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2 octobre 2025
MARSEILLE SUR LES TRACES DE KEITA BALDE, FAMARA DIEDHIOU VERS LA FRANCE
Absent des plans de Niko Kovac cette saison, Keita Baldé est sur la liste des joueurs qui devront quitter le club monégasque en cas d’offre intéressante.
Absent des plans de Niko Kovac cette saison, Keita Baldé est sur la liste des joueurs qui devront quitter le club monégasque en cas d’offre intéressante. C’est dans ce cadre que les dirigeants de Marseille s'activent en coulisse pour se renseigner sur l'international sénégalais, indésirable en club. En Angleterre, Famara Diédhiou est courtisé en France. En effet, Dijon d’Alfred Gomis s’intéresse à l’attaquant de Bristol City.
Qualifié pour la Ligue des Champions, Marseille cherche un autre attaquant pour suppléer Dario Benedetto avant la fin du mercato estival. Et selon les informations de «Sky», les dirigeants de l’équipe phocéenne s’intéressent à Keita Baldé. Placé sur la liste des départs, l’ancien joueur de l’Inter de Milan figure sur les tablettes de la cellule de recrutement des Marseillais. Son profil plait beaucoup aux dirigeants olympiens. Pour retrouver du temps de jeu, le joueur de 25 ans voudrait retourner en Italie où il est courtisé par plusieurs écuries dont Cagliari, la Sampdoria et la Fiorentina de la Série A. «Peut-être qu'à l'avenir, je pourrais revenir en Italie. Des demandes en Italie ? Il y en a toujours, mais si cela ne s'est pas fait, c’est parce que c’est comme ça que ça devait être», avait déclaré Keita Baldé en mars dernier avant d’ajouter : «Nous verrons ensuite dans quelques années comment ça se passera». Auteur de 4 buts en 21 matchs la saison dernière, l'ailier sénégalais est sous contrat avec le club de la principauté jusqu'en 2022.
FAMARA DIEDHIOU DE RETOUR EN FRANCE
Ayant réussi une belle saison avec Bristol City, Famara Diedhiou est courtisé en France. Mal en point depuis l'ouverture de la saison, Dijon veut en effet l’attaquant sénégalais pour jouer le maintien dans l'élite française. Elu meilleur joueur en Angleterre par les supporters des «Robins», Diédhiou est à la dernière année de son contrat à Ashton Gate. Selon la presse anglaise, Dijon prépare une offre pour le faire signer. Meilleur buteur de l’équipe anglaise avec 14 réalisations, l’ancien joueur d'Angers pourrait être le profil idéal pour remplacer Julio Tavares. Maintenant, reste à savoir si l’équipe anglaise va céder, cette saison, son meilleur buteur.
INONDATIONS ET D’AUTRES SUJETS EN EXERGUE DANS LES QUOTIDIENS
Dakar, 14 sept (APS) – La question des inondations, les conséquences de la pandémie de la Covid-19 et d’autres sujets constituent le menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Lii quotidien fait une plongée dans les Parcelles Assainies de Keur Massar, dans la banlieue dakaroise et titre : ‘’Dans l’enfer des sinistrés’’. ‘’Depuis plus d’une semaine, les habitants des Unités 2, 3 et environs de Keur Massar vivent des situations difficiles. Les eaux ont englouti la totalité de leurs maisons. Malgré les mesures +d’urgence+ prises par le gouvernement, rien ne semble bouger’’, constate la publication.
Parlant des inondations à Dakar, L’Info explique ‘’les racines du mal’’ et cite, ’’le retour abondante de la pluie (…), l’imperméabilité croissante des sols (….), l’absence de réseau d’assainissement ou obsolète par endroit s’il en existe ainsi que l’absence d’un système de drainage des eaux de pluie (…)’’.
Dans Sud Quotidien, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye déplore ‘’l’abandon’’ du Plan décennal de lutte contre les inondations. ‘’Il n’y a jamais eu 767 milliards disponibles engagés dans des dépenses de lutte contre les inondations. Le vrai scandale de ce dossier, il ne se trouve pas là. Il se trouve dans l’abandon de la solution à apporter aux inondations à Dakar et dans les autres villes du Sénégal’’, déclare M. Mbaye, en poste au moment de l’adoption du Plan décennal de lutte contre les inondations.
Kriitik aborde la mission d’information parlementaire sur les inondations que le journal considère comme un exercice de ‘’lavage à grande eau’’. ‘’Cités à comparaître devant la représentation nationale, les ministres impliqués dans la gestion des inondations peuvent dormir tranquille. L’Assemblée nationale qui annonce une mission d’information clôt l’éventualité d’un audit technique et financier. Les +envoyés+ du peuple ne déroberont pas à la tradition. Faire parler la majorité mécanique pour les intérêts de l’Etat’’, écrit le journal.
L’Assemblée nationale a convoqué une réunion spéciale de son bureau, mardi, pour examiner les modalités de la mise en œuvre d’une Mission d’information après les inondations qui ont frappé Dakar et plusieurs endroits du pays.
En politique, L’As titre : ‘’Macky Sall évoque un gouvernement élargi’’.
’’Une folle rumeur de remaniement circule dans les chaumières depuis quelques temps. Mais le chef de l’Etat qui veut sans doute avoir une maîtrise sur son agenda, déroute tout le monde. Quoique insatisfait, Macky Sall continue de cheminer avec son équipe considérée pourtant comme le gouvernement le plus faible depuis son arrivée au pouvoir en 2012. Ce qui est quand même sûr, c’est que l’idée taraude l’’esprit du chef de l’Etat qui, d’ailleurs, l’a dit à mi-mot lors de la conférence des leaders de Benno Bokk Yakaar qu’il a présidée la semaine dernière (…)’’, rapporte la publication.
L’Observateur qui a mené une enquête sur le ‘’fast-tract’’ estime que ‘’Macky Sall (est) à la recherche d’un slogan perdu’’. Dans le journal, Seydou Guèye, chargé de la communication de la Présidence, souligne que ‘’les stratégies de développement économique ont subi un choc extérieur avec la pandémie de Covid-19’’.
A propos de l’impact de cette pandémie, Vox Populi note que ‘’le secteur informel choppe le virus de la crise’’. ‘’L’économie informelle (est) presque anéantie par les effets du corona ‘’, selon le journal.
Source A s’intéresse au marché d’intérêt national et à la gare des gros porteurs, ‘’sur fond de prêt, construits puis abandonnés dans la brousse de Diamniadio’’.
’’Inaugurées en grande pompe, le 24 janvier 2019, par le candidat Macky Sall, ces infrastructures (ont été) financées à hauteur de 63 milliards de francs Cfa (15% Etat du Sénégal et 85% Etat turc en prêt). Mais, depuis près de deux ans, aucune activité ne peut y être menée, car il est plus facile d’aller à Gorée à pied que d’accéder à ces ouvrages, surtout en cette période d’hivernage’’, écrit le journal qui affiche en Une : ‘’63 milliards francs Cfa dans le vent’’.
Enquête consacre un dossier à la pêche et affiche en Une : ‘’Poissons en eaux troubles’’. ‘’Le poisson se fait rare. Il coûte cher. Pêcheurs, maréyeurs et vendeurs sont inquiets et furieux’’, résume le journal.
Le Soleil exhume le passé du village de Ndiarogne, ’’symbole du refus sérère d’une islamisation forcée’’.
SADIO MANE ET CHEIKHOU KOUYATE DEBUTENT PAR UNE VICTOIRE
Après les fenêtres de la Fifa, les championnats européens ont repris leurs droits ce weekend.
Après les fenêtres de la Fifa, les championnats européens ont repris leurs droits ce weekend. Pour leur match d'ouverture de cette saison, Liverpool et Sadio Mané ont dominé Leeds (4-3) dans une affiche compliquée pour les hommes de Jürgen Klopp. Dans l'autre rencontre, Crystal Palace de Cheikhou Kouyaté a battu Southampton (1-0). En France, Sofiane Diop a offert la victoire à Monaco lors de la troisième journée face à Nantes.
En ouverture de la première journée de la Premier League, Liverpool de Sadio Mané a débuté par une victoire. Dans une rencontre compliquée, les hommes de Jürgen Klopp ont bataillé ferme pour conserver les trois points de la victoire au stade Anfield devant Leeds (4-3). Les Reds peuvent remercier Mohamed Salah qui a réussi un triplé.
Titulaire dans l'attaque, Sadio Mané n’a pas décisif, même s’il a participé à toute la rencontre. En face, pour son grand retour dans l'élite, Leeds du coach Marcelo Bielsa a joué sans complexe. Dans l’autre rencontre, Cheikhou Kouyaté et Crystal Palace ont battu Southampton (1- 0).Aligné dans l'axe avec le défenseur anglais Scott Dan, l’ancien joueur de West Ham a livré une belle prestation en contenant les attaquants adverses. Avec cette victoire, les hommes signent leur première victoire de la saison.
SOFIANE DIOP OFFRE LA VICTOIRE A AS MONACO
En France, Metz a été battu par Lille (1-0) pour le compte de la troisième journée de la ligue 1. Malgré la présence de Ibrahima Niane et de Opa Nguette dès le coup d'envoi de la rencontre, les Messins n'ont pas trouvé le chemin des filets. A noter que Habib Diallo et Pape Ndiaga Yade ont fait leur apparition lors de cette patrie. Au plan comptable, les Messins occupent la 17ème place. Au stade des Costières, Nîmes de Sidy Sarr a été dominé par Rennes (2-4). Ayant démarré la rencontre sur le banc, l’attaquant sénégalais Mbaye Niang n'a pas pu faire son entrée. Grâce à cette victoire, les Bretons occupent la première place du podium.
Au stade de Louis II, AS Monaco a battu Nantes (2-1). Le milieu de sénégalais Sofiane Diop s’est illustré de la meilleure des façons puisqu’il a montré le chemin des filets à ses coéquipiers en ouvrant le score dès la 7ème de jeu. Malgré l'égalisation des visiteurs, les Monégasques ont pris les trois points de la victoire. Grâce à ce résultat, l’équipe de Niko Kovac devient le dauphin des Bretons.
A noter que Keita Baldé ne figurait pas sur la feuille de match. Le classique qui opposait Paris Saint-Germain et Marseille a tourné à l'avantage des Phocéens (1-0). L'unique but de la rencontre est l’œuvre de Thauvin. Titulaire dans l’entre jeu des Parisiens, Idrissa Gana Guèye a livré une copie propre. Chez les Olympiens également, Pape Guèye a débuté la rencontre avant de céder sa place au retour des vestiaires. Dans les autres rencontres, Dijon de Alfred Gomis s'est incliné à nouveau face à Brest (2-0). Saint-Etienne de Assane Dioussé a battu Strasbourg (2-0).
Alors que Angers et Sada Thioub ont pris le dessus sur Reims (1-0). Malgré la présence de Boulaye Dia dans l’attaque des Rémois, les angevins ont conservé les points de la victoire. En ligue 2, le Havre a réalisé une belle opération en dominant Guingamp (3-1) pour le compte de la troisième journée. Une victoire acquise en grande partie grâce au sénégalais Jamal Thiaré.
LE SENEGAL A EU DEUX MACKY SALL
Dans ce premier jet de l’interview accordée à Sud Quotidien, Abdoul Mbaye parle d’un président aux deux visages : le premier, prisonnier de ses promesses en début de mandat, l’autre pour lequel le tout prioritaire est devenu politique politicienne
Abdoul Mbaye replonge dans les eaux. Alors Premier ministre, le président de ACT a été appelé à piloter le plan décennal déclenché en 2012 par le Chef de l’Etat Macky Sall. Sauf que l’ancien Chef du gouvernement trouve scandaleux, un tel projet qui, selon lui, devrait régler définitivement le problème des inondations au Sénégal, soit abandonné. Dans ce premier jet de l’interview accordée à Sud Quotidien, Abdoul Mbaye parle d’un Macky Sall avec deux visages. Le premier qui était «prisonnier de quelques-unes de ses promesses au début de son mandat allant dans le sens de l’intérêt général, de la protection des citoyens sénégalais». Et l’autre dont le «tout prioritaire est devenu politique politicienne».
Vous étiez Premier ministre. Quand il y’a eu les inondations en 2012, le Président Macky Sall avait déclenché le Plan décennal. Est-ce que vous pouvez-nous nous faire la genèse de ce plan ?
Il faut d’abord rappeler que les inondations sont une vieille problématique. Elle avait été prise en charge par le régime précédent ; des projets avaient été engagés essentiellement orientés vers des systèmes de pompage et en partie d’ailleurs, une restructuration urbaine par la création de quartiers nouveaux. Nous nous souvenons du plan Jaxaay puisqu’il était évident que des zones non constructives avaient accueilli des domiciles et les pluies excessives créaient des inondations. En 2011, qui est une année charnière, il n’y a pas eu d’inondations parce qu’il y a eu sécheresse. Ce qu’il faut relever, c’est qu’en 2011 par contre, cela n’a pas empêché des dépenses très importantes d’être effectuées, notamment avec l’achat de tentes qu’on n’a jamais retrouvées, des produits phytosanitaires qui ont été commandés et qui n’ont jamais été livrés pour 5 milliards de F Cfa etc. En 2012, dès que le Président Macky Sall a été élu et qu’il a formé son gouvernement, il a essayé tout de suite d’accorder de l’importance à la gestion des inondations comme à la gestion de la préparation de la campagne agricole. Je considère qu’au Sénégal, on traite avec trop de légèreté la préparation de l’hivernage dans ces deux volets majeurs qui sont celui de la campagne agricole et celui de la préparation à la lutte contre les inondations puisqu’elles ont un caractère récurrent. Durant ce même mois d’avril, nous avons pu tenir à la fois le conseil interministériel consacré à la campagne agricole et le 30 avril, un conseil interministériel consacré à la lutte contre les inondations. Donc, quand l’hivernage est arrivé, fort heureusement, il y’avait déjà eu des préparations, mais évidemment, quelques mois ne pouvaient pas suffire pour faire face. La première réaction a été de déclencher le Plan Orsec. Ça a commencé à être mis en œuvre. Et le Président Macky Sall, parce qu’il faut laisser à César ce qui appartient à César, a pris des décisions importantes. La première, c’était d’abord le Plan Orsec. Il y a ensuite décisions de faire des économies budgétaires et donc organiser une réorientation des dépenses vers ceux qui permettaient d’assurer la protection des populations et c’est ainsi qu’on a annoncé la suppression du Sénat. Il y a eu des décisions en conseil des ministres de tenir un conseil présidentiel consacré à la lutte contre les inondations. Il s’est tenu le 19 septembre. Et c’est après ce conseil présidentiel que le document présenté a été validé par le Président de la République sous la forme d’un Plan décennal de lutte contre les inondations. Après ça, une autre décision importante a été prise par le Président de la République. Il y a eu un réaménagement ministériel et la création du ministère de la Restructuration et de l’Aménagement des zones inondables. Le PDLI en lui-même, ce qu’il apportait comme nouveauté importante, c’est qu’il créait un cadre global dans lequel, on retrouvait non seulement le système de pompage à maintenir, à compléter, à entretenir qu’il s’agisse d’ailleurs du système lui-même de pompage reposant sur les pompes, leur alimentation etc. ; mais également l’écrêtage des bassins de réception, l’entretien des réseaux préexistants. Parce que la colonisation était là et à l’époque, il y avait des réseaux qui fonctionnaient bien. Donc, tout ce volet était pris en charge. Il y avait également un volet important de restructuration urbaine. En ce sens qu’il était nécessaire non seulement de dégager des voies d’eau qui avaient été occupées par l’urbanisation, il était important d’enlever certains quartiers qui, de toute façon, ne pouvaient échapper à l’inondation en cas de pluie parce que se situant en point bas, dans d’anciens marigots, d’anciens lacs. Et pour se faire, il fallait créer des zones d’eau, remettre l’eau là où il était autrefois et il y avait aussi des zones vertes parce qu’il y avait des zones marécageuses qui ne sont pas propices à l’habitat et dès qu’il y a surplus de pluie, la nappe phréatique remonte. Donc, ces zones devaient également être déménagées et transformées en zones de verdure.
Et pourtant, vous affirmez que ce plan décennal a été abandonné ?
Sa mise en œuvre a commencé au début de l’année 2013 puisqu’il a été adopté en septembre 2012 et très sincèrement, beaucoup de travail a été accompli sous la coordination du Premier ministre certes parce que tous les services concernés étaient mobilisés pour trouver une solution à cette souffrance récurrente des populations sénégalaises non seulement de Dakar, de Touba, de Ziguinchor, de Kaolack, de Louga, de Saint-Louis etc. Il est heureux d’ailleurs de constater que quand on cite les réalisations faites au titre du PDLI, ce sont les réalisations de 2013 qui sont citées. C’est ce qui a été fait en 2013 qui a été cité notamment par le Président de la République récemment. Il se trouve simplement qu’après mon départ de la Primature, en début septembre-fin août 2013, ce travail a été abandonné. L’abandon, il faut en rechercher la responsabilité au niveau du Chef de l’Etat. Je rappelais tout à l’heure les décisions importantes qui avaient été prises. Le Plan Orsec, c’était vraiment pour faire face. C’était l’organisation de secours mais la réaffectation budgétaire surtout le Sénat, adoption d’un PDLI, création d’un ministère dédié. Concernant le premier point, on recréait le Sénat en instaurant le Haut conseil des collectivités territoriales. Je vous laisse juger de ce à quoi ça sert. Un vrai «machin» qu’on n’entend jamais, qui ne fait rien. On est revenu à ce qui existait avant. Ça a été abandonné et le ministère qui avait été créé pour le suivre a été supprimé. Donc, c’est bien dans le cadre d’une volonté politique que la lutte structurelle contre les inondations a été abandonnée. Nous en avons fait le triste constat et lorsque nous avons repris la parole politique par la création du Parti de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail, nous n’avons jamais cessé de rappeler au Chef de l’Etat, au gouvernement, l’importance qu’il convenait d’accorder à la lutte contre les inondations à la veille de chaque hivernage. Le dernier rappel date de juin 2019 où on rappelait au gouvernement l’existence de ce PDLI qu’il fallait revisiter, qui était la bonne solution pour sortir les populations de difficultés.
Vous ne semblez plus reconnaître le Président Macky Sall ?
Très sincèrement, je pense que nous avons eu deux Macky Sall. Il y a le Macky Sall que j’appellerai le Macky Sall n°1 qui était encore prisonnier de quelques-unes de ses promesses au début de son mandat allant dans le sens de l’intérêt général, de la protection des citoyens sénégalais. C’est celui qui avait pris les engagements sur la durée de son premier mandat, qu’il allait respecter etc. Ensuite, il a changé de fusil d’épaule. Le tout prioritaire est devenu politique politicienne. Je pense que pour lui, la lutte contre les inondations, personnellement je trouvais que c’était un moyen majeur pour lui d’assurer sa réélection. Mais privilégiant la politique politicienne aux résultats vécus par les populations, il est allé à la recherche de projets visibles, grandioses nécessitant de grands moyens et en ce moment-là, un projet comme le TER, des avions à n’en plus finir en nombre excessif commandés pour remettre sur pied une compagnie aérienne etc. l’ont engagé dans une fausse direction. Aujourd’hui, on a investi dans le TER des moyens équivalents à ce dont avait besoin le PDLI.
Où sont passés les 767 milliards dont vous faites allusion dans votre livre ? Le taux d’exécution fait débat et certains demandent des rapports.
C’est un faux débat qui, à mon avis, est créé à dessein pour l’orienter ailleurs. Le scandale n’est pas là parce que quand vous définissez un plan, vous dites on a besoin de 767 milliards mais ce n’est qu’un budget de besoin où il n’y a pas encore de couverture de ces besoins. C’est la première remarque qu’il faut faire. La deuxième remarque, c’est qu’en 2013, j’ai été Premier ministre pendant huit mois, donc nous avons conduit l’exécution du plan pendant huit mois sur 120 puisqu’un plan décennal, c’est 10 ans. Malheureusement, l’essentiel de ses réalisations date de cette époque. Nous avons pu travailler sur un budget d’environ 27 milliards de F Cfa et sur la partie habitat, (je parle de ressources mobilisées). Nous avions 17 milliards de F Cfa. Ça fait 44 milliards environ qui ont été dépensés. Donc, c’était très peu de choses par rapport au montant global mais dès lors que le plan a été abandonné, il y a peut-être eu des petits crédits qui ont été utilisés de temps en temps. Je me souviens d’un conseil interministériel tenu le 25 juin 2018 où pour la lutte contre les inondations, le Premier ministre avait retenu une enveloppe inférieure à 2 milliards de F Cfa. Vous avez des petits montants comme ça, insignifiants et même ridicules, qui ont été retenus probablement. C’est tout ! Il n’y a jamais eu 767 milliards disponibles engagés dans des dépenses de lutte contre les inondations. Le vrai scandale de ce dossier, il ne se trouve pas là. Il se trouve dans l’abandon de la solution à apporter aux inondations à Dakar et dans les autres villes du Sénégal.
M. le Premier ministre, avant ces inondations, il y a la Covid-19. Que vous inspire sa gestion pour l’Etat ?
J’ai été personnellement choqué par ce folklore qui a entouré la mise en œuvre de la lutte contre la Covid19 même si dès le départ je me suis réjoui, j’ai même félicité le Président de la République des mesures fermes, fortes qui avaient été prises pour organiser un minimum de confinement. C’était indispensable. Ce que j’ai, en revanche, fortement déploré, c’est qu’on a lâché trop vite du lest sous la pression alors que la courbe d’évolution non seulement des infections mais aussi des hospitalisations, ne le permettait pas.
L’Etat risquait aussi d’avoir à gérer les émeutes de la faim, en cas de non dé-confinement ?
Ça, ce sont les faits. Nous avons très tôt fait les propositions au Chef de l’Etat. Nous avons attiré son attention sur le fait que l’essentiel de nos revenus au Sénégal étaient des revenus de très court terme et qu’il était donc nécessaire de prendre des mesures en conséquence mais puisque vous parlez de la faim, de prendre en compte non seulement la faim par manque de revenus mais également la faim par manque de production dans la mesure où même le ravitaillement du Sénégal en denrées de première nécessité pouvait être remis en question. Nous avons proposé, au lieu de distribuer du riz et du sucre, qu’il s’agisse d’élection, de pandémie, de plan orsec du riz, le recours à du cash transfert bien ciblé de la manière la plus transparente possible pour que les populations puissent acheter ce dont elles avaient besoin. On a également demandé d’organiser très tôt et en avril au plus tard la campagne agricole pour l’orienter vers la production céréalière et pour permettre à des jeunes des villes, de pouvoir découvrir l’agriculture. Malheureusement, rien de tout ça ne s’est fait. On en est arrivés à un stade où il fallait déconfiner mais ça a été fait dans une précipitation presque coupable. En ce moment là, il était important de substituer à la mesure générale des mesures localisées comme l’ont fait d’autres pays. Il était important de mettre de l’énergie à surveiller l’apparition de certains clusters et à prendre en charge des procédures d’isolement de traitement. Ça n’a pas été fait. Aujourd’hui, il est quand même heureux, on se plaint des décès, de la souffrance des maladies tout en réjouissant que certains d’entre eux, ont pu être guéris. Mais ce qu’on constate, c’est que la courbe est déclinante et c’est un élément qui rassure.
Beaucoup de pays travaillent sur l’après-Covid afin de mieux lutter contre l’’ultra-dépendance de l’extérieur. Le Sénégal devrait-il être en reste ?
Ce que vous dites là est essentiel. Il y a une phrase d’un discours de Macron qui a particulièrement retenu mon attention. Il dit : «c’est une folie de dépendre de l’étranger pour sa santé, sa nourriture et pour sa sécurité». Malheureusement, nos pays sont tous dans ce cas. C’est la première fois d’ailleurs que nos élites ont pu constater des déficiences en matière de système de santé. Il faut qu’on l’améliore. Des engagements forts sont pris à cet égard. Il faut les exécuter. On a vu que pour les masques, il était possible de recourir à nos industries locales. Qu’il s’agisse d’appareils comme des respirateurs artificiels, on a vu le génie des écoles d’ingénierie du Sénégal se mettre à contribution etc. Donc, sur ce plan-là, comme vous le dites, il faut que l’internationalisation des productions soit un objectif majeur de notre stratégie en matière de politique économique. C’est ce que prône notre parti (ACT, Ndlr)
Quid de l’agriculture ? L’autosuffisance en riz devrait être une possibilité ?
Là également, on avait une opportunité formidable. Imaginez en avril si on avait déjà bien distribué l’engrais, les semences, si on avait accru la main d’œuvre dans les campagnes par le service national civique. Avec une pluviométrie pareille, on aurait eu des records en matière de production vivrière et on saurait qu’il est possible au Sénégal d’aller vers l’autosuffisance en matière d’alimentation. Au-delà de cela, d’une manière générale, toutes nos productions doivent aller dans cette direction de recherche de plus value locale maximale.
M. le Premier ministre, pourquoi le 3ème mandat fait-il encore l’objet d’un débat, au 21e siècle, dans les pays africains ? L’ancien président de la Mauritanie, Abdel Aziz, a même confié à France 24 que certains de ses amis Chefs d’Etat lui avaient demandé de modifier la Constitution pour se maintenir.
Nous avons des démocraties en retard au niveau de l’Afrique et malheureusement, on n’est pas dans le sens d’une marche vers le progrès en matière de démocratie. Au contraire, il y a du recul démocratique quels que soient par ailleurs, les projets qui sont présentés par les hommes politiques avant d’accéder au pouvoir. Le cas du Sénégal est un exemple patent. C’est possible simplement parce que nous n’avons pas de démocratie véritable avec de vrais contrepouvoirs. Partout, vous avez une démocratie qui dépend de la décision du Chef de l’Etat. Vous avez donné l’exemple du président Aziz. Comme lui, le Président Issoufou du Niger dit moi «Non». Tout dépend de celui qui est au pouvoir. Parce qu’on manipule les Assemblées nationales pour obtenir ce qu’on veut en matière de révision constitutionnelle, on manipule le Conseil constitutionnel pour obtenir le changement de la Constitution et tout finit par dépendre du Chef suprême. On est dans un système de mal gouvernance généralisée, l’absence de démocratie, le recul démocratique, la manipulation des Constitutions, la volonté de durer le plus longtemps au pouvoir et de se considérer comme irremplaçable et puis finalement l’équilibre revient avec un coup de force et on s’en plaint. On s’organise, on se retrouve parce que j’ai remarqué que dans les propos tenus par le président Aziz, l’existence d’une complicité solidaire entre les Chefs d’Etat de la sous-région. Il y a un véritable syndicat de chefs d’Etat. Ils veulent se soutenir contre les volontés de leur peuple et en se disant : plus nous sommes nombreux, moins on sera soumis à critique au plan international. Et c’est dommage parce que nos dirigeants sont les premiers à flétrir la dignité de l’homme africain. Quand des gens comme Sarkozy sont pressés de pouvoir mettre côte à côte les mots singe et nègre, c’est parce que ce sont nos Chefs d’Etat qui leur donnent cette image.
Le dialogue politique achoppe sur plusieurs points. Vous, vous dites que c’était du saupoudrage ?
Ce n’était pas du saupoudrage. C’était de la stratégie politique de la part du Président Macky Sall et c’était très clair. Il suffisait au lendemain d’une élection majeure de réunir les partis et d’échanger sur les difficultés liées à l’élection qui venait de se passer. Mais très tôt, nous avons soutenu que le dialogue national était à la fois un moyen de divertir l’opinion par rapport au scandale Pétrotim et un moyen de diviser autant que faire se peut l’opposition en la réunissant pour une notion de dialogue national. Il faut quand même souligner que c’est le troisième dialogue qui a été mis en place par Macky Sall à chaque fois qu’il veut obtenir quelque chose. C’est sa stratégie. C’est l’opposition qui se laisse avoir. Et il était manifeste. Nous l’avons écrit que le Président Macky Sall allait chercher à laisser tomber le parrainage qui a été déjà servi dans son objectif majeur, or pour les élections locales, tout le monde allait être logé à la même enseigne. C’était trop difficile pour lui. Ça ne l’a été opérationnel, ça ne l’a été que lorsqu’il y a eu complicité du Conseil constitutionnel au moment de l’élection présidentielle, donc il fallait laisser tomber. Il fallait une carotte pour attirer l’opposition et même créer de la division en son sein. Cette carotte, c’était le statut du chef de l’opposition et parfois autour de ça, on oublie un peu la question Petrotim. Il y a quand même des questions que, si elles sont appliquées, donnent l’importance pour le processus électoral, pour le renforcement du dispositif démocratique et on va voir ce que ça va donner. C’est au moins l’audit du fichier électoral. Il y a des choses totalement anormales qui ont été faites sous la supervision du fameux commissaire Diallo qui a été maintenu malgré sa retraite dont on s’est débarrassé juste après l’élection présidentielle. Il y a des choses importantes à corriger. Mais très s i n c è r e m e n t , Macky Sall a obtenu ce qu’il voulait.
Vous reconnaissez qu’il y a des choses importantes, pourquoi alors avoir décidé de boycotter ?
On a quand même été très clair. On est concernés par la partie dialogue politique et non pas par le reste. Par contre, eux, ils ont tout en préservant l’autonomie du dialogue politique, placé sous la coupole du dialogue nationale qui devient encore un peu plus difficile mais l’opposition est restée cohérente du début à la fin.
Un autre problème, M. le Premier ministre, auquel notre pays est confronté, c’est la qualité des infrastructures.
Je vais être très bref sur cette question. Le contrôle de qualité est insuffisant. Il y a eu des routes financées par les Américains, le MCC, notamment en Casamance. Il faut s’en inspirer pour obtenir des ouvrages de qualité. Vous avez deux problèmes : un problème de contrôle de qualité qui, normalement, devrait conduire à exclure certaines entreprises. Au Sénégal, elles étaient classées. On savait qui pouvait faire quoi jusqu’à quel montant en fonction de ses équipements. Ça n’existe plus. Nous avons un modèle qui a fonctionné qui n’est pas vieux, c’est celui du MCC ; que l’on applique ce modèle à l’ensemble des ouvrages que nous réalisons. Malheureusement, derrière tout ça, il y a des comportements qui s’approchent de corruption, de détournement. Il y a autre chose aussi parce que vous faites le lien avec les inondations et contrôle qualité, étude environnementale. Keur Massar aujourd’hui, on constate des inondations qu’on n’a jamais notées. Il y a des ouvrages, à mon avis, qui ont été réalisés et qui transforment Keur Massar en zone de captage d’eau. Est-ce que ces ouvrages ont été réalisés en tenant compte de chemins d’eau ? Je ne sais pas. Avec Diamniado, c’est quand même, une ville nouvelle. Qu’on tire les leçons du passé. Pourquoi il y a autant d’eau qui stagne sur Diamniadio. Je n’ai pas vu un grand canal de recueil des eaux traverser Diamniado et aller vers la mer. Il y a un problème. On traite trop de choses avec trop de légèreté.
Elections législatives-locales. Vous voteriez pour le couplage en 2022 ?
La position, vous la connaissez, celle du front national (Fnr, Ndlr). Rationalisation oui mais après celles qui vont être programmées cette année. Je m’en tiens à cette position. Je pense que sous réserve que des critères de transparence parce que c’est surtout ça le problème. La priorité, c’est d’abord la transparence dans les élections, le respect de la loi en matière d’achat de conscience etc. Lorsque nous aurons de bonnes élections, qu’elles puissent être législatives ou locales, la question du couplage dès lors que ça permet de l’économie mais la priorité se trouve dans des élections démocratiques pleines de transparence.
A Suivre
LA COLERE NE FAIBLIT PAS POUR EXIGER LA LUMIERE SUR LA MORT DES TROIS JEUNES
La journée d’hier, dimanche 13 septembre, a été très mouvementée à Sakar, sur l’axe Sitaba/Kolda.
La journée d’hier, dimanche 13 septembre, a été très mouvementée à Sakar, sur l’axe Sitaba/Kolda. Les jeunes de ce terroir du Pakao y ont déversé leur courroux pour exiger de la lumière sur les circonstances de la mort par accident de trois jeunes de Pakao Dassilamé. Les manifestants accusent les gendarmes de la brigade de Sédhiou d’être à l’origine de ce drame et menacent de porter plainte. Les mis en cause nient toute allégations faisant état de leur implication dans un quelconque piège qui aurait provoqué l’accident. L’affaire est en instruction au parquet de Sédhiou
C’est une foule nombreuse composée de plusieurs couches de la population qui s’est agglutinée à Sakar hier, dimanche, avant de manifester leur colère mêlée de déception dans la rue. Pneus et troncs d’arbres calcinés sur la chaussée, brassards rouges et circulation paralysée, rien n’a été laissé au hasard pour se faire entendre. Les manifestants disent déplorer les conditions dans lesquelles les trois jeunes garçons sont morts, le 19 août dernier, a bord du guidon de leur moto Jakarta. Ici, beaucoup continuent à croire que les victimes étaient prises au piège des gendarmes qui auraient attaché une corde cette nuit-là sur la chaussée pendant un contrôle routier, non loin du carrefour de Pakao Soumboundou.
L’un des porte-parole du jour, El Hadji Badio, a déclaré ce qui suit face à la presse, à la fin de la marche : «nous avons perdu trois de nos camarades jeunes dans un accident de la circulation. Depuis, nous n’avons pas cessé de réclamer le procès-verbal (PV) pour savoir les circonstances de leur mort, sans succès.
La brigade de gendarmerie de Sédhiou, par la voix du commandant Sy, a affirmé que nous ne pouvons pas avoir le PV tant que nous n’avons pas engagé un avocat», a martelé El Hadji Badio, en charge de la communication de ce collectif. Et Almamo Camara, un autre porte-parole du collectif, de poursuivre sur un ton plus feutré : «aujourd’hui, tout le Pakao est mobilisé, de Salikégné à Karcia, en passant par Sakar, Soumboundou et Diana Malary. Nous réclamons justice et nous sommes prêts à mourir dans le sang pour que justice soit faite». Ils menacent de porter plainte. «Nous sommes prêts, pour porter plainte contre la Gendarmerie de Sédhiou parce que c’est eux qui sont responsables. Ils ont tué nos frères et les ont transportés dans le silence à la morgue de Sédhiou. Le lendemain matin, ils sont venus nous dire que les gosses ont heurté un camion et on n’a pas vu le camion ni son chauffeur».
«AUCUNE AUTORITE N’EST VENUE NOUS CONSOLER»
Les manifestants menacent de se faire entendre aussi longtemps qu’ils ne seront pas en possession du procès-verbal. «Nous n’abandonnerons pas le combat tant qu’on n’a pas vu le soleil de la justice se lever sur l’accident survenu au croisement de Soumboundou. On est prêt à rejoindre nos frères dans le sang. Nous attirons l’attention du gouverneur de la région de Sédhiou, du préfet, du sous-préfet et de nos maires car jusqu’ici nous n’avons vu personne d’entre eux venir nous consoler et nous dire la vérité». Quant à la Gendarmerie de Sédhiou, elle nie en bloc les allégations des manifestants, arguant n’avoir jamais dressé une corde sur la chaussée. Le dossier est sur le bureau du Procureur de Sédhiou et suit son instruction a-t-on appris de sources sûres.
DES RESULTATS, MILLE QUESTIONNEMENTS
La covid-19 n’aura pas trop impacté sur le Baccalauréat 2020. Même si les élèves sont restés près de trois mois sans aller à l’école, le taux de réussite de cette année a paradoxalement connu une hausse par rapport à l’année dernière.
Awa JUNIOR NDOYE, CODOU FALL ET AMSATOU GANO |
Publication 14/09/2020
La covid-19 n’aura pas trop impacté sur le Baccalauréat 2020. Même si les élèves sont restés près de trois mois sans aller à l’école, le taux de réussite de cette année a paradoxalement connu une hausse par rapport à l’année dernière. Ce qui pousse les syndicalistes à s’interroger.
Selon l’Office du Bac, le taux de réussite du Baccalauréat de cette année a atteint 23% contre 15% l’année dernière, d’après les premiers résultats du premier tour. Des chiffres qui ont fini par surprendre certains d’autant plus qu’avec la fermeture des écoles au mois de mars dernier, beaucoup d’observateurs pensaient que les résultats du Bac 2020 allaient être catastrophiques. Que nenni ! Malgré une année tumultueuse, les résultats ont connu un record sans précédent par rapport à l’année 2019.
En effet, après l’apparition des premiers cas de covid-19 au Sénégal, le gouvernement avait ordonné la fermeture des écoles afin de limiter la propagation de la maladie. D’aucuns pensaient déjà à une éventuelle année blanche à cause de la perturbation notée cette année jusqu’à la reprise des cours le 25 juin dernier après le fiasco de la rentrée du 2 juin. Ce qui a poussé certains syndicalistes à se poser la question de savoir comment les élèves ont pu avoir un taux de réussite aussi élevé malgré la suspension des cours depuis 6 mois ? « Les résultats au Bac sont excellents cette année en cette période de pandémie au cours de laquelle notre école a connu trois mois et demie de fermeture, une grève des enseignants ayant duré deux mois et un retard de démarrage d’un mois malgré le slogan creux «ubbi Tey, Jang Tey». La moyenne du taux de réussite des deux dernières décennies est de 35% mais cette génération 2020, va battre tous les records d’excellence depuis que le Baccalauréat existe au Sénégal. Au vu des premières tendances, le Sénégal va franchir pour la première fois la barre des 50% de taux de réussite au Bac malgré tous les problèmes liés au contexte», a déclaré le secrétaire général du Cusems, Dame Mbodj.
«CE QUI S’EST PASSE EST UNE VERITABLE MASCARADE QUE NOUS DEVONS TOUS DENONCER»
Allant plus loin, le syndicaliste accuse le gouvernement. «Ce qui s’est passé n’est ni plus, ni moins qu’une manœuvre sordide au sommet de l’Etat pour faire passer les élèves massivement afin de masquer la réalité. Les résultats de cette année ne reflètent pas le niveau réel des candidats. Ce qui s’est passé est une véritable mascarade que nous devons tous dénoncer avec la dernière énergie. Le Bac sénégalais est un diplôme sérieux, normé et respecté dans le monde entier, par conséquent personne ne doit le dévaloriser », martèle le syndicaliste.
Sur le même ordre d’idées, il avance que les épreuves étaient très abordables pour un examen aussi sérieux que le Baccalauréat. «Les épreuves étaient trop faciles. La pilule est trop amère pour nous la faire avaler. Ils ont rabaissé les standards et c’est ce qui explique ce grand bond réalisé. A cela, il faut ajouter qu’à la reprise du 25 juin, les programmes ont été allégés à travers une note circulaire signée par le Ministre de l’Education et datée du 22 Juin 2020», fustige Dame Mbodj. Le secrétaire général du Cusems n’a pas aussi manqué de s’en prendre au ministre de l’Education. «Cette génération a été sacrifiée par les mesures malheureuses prises par des autorités incompétentes et sans scrupule. Je l’ai toujours dit, l’actuel ministre de l’éducation (Mamadou Talla, Ndlr) va enfoncer notre système d’enseignement dans le gouffre. Il n’a ni l’étoffe, ni l’épaisseur nécessaire pour diriger le département de l’éducation et de la formation. C’est un champion du pilotage à vue car, la robe de ministre est trop grande pour lui», a laissé entendre Dame Mbodj. Toutefois, à l’en croire, les enseignants examinateurs ont corrigé correctement les copies comme ils le font chaque année mais «ce sont les épreuves données par l’Office du Bac qui étaient trop faciles comparées aux années précédentes et je rappelle que le Directeur de ladite structure qui a la responsabilité de l’organisation technique et pédagogique du Bac n’est pas désigné par ses pairs mais, il est nommé par le Président de la République ».
«PERSONNE NE PEUT SALIR LA CREDIBILITE DE CET EXAMEN»
Pour sa part, le secrétaire général du Saems (Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire), Saourou Sène prend le contre-pied du secrétaire général du Cusems. Selon lui, les bons résultats relèvent d’un encadrement rapproché. «Je crois que cette année malgré la pandémie de la Covid-19, 2020 est une année qui a bénéficié d’un encadrement très rapproché. D’abord, au niveau familial et au niveau des enseignants, notamment ceux qui détenaient des classes d’examen. Dans la mesure où les enseignants ont ouvert des groupes Whatsapp dès que la pandémie a été déclarée pour travailler à distance avec leurs élèves. Et, je crois fortement que cet encadrement en a joué un rôle», a soutenu Saourou Sène. Mieux, dit-il, «l’autre élément que nous pouvons convoquer, c’est que les parents d’élèves qui sont conscients des enjeux compte-tenu qu’ils savaient que leurs enfants ne sont pas de contact direct avec leurs enseignants, ont engagé des répétiteurs à la maison. Il s’y ajoute maintenant le formidable élan de mobilisation des enseignants lorsqu’on a décidé de la reprise le 25 juin. Avec cette reprise, il faut reconnaître que sur 3.500.000 élèves, il y’a que les 550.000 (en classes d’examen) qui sont retournés à l’école. Donc, à ce niveau-là, l’enseignant a un nombre très réduit à gérer. Cet encadrement rapproché avec les élèves et cet engouement autour des classes d’examen uniquement devraient donner un résultat satisfaisant», a expliqué le secrétaire général du Saems.
Selon Saourou Sène, nul ne peut salir la crédibilité du Baccalauréat car toutes les normes établies ont été respectées. «Nous ne sommes pas seulement basés sur les résultats du premier semestre. Donc, impossible de les considérer comme des bacheliers d’un semestre. Il faut rappeler qu’on ne délivre pas le baccalauréat pour le simple plaisir de le faire. L’éducation est une affaire très sérieuse. Et ces résultats qui sont obtenus, que personne ne soutient la thèse selon laquelle, les épreuves étaient faciles. Les épreuves qui ont été données sont des épreuves du Baccalauréat conformément aux règles et par conséquent personne ne peut salir la crédibilité de cet examen, il est aussi crédible que les examens précédents».
En effet, il faut rappeler qu’après la fermeture des écoles, le ministère de l’Education Nationale avait voulu relever le défi de la continuité pédagogique face à la covid-19. A cet effet, il avait lancé l’initiative : «Apprendre à la maison» qui permettait l’enseignement à distance même si certains ont dénoncé des défaillances techniques et un manque de connexion Internet. Mieux, certaines chaines de télévisions étaient aussi allées dans ce sens en faisant des cours avec des enseignants sur des plateaux. Toutefois, actuellement toutes les pensées sont focalisées sur les résultats du Bac mais qu’en serait-il des orientations de ces bacheliers dans les universités publiques ? Cette question aussi mérite d’être posée. Chaque année des nouveaux bacheliers se lamentent à cause des retards d’orientation dans les universités quand on sait que l’Etat a pris la décision de ne plus envoyer des bacheliers dans les écoles privées
ON N’EST PAS PRÊT DE REGLER CETTE QUESTION DES INONDATIONS
L'analyste politique, Momar Diongue estime que la vérité est cachée aux Sénégalais, notamment la politisation de la question, l’économie autour des inondations et l’absence d’études d’impact environnemental concernant les grands travaux
Avec cette question des inondations, les régimes ne disent pas la vérité aux populations sénégalaises et persistent à utiliser les mêmes méthodes pour lutter contre les inondations. C’est la conviction du journaliste analyste politique, Momar Diongue, qui estime que la vérité est cachée aux Sénégalais pour 3 raisons, notamment la politisation de la question, l’économie autour des inondations et l’absence d’études d’impact environnemental concernant les grands travaux. Il était l’invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm d’hier, dimanche 13 septembre0
La question des inondations n’en finit pas d’alimenter les débats et le régime en place semble accablé de part et d’autre dans sa gestion tant décriée du problème. Hier, dimanche 13 septembre, le sujet est revenu à l’émission Objection de la radio privée Sud Fm. En effet, l’invité du jour, en l’occurrence le journaliste analyste politique, Momar Diongue, a laissé entendre que, sur la question des inondations, les tenants du pouvoir ne disent pas toute la vérité et qu’ils ne sont pas prêts à régler cette question. Et cela, pour 3 raisons.
Comme première raison, l’analyste politique indique «que c’est une question éminemment politisée aussi bien par le pouvoir que par l’opposition». Pour le pouvoir, il estime que «plutôt que de prendre des mesures radicales et courageuses qu’exige la lutte contre les inondations, il préfère rafistoler».
Analysant le mode de gestion de cette question par le régime, il dira qu’il fait dans le «gigantisme et le voyeurisme», titillant ainsi le régime sur les 10 milliards dégagés pour le plan Orsec. A son avis, ils préfèrent engloutir des milliards dans des travaux publics qui sont très perceptibles par l’opinion plutôt que de consacrer cette manne financière dans des travaux à enfouir sous terre, en matière d’aménagement.
Poursuivant son argumentaire sur la première raison de la politisation des inondations, il trouve que «du point de vue de l’opposition, on a comme l’impression qu’ils sont prompts à se saisir de la première inondation pour en faire de la récupération politique et en faisant parfois dans la démagogie». Faisant ainsi référence aux nombreuses sorties des acteurs politiques, surtout de l’opposition, ou encore à leurs supposées visites et soutiens aux sinistrés des inondations.
Passant à la deuxième logique de son assertion, Momar Diongue évoquera la question économique qui entoure les inondations. A son avis, «il y a toute une économie qui s’organise autour des inondations, avec une caste politico-affairiste qui profite toujours de la situation». Ces derniers s’affairent autour de la vente de motopompes ou en mettant à la disposition des populations des camions hydro-cureurs pour tirer profit de cette situation.
Sur la troisième raison qui explique que les gouvernants ne sont pas prêts à régler définitivement ce problème des inondations, M. Diongue a fait cas des travaux des études. Il reste persuadé «qu’il y a eu des travaux d’envergure qui sont faits, conduits sans étude d’impact environnemental au préalable», tout comme «la création de nouvelles cités sans que de réels travaux d’aménagement et d’assainissement soient faits».
A Rufisque, par exemple, il estime que les populations sont dans les eaux parce qu’il n’y a pas eu de véritables études d’impact environnemental autour du Ter. Par conséquent, malgré les plans et autres programmes annoncés par les différents régimes, le journaliste analyste politique pense que «les gouvernements successifs n’ont pas eu à faire ce qu’ils devaient faire». On se rend compte, selon lui, que depuis les inondations de 1989, on utilise les mêmes systèmes. A savoir, «pompage des eaux pour soulager les populations, camions hydro-cureurs par-là», a-t-il déploré. Ce qu’il considère comme de la «folie d’Etat». C’est-à-dire, explique-t-il, «faire la même chose et d’attendre un changement».
LE NIET DU FORUM CIVIL
« Face à l’idée d’aller vers un troisième report de ces élections, le Forum Civil s’insurge contre la pratique, devenue fréquente, d’offrir illégalement des années supplémentaires ou des mandats de fait à des élus locaux »
« Face à l’idée de plus en plus entretenue par certains acteurs politiques et de la société civile d’aller vers un troisième report de ces élections, le Forum Civil s’insurge contre la pratique, devenue fréquente, d’offrir illégalement des années supplémentaires ou des mandats de fait à des élus locaux ». Tel est le sentiment de la section sénégalaise de Transparency, dont le Bureau exécutif s’est réuni, samedi, pour statuer sur, entre autres points, les dites élections.
L e Forum Civil précise en effet que « les arguments évoqués pour justifier un report, à savoir l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier électoral, ne sont pas pertinents et ne sauraient être recevables. Ainsi, les conclusions retenues par un groupe fût-il de la Commission du Dialogue politique ne sauraient justifier la violation, par l’Etat, de la réglementation et des droits de millions de Sénégalais ».
Conclusion, selon les membres du Forum civil, « Cette situation est grosse de l’exacerbation de la crise de légitimité qui se transforme très souvent en crise sociale dans le mode de gouvernance des affaires locales, notamment la gestion foncière ».
Dans la foulée, l’organisation rappelle à l’Etat sa responsabilité d’ouvrir une période de révision exceptionnelle des listes électorales. Qui plus est, que l’obligation du respect du calendrier républicain incombe à l’Etat du Sénégal et « ne saurait être laissée entre les mains d’une quelconque autre entité ».
Fort de ces considérations, le Forum Civil invite le Président de la République « à se conformer au décret du 29 novembre 2019 portant promulgation de la loi adoptée le 19 novembre 2019 portant report des élections prévues le 1er décembre 2019 et prorogation du mandat des conseillers départementaux et municipaux qui dispose en son article premier : « Les élections départementales et municipales prévues le 1er décembre 2019, sont reportées pour être tenues au plus tard le 28 mars 2021. La nouvelle date sera fixée par décret ».
De même, il demande au Ministre de l’Intérieur de « prendre les dispositions nécessaires afin d’aller vers l’organisation des élections départementales et municipales, conformément au décret portant promulgation de la loi adoptée le 19 novembre 2019 précité ».
Vers un Gouvernement élargi
Une folle rumeur de remaniement circule dans les chaumière depuis quelques temps. Mais le chef de l’Etat qui veut sans doute avoir une maîtrise sur son agenda, déroute tout le monde. Quoique insatisfait, Macky Sall continue de cheminer avec son équipe considérée pourtant comme le gouvernement le plus faible depuis son arrivée au pouvoir en 2012. Ce qui est quand même sûr, c’est que l’idée taraude l’’esprit du chef de l’Etat qui, d’ailleurs, l’a dit à mi-mot lors de la conférence des leaders de Benno Bokk Yakaar qu’il a présidée la semaine dernière. En effet, d’après des sources de «L’As», il a salué l’apport des nouveaux alliés en insistant sur le ralliement des partis politiques et des personnalités de grande envergure à sa cause, facilitant ainsi sa victoire sans bavure au premier tour de la présidentielle de 2019. En conséquence, a-t-il ajouté, cela entrainera un élargissement des forces dans la gestion de l’Etat. Tout semble indiquer qu’il s’agit là d’une mise en place prochaine d’un Gouvernement de majorité élargie avec l’entrée dans l’attelage gouvernemental de libéraux et de socialistes qui ont soutenu sa candidature. «Il n’a pas donné de noms, ni parler de Gouvernement, mais il a bien parlé de partage de responsabilités dans la gestion de l’Etat. Personnellement, j’ai pensé à des gens comme Oumar Sarr, Me Aïssata Tall Sall, Me Ousmane Ngom, Modou Diagne Fada…etc qui ont une grande expérience de l’Etat », a commenté un leader de parti ayant pris part à la visioconférence. Quoi qu’il en soit, il se dit aussi dans son entourage que l’idée de faire revenir le poste de Premier ministre n’est pas à écarter dans le package de lois qui sera déposé devant l’Assemblée Nationale après lecture du rapport spécial de la commission politique du dialogue national en octobre prochain lors de l’ouverture de la session unique du Parlement. Par ailleurs, Macky Sall a prorogé de quelques mois les travaux des autres commissions du Dialogue National.
Un professeur d’EPS arrêté pour acte de contre nature
Plus audacieux que Ciré Sall tu meurs. Professeur d’éducation physique et sportive (EPS), le sieur Sall a été arrêté samedi par les éléments de la brigade de gendarmerie de Mbour. En effet, c’est à la suite d’une plainte déposée par les parents de l’une de ses victimes qu’il a été interpellé. Son mode opératoire consiste à appâter ses victimes qui se comptent par dizaines avant d’entretenir des rapports contre nature avec elles. Il a envoyé des messages aux gamins pour les captiver. Cet enseignant au visage d’ange sodomisait ses victimes toutes des adolescents dont l’âge est compris entre 8 et 14 ans. Souvent, les adolescents saignaient au terme des rapports sexuels. Alité depuis un temps, un des garçonnet qui a été pressé de questions par ses parents, est passé aux aveux. Muni d’un certificat médical, les parents du jeune garçon ont déposé une plainte à la gendarmerie. Les pandores n’ont pas tardé à cueillir M. Sall en service au CEM Santhe. Sous le rouleau compresseur des enquêteurs, il est passé à table. Aussitôt, plusieurs autres victimes se sont signalées. Malgré la tentative de son beau-frère, un responsable politique de la mouvance présidentielle, d’étouffer l’affaire, il est poursuivi pour viol, acte contre nature et détournement de mineurs
Interdiction de vente et usage de la chicha
Devenu une mode chez les adolescents, l’usage de la chicha est désormais interdit au Sénégal. Le ministère de Santé et de l’Action Sociale ainsi que celui du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises ont pris un arrêté conjoint portant interdiction de l’importation, de la distribution, de la vente et de l’usage de la chicha ou narguilé ou tout autre appareil similaire. Ainsi, les importateurs et distributeurs de chicha disposent d’un délai de six mois pour arrêter leurs activités. Les récalcitrants encourent des sanctions.
420 kg de chanvre indien
Les éléments de la brigade régionale des stupéfiants de Thiès ont saisi 420kg de chanvre indien ce samedi. Exploitant une information, les limiers ont réussi à mettre la main sur l’herbe prohibée. Les éléments de l’Ocrtis ont effectué une descente à la Pointe Sarène qui, grâce son ouverture maritime et sa côte déserte, est l’une des principaux lieux de débarquement des trafiquants. À cause des patrouilles de la douane dans la nuit de vendredi à samedi, les trafiquants ontjugé imprudent de transporter la marchandise. Leur stratégie consiste alors à garder la drogue dans un endroit sûr et attendre le moment opportun pour le transporter. Les éléments de la brigade régionale des stupéfiants de Thiès installés au commissariat urbain de Saly, ont pu retrouver la drogue. Ils ont attendu des heures dans leur planque sans apercevoir le moindre mouvement de charretiers, qui, d’habitude acheminent vers d’autres lieux.
Un jeune berger perd la vie par noyade
Un jeune berger est mort samedi dans le fleuve dans le village de Soudiane (Fatick). Habitant à côté du cours d’eau, l’enfant A. S, était allé se rafraîchir le corps. Mais avec les pluies torrentielles qui se sont abattues ces derniers jours dans la localité, le fleuve est sorti de son lit. A. S a été englouti par les eaux dès qu’il a mis ses pieds dedans. Après que ses parents ont remarqué son absence, ils sont partis à sa recherche. C’est aux berges du fleuve qu’ils trouveront les habits du gamin. Les recherches ont permis de retrouver le corps sans vie.
Un autre naufragé dans le village de Nobadane
Les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours ont encore fait une autre victime dans le village de Nobadane, situé dans la commune de Loul Sessene (Fatick). Le nommé Modou Sarr plus connu sous le sobriquet de Madoca a perdu la vie dans la nuit du jeudi au vendredi dans le fleuve qui sépare son village aux autres hameaux. Le jour du drame, la victime se rendait à un village environnant. C’est en traversant le fleuve, qu’il sera emporté par le flux d’eau.
Altercation mortelle à Zac Mbao
Une rixe entre deux individus a viré au drame hier, à Zac Mbao. Et c’est un certain Kh. Nd. qui a perdu la vie au cours de cette bagarre dans un bar dénommé «Bathasko». Selon nos sources, l’altercation a eu lieu vers 07 heures du matin. Alertés, les sapeurs pompiers se sont rendus sur les lieux pour évacuer le corps sans vie de la victime dans une structure sanitaire suite à une réquisition de la Gendarmerie qui a ouvert une enquête. Le présumé meurtrier dont on ignore l’identité est activement recherché.
Extension du cimetière de Pikine
Les Pikinois veulent l’extension de leur grand cimetière musulman qui est plein. Ils ont tenu hier, un rassemblement pour alerter les autorités sur la question et les spéculations foncières aux alentours des lieux. A les en croire, des gens construisent nuitamment ou durant les weekends pour échapper à la vigilance des populations.
Culture
A l’initiative de la galerie «Art Time» basée à Abidjan, l’artiste américain établi en France Jon One exposera ses œuvres à Dakar, du 12 novembre au 2 décembre prochain. Le dynamisme culturel à Dakar, notamment dans le domaine du street art, a inspiré la galerie Art Time basée à Abidjan (Côte d’Ivoire). Celle-ci va exposer l’artiste urbain américain John Andrew Perello dit Jon One -l’un des plus cotés au monde-, dans la capitale sénégalaise, du 12 novembre au 2 décembre. Dans cette perspective, l’équipe d’Art Time vient de boucler une mission de prospection à Dakar. Compte tenu du regain d’intérêt observé dans le street art, il s’agira, selon Guillaume Studer d’ArtTime, d’aller dans les quartiers pour mieux comprendre, pas forcément les artistes les plus connus. Pour Studer, l’Afrique est une terre d’inspiration et de créativité. Au-delà d’exploiter un art qui prend le dessus sur les autres expressions, poursuit-il, il sera également question d’organiser des masters class pour les jeunes avec une composante sensibilisation.
Dabakh 23 ans déjà
C’est ce lundi 14 septembre 2020 que cela fera 23 ans jour pour jour que Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh a été rappelé à Dieu. Régulateur social engagé, grand soufi, brillant intellectuel, humaniste, homme de Dieu, le saint homme était connu pour ses prises de position sans équivoque et ses vibrants plaidoyers en faveur des populations démunies et autres couches défavorisées.
Précision du Directeur de l’hôpital Abass Ndao
Dans l’édition de «L’As» du weekend dernier, nous avons écrit que le Directeur de l’hôpital Abassa Ndao a fait déférer ses collègues. Dr Maguette Seck nous a contactés pour préciser qu’il a retiré sa plainte à la suite de l’intervention de certains membres du cabinet du ministre de la Santé, de syndicalistes à l’image de Sidiya Ndiaye et de l’ancien directeur de cabinet au ministère de la Santé Farba Lamine Sall qui fut son formateur au Cesag. Autrement dit, l’action publique. Par conséquent, il n’y aura pas de procès contre les mis en cause.
Sit in à Abass Ndao
Restons à l’hôpital Abss Ndao pour signaler que la crise n’est pas encore terminée en dépit du retrait de la plainte du Directeur de l’hôpital. Selon Makhfouf Aïdara qui a contacté «L’As», les travailleurs vont tenir un sit-in aujourd’hui de 9h à 13h suivi d’une grève jeudi prochain.
Le départ de Ndèye Saly Diop Dieng et de Niokhobaye Diouf exigé
Dans tous leurs états, des maîtres coraniques regroupés autour du Collectif «Aar Daaar» ont fait face à la presse hier, pour dénoncer les harcèlements dont ils se disent victimes. Du coup, ils exigent les départs du ministre de la Femme, du Genre et de la Protection des Enfants, Ndèye Saly Diop Dieng et du Directeur de la promotion des droits de l’enfant, Niokhobaye Diouf. Pour eux, le programme de l’Etat «zéro enfant dans la rue» est synonyme de «zéro enfant dans les daaras». Selon ces maîtres coraniques, l’urgence devrait être «zéro enfant» dans les inondations et dans les programmes musicaux des télévisions qui pervertissent les enfants et non la chasse aux daaras.
Pikine «Ci la book»
A Pikine, le leader du mouvement politique citoyen «Pikine ci la bokk», Thierno Ndom Ba membre de la mouvance présidentielle a offert un important lot de matériels à des sinistrés des inondations à Pikine-Ouest, Pikine-Est,Guinaw rails Sud,Yeumbeul-Sud et Keur Massar. Il s’agit entre autres de matelas, des produits phytosanitaires, 06 motopompes et du carburant. Des camions hydro cureurs au nombre de 06 ont été déployés dans ces localités. Thierno Ndom Ba a remis également une enveloppe financière pour les besoins de journées de nettoiement.
Lamine Diack
La semaine qui s’annonce sera décisive pour Lamine Diack écrit liberation online. En effet, c’est ce 16 septembre que l’ancien président de l’athlétisme mondial et ses coprévenus seront édifiés sur leur sort. Pour rappel, le procureur François-Xavier Dulin avait requis quatre ans de prison contre Lamine Diack, et cinq contre son fils Papa Massata. Le parquet avait aussi réclamé contre chacun 500. 000 euros en guise d’amende et une interdiction d’exercer dans le sport. L’Iaaf avait, par le biais de son avocat, Me Régis Bergonzi, demandé un total de 41,2 millions d’euros de dommages et intérêts aux six coprévenus (Lamine Diack, Habib Cissé, Gabriel Dollé, et les trois absents au procès à savoir Papa Massata Diack, Valentin Balakhnichev et Alexeï Melnikov). Le ministère public avait aussi requis quatre ans de prison et la confiscation de 1,8 million d’euros contre l’ancien président de la fédération russe Valentin Balakhnitchev. Habib Cissé, pour sa part, risque trois ans dont 18 mois de prison avec sursis.
Interdiction de tournage de film sans autorisation
Le directeur de la cinématographie, Hughes Diaz, menace certains producteurs des séries audiovisuels. Dans un communiqué, M. Diaz décide de remettre de l’ordre dans le secteur. Il prévient les acteurs que désormais, il ne sera toléré aucun tournage de film sans autorisation. A l’en croire, en cas de violation de la loi, il sera procédé, en partenariat avec les forces de sécurité publique, à la saisie du matériel de tournage et des négatifs, assortie d’une amende de 3 à 10 millions Fcfa, pour le long-métrage et de 1 à 5 millions Fcfa pour le court métrage.