Les membres du Collectif pour la défense des intérêts de Kignabour dénoncent l’accaparement de leurs terres par certaines autorités compétentes. ils accusent en effet ces dernières d’avoir octroyé une assiette foncière de 90 ha à la société NOVATECH.SAU dirigée par Meissa Déguène NGOM.
La question foncière devient de plus en plus brûlante au Sénégal. En effet, après le litige foncier qui oppose les populations de Ndingueler à l’homme d’affaires et milliardaire Babacar Ngom, une autre affaire de 90 ha, destinés à la réalisation d’un projet agricole moderne en faveur de Meissa Ngom déchaine les passions dans.
Dans une note parvenue à L’AS, les habitants de Kingnabour, localité située dans la commune de Sindia, accusent les autorités d’avoir octroyé, par délibération N°03/CRS en date du 13/06/ 2013 approuvée par le Sous-préfet de Sindia le 12/07/2013, 90 ha affectés à NOVATECH.SAU, portant sur un terrain du domaine national sis à Sindia. Ils jugent la procédure d’acquisition de ces terres totalement irrégulière ».
D’autant plus, expliquent-ils, que plusieurs conseillers ont affirmé qu’ils n’ont jamais été convoqués pour participer à une délibération portant sur 90 ha sis à Sindia, affectée à NOVATECH.SAU » Aussi il ressort du Rapport de Présentation signé par M. Birima MANGARA, ancien Ministre du Budget, que la délibération du Conseil municipal date du 13 juin 2013 alors que l’approbation par le Sous-préfet elle, date du 12 juillet 2012, soit un (01) an auparavant. Ils se demandent alors comment une approbation de l’autorité compétente peut être antérieure à la délibération du Conseil municipal. Et le soi-disant décret signé par le président de la République semble les conforter dans leur doute sur l’authenticité du document. Car, selon eux, «Le Décret pose un problème de forme et de fond.
En effet, sur la forme, les mentions relatives à la République du Sénégal et au Sceau sont absentes », constatent très amers les jeunes de la localité. Il en est de même, signalent-ils, des perforés qui encadrent tout décret pour attester de son authenticité. En plus, renseignent les mêmes jeunes, le Décret en question n’a jamais été publié dans le JOURNAL OFFICIEL de la République du Sénégal.
LE VRAI OU FAUX « DECRET N° 2016-997 »
Le rapport de présentation dudit décret parvenu à l’As, informe en outre que l’affaire débute par une lettre en date du 28 janvier 2014 de Monsieur Meissa Déguène NGom, administrateur général de la société NOVATECH.SAU, qui sollicite une attribution par voie de bail d’une parcelle de terrain du domaine national d’une superficie de 90 ha, située à Sindia, dans le département de Mbour. Le même document de rappeler que la parcelle en cause a été affectée au requérant par le Conseil rural de Sindia par délibération N°03/CRS du 13 juin 2013 et approuvé par le Sous – préfet le 12 juillet 2012. N’est-ce pas contradictoire ? notent les plaignants. La même source indique en effet que la commission de contrôle des opérations domaniales (CCOD) a été saisie lors de sa séance du 8 mai 2014, mais en retour, le rapport de ladite commission a sursis à l’examen du dossier en attendant l’élaboration du schéma directeur de l’Aménagement de l’Urbanisme. Et c’est le 30 octobre, ajoute le document, que la même commission a requis un avis favorable dans cette Affaire n°48, à la société de M. Meissa Déguène Ngom.
Le document signé par l’ancien ministre du Budget, Birima Mangara, de renseigner cependant que pour permettre l’attribution par voie de bail de l’assiette sollicitée, il y a lieu, selon la même source, de recourir à l’application de l’article 19 de la loi 76-66 du 2 juillet 1976 portant Code du domaine de l’Etat, de le déclasser pour le faire tomber de plein droit dans le domaine national. C’est à ce titre, d’après la source, qu’un soi-disant décret N° 2016-997 est signé le 15 juillet 2016 par le Président Macky Sall et contresigné par son ancien Premier Ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne, et qui en son article 2 prononce la désaffectation du terrain.
«DEPUIS 42 ANS, LE GAIPES POMPE NOS RESSOURCES SANS AUCUNE TRANSFORMATION»
Le Collectif des acteurs de la pêche du Sénégal a reçu, hier, la visite du député Mamadou Diop Decroix venu avec ses collègues s’enquérir de la situation dans le secteur secoué par un bras de fer entre le Gaipes et les autres acteurs
Le Collectif des acteurs de la pêche du Sénégal a reçu, hier, la visite du député Mamadou Diop Decroix venu avec ses collègues s’enquérir de la situation dans le secteur secoué par un bras de fer entre le Gaipes et les autres acteurs. Devant les députés, le collectif des acteurs a dévoilé les agissements du Gaipes qui veut faire du secteur de la pêche sa chasse gardée. Les amis de Ameth Ndir ont décidé de prendre leur destin en main en jouant leur partition dans la défense des ressources halieutiques nationales.
Le collectif des acteurs de la pêche du Sénégal a décidé de suivre le Gaipes sur son terrain. Non pas en diffusant des pages publicitaires dans les journaux pour mettre la pression sur l’Etat, mais en portant le plaidoyer auprès des vrais acteurs. Ainsi ont-ils engagé une tournée de remobilisation à Saint-Louis, Mbour et dans tous les sites abritant des acteurs de la pêche.
Hier, les membres du Collectif ont reçu un groupe de parlementaires sénégalais mené par le député Mamadou Diop Decroix, auteur d’une question orale au gouvernement autour de l’exploitation de la pêche. Même si les acteurs portaient leurs masques, ils ne semblaient nullement hantés par la Covid-19. «C’est nous qu’on appelle abusivement, pour nous diaboliser, bateaux chinois. Il n’y a pas de Chinois. Nous sommes des entreprises 100% sénégalaises avec un personnel 100% sénégalais.
Certaines de nos entreprises font 32 milliards FCFA de chiffre d’affaires. Nous avons des partenaires chinois comme d’autres, notamment le Gaipes, ont des partenaires espagnols, français, turcs ou grecs», a déclaré Ameth Ndir, le Secrétaire général du Collectif des acteurs de la pêche (Cap) devant les députés Mamadou Diop, Abdou Aziz Diop, Diarra Fam et Mor Kane, au Môle 10 du Port autonome de Dakar. Ils ont été accueillis dans une ambiance festive. Les membres du collectif, tous vêtus de t-shirts floqués à l’effigie du Cap, se montrent enthousiastes.
La chaleur de plomb ne les a pas démotivés à exposer aux parlementaires les vrais maux du secteur. Ils ont procédé à une visite guidée des coins et recoins du Port. Ils ont également brandi des banderoles sur lesquelles est écrit : « Halte au monopole de la pêche par le GAIPES !»
Dans son exposé, Mamadou Diop Decroix fustige en premier la gestion de l’Etat, indiquant qu’il a introduit une question orale au ministre de tutelle, Alioune Ndoye, sur cette affaire de licence de pêche et de bateaux étrangers. « Je pense que le secteur de la pêche est un secteur fondamental pour notre pays. Nous avons 700 km de côtes sur l’Atlantique. La pêche nourrit des centaines de milliers de Sénégalais. C’est vrai que nos acteurs n’ont pas l’armement nécessaire et l’Etat doit tout faire pour les outiller. Si cela n’est pas fait, ils seront obligés de travailler avec des étrangers. Cette collaboration est normale et nécessaire dans le monde d’aujourd’hui. Cependant, on doit veiller à ce que les intérêts nationaux soient préservés», a-t-il dit.
Embouchant la même trompette, le Secrétaire général du Cap parle d’un partenariat dont le socle est la compétence navale. «Dans le secteur de la pêche, les meilleurs sur le plan naval sont chinois. Nous allons chercher cette compétence pour nouer un partenariat avec eux. Le problème qui se pose est qu’il existe depuis 42 ans un monopole qui ne dit pas son nom et exercé par une corporation. On nous dit que nous n’existons pas. Nous ne sommes pas des acteurs alors que le cœur de la pêche, c’est nous», soutient-il. Il n’a pas manqué de pointer du doigt le GAIPES qui serait à la solde d’étrangers. A l’en croire, Le GAIPES a, depuis 42 ans, hérité d’un système colonialiste qui pompe nos ressources sans aucune transformation, sans aucun effort pour mettre de la valeur ajoutée.
Pour Pape Guèye, Responsable de consignation de la société Sorecom, une société chinoise, les bateaux chinois pêchent en Gambie ou en Guinée Bissau. Selon lui, ils ont beaucoup à gagner à travailler avec les Asiatiques. « Nous représentons les Chinois. 80% d’entre eux ne pêchent pas au Sénégal. Ils revendent ainsi aux mareyeurs qui réexportent ou vont vers le marché local. Ces bateaux dits étrangers paient des taxes et revendent leurs produits à des mareyeurs sénégalais. Ils embarquent des marins locaux.», affirme-t-il.
GESTION DU CORONAVIRUS : LE SÉNÉGAL ADOPTE UNE NOUVELLE STRATÉGIE
Dans son intervention, Dr Abdoulaye Bousso, Directeur du Centre Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) a indiqué que la stratégie mise en place jusque là doit être réajustée
Les services du ministère de la Santé et de l’action sociale ont, ce jeudi, fait le point du mois sur la gestion de la Covid-19. Dans son intervention, Dr Abdoulaye Bousso, Directeur du Centre Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) a indiqué que la stratégie mise en place jusque là doit être réajustée. Selon lui, aujourd’hui, l’accent doit être mis sur les malades et la protection des personnes vulnérables. « Il faut faire focus sur ces personnes et d’essayer de réduire cette mortalité pour pouvoir maitriser cette épidémie et ses conséquences négatives », a explique Dr Bousso.
Également, , une nouvelle décision a été prise sur les tests. Lesquels, informe-t-il, ne se feront désormais que sur les personnes qui sont symptomatiques et vulnérables. Ce qui veut dire le test systématique qui se faisait sur les personnes contactes qui n’ont pas de symptômes va être arrêté. Concernant la prise en charge à domicile, il souligne que ce n’est pas une première au Sénégal. Et, si cette stratégie a été adoptée c’est parce qu’elle donne des résultats probants.
AAR LI NU BOKK ET NOO LANK MONTENT AU CRENEAU
Décidant de travailler en étroite synergie, les membres de «Aar Li Nu Bokk» et de «Noo Lank» sont montés hier au créneau pour se prononcer sur le scandale présumé du contrat entre la Senelec et Akilee, et dénoncer l’incarcération d’Abdou Karim Guèye
Décidant de travailler en étroite synergie, les membres de «Aar Li Nu Bokk» et de «Noo Lank» sont montés hier au créneau pour se prononcer sur le scandale présumé du contrat entre la Senelec et Akilee, et dénoncer l’incarcération d’Abdou Karim Guèye alias Xrum Xax. A cette occasion, les membres des deux plateformes ont formulé des recommandations à l’état du Sénégal afin de préserver les intérêts des Sénégalais lésés dans le contrat. S’agissant du second point, ils exigent la libération pure et simple de leur camarade Abdou Karim Guèye au vu de la dégradation de son état de santé.
Peu loquaces depuis le début de la crise sanitaire au Sénégal, les plateformes Aar Li Nu Bokk et Noo Lank se rappellent au bon souvenir des populations en déchirant le contrat entre la Senelec et Akilee qu’ils trouvent très déséquilibré en faveur de ce dernier. C’est pour cela qu’elles ont recommandé à l’Etat du Sénégal de renégocier le contrat, et d’augmenter les parts de l’Etat dans Akilee. Aar Li Nu Bokk / Noo Lank demandent aussi à l’Etat de revoir la composition du conseil d’administration de la Senelec en y intégrant des représentants du personnel et des consommateurs à travers la société civile et d’actionner les corps de contrôle pour auditer la SENELEC et faire la lumière, notamment sur tous les contrats signés. Mais aussi de privilégier l’expertise nationale dans le choix des prestataires tout en veillant au respect des règles de gestion, de transparence et d’éthique dans l’attribution des marchés et de soumettre la fonction de directeur à appel à candidature. Toujours dans leurs doléances, les plateformes appellent l’Etat à informer les citoyens sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du plan YESSAL et évaluer sa performance.
Dans cette optique, Ndèye Fatou Blondin Diop et ses camarades appellent le Sénégal à revoir tous les contrats de la Senelec afin de les renégocier, tout en veillant aux intérêts des citoyens ; à savoir fournir de l’énergie de qualité à tous dans des conditions abordables et compétitives. Par ailleurs, renseignent-elles, les rencontres qu’elles ont pu obtenir auprès des différentes personnalités qui gravitent autour du dossier dont des syndicalistes, l’ancien directeur de la Senelec au moment de la signature dudit contrat et le directeur de Akilee excepté l’actuel patron de la Senelec leur ont permis de relever des déséquilibres dans la signature du contrat et de graves défaillances de la part de la SENELEC et de l’Etat.
A les en croire, au-delà de ce cas particulier que constitue le contrat liant la Senelec à Akilee, ce dossier, notent Ndèye Fatou Blondin Diop et ses camarades, interpelle les Sénégalais sur tous les autres contrats signés par la Senelec qui sont, en définitive, en défaveur des citoyens-consommateurs. De même, ajoutent-elles, le contrat Senelec-Akilee les renforce dans l’idée qu’en général, les sociétés nationales, les ressources naturelles et autres sont gérées dans le même état d’esprit par l’Etat du Sénégal. Ce contrat, concluent lesdits collectifs à ce propos, montre aussi l’absence de mécanisme de souveraineté populaire pouvant contraindre ceux qui sont au service des populations à faire de la gestion démocratique un principe de fonction.
S’agissant du sort de leur camarade Abdou Karim Guèye, AAR LI NU BOKK/NOOLANK manifestent, à cet effet, leur profonde indignation face au traitement que lui inflige l’Etat du Sénégal. « Nous rappelons qu’il n’a fait qu’exprimer une opinion et qu’il se relève à peine de lourdes interventions chirurgicales. Il convient de le libérer.
Abdou Karim Guèye est souffrant. C’est pourquoi, il a été transféré du Cap Manuel au pavillon spécial. Il a été perfusé pendant toute la nuit du 28 au 29 juin », ont déclaré Ndèye Fatou Blondin Diop et ses camarades devant les journalistes.
Ulcérées par la détention de Xrum Xax en dépit de son état de santé, les plateformes tiennent le Président Macky Sall pour responsable de tout ce qui arrivera à leur frère et camarade.
«NOUS DEVONS TOUT FAIRE POUR GAGNER CE MATCH»
Dans un entretien accordé au site du club, Sadio Mané est revenu sur le sacre de son équipe, mais également sur la nécessité de remporter le match d’aujourd’hui.
Manchester City affronte aujourd’hui à 19h15 (GMT) Liverpool à l’Etihad stadium pour le compte de la 32 ème journée de la Premier League. Une rencontre importante pour les hommes de Jürgen Klopp qui visent la barre des 100 points en cette fin de partie du championnat. Dans un entretien accordé au site du club, Sadio Mané est revenu sur le sacre de son équipe, mais également sur la nécessité de remporter le match d’aujourd’hui.
Comment se sent Sadio Mané après le titre de champion d'Angleterre ?
C'est un moment spécial et un moment unique. Cela a été une longue attente. Le titre, nous l’avons finalement eu. Vous pouvez voir à quel point les joueurs, le staff, le manager, les personnes autour du club, partout dans le monde sont contents. C'est juste un moment incroyable. Maintenant, nous devons profiter de ce moment et en même temps nous assurer que nous sommes prêts pour les prochains matchs.
Pouvez-vous revenir sur les derniers instants de la rencontre entre Chelsea et Manchester City ?
Quand nous regardions le match, on était un peu nerveux, surtout moi parce que d'habitude, quand je soutiens une équipe, je deviens nerveux. J'ai toujours du mal à regarder les matchs de football. Mais quand Chelsea a marqué, tout le monde était en fête. C'était juste une nuit incroyable et pour être honnête, c'était encore une journée spéciale.
Est-ce que vous avez pensé à quoi ressemblerait votre sacre après 30 ans d’attente ?
Je dis toujours que les rêves sont autorisés. Et l’année dernière, nous sommes vraiment allés très près : un point ; mais en même temps, je peux féliciter City parce qu’il le méritait à coup sûr et cela fait partie du football. Nous avons montré un grand caractère cette année et depuis le début, nous avons été vraiment cohérents, ce qui est important pour l'équipe qui a un rêve et qui veut gagner quelque chose. C'est sûr que nous l'avons montré du début jusqu'à la fin. C’est juste un moment incroyable pour nous.
Le fait que vous vous soyez rapprochés du sacre lors de la saison passée n’a-t-il pas rendu la chose encore plus facile ?
Oui, c'est pourquoi ceci est vraiment incroyable. La façon dont nous avons été si proches la saison précédente nous a poussés à faire mieux. Je pense que c'est juste que nous y avons cru, et en même temps, nous avons montré beaucoup de caractère, avec la conviction que tout est possible dans le football.
Quel commentaire faites-vous de la sortie de votre coach qui dit, qu’en tant qu'équipe, vous êtes maintenant des légendes dans ce club ?
Je pense que c'est une autre étape pour nous tous dans notre carrière, pour ce que nous voulons réaliser, car en tant que footballeur, on doit être toujours professionnel, et toujours avoir faim de tout gagner. Je pense que nous avons une excellente équipe, un personnel formidable et le club est incroyable. Nous avons une autre étape et de grandes choses à accomplir, donc nous ne nous arrêterons pas ici. Nous devons juste croire en nous et continuer à travailler plus dur et être humbles à coup sûr. Travailler dur et essayer de réaliser des choses de plus en plus grandes avec ce club.
Nous avons vu à quel point Jürgen Klopp était ému après la confirmation du titre. qu’est-ce que vous ressentez en travaillant à ses côté tous les jours ?
Oui, c'est un super manager et tout le monde est content de lui. J'ai la chance de travailler avec lui à coup sûr, car en tant que joueur et être humain, j'ai développé sous lui ce qui est vraiment important pour chaque joueur. Nous voyons comment les joueurs évoluent dans cette équipe, donc je pense que tout vient de lui. Je le redis donc : c’est grâce à lui.
Vous allez affronter aujourd’hui votre dauphin Manchester City au stade Etihad. Quel genre de rencontre peut-on attendre de votre équipe ?
Comme je l'ai toujours dit, nous ne devons pas nous arrêter et nous ne nous arrêterons pas à coup sûr, après avoir été champion. Je pense que c'est une autre étape de notre carrière qui s’ouvre et nous savons ce que nous voulons accomplir. Nous devons nous assurer que nous allons continuer. Les records dans le football sont toujours là pour être battus, donc nous voulons réaliser quelque chose de spécial après avoir été champions. Ce sera un très, très bon match pour nous. Il n'y a pas d'excuses, nous devons tout faire pour le gagner, car nous avons maintenant sept matchs. Nous allons le prendre match par match et essayer de les gagner tous. C'est notre rêve et c’est vraiment important pour nous.
Vous formez le trio d’attaque de Liverpool avec Mohamed Salah et Roberto Firmino. Quels sont vos rapports sur le terrain ?
Je dis toujours que nous sommes des garçons chanceux. Les gens parlent toujours de notre trio d’attaque. Mais je pense que cette équipe est plus que nous trois. J'ai la chance de jouer aux côtés de ces deux grands joueurs à l'attaque. Ils me facilitent la tâche. Je continuerai à travailler de plus en plus fort pour aller de mieux en mieux pour les prochains matchs.
Quelle relation entretenez-vous avec Andy Robertson ?
Andy est un grand garçon tout d'abord, et c'est un grand joueur. Vous pouvez voir son désir et sa faim dans le jeu. Il veut toujours apprendre et toujours s'améliorer. Pour moi, il est le meilleur arrière gauche de la Premier League et dans le monde. Il est encore jeune et il peut également s'améliorer. Il est juste un joueur incroyable, toujours en train de progresser et il défend correctement. Andy est un joueur unique.
Avez-vous un message pour les supporters de Liverpool?
Le message que je dois dire est simplement que nos supporters nous manquent. Et c’est pareil de leur côté. Je pense que tout le monde comprend la situation en même temps. Ce n'est pas facile en ce moment, mais nous sommes juste là pour eux. Et nous ferons tout notre possible pour les rendre plus fiers à chaque match. Je pense que nous aurons le temps à l'avenir de célébrer à nouveau ce titre, de faire de belles fêtes et de nous assurer que nous serons de nouveau prêts pour la prochaine saison.
DES MEDECINS DEMANDENT BEAUCOUP PLUS DE SERENITE DANS LA PRISE DE DECISION
Tout au depuis de l’apparition du coronavirus en Europe, Dr Mamadou Mansour Diouf n’avait cessé d’alerter pour qu’on ne commette pas les mêmes erreurs ayant conduit beaucoup de pays à une situation apocalyptique
Le virus de la Covid-19 est vraiment capricieux. Il sait montrer des facettes différentes d’une personne à une autre. Ainsi, s’il est dit que 80 % des personnes atteintes ne vont pas développer de signes de la maladie, il n’en reste pas moins que beaucoup de patients, surtout à cette étape cruciale de la maladie, ne vont pas bénéficier de cette clémence. Le virus commence donc à intriguer les médecins. Inédite, la nouvelle demande donc, selon des professionnels de la santé, beaucoup plus de sérénité dans les prises de décisions.
Tout au depuis de l’apparition du coronavirus en Europe, Dr Mamadou Mansour Diouf n’avait cessé d’alerter pour qu’on ne commette pas les mêmes erreurs ayant conduit beaucoup de pays à une situation apocalyptique. Il a en effet très tôt porté le plaidoyer et, à chaque fois qu’il observait des choses qui ne lui paraissaient pas cohérentes, les dénonçait avec vigueur tout en donnant des propositions. Tout le monde s’acharnait sur lui. Un jour, ce médecin-réanimateur disait ceci : « pour ceux qui ne comprennent pas le sens de mon combat acharné pour la sensibilisation de mes compatriotes, c’est l’hécatombe que je vis au quotidien que je veux éviter à mon pays ». Aujourd’hui, et avec l’évolution des choses, il semble avoir raison sur toute la ligne. C’est un secret de Polichinelle que de dire que nous sommes presque… dos au mur. On est en moyenne à trois à quatre décès par jour, presque toutes structures habilitées pour la prise en charge des patients Covid affichent « complet », le corps médical est fatigué et dénonce le fait que, au niveau des services d’alerte du ministère de la Santé et de l’Action sociale, d’avoir comme interlocuteurs des « non médicaux ». Lesquels, nous dit-on, peineraient à comprendre les préoccupations du corps médical. En outre, ce serait un parcours du combattant pour faire admettre des patients sans compter qu’on ne permet l’admission de certains patients ni dans les centres de traitement épidémique (Cte), ni en réanimation Covid même si le cas est grave, des patients qui non plus ne sont plus admis en hôpital général ou en réanimation polyvalente. Ces patients, les « non-médicaux » considèrent qu’ils doivent aller en zone Covid…
Bref, un vrai cercle infernal avec un mal plus que pesant. Une situation ubuesque qui fait dire au Dr Jean François Diène de la clinique Pasteur qu’il y a un fossé énorme entre l’insouciance des gens, observée dans les lieux publics, et la réalité sur le terrain de la maladie. Qui impose un parcours du combattant pour trouver à un patient une place hospitalière si sa situation est grave.
Le virus, comme le disait Dr Mamadou Mansour Diouf, est vraiment un champion dans sa façon de contourner les choses.
Dans une publication intitulée « Le coronavirus Sars –Cov-2 : un drôle de virus », Dr Diouf avait expliqué que le virus ne cessait de les intriguer et de les dérouter notamment dans ses formes graves en réanimation. « Au début, cette maladie se présentait sous forme d’une banale grippe et les formes graves étaient l’apanage exclusif des sujets âgés et fragilisés par des pathologies chroniques. Progressivement ces formes graves ont commencé à survenir chez des sujets de plus en plus jeunes, en bonne santé apparente, avec tout au plus de l’obésité, du diabète ou de l’hypertension artérielle.
Puis on a noté une augmentation d’incidence d’évènements sur les veines et les poumons, avec à côté plusieurs accidents vasculaires cérébraux (Avc) et ischémies aiguë de membre chez des patients covid-19. Des complications neurologiques sont également rapportées. Une chose est sûre, on en apprend toujours sur ce virus et on découvre chaque jour une de ces multiples facettes. Ce coronavirus n’a pas dit son dernier mot et n’a pas encore révélé tous ses secrets ». Quatre mois après ce diagnostic, des médecins posent le débat sur les nouveaux signes et les tests négatifs qui n’excluent pas la réalité de la maladie.
Dr Jean François Diène revient sur le cas d’un patient âgé de 44 ans hospitalisé avant-hier pour un hoquet depuis cinq (5) jours accompagné d’une légère toux.
Dans les antécédents médicaux de ce patient en contact, en milieu hospitalier, avec son collègue Covid+, dit-il, il est noté une hypertension artérielle (Hta) sans retentissement particulier. Ce patient a été testé négatif. Or, sur scanner, les caractéristiques du sujet semaient le doute sur la fiabilité des tests. Un autre médecin d’une structure privée de la place confie avoir reçu un patient positif à la Covid-19 présentant un tableau similaire à celui donné par son collègue Dr Diène avec un hoquet persistant comme seul motif d’hospitalisation. Un autre médecin sous l’anonymat dit avoir eu deux cas testés négatifs avec des signes de Covid fortement suspects aussi bien à la radio qu’au scanner. Un traitement par azythromicyne prescrit très tôt aurait permis leur rétablissement.
Dans les prochaines semaines, « ce sera ce type de patient qui va occuper les lits des hôpitaux publics et privés », ont averti ces personnels de la santé qui soutiennent mordicus que l’élimination de la Covid par les voies respiratoires est inconstante, et que les scanners typiques seraient plus fiables. Ces praticiens sont formels : la nouvelle situation est inédite et demande beaucoup plus de sérénité dans les prises de décisions. Dans tous les cas, estime l’urgentiste Boubacar Signaté de SOS médecins, « la décision de n’admettre en réanimation Covid-19 que des patients testés positifs est totalement absurde ».
Dr Diène va plus loin pour dire qu’il s’agit là de décisions prises en haut lieu sans tenir compte de ce qui se passe sur le terrain et qui ne sont donc pas du tout adaptées à la réalité des choses. Et de noter une autre « aberration ». « Tu fais des contorsions pas possibles pour faire tester un patient qui t’appelle pour te donner les résultats transmis oralement. Aucun document n’est remis pour attester ces résultats », s’est-il indigné. Comme quoi, ces soignants semblent implicitement rappeler à ceux-là qui les critiquent ou qui débattent de tout et de rien qu’ils ne perdront jamais leur temps en conjectures pour disserter sur le sexe des anges !
«LES PENURIES D’EAU NE PRENDRONT FIN QU’AVEC KMS 3 »
Ingénieur, ancien directeur général de la SONES, consultant de la Banque mondiale, Mamadou Samb « Delco » se livre à un diagnostic sans complaisance de la situation de l’eau et propose des solutions
Ingénieur, ancien directeur général de la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES, société de patrimoine), consultant de la Banque mondiale, Mamadou Samb « Delco », acteur majeur de plusieurs réformes importantes de l’Etat dans le secteur de l’Eau, est bien placé pour parler des pénuries qui frappent la capitale. Il se livre à un diagnostic sans complaisance de la situation et propose des solutions. Il se prononce aussi sur ses relations avec le président de la République ainsi que sur son engagement politique…
Le Témoin – M. Mamadou Samb, le secteur de l’eau semble poser de manière constante beaucoup de problèmes au consommateur sénégalais. Entre pénuries constantes, un changement d’opérateur rocambolesque ou la qualité de l’eau qui laisse à désirer, quelle est votre appréciation ?
Mamadou SAMB - Je vous remercie pour cette question à multiples facettes. Ce qui est patent, c’est la réalité du déficit en eau de la ville de Dakar. Un déficit qui est la conséquence d’un grand retard d’investissement constaté depuis 2010 et, en même temps, d’une augmentation exponentielle de la demande. En 2012 ce déficit avoisinait les 45000m3/jour, ce qui avait conduit à la mise en place d’un Plan d’urgence (2012-2015) pour le contenir à travers un important programme de réalisation de forages sur les 3 ans avant la construction d’une station de dessalement de l’eau de mer en phase intérimaire programmé initialement pour 2017. Cette unité devait permettre de contenir et absorber le déficit jusqu’en 2018/2019 qui devait voir la réalisation de l’usine de Keur Momar Sarr (KMS) 3. Du fait des retards dans l’exécution de ce programme d’urgence et aussi de la non disponibilité des études environnementales pour le dessalement, force était de constater que, malgré quelques réalisations çà et là, le déficit en eau de Dakar restait réel et persistant. C’est dans ce contexte, et pour éviter d’exacerber la situation, que le Président a instruit le gouvernement de rapprocher la réalisation de l’usine de Keur Momar Sarr 3 et de supprimer du même coup la réalisation de la phase intérimaire. Nous sommes donc aujourd’hui suspendus à la mise en service de KMS3 (fin 2020 ou plutôt fin du 1e semestre 2021) en espérant que la pointe de chaleur hivernale ne mette à nu l’important déficit que j’ai évoqué. Il s’agit d’un déficit structurel mais résiduel dont, pour la première fois, nous connaissons le terme c’est-à-dire dans 6 à 9 mois. Il est donc impératif de le gérer en toute transparence avec les populations en arrêtant d’invoquer à chaque fois des arrêts d’usine (Ngnith ou KMS) voire des réhabilitations hypothétiques de forages. Rappelons qu’une telle situation, le pays l’avait déjà connue en 1995 avec un déficit de plus de 80000m3/jour. A l’époque, en attente de la mise en service de KMS1 par le Projet sectoriel eau, l’Etat avait lancé une forte campagne d’économie d’eau pour sensibiliser les consommateurs afin d’atténuer l’ampleur du déficit. C’est encore possible aujourd’hui de faire une campagne similaire car chaque m3 économisé réduit d’autant l’écart de production. Un des paradoxes de l’approvisionnement en eau potable de Dakar réside dans le fait que le taux de gaspillage de l’eau reste encore trop important en raison notamment des réseaux des particuliers non surveillés, du rejet sauvage d’eaux par les industriels sans aucun recyclage pour une réutilisation partielle, du traitement tertiaire encore hypothétique dans les stations d’épuration et d’autres facteurs. Il serait donc souhaitable de se pencher sur cette question en symbiose avec les populations concernées pour prendre différentes mesures telles que la revitalisation des programmes de recherche de fuites par le fermier ; la revue de paramètres de maitrise des pertes sur le réseau en vue d’obtenir des gains de rendement ; le lancement de campagnes d’économie d’eau en rendant possible la remise à niveau des réseaux publics particulièrement sujets aux pertes d’eau (Administrations, écoles publiques, hôpitaux, structures grosses consommatrices d’eau comme les casernes, les universités, les ports aéroports, etc.) Car, certes, des efforts ont été faits pour la réduction de la facture d’eau de l’Etat mais beaucoup trop reste à faire.
Si l’on vous comprend bien, Monsieur le Directeur, l’entrée en service de KMS3 devrait constituer la fin du calvaire pour les populations de Dakar confrontées à une pénurie d’eau sans précédent…
Assurément, car avec un apport théorique de 200000m3/jour le déficit serait ainsi résorbé en laissant une capacité de production nette de 150000m3/jour. Et c’est là qu’il est important de réfléchir sur l’utilisation à bon escient de cette capacité excédentaire de sorte à éviter de placer encore Dakar dans la même situation seulement au bout de quelques années. Une chose est sûre : les programmes de forages et de réhabilitations devront être absolument maintenus pour une bonne maitrise de la forte croissance de la demande et ceci malgré la marge excédentaire résultant de la mise en service de KMS3. Ce sera aussi l’occasion de s’attaquer au problème de la qualité de l’eau constamment décriée par les populations. A mon avis, une partie de l’excédent devrait être utilisée pour organiser l’arrêt des forages responsables de la forte teneur en fer, ce qui permettrait l’élimination du phénomène et clore le débat sur la qualité de l’eau quand on sait que le problème de la présence de nitrates dans l’eau a été réglé par la neutralisation et la réaffectation des forages de Thiaroye vers les zones maraichères. Il appartiendra ainsi à l’Etat de définir les modalités de réutilisation des eaux issues de ces forages pour la promotion et l’extension des périmètres maraichers et horticoles et de faire en sorte que ces eaux souterraines soient exclusivement affectées au maraichage, ce qui n’écarte pour autant les piquages par lesquels ils étaient alimentés par les ressources de l’ALG.
Il y a eu beaucoup de bruit sur les péripéties ayant conduit au changement d’opérateur dans la gestion de l’hydraulique urbaine. Quel est votre point de vue et que gagne le pays dans ce changement plutôt laborieux ?
Je ne m’étendrai pas sur les péripéties qui ont jalonné la sélection du nouvel opérateur (Ndlr, Sen’Eau). Je regrette simplement le temps anormalement long pour sa désignation et aussi pour sa mise en place. Les réglages nécessaires pour une parfaite opérationnalité de la nouvelle structure risquent de prendre encore beaucoup de temps. Je me limiterai en ce qui me concerne au lancement d’un plaidoyer pour l’équilibre technique et financier du secteur stratégique de l’eau potable. Un équilibre qui passe entre autres par les étapes suivantes :
1/ Une société de patrimoine forte, ce qui implique de lui (Ndlr, Sones) restituer toutes ses prérogatives en matière d’investissement et de contrôle de l’exploitant. Cet équilibre est essentiel pour garantir le fonctionnement harmonieux du secteur et la préservation des agrégats lies aux prix d’équilibre (prix pe, prix patrimoine, prix moyen)
2/ Une revue de certaines dispositions du contrat d’affermage qui n’ont plus aujourd’hui leur raison d’être et qui fragilisent la relation efficiente entre les deux acteurs du secteur tout en créant de manière récurrente pas mal de conflits d’interprétation entre les parties.
3/ Une nouvelle démarche de l’Etat quant au paiement de ses propres factures d’eau et aussi à la mise en place par lui de dispositions pratiques pour rationaliser et contrôler sa propre consommation.
4/ Un arbitrage effectif et régulier entre les deux acteurs pour tous les problèmes susceptibles d’altérer la bonne exécution des synergies attendues.
5/ Une bonne maitrise des prix des prestations (branchements extension, investissements d’exploitation, etc.). On laisserait ainsi à l’Etat via la SONES la responsabilité contractuelle de procéder pour le compte du fermier à la fourniture de matériel et équipement en s’astreignant à faire jouer la concurrence.
Parlons de l’assainissement. Qu’en est-il de ce secteur qui semble être à la traine avec notamment beaucoup de problèmes sur la gestion de eaux usées et pluviales ?
Il faut reconnaitre que le sous-secteur de l’assainissement est largement en retard par rapport à l’eau potable. C’est une réalité historique. Le meilleur exemple, on le tient par exemple des projets à venir de KMS3 et du dessalement de l’eau de mer. Ces deux projets vont amener en cumulé près de 250000 m3/jour à Dakar. Ce volume une fois consommé devra forcement être évacué et pourra être recyclé en partie. A défaut d’avoir couplé les investissements, on va devoir encore creuser de manière significative l’écart et nous astreindre à multiplier les problèmes d’écoulement que nous connaissons actuellement. Rappelons que Cambérène, la station de référence pour Dakar, même avec l’extension prévue de sa capacité, ne pourra recevoir que 130000 m3/jour pendant que Dakar recevra dans le même temps plus de 600000m3/jour d’eau potable après la mise en service des ouvrages précités. C’est dire que l’assainissement est et reste problématique pour le pays et mérite que des solutions structurelles lui soient trouvées. Il y a à mon avis deux problèmes sur lesquels l’Etat est fortement interpellé :
- Le statut de l’ONAS : il est notoire de constater que cette société, aujourd’hui, n’a pas les moyens minimums pour assurer correctement l’exploitation faute de ressources propres. Ses charges fixes restent largement supérieures à ses revenus propres et rendent illusoire de maintenir cette structure dans sa forme actuelle.
- Trouver l’artifice adéquat pour transférer l’exploitation vers le privé et requalifier la structure actuelle en société de patrimoine. Du reste, avant le lancement de l’appel d’offres pour le nouvel opérateur, la question d’adjoindre l’exploitation de l’assainissement a été fortement évoquée. Cela supposait le lancement d’une nouvelle étude tarifaire afin de redéfinir les parts de chaque entité et d’inclure ce volet dans le cahier des charges pour le nouvel exploitant sans que cela ne débouche forcement sur une augmentation tarifaire. Avec une structure de société de patrimoine, en sorte un méga bureau d’études, le suivi de projets en liaison avec l’Etat n’en serait que facilité et éviterait les déperditions actuelles. L’assainissement de la Baie de Hann est là pour nous le démontrer. Ce projet vieux de près de 20 ans n’a toujours pas démarré. Parmi les problèmes qui subsistent, au-delà du financement obtenu, celui des industries implantées autour de la baie de Hann pose encore problème. Il s’agit de plus d’une centaine d’usines qui rejettent toute leurs eaux usées et très chargées dans le canal connecté à la Baie. Pourtant, en se dotant d’unités de recyclage des eaux non seulement elles vont réutiliser les eaux dans leur circuit interne, mais elles vont réduire substantiellement leurs factures d’eau et participer ainsi au renforcement de l’eau disponible et rare vers d’autres usagers.
Parlons de tout autre chose si vous le permettez, M. Samb, après ces importants éclairages sur la problématique de l’eau. Que pouvez-vous nous dire, notamment, sur vos relations avec l’actuel président de la République quand on sait à quel point vous avez été proches dans le passé ?
Autant je peux être prolifique pour vous parler d’un secteur que je connais particulièrement et sur lequel j’ai encore énormément de choses à dire, autant je me contenterais de vous dire que je suis et reste fidèle à cette relation que vous évoquez et qui est plus profonde qu’on ne peut le penser. Cela, je l’explique très simplement à travers cette vieille idée qui veut que les liens de sang tout comme les relations amicales ne se bradent pas au gré des circonstances. Cela explique aussi que malgré les faux procès, les piqures de scorpions voire les morsures de serpents, je suis resté stoïque et fidèle à mes choix de vie et ça, je le resterai toute ma vie. Donc pour répondre à votre question je vous garantis qu’il n’y a pas de problème et croyez-le, je m’honore toujours de sa considération il me le rend bien. Je ne peux pas en dire plus.
Qu’en est-il de votre engagement politique aujourd’hui et particulièrement à Rufisque ?
Très bonne question car, comme je l’ai dit et décliné plus haut, la conséquence naturelle fait que je suis astreint à soutenir le président tant qu’il briguera les suffrages des Sénégalais. Après avoir joué les premiers rôles dans ma ville natale, les moyens et les circonstances m’ont rendu moins visible aujourd’hui mais n’ont en rien altéré la confiance de mes parents de Rufisque. Cela est dû au fait que, pendant près de 30 ans, j’ai investi dans ma commune en direction des jeunes, des femmes mais aussi des personnes du 3e Age que j’ai rejointes du reste. Cet investissement n’est en rien comparable à l’action des nouveaux types de leaders politiques nés spontanément et qui n’ont d’autre ressource que de nous fermer la porte et nous empêcher d’accéder naturellement aux instances qui incarnent la famille politique du Président. C’est un peu ridicule mais on apprend à faire avec tout en regrettant cette absence de synergie nécessaire pour mener ensemble une approche généreuse, réfléchie et utile pour nos populations. Ne pouvant rien y changer, l’homme libre que je suis voit que beaucoup de structures et partenaires potentiels militent inlassablement pour me voir briguer les suffrages des Rufisquois. En réponse, je leur promets d’y penser le moment venu afin de les édifier quoi que je puisse décider.
Pour terminer, M. Samb, avez-vous d’autres projets ou projections et peut-être un commentaire personnel sur l’actualité en général ?
On y passerait la nuit c’est sûr. Je me contenterais donc de remercier en les rassurant ceux-là mêmes qui ne m’ont jamais lâché grâce à leur grandeur d’esprit. Je voudrais ici les rassurer en ce sens que ma situation a ceci de particulier, c’est le temps qu’elle me laisse pour m’occuper de moi et de ma famille. Dans ce contexte, et avec le temps libre dont je dispose, je m’adonne à une pratique sportive quotidienne et aussi à un exercice d’écriture en plus de mes activités professionnelles. J’essaie par ce biais de reconstituer mon parcours depuis l’université jusqu’à nos jours. Cet exercice, passionnant du reste, me permet de revisiter les péripéties que j’ai traversées avec force détails et anecdotes de circonstance. On ne risque pas de trouver ce livre dans les rayons des librairies car ce n’est pas le but du jeu mais mes proches pourront s’en inspirer pour renforcer leurs capacités de persévérance, d’abnégation et de pardon. Je ne regrette rien de ce parcours effectué sous le contrôle du Tout-Puissant qui m’a formaté à la résistance et, Lui seul sait pourquoi, m’a rendu persévérant et fidèle à mes parents, amis et autres relations d’égale valeur.
LES JEUNES DE TASSILIMA S’OPPOSENT A LA COUPE, L’EXPLOITANT PORTE PLAINTE
Ce sont en effet des jeunes du village de Dassilamé Pakao très remontés qui ont fait face à la presse hier, mercredi, pour dénoncer ce qu’ils qualifient de trafic de bois. S
Les jeunes du village de Dassilamé Pakao ont exprimé hier, mercredi 1er juillet, leur ferme opposition à la coupe des arbres situés dans leurs forêts. Face à la presse, ils déclarent barrer la route aux trafiquants de bois abrités par des complicités multiformes. L’entreprise en charge de la coupe explique être investie d’une mission de dégagement des gros arbres situés sur le tracé du corridor électrique qui doit desservir l’espace géographique de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG). Les médiations en cours n’ont rien donné et l’exploitant a porté plainte.
Ce sont en effet des jeunes du village de Dassilamé Pakao très remontés qui ont fait face à la presse hier, mercredi, pour dénoncer ce qu’ils qualifient de trafic de bois. Souahibou Cissé, le président de l’Amicale des élèves et étudiants de Dassilamé qui a porté leur parole a déclaré qu’ « il y a des trafiquants qui entrent dans nos forêts et qui coupent abusivement des troncs d’arbre. Le Sénégal a adopté une loi qui interdit toute coupe de bois en Casamance alors que depuis quelques jours ici, dans les forêts de Pakao Dassilamé, on trouve des camions qui entrent et sortent avec du bois sans l’avis de qui que ce soit au motif qu’ils disposent d’un permis de coupe ». Souahibou Cissé entouré d’une centaine de jeunes de poursuivre : « Il y’a une complicité à plusieurs niveaux dans ce trafic. De toutes les façons, les services des Eaux et forêts, le maire ainsi que le chef de village sont bien au courant de cette affaire. Les coupeurs de bois sont logés dans nos villages même et bénéficient de leurs largesses ». Des gens ainsi désignés comme complices en ont eu pour leur grade : «avec leurs tuteurs, ils participent à la destruction de la forêt aujourd’hui sous la menace de disparition. Nous avons envoyé une lettre au ministre de l’Environnement pour le tenir informé de cette situation. Nous, nous n’hésiterons pas à nous y opposer et quelle que soit la manière ».
L’exploitant mis en cause et traqué par les jeunes en colère explique et se défend : « il y a une dimension stricte qui est respectée sur le dégagement. C’est 40 mètres linéaire de large et 86 km de longueur. Donc la zone de Sédhiou, le corridor quitte Tanaff pour Sénoba en passant par Karantaba, Sakar Tankon. Nous, nous avons la sous-traitance de dégager ce corridor. C’est dans le cadre de l’électrification de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) en rapport avec la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Les Etats membres sont donc tenus de respecter les clauses de ce corridor », a fait savoir Mamadou Salif Mballo en charge de l’abattage du bois dans le cadre de ce programme de corridor. Il dit avoir porté plainte pour rétablir l’ordre : « un dégagement n’est pas une campagne et peut se faire en toutes périodes. On ne va pas se laisser avoir ou créer des incidents. Nous allons nous référer à l’autorité qui prendra toutes ses responsabilités pour mettre de l’ordre ».
Le maire de Sakar, Lamine Dramé, est absent de la région nous a-t-on dit et nos tentatives pour le joindre au téléphone sont restées sans succès car son appareil a plusieurs fois sonné dans le vide. Quant aux forestiers, ils n’ont pas souhaité donner suite à nos interpellations. Mais des sources préférant garder l’anonymat et proches du dossier renseignent qu’il s’agit d’« un projet de corridor électrique dans l’espace de la sous-région ouest africaine dans le cadre des programmes de l’OMVG ». Et nos sources de préciser qu’en de pareilles circonstances de programme inter états, le plan de dégagement n’obéit à aucune restriction réglementaire au nom de l’utilité publique
LES AUDIENCES SUSPENDUES AU TGI DE DIOURBEL JUSQU’AU 13 JUILLET
Les audiences et les interrogatoires sont suspendus au Tribunal de Grande instance de Diourbel jusqu’au 13 juillet, suite à la détection de cas de coronavirus à la maison d’arrêt et de correction de Diourbel, a appris l’APS de source judiciaire.
Diourbel, 1er juil (APS) - Les audiences et les interrogatoires sont suspendus au Tribunal de Grande instance de Diourbel jusqu’au 13 juillet, suite à la détection de cas de coronavirus à la maison d’arrêt et de correction de Diourbel, a appris l’APS de source judiciaire.
"Suite à la détection de cas positifs à la Covid-19 au niveau de la maison d’arrêt et de correction de Diourbel, à la date du 30 juin courant et pour lutter contre la propagation du virus toutes les audiences criminelles, civiles, commerciales et correctionnelles, de même que les interrogatoires des inculpés sont suspendus à compter de ce jour jusqu’au lundi 13 juillet", a indiqué le président du TGI de Diourbel, Papa Mohamed Diop, dans une note de service rendue publique le même jour.
Ce mercredi, la presse quotidienne a mis en exergue la contamination à la Covid-19 de 10 détenus au niveau de la Mac de Diourbel.
Le président du Tribunal de grande instance de Diourbel a souligné que les autres services restent ouverts, et les usagers comme le personnel, sont invités au respect strict des mesures de prévention édictées par les autorités sanitaires.
Le TGI de Diourbel avait déjà fixé l’ouverture de la première session 2020 de la chambre criminelle, le mardi 7 juillet.
Trois affaires étaient inscrites au rôle pour les crimes d’infanticide, association de malfaiteurs, vol de bétail en réunion commis la nuit, avec usage de véhicule entre autres.
Six prévenus devaient comparaître durant deux jours.
Le responsable de la Raddho à Diourbel, Malick Ciré Sy, a déploré le report de ces audiences, estimant que cette décision ne respecte pas le droit des détenus.
"Nous dénonçons avec la dernière énergie cette mesure qui ne repose sur rien du tout pour la bonne et simple raison que le président de la République a levé l’état d’urgence et le couvre-feu", a-t-il indiqué.
A l’en croire, le chef de l’Etat a demandé aux Sénégalais de vivre en présence du virus. Donc, a-t-il estimé, les autorités du tribunal n’avaient pas de raison de repousser les audiences qui devaient fixer les détenus sur leurs sorts.
"Non seulement, elles violent les droits des détenus qui devraient connaître leurs sorts. L’autre chose, c’est qu’elles vont augmenter sans le savoir la surpopulation carcérale parce que pendant tout ce temps, certains seront interpellés et seront mis sous mandat de dépôt", a fait remarquer M. Sy.
DAKAR PROMET LA RÉCIPROCITÉ AUX PAYS QUI FERMERONT LEURS FRONTIÈRES AÉRIENNES À SES RESSORTISSANTS
Le Sénégal va fermer ses frontières aériennes aux pays qui auront pris une mesure similaire à l’encontre de ses ressortissants
Dakar, 2 juil (APS) – Le Sénégal va fermer ses frontières aériennes aux pays qui auront pris une mesure similaire à l’encontre de ses ressortissants, a déclaré le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr.
‘’Réouverture du ciel aux vols internationaux : le principe de la réciprocité sera applicable à tous les Etats ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal’’, a écrit M. Sarr dans un message transmis à l’APS.
Il a annoncé cette décision après que l’Union européenne a pris la mesure, pour atténuer la propagation du coronavirus, de n’ouvrir son espace aérien qu’aux ressortissants de quatre pays africains seulement, l’Algérie, le Maroc, le Rwanda et la Tunisie.
Lundi, le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé la réouverture des frontières aériennes de son pays, le 15 juillet prochain. Elles sont fermées depuis mars en raison de la pandémie de coronavirus.
Lors du dernier conseil des ministres, mercredi, M. Sall a demandé au gouvernement de veiller à ‘’une bonne préparation de la réouverture des frontières aériennes’’.