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4 octobre 2025
LE SÉNÉGAL HONORÉ
Le professeur Serigne Magueye Gueye, titulaire de chirurgie / urologie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et Chef de service Urologie à l’Hôpital Général Idrissa Pouye de Grand-Yoff, est le lauréat du Prix Albert Schweitzer, Edition 2020
Le professeur Serigne Magueye Gueye, titulaire de chirurgie / urologie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et Chef de service Urologie à l’Hôpital Général Idrissa Pouye de Grand-Yoff, est le lauréat du Prix Albert Schweitzer, Edition 2020. Il devient ainsi le 13e récipiendaire de ce prestigieux prix et le premier en Afrique subsaharienne.
Le Prix Albert Schweitzer récompense un Urologue pour sa contribution remarquable à l’enseignement de l’urologie et à la formation des urologues, particulièrement dans les pays à ressources humaines en santé limitées notamment les pays en développement. Il a été institué en 2004 par la Société internationale d’Urologie (SIU, fondé en 1907) dont la mission est de permettre aux urologues de tous les pays, grâce à la coopération internationale en matière d’éducation et de recherche, d’appliquer les normes les plus élevées de soins urologiques à leurs patients. La SIU est une plateforme internationale majeure pour l'éducation urologique durable et des activités philanthropiques collaboratives visant à améliorer les soins urologiques avec plus de 10 000 membres de plus de 130 pays.
Dans le cadre de l’ONG Institut pour la Formation et la Recherche en Urologie et Santé Familiale qu’il a créée en 2004, il travaille dans le sens d’un accès universel aux soins chirurgicaux dans les zones les plus reculés du continent africain. Il est de tous les combats pour la restauration de la dignité des femmes atteintes de fistules ou victimes de mutilations génitales.
Professeur Serigne Magueye Gueye a été membre des plus importantes associations internationales et sociétés savantes luttant contre le Cancer. Il est actuellement Président du Collège Ouest Africain des Chirurgiens et initiateur du Centre de santé communautaire Aristide Mensah de Yeumbeul dont l’objectif est le rapprochement géographique et économique des soins.
UN TROISIEME MANDAT C'EST DIEU QUI LE DONNE
Pour Moussa Diop les propos du député Alioune Demberou Sow concernant le troisième mandat du président de la République sont incendiaires et dangereux.
Me Moussa Diop ex DG de la société de transport public Dakar Dem Dikk reparle du troisième mandat de Macky Sall. Pour Moussa Diop les propos du député Alioune Demberou Sow concernant le troisième mandat du président de la République sont incendiaires et dangereux.
'' Comment on peut inciter à la violence et à la haine pour une question de mandat présidentiel?. Le pouvoir c'est Dieu qui le donne donc je condamne fermement ces propos du député. J'ai confiance en la justice et je sais qu'elle fera son travail'' a soutenu Moussa Diop à sa sortie du tribunal de Dakar.
Il s’y était rendu dans le cadre du procès qui l’oppose à Barthélémy Diaz. Une occasion pour lui de s’attaquer au maire de Mermoz Sacré-Cœur, qui selon lui, fait de la diversion en trouvant toujours un moyen de faire renvoyer le procès.
OTAGES AU MALI, UN SUCCÈS DES JIHADISTES AU RETOMBÉES INCALCULABLES
Une certitude : c'est l'alliance jihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda qui sort victorieuse de l'échange au Mali de 200 détenus contre quatre otages. Au-delà, bien que les conséquences en soient encore difficiles à discerner
D'abord une certitude: c'est l'alliance jihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda qui sort victorieuse de l'échange au Mali de 200 détenus contre quatre otages.Au-delà, bien que les conséquences en soient encore difficiles à discerner, en voici quelques premiers enseignements :
Des photos diffusées depuis samedi, notamment par l'agence mauritanienne Al-Akhbar montrent l'accueil triomphal réservé par le chef touareg malien Iyad Ag Ghaly, qui dirige cette alliance, le "Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans" (GSIM), à plusieurs dizaines de détenus libérés.
Iyad Ag Ghaly, entouré de quelques vétérans du jihadisme au Sahel, les reçoit avec effusion et leur offre un plantureux banquet.Ces photos ont été prises près de la frontière algérienne vendredi, le lendemain de la libération des otages, a affirmé à l'AFP une personnalité de la région de Tessalit (nord-est).
- Combien de détenus ont été libérés et qui sont-ils ?
Sur un organe de communication d'Al-Qaïda, le GSIM se targue d'avoir obtenu en échange des otages - un dirigeant de l'opposition, Soumaïla Cissé, la Française Sophie Pétronin et deux Italiens - "la libération de 200 de ses membres détenus dans les prisons du régime malien".
Mais l'affiliation jihadiste de tous ces ex-détenus, dont le gouvernement n'a pas publiquement confirmé l'élargissement, n'est pas avérée.
Plusieurs listes de personnes libérables en vue de cet échange ont circulé, mais aucune n'a été officiellement publiée.
Si des responsables présumés de certains des attentats les plus meurtriers de ces dernières années au Mali, mais aussi en Côte d'Ivoire ou au Burkina Faso y figurent, beaucoup sont de simples suspects, parfois arrêtés lors de vastes coups de filet.
Des blocages sur la libération de certains prisonniers ont retardé le transfert des otages, a indiqué à l'AFP une source de la Direction générale de la sécurité d'Etat (DGSE) malienne, sans autre précision.
Pour Iyad Ag Ghaly, ces libérations vont "rééquilibrer un peu les forces en faveur de son organisation, qui dépend d'Al-Qaïda", a souligné lundi sur Radio France Internationale (RFI) Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France au Mali, en particulier face au groupe affilié à l'Etat islamique (EI), désigné en janvier ennemi "prioritaire" de Paris au Sahel.
- Quels engagements ont été pris de part et d'autre?
Aucune des parties ne s'est exprimé sur ce point.
Mais les ex-détenus ne s'attendent certainement à bénéficier d'aucune forme d'immunité, a fortiori puisque la France, acteur militaire majeur sur le terrain, ne semble pas avoir participé directement aux négociations.
Le sort de plusieurs de leurs camarades relâchés dans des conditions similaires pourrait leur servir d'avertissement.
Ainsi, Aliou Mahamane Touré, condamné en août 2017 à dix ans de réclusion puis échangé en février 2019 avec 17 autres prisonniers contre un préfet et un journaliste maliens avait de nouveau été arrêté en novembre par la force française Barkhane.
Et en juillet 2015, l'armée française avait annoncé avoir tué Ali Ag Wadossène, organisateur présumé de l'enlèvement de deux Français et élargi avec trois autres jihadistes contre la libération en décembre 2014 d'un des deux otages, Serge Lazarevic.
"La façon dont les personnes libérées vont se réinsérer ou réintégrer les groupes armés dont elles sont originaires initialement va vraiment être un point absolument clé", résumait sur TV5 Monde Niagalé Bagayoko, présidente du Réseau africain du secteur de la sécurité (ASSN).
Quant au paiement d'une rançon évoqué par de multiples sources, comme toujours, ni le montant ni la réalité n'en sont établis.
- Quel crédit les dirigeants maliens peuvent-ils tirer de la libération des otages ?
Si les autorités de transition peuvent se prévaloir de la finalisation de ce dossier, le président Ibrahim Boubacar Keïta avait engagé les tractations pour la libération de Soumaïla Cissé, enlevé en mars, bien avant son renversement par un putsch le 18 août.
Tout juste arrivé à Bamako, M. Cissé a rapporté être allé, dès le lendemain de l'investiture du président de transition Bah Ndaw, et du vice-président, le colonel Assimi Goïta, le 25 septembre, enregistrer une vidéo à la demande de ses ravisseurs: "Le président a été efficace", a-t-il souligné le soir de sa libération.
Mais Bah Ndaw a de son côté salué "les efforts soutenus du président sortant pour obtenir la libération de ces frères et soeur". "Le pragmatisme de la Transition ainsi que sa décision de capitaliser les avancées dans la négociation ont fait le reste", a conclu M. Ndaw vendredi.
Au-delà de cet échange, de nombreux Maliens et spécialistes se demandent si les canaux de communication établis pour cette négociation pourraient désormais servir à relancer les contacts avec le groupe d'Iyad Ag Ghaly esquissés sous la présidence de M. Keïta.
SÉNÉGAL-MAURITANIE ANNULÉ
Le match amical Sénégal-Mauritanie prévu cet après-midi à Thiès a été annulé après la découverte de cas de Covid-19 au sein de la délégation mauritanienne
Dakar, 13 oct (APS) – Le match amical Sénégal-Mauritanie prévu cet après-midi à Thiès a été annulé après la découverte de cas de Covid-19 au sein de la délégation mauritanienne, a appris l’APS.
’’La fédération sénégalaise de football (FSF) a le regret d’annoncer l’annulation du match amical international devant opposer le Sénégal à la Mauritanie ce 13 octobre à Thiès après concertations entre les deux parties et la CAF’’, indique un communiqué reçu à l’APS.
La même source signale qu’’’à l’issue des tests Covid-19, conformément aux protocoles sanitaires de la FIFA et de la CAF, huit membres de la fédération mauritanienne de football ont été malheureusement reconnus positifs’’.
La FSF qui ‘’exprime toute sa solidarité’’ à la fédération mauritanienne ‘’souhaite prompt rétablissement aux personnes infectées’’.
VIDEO
POUR LE RETRAIT DE MACKY SALL DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE
EXCLUSIF SENEPLUS - Les problèmes qui minent actuellement la justice sénégalaise sont étroitement liés aux faiblesses d'un pouvoir judiciaire assujetti aux desiderata du chef de l'Etat, selon notre éditorialiste, Serigne Saliou Guèye (wolof)
Serigne Saliou Gueye est catégorique : les problèmes qui minent actuellement la justice sénégalaise sont étroitement liés à un manque d'indépendance du pouvoir judiciaire. Selon l'éditorialiste de SenePlus, la Justice est de facto dirigée de main de maitre par l'exécutif à travers le Conseil supérieure de la magistrature. Il suggère le retrait du président de la République et du Garde des sceaux de cette instance.
PAS DE GAMOU CETTE ANNÉE
La famille d’El Hadj Malick Sy de Tivaouane a décidé de renoncer à la célébration en grande pompe du Mawlid, à cause de la pandémie du nouveau coronavirus
La famille d’El Hadj Malick Sy de Tivaouane a décidé de renoncer à la célébration en grande pompe du Mawlid communément appelé Gamou, cette année, à cause de la pandémie du nouveau coronavirus, a appris l’APS.
’’Tivaoune ne vas pas organiser le Gamou cette année’’ à cause de la pandémie du nouveau coronavirus, a déclaré, en wolof, Serigne Babacar Sy Abdou, membre de la famille Sy.
Selon lui, le Khalife général des tidianes Serigne Babacar Sy Mansour a pris cette décision sur la base des conseils des médecins et des recommandations de l’islam en cas de pandémie, ‘’après une large concertation au sein de la famille’’.
La maladie continue de se propager et les individus peuvent être infectés sans le savoir, a-t-il relevé, non sans rappeler la fermeture des mosquées depuis plusieurs mois.
Le Mawlid ou Gamou, prévu fin octobre, est un évènement religieux commémorant l’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam Mohamed (PSL).
Au Sénégal, la ville de Tivouane, sous l’égide de la famille Sy, est un des principaux foyers de convergence des fidèles à cette occasion.
Selon le site Asfiyahi.Org, ’’le Khalife invite les fidèles à célébrer le Gamou dans l’intimité familiale (...) tout en insistant sur le respect des mesures de prévention, à la solidarité, l’entraide, et à la prière pour vaincre ce fléau’’.
’’Des programmes radio-télévisés et digitaux (réseaux sociaux) seront proposés aux Sénégalais et au monde entier pour leur permettre de vivre chez eux, la ferveur des Burds et du Gamou comme ils l’ont toujours vécu à Tivaouane’’, poursuit la même source.
LA MACHETTE SELECTIVE DE MACKY
A l’Alliance pour la République, l’autorité du président est à géométrie variable. Du moins sur la question relative au 3ème mandat. Il y a le camp des coupables et le camp des responsables dont l’impunité est garantie
A l’Apr, il n’est pas interdit de parler du 3ème mandat. C’est plutôt affirmer que Macky Sall effectue son dernier mandat qui constitue un délit passible de sanctions. Alors que les théoriciens d’une candidature de l’actuel Président en 2024 se font de plus en plus entendre. Sous le regard impassible du chef qui semble se complaire dans cette situation.
A l’Alliance pour la République (Apr), l’autorité de Macky Sall est à géométrie variable. Du moins sur la question relative au 3ème mandat. Il y a le camp des coupables et le camp des responsables dont l’impunité est garantie. Si le Président Sall a plusieurs fois répété qu’il ne ferait pas un 3ème mandat, les développements depuis sa réélection suggèrent qu’il n’est plus aussi catégorique. Serait-il tenté de mettre le pied à l’étrier ? Les responsables de l’Apr théorisant cette possibilité semblent bénéficier d’un silence (complice ?) du chef de l’Etat. On peut citer dans ce lot les propos polémiques du député Aliou Dembourou Sow qui appelle les Peulhs à défendre un 3ème mandat pour Macky Sall avec des machettes si c’est nécessaire. Un discours dangereux qui sape l’unité et la cohésion nationales et qui n’est pas sanctionné au sein de l’Apr où le silence est la loi.
De l’autre côté, dire que Macky Sall effectue son second et dernier mandat est devenu clairement un sacrilège ou un crime de lèse-majesté. Sory Kaba, Moustapha Diakhaté ou Me Moussa Diop ne diront pas le contraire. Ils ont été démis de leurs fonctions et relégués au second plan. Pour des insultes proférées en privé, Moustapha Cissé Lô a été exclu de l’Apr. Sur la question du 3ème mandat, le Président Sall aurait défini une ligne de conduite. Mais ce principe n’est pas respecté par tous les responsables. Aujourd’hui, se prêter à un exercice de théorisation d’une 3ème candidature en 2024 est un fait banal au sein du parti présidentiel.
Pas de sanctions pour les théoriciens d’un 3ème mandat
Prétendre le contraire est synonyme de sanction de la part du chef. Mahammed Boun Abdallah Dionne n’a-t-il pas bien précisé que Macky Sall convie les Sénégalais à 2035 ? Aujourd’hui, il siège dans le gouvernement et remplit presque le rôle de Premier ministre lors des réunions du Conseil des ministres. Mbaye Ndiaye a déjà validé dans l’émission Jakarlo de Tfm que le Président en est à son premier mandat, se basant sur la Constitution révisée en mars 2016.
L’ancien maire des Parcelles Assainies garde toujours son poste de ministre d’Etat et est l’un des plus proches collaborateurs du président de la République. Alors que Aymérou Gningue a indiqué dans le Grand jury de Rfm, le mois dernier, que juridiquement, Macky Sall peut se représenter en 2024. Finalement, le mot d’ordre dans les rangs de l’Apr pourrait se résumer : que personne ne parle de dernier mandat pour Macky Sall. Qui rame à contre-courant de cette mouvance s’expose à des sanctions du président du parti. Surtout lorsque Aliou Dembourou semble narguer les Sénégalais. «Je ne regrette pas mes propos», bombe le torse le responsable apériste dans L’Observateur, se disant prêt à réitérer ses propos à l’Assemblée nationale. Le tout se déroule avec la bénédiction du Président Macky Sall dont les intentions sont plus ou moins obscures en direction de 2024.
LES PRECISIONS DU RECTEUR DE L'UNIVERSITE DE THIES
Ramatoulaye Diagne Mbengue, a réagi 48h après la sortie de la Coordination campus de Thiès du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes)
Le recteur de l’Université de Thiès, Ramatoulaye Diagne Mbengue, a balayé d’un revers de la main les accusations du Saes sur la gestion de l’Université de Thiès. Selon elle, l’importance est de capitaliser les performances enregistrées par l’Université de Thiès, qui doit continuer à rayonner.
Mme le Recteur de l’Université de Thiès a réagi 48h après la sortie de la Coordination campus de Thiès du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes).
Professeur Ramatoulaye Diagne Mbengue a tenu à démonter point par point les 14 points inscrits dans la plateforme revendicative de ces syndicalistes de l’Ut. «Sur le recrutement sans délai des 20 postes de Per octroyés par le ministère de l’Enseignement supérieur, les postes ont été effectivement ouverts et, à ce jour, 15 sont pourvus. Seule l’Ufr Sciences économiques et sociales (Saes) n’a pas encore finalisé les recrutements sur les cinq postes qui lui ont été octroyés. La prise en charge financière de ces 20 postes de Per sera entièrement supportée par le budget de l’Ut», dit-elle.
S’agissant de «l’échange illégal des 3 ha de la Zone d’aménagement concertée (Zac) contre les 2 ha du domaine national», relate Mme le Recteur qui précise qu’il s’agit «d’une question foncière dont j’ai hérité, au nom de la continuité du service, puisque le document d’échange à l’amiable d’un terrain de 3 ha de l’Ut contre un terrain de 2 hectares a été signé le 29 mars 2017, 8 mois avant ma prise de service».
Elle note : «Nous n’avons trouvé dans les archives de l’Ut, ni acte d’attribution des 3 hectares ni acte d’attribution des deux 2 ha à l’Ut. Nous ne disposons pas non plus d’une copie d’un quelconque titre de propriété du cosignataire de l’échange. Le Conseil d’administration de l’Ut a également confirmé n’avoir jamais été saisi auparavant sur cette dite question.» Aussi tient-elle à préciser que «l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics (Acbep) est en train de construire, sur les deux 2 ha obtenus grâce à l’accord d’échange du 29 mars 2017, la Cité des enseignants de l’Ut».
Egalement dit-elle, «après avoir été saisie par le Saes, pour voir plus clair dans ce dossier, j’ai adressé des courriers au Directeur régional de l’Urbanisme de Thiès, et au gouverneur de la région de Thiès, pour solliciter leur accompagnement dans le traitement de ce dossier. A ce jour, malgré le désir qui peut être légitime d’élargir le patrimoine foncier de l’Ut, il semble difficile de réserver une suite favorable à la requête du Saes». Parce qu’en effet, «l’Ut ne disposant pas d’un acte d’affectation de ces trois 3 ha dans son patrimoine, n’est pas en position de demander à la Dscos l’arrêt des travaux, entrepris par un privé sur ledit site».
Outre ce point, Mme le Recteur Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue est largement revenue sur le «transfert sans délai de la gestion du paiement des vacataires aux établissements». Et c’est pour dire, «à ce jour, nous n’avons noté aucune instance de paiement de vacation au niveau de nos services, à l’exception des états de vacation de l’Ufr Sciences de l’ingénieur et de l’Ufr Ses». Lesdits états, selon la patronne de l’Ut, sont en cours de traitement par les services compétents en attendant la réception des états de vacation de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (Ensa).
Mme le Recteur reste catégorique quand il s’agit de s’épancher sur la question relative à la livraison sans délai des infrastructures de l’Ut. «La livraison des infrastructures des universités publiques ne relève pas de l’administration rectorale qui n’est ni maître d’ouvrage, ni maître d’ouvrage délégué. De même, la question relative au paiement des impenses ne relève pas du Rectorat pour les mêmes raisons. L’Ut n’est d’ailleurs pas membre du comité d’évaluation des impenses présidé par le Préfet du département. Le Recteur ne peut que faire un plaidoyer pour la livraison des infrastructures.» De même, elle soutient que sur la prise en charge médicale du personnel qu’aucun «retard, ni dysfonctionnement n’est noté dans la prise en charge médicale du personnel».
Entre autres points, Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue relève que «le projet de règlement intérieur est en cours d’élaboration et sera partagé incessamment avec la communauté universitaire et les différentes instances».
Aussi, la question relative au paiement sans délai de toutes les sommes dues aux responsables pédagogiques de l’école doctorale et aux responsables de filières des différents établissements, sera bientôt bouclée….
Outre ces précisions, Mme le Recteur a tenu à réitérer son «engagement dans une dynamique de concertation et d’ouverture au dialogue». Parce qu’à l’en croire, «les performances enregistrées par notre université, tant au niveau national qu’international, doivent beaucoup à ce climat apaisé».
FRAPP FRANCE DEGAGE DEPOSE UNE PLAINTE, JAMRA AFFICHE SON INDIGNATION
Les propos du député Aliou Dembourou Sow, appelant la communauté Peulh de prendre les machettes et de défendre la candidature de Macky Sall, a choqué plus d’un
Les propos du député Aliou Dembourou Sow, appelant la communauté Peulh de prendre les machettes et de défendre la candidature de Macky Sall, a choqué plus d’un. Outré par cette sortie jugée dangereuse du responsable de l’Apr à Ranerou, le mouvement Frapp France dégage a déposé, hier, une plainte à la table du Procureur de la République. Ces activistes appellent Serigne Bassirou Guèye à s’autosaisir sur l’affaire. Le député du « Grand parti », Malick Guèye, demande à l’Assemblée nationale de prendre ses responsabilités ! l’ONG Jamra affiche son indignation.
le mouvement Frapp France dégage a déposé une plainte sur la table du Procureur de la république contre le responsable de Ranérou Ferlo qui appelait la communauté Peulh à prendre les machettes pour défendre la candidature de Macky Sall pour briguer un troisième mandat en 2024. « Nous venons de déposer une plainte au niveau du Procureur. Une plainte contre Aliou Dembourou Sow pour apologie au crime. Nous constatons que ce député a tenu des propos incendiaires, appelant une communauté à prendre des machettes pour défendre la troisième candidature de Macky Sall. Ce sont des propos très graves qui sont punis par le code pénal sénégalais notamment dans son article 248, 249, 250 et 252. Nous avons saisi le Procureur. Nous attendons de lui qu’il demande à l’Assemblée nationale de lever l’immunité parlementaire du député Aliou Dembourou Sow » s’est exprimé Souleymane Ndjim, membre du mouvement Frapp France dégage sur les ondes de la radio futurs médias. une sortie tout à fait « regrettable » du député de l’Apr.
A en croire les responsables de ce mouvement, le Procureur ne doit pas rester aphone. Étant donné qu’il s’est toujours autosaisi des affaires beaucoup moins graves que cet appel de révolte du député Aliou Dembourou Sow « On a vu le procureur s’autosaisir pour dans beaucoup de dossiers moins graves que celui-ci. Nous ne pouvons pas concevoir d’écouter ces propos aussi graves, aussi incendiaires surtout lorsque nous savons à quel point la période électorale est sensible et fragile dans nos pays africains et que le Procureur ne s’autosaisisse pas sur ce genre de choses. La Justice doit aller jusqu’au bout. Nous n’allons pas nous arrêter là si le Justice ne fait son travail. On saisira dans ce cas les juridictions internationales» a ajouté le responsable du Frappe France dégage sur les ondes de la Rfm.
Mame Mactar Guèye ONG Jamra « Il ne faut pas jouer avec le feu »
L’ONG Jamra a affiché son indignation par rapport aux propos du député apériste. « Nous ne pouvons que déplorer le fait qu’il ait fait appel directement à un meurtre de masse. Alors n’oublions pas que le drame rwandais a commencé comme ça. Ce sont des appels de cette nature qui avaient été lancés. Nous avons vu le résultat, plus de 900.000 morts. Donc il ne faut pas jouer avec le feu. Nous pouvons avoir des rivalités politiques qui soient fondées sur des confrontations de programmes et projets de société. et non se fonder sur des menaces et à fortiori des menaces de mort. le plus inquiétant, c’est qu’il s’agit d’un représentant du peuple qui est censé donner le bon exemple » a indiqué Mame Mactar Guèye sur les ondes de Zik Fm
Le député du « Grand parti » Malick Guèye en appelle à voter une résolution pour condamner les propos d’Aliou Dembourou Sow
Des propos que condamne également le député Malick Guèye du « Grand parti ». il demande à ses collègues parlementaires de voter une résolution pour se démarquer des propos du député, Dembourou sow jugés dangereux et fallacieux et capables de porter atteinte à la sureté nationale. « Le débat doit être arrêté par les sommités de ce pays. Parce que c’est un débat dangereux. C’est un débat grave. Il faut que les leaders politiques arrêtent de tirer des faits d’entêtement des votes ethniques. Cela n’a aucun sens. Le Sénégal n’a jamais été dans cette logique ethniciste. Ce qui s’est passé à l’élection présidentielle et aux législatives. Il est temps d’arrêter ce débat régionaliste. Ce n’est pas seulement les gens du pouvoir. Aucun candidat, aucun leader politique, aucun responsable politique dans ce pays ne doit cultiver un dividende politique qu’il faut récolter dans une région ou dans une ethnie. La jurisprudence des pays africains qui ont basculé dans ce débat d’ethnie, je pense quand- même qu’il faut que les gens doivent l’intégrer. L’Assemblée nationale doit prendre ses responsabilités, produire au minimum un communiqué pour fustiger cette sortie du député Aliou Dembourou Sow » a interpelé le député Malick Guèye du « Grand parti ». Il promet de prendre ses responsabilités pour écrire au président de l’Assemblée nationale pour établir une résolution afin de condamner les propos « dangereux » du député de l’Arp.
Par Serigne Saliou Guèye
LE COMBLE
Rien n’empêche le procureur de la république de s’autosaisir et demander à l’Assemblée nationale de lever l’immunité parlementaire du député analphabète aux fins de l’entendre sur ses propos d’une gravité extrême
« Ça, c’est le premier mandat du président de la République. J’entends certains dire que c’est son second mandat. Nous ne sommes pas dans le second mandat mais le premier. La constitution est claire. Elle parle de deux mandats successifs de 5 ans. Le mandat passé, c’est un mandat de 7 ans et le conseil constitutionnel a refusé de le comptabiliser comme un mandat de 5 ans. Ce n’est pas Macky qui refuse, mais c’est la constitution du pays. Pourquoi devons-nous avoir peur ?
Le pouvoir quand tu l’as, il faut t’y accrocher. Ne lâchez pas. Ceux qui disent qu’ils ne sont pas d’accord menacent de déstabiliser ce pays. Alors n’ayons pas peur de sortir nos machettes. Eux ont peur mais pas nous. Nous devons être debout pour élire Macky Sall. Et s’il termine son second mandat qu’il donne le pouvoir à Abdoulaye Daouda Diallo », tels sont les propos que le député et Président du conseil départemental de Ranérou, Aliou Dembourou Sow, qui ont choqué tous les sénégalais épris d’équité, stabilité sociale et d’unité nationale. Et malgré les cris d’indignation, le député analphabète, tel qu’il se définit, est revenu à la charge pour dire qu’il ne regrette rien de ses propos bellicistes. Et pour se défiler, il impute ceux qui s’indignent de ses propos de ne pas appréhender certains codes dialectaux de son moyen d’expression.
En dehors de ces explications tortueuses et saugrenues qui ne convainquent personne sinon des hurluberlus comme lui, l’on se rend compte que ces propos qui sont d’une gravité extrême préjudicient à la stabilité et l’unité nationale. Ces propos irresponsables ethnicistes et gros de danger violent l’article 5 de la constitution : «Tout acte de discrimination raciale, ethnique ou religieuse, de même que toute propagande régionaliste pouvant porter atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ou à l’intégrité du territoire de la République sont punis par la loi. »
Du coup, l’irresponsabilité du député de Ranérou tombe sous le coup des articles 238, 239 et 240 du code pénal qui répriment à « une peine de travaux forcés de dix à vingt ans quiconque aura sciemment pris part à toute association formée, quelle que soit sa durée ou le nombre de ses membres, toute entente établie dans le but de préparer ou de commettre un ou plusieurs crimes ». Mais son immunité parlementaire fait obstacle à toute velléité de poursuite judiciaire. Pourtant rien n’empêche au procureur de la république de s’autosaisir et demander à l’Assemblée nationale de lever l’immunité parlementaire du député analphabète aux fins de l’entendre sur ses propos d’une gravité extrême. Ce qui est choquant, c’est que dans la mouvance présidentielle, aucune voix ne s’est élevée pour flétrir de l’attitude ethniciste de Dembourou Sow. Quand Ousmane Sonko a déclaré que « Macky Sall n’aime pas la Casamance encore moins notre pays le Sénégal », un quarteron de députés ressortissants l’ont traité de fractionniste voire de sécessionniste. Aujourd’hui qu’un des leurs demande à ses frères de même ethnie de s’armer de coupe-coupe et d’en découdre sanguinairement avec tout sénégalais qui aurait le toupet de s’opposer au projet anticonstitutionnel de son mentor, personne d’entre eux n’ose condamner l’imbécilité de cet écervelé. et ce qui aggrave sa déclaration, c’est le fait de suggérer à Macky sall après sa fin de mission illégale de livrer monarchiquement le pouvoir à Abdoulaye Daouda Diallo. Le Neddo ko Bandoum est en marche. C’est le comble de l’imbécillité que de vouloir verser le sang de ceux qui prennent la défense de leur constitution au détriment d’un Président qui songe à faire du « tazaarché » à la tandja.
L’une des acceptions du mot « imbécillité », c’est être poussé par sa faiblesse d’esprit de façon à créer des désavantages pour les autres sans pour autant se donner d’avantages à soi-même. et en suscitant la guerre civile empreinte d’ethnicisme, Dembourou sow pense que ses partisans armés de machettes prendront le dessus de ceux-là qui s’armeront uniquement de la constitution. C’est honteux de constater que la frousse qui gagne les membres de la mouvance présidentielle les astreint à un silence asphyxiant. Où sont passées les grandes gueules des Assises nationales de la mouvance présidentielle qui se sont battues contre la dévolution monarchique ? Il est manifeste que les alliés de Macky sall qui ont combattu la dévolution monarchique du pouvoir wadien ont renoncé aux principes fondateurs des Assises nationales. Ceux d’entre eux qui défendaient le « pencoo » soutiennent le « paacoo » à cause de voluptés enivrantes du pouvoir beige-marron.
Le crime du député Dembourou sow est intolérable dans une démocratie respectable parce qu’elle sape les fondements de la république et brise la chaine sacrée de l’unité nationale. Aujourd’hui même le président Sall, symbole de cette unité nationale, que le député de Ranérou défend au point de provoquer une guerre ethno-civile doit condamner fermement ces propos irresponsables émanant de surcroit d’un député de la mouvance présidentielle. lequel parlementaire doit savoir, comme le stipule l’article 100 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qu’il « a des obligations de rigueur morale, d’intégrité, de droiture et de dignité qui doivent se refléter dans son comportement et sa vie de tous les jours et que ces exigences imposent un statut à la dimension de ses responsabilités ».
Députés de sa Majesté plutôt que ceux du peuple
Mais au Sénégal, certains élus de la nation inconscients et ignorant leur rôle n’ont cure de ce statut qui leur confère une dimension nationale. Ils préfèrent être plutôt des députés de sa majesté plutôt que ceux du peuple. Parce que pour eux, le Prince Macky est plus important que ce peuple souverain qui l’a élu. Dès lors, tous les moyens, toutes les exactions discursives sont tolérables quand il s’agit de vouloir plaire à leur monarque. Une Penda Bâ peut insulter toute communauté ethnique, cela ne comporte aucune gravité tant que le Président et sa femme ne sont pas visés dans ces insanités. On peut l’appréhender pour quelques jours avant de lui trouver un passeport pour qu’elle aille se la couler douce à l’étranger. Mais quand c’est Assane Diouf qui insulte la Première institution, sa place est à Rebeuss et à juste raison. Que le député irresponsable de Ranérou doit savoir que si on doit en arriver à sortir les machettes et les baïonnettes de leurs fourreaux pour imposer un 3emandat, les sénégalais épris de paix, de démocratie et de justice sont prêts à perdre leurs vies pour défendre leur constitution.
En 2011/2012, 13 sénégalais ont perdu la vie en défendant leur charte fondamentale. Des édifices et des véhicules ont été saccagés, détruits. Des maisons ont été incendiées. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les sénégalais sont prêts à revivre les mêmes tensions si jamais l’irrationalité pousserait le Président à violer la constitution qu’il a pourtant réformée pour éviter la tragédie préélectorale de 2012.