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1 octobre 2025
LES TRADIPRATICIENS DISENT POUVOIR TRAITER LA COVID-19
Le traitement de la covid-19 n’est pas une exclusivité de la médecine moderne, du moins au Sénégal, a soutenu la directrice de la Santé, Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye
A l’occasion de la célébration de la Journée de promotion de la médecine traditionnelle, les tradipraticiens ont confié qu’ils traitent également des malades de la covid19. Ce qui n’est pas un miracle aux yeux de la Directrice Générale de la Santé, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, parce qu’il s’agit juste d’un traitement symptomatique. Elle a fait le bilan de la médecine traditionnelle avant de mettre en place un comité et définir une feuille de route.
Le traitement de la covid-19 n’est pas une exclusivité de la médecine moderne, du moins au Sénégal. Avec la médecine traditionnelle, des malades de la covid-19 sont également traités d’après des membres de la fédération des tradipraticiens qui ont en fait la confidence à la directrice de la Santé. C’était à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale consacrée à la médecine traditionnelle. «On parle d’artémésia à Madagascar alors que cette plante existe au Sénégal. Vous avez vu que la fédération a dit qu’ils (Ndlr, ses membres) sont en train de traiter la covid-19. Puisqu’en réalité, il s’agit juste d’un traitement symptomatique. C’est une maladie virale qui n’a pour le moment ni vaccin ni traitement spécifique. Donc, ils sont en train de faire comme les Malgaches», a soutenu la directrice de la Santé, Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye. Elle fonde beaucoup d’espoir sur la médecine traditionnelle que le ministère de la Santé compte encadrer. «Nous pensons qu’avec un encadrement, ils pourront sortir avec des produits locaux bien codés pour que chaque Sénégalais puisse en bénéficier», fait-elle savoir. C’est dans ce sens d’ailleurs que le gouvernement a réussi à regrouper tous les tradipraticiens autour d’une fédération (Fédération des tradipraticiens du Sénégal). Ce qui a permis au ministère de la Santé et de l’Action Sociale de renforcer leurs capacités avec des chercheurs universitaires. «Car ce qui réunit la médecine moderne et celle traditionnelle, c’est la phytothérapie, c’est-à-dire la médecine par les plantes. C’est une orientation beaucoup plus qu’un échange d’expériences. Parce qu’autant nous en savons, autant ils en savent», a-t-elle soutenu.
La célébration de cette journée a été une occasion pour le ministre de la Santé de faire le bilan sur la médecine traditionnelle. «Aujourd’hui, il fallait faire le bilan, mettre en place un comité et définir une feuille de route. Dans les semaines à venir, nous allons asseoir quelque chose de très probant», informe Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye. Elle ajoute qu’une loi sur cette médecine a été élaborée et adoptée en Conseil des ministres et elle se trouve à l’Assemblée nationale pour examen. Elle regrette l’échec des centres d’expérimentations où les tradipraticiens travaillaient avec les acteurs de la santé moderne. A l’en croire, cette collaboration sera à nouveau expérimentée.
FORCES ET FAIBLESSES D’UNE REFORME
Le nouveau projet de loi sur le littoral prévoit plusieurs dispositifs en vue d’une meilleure surveillance des côtes
Le nouveau projet de loi sur le littoral prévoit plusieurs dispositifs en vue d’une meilleure surveillance des côtes. En plus de la création d’une agence de contrôle, l’installation sur la côte est fortement règlementée. Cependant, certaines dispositions de la loi ne seront pas faciles à appliquer.
Avoir une loi sur le littoral a été le souhait des autorités depuis fort longtemps. En 2011, l’idée avait été lancée et des consultations avaient été engagées en vue de sa mise en œuvre. Jeudi 27 août passé, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a réuni les acteurs concernés par celle-ci en vue d’une validation du projet de loi sur le littoral qui se décline en XII (12) Chapitres détaillés en 60 articles et son projet de décret d’application comportant VI (6) pour 18 articles. Le projet de loi sur le littoral crée, en son article 12 une autorité, une Agence nationale de gestion durable du littoral, dénommée (Angel), dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.
Conformément aux dispositions de cette nouvelle loi, à soumettre au Conseil des ministres pour approbation avant son adoption par l’Assemblée nationale, la construction sur le littoral doit aussi être réglementée comme le prévoit l’article 16 qui souligne que «sans préjudice des dispositions du Code du domaine de l’Etat, les constructions et installations sur l’espace littoral doivent avoir un caractère d’utilité publique ou être liées à des activités nécessitant leur proximité immédiate de l’eau. La liste des activités nécessitant la proximité immédiate de l’eau est fixée par décret».
Toutefois, son article 60 stipule : «les modalités d’application de la présente loi sont fixées par décret.» Et, le projet de décret d’application dans son article 4 précise que «l’autorisation d’occuper, les concessions et les autorisations d’exploitation nécessaires aux travaux d’aménagements, de constructions ou d’installations sur le littoral ne peuvent être délivrés qu’au vu d’un document de conformité environnementale. Les travaux ne doivent pas être de nature à affecter l’état naturel du littoral, les paysages, les habitats des espèces vivants et les écosystèmes. Ces autorisations sont délivrées pour une durée déterminée. Elles ne peuvent donner droit, ni à un titre de propriété, ni à un bail». Et d’ajouter dans l’article 5 : «sans préjudice des dispositions du Code du Domaine de l’Etat, les constructions et installations sur l’espace littoral doivent avoir un caractère d’utilité publique ou être liées à des activités nécessitant leur proximité immédiate de l’eau»
L’INSTALLATION CÔTIERE RESTREINTE AUX ACTIVITÉS PORTUAIRES ET À LA PROTECTION DU LITTORAL
Les activités pouvant nécessiter la proximité immédiate de l’eau sont notamment ; les activités liées à l’exploitation des zones portuaires et industrialo-portuaires dont l’emplacement au bord de la mer s’impose pour des raisons topographiques ; les travaux de protection contre l’érosion côtière ; les activités liées aux aéroports et aérodromes établis en mer ; les activités liées à la pêche et au transport maritime, à la saliculture et aux cultures marines ; les activités liées à l’exploitation des ports de plaisance et marinas ; les activités minérales. Le projet de décret de préciser que pour des activités touristiques, notamment celles liées à des infrastructures hôtelières, leur implantation ne peut se faire sur une plage que si elles sont séparées de cette dernière, par une route. Par ce décret il est aussi permis à à l’autorité qu’est Angel, lorsque les constructions ou aménagements déjà existants sur le littoral sont de nature à compromettre son intégrité écologique ou ses fonctions essentielles, de prendre toutes mesures correctives nécessaires pour rétablir son intégrité.
LES DEFIS D’UNE BONNE MISE EN ŒUVRE
Une loi sur le littoral est d’une importance notoire. Reste maintenant à se demander si les autorités en charge de l’environnement auront la capacité de bien veiller à son effectivité ? L’inquiétude est d’autant plus fondée que pour des raisons liées à la protection de l’environnement, des décisions ont été prises et accompagnées de forts engagements. Au finish, un résultat probant peine à être enregistré. La loi sur le plastique en est un exemple patent. Mis à part l’incapacité de mettre un terme à la vente des sachets plastiques, des entreprises continuent leur business en utilisant la matière plastique interdite, plusieurs mois après l’entrée en vigueur de cette mesure. C’est le cas des sachets d’eau. La consigne sur les bouteilles n’est pas toujours instaurée comme un moyen de réduction de la commercialisation.
Le scepticisme dans l’application rigoureuse de la loi sur le littoral est donc logique surtout que celle-ci, dans son article 19, indique que «les dépendances du domaine public maritime ne sont déclassées que par une loi, dans les conditions définies à l’article 16 de la présente loi» qui fait remarquer que «les déclassements ne sont autorisés que pour les installations ou aménagements ayant un caractère d’utilité publique ou dont la proximité immédiate avec l’eau constitue une nécessité». Or, en se fondant sur cette disposition, si l’autorité étatique trouve de l’intérêt à déclassifier un domaine public maritime, elle en aura libre cours, ce n’est pas l’Assemblée nationale qui lui en dissuadera. Les différents parlements étant connus pour leur proximité avec l’exécutif qui montre la voie aux députés. Avec une majorité souvent à sa solde, faire passer une loi ne sera pas une tâche ardue pour un chef d’Etat.
L’ABSENCE D’UN SYSTEME D’ASSAINISSEMENT PERFORMANT, L’ENTRAVE À LA SALUBRITÉ CÔTIERE
La loi sur le littoral interdira aussi, dans son article 32, de «jeter, déverser ou laisser écouler directement ou indirectement sur le littoral, en mer ou dans la partie des cours d’eaux des canaux ou des plans d’eau où les eaux sont salées, dans les espaces et milieux visés à l’article 14 de la présente loi» qui indique que «les outils d’aménagement et de gestion intégrée du littoral sont conformes aux objectifs d’aménagement du territoire, d’assainissement et de préservation de l’environnement et sont précisés par décret. Ils tiennent notamment compte de la préservation et de la protection des écosystèmes côtiers de la protection des espaces nécessaires au développement durable des activités agricoles, touristiques, pastorales, forestières et maritimes, de la préservation du patrimoine historique et culturel, de la préservation de la santé des populations».
Reste à préciser que la région de Dakar, confrontée à un sérieux problème d’assainissement avec la station d’épuration de Cambérène ayant dépassé ses capacités, ne peut pas se départir de rejets en mer même si la pollution du littoral est une menace grandissante. Pis, les déchets industriels, ménagers et hôteliers sont jetés à la mer, sans le traitement nécessaire, en violation des Codes de l’assainissement et de l’environnement qui règlent déjà cet aspect, consacrant même la notion du «pollueur payeur».
Bref, la mer est «la poubelle» des ménages qui vivent dans les zones côtières. Méconnaissance du danger ou absence d’ouvrages d’assainissement, les déchets ménagers sont jetés à tout-va dans l’océan. Interdire la pollution marine serait salutaire. Mais, pour ce faire, il faudrait que les populations puissent s’imposer des systèmes d’assainissement performants. Appliquer la loi sur le littoral, c’est aussi enlever toutes les installations qui obstruent la mer ; mais la tâche ne sera pas aisée. Les grandes installations n’appartiennent pas aux citoyens démunis. Récemment les opérations de déguerpissement des abords des Phares du Mamelles par la Direction de la surveillance et de l’occupation des sols (Dscos) n’ont concerné que les installations précaires, mais les résidences et autres réceptifs hôteliers n’ont pas été touchés par les bulldozers.
LES PARADIS FISCAUX, L’AUTRE CASSE-TETE DE L’OFNAC
Au-delà de la déclaration de patrimoine, l’OFNAC semble confronté à une gangrène mondiale : la fuite des capitaux vers les paradis fiscaux.
Le 15 juillet 2020, le Président de la République, avait sommé en Conseil des ministres toutes les personnes assujetties à la déclaration de patrimoine de s’y soumettre avant le 31 août, auprès de l’Office national de lutte contre la fraude et corruption (Ofnac). Selon des sources dignes de foi, « la quasi-totalité des ministres» a déféré à l’injonction présidentielle, en se rapprochant des services de Seynabou Ndiaye Diakhaté. Mais au-delà de la déclaration de patrimoine, l’OFNAC semble confronté à une gangrène mondiale : la fuite des capitaux vers les paradis fiscaux.
«Avant la sommation du Président de la République, le 15 juillet dernier, nous étions à 70 voire plus des membres du gouvernement à avoir déclaré leur patrimoine. Sa déclaration a créé une sorte d’électrochoc, de déclic. Ça a accéléré la cadence». Cette confidence est d’un membre de l’Office national de lutte contre la fraude et corruption (OFNAC) qui informe que la quasi-totalité des personnes assujetties à la déclaration de patrimoine l’ont fait avant la date butoir fixé au 31 août 2020 par le Chef de l’Etat, à l’issue du conseil des ministres tenu le 15 juillet dernier. Toutefois, notre source s’est empressée de préciser que la plus grande bataille de l’Afrique et du Sénégal en particulier, réside dans les paradis fiscaux. «Les fonds virtuels sont devenus plus importants que les fonds réels. Or, si nous voulons développer nos pays, il faut combattre les détournements des deniers publics, les aides qui sont renvoyées dans les paradis fiscaux. Ce sont des milliards de dollars. Par conséquent, je pense qu’on devrait aller au-delà de la déclaration de patrimoine», confient nos sources.
A la question de savoir comment y parvenir alors que même les pays développés en souffrent ? , elles répondent : «il faut une collaboration de tous les pays du monde pour lutter contre cette délinquance financière». Pour rappel, dans sa dernière version adoptée le 18 février 2020, les paradis fiscaux ciblés par l’Union européenne étaient au nombre de 12. Il s’agissait des Iles Fidji (Océanie), de Guam (Océanie, territoire des Etats-Unis), des Îles Caïmans (Caraïbes, territoire du Royaume-Uni), des Îles Vierges américaines (Caraïbes, territoire des Etats-Unis), d’Oman (péninsule arabique), Palaos (Océanie), de Panama (Amérique centrale), Samoa (Océanie), de Samoa américaines (Océanie, territoire des Etats-Unis), des Seychelles (océan indien), de Trinité-et-Tobago (Caraïbes) et de Vanuatu (Océanie).
FAUSSES DÉCLARATIONS ET PRETE-NOMS
Mais au-delà des paradis fiscaux, l’Ofnac peut aussi être confronté à de fausses déclarations ou encore à des prête-noms. «Il est possible qu’il y ait de fausses déclarations. Mais ces dernières sont punies par la loi», soutiennent nos sources. Et d’ajouter, pour avertir ceux qui seront tentés d’agir ainsi : «nous avons un département dédié à la déclaration de patrimoine. En cas de doute, l’Ofnac vérifie la déclaration à l’entrée en fonction et à la sortie. Elle apprécie aussi l’évolution du patrimoine et à compétence d’aller dans les banques, au niveau des impôts et domaines, pour procéder à la vérification. Mais toujours en toute confidentialité». Quid des prête-noms ? «Le même procédé sera aussi utilisé», soutiennent nos sources. Par ailleurs, il faut noter que cette soudaine volonté du Chef de l’Etat a suscité moult interrogations. D’aucuns soutiennent à tort ou à raison, que Macky Sall souhaite connaître la «force de frappe financière» de certains de ses collaborateurs qui lorgneraient son fauteuil. D’autres estiment qu’il était temps d’agir ainsi pour contraindre les personnes assujetties à respecter la loi. Mais dans tous les cas de figure, on attend de voir les sanctions qui seront infligées aux rares irréductibles qui auront refusé de faire leur déclaration.
QUI DOIT DÉCLARER SON PATRIMOINE AUPRES DE L’OFNAC ?
Selon l’article 2 de la loi 2014.17 du 02 Avril 2014, la déclaration de situation patrimoniale doit être faite par les autorités ci-après : le Président de l’Assemblée nationale, le Premier Questeur de l’Assemblée nationale ; le Premier Ministre, les Ministres ; le Président du Conseil économique, social et environnemental ; tous les administrateurs de crédits, les ordonnateurs de recettes et de dépenses, les comptables publics effectuant des opérations portant sur un total annuel supérieur ou égal à un milliard (1.000.000.000) de francs CFA. NB : Le Président de la République fait sa déclaration de patrimoine devant le Conseil constitutionnel La liste des personnes assujetties en fonction du critère relatif au niveau des opérations financières qu’elles effectuent, est fixée et mise à jour par décret. Les personnes occupant les positions visées à l’article 2 et qui exercent leurs fonctions avant la promulgation de la présente loi, sont soumises au régime de l’effet immédiat. Pour celles-ci, l’entrée en vigueur entraîne le fait générateur, dans les mêmes conditions que pour la nomination…(Source ofnac.sn)
QU’EST CE QU’ON DOIT DÉCLARER ?
La déclaration de patrimoine doit comporter toutes les informations relatives aux biens meubles et immeubles, ainsi que les actifs détenus par la personne concernée, directement ou indirectement. Les biens meubles englobent : les comptes bancaires courants ou d’épargne, les valeurs en bourse, les actions dans les sociétés de commerce en général, les assurances vie, les revenus annuels liés à la fonction occupée ou provenant de toute autre source ; les objets de valeur, les objets d’art, accompagnés de leur estimation en valeur, les bijoux et pierres précieuses ; les véhicules à moteur (avions, voitures, bateaux…) ; les fonds de commerce, les effets à recevoir ; tous autres biens meubles détenus au Sénégal ou à l’étranger.
Les biens immeubles englobent : les propriétés bâties au Sénégal ou à l’étranger ; les propriétés non bâties au Sénégal ou à l’étranger ; les immeubles par destination au Sénégal ou à l’étranger. Pour les sus dites propriétés, le déclarant communique les adresses et les copies certifiées des titres authentiques. Outre les éléments de l’actif cités, le déclarant mentionne le passif de son patrimoine incluant les dettes hypothécaires, les dettes personnelles et tous autres engagements qu’il juge nécessaire de signaler. (Source ofnac.sn)
Le Front est monté au créneau pour livrer une position tranchée sur les derniers points en instance de discussion au niveau de la Commission cellulaire du dialogue politique
Restés silencieux depuis quelques temps, le Frn (Front de résistance nationale) est monté au créneau pour livrer une position tranchée sur les derniers points en instance de discussion au niveau de la Commission cellulaire du dialogue politique. Dans un communiqué de presse rendu public hier, signé par son coordinateur, le Frn s’est également félicité «des consensus forts» dégagés au sein de l’opposition suite à une large concertation dans le sens de la préservation de «son unité et sa cohésion».
L e Front de résistance nationale (Frn) sort du bois pour défendre l’unité de l’opposition. Ébranlé par des informations largement diffusées dans la presse faisant état d’une divergence de vue au sein du pôle de l’opposition concernant la question du chef de l’opposition, le Frn a sorti hier, lundi 31 août, un communiqué pour apporter des précisions concernant sa position sur le statut de l’opposition et la désignation de son chef.
Son Coordonnateur, Moctar Sourang, fait savoir qu’ils veilleront non seulement à ce qu’on leur donne toute leur place mais aussi que leurs droits soient renforcés. «L’opposition n’a pas de position précise, c’est ce qui sera défendue par les plénipotentiaires», a –t-il précisé. Le Fnr s’est par ailleurs félicité «des consensus forts» dégagés au sein de l’opposition suite à une large concertation dans le sens de la préservation de «son unité et sa cohésion».
Sous ce rapport, il a été réaffirmé la position tranchée de l’opposition au sujet de certains points qui continuent de cristalliser les positions au sein de la commission cellulaire du dialogue politique. Ainsi, sur la question des autorités en charge de la gestion des élections dont les débats ont été reportés à la rencontre de ce mardi, Moctar Sourang et compagnie assurent avec fermeté que «l’option de l’opposition est :Tout sauf le Ministère de l’intérieur pour organiser des élections».
Selon le Frn , «à défaut d’avoir un consensus sur la haute autorité en charge de l’organisation des Élections, l’opposition propose un Ministre en charge des élections dirigé par une personnalité consensuelle et indépendante». S’agissant de la question relative à la vacance et suppléance au poste de maire et de président de conseil départemental, le Frn demande que le nouveau maire soit élu par le conseil municipal ou le conseil départemental pour le président du conseil.
Par ailleurs, pour mettre fin à la vague de transhumance des élus locaux de l’opposition vers le camp du pouvoir noté au lendemain de chaque alternance à la tête du pouvoir Exécutif, le FRN renseigne que l’opposition proposera «une disposition qui permet de déchoir de son mandat tout conseiller municipal qui, après son élection, rejoint une formation politique ou coalition de partis politiques différentes de celles qui l‘a investi».
Et concernant la question de la rationalisation du calendrier républicain, le Frn dit être à l’écoute de la majorité qui avait proposé ce point. «L’opposition attend de connaître le contenu de cette proposition par écrit avant de déterminer sa position en toute connaissance de cause» a fait remarquer le Frn.
DES ACTEURS RECENTRENT LE DEBAT
Le départ du docteur Alioune Sarr aurait-il été acté au point que son remplaçant soit déjà désigné ?
Le départ du docteur Alioune Sarr aurait-il été acté au point que son remplaçant soit déjà désigné ? Si tout relève encore de la spéculation, les acteurs de la lutte refusent d’avoir une fixation sur le changement de la direction et d’hommes. Ceux interrogés, estiment que la question est ailleurs, notamment au niveau d’un changement de démarche dans la gestion de la discipline et de bonnes capacités managériales. Sans occulter de bonnes représentations des différentes composantes de la lutte au sein de la structure. Mais aussi en s’adossant sur une réglementation acceptée et applicable. Autant d’exigences qui, de leur point de vue, priment sur le seul changement d’équipe.
PAPA ABDOU FALL, PROMOTEUR : “Notre première combat doit être d’éradiquer la pandémie”
La question du départ d’Alioune Sarr agitée depuis quelques temps ne doit pas occulter les véritables urgences dans la lutte. C’est l’avis du promoteur Pape Abdou Fall. Selon lui, le combat contre la Covid-19 doit aujourd’hui primer sur tout. “Je pense que l’on doit unir nos forces pour combattre la Covid-19. Notre premier combat doit être d’éradiquer la pandémie au lieu de conjecturer sur le futur président du CNG. Il est bien de parler du départ du docteur Alioune Sarr mais, il serait mieux que les lutteurs et les acteurs fassent également leur propre introspection”, répond-t-il. Pape Abdou Fall pense qu’il il faut recentrer le débat sur certains facteurs qui bloquent le fonctionnement de la lutte et liés à une question de comportements et de démarches des propres acteurs. «Si les acteurs ne changent pas de démarches, de comportements, il sera difficile de gérer la lutte. Même si vous amenez le président des Etats-Unis comme président, si les propres acteurs ne changent pas de comportements, rien ne marchera et on sera au même niveau», soutient-il. «Je trouve que certains sabotent la discipline. On ne peut pas être sanctionné si on est en conformité avec le règlement”, relève t-il. En guise d’exemple, le promoteur fait état des multiples manquements notés dans l’organisation des affiches souvent «imputables aux acteurs de lutte», souligne-t-il avant de poursuivre : “les lutteurs ont souvent fait fi des règles qu’on leur fixe. Pour les signatures de contrats, on le voit, on a des difficultés pour faire respecter le règlement établi. On ne respecte quasiment pas les heures de convocation. Tout comme lors des combats” regrette-t-il. Selon lui, le futur, le futur président doit avoir des interlocuteurs crédibles. “On ne peut pas juger sur la tête du client. On pourrait le regretter. Protégeons la lutte en mettant de côté les considérations personnelles. Alioune Sarr a beau être sévère mais, il faut savoir que les règles les plus élémentaires ne sont pas respectées par les acteurs. Il faut préserver le minimum de sérieux et de garanties que l’on a actuellement. Si on le perd, on aura des regrets”, avise le promoteur.
BIRAHIM NDIAYE, ANCIEN LUTTEUR : “Le prochain président du CNG devrait disposer de capacités managériales et de qualités intellectuelles”
Birahim Ndiaye n’entrevoit pas un ancien lutteur à la tête du futur bureau du CNG. L’ancienne gloire de la lutte pense que le prochain président de la structure devrait disposer aussi bien de capacités managériales que de qualités intellectuelles. Ce qui, de son point de vue, ne se trouve chez aucun des lutteurs en activité ou encore des anciens lutteurs. “Aucun lutteur n’a actuellement le profil de diriger le CNG. Si on sait que nous avons une certaine mentalité. Celui qui dirigera, sera immanquablement en proie à des attaques. On peut vite l’accuser de travailler pour un groupe et même pour une ethnie”, fait-il remarquer. “Les lutteurs peuvent à la limite intégrer le bureau en gérant certaines commissions. Ce serait une anomalie d’avoir un bureau sans les représentants des lutteurs. Des anciens lutteurs ont intégré la CNG mais ils ont vite senti qu’ils n’étaient pas à leur place. Ils n’avaient pas voix au chapitre”, ajoute-t-il. Le renforcement du règlement et de son strict respect revêtent aux yeux de l’ancien champion de l’écurie de Fass des années 70 et 80 comme les défis les plus actuels pour le bon devenir de la lutte. “Il n’y a pas un règlement vigoureux comme au football qui impose un règlement strict. On ne respecte pas les coups d’envoi contrairement à des disciplines comme football. Ici, on laisse des combats tirés en longueur jusqu’à 22h. Il y a énormément d’irrégularités dans le fonctionnement de la lutte et c’est mieux d’en parler que de se focaliser que sur le départ ou pas du président. La lutte a besoin d’un bon manager mais aussi d’une équipe qui mettra en place d’un règlement adéquat qui accompagnera cette gestion. Le président Alioune Sarr a fait 26 ans mais il a une qualité que personne ne lui dénie. Quand il prend une décision pour sanctionner, il va jusqu’au bout”, soutient l’ancien lutteur.
DOUDOU DIAGNE DIECKO, PRESIDENT ASSOCIATION DES AMATEURS : “Le départ de Alioune Sarr ne relève que de la spéculation”
La question du départ de Alioune Sarr à la tête du CNG de lutte n’est pas d’actualité au sein de l’Association des amateurs de lutte. Doudou Diagne “Diecko” pense que son organisation n’a aucun profil à proposer au ministre des Sports, à l’heure du choix du prochain président de la structure dirigeante. “Aujourd’hui, tout ce que l’on avance sur le départ de Alioune Sarr ne relève de la spéculation. Seul le ministre des sports a cette prérogative de faire les consultations nécessaires. Il ne subit aucune influence. Nous n’avons pas un candidat à proposer. Il n’y a pas de candidatures, ni d’élections. Tout ceux qui parlent et s’agitent donc sont à la recherche du buzz ou même de trafic d’influence”, relève-t-il. En attendant, le président du bureau des amateurs ne manque pas de rappeler les exigences du monde de la lutte et qui, à son sens, devraient être prises en compte dans la nouvelle gestion de la lutte. “Le prochain président du CNG ne doit pas avoir la liberté de choisir ses collaborateurs, son équipe. Il faut que les managers, les lutteurs, les promoteurs qui sont les bailleurs soient représentés. Un lutteur ne doit pas être qu’un conseiller. C’est très important et le ministre des sports doit y veiller”, indique-t-il.
“LE PROBLEME AVEC LA GESTION DU DOCTEUR ALIOUNE SARR”
Poursuivant son analyse, le président Doudou Diagne Diecko ajoute que le problème avec la gestion de l’équipe du docteur Alioune Sarr c’est de n’avoir pas tenue de manière régulière des assemblées générales d’informations. Si ce n’est que durant ces deux dernières saisons. “Le CNG était en déphasage avec l’article 4 de l’arrêté du ministre des sports qui lui demande de faire un AG d’information. Cela n’a été respecté que durant les deux dernières saisons”, déplore le président des amateurs.
Par Ousseynou NDOYE
QUEL RÔLE DOIT JOUER LE PLAN DE RELANCE POST COVID-19 ?
Au Sénégal, le secteur Agricole (agriculture, élevage et productions animales, pêche et aquaculture, forêts et arboriculture fruitière) occupe 60 à 70% de la population formant l’ossature de l’agriculture familiale sans beaucoup de moyens financiers
Au Sénégal, le secteur Agricole (agriculture, élevage et productions animales, pêche et aquaculture, forêts et arboriculture fruitière) occupe 60 à 70 pourcent de la population formant l’ossature de l’agriculture familiale sans beaucoup de moyens financiers pour intensifier la production.
C’est pourquoi l’Etat fait beaucoup d’efforts pour fournir aux producteurs ruraux des semences de qualité, de l’engrais et du matériel agricole. La production nationale de riz a augmenté de manière exponentielle avec des rendements importants qui ont atteint entre 5 et 6 tonnes à l’hectarei pour le riz irrigué. Pour le maïs les rendements ont progressé de 24 pourcent de 2010 à 2019. Par contre les rendements du mil et du sorgho ont stagné au cours de la même période ii. Le mil étant la céréale la plus produite au Sénégal, cela veut dire que sa production n’a crû que grâce à l’augmentation des superficies emblavées.
En d’autres termes les efforts d’intensification agricole n’ont pas encore réussi pour le mil et le sorgho. Cette situation doit être renversée dans le cadre du plan de relance économique post Covid19 et la stratégie nationale ‘’produisons ce que nous consommons.’’ En outre, l’exode rural vers les villes croit de manière exponentielle augmentant ainsi la taille du secteur informel constitué en majorité d’activités portant sur le commerce, le transport ou les services qui sont classés dans le secteur tertiaire. Cet article soutient que la transformation structurelle de l’économie Sénégalaise devrait se réaliser à travers le développement de l’agrobusiness et l’intégration de la production et la transformation agroindustrielle afin de promouvoir la sécurité et la souveraineté alimentaires durables, la consommation des produits locaux, l’octroi d’emplois importants aux jeunes et aux femmes, et la réduction de la taille du secteur Agricole au profit du secteur secondaire ; contrairement à la réduction de la taille du secteur Agricole pour augmenter le secteur tertiaire comme c’est le cas actuellement. Quelles sont les facteurs qui expliquent la non-atteinte des objectifs de la transformation structurelle de l’économie Sénégalaise? Que faut-il faire pour que la transformation structurelle de l’économie Sénégalaise devienne une réalité?
Facteurs qui expliquent la contre-performance de la transformation structurelle de l’économie Sénégalaise
Le Sénégal étant un pays essentiellement Agricole, la taille du secteur primaire doit être plus importante que celle des secteurs secondaire et tertiaire. Cependant au fur et à mesure que l’économie se développe, une réduction de la taille du secteur primaire au profit du secteur secondaire devrait être observée à cause du développement agro-industriel à haute intensité de main d’œuvre. Pour le Sénégal, la réduction de la taille du secteur primaire a profité au secteur tertiaire durant la première phase (2014-2018) de mise en œuvre du Plan Sénégal Emergentiii. Parmi les facteurs qui expliquent cette contre-performance on peut citer:
Le faible niveau d’industrialisation du secteur Agricole avec des exportations portant sur les produits bruts créant ainsi de la valeur ajoutée et des emplois dans les pays importateurs.
La faible implication du secteur privé dans la production et la transformation agro-industrielle. C’est pourquoi, le développement de l’agrobusiness et la promotion du secteur privé national et international doivent être des priorités dans le plan de relance économique post covid19.
La forte dépendance du Sénégal vis à vis de l’extérieur pour son approvisionnement en produits alimentaires. Cette situation doit être renversée afin de permettre au secteur Agricole de couvrir la demande nationale de produits alimentaires, réduire les sorties de devises et contribuer plus fortement au taux de croissance économique nationale.
Le faible niveau de productivité des céréales locales. Alors que les rendements ont atteint entre 5 et 6 tonnes à l’hectare pour le riz irrigué, ceux du riz pluvial ont été en moyenne 1,8 tonne à l’hectare sur un potentiel de 3 à 3,5 tonnes à l’hectareiv. Pour le maïs, les rendements ont augmenté de 24 pourcent de 2010 à 2019 mais ils n’ont pas encore atteint 2 tonnes à l’hectare. Pour le mil et le sorgho les rendements sont restés faibles et inférieurs à une tonne à l’hectarev. Pourtant l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) a développé des variétés de céréales très performantes et chaque année l’Etat consacre des moyens financiers importants pour l’appui des producteurs en semences certifiées de céréales.
Approche pour faciliter la transformation structurelle de l’économie Sénégalaise
La transformation structurelle de l’économie Sénégalaise doit s’appuyer sur le secteur primaire en général et sur le secteur Agricole en particulier à travers la production et la transformation agro-industrielle in situ. Cela devrait être un objectif majeur du plan de relance post Covid 19. Pour ce faire, l’Etat doit envisager de donner des baux aux opérateurs privés nationaux et internationaux (incluant les Sénégalais de la diaspora) qui auront l’obligation d’intégrer la production et la transformation agro industrielles des produits Agricoles, ce qui nécessitera des financements importants.
L’avis et les intérêts des communautés riveraines devront être pris en compte avant toute décision d’octroi de terres à un opérateur privé. L’Etat pourra donner un bail à long terme à l’opérateur privé qui sera reconduit de manière tacite tant qu’il se conformera au cahier de charges. L’opérateur privé prendra l’engagement d’investir dans les technologies modernes de transformation agro-alimentaires qui respectent les normes environnementales.
En outre, il utilisera des technologies modernes moins polluantes tout en adoptant une politique de valorisation des déchets qui seront produits. L’opérateur privé recrutera les jeunes des villages environnants comme des employés salariés avec tous les avantages sociaux plus un mois de congés payés. Il renforcera les capacités du personnel recruté. Il s’engagera à électrifier les villages impactés par le projet, les approvisionner en eau potable et appuyer la construction d’infrastructures (mosquées, églises, écoles, cases de santé, routes etc…).
Toutes ces réalisations ainsi que le nombre d’emplois précis à créer seront décrits de manière explicite dans un cahier de charges à respecter. Celui-ci sera évalué de manière périodique en présence des parties prenantes incluant l’Etat, les communautés riveraines, et l’opérateur privé. Cette approche permettra une réallocation de l’emploi rural vers les activités de production et de transformation agro-industrielles à forte intensité de main d’œuvre, ce qui se traduira par un transfert de main d’œuvre du secteur primaire au secteur secondaire gage d’une transformation structurelle réussie. Plusieurs modèles d’agrobusiness ‘’industriels’’ pourraient être envisagés.
Modèles d’agrobusiness pour accélérer la transformation structurelle de l’économie et l’agro-industrie
Plusieurs modèles d’agrobusiness qui intègrent la production et la transformation agro industrielle sont à promouvoir. Ceux-ci devraient faire de l’intensification Agricole leur objectif principal avec notamment l’utilisation des semences certifiées de céréales et le respect, entre autres, des itinéraires techniques pour accroitre les rendements et la production alimentaire nationale de manière significative, ce qui permettra au Sénégal d’atteindre la sécurité et la souveraineté alimentaires ainsi que la promotion de la consommation des produits locaux. En outre, les activités qui seront développées permettront aux femmes d’avoir des emplois renforçant ainsi leur degré d’autonomisation et leur pouvoir dans leurs différents ménages. Des emplois seront également créés pour les jeunes afin de mieux valoriser le dividende démographique dont regorge le Sénégal.
L’augmentation du nombre d’emplois sécurisés permettra de réduire l’exode rural en fixant davantage les jeunes dans leurs terroirs d’origine et favorisera les migrations de retours des centres urbains vers les zones rurales permettant ainsi de réduire la taille du secteur informel. Tous les modèles d’agrobusiness avant leur démarrage feront une étude d’impact environnemental et social. Les modèles suivants pourraient être suggérés pour satisfaire le marché national et les exportations: a) Production et transformation agro-alimentaire in situ avec construction d’infrastructures de stockage ; emballage et conditionnement des produits: riz, maïs, tomate, autres légumes.
b) Production et transformation agro-alimentaire in situ avec construction d’infrastructures de stockage ; emballage et conditionnement des produits: mil, sorgho, maïs, niébé, sésame.
c) Production et transformation des produits horticoles in situ avec construction d’infrastructures de stockage ; emballage et conditionnement des produits.
d) Production et transformation agro-alimentaire in situ: combinaison des cultures céréalières (mil, sorgho, maïs), des légumineuses (niébé), l’anacarde, l’arboriculture fruitière (citron, orange, mangue, corossol, etc…), l’oseille de Guinée ou bissap pour la production de jus et de thé de bissap.
e) Production et transformation des produits forestiers non ligneux (PFNL) en jus et autres produits. Les PFNL sont des produits comme le baobab, le tamarin, le ditakh, le madd, le Marula ou Beer en Wolof, etc… Ils sont très riches en vitamines A, B, C, D, E, K et en minéraux: calcium, magnésium, fer, potassium, sodium, zinc, phosphore, manganèse.
Conclusions
Le Sénégal est un pays où le secteur Agricole occupe la majorité de la population. C’est pourquoi, pour bien accompagner la transformation structurelle de l’économie, le plan de relance post Covid 19 devrait s’appuyer sur une stratégie permettant de créer des emplois importants à travers l’agrobusiness en intégrant la production et la transformation agro-industrielle. Cela permettra un transfert important de main d’œuvre du secteur primaire vers le secteur secondaire en créant une plus grande valeur ajoutée et une croissance économique au-delà des prévisions du FMI, de la Banque Mondiale et de la BAD. La transformation structurelle de l’économie à la suite de cette politique permettra d’atteindre la sécurité et la souveraineté alimentaires, la promotion des produits locaux et l’approvisionnement du marché national, l’augmentation des exportations et la réduction du déficit de la balance commerciale.
KEEMTAAN GI – INJUSTE
Simple mortel et pauvre dans la masse des indigents, on m’oublierait certainement au fond d’un cachot si j’avais commis ne serait-ce qu’une infraction. La célébrité, il me faut encore la chercher pour me parer des habits vertueux de star. Les stars, une catégorie de personnes pour qui la prison n’est pas faite et dont il faut les éloigner par tous les subterfuges. Regardez juste autour de vous…Vous n’avez rien remarqué ? Allons-y !! La signature au bas de ce billet ne me conférant nullement le statut de célébrité dès lors que frimousse n’apparaît pas pour que je puisse me faire des fans, je me fais tout petit dans mon coin. Je ne veux pas être un anonyme dans la masse d’anonymes qui peuplent nos prisons pour des peccadilles pendant que de grands bandits circulent et voyagent librement. Les peines prononcées par nos juridictions, même si l’on nous sérine que « la loi est dure mais c’est la loi », nous paraissent injustes dans la majorité des cas. Elles se distribuent à la tête du client. Pendant que des anonymes sont obligés de subir stoïquement, d’autres bénéficient de faveurs malgré la gravité de leurs crimes. Violeurs, trafiquants de drogues dures — pas cet inoffensif Yamba qui ne tue personne —, faux monnayeurs, voleurs de nos deniers publics et on en passe. La vraie racaille passe entre les mailles de la justice pour poursuivre ses méfaits et ne se gêne guère de venir nous regarder dans le blanc des yeux pour nous servir des leçons de civisme ou de morale. La prison, c’est pour les autres, les badolos, pas pour ceux qui se sont forgé des habits de célébrité. Et ce sont toujours les pauvres qui en pâtissent. Leur crime a été de convoyer quelques kilos de yamba ou d’avoir été surpris à tirer sur un cornet voire à commettre de petits larcins. Et les plus misérables sont ces femmes abandonnées par leurs amants ou copains après avoir contracté une grossesse et qui n’ont pas voulu supporter un déshonneur en ôtant la vie au fruit de leurs entrailles. Ces pauvres femmes, la justice est sans pitié avec elles tandis que les hommes qui les ont mises dans cet état, eux, ne risquent rien. Mais il paraît que c’est la loi qui est ainsi faite… Bref cette justice, elle est injuste ! Kaccoor Bi
MÉDECIN-GÉNÉRAL BOUBACAR WADE UN AMI DU «TEMOIN» S’EN EST ALLE !
C'est avec une grande tristesse que « Le Témoin » quotidien a appris le décès soudain du Médecin-général (Er) Pr Boubacar Wade, ancien Dg de l’hôpital Principal de Dakar. Décès survenu avant-hier dans cette structure hospitalière des armées qu’il a dirigée des années durant. Autrement dit, Dieu avait décidé que Pr Wade allait rendre le dernier soupir dans cet hôpital auquel il a tout donné. Donc, au-delà de l’Armée, c’est toute la nation qui est endeuillée avec la disparition du médecin-général Wade. Agrégé du Val-de-Grâce (France), Pr Wade faisait partie des meilleurs médecins-officiers de sa génération. Doté d’un esprit très ouvert et d’une grande culture générale, Pr Boubacar Wade était un médecin extrêmement serviable, très serviable et à l'écoute du patient. « Le Témoin » en sait quelque chose pour avoir noué des relations amicales et professionnelles avec l’illustre défunt dont la disponibilité nous a toujours impressionnés. D’ailleurs au lendemain de son départ pour la « 2e section » (retraite), le Général Wade avait choisi en exclusivité « Le Témoin » pour la toute première et dernière interview de sa vie. C’est dire la grande peine que nous ressentons depuis l’annonce de sa disparition. A la veuve de ce grand homme, à ses enfants et ses camarades d’armes, « Le Témoin » présente ses sincères condoléances.
CHEF DE L’OPPOSITION, PASTEF S’EN LAVE LES MAINS
L’intention prêtée à Pastef de désigner le PDS et Me Wade comme chef de l’opposition contre une majorité de l’opposition qui aurait porté son choix sur Idrissa Seck arrivé deuxième lors de la dernière présidentielle, cette intention est formellement niée par les partisans du président Ousmane Sonko. « Loin des préoccupations du peuple, cette mesure n’a aucune importance pour les Sénégalais et ne doit pas être une priorité pour la classe politique. Un chef de l’opposition décrété n’est chef que de lui-même, son parti et, peut-être, sa coalition » déclare Pastef dans un communiqué. « Cependant, puisqu’elle est inscrite dans l’ordre du jour de la commission et est inscrite dans la Constitution depuis le référendum de 2016 sans qu’aucune loi n’ait été adoptée depuis pour son application effective, nous suggérons, comme il est de coutume dans la majorité des démocraties où elle est appliquée, que la désignation du chef de l’opposition se fasse à partir de l’échelon législatif. Cette option se justifie par le fait que le chef de file de l’opposition dans les systèmes politiques où il est consacré, porte la voix de l’opposition sur des questions d’intérêt national. Ainsi, nous estimons que la représentativité de l’Assemblée nationale est celle qui reflète le mieux les dynamiques en cours dans notre pays et, à ce titre, elle constitue le lieu par excellence des débats, compromis, accords et désaccords entre Gouvernement et Opposition, notamment au moment du vote des lois » ajoute le document.
REPRISE DES COURS À L’UCAD UN ACCORD TROUVE ENTRE RECTEUR ET ETUDIANTS…
La reprise partielle des cours en présentiel aura bien lieu à l’Université Cheikh Anta Diop à partir du 1er septembre. Le nouveau recteur, le Pr Ahmadou Aly Mbaye, et les amicales des différents facultés et instituts sont tombés d’accord sur les modalités de reprise. Un protocole d’accord a d’ailleurs été signé, ce lundi 31 août, entre les différentes parties. Dans le document paraphé, il est question de la reprise en présentiel le 1er septembre, c’est-à-dire aujourd’hui mardi. Il est également prévu le respect du protocole sanitaire par les étudiants dans les deux campus, mais aussi de tenir compte des spécificités de la faculté de médecine et de la Fastef, ainsi que des écoles et instituts dans le plan de cadrage validé par l’Assemblée de l’université. « Pour chacun de ces établissements, un plan de reprise concerté tenant compte du respect des mesures sanitaires sera proposé », prévoit l’accord. S’agissant des autres facultés, à savoir Sciences, Lettres, Droit et Sciences éco, il est prévu de prendre en compte les spécificités de chaque entité en responsabilisant les instances facultaires pour une « programmation adaptée à la situation ». Ainsi, à l’exception de la Faculté des Sciences économiques qui doit d’abord finir le master 1 de l’année 2018-2019, avant de préparer un plan de riposte, toutes les autres facultés vont entamer ou finaliser les évaluations du semestre 1 du premier cycle, selon la programmation des instances. Cependant tout cela doit se faire en accord avec les amicales des étudiants qui seront d’ailleurs impliquées dans la communication de l’Ucad et l’application du protocole sanitaire. …
A ST-LOUIS, SEULS 4.500 ETUDIANTS SUR LES 11 717 DE L’UGB REPRENNENT LES COURS, CE MARDI
A St-Louis, la reprise graduelle de ce mardi 01 septembre ne va concerner que 4500 étudiants sur les 11.717, soit 38 % de l’effectif. L’annonce a été faite, ce lundi, par les autorités universitaires de l’Université Gaston Berger (UGB) au cours d’un point de presse. Le recteur de l’Ugb, Ousmane Thiaré, et le directeur du Centre régional des œuvres universitaires (Crous), Papa Ibrahima Faye, ont expliqué, dans leurs différentes interventions, que cette mesure a été dictée par le contexte de crise sanitaire qu’est le coronavirus. Le Recteur Président de l’Assemblée de l’université, Ousmane Thiaré, a précisé que « la reprise fait suite aux délibérations des conseils d’UFR (Unités de formation et de recherche) tous favorables à cette reprise graduelle ». Du côté du Crous, structure en charge du volet social dans ce temple du savoir, l’on rassure que toutes les dispositions sont prises pour le respect du protocole sanitaire dans les deux campus (1 et 2). Selon le Dg du Crous, Papa Ibrahima Faye, les agents sont à pied d’œuvre pour garantir la santé et l’intégrité physique des étudiants et des autres acteurs de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
BOYCOTT DES SERVICES D’ORANGE, AUJOURD’HUI
Les consommateurs ne sont toujours pas satisfaits des nouveaux forfaits d’orange faisant suite à leurs différentes protestations. C’est ainsi que le mouvement Y’en a marre appelle, aujourd’hui, au boycott massif de tous les services Orange. C’est dans une note adressée, hier, au directeur général d’Orange Sénégal que le mouvement citoyen compte déclencher une opération dénommée « Talatay Orange ». Ceci, afin de défendre les consommateurs qui ne se sentent toujours pas à l’aise avec les forfaits de l’opérateur. Le mouvement citoyen informe qu’il s’agira de déclencher l’opération « Talatay Orange », une manière de boycotter, tous les mardis, l’intégralité des produits Orange. C’est-à-dire les appels, connexions, orange money….
AFFAIRE ATEPA ET CIE CONTRE ABY NDOUR LE JUGE DIT NIET ET DONNE RAISON A LA CHANTEUSE
Pierre Goudiaby Atepa, Sos littoral et les sculpteurs ont perdu, hier, la procédure d’expulsion qu’ils ont initiée contre Aby Ndour. En effet, le juge des référés, qui a rendu son délibéré hier, a débouté l’Association SOS littoral et les Sculpteurs de la corniche. Pour rappel, les requérants voulaient expulser la chanteuse de l’espace sur la Corniche ouest où elle tient une buvette qu’elle exploite. En effet, le juge a déclaré irrecevable la procédure judiciaire intentée contre la sœur de la star planétaire Youssou Ndour. Toutefois, les plaignants comptent poursuivre la bataille judiciaire. Un des avocats de Sos Littoral, Me Ousseynou Ngom, a confié ce qui suit : « Le juge a rendu une décision d’irrecevabilité, parce qu’il a estimé que Sos Littoral est une association qui n’a pas la capacité d’ester en justice. Par rapport au sieur Pierre Goudiaby Atépa, je suppose que le juge lui a dénié son intérêt à agir.» Sur la Rfm, il a annoncé que « je vais me concerter avec mes clients pour voir la suite à donner à ce dossier. La loi nous permet de faire appel et de réguler la difficulté.» Interpellée à la suite de cette décision, la chanteuse Aby Ndour se réjouit : «Je rends grâce au bon Dieu et je remercie tous les Sénégalais de m’avoir écoutée et d’avoir cru à ma sortie. J’ai toujours eu confiance en la justice de mon pays et elle est rendue. Personne n’a perdu, personne n’a gagné.» La sœur de Youssou Ndour a répété que « je n’occupe pas le littoral, parce que je suis dans le quartier de Fann-Résidence. Donc, je ne comprends pas pourquoi Sos Littoral veut m’attaquer pour me faire sortir de là où je suis depuis 10 ans. Aujourd’hui, je suis vraiment contente.»
CHEF DE L’OPPOSITION LE FRN N’A PAS DE POSITION PRECISE
Dans une note parvenue à PressAfrik, Moctar Sourang, Coordonnateur du Front de résistance nationale (Frn) a affirmé qu’ils n’ont pas de position précise sur le statut du chef de file l’opposition. « Suite à une large concertation des consensus forts se sont dégagés au sein l’opposition avec un seul objectif : préserver son unité et sa cohésion. Les autorités en charge de la gestion des élections », précise-t-il d’emblée. A défaut d’avoir un consensus sur la haute autorité en charge de l’organisation des élections, l’opposition propose un Ministère en charge des élections dirigé par une personnalité consensuelle et indépendante. L’option de l’opposition est : tout sauf le Ministère de l’intérieur pour organiser des élections. Pour les vacances et suppléance au poste de maire et du président conseil départemental, en cas de vacance pour décès ou démission, le maire sera élu par le conseil municipal ou le conseil départemental pour le président du conseil. En outre, l’opposition proposera une disposition qui permet de déchoir de son mandat, tout conseiller municipal qui, après son élection, rejoint une formation politique ou coalition de partis politiques différente de celle qui l‘a investi. S’agissant du statut de l’opposition et la désignation de son chef, le FRN veillera à ce qu’on lui donne toute sa place et que ses droits soient renforcés. Sur la désignation du chef de l’opposition, le FRN n’a pas de position précise. C’est ce qui sera défendue par les plénipotentiaires. En ce qui concerne la rationalisation du calendrier républicain, étant donné que c’est la majorité qui avait proposé ce point, l’opposition attend de connaître le contenu de cette proposition par écrit avant de déterminer sa position en toute connaissance de cause.
L’Ugb démarre
C’est aujourd’hui que reprennent les enseignements en présentiel à l’Université Gaston Berger (Ugb) sous le format d’une reprise graduelle. La décision a été prise par l’Assemblée de l’Université (Au) à l’issue de sa séance ordinaire, à la suite des délibérations des conseils d’Ufr qui sont tous favorables à cette reprise graduelle. Hier, le Recteur Ousmane Thiaré et le Directeur du Crous ont tenu une rencontre où ils ont apporté des précisions. Pour le Recteur, cette mesure a été prise après connaissance de la situation épidémiologique présentée par la commission sanitaire interne.
Une Française se tue par pendaison à Saly
Décidément, le mois d’août pourrait être assimilé à un mois de suicide par pendaison. Rien qu’à Saly, en l’espace de deux semaines, on a assisté à deux décès par pendaison. Après le cas de la jeune fille en classe de 4e à Saly Station répondant au nom d’Oumou Kalsoum Ba Diallo, c’est au tour d’une ressortissante française du nom d’Yvette Poyat de mettre fin à ses jours par pendaison. Cette dernière, âgée d’environ 70 ans, a été retrouvée ce lundi, pendue dans sa chambre à Saly, par les limiers du commissariat de ladite localité. Selon lasnews, la Française a perdu son époux il y a à peine deux mois de cela. Le corps d’Yvette a été acheminé au centre de santé de Grand Mbour.
Décès de l’ancien député Adama Sow
Un soldat du Président Macky Sall s’en est allé. L’ancien député Adama Sow est décédé hier à Kadar, un village de la commune de Labgar dans le département de Linguère, des suites d’un malaise. L’ancien parlementaire n’avait jamais caché son estime et sa considération voire son amour pour le Président Macky Sall. A l’instar de Moustapha Cissé Lo et Mbaye Ndiaye, il était le troisième député ayant pris fait et cause pour Macky Sall alors l’homme à abattre du régime de Me Abdoulaye Wade. A chaque fois qu’Adama Sow prenait la parole, il défendait avec bec et ongle le président de l’Assemblée nationale, quitte à être insulté par ses collègues libéraux. Il a eu deux mandats de parlementaire avant de devenir président du Conseil d’administration de la mutuelle des éleveurs du Sénégal. Sa disparition est une perte pour le chef de l’Etat Macky Sall mais aussi pour le ministre de l’Intérieur. Aly Ngouille Ndiaye rappelle d’ailleurs qu’il a eu à collaborer avec Adama Sow en politique. Il dit avoir mesuré la loyauté, la sincérité et l’engagement remarquable de l’homme qui était un digne fils et défenseur infatigable du Djolof.
La police gambienne accable un diplomate sénégalais pour viol
Un diplomate sénégalais en Gambie est empêtré dans une affaire de viol de mineure. L’affaire a été ébruitée le 29 avril dernier, d’après le correspondant de Emedia à Banjul. Après plusieurs mois d’enquête, la police gambienne a recommandé la poursuite du diplomate sénégalais mis en cause dans cette affaire de viol sur une mineure, de surcroit déficiente mentale. Le rapport de l’enquête a suscité une vague d’indignation des défenseurs des droits humains qui exigent que le diplomate soit traduit en justice malgré son immunité diplomatique. Le quotidien «The Standard» détient une copie du rapport écrit que la police a eu des preuves suffisantes pour que l’homme soit traîné en justice. Le rapport est déposé au bureau du procureur de la République et du ministre de l’Intérieur. D’après des sources de Emedia, les enquêteurs de la police sont formels : le diplomate sénégalais, âgé de 41 ans, en poste à l’ambassade du Sénégal en Gambie, a abusé d’une mineure de 17 ans, déficiente mentale de surcroît. Mais le procureur Cherno Marenah estime qu’il est impossible de poursuivre le diplomate à moins que le Sénégal ne lève son immunité. L’ambassadeur du Sénégal en Gambie, Bassirou Sène, joint au téléphone, indique que son institution n’a pas encore été saisie par le Ministère gambien des Affaires étrangères de l’affaire. Il attend une saisine.
Amadou Ba et Bocar Camara pris avec 30 cornets de Yamba
Les éléments de l’Ocrtis de Diourbel ne desserrent pas l’étau contre les trafiquants de drogue. Après avoir procédé à la saisie de onze kilogrammes de chanvre indien, les hommes du commissaire Fall ont mis la main, avant-hier, sur trente cornets de l’herbe qui tue. L’opération a eu lieu au quartier Santhie-ya de Mbacké et a débouché sur l’arrestation de deux ressortissants guinéens. Il s’agit d’un nommé Amadou Ba et de son compatriote Bocar Camara. Ils ont été arrêtés à la suite d’une information fournie par des sources anonymes. Les deux trafiquants présumés ont été déférés au parquet hier lundi et placés sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel. Ils ont été inculpés pour détention et trafic de drogue.
Birahime Seck trouve dangereux de laisser la justice entre les mains des juges…
Des assises pour une réforme de la justice, c’est ce que propose le coordonnateur national du Forum Civil. Selon Birahime Seck, ces assises permettront à l’Exécutif de se laver de tout soupçon d’ingérence. Il n’a pas manqué de s’interroger sur ce qu’il est advenu du Comité de Concertation sur la modernisation de la Justice que dirigeait le Professeur Isaac Yankoba Ndiaye. De l’avis du leader du Forum Civil, la situation actuelle de la justice interpelle tous les segments de notre société (citoyens, magistrats, avocats, greffiers, universitaires, religieux, syndicats, partis politiques etc.). Toute réforme politique ou sociale sans une justice crédible et indépendante ne sera que vaine tentative, tranche Birahime Seck. Par conséquent, il estime que la réforme de la justice est un impératif pour une démocratie durable dans un contexte d’insécurité et d’instabilité dans la sous région. «Les agressions contre l’indépendance et la crédibilité de la magistrature n’honorent pas notre République et ne rassurent guère les citoyens», souligne le sieur Seck qui, par ailleurs, trouve tout aussi dangereux de laisser la justice uniquement entre les mains des professionnels, encore moins celles des magistrats qui rendent la justice au nom du Peuple.
La gendarmerie intercepte 75 kg de yamba
Alors qu’ils étaient en patrouille sur la route de Yarakh dans la nuit du 28 au 29 août, les gendarmes de la brigade de Hann ont intercepté, pour contrôle, le véhicule de marque Renault 21 immatriculé TH 5745 D. C’est au cours de ce contrôle que le conducteur et deux autres passagers ont tenté de s’enfuir, abandonnant le véhicule sur place. La course-poursuite engagée par les gendarmes a permis d’arrêter le nommé L. Sy, tandis que le conducteur et le passager qui était à l’avant ont réussi à s’échapper. Après la fouille du véhicule, 75 kg de chanvre indien ont été découverts. Le véhicule et la drogue ont été acheminés à la brigade de Hann.
Atépa perd la manche devant Aby Ndour
Pierre Goudiaby Atépa et ses partisans ont perdu la manche devant dans le bras de fer judiciaire qui les opposait à la chanteuse Aby Ndour. En effet, le célèbre architecte, SOS littoral et des sculpteurs ont perdu la procédure d’expulsion qu’ils avaient initiée contre Aby Ndour. Hier, le juge des référés du Tribunal de Grande Instance (Tgi) de Dakar, qui a rendu son délibéré, a déclaré irréconciliables les interventions volontaires de SOS littoral et des sculpteurs. A rappeler que les requérants veulent expulser la chanteuse de la buvette qu’elle exploite sur la Corniche ouest. Une tentative qui s’est révélée vaine pour le moment.
Les épreuves du Bac technique démarrent ce matin
Le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat, Dame Diop, a visité dans la matinée d’hier quelques centres d’examen du Bac technique 2020 à Dakar. Du complexe Delafosse en passant par l’IPG jusqu’au lycée Seydina Limamoulaye, le ministre déclare avoir constaté que toutes les conditions appropriées pour un bon déroulement de cet examen ont été prises. A l’en croire, les autorités administratives, notamment le directeur de l’Office du Baccalauréat, n’ont ménagé aucun effort pour la bonne tenue des examens, malgré la particularité de cette année scolaire avec le contexte de la pandémie. Dans la foulée, Dame Diop a exhorté l’ensemble des acteurs (corps enseignant, présidents de jury, collectivités locales, parents d’élèves) à encore redoubler de vigilance et rester mobilisés pour finir cette année en beauté comme l’a voulu le Président Macky Sall qui, selon lui, a pris toutes les mesures idoines pour la reprises des enseignements apprentissages. Pour Dame Diop, les 2/3 du travail ont été déjà faits du côté de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, avec l’organisation du CAP déjà bouclé, du BEP en cours, et des BT et BTS qui sont prévus très prochainement. Pour ce qui de la proclamation des résultats de cette année spéciale, le ministre a annoncé que le directeur de l’Office du Bac va utiliser plusieurs moyens tels que le système des sms, l’affichage et les radios communautaires. Ce, dans le but de respecter le protocole sanitaire. Une initiative saluée par Dame Diop.
Le Mvno en question
Le président de l’Association des utilisateurs des TIC (Asutic) du Sénégal, Ndiaga Guèye se veut formel. Il estime que l’arrivée des operateurs virtuels dans le marché des télécommunications au Sénégal ne peut avoir aucun impact considérable sur les tarifs. Par contre, il ajoute qu’ils profitent plus aux opérateurs existant que les consommateurs. «Ces opérateurs virtuels ne peuvent pas contribuer à faire baisser les tarifs, ni à améliorer le service, parce qu’ils n’ont pas de réseau et dépendent des réseaux existant», explique-t-il . Et M.Guèye d’ajouter qu’ils ne permettent pas d’améliorer l’accessibilité dans la mesure où ils ne construisent pas des infrastructures. «Ces operateurs achètent en gros chez les opérateurs existant pour revendre en détail. C’est un type d’opérateur qui dépend sur le plan tarifaire et commercial des réseaux existant. Ils n’ont aucune autonomie sur leurs fournisseurs», soutient le spécialiste en TIC. En faisant venir ces opérateurs dans le marché, renseigne le président de l’Asutic, le Gouvernement avait comme objectif d’intensifier la concurrence dans le secteur. Ces opérateurs virtuels, souligne Ndiaga Guèye, permettront tout juste aux hommes d’affaires sénégalais d’entrer dans le marché des télécoms et de se faire de l’argent. Parce que, précise M.Guèye, ils seront économiquement des relais de croissance de la Sonatel, de Free et d’Expresso parce qu’ils leur permettront d’atteindre une clientèle qu’ils ne pouvaient pas atteindre.
«Seule une 4ème licence pourra mettre fin à ce système»
En outre, le président de l’Asutic informer qu’il existe trois types d’opérateurs virtuels dont les licences de marque ne font que vendre leur nom de commerce. «En 2009, Kirène, opérateur virtuel qu’on appelle licence de marque a autorisé la Sonatel à utiliser son nom de marque. En retour, Sonatel paye à Kirène des droits pour utilisation de nom commercial. En 2011, Expresso avait introduit Touba mobil Expresso qui n’a pas duré trop longtemps», indique Ndiaga Guèye qui considère ainsi que les opérateurs virtuels ne sont pas nouveaux dans le paysage télécom au Sénégal. A coté de cette licence de marque, souligne le président de l’Asutic, il y a des opérateurs appelés virtuels minimalistes. «Ce sont des opérateurs qui achètent en gros pour revendre en détail. C’est le type d’opérateur comme Promobile», explique-t-il. Le président de l’Asutic ne voit qu’une seule solution pour mettre fin à situation. «Seule une 4ème licence pourra mettre fin à cette situation et permettre une concurrence dans le marché des télécoms. Pourtant, l’Etat du Sénégal avait voulu mettre en place une 4ème licence, mais depuis lors, on ne sait pas ce qui bloque le projet», révèle Ndiaga Guèye.