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1 octobre 2025
57,7% D’EXECUTION A LA FIN DU DEUXIEME SEMESTRE
Les dépenses du budget général payées en cumul à la fin du deuxième trimestre 2020 s’établissent à 2165,95 milliards, soit un taux d’exécution de 57,7% par rapport aux crédits ouverts au 30 juin 2020.
Les dépenses du budget général payées en cumul à la fin du deuxième trimestre 2020 s’établissent à 2165,95 milliards, soit un taux d’exécution de 57,7% par rapport aux crédits ouverts au 30 juin 2020. Le montant des dépenses payées représente 97% de celui des dépenses ordonnancées qui s’élèvent à 2240,40 milliards. C’est ce qu’indique le rapport d’août 2020 du ministère des Finances et du budget.
Au 30 juin 2020, les ressources mobilisées du budget général s’élèvent à 1347,94 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 44,8% par rapport à l’objectif annuel de 3008,4 milliards fixé par l’ordonnance modifiant la loi de finances initiale au compte de l’année (Ordonnance 2020-07 du 17 juin 2020). Cette mobilisation des ressources comparée à la même période en 2019 (1269,42 milliards), a enregistré une hausse de 78,52 milliards FCFA en valeur absolue, soit 6,2% en valeur relative, renseigne le rapport trimestriel d’exécution budgétaire du deuxième semestre 2020. Selon le rapport trimestriel d’exécution budgétaire du deuxième trimestre 2020, «les ressources du budget général mobilisées jusqu’à fin juin 2020 sont composées de 93% de ressources internes (recettes fiscales, recettes non fiscales et recettes exceptionnelles) et 8% de ressources externes (dons courants ou dons budgétaires et dons en capital ou dons projets)».
LES RESSOURCES INTERNES HAUSSENT DE 34,62 MILLIARDS
Montrant la situation d’exécution du budget à la fin du deuxième trimestre 2020, compte tenu des prévisions il indique qu’ «à la fin du deuxième trimestre 2020, les ressources internes du budget général sont recouvrées à hauteur de 1245,39 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de-104% par rapport à l’objectif fixé pour la fin du trimestre à 1182,21 milliards et 49,7% par rapport à l’objectif annuel de 2507,8 milliards)». S’agissant des ressources internes recouvrées composées des recettes fiscales s’élèvent à 1148,8 milliards, les recettes non fiscales à 77,24 milliards et les recettes exceptionnelles, uniquement constituées des contributions volontaires au fonds Force covid-19 sont chiffrées à 19,67 milliards.
Selon le rapport: «Ces contributions sont versées par des personnes physiques et entreprises résidentes aux Sénégal». Comparé à la même période de l’année 2019, le niveau de recouvrement des ressources internes a été amélioré avec «une hausse de 34,62 milliards (hors recettes exceptionnelles) imputable, aussi bien aux recettes fiscales (+24,09 milliards) qu’aux recettes non fiscales (+10,53 milliards)». Justifiant cette hausse, le document fait valoir que la hausse des recettes fiscales est expliquée par les impôts sur le revenu des personnes physiques et des sociétés, qui ont globalement augmenté de 7,2 milliards; les impôts sur la consommation des biens et services, constitués essentiellement de la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva) et ces impôts ont enregistré un regain de 23,17 milliards; les droits d’accises, avec une hausse de 16,22 milliards. En revanche, les droits de douane et autres droits à l’importation, étant affectés par la pandémie de covid-19, ont enregistré une baisse de 8,51 milliards.
Quant à la hausse des recettes non fiscales, elle découle du revenu de la propriété, en liaison avec le recouvrement au titre de loyers qui s’est bonifié de 25,84 milliards pour s’établir à 37,07 milliards. Cependant, le recouvrement au titre des dividendes est presque stable, avec une légère baisse de 174,56 millions pour se situer à 32,21 milliards. Les ressources externes Quant à la mobilisation des ressources externes, le rapport indique qu’elles s’élèvent à 102,55 milliards, soit 35% du montant total des recettes prévues par l’ordonnance 2020- 07 à la date du 30 juin 2020. Ces ressources comprennent les dons courants pour un montant de 43,18 milliards (131% des prévisions) et les dons en capital pour 59,37 milliards (23%). Pour ce qui concerne les autorisations d’engagement (Ae) ouvertes, le rapport indique qu’à la date du 17 juin 2020, les Ae initialement ouvertes sont revues à la hausse pour un montant de 62,79 milliards FCFA en passant de 9780,64 milliards à 9843,43 milliards FCFA au 30 juin 2020.
La hausse des AE ouvertes est portée par les transferts en capital dont les crédits ont globalement augmenté de 123,31 milliards. Ces augmentations sont à la faveur, notamment des programmes ou dotation relatifs à la défense du territoire national (+40,67 milliards) ; au développement, à la gestion et entretien des Infrastructures routières (+26,26), à la santé de référence (+19,68 milliards), aux charges non réparties (+47,68 milliards). En revanche, les Ae ouvertes au titre des dépenses d’investissement exécutées par l’Etat sont réduites d’un montant de 61,02 milliards.
A noter que les crédits de paiement (Cp) ouverts sont relatifs aux dépenses du budget de l’Etat autorisés pour être exécutées au cours de l’année 2020. Les Cp ouverts pour le budget général sont revus à la hausse par l’ordonnance 2020-07 d’un montant de 308,18 milliards, passant ainsi de 3573,01 milliards ouverts par la LFI 2020 à 3881,20 milliards à la date du 30 juin 2020.
MOBILISATION ET EXÉCUTION DU FONDS FORCE COVID-19
Au 30 juin 2020, le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la covid-19 a enregistré des ressources d’un montant de 411,45 milliards FCFA. Ces ressources proviennent du Fonds monétaire international (Fmi) pour un montant de 266,06 milliards francs CFA, de la Banque ouest africaine de développement (Boad) pour un montant de 18,4 milliards francs CFA, de la Commission de l’Union européenne pour 8,07 milliards francs CFA, de l’Etat du Sénégal à travers des bons du trésor covid-19 pour 102,25 milliards FCFA et des contributions volontaires des Sénégalais pour un montant de 19,67 milliards FCFA. A ces ressources s’ajoutent des tirages sur prêts projets qui sont inscrits dans le Programme de résilience économique et sociale (Pres) en faveur du secteur de la santé. Ces tirages, effectués au cours du deuxième trimestre, se chiffrent à un montant de 11,5 milliards dont 5,9 milliards de la Banque mondiale sur un prêt de 12 milliards FCFA, de 5,6 milliards de la Banque islamique de développement (Bid) sur un prêt de 26 milliards. Au 30 juin 2020, les ressources encaissées pour la lutte contre la pandémie et les effets y liés s’élèvent à 425,95 milliards sur un montant total de financement disponible de 452,45 milliards (ressources Force-covid-19 plus emprunts Banque mondiale et Bid) mobilisé pour le financement du Pres.
MACKY REUNIT SON STAFF
Les élections municipales et départementales qui ont été reportées à deux reprises, se tiendront-elles enfin à date échue, en l’occurrence avant le 28 mars 2021 ? Mystère et boule de gomme !
Les élections municipales et départementales qui ont été reportées à deux reprises, se tiendront-elles enfin à date échue, en l’occurrence avant le 28 mars 2021 ? Mystère et boule de gomme ! Alors que la plupart des observateurs estiment, arguments à l’appui que leur organisation dans le premier trimestre de l’année 2021 relève des douze travaux d’Hercule, le Chef de l’Etat, Macky Sall, cogite. Il a réuni hier, mardi 1er septembre, au Palais de la République, un staff trié sur le volet, composé du ministre de l’Intérieur (Aly Ngouille Ndiaye), du ministre d’Etat, directeur de cabinet politique, Mahmout Saleh et du ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence, Mahammed Boun Abdallah Dionne, pour décider de la suite à donner aux conclusions de l’équipe du Général Niang.
Macky Sall a réuni hier, mardi 1er septembre, un staff restreint, pour se pencher, selon nos sources, sur le projet de rapport du dialogue national déposé sur son bureau, le 26 août dernier, par l’équipe du Général Mamadou Niang.
Selon nos sources, le Chef de l’Etat était entouré du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, du ministre d’Etat, directeur de cabinet politique, Mahmoud Saleh et du ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence, Mahammed Boun Abdallah Dionne. Ce staff trié sur le volet a la lourde tâche de donner suite au rapport mais aussi et surtout de prendre la décision de tenir les élections à date échue. C’est à dire, avant le 28 mars 2021. Et ce, nonobstant les différents points d’achoppement.
A défaut de proposer un troisième report, ce qui sera inédit dans l’histoire politique de notre pays. Les théoriciens du report soutiennent toutefois que le président de la République pourrait en profiter pour régler une bonne fois pour toute, la «gourmandise» dont certains responsables de l’Alliance pour la République (APR) font montre. «Le Président de la République avait émis l’idée de mettre un terme au cumul de fonctions, mêmes celles qui sont compatibles (ministre et maire ; député et maire, Ndlr)»,rappellent nos sources. Et d’ajouter : «si nous reportons les élections locales (municipales et départementales) d’un an, cela va nous permettre de les coupler avec les élections législatives qui doivent se tenir en 2022. Mieux, ça va permettre au Chef de l’Etat de ne pas subir de pression sur les postes. Ceux qui veulent être députés se battront pour atteindre leurs objectifs. Les autres vont se disputer les postes de maire, de présidents de conseil rural et département Ceux qui accepteront de céder la place pourront continuer à siéger dans le gouvernement».
Mais avant d’en arriver là, l’urgence de l’heure est à la tenue ou non des élections locales avant le 28 mars 2021. Désormais, le dernier mot revient au président de la République. Le dialogue étant au point mort. Ou presque !
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LE PLAN SUBTIL DE MACKY, SELON DIAZ
Le maire de Mermoz Sacré Cœur soutient mordicus que le président de la République, prépare un coup fourré pour briguer un troisième mandat, ou un demi-troisième mandat
Le maire de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Diaz soutient mordicus que le président de la République, Macky Sall prépare un coup fourré pour briguer un 3 manda, ou un demi 3e mandat selon ses dires. «Macky Sall est dans une logique de mettre en place une stratégie qui lui permettra de briguer ce fameux troisième mandat avec la complicité de l’opposition qu’il a fini d’endormir avec le dialogue national», a déclaré ce mardi, Barthélémy Diaz dans l’émission Dclique de la TFM.
Pour Barthelemy Diaz, derrière le report des élections locales envisagé par le gouvernement et une partie de l’opposition, se cache une véritable stratégie, un complot pour offrir à Macky Sall la possibilité de briguer d’une manière subtile, un demi 3e mandat.
«Le report des élections locales de deux ans, conduira inéluctablement à un report des législatives. Par conséquent, les élections présidentielles seront également repoussées de deux ans et demi. Ainsi, Macky Sall sait qu'il ne peut pas avoir un 3e mandat et donc, il va manigancer pour avoir un demi 3e mandat qui est aussi une forme de coup d'État», a-t-il expliqué.
Dakar, 2 sept (APS) – La reprise ratée des cours dans les universités, la baisse notée dans les contaminations au Covid-19 sont entre autres sujets traités par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
C’est une reprise ‘’à deux vitesses’’ dans les universités, constate le quotidien L’Info, soulignant qu’à l’UCAD par exemple, ‘’la reprise des cours n’a pas eu lieu ce mardi 1er septembre faute d’annonce du calendrier des cours’’.
Tribune souligne qu’après 5 mois d’arrêt à cause de la pandémie de Covid-19, la reprise des cours était prévue à l’UCAD, mardi. ‘’Des étudiants concernés ont répondu à l’appel (…) mais cette reprise n’a pas été effective’’, selon le journal.
Le Témoin aussi fait état d’une reprise ‘’avortée’’ à Dakar, Saint-Louis et Bambey. ‘’Si à l’UCAD, on projette une reprise pour le 7 voire le 14 septembre, à Saint-Louis, les étudiants ont tout simplement décrété un mot d’ordre de cessation de toute activité pédagogiques jusqu’à nouvel ordre’’, informe le journal.
Il ajoute : ‘’Quant à leurs camarades de Bambey, ils ont tout bonnement rejeté ce plan de reprise graduelle en présentiel qui, selon eux, ne colle pas avec les réalités sociales de l’Université’’.
‘’Faux départ’’, affiche en Une Le Quotidien, notant que les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ont bloqué le plan de reprise. A l’UCAD, la reprise n’était pas effective à cause de la non disponibilité des emplois du temps et des chambres ; A Bambey aussi, les étudiants ont boycotté la reprise, souligne le journal.
C’était la ‘’cohue’’ à l’UCAD, selon Vox Populi, relevant qu’à Saint-Louis, la coordination des étudiants ‘’boude la reprise et décrète 72 heures de journée de restauration sans tickets’’
L’Observateur parle de ‘’reprise des fiascos’’.
‘’Les programmes des universités ont été chamboulés. A l’UGB, les étudiants ont décrété une suspension des activités pédagogiques. A Bambey, les salles de cours ont été désertées. A Thiès, seules trois classes ont démarré les enseignements. A l’UCAD, les calendriers vont être réorganisés suite à un accord entre le recteur et les étudiants. C’est une rentrée universitaire des clashs partout au Sénégal’’, écrit le journal.
Sur un autre registre, Source A rapporte que ‘’Touba attend toujours, avec impatience, les promesses électorales du chef de l’Etat, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar’’. ‘’19 mois après sa réélection, toutes ces promesses ont accouché d’éléphants blancs. A part la maquette du projet du Parc industriel qui a été présentée à Serigne Bassirou Abdou Khadr, en 2019, il n’y a rien’’, constate le journal.
Le même quotidien salue ‘’des signes encourageants’’ qui ‘’apparaissent dans la gestion du coronavirus’’. ‘’En effet, non seulement aucun décès n’a été encore enregistré ces dernières 24h, mais le taux de positivité a connu une baisse considérable (…)’’, écrit Source A.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a dénombré mardi quarante-quatre cas supplémentaires de contamination de Covid-19 et quarante-cinq guérisons au cours des dernières 24 heures.
Aucun décès n’a été déclaré pour la deuxième journée consécutive, alors que 13.655 ont contracté le virus six mois après son apparition dans le pays. 3.886 patients sont encore sous traitement dans les différents centres de prise en charge. Le nombre de décès à ce jour est de 284, d’après les données du ministère de la Santé.
Selon le quotidien Kritik, ‘’le tableau épidémiologique du mardi a démontré encore une lente décrue des chiffres relatifs à l’évolution de l’épidémie de coronavirus. Deux jours consécutifs que le virus a pris du recul au niveau national avec une courbe qui suit une tendance à la baisse’’.
En politique, le quotidien Enquête estime qu’’’en plus d’être biaisé, le débat sur le statut du chef de l’opposition risque de creuser davantage le hiatus béant entre les oppositions présidentielles (….)’’.
Le Soleil met en exergue le Pôle urbain de Diamniadio et annonce que le président Macky Sall a approuvé 8 projets pour un investissement global de 357 milliards de francs Cfa.
KEEMTAAN GI – DOLECRATIE
Faut pas s’en désoler ni s’en indigner. Encore moins s’en offusquer. C’est l’expression vivante et vivifiante de notre belle et enrichissante démocratie depuis que le Chef est au pouvoir. Gaillardement, ils étaient allés déposer une lettre de protestation en tant que citoyens abonnés d'Orange auprès de la boite française. Rien que ça ! Hélas, les sales gosses avaient oublié que la structure est aussi bien surveillée que l’avenue Roume, pardon Léopold Sédar Senghor. Sept membres du mouvement « Y en a marre » ont ainsi été traités comme des malpropres par la police avant d’être balancés comme des oranges dans le panier à salades. Peut-être qu’ils ont été bien pressés au commissariat. Un autre activiste, qui était allé déposer une demande d’autorisation de marche à la préfecture de Dakar a subi le même sort. Il parait que le bonhomme n’a même plus le droit de se promener au centre-ville. Même son ombre ferait peur aux flics! Cependant ces activistes peuvent s’estimer plus heureux que les membres de l’opposition. Ces messieurs de la politique n’ont droit à aucune faveur. Gazés, matraqués et humiliés, c’est leur ordinaire. Il parait qu’ils sont en en train de se disputer le titre de chef de la rue publique, pardon chef de l’opposition. Un Monsieur à qui tout ne serait pas permis. Il dirigerait une marche de protestation non autorisée qu’il subirait le même sort que les garnements du mouvement « Y en a marre ». Espérons, cependant, que nos opposants ne se mettront pas à se disputer ce titre comme des chiffonniers. En septembre 2020, on aurait pu dépasser ce stade pour rendre la vie politique, si viciée, plus correcte. Mais nous en sommes encore là à nous tirer dans les pattes. Détruisant tout ce qui aurait pu nous conférer les habits d’un pays démocratique. Autant dire que nous sommes tombés de Charybde en Scylla et qu’en lieu et place de la Démocratie, on est tombés dans la « Dolécratie ». La loi du plus fort… Kaccoor Bi
OFNAC 34 MINISTRES SUR 35 ONT DECLARE LEUR PATRIMOINE
Trente-quatre ministres sur 35 concernés ont «fait leur déclaration de situation patrimoniale», a révélé mardi l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). «A la date du 31 août 2020, sur 35 ministres, 34 ont fait leur déclaration de situation patrimoniale», informe l’OFNAC dans un communiqué. Le document de la cellule de communication de l’OFNAC indique que le 15 juillet dernier, en Conseil des ministres, le chef de l’Etat, Macky Sall, avait rappelé à «tous les membres du gouvernement, l’impératif de procéder, avant fin août 2020, à leur déclaration de patrimoine auprès de l’OFNAC». Selon l’OFNAC, la déclaration de patrimoine, instituée par la loi 2014.17 du 2 avril 2014, «participe à la mise en place de notre système national d’intégrité dont elle est un maillon essentiel». «Elle s’intègre parfaitement dans un ensemble de mesures permettant, à la fois, de prévenir et de lutter efficacement contre la petite corruption administrative et bureaucratique, la grande corruption avec usage abusif des ressources publiques et la capture de l’Etat, grâce notamment à la collusion entre le secteur privé et les fonctionnaires ou les hommes politiques». En vertu de l’article 2 de la loi 2014.17 du 2 avril 2014, la déclaration de situation patrimoniale doit être faite par le président de l’Assemblée nationale, le premier questeur de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, les ministres. Le président du Conseil économique, social et environnemental et tous les administrateurs de crédits, les ordonnateurs de recettes et de dépenses, les comptables publics effectuant des opérations portant sur un total annuel supérieur ou égal à 1 milliard de francs CFA y sont également assujettis. Le président de la République fait sa déclaration de patrimoine devant le Conseil constitutionnel. La déclaration de patrimoine doit comporter toutes les informations relatives aux biens meubles et immeubles, ainsi que les actifs détenus par la personne concernée, directement ou indirectement.
DECLARATION DE PATRIMOINE MAIS QUI EST DONC CE MINISTRE RECALCITRANT ?
Sur 35 ministres de Macky Sall, les 34 sont passés voir la présidente de l’OFNAC Seynabou Ndiaye Diakhaté pour faire leurs déclarations de patrimoine. Seulement ce qui aiguise la curiosité des Sénégalais, de la presse et des réseaux sociaux, c’est le nom du ministre qui ne s’est pas soumis à cette obligation à l’expiration du deadline fixé à ce 31 août fixé par la loi. Non seulement ce ministre a défié la loi de la République, un suprême sacrilège, mais il a aussi défié le président de la République, un casus belli qui peut être identifié à une rébellion. Les sanctions encourues par les récalcitrants à la déclaration de patrimoine sont visées au niveau du chapitre 5 intitulé +Dispositions finales et transitoires aux articles 7 et 8 de la loi n° 2014-17 du 2 avril 2014 portant déclaration de patrimoine suivant la qualité de la personne assujettie qui peut être un élu ou un nommé. Si le concerné est un élu, il sera privé d’un quart de ses émoluments jusqu’à ce qu’il fournisse la preuve de l’accomplissement de l’obligation. Par contre s’il relève de l’ordre administratif, l’autorité de nomination pourra, pour ce seul fait, décider de la perte de la position ayant généré l’obligation de déclaration de patrimoine».`
LE SENEGAL ? MAIS C’EST OU ÇA ?
Dans Yahoo Infos, on pouvait lire hier un article intitulé : « ces pays sont interdits d’accès aux Français à la date du 1er septembre en raison de la pandémie du coronavirus ». Le papier donne la liste des pays en question. Il s’agit du Canada, du Japon, de l’Algérie, des Etats-Unis, d’Israël, du Maroc, de Thaïlande, de Madagascar, de Russie, de l’Inde, de l’Afrique du Sud, de la Nouvelle Zélande, du Pérou, du Qatar et de Singapour. Nous avons eu beau scruter cette liste, nous n’y avons pas vu le nom du Sénégal. S’agit-il d’un oubli ? Il est vrai que le site prend soin de préciser que sa liste n’est pas exhaustive mais enfin… A notre connaissance tout au moins, le Sénégal reste aussi interdit aux Français en raison de la mesure de réciprocité prise par les autorités à la suite de la décision de l’Union Européenne de le faire figurer sur la liste des pays dont les ressortissants sont interdits d’accès dans son espace. Et à ce qu’on sache, cette interdiction faite aux ressortissants de l’UE — dont les Français — de fouler le sol de notre pays n’est pas levée. Alors ? Oubli de Yahoo Infos ou bien et-ce tout simplement que le Sénégal est tellement insignifiant qu’il ne mérite pas d’être mentionné ? Auquel cas, on ne comprendrait pas qu’un pays comme Madagascar puisse figurer sur cette liste… Car l’Algérie, le Maroc et l’Afrique du Sud, c’est quand même autre chose !
COVID-19 44 NOUVEAUX CAS ET ZERO DECES DEPUIS DEUX JOURS
A la date d’hier, le Sénégal a enregistré 13655 cas depuis l’apparition du coronavirus le 02 mars dernier. Cependant, on note une diminution significative du nombre de cas. Mieux, aucun décès n’a été enregistré depuis deux jours. Pourvu que cela dure. Ce qui participe à nourrir l’espoir de voir bientôt le covid vaincu dans notre pays. Hier donc, sur les 944 tests réalisés, 44 nouveaux cas ont été déclarés positifs soit un taux de positivité de 4,66 %. Parmi les 44 nouveaux cas, il y a eu 18 cas communautaires. Le département de Saraya, dans la région de Tambacounda, se retrouve avec 5 cas, Matam (2), Nioro (2), Thiès (2). Sur les 44 cas positifs, un cas importé a été enregistré à l’AIBD. 45 patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. 31 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Depuis quelques jours aussi on note un petit soulagement car aucun cas de décès lié au covid n’a été noté. L’état des autres patients hospitalisés est stable. Depuis le premier cas enregistré le 2 mars dernier à hier, le Sénégal a enregistré 13655 contaminés dont 9484 guéris, 284 décédés et 3886 sous traitement. Pour mieux participer au recul de la pandémie, le directeur de la prévention, Dr El Hadj Mamadou Ndiaye insiste sur les recommandations à savoir le port obligatoire et correct des masques couvrant la bouche et le nez. Il demande également à la population de recourir très tôt aux structures et personnels de santé dès que la personne se sent malade ou d’appeler les numéros des services du ministère de la Santé.
DÉPÔT D’UNE LETTRE DE PROTESTATION A LA SONATEL 7 MEMBRES DE Y EN A MARRE INTERPELLES
Pour avoir voulu remettre une lettre de protestation au directeur général de Orange Sénégal, 7 membres du mouvement citoyen Y en à marre dont Kilifeu ont été interpellés. Ils comptaient déclencher une opération « Talatay Orange » afin de défendre les consommateurs qui ne se sentent toujours pas à l’aise avec les forfaits de ces derniers temps. Pour rappel, dans un communiqué, le mouvement « citoyen » informe qu’il s’agissait de déclencher l’opération « Talatay Orange » qui est une manière de boycotter, tous les mardis, l’intégralité des produits Orange. C’est-à-dire les appels, connexions, le transfert d’argent orange money. « Pour avoir osé déposer une lettre de protestation, en tant que citoyens abonnés d’Orange, sept de nos membres ont été brutalisés et arrêtés par notre propre police, cette police qui est sensée nous protéger », informe Y en à marre.
CIRCULATION A DAKAR DE NOUVELLES RESTRICTIONS POUR LES POIDS LOURDS
La circulation des véhicules ou ensemble de véhicules affectés aux transports routiers de marchandises et d’un poids total en charge de plus de 3,5 tonnes est interdite de 6h à 10 h, sur la Route nationale 1, y compris le boulevard du Centenaire, sur le tronçon Diamniadiogare ferroviaire de Dakar dans le sens Diamniadio vers Dakar. Cette décision a été prise par arrêté du gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall. Les autres axes concernés sont la Voie de dégagement nord (VDN) dans le sens Cambérène-centre-ville, la route des Niayes dans le sens Guédiawaye vers Dakar, l’autoroute Seydina Limamoulaye dans le sens Patte d’Oie vers le centre-ville, la route de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, dans les deux sens, la route de Ouakam et l’avenue Cheikh Anta Diop de Dakar, dans les deux sens. Le même arrêté du gouverneur de la région de Dakar interdit la circulation des véhicules ou ensemble de véhicules affectés aux transports routiers de marchandises et d’un poids total en charge de plus de 3,5 tonnes, de 16 h à 20 heures, sur la Route nationale 1, y compris le boulevard du Centenaire, dans son tronçon gare ferroviaire de Dakar Diamniadio dans le sens Dakar vers Diamniadio. L’interdiction est aussi valable pour la Voie de dégagement nord dans le sens centre-ville vers Cambérène, la route des Niayes dans le sens Dakar vers Guédiawaye, la branche est de l’autoroute dans le sens Patte d’Oie SIPS, l’autoroute Seydina Limamoulaye dans le sens centre-ville vers Patte d’Oie, la route de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, dans les deux sens, la route de Ouakam et l’avenue Cheikh Anta Diop de Dakar, dans les deux sens.
LES 15 ANS DE L’AS
Le 1er septembre 2005, un journal est né. L’AS quotidien venait ainsi de faire son entrée fracassante dans l’espace médiatique sénégalais. Sous la houlette de Mamadou Thierno Talla, votre quotidien fait son petit bonhomme de chemin. Lentement et sûrement, il s’est frayé une voie au point de figurer dans le trio de tête des journaux ayant le plus grand tirage. Vous êtes des milliers à nous lire chaque matin. On vous en remercie. 15 ans, c’est encore jeune pour une entreprise qui se veut pérenne. Mais croyez moi, cette nouvelle équipe de «L’As» composée de jeunes hommes et femmes professionnels jusqu’au bout des ongles entend vous servir avec détermination, rigueur et professionnalisme. Certes, le bel élan pris a été un peu brisé par la Covid, mais votre canard se porte mieux. Grâce à Dieu et avec votre soutien constant, il a pris son envol et fait le serment de relever avec vous chers lecteurs et annonceurs les grands défis qui se dressent en travers de son chemin. Il faudra désormais compter avec Lasnews.info et sa chaîne youtube qui cartonnent déjà dans le domaine digital. Mais le grand groupe Amal est en train de prendre forme avec l’ouverture prochaine d’une chaîne de radio.
Un combat de lutte vire au drame
Déthié Dione doit sûrement regretter son acte qui a causé la mort sans le vouloir de son ami Waly Dieng. Des jeunes du village de Godaguen (Ndiaganiao Mbour) s'amusaient en organisant une séance de lutte comme cela est de coutume chez les Sérères. Sous le regard amusant de leurs frères, Déthié Dione soulève son adversaire et le rabat au sol. La chute fut tellement brutale que Waly Dieng fut blessé. Il est transporté à l'hôpital. Une radiographie a relevé une fracture du bassin. Une semaine plus tard, Waly Dieng perd la vie sur son lit d'hôpital.
Un ministre refuse de déclarer son patrimoine
Un ministre manque à l’appel. On annonçait hier l’expiration du délai accordé aux ministres pour déclarer leurs biens à l’office national de lutte contre la fraude et la corruption comme l’indique la loi. Eh bien ! Tous les ministres se sont conformés aux textes à l’exception d’un seul dont nous ignorons pour le moment les raisons. Dans un communiqué parvenu à «L’As», l’Ofnac informe qu’à la date du 31 août, sur les 35 ministres, 34 ont fait leur déclaration de situation patrimoniale. Mais l’Ofnac n’a pas divulgué le nom du ministre récalcitrant. Par ailleurs, l’office remercie la presse pour l’intérêt qu’elle porte sur la question de la corruption et sur la déclaration de patrimoine.
La reprise capote à l’université Gaston Berger
La reprise des cours en présentiel à l’université Gaston Berger de Saint-Louis n’a pas eu lieu malgré les assurances du Recteur et du directeur général du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis. Les étudiants qui avaient manifesté leur opposition à la reprise graduelle des cours ont tout simplement boycotté les cours. C’est ce coup qu’avait pressenti le nouveau recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui a eu le réflexe de convier les étudiants afin de trouver une solution. A l’université Gaston Berger, la reprise a capoté. Pour cause, la coordination des étudiants de Saint-Louis a tout simplement décrété la non-reprise de toute activité pédagogique jusqu’à nouvel ordre, et pendant 72h, ils vont se restaurer sans présenter de ticket. La coordination reproche aux autorités universitaires leur volonté de vouloir faire un forcing. Mais sur le plan social, les étudiants et le Crous ont trouvé un accord sur les conditions d’hébergement dans ce contexte particulier de la pandémie de covid-19. Il a été arrêté par les deux parties la suspension de la mesure portant attribution temporaire des lits des chambres, l’accompagnement des étudiants non bénéficiaires de logement, de déplacer les résidents du village O des salles d’études et des débarras au village P. L’attribution des lits du pavillon P sera finalisée.
Démarrage de l’examen du Bac 2020
L’examen du Baccalauréat général démarre aujourd’hui sur l’ensemble du territoire. En effet, ce sont 155 109 candidats dont 52% de filles répartis dans 496 jurys qui vont composer. 81,64% des candidats sont dans les séries littéraires contre 16,45% dans les séries scientifiques et techniques et 1,94% dans les séries de gestion et sciences économiques. Les autorités ont pris les dispositions pour que l’examen se passe dans le respect des gestes barrières.
Arrestation des sept membres de Y en a marre
Le mouvement Y en a marre ne décolère pas contre l’opérateur de téléphonie Orange qui a augmenté récemment les tarifs des forfaits. En plus du boycott auquel Aliou Sané et compagnie avaient appelé les Sénégalais, ils ont voulu déposer hier une lettre de protestation au siège de l’opération. Mais ils n’ont pas pu atteindre leur objectif à cause de la présence des forces de l’ordre. Les policiers ont procédé à l’interpellation de plusieurs membres de Y en a marre dont Aliou Sané, Kilifeu, Tiger, Khafor, Djibson, Omar et Seydina. Au moment où nous écrivons ces lignes, ils sont toujours détenus au commissariat de Dieuppeul. Leurs camarades appellent les populations à se battre pour exiger le respect et la dignité des citoyens sénégalais. Par contre, d’autres activistes ont réussi à déposer des lettres de protestation dans différentes agences d’orange dans les régions.
Le FRAPP exige la libération d’Aliou Sané et Cie
Restons avec l’interpellation de membres du mouvement Y en a marre pour dire que leurs camarades de FRAPP invitent tous les démocrates à aller pacifiquement au commissariat de police de Dieuppeul, si Aliou Sané et compagnie ne sont pas libérés aujourd'hui. Pour le secrétariat exécutif national du FRAPP, il s’agit d’un acharnement sur des résistants. Ainsi FRAPP exprime toute sa solidarité au mouvement Y'en a marre dont les membres sont arrêtés pour avoir voulu déposer une lettre de protestation au siège de Orange-Sonatel. Le FRAPP exige la libération immédiate de ses camarades et frères du mouvement Y en a marre et manifeste sa solidarité dans la lutte contre l'impérialisme d'Orange au Sénégal. Aux dernières nouvelles, ils avaient été libérés dans la soirée et aucune charge n’avait été retenue contre eux.
Ardo Gningue la Sr
Le commandant Mbengue et ses hommes sont déterminés à faire la lumière sur cette affaire torture qui éclabousse le Colonel Cheikh Sarr. Avant-hier, le jeune Ardo Gningue et son avocat Me Koureyssi Bâ ont été reçus par les pandores de la Section recherche actionnés par le général Tine, Haut commandant. D’après des sources de L’As, Général Tine est connu pour sa rigueur et son intégrité et il est déterminé à clarifier ce dossier. Ardo Gningue a réitéré ses accusations, l’enquête se poursuit et est en train de prendre une tournure internationale avec la saisine des Nations Unies. Colonel Cheikh Sarr risque simplement de ne plus aller en mission onusiennes à l’image du commissaire Arona Sy qui avait été cité dans de cas similaires lors des manifestations préélectorales de 2011.
Les mises en garde de la CDP à l’office du Bac
La Commission de protection des données personnelles (CDP) rappelle au Directeur de l’Office du baccalauréat l’obligation de protéger les données à caractère personnel des candidats au baccalauréat. Dans un communiqué parvenu à «L’As», Awa Ndiaye souligne que même si l’office du Bac, responsable du traitement des données, a toute la liberté de choisir sa technologie, il est toutefois dans l’obligation de garantir le plus haut niveau de sécurité afin de tenir compte de l’intérêt des candidats. La CDP souligne que, nonobstant le dispositif légal et réglementaire en vigueur, des responsables de traitement continuent à méconnaître leurs obligations déclaratives et les principes de protection de la vie privée et des données personnelles. A ce propos, Awa Ndiaye prévient que la loi s'applique indifféremment à toutes les entités publiques ou privées ou individus assumant la responsabilité d'un traitement.
Les acteurs de l’éducation ont contribué 18 100 000 francs CFA.
Les acteurs de l’Education nationale ont contribué dans la mobilisation de ressources pour lutter contre la pandémie de covid-19. Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a remis hier, en marge de la rencontre sur la lancinante question de la surimposition des rappels décriée par les syndicats d’enseignants, leur participation. Au nom du G7, de tous les enseignants et autres acteurs de l’éducation qui ont contribué à la mobilisation des ressources destinées au fonds mis en place pour combattre la Covid-19, il a remis un chèque de 18 100 000 francs CFA.
Une délégation de la DGPU reçue par Macky Sall
Six projets dont 2 pour la construction d'immeubles et de villas à usage résidentiel et commercial ont été présentés par la délégation à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose au Président Macky Sall. Selon le délégué général Diène Farba Sarr, plus de 250 milliards sont mobilisés pour participer à la construction de la ville futuriste de Diamniadio. A l’en croire, la DGPU a ouvert ainsi ses portes aux promoteurs pour favoriser la croissance économique. Le chef de l’Etat a reçu dans le même sillage le chanteur sénégalo-américain Akon, venu lui présenter son projet futuriste que beaucoup pensent chimériques.
Plus aucun cas de covid-19 dans la région de Kaffrine
La région de Kaffrine ne compte plus aucun cas de coronavirus, après que 13 patients infectés par le virus ont été testés négatifs et déclarés guéris, a appris l’APS de sa région médicale. «Les derniers contrôles effectués sur les malades sont revenus négatifs, ils ont donc été déclarés guéris. La région de Kaffrine ne compte plus de malade hospitalisé à cause de la maladie à coronavirus», indique un bulletin épidémiologique, selon lequel aucun nouveau cas n’a été enregistré. La région de Kaffrine comptait 14 cas de Covid-19, détectés à Koungheul (03), Birkelane (2), Kaffrine (6) et Malem Hodar (3). Treize patients ont recouvré la santé, tandis que le quatrième a succombé à la maladie. «Aujourd’hui, aucune nouvelle infection n’a été recensée dans la région de Kaffrine», selon le corps médical régional, qui exhorte les populations locales à faire preuve de vigilance, pour éviter de nouvelles infections.
Conseil national des sages Républicains
Le Conseil National des Sages Républicains (CNSR) salue la décision présidentielle d’adopter courant septembre 2020 le Programme d’Actions Prioritaires ajusté et accéléré (PAP2a). Son coordonnateur national, Maham Diallo pense qu’au regard de la crise mondiale marquée par une désarticulation des fondements économiques, le PAP2 vient à la bonne heure pour notre pays qui garde le cap de l’émergence. Aussi, le Conseil National des Sages Républicains se réjouit-il de la priorité accordée à la souveraineté dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’industrie et les PME dans une démarche d’équité et d’inclusion. Sur le plan politique, le Conseil National des Sages Républicains note avec grande satisfaction la reprise des travaux de la commission politique du dialogue national. Toutefois, les sages de l’Apr appellent toutes les parties prenantes à privilégier l’intérêt de la Nation autour des questions encore en discussion.