Les étudiants de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis continuent de réclamer sans cesse justice pour leur défunt camarade Mouhamadou Fallou Sène. Ils se sont recueillis hier, vendredi 15 mai, devant son mémorial érigé à l'endroit où il est tombé au sein du campus social. Une manière pour eux de commémorer cette journée du 15 mai, jour d'anniversaire de la mort de leur camarade qui a été tué par balle le 15 mai 2018 lors d'affrontements ayant opposé les étudiants aux forces de l'ordre.
C'est le 15 mai de l'année 2018 que l'étudiant Mouhamadou Fallou Sène a perdu la vie dans l'enceinte de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis. Deux ans après, jour pour jour, les étudiants ont commémoré son jour d'anniversaire de décès en présence des autorités universitaires, notamment le Recteur de l'UGB de Saint-Louis. Mais la cérémonie s'est déroulée cette année dans un contexte particulier marqué par la pandémie de Covid-19 qui sévit dans le monde et dans le pays. "Ce qui est important pour nous, c'est d'être présents tous les ans, à chaque fois que ce jour est commémoré. Et nous en profitons pour prier pour le repos de son âme, afin que le Bon Dieu l'accueille dans son paradis. Évidemment, le contexte aussi fait qu'il n'y a pas beaucoup d'étudiants présents autour de nous à cause de la situation actuelle qui sévit dans le pays. Il faut en profiter également pour prier Allah pour qu'il débarrasse toute l'humanité de cette pandémie et nous espérons revenir à nos activités le plus rapidement possible", a soutenu le Professeur Ousmane Thiaré, Recteur de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis.
De leur côté, les étudiants continuent de réclamer justice pour leur camarade Mouhamadou Fallou Sène et indexent l'État tout en dénonçant une certaine léthargie dans cette affaire. " Nous sommes venus nous recueillir devant ce mémorial pour montrer qu'une injustice a été faite et que jusqu'à présent, les étudiants réclament sans cesse justice.
La Commission Sociale des étudiants de l'UGB de Saint-Louis ne manquera pas de réitérer son engagement dans ce combat contre l'injustice ", a martelé Babacar Diongue, Secrétaire général de cette Commission Sociale des étudiants de Saint-Louis. La cérémonie commémorative a été marquée par un récital de Coran, des séances de prières et de recueillement.
Le ministre Mamadou Talla
Le ministre de l’Education Nationale a annoncé hier sur la télévision nationale que les enseignants souffrant de maladies chroniques seront épargnés de la reprise des cours prévue le 2 juin prochain. Selon le ministre Mamadou Talla, c’est pour ne pas risquer la vie de ces personnes qui sont devenues très vulnérables au Covid-19, au vu de l’évolution de la maladie dans notre pays. Il en a fait la révélation hier au micro d’Abdoulaye Barry de la «Rts». Si on suit sa logique, les élèves qui souffrent de maladies chroniques devraient bénéficier des mêmes mesures. vivement la fin de cette coronacrise.
5 cas nouveaux cas à Tambacounda dont un agent de santé
La liste d’agents santé infectés par le coronavirus à Tambacounda s’allonge. En fait parmi les 121 nouveaux cas annoncés hier par le ministère de la Santé et de l’Action, Tambacounda compte 5 cas dont un agent de santé. Ce qui porte à 12 le nombre d’agents qui ont chopé le Covid-19. Les quatre autres cas sont des contacts suivis par les autorités sanitaires. A ce jour, le district sanitaire de la capitale du Sénégal Oriental compte 18 cas. Du côté de Goudiry précisément au village Féténiébé d’où sont venus les premiers cas de la région, 14 patients sont guéris du Covid-13 ces deux derniers jours. Le district de Goudiry a enregistré depuis le début de la pandémie 63 cas.
278 cas à Touba et 42 cas à Mbacké
La capitale du mouridisme a renoué hier avec les prières en masse du vendredi. Mais, les fidèles se sont conformés aux recommandations du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké à savoir le respect des gestes barrières. Il s’agit de se laver les mains à l’entrée de l’esplanade de la mosquée et prendre du gel à l’entrée de la mosquée en plus de porter un masque. A l’intérieur de la mosquée, la distanciation sociale a été de rigueur. En tout cas, c’est cette attitude qui peut sauver Touba d’un ravage du Covid-19. Déjà que la ville reste le second foyer de la pandémie derrière Dakar. D’ailleurs, hier Touba a enregistré 6 nouveaux cas dont un issu de la transmission communautaire. Ce qui porte à 278 cas confirmés depuis le début de la pandémie. Quant à la commune de Mbacké, elle a registré hier 2 nouveaux cas, ce qui porte à 42 le nombre total de personnes contaminées.
Mort suspecte d’une femme à Kounoune
C’était la consternation hier, dans l’après-midi à Kounoune. Une femme âgée de 69 ans du nom de Khady Diouf, habitant à la Cité Air France de cette localité, a été retrouvée morte dans des conditions suspectes. D’après des sources de «L’As», le drame s’est produit vers 15 heures. Pour le moment, la cause exacte de cette disparition reste inconnue. Mais des indiscrétions font savoir que Khady Diouf retrouvée baignant dans une mare de sang aurait eu une altercation avec sa belle-fille du nom de Saoudou Nd. Cette dernière, d’après nos sources, aurait dans un premier temps chauffé de l’eau pour ébouillanter sa belle-mère. Elle aurait changé de méthode en usant cette fois-ci d’un objet (morceau de robinet) pour s’en prendre violemment à la vieille qui va mourir sur le coup. Alerté par les cris de détresse, le voisinage s’est dépêché sur les lieux pour constater le drame. C’est le moment choisi alors par Saoudou Nd. pour prendre la fuite. Elle n’est pas allée loin, puisqu’elle a été attrapée par les jeunes du quartier qui l’ont livrée aux gendarmes de Sangalkam. Les pandores ont placé la présumée meurtrière Saoudou Nd en garde-à-vue en attendant les résultats de l’autopsie. La dépouille est déposée par les soldats du feu à la morgue de l’hôpital Aristide le Dantec.
Drame à Wakhinane-Nimzaat
Adama Sow, âgé de 57 ans, a été retrouvé mort à WakhinaneNimzaat. Selon des témoignages recueillis par «L’As», le drame s’est produit hier, aux environs de 9 heures. D’après des témoins, Adama Sow qui marchait sur la route sablonneuse menant vers la Cité Asecna est subitement tombé en syncope aux abords du Terminus 41. Les personnes qui se trouvaient sur les lieux sont allées rapidement le secourir. Hélas, c’était trop tard. Adama avait déjà rendu l’âme. Alertés, les sapeurs-pompiers ont fait le déplacement sur les lieux avant d’évacuer le corps sans vie de la victime à l’hôpital Aristide le Dantec pour les besoins de l’autopsie. Ce, suite à une réquisition de la Police de Wakhinane-Nimzaat qui a ouvert une enquête.
Couvre feu à Wakhinane
Restons à Wakhinane-Nimzaat où certains habitants de cette commune administrée par le maire Racine Talla bravent le couvre-feu. Les jeunes s’évertuent souvent à des courses poursuites dans les rues avec les forces de l’ordre. Sous le couvert de l’anonymat, un notable du quartier a joint «L’As» pour dénoncer le comportement des jeunes qui frise l’indiscipline. Ce notable de Wakhinane-Nimzaat, qui salue le travail des policiers pour leur patriotisme, s’est aussi réjoui de leur disponibilité pour faciliter l’évacuation des malades dans la commune malgré les restrictions du Couvre-feu.
Bara Touré qui aurait égorgé ses 2 fils écroué
Inculpé pour meurtre avec acte de barbarie, Bara Touré, qui est accusé d’avoir égorgé ses deux enfants Serigne Mbacké Madina Touré (3 ans) et Mame Daouda Touré (2 ans), a été placé sous mandat de dépôt, hier (vendredi 15 mai), après son face à face avec le juge d’instruction du deuxième cabinet du tribunal de grande instance de Diourbel. Les faits qui se sont produits au quartier Darou Rahmane Touba remontent au 27 septembre 2019. Il était presque 6h du matin lorsque les deux corps des jeunes garçons, Serigne Mbacké Madina Touré (3 ans) et Mame Daouda Touré (2 ans) égorgés, ont été découverts gisant dans une mare de sang. Et comble de barbarie, c’est leur père qui, après avoir découvert les cadavres, a alerté toute la famille avant d’aviser les sapeurs-pompiers etla police. Mais lorsque les soupçons ont commencé à s’orienter vers lui, Bara Touré a tenté de se suicider. Il a eu la vie sauve grâce à son évacuation à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba. Et comme le crime n’est jamais parfait, il sera confronté par les résultats des autopsies et les indices rassemblés par la police scientifique qui ont été envoyés jusqu’en France, à Lyon.
2 femmes mortes dans l’éboulement d’un site d’orpaillage
Des femmes continuent de braver l’interdiction de l’orpaillage depuis le début de la pandémie de coronavirus. Hier, deux dames à la recherche de pépite d’or sont décédées à la suite d’un éboulement à Tenkoto, un village de la commune de Sabadola. Plus chanceuse, la troisième orpailleuse est grièvement blessée d’après la «Rfm». Le corps d’une des victimes qui était dans un état insoutenable, a été a été inhumée sur place.
Le 1er malade de Covid-19 à Louga et 2 autres déférés
Trois individus, dont un homme guéri du Covid-19, ont été arrêtés et déférés au parquet de Louga (nord) pour violation de l’état d’urgence, complicité de transport irrégulier et mise en danger de la vie d’autrui. Les prévenus risquent une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 20.000 à 500.000 Fcfa. Agé de 53 ans, le patient guéri du Covid-19 est un habitant de Keur Serigne Bara, un quartier de la ville de Louga. Il avait été testé positif au coronavirus à son retour d’un séjour de plusieurs jours à Dakar. Il avait effectué ce voyage à bord d’un camion frigorifique sans autorisation, violant la mesure interdisant les déplacements entre les régions, instaurée dans le cadre de l’état d’urgence. Il est le premier patient de Covid-19 pris en charge dans le centre de traitement de la région de Louga. Il a été déféré en même temps que deux autres personnes poursuivies pour les mêmes faits. L’une d’entre elles est un commerçant âgé de 39 ans, qui est rentré de Touba mardi, à bord d’un camion de transport de marchandises, se faisant passer pour un apprenti chauffeur. Il est reproché au troisième prévenu, un homme à la retraite, de s’être déplacé de Dakar à Louga, le 28 mars, à bord d’un camion-citerne, au terme d’un séjour de plusieurs jours dans la capitale.
Reprise des audiences
Le bâtonnier Me Pape Leity Ndiaye informe ses confrères de la reprise des audiences dans les cours et tribunaux à partir de lundi prochain. Il pense que le rythme normal des audiences sera retrouvé vers 2 juin prochain, date de la fin de l’état d’urgence. Par conséquent le bâtonnier invite les avocats à porter des masques et s’armer de gels hydro alcooliques pour se protéger du virus du Covid-19.
Encore un cas communautaire à Nioro
Alors qu’on n’a pas encore fini de parler du cas de Diakhao-Sine qui était à Dakar et qui a ramené le virus, Nioro est encore victime de cette mafia. Hier, dans son communiqué du jour, le ministère de la Santé et de l’Action sociale y a annoncé un cas positif issu de la transmission communautaire. D’après «LibérationOnline», le malade a été détecté dans la localité de Thiamène Walo où il est revenu, il y a de cela quelques jours, en provenance de Dakar après avoir clandestinement embarqué dans un camion transportant des vivres. Le département ne comptait plus de cas positifs. En effet, les deux malades identifiés à Darou Salam ont été déclarés guéris, il y a de cela quelques jours.
Le ministre Mamadou Talla
Le ministre de l’Education Nationale a annoncé hier sur la télévision nationale que les enseignants souffrant de maladies chroniques seront épargnés de la reprise des cours prévue le 2 juin prochain. Selon le ministre Mamadou Talla, c’est pour ne pas risquer la vie de ces personnes qui sont devenues très vulnérables au Covid-19, au vu de l’évolution de la maladie dans notre pays. Il en a fait la révélation hier au micro d’Abdoulaye Barry de la «Rts». Si on suit sa logique, les élèves qui souffrent de maladies chroniques devraient bénéficier des mêmes mesures. vivement la fin de cette coronacrise.
5 cas nouveaux cas à Tambacounda dont un agent de santé
La liste d’agents santé infectés par le coronavirus à Tambacounda s’allonge. En fait parmi les 121 nouveaux cas annoncés hier par le ministère de la Santé et de l’Action, Tambacounda compte 5 cas dont un agent de santé. Ce qui porte à 12 le nombre d’agents qui ont chopé le Covid-19. Les quatre autres cas sont des contacts suivis par les autorités sanitaires. A ce jour, le district sanitaire de la capitale du Sénégal Oriental compte 18 cas. Du côté de Goudiry précisément au village Féténiébé d’où sont venus les premiers cas de la région, 14 patients sont guéris du Covid-13 ces deux derniers jours. Le district de Goudiry a enregistré depuis le début de la pandémie 63 cas.
278 cas à Touba et 42 cas à Mbacké
La capitale du mouridisme a renoué hier avec les prières en masse du vendredi. Mais, les fidèles se sont conformés aux recommandations du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké à savoir le respect des gestes barrières. Il s’agit de se laver les mains à l’entrée de l’esplanade de la mosquée et prendre du gel à l’entrée de la mosquée en plus de porter un masque. A l’intérieur de la mosquée, la distanciation sociale a été de rigueur. En tout cas, c’est cette attitude qui peut sauver Touba d’un ravage du Covid-19. Déjà que la ville reste le second foyer de la pandémie derrière Dakar. D’ailleurs, hier Touba a enregistré 6 nouveaux cas dont un issu de la transmission communautaire. Ce qui porte à 278 cas confirmés depuis le début de la pandémie. Quant à la commune de Mbacké, elle a registré hier 2 nouveaux cas, ce qui porte à 42 le nombre total de personnes contaminées.
Mort suspecte d’une femme à Kounoune
C’était la consternation hier, dans l’après-midi à Kounoune. Une femme âgée de 69 ans du nom de Khady Diouf, habitant à la Cité Air France de cette localité, a été retrouvée morte dans des conditions suspectes. D’après des sources de «L’As», le drame s’est produit vers 15 heures. Pour le moment, la cause exacte de cette disparition reste inconnue. Mais des indiscrétions font savoir que Khady Diouf retrouvée baignant dans une mare de sang aurait eu une altercation avec sa belle-fille du nom de Saoudou Nd. Cette dernière, d’après nos sources, aurait dans un premier temps chauffé de l’eau pour ébouillanter sa belle-mère. Elle aurait changé de méthode en usant cette fois-ci d’un objet (morceau de robinet) pour s’en prendre violemment à la vieille qui va mourir sur le coup. Alerté par les cris de détresse, le voisinage s’est dépêché sur les lieux pour constater le drame. C’est le moment choisi alors par Saoudou Nd. pour prendre la fuite. Elle n’est pas allée loin, puisqu’elle a été attrapée par les jeunes du quartier qui l’ont livrée aux gendarmes de Sangalkam. Les pandores ont placé la présumée meurtrière Saoudou Nd en garde-à-vue en attendant les résultats de l’autopsie. La dépouille est déposée par les soldats du feu à la morgue de l’hôpital Aristide le Dantec.
Drame à Wakhinane-Nimzaat
Adama Sow, âgé de 57 ans, a été retrouvé mort à WakhinaneNimzaat. Selon des témoignages recueillis par «L’As», le drame s’est produit hier, aux environs de 9 heures. D’après des témoins, Adama Sow qui marchait sur la route sablonneuse menant vers la Cité Asecna est subitement tombé en syncope aux abords du Terminus 41. Les personnes qui se trouvaient sur les lieux sont allées rapidement le secourir. Hélas, c’était trop tard. Adama avait déjà rendu l’âme. Alertés, les sapeurs-pompiers ont fait le déplacement sur les lieux avant d’évacuer le corps sans vie de la victime à l’hôpital Aristide le Dantec pour les besoins de l’autopsie. Ce, suite à une réquisition de la Police de Wakhinane-Nimzaat qui a ouvert une enquête.
Couvre feu à Wakhinane
Restons à Wakhinane-Nimzaat où certains habitants de cette commune administrée par le maire Racine Talla bravent le couvre-feu. Les jeunes s’évertuent souvent à des courses poursuites dans les rues avec les forces de l’ordre. Sous le couvert de l’anonymat, un notable du quartier a joint «L’As» pour dénoncer le comportement des jeunes qui frise l’indiscipline. Ce notable de Wakhinane-Nimzaat, qui salue le travail des policiers pour leur patriotisme, s’est aussi réjoui de leur disponibilité pour faciliter l’évacuation des malades dans la commune malgré les restrictions du Couvre-feu.
Bara Touré qui aurait égorgé ses 2 fils écroué
Inculpé pour meurtre avec acte de barbarie, Bara Touré, qui est accusé d’avoir égorgé ses deux enfants Serigne Mbacké Madina Touré (3 ans) et Mame Daouda Touré (2 ans), a été placé sous mandat de dépôt, hier (vendredi 15 mai), après son face à face avec le juge d’instruction du deuxième cabinet du tribunal de grande instance de Diourbel. Les faits qui se sont produits au quartier Darou Rahmane Touba remontent au 27 septembre 2019. Il était presque 6h du matin lorsque les deux corps des jeunes garçons, Serigne Mbacké Madina Touré (3 ans) et Mame Daouda Touré (2 ans) égorgés, ont été découverts gisant dans une mare de sang. Et comble de barbarie, c’est leur père qui, après avoir découvert les cadavres, a alerté toute la famille avant d’aviser les sapeurs-pompiers etla police. Mais lorsque les soupçons ont commencé à s’orienter vers lui, Bara Touré a tenté de se suicider. Il a eu la vie sauve grâce à son évacuation à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba. Et comme le crime n’est jamais parfait, il sera confronté par les résultats des autopsies et les indices rassemblés par la police scientifique qui ont été envoyés jusqu’en France, à Lyon.
2 femmes mortes dans l’éboulement d’un site d’orpaillage
Des femmes continuent de braver l’interdiction de l’orpaillage depuis le début de la pandémie de coronavirus. Hier, deux dames à la recherche de pépite d’or sont décédées à la suite d’un éboulement à Tenkoto, un village de la commune de Sabadola. Plus chanceuse, la troisième orpailleuse est grièvement blessée d’après la «Rfm». Le corps d’une des victimes qui était dans un état insoutenable, a été a été inhumée sur place.
Le 1er malade de Covid-19 à Louga et 2 autres déférés
Trois individus, dont un homme guéri du Covid-19, ont été arrêtés et déférés au parquet de Louga (nord) pour violation de l’état d’urgence, complicité de transport irrégulier et mise en danger de la vie d’autrui. Les prévenus risquent une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 20.000 à 500.000 Fcfa. Agé de 53 ans, le patient guéri du Covid-19 est un habitant de Keur Serigne Bara, un quartier de la ville de Louga. Il avait été testé positif au coronavirus à son retour d’un séjour de plusieurs jours à Dakar. Il avait effectué ce voyage à bord d’un camion frigorifique sans autorisation, violant la mesure interdisant les déplacements entre les régions, instaurée dans le cadre de l’état d’urgence. Il est le premier patient de Covid-19 pris en charge dans le centre de traitement de la région de Louga. Il a été déféré en même temps que deux autres personnes poursuivies pour les mêmes faits. L’une d’entre elles est un commerçant âgé de 39 ans, qui est rentré de Touba mardi, à bord d’un camion de transport de marchandises, se faisant passer pour un apprenti chauffeur. Il est reproché au troisième prévenu, un homme à la retraite, de s’être déplacé de Dakar à Louga, le 28 mars, à bord d’un camion-citerne, au terme d’un séjour de plusieurs jours dans la capitale.
Reprise des audiences
Le bâtonnier Me Pape Leity Ndiaye informe ses confrères de la reprise des audiences dans les cours et tribunaux à partir de lundi prochain. Il pense que le rythme normal des audiences sera retrouvé vers 2 juin prochain, date de la fin de l’état d’urgence. Par conséquent le bâtonnier invite les avocats à porter des masques et s’armer de gels hydro alcooliques pour se protéger du virus du Covid-19.
Encore un cas communautaire à Nioro
Alors qu’on n’a pas encore fini de parler du cas de Diakhao-Sine qui était à Dakar et qui a ramené le virus, Nioro est encore victime de cette mafia. Hier, dans son communiqué du jour, le ministère de la Santé et de l’Action sociale y a annoncé un cas positif issu de la transmission communautaire. D’après «LibérationOnline», le malade a été détecté dans la localité de Thiamène Walo où il est revenu, il y a de cela quelques jours, en provenance de Dakar après avoir clandestinement embarqué dans un camion transportant des vivres. Le département ne comptait plus de cas positifs. En effet, les deux malades identifiés à Darou Salam ont été déclarés guéris, il y a de cela quelques jours.
EXCLUSIF SENEPLUS : L'assouplissement des mesures d'état d'urgence boudé par l'Eglise et la confrérie Tidiane ? Comment appréhender le danger potentiellement mortel des fake news en temps de covid-19 ?
Ousseynou Nar Guèye et René Lake |
Publication 15/05/2020
Dans ce talk Lu Bees, René Lake depuis Washington et Ousseynou Nar Gueye depuis Dakar abordent deux sujets d’actualité.
D’abord le "corona-virage" à 180% de Macky Sall traduit par l'allègement de l'état d’urgence et le désaveu de l'Eglise catholique et de la confrérie Tidjane, qui maintiennent les lieux de culte fermés.
Les deux intervenants évoquent par ailleurs, les fake-news généralement orchestrées par des groupes occidentaux d’extrême-droite visant en particulier Bill Gates et George Soros, en cette période de pandémie.
Lu Bees est une émission de SenePlus et Tract. Sa réalisation a été assurée par Boubacar Badji.
par Ousmane Sonko
À QUOI CELA SERT-IL DE MENTIR QUAND LES PREUVES SONT IRRÉFUTABLES ?
La présidence prise pour la énième fois en flagrant délit de dépeçage du peuple par l’octroi d’un indécent honorariat aux anciens présidents du CESE, n’a pas trouvé mieux que de se réfugier derrière la non publication du décret au Journal officiel
Honte à la Présidence de la République du Sénégal qui, prise pour la énième fois en flagrant délit de dépeçage du peuple par l’octroi d’un indécent honorariat aux anciens Présidents du Conseil Économique Social et Environnemental, n’a pas trouvé mieux que de se réfugier derrière la non publication du décret au Journal officiel.
Ce décret existe bel et bien et a été circularisé hier, jeudi 14 mai 2020, aux agents de l’Administration via Outlook, en même temps que le décret 2020-1006 relatif à la gestion budgétaire de l’État, et lui est, à tous points, identique dans la forme.
À quoi cela sert-il de mentir quand les preuves sont irréfutables ?
● 4 500 000 francs CFA net de salaire mensuel !
● 1 véhicule de fonction !
● 500 litres de carburant !
● Chauffeur !
● Garde du corps !
○ C’est plus de 6 000 000 francs CFA payés à des retraités politiques à ne rien faire.
○ C’est plus de 30 emplois jeunes à raison de 200 000 francs CFA de salaire mensuel.
REPRISE DE LA PRIÈRE COLLECTIVE EN ORDRE DISPERSÉ
A Dakar, les fidèles ont afflué par milliers à la mosquée Massalikoul Jinane. De nombreuses mosquées sont cependant restées fermées, à l'image de la Grande mosquée et de la mosquée omarienne, deux importants lieux de culte de la capitale
Les musulmans sénégalais ont repris les prières du vendredi, mais plusieurs mosquées sont restées fermées par crainte du coronavirus, malgré l'autorisation officielle de rouvrir, ont constaté les journalistes de l'AFP. "Je suis venu prier pour la fin de l'épidémie", dit à l'AFP Omar Thiombane, masque sur le visage dans une mosquée à Mbao, près de Dakar, lors de la première grande prière hebdomadaire depuis le début du Ramadan il y a trois semaines dans ce pays à plus de 90% musulman.
Le président Macky Sall a annoncé le 11 mai un allègement des restrictions liées au coronavirus, dont la réouverture des mosquées, après de fortes pressions religieuses. Les autorités ont cependant exigé le respect des règles d'hygiène et de distanciation. Le Sénégal a déclaré 2.310 cas, dont 25 décès.
A Dakar, les fidèles ont afflué par milliers à la grande mosquée des mourides, immense bâtisse située entre les quartiers populaires de Bopp et Colobane, selon des journalistes de l'AFP et un responsable du lieu de culte. Serigne Mountakha Mbacké, khalife général de cette confrérie très influente, a appelé ses membres à rouvrir les mosquées en respectant les gestes préventifs."On a respecté les mesures barrières comme le lavage des mains, le port du masque et la distanciation d'un mètre. On a été intransigeant", a déclaré à l'AFP un membre de la cellule de communication.
A Mbao, une fontaine d'eau et du savon ont été disposés à l'entrée de la mosquée. La majorité des fidèles portaient ont mis un masque et ont observé une distance entre eux. Les portes ont été refermées quand la capacité maximale a été jugée atteinte."Que chacun vienne avec sa propre natte et avec un masque", avait auparavant relayé un haut-parleur. Dans son sermon, l'imam Pape Moussa Seck a assimilé le coronavirus à "une épreuve divine" infligée à cause des violations des interdits religieux, s'attaquant "au port indécent des jeunes filles, aux agressions et meurtres".
De nombreuses mosquées sont cependant restées fermées, à l'image de la Grande mosquée et de la Mosquée omarienne, deux importants lieux de culte de Dakar.
Les évêques ont eux aussi décidé de ne pas reprendre les messes jusqu'à nouvel ordre. Les catholiques représentent environ 5% de la population.
Depuis mars, les autorités ont fermé les frontières, les écoles et les lieux de culte, imposé un couvre-feu nocturne et le port du masque dans les services publics, interdit les rassemblements et les déplacements interurbains, et limité l'ouverture des marchés.
DES MAÎTRES CORANIQUES S’OPPOSENT À LA FERMETURE DES "DAARAS’’
La Fédération nationale des associations des maîtres coraniques a fait part vendredi de son désaccord avec la fermeture des écoles coraniques dans le but déclaré de protéger les enfants contre la maladie à coronavirus
La Fédération nationale des associations des maîtres coraniques a fait part vendredi de son désaccord avec la fermeture des écoles coraniques dans le but déclaré de protéger les enfants contre la maladie à coronavirus.
La cellule de crise de son comité directeur, ‘’après des échanges approfondis et argumentés’’, dénonce la décision de fermer ces écoles, a déclaré Mohamed Lamine Fall, vice-président de cette fédération, au cours d’une rencontre avec la presse.
M. Fall, coordonnateur de la cellule de crise, estime que ‘’cette décision de fermer les ‘daara’ (écoles coraniques) est contraire au droit constitutionnel des enfants à l’éducation’’.
‘’Chaque parent a le droit de choisir la forme qui lui convient pour instruire et éduquer sa progéniture’’, a-t-il argué, rappelant que ‘’les écoles coraniques jouent un rôle irremplaçable et prépondérant dans la carte scolaire du pays’’.
Mohamed Lamine Fall estime que ‘’l’école héritée de l’administration coloniale est certes la norme officielle, mais l’école coranique demeure une norme légitime parce qu’elle est portée et acceptée par la communauté’’.
Il soutient que ‘’l’école coranique reste l’institution scolaire qui a le plus participé au développement socioéconomique du pays, dans un contexte de marginalisation extraordinaire’’.
M. Fall regrette la fermeture de plusieurs ‘‘daara’’ à Kaffrine, Fatick, Dakar, etc.
par Abdoul Mbaye
NE PAS FAIRE DU PERSONNEL DE SANTÉ L’AGNEAU DU SACRIFICE
Finalement, ce régime n’a jamais pu s’extraire de la politique politicienne destinée à leur seul enrichissement - La vérité finira par éclater
Personnels soignants, sapeurs pompiers sont dernières lignes de défense après la débandade du gouvernement. Qu’il ne cache surtout pas la vérité sur la propagation de la maladie parmi eux. La vérité finira par éclater. Les citoyens ne pardonneront pas leur abandon.
Finalement, ce régime n’a jamais pu s’extraire de la politique politicienne destinée à leur seul enrichissement.
Depuis le début de la crise sanitaire, tout s’est ramené à une recherche de neutralisation des voix critiques (Parlement, opposition, presse), à la mobilisation de sommes colossales par appels à dons et abandon de dette pour conclure des marchés dans des conditions nébuleuses, et d'achats de produits alimentaires que ne reçoivent pas encore les populations qui en ont besoin.
Tout est décidé à la va-vite sans concertation suffisante, sans prise en compte des avis des professionnels de la santé et des universitaires.
Lorsque l’ancien Premier ministre rétrogradé en ministre d’Etat pour cause de fast track insuffisant, et toujours là, évoque la prise en compte d’avis d’experts sans autres précisions, on comprend qu’ils cherchent déjà des boucs émissaires fantômes sortis d’un gros mensonge.
Qu’ils ne se trompent pas : ils seront demain les seuls responsables des décisions qu’ils ont prises, abandonnant l’essence de leurs fonctions : protéger le Sénégalais.
Mais quel espoir garder quand ils exposent et sacrifient ceux qui sont désormais seuls pour essayer de nous sauver de la maladie avec déjà si peu de moyens que compensaient leur abnégation et leur serment ?
Les personnels de santé, ne doivent pas être l’agneau du sacrifice d’un gouvernement irresponsable.
Pourquoi vouloir mentir sur les résultats des tests effectués les concernant ? Cela parviendra-t-il à cacher vos insuffisances et échecs ?
La cacophonie au sommet est perceptible jusque dans la presse.
Arrêtez donc ce cirque, arrêtez vos intimidations et mensonges. Protégez les Sénégalais et particulièrement ceux restés en première ligne du combat contre ce terrible fléau.
par Nioxor Tine
COVID-19 : REPRENDRE L’AFFAIRE PAR LE BON BOUT !
Malgré les performances des acteurs de la Santé, Macky a dilapidé le capital confiance dont il jouissait au départ. L’opposition et la société civile doivent comprendre que leur responsabilité va au-delà des dénonciations ou des diatribes
L’allocution du chef de l’État du 11 mai dernier, consacrant le constat d’échec de deux mois de management erratique et directif, montre que, de toute évidence, les autorités politiques et les professionnels de santé ne pourront pas, à eux seuls, venir à bout de cette pandémie au COVID-19, même si leur contribution est indispensable.
Pourtant, tout semblait bien parti dans notre pays, où les autorités politiques avaient réussi le plus difficile, dès le début de la pandémie, à savoir regrouper toutes les forces vives de la Nation autour de la nécessité de lutter contre cette pandémie monstrueuse. Malheureusement, et malgré les performances des acteurs de la Santé et de l’Action sociale, le président de la République a fini par dilapider le capital confiance dont il jouissait, au départ, pour au moins trois raisons.
Il y a d’abord un déficit notoire de transparence dans la gestion de la pandémie, sous couvert de loi d’habilitation, qui traduit cette incapacité congénitale à se conformer aux principes d’une gouvernance vertueuse. Ensuite, les autorités ont usé et abusé de méthodes coercitives, même là où elles ne se justifiaient pas, donnant lieu parfois, à des cas manifestes d’abus de pouvoir face à des citoyens, dont le gagne-pain quotidien était menacé.
Mais plus grave, les mauvaises habitudes de gestion solitaire, ayant conduit le président à concentrer tous les pouvoirs entre ses mains, ont empêché des négociations fructueuses avec les différents groupes socio-professionnels voire l’adoption d’un plan d’action concerté contre le COVID-19.
Au-delà des railleries journalistiques et de la déception populaire, il faut éviter de baisser les bras et de laisser le champ libre au virus meurtrier.
Ce que nous enseigne, en premier, la reculade retentissante du pouvoir, est la nécessité d’un large front anti-COVID-19 et l’exigence de responsabilisation des citoyens et des communautés.
C’est ce que semblent avoir compris certains dignitaires religieux, qui ont décliné l’option d’ouverture des mosquées qui leur était offerte, estimant que la pandémie était loin d’être maîtrisée.
Quant à l’opposition politique et à la société civile, elles doivent comprendre que leur responsabilité va au-delà des dénonciations ou des diatribes. Il ne peut y avoir de tâche politique plus urgente, que celle de bouter le coronavirus hors de notre pays, ce qui ne peut constituer que le point de départ de la nouvelle ère post-COVID-19.
Les forces vives de la Nation, après avoir évalué, de manière objective, la gestion de la pandémie, qui comporte, malgré tout, certains aspects positifs, doivent élaborer un mémorandum, où devront être consignées des propositions pertinentes pour une lutte plus efficace contre le COVID-19.
Un autre aspect fondamental est la promotion de l’engagement communautaire, aussi bien dans les villes qu’en zone rurale pour ralentir voire stopper la propagation du virus.
Les maires et présidents de collectivités locales peuvent y apporter une contribution décisive, à condition de rompre d’avec leur approche politicienne voire électoraliste -si ce n’est définitivement-, tout au moins, pendant la durée du combat contre cette pandémie mortelle.
Mais le socle de l’implication des communautés devra être constitué par des groupes de riposte communautaire composés de personnes-ressources volontaires et engagées.
Leur cahier de charges sera de sensibiliser sur les gestes-barrières, de protéger les couches vulnérables, particulièrement les personnes âgées, d’aider au confinement domiciliaire/communautaire des porteurs sains et cas-contacts, d’appuyer les familles endeuillées et même d’assurer la prise en charge des cas simples...
Apprendre à vivre avec le COVID-19 ou mieux l’apprivoiser suppose d’intégrer la lutte contre la pandémie dans l’agenda des communautés de notre pays, sous une double supervision administrative et technique.