Le marigot de Mbao risque d’être rayé de la carte, si les opérations de remblai ne cessent pas. Le marigot subit d’énormes agressions de la part de personnes qui opèrent des remblais, dans la nuit, pour gagner de l’espace. Aussi des familles environnantes y déversent les eaux usées domestiques, occasionnant la pollution du cours d’eau. Une visite de terrain du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, a permis de constater les dégâts sur place, après plusieurs dénonciations des populations riveraines. Le ministre a soutenu qu’une brigade de surveillance sera érigée aux abords du marigot et les responsables des opérations de remblai seront sanctionnés à la hauteur de leur faute.
Réceptacle d’eaux pluviales provenant de plusieurs quartiers de Keur Massar et de Mbao, le marigot de Mbao risque de perdre cette fonction, si les opérations de remblai ne cessent pas. Le marigot refoule le trop plein d’eaux de ruissellement vers la mer. Pour ces populations riveraines, gagnées par la psychose, le débordement du lit du marigot est imminent. «Des personnes viennent remblayer le marigot. Voyez-vous, déjà nous sommes au milieu à cause des opérations de remblai. Peut-être que cette situation arrange ceux qui le font parce qu’ils gagnent de l’espace, mais ils doivent penser à ceux qui vivent aux abords, de l’autre côté. Une fois la pluie tombera, on sera submergé», a soutenu un riverain devant le ministre. Un autre de renchérir, sur la situation : «ici, la nappe affleure à cause des remblais. On est inquiet avec l’approche des pluies. Vous voyez, cette usine qui était à coté a avancé de plus de cent mètres dans le lac. Le propriétaire ruse en faisant tomber le pan du mur du côté du marigot. Il remblaie avec le gravât du mur et avance la construction du mur de plusieurs mètres. Ce n’est pas sérieux», dénonce-t-il.
«C’EST INACCEPTABLE ; ON DOIT SE PRIVER D’AVOIR CE DECOR...»
Pour sa part, le ministre de l’Environnement et du Développement durable est formel. «La situation est inacceptable. On doit se priver d’avoir ce décor, pour plusieurs raisons. La forêt classée de Mbao a plusieurs rôles, dont une fonction de lutte contre les inondations car elle permet de recueillir une partie des eaux de pluie du département de Pikine, pour ensuite rejeter le trop plein d’eau à la mer, via le marigot. Et cette fonction risque d’être perturbée avec des répercutions néfastes sur les populations», s’offusque Abdou Karim Sall. Dans la foulée, le ministre renseigne que «le gouverneur et la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (Dscos) ont déjà donné des sommations aux gens et on leur avait demandé d’extirper le gravât pour l’écoulement normal des eaux venant de la forêt classée vers le marigot. Cela a créé une situation pénible pour les populations de Mbao, Keur Mbaye Fall et Amm Gokh», soutient-t-il. Abdou Karim Sall s’insurge également contre un remblai d’une superficie de 700 m2 dans la forêt classée. «Ce que nous avons vu à l’extrémité de la forêt classée de Mbao est incompréhensible, 700 m2 de remblai. Je pense que nous allons prendre des dispositions ne serait-ce qu’un agent qui veillera en permanence, comme on a fait dans le Technopole. Je dirai au Directeur des Eaux et Forêts de dépêcher un agent pour faire office de brigade», indique le ministre.
LE MARIGOT DE MBAO A PERDU SA FONCTION ECOLOGIQUE
Le marigot a perdu sa fonction écologique avec sa pollution occasionné par les rejets d’eaux usées domestique des familles riveraines. «Des branchements clandestins qui déversent directement dans le marigot. On a prévu un programme d’aménagement du marigot ; les études ont été faites, cela concerne un programme global d’aménagement de la forêt classée et le marigot de Mbao. Je viens de demander au gouverneur de veiller pour que cette situation ne déteigne sur les autres parties du marigot pour que d’autres ne soient tentés par le remblai. On va d’abords arrêter l’hémorragie, ensuite nous allons voir avec les autorités comment restaurer le marigot parce qu’il va falloir préserver la fonction écologique et de lutte contre les inondations du marigot», confie Abdou Karim Sall qui a aussi effectué un tour pour constater les menaces liées à l’avancée de la mer qui risque d’impacter le cimetière de Yenne Todd.
LES OFFICINES PRIVÉES TOUCHÉES PAR UNE PÉNURIE D'HYDROXYCHLOROQUINE
"L’hydroxychroroquine destinée au traitement des patients atteints de coronavirus est disponible au sein des centres de traitement et un stock important à la Pharmacie nationale d’approvisionnement"
«L’hydroxychroroquine destinée au traitement des patients atteints de coronavirus est disponible au sein des centres de traitement et un stock important à la Pharmacie nationale d’approvisionnement ». Cette affirmation est de la cellule de communication de la Pna qui a réagi suite à l’annonce d’une rupture de ce médicament ainsi que celle d’une autre molécule, la méthotrexate, utilisés tous les deux dans le traitement de la rhumatologie. Seulement, un tour au niveau de certaines pharmacies nous a permis de noter cette rupture devenue récurrente dans l’approvisionnement
L ’hydroxychloroquine n’est pas en manque dans le secteur public de la santé. Selon la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna), un stock est disponible dans ses magasins et les différents centres de traitement du coronavirus alimentés à temps. Toutefois, la direction de la Pna a fait savoir que la rupture dont parlent certains médecins relève du privé, est constatée dans les officines privées et concerne le traitement pour des pathologies telles que la rhumatologie entre autres. «Nous avons fait une acquisition d’un important lot d’hydroxychoroquine pour le traitement des malades de coronavirus et le professeur Moussa Seydi en a la primeur. Pour l’instant, tous les centres de traitement sont ravitaillés pour cette molécule et un stock est disponible dans nos magasins », a fait remarquer la cellule de communication de la Pna.
Et de poursuivre : «il y a eu des dons au niveau du ministère de la Santé et de l’action sociale, une partie a été rachetée par la Pna et le reste confié à la direction de la pharmacie nationale. Ce stock était destiné à prendre en charge certaines pathologies en dehors du coronavirus et la rupture dont parlent certains médecins est peut être opérée à ce niveau ».
Chez des officines privées à qui nous avons rendu visite, la molécule est en rupture, nous ont confié certains pharmaciens. « Cela fait plusieurs jours que nous avons fait la commande au sein de notre fournisseur Laborex, mais jusqu’à présent, on est dans l’attente. Il s’y ajoute que des gens viennent à la recherche de ces médicaments prescrits (hydroxychroroquine et méthotrexate) par leurs médecins traitants sans suite. La demande est récurrente », ont soutenu des sources de différentes pharmacies. Une manière pour ces dernières de confirmer la rupture de ces deux médicaments utilisés dans le traitement en rhumatologie au sein des pharmacies comme cela a été annoncé par certains médecins qui ont déclaré que « des malades sont en train d’être perdus à cause de la rupture de ces deux médicaments dans les pharmacies et structures de santé ».
DES FLOPS A LA PELLE
Entre reculades spectaculaires, décisions controversées et stratégie de riposte inexistante, ou du moins, inconnue et/ou incomprise des populations, le régime en place s’est illustré par des manquements qui ont fini d’exaspérer les populations.
Entre reculades spectaculaires, décisions controversées et stratégie de riposte inexistante, ou du moins, inconnue et/ou incomprise des populations, le régime en place s’est illustré par des manquements qui ont fini d’exaspérer les populations. La conséquence s’est illustrée par le dégoût généralisé des jeunes, sans oublier le relâchement noté dans le respect des gestes barrières chez certaines populations.
Le glas semble avoir été sonné le 11 mai dernier, après l’adresse à la Nation du président Macky Sall, qui a provoqué un tollé général, tellement les décisions prises par le gouvernement étaient non seulement impopulaires, mais incompréhensibles. La classe politique, surtout les adversaires au régime en place, tout comme certains membres de la société civile, ont vivement manifesté leur profond désaccord concernant cette nouvelle stratégie d’adaptation à la présence du virus, dans un contexte de forte propagation de la pandémie dans le pays.
L’assouplissement de certaines mesures relativement fermes, au moment où le pays enregistre plus de personnes testées positives à la Covid-19, ou encore plus de décès dus au Coronavirus, fait partie de ce lot de flops notés dans la gestion de la pandémie par le régime en place. Parmi ces mesures controversées, le réaménagement de l’horaire du couvre-feu, ramené de 20h à 21h pour se terminer à 5h du matin, au lieu de 6h.
Le gouvernement en a rajouté une couche en ramenant le couvre-feu de 21h à 23h. Pour certains pourfendeurs de la mesure, ladite décision n’était pas pertinente dans la mesure où l’essentiel des activités se fait dans la journée et non pendant la nuit. La mesure portant sur l’ouverture aussi des marchés hebdomadaires appelés “Louma“ n’a pas aussi fait l’unanimité chez certains qui craignent une recrudescence de la propagation du Covid-19, à cause des contacts rapprochés des gens dans les marchés. Dans ce lot de décisions très controversées, celle relative à la reprise des enseignements pour les élèves en classe d’examen sort du lot aussi. Ils sont nombreux à estimer qu’il serait difficile d’appliquer les mesures de distanciation sociale dans les classes, ou encore de créer des conditions optimales pour une reprise des cours sans risque, le 2 juin passé. Ces derniers ont eu raison du gouvernement qui était obligé de faire marche arrière, à la veille de ladite reprise des enseignements, après que des tests avaient été révélés positifs sur des enseignants qui avaient effectué le déplacement de Dakar vers Ziguinchor. Que dire de la décision d’ouverture des lieux de culte ? L’inadéquation de la décision est à percevoir à la mesure des voix discordantes pour refuser de procéder à l’ouverture des lieux de culte aux publics.
La Mosquée Omarienne, Tivaouane, la Grande Mosquée de Dakar, la famille feu Madior Cissé de Saint-Louis, ou encore l’Eglise catholique, tous ont décidé de maintenir fermer leurs lieux de culte. L’argument, les motifs pour lesquels les lieux de culte avaient été fermés sont toujours là et en pis. Le tâtonnement du gouvernement dans la gestion de la pandémie s’est aussi fait sentir dans la délivrance des autorisations spéciales de circuler, par le ministère de l’Intérieur. Il en est de même dans la distribution de l’aide alimentaire où certaines zones attendent encore les compléments du kit alimentaire avant de procéder à la distribution. Bien avant, ce fut les marchés d’achat et de livraison du riz qui avaient capté l’attention des uns et des autres, tellement des soupçons de mal gouvernance pesaient dans certains dossiers.
La conséquence de ces mesures impopulaires et incompréhensibles se voit sur le mépris ou même l’insouciance de bon nombre de Sénégalais par rapport à cette maladie qui continue pourtant de faire des dégâts dans le pays. Refus du port de masque, rassemblements un peu partout sans le respect de la distanciation physique, organisation de cérémonies familiales, etc. Tout y passe maintenant.
SOUPÇON DE DEAL ORCHESTRÉ PAR L'ÉTAT À PROPOS D'UNE HAUSSE DU COÛT DE L'EAU
Dans une déclaration à la presse, le jeudi 28 mai 2020, le Directeur général (DG) de l’ONAS, Lansana Gangny Sakho, a proposé une augmentation du prix de l’eau pour régler les problèmes de l’assainissement
La sortie du Directeur général (DG) de l’Office national de l’assainissement (ONAS), Lansana Gangny Sakho, le jeudi 28 mai dernier, proposant une augmentation du prix de l’eau, avec comme motif l’insuffisance de la redevance tirée des factures et l’important investissement de l’Etat dans ce secteur, pour financer l’assainissement suscite la colère des consuméristes. Me Massokhna Kane, le président de SOS Consommateurs, pour qui cette sortie n’est pas du tout hasardeuse alerte d’ores et déjà les Sénégalais sur une forte probabilité de hausse prochaine des factures d’eau. En revanche, Jean Pierre Dieng, le président d’honneur de l’Union nationale des consommateurs du Sénégal (UNCS) soupçonne un deal entre l’Etat et la société SEN’EAU et le DG de l’ONAS ne représenterait qu’un simple pion. Du côté de SEN’EAU, l’on fait savoir que le prix de l’eau n’est pas du ressort de la nouvelle structure.
Dans une déclaration à la presse, le jeudi 28 mai 2020, le Directeur général (DG) de l’ONAS a proposé une augmentation du prix de l’eau pour régler les problèmes de l’assainissement au Sénégal. Pour Lansana Gagny Sakho, les redevances payées sur les factures des abonnés devraient être augmentées, pour financer le secteur dans lequel «l’Etat fait de gros efforts», a-t-il expliqué. Une proposition qui a soulevé l’ire des consuméristes qui opposent un «non» catégorique à toute augmentation du prix de l’eau. Non sans se demander : «Comment peut-on décemment parler d’augmenter le prix de l’eau en cette période de pandémie de Covid-19 ? Ne s’agit-il pas d’un ballon de sonde pour tester la réaction des Sénégalais ?» Pour les organisations de défense des consommateurs, cette sortie, «très scandaleuse et osée», n’augure rien de bon et elle sent comme un deal entre l’Etat et la société de SEN’EAU qui se cacheraient derrière une prétendue crise financière profonde de l’ONAS pour encore soutirer d’une façon subtile de l’argent aux Sénégalais.
ME MASSOKHNA KANE, PRESIDENT DE SOS CONSOMMATEURS : «Ce n’est pas décent de parler d’augmentation de l’eau parce que ce n’est pas une marchandise ordinaire...»
«Nous avons été surpris de façon très désagréable par la proposition du Directeur général de l’ONAS. Ce n’est pas du tout décent de parler d’augmentation de l’eau parce que, encore une fois, l’eau n’est pas une marchandise ordinaire, c’est un droit humain et les gens ont le droit d’en avoir même s’ils n’ont pas d’argent, même s’ils ne sont pas abonnés. Donc, c’est étonnant que ce monsieur, pour essayer d’expliquer l’argent qui lui manque pour faire son programme d’assainissement, d’abord commence par dédouaner l’Etat alors que ce programme est réalisé normalement soit avec l’Etat, soit avec des financements extérieurs. Il ne trouve rien de mieux que de proposer une augmentation de l’eau. C’est vraiment très surprenant de sa part et cela prouve, à mon avis, son niveau d’incompétence parce qu’il n’a plus rien à proposer,… dans le programme d’assainissement, il ne peut plus rien apporter. Nous les abonnés, nous payons déjà sur nos factures d’eau des redevances. Alors, au lieu d’aller chercher des financements sur le plan international ou demander à l’Etat que le budget qui concerne les programmes d’assainissement soit augmenté, ce qu’il trouve, c’est de s’en prendre encore une fois aux maigres revenus des Sénégalais. Je regrette vraiment cette sortie.»
«CETTE SORTIE EST UN BALLON DE SONDE, UNE HAUSSE DEJA PREMEDITEE»
«Il faut que les Sénégalais sachent que c’est un ballon de sonde et qu’ils réagissent. Sinon, ils risquent de se retrouver devant le fait accompli. Au tout début, il a parlé d’une nouvelle forme de réforme hydraulique, qui a été signée le 31 décembre 2019, en disant qu’elle va permettre d’augmenter le prix de l’eau. C’est cela aujourd’hui dont il est question, c’est ce qui se prépare. Donc, il faut que les Sénégalais réagissent vigoureusement pour s’opposer à cela. Il cherche des investissements dans la poche des Sénégalais. Au moment où l’Etat fait des efforts pour aider les Sénégalais, lui, il trouve suffisamment d’impertinence pour soulever une augmentation, surtout en ce contexte épidémiologique.»
JEAN PIERRE DIENG, PRESIDENT D’HONNEUR DE L’UNCS : «Cette sortie est un coup de massue entre l’Etat et SEN’EAU»
«Je pense qu’aujourd’hui, s’il y a augmentation, SEN’EAU sera le premier à en bénéficier. Le directeur de l’ONAS ne peut pas parler de factures d’eau, sans avoir au préalable parlé avec le distributeur principal d’eau. C’est tout simplement le Cheval de Troie par lequel on veut passer pour ne pas qu’on s’attaque au distributeur d’eau parce qu’aujourd’hui, le DG de l’ONAS est un fonctionnaire de l’Etat. Ce qui fait qu’il est blindé et on aura beau crier, il n’y aura aucune incidence. Ils ont été formatés pour gérer le Sénégal ainsi. Mais nous qui sommes là, nous ne sommes pas bêtes, nous savons que ce n’est pas l’ONAS qui établit les factures. Et ce qu’il faut comprendre ici, c’est juste une stratégie pour aller vers une augmentation de l’eau, juste pour pouvoir payer les nombreux travaux et chantiers à terminer. Peut-être que le nouveau investisseur ne veut pas mettre de l’argent pour faire des travaux et des réparations et il s’est dit, encore une fois, voilà, je vais taper sur le portefeuille des consommateurs sénégalais. Et pour ça, il faut que j’envoie l’Etat et l’ONAS qui est une composante fragile», a-t-il indiqué
«LES SENEGALAIS VONT REMBOURSER JUSQU’AU DERNIER CENTIME LES FONDS INVESTIS DANS LES DIFFERNTS SECTEURS»
«Cette partie des factures d’eau et d’électricité endossée par l’Etat va être remboursée par les Sénégalais jusqu’au dernière centime. Il fallait coûte que coûte respecter la promesse du chef de l’Etat ; elle a été faite. Maintenant, les conséquences seront là. L’après Covid19 sera là et le réveil sera plus dur que la pandémie. Et on commence à nous sonder déjà. Demain, ce sera au niveau de la santé, au niveau des frais de scolarité et ou de l’électricité etc. ; ils sont en train de tâter le terrain avec tous les problèmes qu’il y a dans l’eau et l’assainissement et dans les autres secteurs. C’est le peuple qui va rembourser. Rien n’est réglé, c’est le règne du verbe pour l’Etat, et, pour le peuple, c’est le règne de la soumission. Et les gens de l’opposition nous fatiguent avec leurs incartades ; ce n’est pas dans les medias qu’on va gérer les problèmes. Macky Sall a détruit le tissu du mouvement des consuméristes uniquement pour ça. On aurait dû nous dire la somme exacte investie dans les factures d’eau et d’électricité et nous informer aussi des ménages qui en ont bénéficié. La SEN’EAU n’a pas 1 million de clients».
NDIAYA DIOP, DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION DE SEN’EAU : «Le tarif de l’eau n’est pas du ressort de SEN’EAU»
La société SEN’EAU qui assure l’exploitation et la gestion de l’hydraulique urbaine et périurbaine se refuse de commenter la sortie du DG de l’ONAS proposant une hausse du prix de l’eau… pour financer l’assainissement. Mieux, citée comme étant de connivence avec l’Etat pour faire passer une augmentation programmée de l’Eau, à travers cette sortie du DG de l’ONAS, SEN’EAU répond aux associations consuméristes que la fixation du prix de l’eau n’est pas dans ses prérogatives. «Nous ne pouvons pas commenter la proposition du DG de l’ONAS. Juste vous dire que le tarif de l’eau n’est pas du ressort de SEN’EAU», a précisé Ndiaya Diop, Directeur de la Communication de SEN’EAU, interpellé par nos soins.
PRÉDATION FONCIÈRE AU SOMMET
La gouvernance vertueuse tant chantée par le régime de Macky s’est révélée verbeuse et boulimique. Alors que les populations n’ont pas fini avec les scandales liés à la gestion de la covid-19, d’autres relatifs au foncier sont étalés sur la place publique
La gouvernance sobre et vertueuse tant chantée par le régime de Macky Sall s’est révélée verbeuse et boulimique. Alors que les populations n’ont pas fini avec les scandales liés à la gestion de la covid-19, d’autres relatifs au foncier sont étalés sur la place publique. En plus de l’attribution des terres sur le littoral et au niveau de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, le maire de Mbao, dans une tribune publiée sur sa page Facebook, révèle que le Chef de l’Etat a procédé à la déclassification de la forêt de sa commune et aurait octroyé 10 hectares, au maire de Pikine, Abdoulaye Thimbo, qui est autre que l’oncle du Chef de l’Etat.
Alors que les populations n’ont pas fini avec les scandales liés à la gestion de la covid-19, un autre beaucoup plus grave risque d’exploser. Il s’agit de l’attribution des terres sur le littoral mais aussi au niveau de l’aéroport. Le Quotidien a déjà levé un lièvre lundi dans la chronique de Madiambal Diagne, intitulé : «Finalement, ils ont fait pire que les Wade avec nos terres».
Selon des informations parvenues à Sud Quotidien, le guide religieux dont faisant allusion nos confrères du journal Le Quotidien sous la plume de Madiambal Diagne, lundi dernier, n’est autre qu’un porte-parole d’un khalife général des Mourides. Sérigne Bassirou Abdou Khadre s’est vu octroyer un lot de 9 hectares qu’il a immédiatement revendu à plus de 5 milliards de francs. Ce qui constitue un détournement d’objectifs. Et pour cause, selon nos sources, les 9 hectares étaient destinés à un projet d’institution islamique universitaire. Mais le porte-parole s’est empressé de les vendre en empochant les 5 milliards.
Toutefois, selon ses partisans, rien dans ce qui est dit, n’est vrai. Ils parlent «d’affabulations» et de «mensonges grossiers». D’ailleurs avancent-ils, le porte-parole du Khalife va rencontrer la presse ce mercredi 10 juin pour édifier les Sénégalais sur la question. La boulimie foncière n’a pas non plus épargné le camp militaire de l’armée de l’Air qui a été morcelée en 63 parcelles de 500 m2, distribuées à des autorités militaires et des personnalités civiles. Le Haut commandement de l’Armée nationale avale difficilement la pilule, du fait qu’il existait sur le site un projet d’érection du siège de l’Etat-major de l’armée de l’Air, selon notre confrère qui ajoute «à quelques encablures de ce site, un beau domaine surplombant la mer et la Mosquée de la Divinité a été affecté à un opérateur qui y construit un hôtel. Un autre opérateur économique a bénéficié d’une autre affectation foncière sur la falaise protégeant la zone côtière, sur le flanc de la colline du phare des Mamelles, derrière les immeubles en construction de la Caisse des dépôts et consignations».
DECLASSIFICATION DE LA FORET DE MBAO
Dans une tribune publiée sur sa page Facebook, le maire de Mbao Abdoulaye Pouye, est lui aussi monté au créneau pour dénoncer la déclassification de la forêt de Mbao. Pis, il soutient que le président de la République aurait offert 10 hectares de cette forêt, au maire de Pikine, Abdoulaye Thimbo, qui n’est autre que l’oncle du Chef de l’Etat. Selon lui, «une partie de la forêt a été implicitement déclassée par le décret N°93-523 du 27 avril 1993 en son article 2 qui a ordonné en même temps l’élaboration d’un plan d’urbanisme de détail. Cette partie appelée communément le «Petit bois» fait 13 ha 31 ares 60 ca sans compter la surface qui fait plus d’un ha et revendiquée par le patron de Maritalia».
Selon plusieurs autres sources, la population prévoyait sur cet espace la construction d’édifices comme un deuxième lycée, un centre culturel, et un hôpital, mais aussi y reloger les nécessiteux. «Mais à notre grande surprise, fustige l’édile de Mbao, sans élaboration du plan d’urbanisme de détail, tout cet espace a été attribué discrètement et sans aucune concertation par les services de l’Etat depuis 2008 à seulement 3 personnes physiques et/ou morales. Il s’agit cite-t-il, «la Société Holding Guèye qui appartient à Fallou Guèye sous le TF N°14000/DP d’une superficie de 5ha 61a 25 ca (qu’il a d’ailleurs hypothéqué à hauteur de 700.000.000F à la SGBS) ; à la Société GETRAN par bail d’une superficie de 6ha 10a 35ca ; à un inconnu sous le TF N°13435/DP d’une superficie de 1 ha 60 ares».
Pourtant selon le maire Abdoulaye Pouye, la commune de Mbao avait adressé au Président de la République, une correspondance en date du 20 janvier 2016 et une autre en date du 24 avril 2018 au Premier ministre (Mahammed Boun Abdallah Dionne, Ndlr) toujours pour informer le gouvernement de cette situation et de demander l’annulation de ces beaux et l’expropriation de ces titres.
MORCELLEMENT
Selon notre confrère Madiambal Diagne, «dès 2014, une nouvelle opération de morcellement de parcelles a été effectuée sur les réserves foncières de l’aéroport de Dakar. Mais le plus sulfureux est à venir. Sous le prétexte de donner des lots de terres de 200 mètres carrés à quelque 300 personnes, victimes de spéculateurs fonciers sur un projet de la cité Tobago, une superficie de 60 hectares vient d’être morcelée, sur les réserves de l’aéroport de Léopold Sédar Senghor». Et d’ajouter «ces terrains sont aujourd’hui revendus au prix moyen de 50 millions de francs l’unité de 200 m2. Les bénéficiaires du lotissement sur le Tf 5725/DG aux abords de l’hôtel Radisson sont encore plus heureux, car le mètre carré sur ce site est cédé à 1 million de francs. Ce site qui provoque les hurlements de Barthélemy Dias, le maire de la commune Mermoz-Sacré-Cœur, a été partagé à des autorités politiques, des hauts fonctionnaires, des guides religieux, des personnalités étrangères et des opérateurs économiques. Le titre foncier numéro 17861/DG constituant le camp militaire Leclerc au quartier Liberté VI, a été découpé pour les mêmes catégories de personnes».
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PIERRE NKURUNZIZA EST MORT
Le président sortant du Burundi, Pierre Nkurunziza, est mort, victime d'une attaque cardiaque, annonce mardi le gouvernement burundais sur Twitter.
Le président sortant du Burundi, Pierre Nkurunziza, est mort, victime d'une attaque cardiaque, annonce mardi le gouvernement burundais sur Twitter. Selon le quotidien généraliste belge Le Soir, il était hospitalisé à l’hôpital de Karusi, dans le centre du pays.
Cinquante-deux macchabés du covid-19. Et pourtant ça ne semble nullement les effrayer. C’est comme s’ils étaient dans les meilleures dispositions à affronter la mort. Rien ne semble leur ôter de la tête qu’ils vivent sur une terre bénie où réside le tout-puissant, contrairement aux autres coins du monde où il ne fait que passer. et puis, pas de quoi avoir peur, on meurt tous d’une maladie. Et ça n’avertit pas quand ça frappe au… cœur. Faut pas alors refuser de « s’enjailler ». Ça ne se fait que sur terre, malgré les belles vierges promises au paradis. et encore, nous ne sommes pas sûrs d’y loger. Surtout nous autres récents « toubène ». A Dakar, malgré ce salaud de covid-19, il flotte un air des vacances. On aurait ouvert les boites de nuit que tous les bons viveurs s’y bousculeraient. Tout le monde fait comme si nos valeureux médecins avaient réussi à dompter l’ennemi invisible. Quant au gouvernement, il est déjà à terre et devra faire face à ses propres turpitudes. Pendant que les cas communautaires s’invitent chaque jour sur le plateau du point de presse du ministère de la Santé, les plages sont prises d’assaut. La promiscuité aidant, il faut bien que l’on cherche un bol d’air frais dans le grand bleu. Et croyez nous, ça s’encanaille. Bien entendu, ce sont les ados au fait de toutes les nouveautés sexuelles qui sont au front. Vous avez visionné la sextape des mineurs ? Vous avez tout raté…. ils feront rougir de honte les pros de la pornographie. D’ailleurs, ils ne sont pas les seuls. Invités à se coucher tôt, comme partout ailleurs, nos compatriotes trompent l’ennui avec les sites pornographiques. Faut bien qu’on s’occupe, faute de loisirs. et croyez-nous, au rythme où vont les choses, ce salaud de virus n’est pas près de nous lâcher. Faudra bien qu’on s’habitue à vivre avec comme nous le recommande notre bienaimé président ! Comme d’ailleurs toutes les maladies tropicales qui tuent plus que cet ennemi invisible. Encanaillez-vous, messieurs et dames. Toutes les morts étant pareilles.
Kàccoor bi
DETTE
Officiellement, la roue de la fortune tourne à plein pour les couches vulnérables et autres acteurs des secteurs impactés négativement par la pandémie du coronavirus. Pour cause, le gouvernement a débloqué la somme colossale de 1000 milliards de francs pour leur venir en aide. Parmi les bénéficiaires de ce pactole figurent les fournisseurs de l’état auxquels ce dernier, en réalité, n’accorde pas de subventions à proprement parler mais plutôt doit leur payer leurs créances. En tout, une enveloppe de 300 milliards de francs leur est dédiée. Le problème est que, sur cette somme, et malgré les fanfaronnades gouvernementales, seuls 79 milliards de francs ont été décaissés soit un peu plus du quart de la dette globale que l’état leur doit. Pour le reste, on verra après les prochains emprunts obligataires de l’état !
BURUNDI DECES DU PRESIDENT PIERRE NKURUNZIZA
Le gouvernement du Burundi a annoncé, ce mardi 9 juin dans un communiqué, « le décès inopiné » du président Pierre Nkurunziza, qui était hospitalisé depuis samedi après un malaise. Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, est décédé ce lundi officiellement des suites d’un « arrêt cardiaque », annoncent les autorités, qui ont décrété un deuil national de sept jours. toujours selon ces informations, le président sortant avait assisté à un match de volley-ball, samedi après-midi, dans son fief de Ngozi. Son état de santé s’est dégradé dans la nuit et il a dû être hospitalisé à l’hôpital du cinquantenaire de Karuzi, dans le centre-est du pays. Le dimanche, Pierre Nkurunziza semblait aller mieux, indique encore ce communiqué. « Il s’est même entretenu avec les personnes qui étaient à côté de lui », précise même le gouvernement burundais. Mais « à la très grande surprise », lundi, son état de santé a « brusquement changé avec un arrêt cardiaque », indique Bujumbura. Malgré les tentatives de réanimation, « une prise en charge intense, continue et adaptée », précise encore ce communiqué, « l’équipe médicale n’a pas pu récupérer le patient ». Cette mort soudaine aura des conséquences institutionnelles sur le Burundi. Bien que président sortant, pierre Nkurunziza devait rester en fonction jusqu’au 20 août prochain et l’investiture de son successeur, le général Evariste Ndayishimiye. Selon l’article 81 de la constitution, c’est le président de l’Assemblée nationale, Pascal Nyabenda qui devrait assurer l’intérim.
LES CONDOLEANCES DE MACKY SALL
Le président Macky Sall a présenté ses condoléances et celles de la nation au peuple burundais, suite au décès, ce mardi 9 juin, du président sortant, Pierre Nkurunziza, à l’âge de 55 ans. «J’adresse mes condoléances émues et celles de la Nation au peuple burundais, suite au décès du Président Pierre Nkurunziza», a écrit le chef de l’etat. Pour rappel, le président Nkurunziza est décédé à l’hôpital du cinquantenaire de Karusi « suite à un arrêt cardiaque », selon un communiqué du porte-parole du gouvernement burundais.
COVID-19 KARIM WADE REMET A L’ETAT 5000 KITS DE TESTS RAPIDES
L’ancien ministre d’etat Karim Wade, dans le cadre de l’élan de solidarité nationale, a remis hier via une délégation du pds un premier lot de 5000 kits de tests rapides. La délégation comprenait entre autres Serigne Bara Doli Mbacké, doudou Wade, Mme Woré Sarr, Mayoro Faye. Elle a été reçue par le secrétaire général du ministère de la Santé. « Karim Wade, en patriote préoccupé par l’épidémie du coronavirus qui sévit au Sénégal, a voulu de manière efficace et concrète, participer à l’élan de solidarité nationale, suite à l’appel du président de la République » a souligné Mayoro Faye. « Malgré les difficultés et multiples contraintes liées à l’acquisition de tests fiables et de qualité de dépistage de coronavirus, il s’est assigné le devoir de réagir et n’a ménagé aucun effort pour obtenir des kits de tests rapides de dernière génération, fabriqués en Corée du Sud. Le produit de tests «BIOCREDIT COVID-19 ag» est homologué par le gouvernement de la Corée du Sud et d’autres pays. Les personnes testées pourront avoir les réponses en dix minutes. Ils permettront aux équipes en charge de la santé publique, d’obtenir des résultats rapides et fiables et de dépister gratuitement les personnes symptomatiques, mais aussi toutes celles qui ont été en contact avec une personne testée positive. Ceci va permettre non seulement d’améliorer le taux de prise en charge des personnes infectées ou à risque, mais également de les détecter beaucoup plus tôt. Karim Wade remercie le président de la République M. Macky Sall d’avoir répondu à la lettre qu’il lui avait adressée officiellement, pour l’informer de son initiative. Nous avons le plaisir de mettre à votre disposition, ce premier lot de 5.000 kits de tests rapides qui sont arrivés au Sénégal depuis maintenant une dizaine de jours » a déclaré Mayoro Faye. Ce dernier ajoute que « ces kits de test fabriqués en Corée du Sud, pays modèle cité en exemple à travers le monde dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, ont permis à ce dernier de maîtriser l’épidémie du Coronavirus sans procéder au confinement. D’ailleurs aujourd’hui, de nombreux pays font tout pour obtenir ces tests-là ».
TRESOR DE GUERRE UN MINISTRE ALLIE S’ENRICHIT-IL POUR 2024 ?
En général ou dans les normes, ce sont les subalternes et autres subordonnés qui surveillaient leurs arrières sous l’autorité du président de la République Macky Sall. Mais dans ce cas de figure, c’est le président de la République qui est appelé à surveiller ses… arrières. Ou alors les arrières de son parti, l’Apr. Tenez ! Deux hommes affaires avaient été reçus en audience par un ministre d’un très grand parti allié de benno bokk Yakaar (bby), la mouvance présidentielle. Au cours de cette audience, nous souffle-t-on, ils ont parlé de tout et de rien sur fond de médisances et commérages politiques. en[ls1] prenant congé du ministre, l’un des hôtes exprime un souhait hypocrite en ces termes « Monsieur le ministre, vous êtes de Dakar, et les dakarois souhaiteraient vous voir comme maire de Dakar. Aux prochaines élections locales, il faudra que tu sois le grand maitre de l’hôtel de ville de Dakar… » dit-il tout de go. Avec un brin de sourire digne d’un « traitre », le ministre réplique tout bas « chutt…Je veux le grand palais ! Souhaitons seulement que je disposerai d’ici là d’un trésor de guerre pour faire face… » Dit notre ministre récemment nommé sur…quota. bien évidemment, l’APR de Macky Sall ne mérite pas de tels alliés qui n’occupent des postes que pour s’enrichir. Mais non, nous n’allons pas vous donner des indices !
AFFAIRE THIONE SECK RENVOI FERME ET ULTIME POUR LE 15 JUIN PROCHAIN !
Hier, « Le témoin » comme la plupart des journaux et sites d’informations avait évoqué le renvoi du procès de Thione Seck jusqu’au 15 juin prochain pour plaidoiries. ce, dans l’affaire des faux billets où le leader du Raam-daan est poursuivi pour association de malfaiteurs, contrefaçon et altération de signes monétaires ayant cours légal au Sénégal et dans un pays étranger, blanchiment de capitaux et tentative d’escroquerie. Au cours de cet énième renvoi, un avocat présent dans la salle nous a raconté que l’imperturbable président chimère Diouf a directement et fermement fait savoir aux deux parties que ce renvoi est ferme et ultime. Comme quoi, qu’il pleuve ou qu’il neige sur Dakar, qu’il y ait Ebola ou corona (hasbounalah !), l’affaire sera plaidée et jugée le lundi 15 juin prochain inch’Allah
ZIGUINCHOR UN BEBE DE CINQ MOIS TESTE POSITIF AU CORONAVIRUS
La pandémie du covid 19 ne semble décidément pas vouloir s’arrêter à Ziguinchor. en fait parmi les 89 nouveaux cas positifs de coronavirus, enregistrés ce mardi au Sénégal, figure un bébé de 5 mois, originaire de cette ville, il a été contaminé au contact de sa maman qui est enseignante. Selon des sources sanitaires, cette enseignante fait partie de la cohorte d’enseignants rentrés de Dakar la semaine dernière avec le virus. Pour rappel, ces enseignants étaient rentrés de la capitale où ils étaient bloqués par les mesures restrictives de l’etat à cause de la pandémie, pour les besoins de la reprise des cours qui était fixée pour le 2 juin courant dans les écoles sénégalaises. et après test, il s’est avéré que dix d’entre eux avaient contracté le virus, ce qui avait amené les autorités, notamment le président de la République, à reporter cette reprise. L’enfant et sa maman sont actuellement internés au niveau du stade Aline Sithôé Diatta de Ziguinchor où quatre autres patients qui souffrent du coronavirus sont également sous traitement depuis quelques jours. à noter que la région de Ziguinchor a dépassé la barre des 50 personnes affectées par le covid 19 et la commune de Ziguinchor compte plus de la moitié de ces contaminations.
NAVETANES L’ONCAV SUSPEND SES ACTIVITES A CAUSE DU CORONAVIRUS
L’oncav (organisme national de coordination des activités de vacances) diffère les démissions et actes administratifs de ses membres. coronavirus oblige ! La période de démission (les transferts) des joueurs d’Asc et autres actes administratifs comme les affiliations et réaffiliations des équipes de navétane était ouverte chaque 15 juin. « Cependant, à cause de la pandémie de la covid-19 et les différentes mesures qui ont été prises conséquemment, faut est de reconnaître qu’il nous faut une adaptions à ce contexte fait de croisade contre la maladie », renseigne le président de l’oncav, Amadou Kane. à l’en croire, une nouvelle date de redémarrage des activités administratives de l’oncav sera redéfinie après une réunion interne des instances régulières.
Cinquante-deux macchabés du covid-19. Et pourtant ça ne semble nullement les effrayer. C’est comme s’ils étaient dans les meilleures dispositions à affronter la mort. Rien ne semble leur ôter de la tête qu’ils vivent sur une terre bénie où réside le tout-puissant, contrairement aux autres coins du monde où il ne fait que passer. et puis, pas de quoi avoir peur, on meurt tous d’une maladie. Et ça n’avertit pas quand ça frappe au… cœur. Faut pas alors refuser de « s’enjailler ». Ça ne se fait que sur terre, malgré les belles vierges promises au paradis. et encore, nous ne sommes pas sûrs d’y loger. Surtout nous autres récents « toubène ». A Dakar, malgré ce salaud de covid-19, il flotte un air des vacances. On aurait ouvert les boites de nuit que tous les bons viveurs s’y bousculeraient. Tout le monde fait comme si nos valeureux médecins avaient réussi à dompter l’ennemi invisible. Quant au gouvernement, il est déjà à terre et devra faire face à ses propres turpitudes. Pendant que les cas communautaires s’invitent chaque jour sur le plateau du point de presse du ministère de la Santé, les plages sont prises d’assaut. La promiscuité aidant, il faut bien que l’on cherche un bol d’air frais dans le grand bleu. Et croyez nous, ça s’encanaille. Bien entendu, ce sont les ados au fait de toutes les nouveautés sexuelles qui sont au front. Vous avez visionné la sextape des mineurs ? Vous avez tout raté…. ils feront rougir de honte les pros de la pornographie. D’ailleurs, ils ne sont pas les seuls. Invités à se coucher tôt, comme partout ailleurs, nos compatriotes trompent l’ennui avec les sites pornographiques. Faut bien qu’on s’occupe, faute de loisirs. et croyez-nous, au rythme où vont les choses, ce salaud de virus n’est pas près de nous lâcher. Faudra bien qu’on s’habitue à vivre avec comme nous le recommande notre bienaimé président ! Comme d’ailleurs toutes les maladies tropicales qui tuent plus que cet ennemi invisible. Encanaillez-vous, messieurs et dames. Toutes les morts étant pareilles.
Kàccoor bi
DETTE
Officiellement, la roue de la fortune tourne à plein pour les couches vulnérables et autres acteurs des secteurs impactés négativement par la pandémie du coronavirus. Pour cause, le gouvernement a débloqué la somme colossale de 1000 milliards de francs pour leur venir en aide. Parmi les bénéficiaires de ce pactole figurent les fournisseurs de l’état auxquels ce dernier, en réalité, n’accorde pas de subventions à proprement parler mais plutôt doit leur payer leurs créances. En tout, une enveloppe de 300 milliards de francs leur est dédiée. Le problème est que, sur cette somme, et malgré les fanfaronnades gouvernementales, seuls 79 milliards de francs ont été décaissés soit un peu plus du quart de la dette globale que l’état leur doit. Pour le reste, on verra après les prochains emprunts obligataires de l’état !
BURUNDI DECES DU PRESIDENT PIERRE NKURUNZIZA
Le gouvernement du Burundi a annoncé, ce mardi 9 juin dans un communiqué, « le décès inopiné » du président Pierre Nkurunziza, qui était hospitalisé depuis samedi après un malaise. Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, est décédé ce lundi officiellement des suites d’un « arrêt cardiaque », annoncent les autorités, qui ont décrété un deuil national de sept jours. toujours selon ces informations, le président sortant avait assisté à un match de volley-ball, samedi après-midi, dans son fief de Ngozi. Son état de santé s’est dégradé dans la nuit et il a dû être hospitalisé à l’hôpital du cinquantenaire de Karuzi, dans le centre-est du pays. Le dimanche, Pierre Nkurunziza semblait aller mieux, indique encore ce communiqué. « Il s’est même entretenu avec les personnes qui étaient à côté de lui », précise même le gouvernement burundais. Mais « à la très grande surprise », lundi, son état de santé a « brusquement changé avec un arrêt cardiaque », indique Bujumbura. Malgré les tentatives de réanimation, « une prise en charge intense, continue et adaptée », précise encore ce communiqué, « l’équipe médicale n’a pas pu récupérer le patient ». Cette mort soudaine aura des conséquences institutionnelles sur le Burundi. Bien que président sortant, pierre Nkurunziza devait rester en fonction jusqu’au 20 août prochain et l’investiture de son successeur, le général Evariste Ndayishimiye. Selon l’article 81 de la constitution, c’est le président de l’Assemblée nationale, Pascal Nyabenda qui devrait assurer l’intérim.
LES CONDOLEANCES DE MACKY SALL
Le président Macky Sall a présenté ses condoléances et celles de la nation au peuple burundais, suite au décès, ce mardi 9 juin, du président sortant, Pierre Nkurunziza, à l’âge de 55 ans. «J’adresse mes condoléances émues et celles de la Nation au peuple burundais, suite au décès du Président Pierre Nkurunziza», a écrit le chef de l’etat. Pour rappel, le président Nkurunziza est décédé à l’hôpital du cinquantenaire de Karusi « suite à un arrêt cardiaque », selon un communiqué du porte-parole du gouvernement burundais.
COVID-19 KARIM WADE REMET A L’ETAT 5000 KITS DE TESTS RAPIDES
L’ancien ministre d’etat Karim Wade, dans le cadre de l’élan de solidarité nationale, a remis hier via une délégation du pds un premier lot de 5000 kits de tests rapides. La délégation comprenait entre autres Serigne Bara Doli Mbacké, doudou Wade, Mme Woré Sarr, Mayoro Faye. Elle a été reçue par le secrétaire général du ministère de la Santé. « Karim Wade, en patriote préoccupé par l’épidémie du coronavirus qui sévit au Sénégal, a voulu de manière efficace et concrète, participer à l’élan de solidarité nationale, suite à l’appel du président de la République » a souligné Mayoro Faye. « Malgré les difficultés et multiples contraintes liées à l’acquisition de tests fiables et de qualité de dépistage de coronavirus, il s’est assigné le devoir de réagir et n’a ménagé aucun effort pour obtenir des kits de tests rapides de dernière génération, fabriqués en Corée du Sud. Le produit de tests «BIOCREDIT COVID-19 ag» est homologué par le gouvernement de la Corée du Sud et d’autres pays. Les personnes testées pourront avoir les réponses en dix minutes. Ils permettront aux équipes en charge de la santé publique, d’obtenir des résultats rapides et fiables et de dépister gratuitement les personnes symptomatiques, mais aussi toutes celles qui ont été en contact avec une personne testée positive. Ceci va permettre non seulement d’améliorer le taux de prise en charge des personnes infectées ou à risque, mais également de les détecter beaucoup plus tôt. Karim Wade remercie le président de la République M. Macky Sall d’avoir répondu à la lettre qu’il lui avait adressée officiellement, pour l’informer de son initiative. Nous avons le plaisir de mettre à votre disposition, ce premier lot de 5.000 kits de tests rapides qui sont arrivés au Sénégal depuis maintenant une dizaine de jours » a déclaré Mayoro Faye. Ce dernier ajoute que « ces kits de test fabriqués en Corée du Sud, pays modèle cité en exemple à travers le monde dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, ont permis à ce dernier de maîtriser l’épidémie du Coronavirus sans procéder au confinement. D’ailleurs aujourd’hui, de nombreux pays font tout pour obtenir ces tests-là ».
TRESOR DE GUERRE UN MINISTRE ALLIE S’ENRICHIT-IL POUR 2024 ?
En général ou dans les normes, ce sont les subalternes et autres subordonnés qui surveillaient leurs arrières sous l’autorité du président de la République Macky Sall. Mais dans ce cas de figure, c’est le président de la République qui est appelé à surveiller ses… arrières. Ou alors les arrières de son parti, l’Apr. Tenez ! Deux hommes affaires avaient été reçus en audience par un ministre d’un très grand parti allié de benno bokk Yakaar (bby), la mouvance présidentielle. Au cours de cette audience, nous souffle-t-on, ils ont parlé de tout et de rien sur fond de médisances et commérages politiques. en[ls1] prenant congé du ministre, l’un des hôtes exprime un souhait hypocrite en ces termes « Monsieur le ministre, vous êtes de Dakar, et les dakarois souhaiteraient vous voir comme maire de Dakar. Aux prochaines élections locales, il faudra que tu sois le grand maitre de l’hôtel de ville de Dakar… » dit-il tout de go. Avec un brin de sourire digne d’un « traitre », le ministre réplique tout bas « chutt…Je veux le grand palais ! Souhaitons seulement que je disposerai d’ici là d’un trésor de guerre pour faire face… » Dit notre ministre récemment nommé sur…quota. bien évidemment, l’APR de Macky Sall ne mérite pas de tels alliés qui n’occupent des postes que pour s’enrichir. Mais non, nous n’allons pas vous donner des indices !
AFFAIRE THIONE SECK RENVOI FERME ET ULTIME POUR LE 15 JUIN PROCHAIN !
Hier, « Le témoin » comme la plupart des journaux et sites d’informations avait évoqué le renvoi du procès de Thione Seck jusqu’au 15 juin prochain pour plaidoiries. ce, dans l’affaire des faux billets où le leader du Raam-daan est poursuivi pour association de malfaiteurs, contrefaçon et altération de signes monétaires ayant cours légal au Sénégal et dans un pays étranger, blanchiment de capitaux et tentative d’escroquerie. Au cours de cet énième renvoi, un avocat présent dans la salle nous a raconté que l’imperturbable président chimère Diouf a directement et fermement fait savoir aux deux parties que ce renvoi est ferme et ultime. Comme quoi, qu’il pleuve ou qu’il neige sur Dakar, qu’il y ait Ebola ou corona (hasbounalah !), l’affaire sera plaidée et jugée le lundi 15 juin prochain inch’Allah
ZIGUINCHOR UN BEBE DE CINQ MOIS TESTE POSITIF AU CORONAVIRUS
La pandémie du covid 19 ne semble décidément pas vouloir s’arrêter à Ziguinchor. en fait parmi les 89 nouveaux cas positifs de coronavirus, enregistrés ce mardi au Sénégal, figure un bébé de 5 mois, originaire de cette ville, il a été contaminé au contact de sa maman qui est enseignante. Selon des sources sanitaires, cette enseignante fait partie de la cohorte d’enseignants rentrés de Dakar la semaine dernière avec le virus. Pour rappel, ces enseignants étaient rentrés de la capitale où ils étaient bloqués par les mesures restrictives de l’etat à cause de la pandémie, pour les besoins de la reprise des cours qui était fixée pour le 2 juin courant dans les écoles sénégalaises. et après test, il s’est avéré que dix d’entre eux avaient contracté le virus, ce qui avait amené les autorités, notamment le président de la République, à reporter cette reprise. L’enfant et sa maman sont actuellement internés au niveau du stade Aline Sithôé Diatta de Ziguinchor où quatre autres patients qui souffrent du coronavirus sont également sous traitement depuis quelques jours. à noter que la région de Ziguinchor a dépassé la barre des 50 personnes affectées par le covid 19 et la commune de Ziguinchor compte plus de la moitié de ces contaminations.
NAVETANES L’ONCAV SUSPEND SES ACTIVITES A CAUSE DU CORONAVIRUS
L’oncav (organisme national de coordination des activités de vacances) diffère les démissions et actes administratifs de ses membres. coronavirus oblige ! La période de démission (les transferts) des joueurs d’Asc et autres actes administratifs comme les affiliations et réaffiliations des équipes de navétane était ouverte chaque 15 juin. « Cependant, à cause de la pandémie de la covid-19 et les différentes mesures qui ont été prises conséquemment, faut est de reconnaître qu’il nous faut une adaptions à ce contexte fait de croisade contre la maladie », renseigne le président de l’oncav, Amadou Kane. à l’en croire, une nouvelle date de redémarrage des activités administratives de l’oncav sera redéfinie après une réunion interne des instances régulières.
La balle dans le camp de Amadou Ly
Notre confrère Le quotidien est revenu en détail sur l’audience que le chef de l’Etat a accordée au Dg de Senelec, Pape Mademba Bitèye, au ministre du Pétrole et de l’Energie, Makhtar Cissé et au Pca Khalifa Dia, en présence de l’Agent judiciaire de l’Etat Félix Antoine Diom, du ministre des Finances Abdoulaye Daouda Diallo et de Boun Abdallah Dionne pour dégager la position du gouvernement dans ce dossier sulfureux. Il faut ajouter que la rencontre a servi de défouloir à tout ce beau monde, particulièrement à Antoine Diom qui a démonté par pièce le contrat Akelee-Senelec qu’il trouve inacceptable à tout point de vue. L’ancien Dg de Senelec a eu également son tour pour s’expliquer, mais les arguments de l’Aje ont pesé sur la balance. Conséquence : le chef de l’Etat a demandé au Pca et au Dg de Senelec, en rapport avec l’Aje, de racheter toutes actions pour que Akelee devienne désormais une propriété de la société nationale d’électricité. Malgré la proposition du Pca de laisser les 20% à Amadou Ly et Cie, le chef de l’Etat s’est montré ferme et a rejeté ce plan. «Il faut tout racheter», leur a-t-il dit. Seulement il faudrait bien qu’un accord soit trouvé avec le top management de Akelee et celui de Senelec. La balle est désormais dans le camp du Dg de Akelee. Si Amadou Ly refuse l’arbitrage du chef de l’Etat, on s’acheminera vers un contentieux qui peut démarrer devant les tribunaux sénégalais pour se terminer au tribunal arbitral de Paris. C’est donc parti pour un deuxième épisode de ce feuilleton médiatico-politique, à moins qu’il ne soit grassement dédommagé car en l’espèce, l’Etat du Sénégal est puissant et il a eu à le prouver par le passé avec ABS.
Préfet de Dakar tranche, Barth refuse
Le maire de Mermoz Sacré Cœur ne lâche pas l’affaire. Barthelemy Dias, le Préfet de Dakar et le Sous Préfet des Almadies se sont rendus hier sur le terrain de Djibril Diallo à bord de la plage qui fait l’objet de contentieux. Le Préfet de Dakar estime que le terrain en question est à cheval entre les communes de Mermoz Sacré Cœur et celle de Fann Point E. Il invoque un décret de 1996 pour appuyer ses allégations. Mais Barthelemy Dias qui prend acte de l’avis du Préfet de Dakar, le conteste, toutefois. L’édile de Mermoz Sacré Cœur convoque le décret 2008-1025 du 10 septembre 2008 qui met le site, objet de la polémique, dans sa commune. M. Dias pense que le décret de 1996 est abrogé par celui de 2008 plus récent. Maintenant, il demande à la justice de trancher. Il a commis des avocats qui vont saisir la justice. Il appelle les jeunes de Dakar à se mobiliser contre le bradage du littoral sénégalais.
Hommage à George Floyd
Le Sénégal, à son tour, a rendu hommage à l’afro-américain George Floyd tué par un policier blanc américain, en plein jour, dans une rue de Minneapolis (capitale du Minnesota). Une centaine d’organisations de la société civile, de la presse et du monde politique se sont ainsi donné rendez-vous au Mémorial de Gorée. Tous, un genou à terre pendant 8mn 46 secondes, le temps que le genou du policier blanc raciste est resté sur la gorge de Floyd, ils ont dit : «ça suffit !» L’hommage a eu lieu en face de l’océan Atlantique d’où ont partis les ancêtres de George Floyd, laissant derrière leurs frères et sœurs, les nôtres, sur le continent. Cheikh Tidiane Dièye de «Senegaal Bi Nu Begg» s’est indigné pour dire que l’Afrique refuse et refusera toujours la haine, le racisme et la domination. A l’en croire, depuis des siècles, certains essayent en vain d’anéantir l’Afrique. M. Dièye souligne qu’il y a plus d’un milliard d’Africains dans le monde et qu’avec leurs diasporas, les Africains sont encore plus nombreux et plus forts. Une manière d’appeler à l’unité africaine.
68 émigrés dont 32 Sénégalais prêts à mettre leur vie en péril
Le président d’Ong Horizon Sans frontières alerte sur «le péril» de certains de nos compatriotes au Maroc. Boubacar Sèye demande une prompte réaction des autorités sénégalaises pour éviter l’irréparable. A l’en croire, 68 émigrés dont 32 Sénégalais ont lancé un ultimatum aux autorités consulaires et marocaines. Ils menacent de forcer la frontière entre la Mauritanie et le Maroc pour mettre fin à leur cauchemar ce mercredi à 05 heures du matin, au péril de leurs vies. Selon Horizon Sans Frontières, il y a un risque de voir cette révolte finir en drame. Puisque le Maroc aurait envoyé 200 de ses soldats avec des consignes fermes pour les contrer. Coincés à Dahmar, une ville frontalière entre le Maroc et la Mauritanie, ces 68 émigrés dont 32 Sénégalais (parmi lesquels 4 femmes dont une en état de grossesse) vivent un calvaire insoutenable depuis trois mois, malgré les promesses de l’Etat.
Le corps sans vie d’un bébé découvert dans un véhicule
On l’aurait dit, personne ne l’aurait cru. Pourtant, cela s’est produit. Il s’agit de l’abandon d’un bébé retrouvé mort dans un car de transport en commun roulant dans le sens Pikine-Guédiawaye. Selon nos sources, les faits se sont produits dans la journée du 08 juin aux environs de 13 heures, dans un véhicule de transport en commun de marque Renault de type Sg2 communément appelé «Car rapide» immatriculé DK 5125H et conduit par le chauffeur Pape Mbaye. Ce dernier qui a l’habitude de rouler sur l’axe Buntu Pikine-Guédiawaye prend départ alors à Pikine. Et là, les clients montent à chaque arrêt dont «Chavanel», «Marché Zinc». Tout se passait bien pour le conducteur de car rapide et son apprenti chauffeur jusqu’au niveau de l’arrêt «Carrefour Serigne Assane». Car arrivé à ce niveau, le chauffeur Pape Mbaye constate la présence suspecte d’un sac. Et dès qu’il l’ouvre, il découvre à l’intérieur du sac le corps sans vie d’un bébé de sexe masculin. Le chauffeur, assisté par des passants, saisit alors la Police et les sapeurs-pompiers qui se sont succédé sur les lieux. A la suite de cela, les limiers de Guédiawaye ont fait une réquisition pour l’évacuation du corps sans vie du bébé à l’hôpital général de Grand Yoff par les sapeurs-pompiers, pour les besoins de l’autopsie. Mais en attendant les résultats, une enquête est ouverte par la Police de Wakhinane-Nimzaat.
Décès à la Covid-19 d’un vieux au marché Sandicat
Un homme âgé de 70 ans du nom de M.B, habitant le marché Sandicat de Pikine-Est, retrouvé mort de Covid-19, sème la panique. Selon nos sources, le vieillard décédé lundi dernier a été consulté par les agents du Centre de santé Dominique dans la journée du 05 juin 2020 et soumis au test de coronavirus. Les tests se sont révélés positifs. Nos sources signalent que le corps sans vie de la victime a été transféré à Gandiaye (région de Kaolack), son village d’origine.
Incendie à Pack Lambaye
Décidément, Pack Lambaye est habitué aux incendies à cause de l’anarchie et du refus des occupants de se conformer aux normes sécuritaires. En effet, durant le week-end passé, le feu s’est encore invité dans cet équipement marchand. C’est la cabine d’un camion immatriculé DK9586 AN appartenant à un certain Khadim, et un atelier de menuiserie appartenant à un certain Lat Soucabé Diop qui ont pris feu. N’eût été l’intervention très rapide des sapeurs-pompiers pour circonscrire le feu, le pire allait se produire. Toutefois, des dégâts matériels ont été enregistrés. Car des portes, des fenêtres exposées dans l’atelier de menuiserie ainsi que la cabine du chauffeur du camion ont pris feu. Pour le moment, les causes de l’incendie restent indéterminées. Mais la Police a ouvert une enquête.
Falsification de documents administratifs
L’enquête menée par la brigade de la gendarmerie de Nguekokh concernant l’affaire de falsification de documents administratifs, faux et usage de faux a porté ses fruits. Dans la journée d’hier mardi 09 juin 2020, les pandores ont arrêté 5 personnes avant de les déférer devant le parquet. Il s’agit de I. Diallo, N. Dangoura et B. Ndiaye et deux autres acolytes. Ces derniers sont poursuivis pour falsification de documents administratifs, faux et usage de faux en écriture publique au préjudice du sous-préfet de Sindia, Ibrahima Ndiaye. En effet, après avoir été victime des agissements de la bande qui a eu le toupet d’imiter sa signature dans certains documents administratifs surtout dans le domaine foncier, le sous-préfet a déposé une plainte contre X sur la table du commandant de la brigade de Nguekokh. Aussitôt saisis de la plainte, les gendarmes ont fait tomber la bande qui faisait dans la bamboula foncière.
Bilan du couvre-feu à Mbour
Dans la nuit du 8 au 9 juin dernier, la Police a immobilisé trois véhicules dans les communes de Mbour et Saly dans le cadre du couvre-feu. Il s’agit des voitures immatriculées TH 0696K, DL 6301E, DK 0656 BB dont les pièces ont été saisies pour non-respect au couvre-feu. En plus des véhicules, 7 personnes ont été interpelées en placées en garde-à-vue pour violation du couvre-feu.
Saisie de 90 kilos de chanvre indien à Tamba
Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogues et le crime organisé, la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Tambacounda de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (Ocrtis) a opéré une importante saisie de chanvre indien. En effet, dans la nuit du 08 au 09 juin 2020, les éléments dudit service ont saisi 90 kilogrammes de chanvre indien à Sinthian Koundara dans le département de Vélingara. Cette opération a permis d’interpeller deux individus et de saisir les moyens de transport usités. Au cours de leur interpellation et dans la course-poursuite, l’un des mis en cause est tombé et s’est blessé à la joue gauche. Il a été évacué et pris en charge dans une structure de santé appropriée. Son état de santé est stable.
Décès du père de Demba Bâ
L’international sénégalais Demba Ba est en deuil. Son père Silèye Labo Bâ est décédé hier des suites d’une maladie dans son village Doondou, situé à la frontière mauritanienne. Le vieux Ba est un émigré qui a vécu une partie de sa vie en France où vivait toute sa famille. L’AS présente ses condoléances à sa fille Aïssata Bâ, propriétaire de Djeeg’N, une entreprise qui évolue dans la mode, mais aussi à son fils Demba Ba qui a fait les beaux jours de l’équipe nationale de football.
Le Burundi perd son Président
Le gouvernement du Burundi vient d’annoncer, ce mardi 9 juin, dans un communiqué, « le décès inopiné » du Président Pierre Nkurunziza, qui était hospitalisé depuis samedi après un malaise. Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, est décédé ce lundi officiellement des suites d’un « arrêt cardiaque », annoncent les autorités qui ont décrété un deuil national de sept jours.
Macky ému
Après l’annonce du décès du Président burundais Pierre Nkurunziza hier, le Président Macky Sall a tenu à adresser ses condoléances et celles de la nation sénégalaise au Burundi. Sur son compte Twitter, le chef de l’Etat a exprimé sa profonde émotion et celle de la nation au peuple burundais, suite au décès de son Président. A souligner que le gouvernement du Burundi a annoncé hier (mardi 9 juin), dans un communiqué, le décès ‘’inopiné’’ du Président Pierre Nkurunziza. Hospitalisé depuis samedi dernier, il a succombé à une crise cardiaque à l’âge de 55 ans. A préciser que Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, devait rester à la présidence du Burundi jusqu’au 20 août prochain, date prévue pour l’investiture de son successeur, le général Evariste Ndayishimiye.
Une femme contamine son bébé de 5 mois à Ziguinchor
Une dame infectée par le Covid19 a contaminé son bébé de cinq mois à Ziguinchor (sud) où elle est hospitalisée depuis plusieurs jours, a appris «L’Aps» de source sanitaire, mardi. Sur les 89 cas testés positifs ce mardi, Ziguinchor enregistre un cas. Il s’agit d’un bébé de cinq mois, d’après la même source, ajoutant que l’enfant a été contaminé par sa mère. Cette femme et son enfant venus récemment de Dakar sont internés au centre de traitement du Covid-19 installé au stade Aline-Sitoé-Diatta, dans la ville de Ziguinchor, en même temps que quatre autres patients, selon les autorités sanitaires locales. Plusieurs cas positifs de coronavirus avaient été enregistrés dans la région de Ziguinchor, à la veille de la réouverture des classes d’examen qui était initialement prévue le 2 juin.