd ak soppiku yi lay doon, nu am ndabal xaalis lu def Euro, Dolaar ak Yuwaan ndax li Siin jiitu léegi ci koom, walla danuy des ak Euro rekk ? Loolu nag, bi ma déggee Watara, dafa ne danuy dem ci wéeru gi ànd ak soppiku yi. Ndax nag mënoo tëb rekk def lépp ci benn bés. Coppite ci xaalis day lu doy waar ba tax dañu cee war a dem ndànk-ndànk.
LDW : Li nga bëgg mooy nu dem ceek ràññatle, waaye ndax nit ñi dinañ ko nangu ?
US : Nun, noo war a ubbi sunuy bët ngir balaa yàgg ñu mën a dem ci wéeru gu ànd ak soppiku googu. Ndaxte soo nee yuwaan ne dolaar fàww nga waxtaan ak Siin waxtaan yit ak Amerig. Li ci des nag, damaa jàpp ne lu baax la nuy def coppite yi ndànk-ndànk. Bu nu xéyoon ñu ne dog nañu lépp, jox nañ nu xaalis bi, ci ngeen di xam ne njaaxum am na. Amagunu Bànk bu mag bu mel ni bu Amerig walla bu Ërób ndax BCEAO bànku Kodiwaar la, moo koy doxal, moo ci ëpp doole ci wàllu koom te réew yépp teewuñu fa. Alasaan Watara mooy jël dogal yi te looloo tax Macron siiwaal ab dogalam ca Kodiwaar. Te Alasaan Watara léppam ci leb xaalis bu bare la aju te loolu baaxul. Day defarloo BCEAO koppar gu bare ngir fatte ko kàmb yi leb gu metti yóbbee Kodiwaar. Loolu, bunu ci duggee caaf xëm.
LDW : Kon luy pexe, ci sa gis-gis ?
US : Xanaa taxawal Bànk bu mag buy wuyoo turam dëgg, di lëkkale sunu réew yépp, réew yépp am ku leen toogal ca fa ñuy nosee ak di nocci ba noppi am kàddu ci dogal yi ñu fay jël. Feek loolu amul, bés buñ nu bàyyeek xaalis bi, nu yàqu. Te sunu ndenc yooyu nu Farãs delloo, fàww nu sàmm leen bu baax. Loolu beneen jafe-jafe la. Ndax sunu njiit yu saay-saay yii mën nañoo wax ne am nanu ay jafe-jafe te ndenc yaa ngi fi, nan ko séddoo. Te ndenc yi du loolu lañuy jariñ, kiiraay la war a doon ba bu ay copppite amee ëllëg ci weccit yi nu wéeru nu mucc ci. Rax-ci-dolli saa yuñ demee ba njëg yi yokku, ci misaal bu xàndi petorol bi jógee ci 50i dolaar yéeg ba 80i dolaar, xaalis boobu dinan xettali. Mënees na limaale tamit li nuy jaay bitim-réew, rawatina sunu meññeef yi, bu nu waree fey ak weccit wu am doole mu jaar foofu.
LDW : Waaw, Usmaan Sonko ku yëbb ci moom, maanaam kan mooy royukaayam ?
US : Sama royukaay ? Mu ngi aju rekk ci ban fànn. Bu dee fànn bi ñu ma gën a ràññee, muy politig, moom, bi ma ciy dugg amuma royukaay. Politig dama cee tàbbi rekk, daanaka. Man, mësumaa xalaat ne dinaa taxawal bés pàrti politig.
LDW : Kon noo def ba dugg ci politig ?
US : Ñi taxawal Pasteef, at mañ koy def, daa fekk ma aji woon Màkka. Nekkuma woon Senegaal. Bi ma dellusee lañu ñëw ne dañu may siyaare si, ne ma nag ñoom dogu nañu ci taxawal kurélu politig te bind nañu sàrt bi ba noppi. Ma ni leen man, politig moom, dafa aw fii ma aw fale, duma dugg ci seen pàrti boobu. Fekk jotoon naa jiite lu mat 8i at ag kurélu liggéeykat. Ba ma fay jóge, kenn newu ma bàyyil,maa xool ba xam ne jeexal naa samay ay, ma joxe lenge yi ngir mën a dellu ci samay yitte. Politig dafa doy waar. Wax dëgg-Yàlla, du woon lu ma soxal. Waaye li ma leen tontu teewul ñu topp ciy wax ak a waxaat. Bés, ñu delsi kër ga, ne madañoo war a yendu kër kenn ci ñoom, bëggoon ma teew fa. Àjjuma la woon, waaye du woon bésub liggéey, ma dem, nu julli fa jumaa, añ fa, waxtaan. Ñu ne gaawu bi ci topp lañuy def seen ndaje mu yaa ngir taxawal kurél gi. Ma ne ca tonet ne leen déet mënagu leen taxawal kurélu politig, yéen matagu leen sax ñaar-fukki nit, te tamit mbindum sàrt yi des na. Kon def leen ndànk, waxtaan leen ak ñeneen, yaatal mbir mi. Waaw, ci noonu laa teewaatee 3i ndaje. Bi ñu ci tegee ñaari weer ñu ne taxawal kurél gi jot na. Ñu yëgal ma ko, ni ma fàww nga ñëw ci ndaje mi, man it ma dem ca. Ndekete ñoom bés boobu lañu waroon a fal njiitipàrti bi, ñu déggoo yit ci ne bu ñu laaje ku ko bëgg jiite rekk, na am ku jóg joxe sama tur. Ndaxte ñoom, booy seet, 80% yi ay ma-xereñ lañu, ay saytukati galag, ay saytukati gafag réew mi, amoon na benn layookat añs. Waaye ñoom dañoo waxtaan seen biir, ñu ne nanu waxante dëgg kenn ci nun mënul a yore kurél gi teSonko mi jot a bokk ci kurélu liggéeykat xéy-na xam na tuuti ci mbir yooyu. Man daal dem naa ca ndaje ma, ba ñu ne kuy nekk njiit li la Paap Umar Jàllo jóg joxe sama tur. Noonu, ña fa teewoon ñépp tàccu ne ma sañoo bañ. Man nii laa duggee ci politig. Waaye mësul nekk loo xam ne sama sémbu bopp la. Xawoon naa metti ca njalbéen ga, nag, ndax du lu ma tànnaloon sama bopp.
LDW : Amul sax kenn ku la taxoon a bëgg a def politig ?
US : Wax dëgg-Yàlla, bi ma ciy dugg amuma woon royukaay, rawatina ci ñiy def politig fii ci Senegaal. Gaa, bi ma doonee gone laa tàmbalee naw Mamadu Ja waaye teewul ma xawoon koo mere tuuti, damaa jàpp ne li nu nekke tey am na ci wàll. Ci sama gis-gis, ni mu doon maslaak Seŋoor dafa ëppoon.
LDW : Ci naka ?
US : Mbir day tollu foo xam ne maslaa amatu ci wàll te Ja da doon wax ne Seŋoor da koo jàppe woon ni doomu–ndeyam, du ko def lii, du ko wax laa… Fekk waa ji moom mu ngi koy fexeel ci suuf. Waaw, am na foo xam ni réew la ñuy wax, ëllëgam ak ginnaaw-ëllëgam. Foofu, maslaak koo bokkal ndey sax waru fa. Waaye nawoon naa ko ndax li mu defal réew mi te téere yee ngeen di séen ci sunu kàggu gi, yu ci bare Ja moo leen bind. Téerey Seex Anta Jóob yi defe naa ñaar yii ñoo fi nekk, yi ci des yépp yóbbu naa leen kër ga. Ci gàttal, Ja sama royukaay la, amoon na yéene ci Senegaal, bëgg ko ci xolam mu jaraloon ko jàmmaarlook Tubaab bi. Loolu daal lu ma neex la ci moom.
LDW : Séex Anta Jóob mi nga tudd léegi nag ?
US : Séex Anta Jóob, moom, xooleewuma ko bëtu politig. Moo tax bu dee politig rekk ci anam yi ñu koy defe fii, déedéet, Séex Anta du sama royukaay. Séex Anta ci fànni xeltu, xamtu ak mbatiit laa ko gën a nawe ndax jotul a bokk ci nguur,masu ko sax jege. Séex Anta Jóob ak Mamadu Ja sax damaa jàpp ne dañuy mottalante. Waaye xalaatu Séex Anta Jóob daal moo gën a ubbi sama xel. Am na yit yu ma nàndul ci taxawaayam, ci misaal lu ko tax a bokk cib joŋante ngir jiite réew mi ba noppi mujjee cee génn. Joxe na ay leeral ci loolu, nag, ne ag kilifa diine moo ne woon bu kenn jàmmaarloo ak Seŋoor, te ginnaaw moom taalibe lawoon… Waaye loolu sax waxu politig la. Xalaatu Séex Anta moo gën a fatt bu ñeneen ñi, te day gën di am wàll wu rëy ci sama taxawaay ci politig.
LDW : Ba tax na amuloo benn royukaay bu nu mën a jàpp ?
US : Yonent bi (SAWS) mooy sama royukaay. Damay sant Yàlla bi ma teelee yaru, di gëstu ci njàngaleem. Ndax loolu rekk moo ma ñag, man. Man, taxawaay bi ma am bi may liggéey fi ñuy saytoo galag yi, loolu rekk moo ma ko may. Ndaxte bu dul woon sama diine, ni ñépp laay def kon. Toog di xalaat fooy jëlee loo feye sa luyaas, sa jabar doon jigéen ju wérul, nga dem cig lijjanti gu def naka su-dul-noonu ci wàllu galag, mën cee am 300i milyoŋ te kenn du ci yëg dara, nga ne duma laal xaalis boobu ndax ëllëg dinaa ko layoo ak sama Boroom, loolu diinerekk moo ko mën a may nit. Am na yit ñoo xam ne jikko yu ñu làmboo jële ko ci yar, aada ak cosaan ñoo leen koy may. Waaye man sama diine moo ma ko may. Mooy wéy di ma sàmm ba tey fi ma tollu nii, nit mënu maa tëkku walla nga xoqtal ma ba mu jaaxal ma. Dama la dul gis, man, Yàlla laay gis. Dara walla kenn mënul a fees samay bët. Loolu maa ngi koy sante samay way-jur waaye diine rekk a ma tënk.
LDW : Am na ñu naan ku am diine dëgg du politig…
US : Ñu bareey wax loolu waaye dafa fekk ñu réere mbir ne Yonent bi ci boppam dafa daan politig. Képp kuy politig te defar rekk tax laa jóg, mën naa ne moo la cijiitu, mooy sa maam. Waxuma ne mën naa mel ni moom, waaye am na lu bari lu nuy jàng ak a roy ciy jaar–jaaram. Lees war a jàngat mooy naka la def ba tàmbalee ci neen, tey lu xaw a jege 3i milyaari doom-aadama diy jullit, wékk seen yaakaar yépp ci moom. Ñu bari jàpp nañu ne mbiri saari Alxuraan yi la,‘’Yàlla nee na’’ rekk la. Déedéet !
LDW : Naka la Yonent bi daan politige ?
US : Yàlla da koo yónni ba noppi seetaan ko ak ay pexeem. Ndaxte ku Yàlla yónni, ngay dem xare ñu damm say bëñ… Te Yàlla bu ko neexoon doo dem sax xare, da naan nii rekk saa noon yépp dee. Booba Yàlla bàyyi na ko mu demal boppam ngir bëgg koo natt, wonaale ko foofu ne àddina lépp ay pexe la. Boo xoolee ni munéewe woon doole Màkka, génn fa dem Madina, ànd ak Ansaar yi ko woowoon, mu ànd ak muhaajirun yi di dem, ña doon ña gënoon a ndóol ca Màkka. Booba yahuut yi ñoo yoroon koomu Màkka. Mu ne fii naxantee fi sës. Moo tax parax-parax rekk di mbëkk, loolu du xam-xam. Keroog lañu torlu ndeyu-àtte Madina, am ñu ne mooy gi njëkk ci àddina. Liñ ci wax mooy nan déggoo, noo bokk dëkk bi, bu kenn song moroomam mbaa lëkkalook ay doxandéem di dal ci sa moroom, añs. Jàmm ne ñoyy. Jullit yi bu ñu xéyee dem ci toolu yahuut yi, toolu tàndarma yi walla ñu dem sàmmal leen géléem ñu leen di fay. Peyoor googu, ku ci dem ba am benn, ñaar, ñetti payoor dem ca ja ba lal di jaay. Ci noonu jullit yi tàmbalee am doole ci koom gi. Man, nag, damay jéem a jàng lu bari ci moom, pexeem yooyu laay jéem a doxal. Loolu dina dimbali nit ki ba mu mën a dékku lépp, di soofantal lu bari. Léegi sax, su ma gisee ñuy dal ci Sonko ay ree la may def. Ca njëlbéen ga, daf ma doon merloo. Waaye léegi damay xéy di laaj waaw tey lan la gaa ñi wax ? Léeg-léeg damay reetaan, tey jii [bésu laaj-tontu bi] moo ci mujj, dama xéy ñu ne ma Amet Xalifa Ñas nee na damaa sàcc kurélu politigam ! Damaa reetaan ba tëdd ci suuf ne leen ‘’waaw, baax na.’’
LDW : Kon daal, benn politiseŋu Senegaal doyu la ?
US : Senegaal moom, am fi royukaay ci politig yombul. Sunu polotiseŋ yi moom musiba lañu. Kenn mënu la koo nettali ! Dañoo doy waar. Man damay faral di xalaat ci bés ba may jàkkaarlook sama Boroom. Waaye, am na waa ju ma mas a wax ne moom Bés-pénc ba, bu gisee polotiseŋ yi jàll, xelam dina dal ndax da koy wóor ne moom tamit dina mucc.
LDW : Waaw léegi nag, wax nu, ndax yaa ngi bëgg Bob Marley ba tey ?
US : [Mu ree ba sëgg, nu àndandoo reetaan].
Loolu… Gis ngeen sama gaa ñi, dañuy wax rekk… Dëgg la, nag… xam nga Kaasamaas, dafa wuute ak fu bari. Bi ma fa nekkee xale, am fukki at ak juróom-ñaar, ku dégluwul Bob Marley walla Omar Pen walla ay ‘’Dire Straits’’ bokkuloo. Waaye misigu Senegaal moom, ku juumoon ba ñëw naan dangay déglu Yuusu Nduur, dee nga. Gaa ñi dañu doon wax naan jigéen ñeey déglu Yuusu Nduur, góor ñi Omar Pen lañuy déglu. Am nay woyi Bob Marley yoo xam ne dama leen daantari. Xéy-na ci yu bare bokkumaak Bob Marley gis-gis waaye xam naa ne ku Bennoog Afrig ñoroon la, ay woyam firnde lañ ci. Wànte, damaa xéy rekk ne lii yépp ay caaxaan la, bàyyi misig.
LDW : Nataalu Sànkara bee di wékke, nag ?
US : Sànkara waaw, ponkal la woon. Amoon nañu fi yeneeni nataal, sax, bu Séex Anta ak bu Mamadu Ja… Maa ngiy defarlu yu Amilkaar Kabraal ak Kuwaame Kurumaak Ñereere… Waaye Séex Anta moo sutoon ñii ñépp. Li leen wuutale mooy mësul yor nguur. Moo tax ñii gën koo am tur, dañ daan def muy fés. Waaye tolluwuñu sax fii Séex Anta. Bu doon Séex Anta ak Mamadu Ja ñoo àndoon yor réew mi ci atum 1960, kon kenn du nu yab tey.
LDW : Usmaan Sonko, Lu defu Waxu, dib yéenekaay ci kàllaamay Kocc mi ngi lay gërëmaat bu baax ci jot geek waxtaan wi ak ubbéeku gi.
US : Maa ngi leen di gërëmaat bu baax, man it, te di leen ndokkeel ci seen taxawaay ci luy jëmale réew mi kanam, jaarale ko ci làmmiñ wi ñépp dégg daanaka. Di sant ñépp, di leen mas-sawu coono, di leen balu àq. Jërë-ngeen-jëf.
LI TAX NDENGLEER MERE BAABAKAR NGOM ”SEDIMA” (PAAP AALI JÀLLO)
Beykati Ndengleer yi, ab dëkk bu féete ci bokk-moomeelu NjAnchoragañaaw, ñooy jiiñ Baabakar Ngom, boroom SEDIMA, ne da leen a jaay doole, nangu seen i tool.
Beykati Ndengleer yi, ab dëkk bu féete ci bokk-moomeelu Njagañaaw, ñooy jiiñ Baabakar Ngom, boroom SEDIMA, ne da leen a jaay doole, nangu seen i tool. Jamono jii, nag, wax ji bare na ba mel ne tulleek-màlle. Réew mépp, ci mbir mi lañuy yéy ak a yàbbi. Seen yéenekaay LU DEFU WAXU def ci gëstu gu ndaw ngir indi ay leeral ci ni mbir mi deme, ca ndoorteel la ba nëgëni-sii.
« NUN KAT, BOKKUNU CI ÑIY JAAY SEEN SUUF… »
Lépp a ngi door ci atum 2012, keroog bi Baabakar Ngom demee ca bokk-moomeelu Sinjaa, jébbal leen ab naalub bey-liggéey. Ca la ndajem tundu Sinjaa gisee, jibal kob fénc, daldi ko ciy jagleel 300i ektaari suuf ca Jilaax. Dëkk boobee, nag, di Jilaax, ci bokk-moomeelu Njagañaaw la bokkoon laata nees di ko féetale ci bokk-moomeelu Sinjaa. 300i ektaari suuf yees jagleel Baabakar Ngom, daf cee am wàll wu féete Njagañaaw, di tooli beykati Ndengleer yi. Baabakar Ngom ne, ca njëlbéen ga, xamul woon ne 300i ektaar yi laalaale nañ ay tooli jaambur. Bim ko yëgee, dafa ànd ak Xaadim Sàmb, géwél biy wax ci làmb ji te nekk RTS, seeti waa Ndengleer.
Bi mu àggee, mu ne leen :
« Dañ ma jox suuf soo xam ne, dafa ëmbaale seen i tool. Ma bëggoon, nag, nu waxtaan, booloo, ànd liggéey. Bu ko defee, dinaa leen fi defal raŋ-raŋ, fexe ba mbëj mi agsi fi, gasal leen i teen, tabaxal leen ay daara, añs. »
Bi mu noppee ci digeem yi, waa Ndengleer ne ko :
« Nun, kat, bokkunook ñiy jaay seen suuf. Ndaxte, ginnaaw Yàlla, sunu tool yiilanu yaakaar, di ci bey li nuy dunde. Moo tax, xalaatun leen a jaay, mukk ! »
Bi mu déggee loolu, Baabakar Ngom tàllal leen 2i miliyoŋ ci sunuy koppar, ne leen njëgu guro doŋŋ la. Waaye, dañ ko gàntal ; am ci magi Ndengleer yi ku ko ci ne :
« Nun, kat, mësunoo gis guro guy jar 2i miliyoŋ. Te, xaalis boobu, ñay yalwaan ca selebey Kolobaan gaa nu ko gën a yeyoo. »
Ca la Baabakar Ngom deme. Beykat yi jàpp ni mbir mi fa lay yem.
”LU JIIN, NJAAG A TE MAKI MOOY NJAAG, BAABAKAR NGOM DEFUL DARA”
Ndekete, ngóor si Baabakar Ngom, dafa jaar ci suuf, fexe ba njiitu réew mi, Maki Sàll, xaatimal kob dekkare, jagleel ko ci 225i ektaar. 75i ektaar yi ci desoon te méngook tooli beykati Ndengleer yi, da doon xaar ñu jibal fénc yees ci doon def. Waa kadastar itam, dañ ne woon bees sukkandikoo ci dekkare bi,225i ektaar kese ñoo desoon ci 300 yiñ waxoon. Ànd ak loolu lépp, Baabakar Ngom fexe na ba am kayit gu koy tax a moom suuf sépp ak tooli beykat yi. Beykat yi, ñoom, yéguñu, tinuñu.
Bi waa Ndengleer beyee ba noppi, daldi góob ngir yóbbu, Baabakar Ngom yabal fay ndaw yu gànnaayu. Ñu dàq malay beykat yi, foqati lépp li nu góoboon, téye ko ci diirub 3i fan. Bi ñu waxtaanee, waxtaanaat, la beykat yi jotaat ci seen i ngóob. Bi loolu weesoo, saa bu waa Ndengleer waxee, bëgg a delsi ci seen i tool, mu woo sàndarma yi. Am na sax ñuñ jot a jàpp ci ndawi Ndengleer yi. Bi cooroonu ren jii jotee, nag, ci la beykat yi jógati ngir ruuji seen i tool, waajal nawet bi. Bi ñu demee, dañ faa fekk ay ndaw yu gànnaayu, am sax ku ci yor fetal. Bi loolu amee, 15i dëkk yi nekk biir Sàndog booloo, ànd ak ay way-moomeel, ay politiseŋ ak i maxejj yi mbir mi naqadi, fas yéenee jaamaarlooji ak ndawi Baabakar Ngom yi. Waaye, Yàllaa ci def sutura ba deret tuuruwul, bakkan rotul.
Basiiru Jomay Fay mi bokk PASTEEF te cosaanoo Ndengler di naqarlu mbir meeka jooytu fu nekk, ci tele yi, rajo yi ak anternet bi. Moom, nee na, li ko jaaxal mooy, naka la nit mën a fekkee ay beykat, àbb leen seen suuf ñu bañ, mu jéem leen a ger, ñu bañ, xéy rekk am kayit gu koy moomale suuf soosee ?
Mustafa Jaxate, moom, njiitu réew mi ci boppam, Maki Sàll, la joxoñ baaraamu tuuma. Dafa ne :
« Lu jiin, Njaag a, te Maki mooy Njaag. Baabakar Ngom deful dara. »
Fi mu teg waxam ji, mooy ne, dekkareb 2015-548 bu 23eelu fan ci weeru awril 2015 biy jagleel ay ektaari suuf yu bare ci suufi réew mi kii di Baabakar Ngom, teguwul ci yoon. Mu ne, Maki dafa jalgati yoon ci lu bir. Ndaxte, dogalam bi dafa safaanoo ak àtteb 64-46 bu 17eelu fan ci sulet 1964 bi aju ci suufi réew mi.
Rax-ci-dolli, biralees na ci 8eelu dogal ñeel àtte bees wax léegi, ne :
« Jaglees na moomeelu suufi réew mi way-bokki mbooloo kaw yi. Ñooñu rekk a am sañ-sañu jëfandikoo leen, liggéey ci, ci wattub nguur gi ak li dëppook yoon. »
Lees mën a jàngat ci àtte bile, mooy ne :
– Benn, nguur gi moomul suuf si ba koy joxe ;
– Ñaar, mbooloo tund yi rekk ñoo am sañ-sañ ci suufi réew mi te, ña dëkk ca gox ya suuf ya nekk doŋŋ ñoo leen jagoo, njiitu réew mi amu ci baat ;
– Ñett, waar sax, ku ko bëgg a am cib béréb, fàww nga cosaanoo fa, askanoo fa. Te, Baabakar Ngom dëkkul Jilaax, askanoowul Ndengleer.
« AM NAA LU MA METTI LOOL, NDAX ÑOO NGI YÀQ SAMA DER DI MA JIIÑ LU MA DEFUL. »
Coow li ne kurr, nag. Baabakar Ngom jàppal fii, SEDIMA bàyyil fee. Ñuy yakk ngóor si lu mel ne xeme. Xolu doom ju jigéen ji jeex, mu daldi naqarlu mbir mi ci xëtu Facebookam, ne ci :
« Amul lu SEDIMA deful ngir dimmali askanu Senegaal ak jëme réew mi kanam. Waaye, ànd ak loolu lépp, am nay nit yu laxasaayoo lëndëm, di wër tele yeek rajo yi ngir yàq deru Baabakar Ngom. »
Ginnaaw bi mu ñaawloo coow li ba noppi, dafa jéem a layal baay bi, di leeralaat cosaanu mbir mi. Ci la wax ne :
« Ndajem tund bu Sinjaa moo ko [Baabakar Ngom] jagleel 300i ektaar… Nu awale mbir mi yoon ba jot kayit gi nuy moomale 224i ektaar, ànd ak dekkare bu njiitu réew mi xaatim ci atum 2019 ci turu SEDIMA. Bu dee 76i ektaar yi des, nag, doonte sax am nan ab fénc bu koy jagleel SEDIMA, ñu ngi nekk ci njeexitalu Jilaax, ay beykati am fay tool, di leen bey. »
Kon, ndaw si biral na ne, beykat yaa ngi daan bey suuf si. Te, ku xam ni kow gi tëdde, war a xam ne beykat yi yàgg nañoo bey foofu.
Meeru Njagañaaw bi, Gànna Ñing, bindoon na bataaxal perefe Mbuur ba woon, Sayeer Ndaw, ngir mu jubbanti njuumte li bokk-moomeelug Sinjaa gi fénc ci suuf su mu moomul. Waaye, perefe bi tontuwu ko te yit waxul dara ci mbir mi.
Fan yii weesu rekk, bi beykat yi demee ruuji seen i tool ci jamonoy cooroon li, dañfaa fekk ay ndaw yu gànnaayu, ñooñu tere leen a jéggi ngaareew (canal) mi fa SEDIMA gaslu woon. Waa dëkk bi génne ay jaasi ak i sémmiñ. Moom kay, musiba bu réy a naroon a am. Ndax, tuuti kon ay bakkan rot ci. Bi nataal yeek widewo yi koy wone tasee ci lëkkooy-nawle yi (whatsapp, facebook, twitter añs.), ci la njiiti caytu yi jógee ngir dox tànki jàmm diggante beykati Ndengleer yi ak Baabakar Ngom.
Meeru Njagañaaw bi, Gànna Ñing, dafa mujjee bindaat perefe Mbuur bu bees bi, Moor Taala Tin, ngir mu woote waxtaan.
Ca njëlbéen ga, Baabakar Ngom dafa bëggoon a waxaale ak beykat yi, ñooñu lànk ne du ci dal. Ci lañ ko waxe ne, bu waxtaan dee am, ca dalub perefe bu Mbuur bi lay ame, te ña ko séq ñépp ay teew, rawatina ña ko jagleel féncub 300i ektaar bi ko yombalal kayitu-suuf gi mu yor.
Ci fan yii weesu, Baabakar Ngom daje na ak genn batale gu waa Ndengleer yabaloon te Galgor Jonn, bokk ci magi Ndengleer yi, jiite ko. Ñii ñoo fa teewoon : njiitu caytug lempo gu Mbuur gi, Basiiru Jomay Fay, njiitu kadastar bi ak DSCOS, ki jiite way-yëdduy Mbuur yi, kàppiten bi jiite sàndarmëri bu Mbuur ak yeneeni kilifa. Waxtaan waa nga doore cib fàttali bu gàtt ñeel cosaanu coow li ak li ko waral. Biralees na fa ne, bokk-moomeelug Sinjaa dafa jalgati yoon, ndax daa fénc suufu bokk-moomeelu Njagañaaw. Ki fa teewaloon kadastar bi ne, yoon wi Baabakar Ngom jaar ba am kayit gu koy jagleel suuf si, amul benn lënt-lënt. Mu teg ci ne, ñoom, ci fénc bi bokk-moomeelug Sinjaa bi joxe lañ sukkandiku woon.Wànte, Basiiru Jomay Fay daf koo tontu ci saa si, ne ko :
« Yéen kay ! Jalgati ngeen yoon, ndax gëstuwu leen ba xam dëgg-dëgg fi suuf si féete ak ñan ñooy boroom. »
Bi Baabakar Ngom jëlee kàddu gi, dafa ne :
« Am naa lu ma metti lool ndax ñoo ngi yàq sama der, di ma jiiñ lu ma deful. »
Mu ñaawlu yit, ciy waxam, li ko ñenn ñiy waxal, ba tax askan wi jàppe ko ab gerkat, ne :
« Mësumaa xalaat a ger kenn ci sama àddina. Waaye, tey, fépp foo dem ci lëkkooy-nawle yeek yéenekaay yi, ab gerkat bu mag lees may jàppe. »
Kii di Moor Taala Tin, perefe Mbuur bi, moom, dafa jëkk a wax beykat yi ne amul sañ-sañu fomm ab kayitu-suuf goo xam ne, dekkareb njiitu réew a ko sàrtal. Waaye, dina def kem-kàttanam ngir lijjanti mbir mi ci jàmm, jubale ñépp.
Bu dee ci wàllu beykat yi moom, ñoom, nee ñu menn pexe rekk a fi sës ngir jàmm am, te mooy ñu delloo leen seen i tool. Ñu teg ci ne nawet baa ngiy jubsi te dinañ bey seen i tool ci nii mbaa ci naa, tool yi mbaa xeex ba dee rekk. Ñu joxoñ baaraamu tuuma Baabakar Ngom, ne ko lépp lu mënti xew ëllëg, moo ko sabab.
Bi Perefe Moor Taala Tin demee ba xam ne mbir mi cóol na, dafa walbatiku ne Baabakar Ngom :
« Dégg nga li beykat yi wax. Ci guta lan nekk. Léegi, man dama lay ñaan nga bàyyee leen seen i tool. Ndaxte, dinga dese suuf su bare soo mën a liggéey ngir jëmmal sab naal. Nde, tool yi, ci 75 ektaar kese lañ tollu. »
Baabakar Ngom ne ko :
« Man, fi mu nekk nii, jiiteetuma SEDIMA. Waaye dinaa wax ak ki ko jiite – doom ju jigéen ji – soog a àgge perefe bi liy rote ci waxtaan woowule. »
Ci lañ tàggoo.
Abdu Karim Fofana, jawriñu taaxin bi ak nekkin wi xamle na, ci rajo RFM, ne dina dox ay jéego ngir jubale Baabakar Ngom ak beykati Ndengleer yi. Nee na dina dalal beykat yi, déglu leen laata muy dalal Baabakar Ngom ngir déglu ko moom it.Abdu Karim Fofana ne, li ko gën a yitteel mooy sàmm àqi askan wi ci suufi réew mi. Waaye, nag, loolu tekkiwul ne dees na tere liggéeykat yi ñu liggéey ci suuf si bu leen ko yoon mayee.
Bu loolu lépp weesoo, Baabakar Ngom xamle na dina dajeek taskati xibaari réew mépp ëllëg ci alxemes ji 9eelu fan ci weeru Sulet 2020. Ñu baree ngi naan dafa nar a delloo beykati Ndengleer yi seen suuf.
Ak lu ci mënti am, coowal suuf yi bare nañ lool ci Senegaal. Te, mbir maa ngiy bëgg a ëppi loxo. Liy raam, nag, ci ñag bi la jëm.
Dakar, 9 juil (APS) – L’affaire des gazelles oryx, les infrastructures routières, la pandémie de Covid-19 et ses conséquences sont entre autres sujets abordés par les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
L’As revient sur l’affaire des gazelles oryx et affiche à la Une : ’’Le ministre Abdou Karim Sall (AKS) dans le creux de la vague’’.
’’C’est une pluie de critiques qui s’abat sur le ministre de l’Environnement Abdou Karim Sall, depuis l’annonce par Source A de la mort de 2 des 6 gazelles oryx qu’il avait transférées de la Réserve du Ferlo (dans le Ranérou) au profit de sa ferme privée à Bambilor. Et les explications du ministre dans son communiqué transmis à la presse sont loin de convaincre’’, souligne le journal.
La publication ajoute : ‘’Abus de pouvoir, folie de grandeur, conflit d’intérêts. L’affaire est devenue virale dans les réseaux sociaux et les qualificatifs ne manquent pas depuis l’annonce du transfert d’oryx de la réserve du Ferlo vers un domaine privé qui appartient au ministre Abdou Karim Sall. Ce dernier qui confirme la mort de deux des six gazelles qu’il avait transférées s’est fendu d’un communiqué pour soutenir que ce transfert n’était pas une simple manœuvre individuelle, mais qu’il entrait dans le cadre de la mise en place de la politique nationale de conservation de la biodiversité’’.
Le Sénégal est-il en passe de devenir ‘’une République de braconniers ?’’, s’interroge Tribune.
’’L’affaire des gazelles oryx que le ministre de l’Environnement voulait convoyer dans sa ferme privée est encore un gros scandale qu’il faut mettre à l’actif du pouvoir (….). Malgré les explications du ministre qui trouve la procédure légale, on ne saurait comprendre le fait qu’un patrimoine animalier du Sénégal puisse être confisqué par un ministre pour son plaisir personnel et, quel ministre ! Celui justement chargé de protéger la nature !’’, écrit le journal.
Source A qui avait relayé cette information est apparemment passé à autre chose en s’intéressant notamment au projet de construction d’une autoroute à Touba, dans le centre du pays. Le journal signale que ce projet est tombé à l’eau, ironisant à sa Une ’’Le +Sall+ bluff’’.
Le journal rappelle qu’’’en pleine cérémonie d’inauguration de l’Autoroute Ila Touba, le chef de l’Etat avait pris l’engagement solennel d’encercler la Ville sainte avec une Autoroute, sous la forme de deux fois, deux voies, longues, chacune, de 13 kilomètres. Mieux, en Avril 2019, Macky Sall avait fait procéder, en présence de Serigne Bass Abdou Khadre, au lancement des travaux dont le coût était estimé à 23 milliards F Cfa’’.
’’Mais ça vire au grand bluff. Car, au dernier moment, Touba n’aura droit qu’à une seule route, selon nos infos. Le projet, que pilotait l’Ageroute, a été, finalement, confié, après le dernier remaniement, au Promovilles (Projet de modernisation des villes) niché dans le Ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale dirigé par Mansour Faye’’, rapporte la publication.
Le quotidien Enquête aborde ‘’la révolte des +taxis clandos+’’ et souligne qu’’en suspendant la délivrance des licences pour exercer la profession de taximan, l’Etat maintient plusieurs centaines de jeunes chauffeurs sénégalais dans l’illégalité, renonce à des niches budgétaires importantes, favorise la corruption sur la route, proroge la vie de milliers de +cercueils ambulants+ et expose les usagers à la surenchère’’.
Le journal Libération se fait écho ‘’des sombres prévisions’’ de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’économie sénégalaise face à la crise sanitaire de la Covid-19’’. ‘’Sans tomber dans la récession, le Sénégal perdrait 4 à 6,7 points de pourcentage de croissance du PIB’’, indique la BAD.
Sur le front sanitaire, Source A signale que 4 nouveaux décès rapportés mercredi portent le bilan à 141 morts depuis le début de la pandémie.
Le Sénégal a enregistré mercredi 110 nouveaux cas de coronavirus, 4 décès supplémentaires et 74 guérisons. A ce jour, le pays comptabilise 7657 cas de covid-19 dont 5097 guéris, 141 décès et 2418 sous traitement dans les différents centres de traitement.
Pendant ce temps, note Enquête, ‘’La situation est devenue très tendue, entre le ministère de la Santé et de l’Action sociale et ses collaborateurs. C’est-à-dire les paramédicaux et certains biologistes’’.
‘’Le Cadre unitaire des syndicats de la santé pour la justice sociale (Cuss/JS) est très remonté contre leur tutelle. Il demande à ses membres l’arrêt des prélèvements dans le cadre du diagnostic de la Covid-19 à compter d’hier (mercredi)’’, selon le journal.
Sud Quotidien ouvre un large dossier sur les violations du domaine public maritime dans la Presqu’Ile du Cap-Vert et évoque ’’une très vieille histoire qui risque de finir mal’’.
LU BEES AVEC RENÉ LAKE & OUSSEYNOU NAR GUEYE
VIDEO
LA RUPTURE NÉO-COLONIALE, UN IMPÉRATIF
EXCLUSIF SENEPLUS - Le jeu de négociation entre les marabouts, le politique et la République - Quelle transversalité entre la primauté de l'identité africaine et l'inscription dans l’universalisme, à la lumière du slogan "déboulonner Faidherbe" ?
Lu Bees, avec René Lake à Washington et Ousseynou Nar Gueye à Dakar.
Dans ce numéro, prenant prétexte du décès récent de Serigne Pape Malick Sy (porte-parole du khalife général des tidianes) longtemps impliqué en politique, engagement pour lequel il a été plusieurs fois incarcéré, et de Mouhamadou Bamba Diagne (ancien ministre en charge des affaires religieuses sous le président Wade), Ousseynou Nar Gueye revisite le jeu de négociation permanent entre les figures maraboutiques du Sénégal, le politique et la République, de Senghor à Macky Sall. Faut-il instituer à nouveau un ministère des Affaires religieuses au Sénégal ou est-ce au ministère de l'Intérieur de récupérer ses prérogatives régaliennes naturelles de supervision de l'activité des cultes religieux ?
De son côté, René Lake fait le point sur la progression constante des infections au coronavirus aux USA avec un parallèle entre le mouvement Black Lives Matter et la lame de fond décoloniale, en pointant la responsabilité de la jeunesse africaine dans cette néo-décolonisation.Quelle transversalité entre le combat pour la primauté de l'identité africaine et l'inscription des Africains dans les valeurs d'universalisme, à la lumière du slogan "il faut déboulonner Faidherbe" ?
Lu Bees est un talk audiovisuel hebdomadaire de SenePlus et Tract, réalisé et monté par Boubacar Badji.