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15 juillet 2025
«NOUS INVESTISSONS BEAUCOUP POUR GAGNER DES TITRES»
Dans cette seconde partie de son passage à la «Tribune de l’Anps», le président des «Gabelous» Demba Seck évoque les conséquences d’un tel report, l’importance de ce tournoi, mais aussi les objectifs recherchés
La propagation du coronavirus a chamboulé le programme de l’AS Douanes (basket) qui devait prendre part à la première édition de la Basketball Africa League (Bal). Ce qui n’est pas sans conséquences pour les organisateurs, mais aussi pour les formations qui étaient attendues. Dans cette seconde partie de son passage à la «Tribune de l’Anps», le président des «Gabelous» Demba Seck évoque les conséquences d’un tel report, l’importance de ce tournoi, mais aussi les objectifs recherchés.
Quelles sont les toutes dernières nouvelles au sujet de la Bal?
Par rapport à la Bal, le Sénégal était prêt à abriter la première phase des compétitions qui devait se tenir du 13 au 15 mars. L’AS Douanes devait jouer deux matchs à Dakar. Tout le matériel est déjà à Dakar. Je peux citer les ballons, les équipements sportifs et autres moyens audiovisuels. C’est pour dire que nous sommes prêts pour la compétition. Nous sommes en communication avec les organisateurs, c’est-à-dire le directeur des opérations, Lamine Savané. Il y a un suivi depuis les Etats-Unis pour l’accompagnement et voir ce qu’il y a lieu de faire. Il faut prier pour que la chaîne de contamination soit endiguée et les frontières ouvertes pour qu’on puisse choisir la date appropriée pour le démarrage de la compétition. Certains disent que la compétition pourrait être abritée par une ou deux villes. Mais nous souhaitons que la première phase puisse se dérouler à Dakar pour mettre toutes les chances de notre côté. Nous allons jouer devant notre public et c’est l’occasion de remercier tout le monde. Il y avait un élan de solidarité, des sportifs, des clubs de basket et de la presse autour de l’AS Douanes pour qu’elle puisse jouer les premiers rôles dans ces joutes.
Qu'en est-il des étrangers qui devaient renforcer l’équipe dans le cadre de ce tournoi ?
Le souhait, c’est de conserver notre effectif. Et cette décision revient au coach. A l’AS Douanes, nous faisons confiance à l’encadrement technique qui devrait choisir les joueurs à conserver ou à libérer. C’est lui (Ndlr: Mamadou Guèye) le maître d’orchestre. Il connaît les joueurs performants et ceux qui n’entrent pas dans son projet. Notre projet est de toujours remporter des titres et nous ne nous cachons pas. Ce n’est pas faute de modestie, mais nous investissons beaucoup et cela nécessite des titres pour davantage motiver les autorités douanières à nous accompagner sur le plan financier. Nous allons tout faire pour pouvoir conserver les joueurs, en fonction des besoins du coach. Concernant les joueurs étrangers, il y avait un Sénégalais et deux Américains. Nous étions en discussion avec un Nigérian et un Sud-soudanais. Nous avons aussi recruté un joueur nigérian qui est dans la NBA Academy à Saly. Les Américains sont rentrés et nous sommes toujours en contact avec eux. Nous réfléchissons aussi sur les possibilités à renforcer l’équipe.
Quels sont les objectifs de l’AS Douanes pour la Bal?
Les objectifs sont clairement définis par les autorités. Et il s’agit notamment de faire une participation honorable. Cela fait longtemps que nous n’avons pas pris part à une telle compétition. C’est pour vous dire que nous avons une ambition de bien représenter le Sénégal, au regard de son palmarès sur le plan continental, sans oublier le comportement de notre discipline à l’échelle mondiale. Il est important pour nous de pouvoir de nous aligner sur la même longueur d’ondes que les équipes nationales, afin de montrer que nous avons de bons clubs. Mais aussi de montrer que nos joueurs locaux sont capables de faire ce que certains clubs font dans d’autres pays. C’est une concurrence qui est là. Nous faisons peur à tous les clubs qui prennent part à la Bal. Ils regardent les clubs sénégalais à l’image des équipes nationales avec ses stars hommes et dames. L’objectif, c’est de jouer les play-offs. Et si nous pouvons atteindre les Finals Four, nous n’allons pas nous en priver.
Il y a des incertitudes sur le démarrage de la prochaine saison. Pensez-vous que c’est possible de le faire au mois de novembre, comme annoncé ?
Nous espérons que la propagation du virus sera maîtrisée par les autorités sanitaires pour que nous puissions démarrer au mois de novembre. Cela ne dépend pas des fédérations sportives. C’est en fonction des mesures qui seront prises par les autorités étatiques. Nous espérons recommencer à jouer au basket au mois de novembre. Si la pandémie persiste, nous allons nous réajuster par rapport à la situation. Un manager doit être flexible et c’est ce qui nous permettra de nous réajuster. Il faut respecter les gestes barrières et c’est difficile en faisant du sport. Ce ne serait pas important de jouer à huis clos, comme le fait la Bundesliga ou dans d’autres pays sous peu. Le basket est un sport de spectacle. Et il faut du show et surtout de l’ambiance. C’est qui fait le charme de notre discipline sportive.
Le basket sénégalais est un peu à l’arrêt sur la scène internationale depuis quelques années. Qu’est-ce qu’il faudrait pour relancer la machine?
Je pense que nous sommes sur la bonne voie, surtout au niveau des sélections nationales. Nous sommes en train de tout faire pour pouvoir figurer dans le top 3 ou 4 africain. Sur le plan mondial, nous essayons tant bien que mal de rivaliser avec les grandes nations. Je pense qu’il est important qu’on se retrouve tous autour de l’essentiel, que nous soyons unis pour accompagner l’encadrement technique et l’équipe fédérale pour atteindre les objectifs fixés. Un travail est en train d’être fait au niveau des clubs. Nous oublions souvent le travail abattu par nos techniciens au sein des clubs, malgré le manque de moyens. Il m’arrive de voyager et de visiter certaines localités du pays. Une fois, je suis allé à Kédougou et j’ai vu des garçons qui jouaient au basket. Cela m’a fait certes plaisir, mais je me suis dit que nos collectivités locales doivent aussi s’investir dans la réalisation des infrastructures. Le terrain n’était pas praticable, mais ils jouaient dans ces conditions. Le sport est une compétence transférée et l’Etat ne peut pas tout faire.
Les salaires demeurent les problèmes majeurs des clubs. Qu’est-ce qui pourrait régler cette situation ?
C’est un problème de planification et chaque club doit connaître ses moyens et ses limites pour pouvoir recruter. Ce n’est pas à la Fédération Sénégalaise de Basket-ball (Fsbb) de s’en occuper. Tout doit se jouer au niveau des équipes. A l’AS Douanes, nous tenons un langage de vérité aux joueurs en leur faisant savoir ce qu’on peut faire. C’est primordial pour que le joueur puisse vous respecter en tant que manager. La parole donnée est très importante. Nous sommes dans un sport amateur. Mais le jour où nous serons professionnels, il y aura des obligations dans chaque contrat. Chaque partie devrait respecter ses engagements pour éviter des actions en justice. Au niveau de la Bal, tous les contrats signés sont déposés à la Nba et nous avons mis en place un cadre juridique formel. Toutes les obligations doivent être respectées par chaque club. En cas de manquement, le club concerné pourrait être retiré de la compétition. Donc, je conseillerai aux autres présidents de club de dire concrètement ce qu’ils peuvent payer aux joueurs.
Votre coach à l’AS Douanes est très courtisé par des équipes étrangères. Sera-t-il à la tête de l’équipe pour la saison prochaine ?
C’est l’objectif recherché et nous avons un projet socio-professionnel. L’objectif est de voir nos athlètes et techniciens d’être recrutés par les meilleurs clubs européens ou américains. Ce qui est fondamental. Et c’est ce rapport de confiance qui existe entre nous et l’encadrement technique. Nous ne nous faisons pas de souci par rapport à ce qui se fait. Le coach (Ndlr : Pabi Guèye) est adjoint en sélection masculine A, meilleur coach du Sénégal depuis 2016. Je pense que c’est normal qu’il soit courtisé. Il reste à savoir si le coach est intéressé par ce projet. Il y a un rapport de confiance entre nous deux. Nous échangeons sur tout et je sais qu’il a d’ambitieux projets pour l’AS Douanes. Je sais qu’il est avec nous et nous ne souhaiterons par le voir monnayer son talent ailleurs. Avec la Bal, il y a plusieurs possibilités qui s’offrent à lui. Et pourquoi ne pas aller dans une franchise Nba pour continuer sa progression. C’est tout le mal que je lui souhaite.
«ON NE TOLERERA PLUS AUCUNE CONSTRUCTION SUR LE LITTORAL, SANS QUITUS ENVIRONNEMENTAL»
Abdou Karim Sall, ministre de l’Environnement et du Développement durable, est formel : l’agression du littoral du Sénégal ne saurait être tolérée par ses services.
Abdou Karim Sall, ministre de l’Environnement et du Développement durable, est formel : l’agression du littoral du Sénégal ne saurait être tolérée par ses services. Selon le ministre, il n’y aura donc point de construction si le promoteur ne présente un quitus pour l’étude d’impact environnemental.
«Vous avez tous vu ce qui se passe sur notre littoral. Le Sénégal dispose d’au moins 700 km de côte, nous avons l’obligation de protéger la côte. Il est important de rappeler que ceux qui veulent s’installer sur le littoral, veulent y ériger des bâtiments, quel que soit le type de construction, d’installation qu’ils veulent à proximité de la mer, doivent d’abord, en dehors des obligations vis-à-vis des services du ministère de l’Economie et des Finances, satisfaire les obligations liées à l’environnement», a précisé le ministre.
Dans la foulée, il poursuit : «Toute installation doit faire l’objet d’une étude d’impact environnementale et sociale. Désormais, nous prendrons toutes les dispositions et n’accepterons plus que des gens viennent s’installer le long du littoral, sans que les installations qu’ils envisagent de faire ou qu’ils érigent ne fassent l’objet d’étude d’impact environnemental et sociale parce que c’est une recommandation du Code de l’environnement», a-t-il souligné.
Abdou Karim Sall indique les services de la Directions de l’Environnement et des Etablissements Classés (DEEC) délivreront les quitus, après une étude menée car cela va aussi impliquer les populations concernées pour mieux préserver les intérêts de ces dernières. Le ministre présidait la célébration de la 48e édition de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, instituée lors de la conférence des Nations Unis sur l’environnement en 1972 à Stockolm, hier, vendredi 5 juin 2020, au Technopole de Pikine. Le thème de cette année est «Biodiversité et Urgence Climatique», avec comme slogan «C’est le temps de la nature». Revenant sur le choix du Technopole et les effets de dégradation lié au changement climatique, Abdou Karim Sall dira : «la grande réserve naturelle urbaine de la grande Niayes de Pikine est entre trois départements et met en jeu la question de l’approche intercommunale dans la gestion des infrastructures naturelles d'intérêt commun», a fait savoir le ministre.
GRANDE NIAYES DE PIKINE : FONCTIONS, SERVICES ECO-SYSTEMIQUES ET OPPORTUNITES DU TECHNOPOLE
La zone humide de Technopole fait près de 645 hectares et est le seul vestige de l’écosystème des Niayes, au regard de son étendue. «Cette zone humide est un lieu de reproduction et d’étape migratoire pour plus de 233 espèces d’oiseaux. Elle participe à l’atténuation des inondations, à l’amélioration de la qualité des eaux par le recyclage de matières organique et chimique, a l’éradication, à l’interception de matières en suspens, mais au stockage du carbone atmosphérique, a la production d’oxygène et à la production de l’air», a soutenu le ministre sur les opportunités de la réserve. La réserve fournit 21 services éco-systémiques et un espace vital où se côtoient 600 acteurs à savoir les maraichers, les pêcheurs, les récolteurs de fourrage, etc. «Ce site est un endroit idéal pour célébrer la nature et lui redonner la place méritée dans le développement urbain et dans notre marche vers le développement durable. Protéger la nature, c’est protéger les supports de la vie sur terre dont des êtres humains que nous sommes. J’en appelle à la mobilisation de tous pour conserver nos écosystèmes naturels, qu’ils soient ruraux ou urbains, au profit des générations actuelles et futures», a lancé Abdou Karim Sall.
UNE REPRISE A HAUT RISQUE POUR LA SECURITE ROUTIERE
Les transports entre régions reprendront dès ce dimanche 7 juin 2020, sur décisions des autorités étatiques. Seulement, ils ne restent possibles que pendant la journée à cause du couvre-feu institué entre 23h et 5h du matin.
Les transports entre régions reprendront dès ce dimanche 7 juin 2020, sur décisions des autorités étatiques. Seulement, ils ne restent possibles que pendant la journée à cause du couvre-feu institué entre 23h et 5h du matin. Le souci dans la réconciliation de ces deux mesures c’est que l’on s’achemine vers un risquent de pression sur les chauffeurs contraints de respecter les heures du couvre-feu. Un fait qui peut porter atteinte à la sécurité des passagers, étant donné que la défaillance humaine reste la principale cause des accidents de la route qui font environ 500 morts chaque année au Sénégal.
La reprise annoncée, ce dimanche 7 juin 2020, du trafic interurbain devra se faire avec plus de surveillance sur les routes. Même si les mesures instaurées en vue d’accompagner ce retour à la normale sont salutaire dans la lutte contre la Covid-19, les autorités doivent prendre les devants et instaurer une réglementation de la vitesse sur les routes pour éviter un contrecoup à la riposte. En effet, le bilan des accidents reste assez élevé en temps ordinaire avec 600 décès par an. La cause principale est, selon les observateurs, liée aux facteurs humains. Dans des entretiens accordés à Sud Quotidien, en novembre 2018, le directeur de la nouvelle prévention routière, Matar Faye, disait : «ce qui est plus à l’origine des accidents, c’est le non-respect des règles du Code de la route». Le non-respect de la délimitation de la vitesse en est un élément majeur dans la survenance des accidents avait-il ajouté.
Serigne Mbacké Seck de l’Institut de recherches et d’études de la mobilité de l’Ecole supérieur polytechnique (ESP/UCAD) de Dakar, avait estimé que la responsabilité humaine est très importante dans la survenance des accidents. Ce qu’il convient d’appeler «le territoire des chauffeurs», a aussi une part importante dans la survenance des accidents. Il s’agit, disait-il, «du fait de se glorifier d’être capable de faire plusieurs voyages sans un répit».
En juin 2019, lors de la 17e édition de la Semaine nationale de la prévention routière, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Oumar Youm, déplorait des «accidents de la circulation qui ont atteint des proportions inquiétantes, avec une moyenne annuelle de 4554 cas d’accidents et d’environs 550 pertes en vies humaines». Il disait aussi, à cette occasion, que le principal facteur de ces accidents est le comportement humain. Reste maintenant à savoir ce que deviendront ces mauvais comportements en ces temps où les chauffeurs sont restés 3 mois au chômage ? La fatigue, le sommeil au volant des courses poursuites sur la route, entre autres, sont à craindre.
VERS UNE CONCENTRATION DE VOITURES SUR LES ROUTES
Pendant toute la durée du couvre-feu, seules les voitures transportant de la marchandise étaient autorisées à circuler. Avec cette levée de l’interdiction du transport en commun interurbain et un trafic circonscrit à des heures, une concentration des véhicules sur les routes est à entrevoir. A côté de cette présence massive de voitures dans la circulation, il y a aussi cette pression qui s’exercera sur les conducteurs. Par exemple, les horaires qui quittent les régions éloignées et périphériques ont jusque-là tendance à faire les voyages nocturnes. Avec le couvre-feu qui reste toujours de mise (23h à 5h du matin), les rotations pendant la nuit ne sont plus possibles. Donc, ils sont obligés d’arriver à destination avant 23h. Ce qui obligera le chauffeur à presser le pas pour effectuer le voyage dans le temps de la circulation définit par les autorités. Idem pour ceux qui effectuent plusieurs voyages sur de courtes distances.
RETROUVER, A TOUT PRIX, LES REVENUS PERDUS
La pandémie de la Covid-19 qui s’est déclarée au Sénégal, le 2 mars 2020, est survenue à un moment où d’importants événements religieux étaient en préparation. Il s’agit, entre autres, de la Ziarra générale à Tivaouane, du Daaka de Médina Gounass, du magal de Kaju Rajab, de l’Appel de Seydina Limoumou Laye et du Pèlerinage Marial de Popenguine.
A toutes ces occasions, les fidèles se déplacent en masse. Du coup, elles étaient un moment pour chauffeurs et transporteurs de se faire une santé financière. Donc, cette reprise sera, pour eux, une occasion de combler le gap surtout en profitant autant que possible du convoyage des Sénégalais bloqués de parts et d’autres dans le pays. L’interdiction des déplacements pendant la Korité est aussi un rendez-vous ratés par les transporteurs.
L’absence de réglementation qui précise le temps de travail de certains conducteurs aidant, l’on risque de se retrouver devant une situation où chacun ne s’intéresse qu’aux profits à tirer. Rien qu’en 2019, plusieurs accidents, aussi tragique les uns que les autres, ont été enregistrés. Pour rappel, le 17 août 2019, un accident a fait 5 morts et une cinquantaine de blessés à Bignona. La cause évoquée est un excès de vitesse suite à un double dépassement de deux véhicules «7 places» (taxis-brousses) et un chauffeur ayant perdu le contrôle de son véhicule. Cet événement tragique en était un exemple parmi tant d’autres notés en 2019. Les causes restent identiques, pertes de contrôle de la voiture, sommeil au volant, courses poursuites, excès de vitesse, entre autres.
CHEIKH OUMAR HANNE EN SAPEUR-POMPIER
« On n’orientera pas d’étudiants en 2020 à l’Université Assane Seck …Nous sommes d’accord pour que l’année ne soit pas une année de redoublement…»
« On n’orientera pas d’étudiants en 2020 à l’Université Assane Seck …Nous sommes d’accord pour que l’année ne soit pas une année de redoublement…». Ces engagements du Mesri Cheikh Oumar Hanne qui est venu à Ziguinchor, en sapeur-pompier, pour sauver l’Université Assane Seck, très mal en point.
Face à la situation compliquée de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation tente de calmer le jeu avec un paquet de solutions dans ses valises. Le Docteur Cheikh Oumar Hanne, en visite à Ziguinchor, a eu le temps de tâter le pouls de la situation du moment à l’Université Assane Seck de Ziguinchor qui tangue entre inquiétudes et craintes des étudiants et enseignants.
Si pour les étudiants, la reprise est plus que compromise à cause de nombreux passifs notés sur place, pour les enseignants du Saes, la situation est très compliquée. Leur plaidoyer tourne autour d’une non-orientation des étudiants en 2020 à l’université Assane Seck de Ziguinchor. Ce que semble d’ailleurs approuver le ministre Cheikh Oumar Hanne qui rassure : « Nous ne sommes pas contre cette proposition mais il faut que ce soit validé par les instances académiques. Mais si on reporte l’entrée jusqu’en octobre, nous demanderons aussi qu’au 31 juillet 202, tout soit bouclé… », a tenu à préciser le ministre qui est en phase avec la proposition des enseignants du Saes de ne pas recevoir d’étudiants en 2020 à l’université Assane Seck de Ziguinchor. « On n’orientera pas d’étudiants 2020 à l’Université Assane Seck de Ziguinchor sauf à la demande expresse d’un établissement», martèle le ministre Cheikh Oumar Hanne qui exhorte les acteurs à réfléchir sur les possibilités de l’utilisation des TIC dans la poursuite des enseignements.
Et répondant aux préoccupations des étudiants sur la question d’achèvement des chantiers démarrés depuis 2014, le ministre promet. « Le gouvernement prend entièrement en charge l’achèvement des infrastructures et assume la pleine responsabilité de les terminer», s’engage Cheikh Oumar Hanne. Comme en « ndeup », tous les acteurs de l’université se sont retrouvés ensemble le temps de baliser les pistes d’une relance de l’année universitaire à l’Université Assane Seck de Ziguinchor où à la crainte d’une reprise des cours compromise, s’ajoutent les inquiétudes d’une annulation de l’année académique. Une congrégation de facteurs défavorables que le Ministre Cheikh Oumar Hanne a tenté de désamorcer par une série de recommandations et de propositions pour sauver l’université Assane Seck de Ziguinchor.
ENTRE IMPAIRS ET DÉNI
Le cadre de la riposte à la pandémie de Covid-19, a mis à nu en moins de deux mois et demi d’application de la Loi d’habilitation, de l’état d’urgence et du couvre-feu, les insuffisances et autres lacunes du pouvoir en place
Le cadre de la riposte à la pandémie de Covid-19, a mis à nu à moins de deux mois et demi d’application de la Loi d’habilitation, de l’état d’urgence et du couvre-feu, les insuffisances et autres lacunes du pouvoir en place. Soupçons de mal gouvernance, errements de la communication de crise, atermoiements et reculades dans les décisions et, en définitive, des manifestations spontanées de contestation de l’état d’urgence et de son corollaire, le couvre-feu, qui ont largement contribué à émietter l’autorité de l’Etat et le crédit du locataire du Palais présidentiel. Et au final, le pays retourna à la situation anté-Covid-19 que Macky Sall voulait éviter, en s’arrogeant tous les pouvoirs pour restreindre les libertés individuelles.
La pandémie de Covid-19 n’a pas seulement déclenché une véritable crise sanitaire et économique au Sénégal. Elle a aussi contribué fortement à ébranler la base d’autorité qui était celle du chef de l’Etat, Macky Sall, depuis sa réélection à la tête de l’Etat, le 25 février 2019. Particulièrement, pour ce qui concerne la gouvernance d’urgence consécutive à la situation de pandémie liée à la propagation du nouveau coronavirus. Laquelle a occasionné au Sénégal à la date d’hier, vendredi 05 juin, 4155 personnes positives, 45 décès et 1833 malades sous traitement.
Mise en œuvre, il y a juste deux mois et demi, la disposition exceptionnelle qu’est l’état d’urgence renforcée par la Loi d'habilitation qui confère au président de la République, en plus de ses pouvoirs exécutifs, certaines prérogatives de l’Assemblée nationale pour lui permettre de mieux diligenter la «guerre» contre la Covid-19 a été à la source d’un vaste mouvement de contestation qui a touché entre le lundi 1er et mardi 3 juin derniers plusieurs localités du pays. Alors que le virus continue sa propagation sur le territoire national (toutes les quatorze régions administratives du pays étant touchées), dans un contexte marqué par les restrictions imposées par les autorités dans le cadre de cet état d’urgence, on a noté de plus en plus de manifestations de populations qui demandaient la fin de cet état d’urgence. Cela a été ainsi le cas à Tamba, Touba, Ndiakhaté Ndiassane et Tambacounda pour la journée du 2 juin puis à Ziguinchor dans les quartiers Boucotte, Colobane, Lyndiane, Kaolack : Ndargoudaw, Médina Mbaba et dans certains quartiers de la capitale comme à Niary Tally, Grand-Dakar de Grand Yoff pour ne citer que ceux-là.
Partout, ce fut le même ras-le-bol et le même cri de colère : la fin de l’état d’urgence et de toutes les restrictions liées au confinement et au «Restez chez vous». Une preuve des peines vécues par le chef de l’Etat, Macky Sall, pour appliquer durablement la Loi d’habilitation, l’état d’urgence et son corollaire, le couvre-feu, sans heurts. D’autant qu’après plus de deux mois de gestion de l’Etat, en mode Covid19, l’élan d’unité et de solidarité constaté au début de cette pandémie s’était effrité sous le coup d’une mal gouvernance notoire de l’aide alimentaire d’urgence, avec le ministre Mansour Faye pointé du doigt dans l’attribution des marchés et le transport des vivres, voire de mesures restrictives ayant comprimé le faible pouvoir d’achat des «Gorgorlus», et plombé toutes les activités des acteurs de l’informel en quête permanente de dépense quotidienne.
COUVRE-FEU, UN MAL… NON NECESSAIRE
Interpellés sur les deux mois et demi de mise en œuvre de la gouvernance d’exception, laquelle permet au président de la République d’administrer par ordonnance et de prendre toutes les mesures restrictives liées à l’état d’urgence et au couvre-feu, Babacar Ba, président du Forum du justiciable et Me Assane Dioma Ndiaye, président de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) ont posé un diagnostic sans complaisance. Se prononçant ainsi sur les contestations de ces derniers jours avec des manifestations dans certaines villes du Sénégal dont Dakar, ils ont tous pointé du doigt la mesure du couvre-feu comme étant le principal élément perturbateur. Pour le président du Forum du justiciable, cette mesure de couvre-feu adoptée par les autorités dans le cadre de cet état d’urgence n’a pas de sens en ce sens où, souligne-t-il, «la plupart des activités se font dans la journée». «Je ne vois pas la nécessité de cette mesure. À mon avis, il fallait juste fermer les boites de nuit et interdire les restaurants de fonctionner la nuit parce que les gens ne circulent pratiquement pas entre 20 heures et 06 heures du matin», a-t-il fait remarquer.
Confortant cette idée, le président de la Ligue sénégalaise des droits humains a souligné que «le couvre-feu est juste une modalité de l’état d’urgence dont le président de la République pouvait se passer sans porter atteinte au principe de gouvernance exceptionnelle qui caractérise cette période. « Le couvre-feu n’est qu’une des modalités de cet état d’urgence. Le président de la République peut donc décréter l’état d’urgence sans couvre-feu.», a-t-il indiqué tout en déplorant «l’absence de mesures d’accompagnement ou du moins de leur impact sur les populations, notamment les couches les plus vulnérables durement touchés par les restrictions prises dans le cadre de l’état d’urgence». «Les gens n’ont pas senti cette assistance compensatoire qui aurait pu venir de l’Exécutif pour apporter un équilibre aux restrictions imposées. Si les populations ont accepté pendant plus de deux mois les restrictions en renonçant à leurs libertés individuelles et à leurs activités économiques, c’est qu’en contrepartie, ils s’attendaient davantage à la présence de l’Etat à leurs côtés en termes d’assistance qui ne s’est jusquelà pas manifestée», s’est-il désolé.
ABSENCE ET/OU INADEQUATIONS DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT
Par ailleurs, soulignant que les manifestations de populations observées au niveau de certaines localités traduisaient l’état d’esprit dans lequel se trouvaient beaucoup de Sénégalais qui étaient fatigués de cette situation d’état d’urgence assortie de couvre-feu, Me Assane Dioma Ndiaye a prôné un assouplissement des restrictions, notamment le couvre-feu. Aurait-il été entendu par le Chef de l’Etat ? Dans une certaine mesure certainement, d’autant que les horaires ont été réaménagés avant-hier, mercredi, alors qu’en même temps, un déconfinement qui ne dit pas son nom se mettait en marche avec la mesure d’autorisation du transport interurbain.
Les observateurs noteront que, même sous conditions, la levée de l’interdiction de la circulation routière entre les villes du Sénégal, alors que le virus progresse et même qu’un hypothétique pic épidémique est avancé par le ministère de la Santé, a été …imposée au Chef de l’Etat par le langage de la rue symbolisé par les manifestations ardues des transporteurs à travers certaines localités. Des manifs qui ont été à la base d’une centaine d’arrestations à Touba et Mbacké, à titre d’exemple.
C’est dire que la gouvernance d’urgence, à laquelle «Gorgorlu» n’est pas habitué et qu’elle n’a connue que rarement depuis les indépendances, n’a pas été de tout repos pour le président Macky Sall. Un président qui, en l’espace de deux mois et demi de gestion unilatérale pour ne pas dire solitaire de l’Etat, a dû passer par tous les états, son crédit et son autorité s’en trouvant largement altérés par des accusations de mal gouvernance, des manifestations rappelant bizarrement les émeutes de l’électricité en 2011, enfin des contestations drastiques de ses directives gouvernementales par des acteurs autres que ceux de…l’opposition.
DE LA NECESSITE DES LOIS D’EXCEPTION
Babacar Ba, président du Forum du justiciable et Me Assane Dioma Ndiaye, président de la Lsdh ont tenu tout de même à souligner tous deux l’importance de cette loi dans le contexte de la pandémie actuelle. «Vu qu’on était dans l’urgence, il fallait forcément cette loi d'habilitation pour permettre au président de la République de prendre certaines mesures d’ordre sanitaire et sécuritaire allant dans le sens de stopper la propagation de cette pandémie en contournant les procédures normales », a tout d’abord expliqué le président du Forum du justiciable. Non sans manquer de signifier au sujet de l’état d’urgence que «cette mesure a fait ses preuves». «L’état d’urgence qui a été décrété le 23 mars dernier nous a permis de ralentir la propagation du virus. Je pense qu’il faut avoir le courage de le dire puisque si, aujourd’hui, on est parvenu à avoir une maitrise partielle sur le mécanisme de propagation du virus, il faut reconnaitre que cela est lié quelque part à des mesures restrictives que l’autorité a prises dans le cadre de cet état d’urgence».
Abondant dans le même sens, le président de la Lsdh fera remarquer, à propos de l’habilitation, que «cette loi était nécessaire parce que dans un Etat de droit, le président de la République ne peut pas prendre certaines décisions qui lui permettent d’agir avec célérité. Alors que nous savons que quand vous avez une maladie de cette nature, la gestion implique nécessairement des mesures exceptionnelles». Poursuivant son explication, Me Assane Dioma Ndiaye ajoutera également toujours sur l’utilité de cette mesure d’exception : «au-delà des pouvoirs qui sont conférés au président de la République, la Loi d’habilitation permet également d’encadrer plus ou moins les actes que le président ou l’administration devront poser. Car même dans ce contexte d’exception, il est prévu pour certaines mesures l’aval de l’Assemblée nationale».
«LE SENEGAL EST SUR LA BONNE VOIE POUR REMPORTER LA COUPE D’AFRIQUE»
Avec la belle génération qu’elle renferme, l’équipe nationale du Sénégal est sur la voie pour offrir au Sénégal la Coupe d’Afrique des nations. C’est le sentiment de Souleymane Camara qui vient de mettre un terme à sa carrière de footballeur.
Avec la belle génération qu’elle renferme, l’équipe nationale du Sénégal est sur la voie pour offrir au Sénégal la Coupe d’Afrique des nations. C’est le sentiment de Souleymane Camara qui vient de mettre un terme à sa carrière de footballeur. Dans cet entretien, l’ancien attaquant de Montpellier a ouvert une petite fenêtre sur son passage en sélection et explique les raisons de la longévité sur sa carrière. Il parle aussi de son expérience qu’il compte partager avec la jeune génération de footballeurs.
Souleymane Camara à l’espoir de voir l’équipe nationale du Sénégal remporter la Coupe d’ Afrique des nations. L’ancien attaquant des Lions, qui vient de prendre sa retraite de footballeur, pense que l’actuelle génération en équipe nationale du Sénégal, est sur la bonne voie pour réussir cet objectif majeur du football sénégalais. «Le Sénégal est sur la bonne voie pour remporter la Coupe d’Afrique. Qu’il continue à travailler comme il le fait pendant pas mal d’années. J’espère de tout cœur que le Sénégal remportera la Coupe d’Afrique. Cette équipe nationale du Sénégal a la chance d’avoir une belle génération. J’espère qu’elle amènera ce que tout le peuple attend pendant pas mal d’années. Ce que nous n’avons pas réussi à faire, cette génération le fera», a confié Petit Jules invité de la plateforme AFM créé par le journaliste camerounais, Richard Naha.
«PETIT JULES POUR ME DIFFERENCIER DE JULES FRANÇOIS BOCANDE»
Dans cet entretien, l’attaquant de Montpellier qui vient de prendre sa retraite à 37 ans, a donné les raisons qui expliquent cette longévité dans sa carrière de footballeur. «C’est le travail et le sérieux. J’ai fait beaucoup de sacrifice durant toute ma carrière. C’est à dire que je me couchais tôt. Je me donnais à fond à l’entrainement pour ensuite me reposer. J’ai eu la chance de faire la carrière que j’ai fais. En deux mots, ce que je peux dire : sérieux et travail», explique-t-il, ouvrant une fenêtre sur son passage en équipe nationale et sur son surnom de «Petit Jules». «L’appellation Petit Jules vient du Sénégal avec l’équipe nationale en 2002. Il y avait deux Jules. Un qui était dans le staff et était notre grand frère, il s’agit de Feu Jules François Bertrand Bocandé. Petit Jules pour me différencier de Jules Bocandé (adjoint de Bruno Metsu en équipe nationale, Ndlr), paix à son âme. Il était un grand-frère pour nous. Moi, on m’a appelé Petit Jules. Cela est venu de là», révèle-t-il. Appelé à donner les noms des joueurs les plus talentueux en sélection du Sénégal, l’ancien attaquant des Lions n’hésite pas à désigner El Hadji Ousseynou Diouf, double Ballon d’Or en 2001 et 2002.
«EL HADJI DIOUF, LE PLUS TALENTUEUX DE MA GENERATION»
«Pour les joueurs le plus talentueux de ma génération. Si c’est pour l’équipe nationale, il y a El Hadji Diouf que tout le monde connaît, pour ne citer que lui», dira-t-il. Souleymane Camara reconnaitra les mêmes qualités pour Sadio Mané. Il espère que l’attaquant des Reds de Liverpool restera tout aussi performant pour remporter le Ballon d’Or France-Football. «Pour Sadio Mané, c’est tout le mal que je lui souhaite. Qu’il fasse encore une très belle saison. Plus que celle qu’il vient de réaliser. On sait que ce n’est jamais facile de répéter les mêmes performances mais j’ai confiance en lui et je sais qu’il a la tête sur les épaules. J’espère qu’il va nous faire rêver comme il l’a toujours fait. Par rapport au Ballon d’or France Football, il garde ses chances pour le gagner. Car, il a les qualités. Je souhaite qu’il le prenne. Cette année, il n’était pas loin», souligne t-il.
«PARTAGER MON EXPERIENCE AVEC MES JEUNES FRERES»
Sur la suite à donner à sa carrière, l’ancien pensionnaire du centre Aldo Gentina de Dakar compte apporter et partager sa grande expérience avec les jeunes footballeurs. «Je compte partager mon expérience avec mes jeunes frères. Durant toute ma carrière, je ne faisais que cela. C’est avec un grand plaisir que je le partagerais. Que ce soit avec les Sénégalais ou les autres footballeurs africains. Je le faisais en club. Partout où je suis passé, j’essaie de discuter et d’apporter l’expérience que j’ai eue durant toute ma carrière. De toute façon, je suis obligé parce que j’ai eu la chance de rencontrer des grands frères qui ont partagé leur expérience et je ferai la même chose», dira-t-il, ajoutant que l’As Monaco où il a fait ses débuts de footballeur professionnel, reste le club qui lui a procuré le plus de plaisir. «C’est l’AS Monaco. Parce que c’est là-bas où tout a démarré. C’est ensuite Montpellier là où j’ai passé presque l’intégralité de ma carrière», a-t-il affirmé.
Macky appelle le peuple à ne pas baisser la garde
Maintenant que les Sénégalais sont en train d’apprendre à vivre avec le virus comme il l’avait souhaité, le Président Macky Sall les invite à ne pas baisser la garde. Il a fait un tweet pour rappeler aux Sénégalais que les gestes barrières édictées sont nécessaires parce que le virus est toujours là. Tout en gardant l’espoir que nous le vaincrons, dit-il, le président de la République en appelle à la responsabilité de chacune et de chacun, pour le respect des mesures barrières.
«Rangou» et Aïssatou Ndiaye placées sous mandat de dépôt
La sulfureuse ex-animatrice de Sen Tv, Rangou, qui s’est mue en organisatrice de soirées pour adultes ou des «yendu party» arrosés séjourne depuis hier en prison. Après un retour de parquet, Fatoumata Barry alias «Rangou» et sa bande ont été présentées hier au juge du 8e cabinet d’instruction. Moins chanceuses que le reste de la bande, «Rangou» et Aïssatou Ndiaye ont été inculpées et placées sous mandat de dépôt. Elles sont poursuivies pour association de malfaiteurs, violation de l’état d’urgence, diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, proxénétisme et défaut de carnet sanitaire. Les autres membres du groupe, au nombre de 13, font l’objet d’un contrôle judiciaire. Ils sont inculpés pour violation de l’état d’urgence. Les faits qui leur valent aujourd’hui des démêlés judiciaires remontent au 27 mai dernier. Ce jour-là, «Rangou» avait organisé un «Yendu-party» à l’hôtel NgorTimis dans ce contexte de pandémie de la covid-19. «Rangou» a été dénoncée à la police qui a effectué une descente à l’hôtel pour l’arrêter en compagnie de ses amis.
Le procès des élèves mineurs renvoyés
Les 5 élèves mineurs auteurs des sextapes devront encore garder leur mal patience. Attraits à la barre du Tribunal des mineurs hier pour association de malfaiteurs, production et diffusion d’images pédopornographiques publiques et violation de la loi sur l’état d’urgence, ils doivent patienter jusqu’à vendredi prochain pour la production des vidéos incriminées. Celles-ci ont été tournées à la Cité Keur Gorgui et aux Maristes par une bande de jeunes fêtards. Il se pourrait que leurs ébats sexuels. Elles se rendront compte de leurs idioties.
Démenti du ministère de l’Education nationale
Malgré les menaces d’alors du ministre de l’Education nationale Mamadou Talla, les fake news ont repris de plus belle. Le directeur de la Formation et de la Communication, Mohamed Moustapha Diagne, est monté au créneau pour démentir la rumeur faisant état de la reprise des cours le 15 juin prochain. La fake news a enflammé les réseaux sociaux. Le ministère de l’Education nationale informe les enseignants, les parents d’élèves et les élèves qu’il s’agit d’une fausse information. Le ministre Mamadou Talla, les acteurs du secteur et les partenaires travaillent plutôt pour une reprise dans des conditions de sécurité sanitaire optimale pour toutes les parties prenantes. Les enseignants et parents d’élèves seront informés de la date retenue pour la reprise des cours.
La Justice ouvre une enquête
Que ceux se rendent coupables de diffusion de faux communiqués se le tiennent pour dit. Le procureur de la République a lâché ses ouilles sur eux. D’après une source officielle, la Justice a donné une suite favorable à la lettre du ministre de l’Education qui se plaignait que de faux communiqués soient attribués régulièrement à son département brouillant ainsi tous ses messages. D’après des sources de «L’As», les services de Me Malick Sall ont répondu à cette lettre en informant qu’ils ont ouvert une enquête pour démasquer les auteurs de ces communiqués. D’ailleurs, une piste leur est déjà indiquée, puisque X semble être identifié par le ministère de l’Education.
Moussa Sow dément
Le coordonnateur national de la convergence des jeunesses républicaines Moussa Sows’est fendu d’un communiqué pour dire qu’aucun jeune n’a utilisé les canaux officiels de l’Apr pour contester les dernières nominations intervenues en conseil des ministres notamment le recyclage de Moussa Sow et Cie.
La rébellion contre la promotion des transhumants
A « L’As», on persiste et signe que ces nominations ont suscité une grosse colère dans les rangs de ceux qui se réclament de l’Apr de lait. La preuve par les sorties de Lamine Bara Gaye et Cissé Lô sur 7 TV. Ces deux responsables de l’Apr ont déversé leur trop de colère contre le gouvernement mais aussi contre Macky Sall lui-même. En revanche, pour ceux qui connaissent le génie de politique du boss, ils savent bien que quelque chose se trame dans les chaumières. Incontestable politiquement dans son fief aux Parcelles Assainies, Moussa Sy devrait jouer un rôle «de garrot politique» en cas d’hémorragie. Honni soit qui mal y pense..
Cheikh Tidiane Coulibaly installé
Alea jacta est. La Cour suprême a changé de premier président. Nommé au dernier conseil supérieur de la magistrature, Cheikh Tidiane Coulibaly a été installé hier officiellement à la tête de la haute institution. Il a reçu les clés des mains de son prédécesseur Mamadou Badio Camara qui pourrait rebondir au Conseil Constitution comme Pape Oumar Sakho ou enfin ranger sa robe. Le nouveau Procureur général Mouhamadou Mansour Mbaye pour sa part sera installé la semaine prochaine.
Droit de réponse
Dans votre publication du mercredi 03 juin, un article intitulé «la galère des travailleurs du centre de Sauvegarde de Pikine » fait état de la situation que vivent les travailleurs, notamment «les vacataires, prestataires et permanents qui courent derrière quatre mois d’arriérés de salaires». Dans le même article, lit-on que les travailleurs indexent Madame la Directrice Oulimata Ndoye à qui on a fait dire qu’elle a épuisé les ressources extra budgétaires émanant de la participation des pensionnaires mineurs (…) ». Nous précisons que tous les travailleurs sont payés sur une ligne budgétaire allouée par l’Etat. Toutefois, il y a des lenteurs de paiement qui n’engagent aucunement la responsabilité de la Directrice Oulimata Ndoye. En conséquence, dans la forme comme dans le fond, les travailleurs du Centre de Sauvegarde de Pikine, dans leur totalité, se démarquent radicalement de ces propos qui n’engagent que leur auteur. C’est le lieu de dire que la Directrice a cherché à les soulager depuis la rentrée. Elle est plutôt dans une dynamique de consolidation des acquis qu’elle a trouvés depuis son arrivée au centre. Mieux, elle cherche à aller bien au-delà. Seulement, le texte parvenu à «L’As» n’as de signatures. Autrement nul ne sait s’il émane de la Direction ou de travailleurs favorables à la directrice.
L’émir de AQMI, Abdelmalek Droukdal tué
La France et les troupes du G5 Sahel ont obtenu un succès hier dans la lutte contre le terrorisme au Mali. Le ministre de laDéfense de France informe dans un communiqué parvenu à «L’AS» que le 03 juin, les Forces Armées françaises, avec le soutien de leurs partenaires, ont tué l’émir d’AlQaida au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdal et plusieurs de ses proches collaborateurs, lors d’une opération dans le nord du Mali. Selon la même source, Abdelmalek Droukdal qui est un membre du comité directeur d’Al-Qaida, commandait l’ensemble des groupes Qaïdistes d’Afrique du Nord et de la bande du Sahel. Aussi, le 19 mai dernier, les forces françaises au Mali ont capturé Mohamed El Mrabat, un vétéran du djihad au Sahel et cadre important de l’EIGS.
47 décès de Covid-19
La liste macabre s’allonge. Le coronavirus a fait encore deux victimes. Le ministère de la Santé de l’Action sociale a annoncé hier dans la soirée les décès de deux patients. La première victime âgée de 65 ans est décédée hier au centre de traitement de CUOMO sis à Fann. Le second patient est décédé à Touba. Il est âgé de 60 ans. Le Sénégal compte à ce jour 47 décès liés au covid19.
Reprise des visites dans les prisons
Après une suspension de plus de deux mois, les visites dans les prisons vont bientôt reprendre. En effet, l’administration pénitentiaire informe de la reprise des activités des représentations diplomatiques, des associations et des organisations non gouvernementales au sein des établissements pénitentiaires à partir du 8 juin. Toutefois, le Directeur de l’Administration pénitentiaire, le colonel Jean Bertrand Bocandé, précise que les prisons des inspections régionales de Dakar, Thiès, Diourbel et Ziguinchor ne sont pas concernées par cette levée de la suspension des autorisations d’accès. Par contre, l’administration pénitentiaire envisage dans les prochains jours la reprise des visites des familles aux détenus. Le colonel Jean Bertrand Bocandé remercie les pensionnaires et leurs familles pour leur collaboration dans la mise en œuvre des mesures de prévention visant à contenir la menace de covid-19.
Arrêté du ministre de l’Intérieur
Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye a formulé hier ses déclarations ainsi que celles de son collègue des Infrastructures et des Transports terrestres, Me Oumar Youm. Il a pris un arrêté pour interdire les cortèges, les défilés, rassemblements et manifestations sur la voie publique. Le ministre de l’Intérieur a, dans la même foulée, interdit les rassemblements dans les lieux recevant du public tels que les salles de spectacles, les bars, les plages et les terrains de sports. En revanche, il autorise les réunions dans les lieux publics ou privés, les rassemblements dans les lieux publics tels que les restaurants, les casinos, les marchés et les lieux de culte. Mais encore faudrait-il que les gens respectent les gestes barrières et le port de masque.
Chute mortelle d’un maçon à Pikine Tally Bou Mak
Maçon de son état et âgé de 35 ans, Mass Touré a fait une chute mortelle du troisième étage d’un immeuble en construction. Des sources de «L’As» informent que les faits se sont produits hier dans l’après-midi à Pikine Tally Bou Mak. Les secours alertés se sont déployés sur les lieux ainsi que la police pour faire le constat. Le commissariat de Pikine a fait une réquisition pour l’évacuation de la dépouille à l’hôpital Aristide le Dantec pour les besoins de l’autopsie. Et en attendant les résultats de l’autopsie, la Police de Pikine a ouvert une enquête.
Carambolage de 7 véhicules sur la route nationale
Un carambolage bizarre s’est produit hier sur la route nationale, à hauteur de la station EDK de Mbao. Ce sont au total 7 véhicules qui sont entrés en collision. Le bilan est de 14 blessés dont un dans un état grave. Les victimes sont évacuées dans des structures sanitaires de la place. Des sources de «L’As» soutiennent que l’escadron de la surveillance routière de la Gendarmerie qui a fait le constat a ouvert une enquête.
You pleure Moïse Ambroise Gomis
Très beau témoignage de Youssou Ndour sur l’ancien animateur de la RTS, Moïse Ambroise Gomis qui est rappelé à Dieu hier, à la suite d’une longue maladie. Maître dans son art, Moïse Ambroise Gomis était élégant et éloquent. Pour le lead vocal du Super Etoile, c’est un monument qui s’en est allé avec le décès Moïse Ambroise Gomis. A l’en croire, Moïse était un professionnel et un maître dans son art. Youssou Ndour révèle que son tube «Djino» est né du conseil avisé du célèbre animateur. «Tu me disais en écoutant juste la maquette que je devais amener en studio : « Youssou, Jouer ko tey»», confie l’artiste. D’après Youssou Ndour, ce fut la première fois qu’il jouait en live un morceau qui n’était pas encore enregistré en studio. L’artiste restera reconnaissant à jamais à Moise Ambroise Gomis qui sera inhumé ce samedi à Dakar au cimetière musulman de Yoff.