SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
1 octobre 2025
LE SENEGAL REJOINT LA PLATEFORME INTERNATIONALE SUR LA FINANCE DURABLE
Dans le cadre des efforts internationaux visant à respecter les engagements de l’accord de Paris, la Plateforme internationale sur la finance durable (Pifd ou Ipsf en anglais) a été créée en octobre 2019
Le Sénégal vient d’intégrer la plateforme internationale sur la finance durable. Selon le ministère des finances et du budget, la Pifd mettra l’accent sur des initiatives telles que les taxonomies, les normes et labels, et la mise à disposition des informations, qui sont fondamentales pour que les investisseurs identifient et saisissent les opportunités d’investissement vert dans le monde entier.
Le Sénégal rejoint désormais la plateforme internationale sur la finance durable, rapporte un communiqué du ministère des finances et du budget en date d’hier, mercredi 2 septembre. Dans le cadre des efforts internationaux visant à respecter les engagements de l’accord de Paris, la Plateforme internationale sur la finance durable (Pifd ou Ipsf en anglais) a été créée en octobre 2019.
Les membres sont l’Union européenne et les autorités compétentes d’Argentine, du Canada, du Chili, de Chine, d’Inde, d’Indonésie, du Kenya, du Maroc, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, de Singapour et de la Suisse. «Pour atteindre les objectifs de Paris, des milliards d’investissements dans des infrastructures durables seront nécessaires au cours des prochaines décennies. La PIFD est essentielle pour stimuler les investissements et réorienter les flux de capitaux vers nos objectifs climatiques à l’échelle requise pour la transition économique la plus importante de notre époque», lit-on
Selon la source, la Pifd agit comme un forum pour faciliter les échanges et, le cas échéant, coordonner les efforts sur les initiatives et les approches de la finance écologiquement durable. « Elle mettra l’accent sur des initiatives telles que les taxonomies, les normes et labels, et la mise à disposition des informations, qui sont fondamentales pour que les investisseurs identifient et saisissent les opportunités d’investissement vert dans le monde entier», nous informe le département de Abdoulaye Daouda Diallo.
La Pifd est soutenue par la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement, la Banque européenne d’Investissement, la Coalition des Ministres des Finances pour l’Action climatique, l’Organisation internationale des Commissions de Valeurs, le Réseau pour l’Ecologisation du Système financier, l’Organisation pour la Coopération économique et le Développement ainsi que le Programme des Nations Unies pour l’environnement - Initiative financière dans leur rôle d’observateur.
DES SENEGALAIS DEPLORENT L’INCIVISME DES CHAUFFEURS
La circulation de ces camions est ainsi interdite de 06 heures du matin à 10 heures et de 16 heures à 20 heures. Interrogés, des populations approuvent cette décision mais sont sceptiques quant à l’application et au respect strict de l’arrêté
Pour mieux encadrer la circulation des véhicules à Dakar et permettre aux travailleurs, étudiants et autres d’arriver tôt à leurs lieux de travail ou destination, le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, a sorti un arrêté le lundi 31 août interdisant la circulation des véhicules de plus de 3,5 tonnes sur certains axes de la ville aux heures de pointe.
La circulation de ces camions est ainsi interdite de 06 heures du matin à 10 heures et de 16 heures à 20 heures. Interrogés, des populations approuvent cette décision mais sont sceptiques quant à l’application et au respect strict de l’arrêté, faisant référence aux nombreuses lois promulguées et décisions qui ne sont pas appliquées. Tout en déplorant l’attitude incivique de nombre de chauffeurs sénégalais.
Dans le souci de diminuer les embouteillages, le gouverneur de la région Dakar, Al Hassan Sall, a sorti un arrêté, le lundi 31 août, qui interdit la circulation des véhicules de 3,5 tonnes aux heures de pointe, de 6 heures du matin à 10 heures et de 16 heures à 20 heures.
Cette interdiction concerne la Route Nationale 1 (Rn1) sur le tronçon Dakar Diamniadio, le Boullevoir du Centenaire, la Voie de dégagement nord (VDN), la route des Niayes, l’autoroute Seydina Limamoulaye, la route de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, la route d’Ouakam et l’Avenue Cheikh Anta Diop. Interrogés sur l’arrêté du gouverneur, des Sénégalais ont eu des appréciations mitigées. M.Diène. chauffeur de car «Ndiaga-Ndiaye» salue la mesure. «Nous saluons la décision du gouverneur d’interdire la circulation des camions à ces heures de la journée car ces gros porteurs nous empêchent de travailler.
A Dakar, il y a des milliers de véhicules et presque tous les travailleurs ont les mêmes horaires, que ce soit pour aller travailler ou pour rentrer. Et tout le monde sort à la même heure ; ça crée les embouteillages sur les routes et même sur l’autoroute à péage. Et cela nous empêche de travailler normalement parce que tout ce que nous gagnons sert à acheter du carburant. Donc avec cette interdiction, il y aura moins de voitures sur la route et aussi moins d’accidents car la plupart des accidents impliquent des chauffeurs de camions», dit-il. Avant de relever ceci : «mais au Sénégal les autorités sont fort en matière de loi. C’est l’application qui va faire défaut». M.Guèye, étudiantes qui vient de la banlieue, abonde dans le même sens, tout en pointant du doigt l’incivisme et l’anticonformisme de certains chauffeurs sénégalais. «Beaucoup de transporteurs ne respectent pas le Code de la route; je ne sais pas si c’est par méconnaissance ou s’ils font exprès. Ils conduisent comme s’ils étaient dans un rallye, freinent brusquement, sans se soucier des voitures qui sont derrière, pour prendre des clients. C’est ce qui est à l’origine des chocs qui occasionnent des bouchons.
Avec ce genre de conducteurs, même si tu te réveilles à 4 heures, tu seras en retard. Nous étudiants de la banlieue, nous vivons ce calvaire pour venir assister aux cours à 8 heures. Par exemple, moi, pour ne pas venir en retard, je me réveil à 5 heures du matin pour me préparer et sortir de chez moi à 6 heures, au plus tard, afin d’arriver à temps à l’université». Poursuivant son argumentaire elle soutient : «avec cet arrêté, si les Sénégalais n’adoptent pas le bon comportement, il y aura toujours ce problème car il me semble qu’au temps du président Abdoulaye Wade il y avait aussi un arrêté qui interdisait la circulation des gros porteurs à certaines heures de la journée à Dakar, mais sans suivi. Les autorités doivent être intransigeants pour faire respecter les lois, les décrets et les arrêtés, étant donné qu’ily a une pléthore de textes non suivis dans ce pays».
Contrairement à eux, B.Thiam, employé dans une entreprise de la place, pense que cette loi ne va rien changer au quotidien des usagers de la route ; dans la mesure où sur certains de ces axes, les gens garent leurs voitures comme ça les chantent. Pour lui, le problème ce n’est pas les camions, mais plutôt l’incivisme de certains Sénégalais et le laxisme de certaines autorités. Toutefois, le constat est le même chez toutes les personnes interpellée. Tout en saluant la mesure prise par le gouverneur de Dakar, elles sont sceptiques quant au respect et à l’application stricts de l’arrêté d’Al Hassan Sall.
TOP ET FLOP D’UN LEADER
Quoi qu’il en soit, Moussa Diop, a fait des réalisations pendant sa gestion. Il est également décrié par certains de ses anciens collaborateurs à cause de ses sorties médiatiques dont la dernière en date concerne le troisième mandat
Me Moussa Diop n’est plus le directeur général de la société de transport public Dakar Dem Dikk (Ddd). Les raisons qui ont poussé le chef de l’Etat, Macky Sall, à le démettre ne sont pas évoqués, certes. Mais des thèses contradictoires sont avancées, en rapport avec son limogeage. Quoi qu’il en soit, Me Moussa Diop, a eu à faire des réalisations pendant sa gestion. Il est également décrié par certains de ses anciens collaborateurs à cause de ses sorties médiatiques dont la dernière en date concerne sa position par rapport à un 3e mandat.
Me Moussa Diop n’est plus le directeur de la société de transport public Dakar Dem Dikk (Ddd). Des spéculations vont bon train sur le motif de son licenciement. Et des observateurs n’- hésitent pas à le considéré comme «une autre victime» du débat sur «le troisième mandat» de Macky Sall.
Selon eux, Me Moussa Diop, le patron du parti Alternance Generationnelle/Jotna (Ag/Jotna) qui a lui même livré l’information à des membres de sa cellule de communication, après avoir été saisi et informé par le Chef de l’Etat, lui-même, avant que la décision ne figure dans le communiqué du Conseil des ministres d’hier, mercredi 2 septembre, est la troisième personnalité politique à être démis de ses fonctions après avoir déclaré que Macky Sall ne peut pas faire un troisième mandat. «Le troisième mandat est un coup d’état», avait déclaré récemment l’avocat sur le plateau de la Sen TV.
Pour rappel, Sory Kaba, ancien directeur des Sénégalais de l’extérieur et Moustapha Diakhaté, ex-chef de cabinet du président de la République avaient eux aussi fait les frais de leur lecture tranchée sur la question du troisième mandat du président Sall.
Toutefois, alors que certains avancent sa sortie sur le troisième mandat en Afrique, d’autres indexent un rapport qui l’aurait épinglé pour sa gestion «malsaine» de la société de transport public. Tout compte fait, l’homme a néanmoins laissé son empreinte à la société Ddd.
En effet, la densification du réseau urbain de la capitale est une de ses réalisations, même si le temps d’attente d’un bus Dakar Dem Dikk reste toujours relativement long pour les usagers. De nouvelles lignes assurent la déserte entre Dakar et plusieurs zones périphériques des quatre départements de la région-capitale du Sénégal. Dans ce volet, il faut signaler les «lignes express» et celles dénommées «Taf-Taf» qui assurent des navettes très rapides aux heures de pointe. Dakar Dem Dikk sous Me Moussa Diop, c’est également le renouveau du transport interurbain. Actuellement, plusieurs villes de l’intérieur du pays sont desservies par des bus de Sénégal Dem Dikk.
L’idée décriée et combattue au départ par des syndicats de transport nationaux a fait son bonhomme de chemin, jusqu’à avoir l’adhésion de plusieurs Sénégalais désireux d’un voyage organisé et en toute sécurité. Ce qui n’est souvent possible dans le secteur (avec les transports en commun privés) à cause de l’informel qui y règne. Des navettes à l’intérieur d’une même région ont même eu lieu avec des exemples au Fouta et en Casamance.
Le renouveau de Me Moussa Diop c’est aussi les désertes entre Dakar et l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (Aibd). Des rotations régulières ont lieu pour faciliter le déplacement des voyageurs. Des lignes en destination de l’Aibd existent aussi à Thiès. Quid de l’accord avec la société du Petit train de banlieue (Ptb), qui permettait aux usagers du Btb contraint à s’arrêter à Cyrnos (la gare de Dakar étant fermée) de continuer leur chemin jusqu’en Centre-ville à bord de Ddd avec leurs tickets de train et vice-versa ? En outre, avant la pandémie de la Covid 2019, la société était sur le point de lancer Afrique Dem Dikk.
Un programme qui vise à desservir les capitales plusieurs pays limitrophes (Banjul, Bamako, Bissau, Nouakchott…). Des récriminations, il en a fait l’objet aussi. Le maire de Mermoz-Sacré-Cœur, Barthélémy Dias, l’accuse d’avoir cédé une partie du terminus de Ouakam au parti au pouvoir, l’Alliance pour la République, pour la construction d’une permanence. Les syndicalistes de Dakar Dem Dikk dénonçaient, de temps à autre, des recrutements de complaisance et des acquis syndicaux non respectés. Me Moussa Diop ne plait pas parfois à cause de ses sorties médiatiques hasardeuses et incalculées. Ce fût le cas après la publication des résultats de la présidentielle du 24 février 2019. En réaction au faible score du président Macky Sall à Touba, il avait décrié la construction de l’autoroute «Ilaa Touba». Me Moussa Diop a passé plus de 6 ans à la tête de la société de transport public.
TERMINUS, MOUSSA DIOP DESCEND DE DAKAR DEM DIKK
Le limogeage du leader d'Alternance Générationnelle/Jotna intervient une semaine après sa sortie médiatique assimilant le troisième mandat à un coup d'Etat. Une question devenue taboue au Sénégal
Le président de la République a limogé hier, mercredi 2 septembre, Me Moussa Diop de son poste de directeur général la société de transport public, Dakar dem dikk (Ddd). Cette décision du président Macky Sall intervient une semaine après la sortie du leader du parti Alternance Générationnelle/Jotna affirmant lors d’une émission sur la Sen TV (privée) qu’il n’y avait pas matière à interprétation un 3ème mandat du président Sall. Mieux avait-il confirmé «un 3ème mandat est un coup d’état» en faisant allusion à ce qui se passe en Côte d’Ivoire avec Alassane Drame Ouattara. Il ne devrait pas ignorer que c’est une question taboue au Sénégal.
Terminus ! Le leader du parti Alternance Générationnelle/ Jotna n’est plus patron de la société de transport public, Dakar Dem Dikk (DDD). Me Moussa Diop a été démis de ses fonctions par le président de la République, Macky Sall qui a aussitôt procédé à son remplacement, hier, en conseil des ministres, par Omar Bounkhatab Sylla, magistrat de fonction qui était jusque-là, directeur général des Grands trains du Sénégal. Ce limogeage qui met fin à la mission de Me Moussa Diop qui est parvenu, en l’espace de six ans, à révolutionner la société Ddd pour en faire l’une des plus attractives du pays, suscite beaucoup de commentaires et des interrogations. En effet, la décision du président Sall de se séparer du coordonnateur de la coalition Macky2012 dont les qualités managériales sont saluées par beaucoup de Sénégalais intervient moins d’une semaine après la sortie de Me Diop contre les troisièmes mandats en Afrique.
En effet, invité de l’émission Sen Show de la télévision Sen Tv (groupe D média privée), Me Moussa Diop, répondant à une interpellation d’une des animateurs qui lui demandait sa position sur le troisième mandat, a martelé sans équivoque que le «3ème mandat est un coup d’Etat constitutionnel». En prenant l’exemple du Sénégal, l’avocat inscrit au barreau de Paris a également aussi précisé, concernant une éventuelle troisième candidature de son patron, Macky Sall, «qu’il n’y a pas matière à interprétation». «Un 3ème mandat est impossible en vertu de la constitution», avait-il tranché. Avec ce limogeage du leader du leader du parti Alternance Générationnelle/Jotna, c’est la liste des personnalités politiques proches du président Sall victimes de leur position sur cette question du troisième mandat, qui s’élargit.
En effet, avant Me Moussa Diop, d’autres responsables du pouvoir en place avaient déjà fait les frais de la fureur du président de la République tout simplement parce qu’ils ont osé répéter le refrain du président Sall qui clamait partout avant sa réélection dès le premier tour lors de l’élection présidentielle du 26 février 2019 pour un second et dernier mandat, que c’était son dernier mandat parce que la révision constitutionnelle de 2016 ne permet plus une troisième candidature au Sénégal. Le premier responsable du régime à faire les frais de sa position sur cette question du troisième mandat était Sory Kaba qui s’est vu débarquer de son poste de Directeur général des Sénégalais de l’Extérieur, au Ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur. Tout simplement parce qu’il a osé dire à haute voix lors de son passage dans une émission le 20 octobre 2019 que le «président Macky Sall entame son dernier mandat à la tête du Sénégal. La Constitution lui interdit de faire un troisième mandat. Notre constitution a été verrouillée. Deux mandats pas plus ! Il n’y a aucune possibilité de rétroactivité».
Accusé à sa sortie de studio par certains de ses camarades de parti d’«indiscipline et d’atteinte à l’autorité du président», il sera déchargé de ses fonctions dès le lendemain, c’est-à-dire, le lundi matin à la première heure par son patron Macky Sall qui tenait ainsi à donner un signal fort. Par décret n°2019-1763 du 21 octobre 2019, Amadou François GAYE sera nommé nouveau Directeur général des Sénégalais de l’Extérieur. Près d’une semaine après, c’est autour de Moustapha Diakhaté de se faire renvoyer de son poste de chef de cabinet du président de la République pourles mêmes raisons concernant sa position tranchée sur la question du mandat. Depuis lors, personne n’ose plus abordé cette question dans le camp du président Sall à l’exception bien évidement du tonitruant Moustapha Cissé Lô, membre fondateur du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République et ancien président du groupe parlementaire Benoo Bokk Yakaar (BBY).
Pourtant, l’ancien président du parlement de la Cedeao, avant sa disgrâce causée par ses audio très compromettantes notamment surla Première dame et certains de ses camarades de parti, a été le seul à oser dire publiquement que Macky Sall n’a plus droit à un autre mandat sans qu’il ne soit inquiété. Il faut également souligner que malgré sa promptitude à sanctionner ses collaborateurs, le président Sall n’a jamais levé le plus petit doigt contre ses camarades de parti qui théorisent la légalité de son troisième mandat. Un paradoxe qui fait dire à certains observateurs que Macky Sall est tout simplement en train d’installer une «dictature rampante» autour de cette question pour ensuite le moment venu, suivre les pas de ses ainés, en l’occurrence son mentor et prédécesseur, Me Abdoulaye Wade ou encore ses homologues de la Cote d’ivoire, Alassane Ouatara et Alpha Condé de la Guinée. Mais comme disait l’autre, «le Sénégal n’est pas le Togo». Il n’est pas non plus la Guinée, ni la Côte d’Ivoire.
83 NOUVEAUX CAS DÉCLARÉS, AUCUN DÉCÈS RECENSÉ JEUDI
A la date d’aujourd’hui, 3.985 patients sont en observation dans les sites de prise en charge de l’épidémie, alors que 287 morts ont été dénombrés six mois après l’apparition de la maladie au Sénégal.
Dakar, 3 sept (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a fait état jeudi de 83 nouvelles contaminations de Covid-19 issues de tests virologiques réalisés sur des échantillons de 1.032 individus.
Ces nouvelles infections concernent 42 cas contacts suivis par les services sanitaires et 41 autres issus de la transmission communautaire. Cela porte à 13.826 le nombre de personnes ayant contracté le virus depuis son apparition dans le pays le 2 mars, selon le Directeur de la prévention.
S’exprimant lors du point quotidien sur la maladie, le docteur El Hadji Mamadou Ndiaye a souligné que les de transmission à la source inconnue avaient été localisés à Dakar et dans différentes autres localités du pays.
Il a fait savoir qu’aucun décès n’avait été recensé au cours des dernières 24 heures, relevant au passage que 33 cas graves étaient encore pris en charge dans les services de réanimation des centres de traitement du pays.
A la date d’aujourd’hui, 3.985 patients sont en observation dans les sites de prise en charge de l’épidémie, alors que 287 morts ont été dénombrés six mois après l’apparition de la maladie au Sénégal.
Le nombre de patients ayant recouvré la santé est à ce jour estimé à 9.553, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
A Cambérène, les pluies d’hier ont fait une victime. Pape Alassane Gueye, un jeune homme né en 1988, a été surpris par le mur de clôture de leur maison qui s’est affaissé sur lui. Son frère raconte que leur domicile subissait les assauts des eaux. Et la puissance avec laquelle elles affluaient a finalement fait céder le mur de clôture de la demeure. Le défunt posait des sacs de sable quand il a été surpris par l’éboulement. Il a malheureusement perdu la vie sur le coup