C’est à désespérer de ce pays. De sa classe politique, de son intelligentsia — du moins, de quelques unes de ses composantes —, de ses larbins, saltimbanques, cire-pompes, bonimenteurs, flagorneurs, affairistes, trafiquants d’influence, roublards, corrompus, spécialistes de la danse du ventre et du retournement spectaculaire de veste ou camisole, de ses girouettes. Bref de toute cette racaille qui, depuis nos glorieuses indépendances, s’engraisse impunément sur le dos du peuple. Certains, tout en continuant de manier les leviers de l’Etat depuis plus de 50 ans, sont assis sur de gigantesques fortunes gagnées illicitement et qui peuvent dispenser une génération de leurs familles de courber l’échine. Vous voulez des photos de familles ? Voraces, ils ne sont jamais repus. Insatiables, ils s’empiffrent, s’empiffrent et à tous les râteliers. Leur puissance, ils la tiennent d’un peuple malheureusement servile qui prend souvent pour paroles d’évangile, leur fausse candeur. Tout en douceur, ils aiguisent leurs grosses canines, pardon mâchoires ou mangeoires, c’est selon. Des caudataires les présentent comme des capitaines d’entreprises. Foutaises ! Ce sont plutôt de véritables requins, prêts à « tuer » pour s’enrichir du sang du peuple. En ces moments si difficiles où les caisses de l’Etat sont désespérément au point de pousser le Chef à faire la manche auprès des gens fortunés et des entreprises privées de ce pays — si ce n’est à les racketter — c’est dans ces moments de détresse et de craintes de lendemains qui déchantent, donc, que des messieurs et dames, par des entourloupes dignes de la mafia, s’empiffrent sur le dos du peuple. En d’autres occasions, on les aurait assimilés à des cannibales. Tous des salauds ? On vous laisse le soin de répondre !
Kàccoor bi
FONDS FORCE COVID-19 MAGUETTE NIANG AUX COMMANDES ?
Alors que les organisations de la société civile ruent dans les brancards et exigent une gestion transparente des fonds collectés dans le cadre de la riposte à la pandémie du Covid-19, l’Etat continue à dérouler de manière imperturbable. Il a déjà passé commande d’immenses quantités de denrées alimentaires qui sont en train d’être acheminées dans tous les départements, tandis qu’une première tranche d’un milliard de francs a déjà été débloquée pour nos compatriotes de la Diaspora. En même temps, il travaille à l’installation du comité de pilotage du fonds « Force Covid 19 ». Justement, on apprend que ce fonds pourrait être piloté par Maguette Niang, un jeune cadre au Cv balèze et aux états de services remarquable qui occupe actuellement les fonctions de coordinateur de la Direction générale du Budget. Ce brillant haut fonctionnaire, qui fait partie de la crème du ministère des Finances et du Budget n’est autre, par ailleurs, que le propre frère (de mêmes père et mère) de notre turbulent confrère Pape Alé Niang, patron du très visité site « Dakarmatin » ! Eh oui, c’est aussi cela le Sénégal…
CADEAU D’ANNIVERSAIRE
Dans notre anniversaire sur les 30 ans du « Témoin », nous parlions des procès judiciaires en diffamation qui ont jalonné l’existence de votre journal préféré. Eh bien, nous ne croyions pas si bien dire puisque le jour même où nous fêtions nos trois décennies d’existence, nous recevions un cadeau d’anniversaire dont nous nous serions volontiers passés. Un cadeau expédié par le tribunal de grande instance de Mbour qui a condamné « Le Témoin » à verser deux millions de francs de dommages et intérêts à l’hôtel Laguna Beach. Notre « crime » ? Avoir repris une info publiée dans son site par notre confrère et ami Amadou Ly Diop, portant sur les conquêtes féminines d’un employé de cet établissement. Suffisant pour que l’avocat de ce dernier, Me Hou…Hou Houda serve une citation directe au « Témoin ». Ni Amadou Ly Diom ni le « Témoin » n’ayant comparu, nous avons donc été jugés par défaut. Et le tribunal de Mbour nous a offert le premier cadeau de nos 30 ans le jour même de notre anniversaire !
CRITIQUES SUR L’AIDE ALIMENTAIRE- MACKY SALL CONFORTE SON BEAU-FRERE MANSOUR
Ceux qui s’attendaient à ce que le président de la République vole au secours de son beau-frère englué dans l’affaire des bennes de la distribution alimentaire avaient raison. En tout cas hier, en Conseil des ministres, Macky Sall a conforté son beau-frère Mansour Faye qui est au centre des critiques. Le Président a notamment demandé au ministre du Développement communautaire (son beau-frère !), en rapport avec le ministre des Forces armées et le ministre de l’Intérieur de veiller à l’acheminement rapide à destination et à la distribution, dans les meilleures conditions par des commissions créées au niveau territorial, des dotations alimentaires. Autrement dit, Mansour Faye a les coudées franches pour continuer à faire son travail. Sans prêter attention aux critiques ! Le président de la République a aussi insisté sur la nécessité de déployer, dans les meilleurs délais, l’assistance de l’Etat à nos compatriotes de la Diaspora affectés par la pandémie.
COVID19 ECHEANCES BANCAIRES DES SENEGALAIS REPORTEES
Restons avec le Conseil des ministres. Les Sénégalais endettés peuvent pousser des pas de danse. En effet, covid19 aidant, ils pourront souffler dans le paiement de leurs échéances bancaires. Le président de la République a en effet, au titre du fonctionnement des institutions financières durant la pandémie du COVID-19, demandé au ministre des Finances et du Budget, en relation avec celui de l’Economie et de l’Observatoire de la Qualité de services financiers, d’engager, avec les responsables de la BCEAO, des établissements de crédit et des institutions de microfinance, des consultations afin de sécuriser davantage le traitement diligent des opérations financières et de faire bénéficier aux différents agents économiques, d’un report d’échéances de leurs crédits sur une période à convenir.
REAMENAGEMENT DU CALENDRIER SCOLAIRE
Terminons avec le Conseil des ministres. Le chef de l’Etat, revenant sur la gestion et le suivi des affaires intérieures, a abordé la situation scolaire et universitaire. Il a, à cet égard, demandé au ministre de l’Education nationale et au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ainsi qu’au ministre de la Formation professionnelle de mener des concertations urgentes avec les partenaires sociaux en vue d’évaluer l’impact global du COVID-19 sur le secteur éducatif. Il a également demandé aux ministres d’élaborer une feuille de route pour la poursuite des enseignements de même qu’un agenda des évaluations, examens et concours, tout en tenant compte aussi de l’impact sur les établissements d’enseignement privés.
VOLS DE VOITURES « AD » LES CHAUFFEURS DE L’ADMINISTRATION DEVANT LEURS RESPONSABILITÉS
Ces derniers temps, il est constaté qu’à travers tout le territoire national, la plupart des gangs volent des véhicules de l’administration (Ad) pour commettre des forfaits. Et dans de nombreux cas, les cambrioleurs portent leur choix sur des véhicules 4x4 de type « L200 » facilitant le transport du butin (marchandises, coffres forts etc.). Dans plusieurs affaires de vols à main armée avec usage de véhicules « Ad », les enquêteurs de la police et de la gendarmerie incriminent la négligence de certains chauffeurs de l’administration. Lesquels, une fois en mission à l’intérieur du pays ou en week-end au village, « abandonnent » leur véhicule devant leur domicile. Et sans aucune précaution de sécurité au point que la voiture devienne la proie ou la cible des voleurs. Face à cette négligence, certains gouverneurs et préfets ont pris des arrêtés invitant les chauffeurs de l’administration et autres services de l’Etat à garer leurs voitures au niveau de la gouvernance ou la préfecture la plus proche. Ou alors au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie. Autrement dit, les chauffeurs en déplacement dans les régions sont donc mis devant leurs responsabilités. Ils ne pourront plus, hélas, garer leurs véhicules devant les domiciles de leurs maîtresses ou autres « guèles » pour craner. Encore moins devant les bars !
NECROLOGIE DECES DE SOULEYMANE GUEYE CISSE SG LD-DEBOUT
Rufisque est sorti de son confinement hier en fin de matinée pour accompagner à sa dernière demeure le secrétaire général de la Ligue Démocratique/Debout, Souleymane Gueye Cissé, décédé dans la même journée un peu plus tôt dans une clinique à Dakar. Le défunt, âgé de 53 ans, a réuni un condensé de responsables politiques, surtout de l’opposition, mais aussi les élus locaux de la ville de Rufisque conduits par le maire Daouda Niang, ses collègues de l’AGETIP où il était le Daf ainsi que de nombreux sympathisants pour l’accompagner dans sa dernière demeure. Tout ce beau monde a voulu rendre un dernier témoignage à un homme qui fut un véritable combattant pour la démocratie au Sénégal, mais surtout pour le développement de la ville de Rufisque pour laquelle il avait de nombreux projets. Militant très tôt engagé dans la gauche au sein de la Ligue démocratique / Mouvement pour le Parti du Travail (LD/MPT), Souleymane Guèye Cissé a été pendant plusieurs années un fer de lance du mouvement de jeunesse de ce parti à côté de son leader historique, le professeur Abdoulaye Bathily. Conseiller municipal à la ville de Rufisque Ouest, il était également conseiller départemental. En 2018 lors d’un congrès, il provoque une rupture avec la LDMPT et crée dans la foulée une aile dissidente dénommée LD/Debout. Souleymane Guèye Cissé, né en 1967 à Rufisque, a fait ses humanités au lycée Abdoulaye Sadji de cette ville où il s’était illustré parmi les ’’dirigeants de grève’’. Après des études à l’université de Dakar, il avait eu à occuper le poste de Directeur Administratif et financier de l’Agence d’Exécution des travaux d’intérêt public (AGETIP). Entrepreneur, il a fondé depuis 2000 à Rufisque, sa ville natale, le Groupe d’enseignement supérieur privé Edicom. A côté de l’établissement dans le quartier de Guendel, il a mis en place un studio d’enregistrement pour promouvoir les jeunes talents de la vieille ville. De nombreux talents rufisquois ont éclos grâce à son soutien. Le défunt repose désormais au cimetière de Dangou. Un homme bien dans tous les sens et surtout doté d’une courtoisie légendaire vient de quitter ce bas-monde. Toute la Rédaction du Témoin présente à sa famille ainsi qu’à ses camarades de la LD/Debout ses condoléances les plus sincères. Que la terre de Rufisque lui soit légère.
L’HOMMAGE DE L’OPPOSITION A SOULEYMANE GUEYE CISSE
L’engagement politique de Souleymane Guèye Cissé a été salué par les leaders de l’opposition à travers le Congrès pour la Renaissance démocratique. C’est à travers un communiqué de presse que le CRD dit « avoir appris avec beaucoup d’émotion et de tristesse, au milieu d’un combat patriotique contre le coronavirus, le décès de notre ami, camarade et compagnon de lutte patriotique, démocratique et citoyenne, Souleymane Gueye Cissé Secrétaire Général de la Ligue Démocratique (LD) Debout ». Les peuples sénégalais et africains ont perdu un valeureux fils, clairvoyant et ferme dans la défense de leurs intérêts. La Conférence des leaders salue sa mémoire et présente ses condoléances à sa famille, à ses camarades et compagnons de la LD Debout et du CRD dont il est un membre fondateur. « Le CRD lui rendra un hommage mérité lorsque notre peuple vaincra la pandémie du Covid19 » indiquent les dirigeants du CRD.
MBOUR LA POLICE A ARRETE 5 INDIVIDUS AVEC 7,625 KILOS DE HASCHICH
Une très grosse prise de la police de Mbour. Les trafiquants de drogue ne semblent pas avoir pris de pause en ces temps de crise sanitaire. Mais les forces de l’ordre sont toujours là pour veiller au grain. « Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue sur l’étendue du territoire national, les éléments du Commissariat Urbain de Saly Portudal, exploitant des informations faisant état d’un vaste réseau de trafic de stupéfiants, ont interpellé, le jeudi 09 avril 2020, cinq (05) individus, trouvés en possession de 7,625 kilogrammes de Haschich », peut-on lire dans un communiqué du Bureau des Relations publiques de la Police nationale. Qui ajoute qu’une enquête a été ouverte aux fins de démanteler d’autres réseaux similaires.
Covid-19: Le Sénégal compte 314 cas déclarés positifs, ce mercredi
314 personnes ont été testées positives au coronavirus au Sénégal, dont 190 guéries, 2 décès, 1 évacué et 121 cas sous traitement, a annoncé mercredi 15 avril, le ministère de la Santé et de l’action sociale. L’état de santé des patients hospitalisés à Dakar (Diamniadio y compris), et à Ziguinchor est stable. En effet, sur 227 tests réalisés, 15 sont revenus positifs, dont 14 cas contacts suivis et 1 cas issu de la transmission communautaire. Pour rappel, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a rapporté mardi, 8 nouveaux cas de contamination au Covid-19 sur les 272 tests effectués.
Coronavirus : 15 nouveaux cas confirmés au Sénégal
Ce mercredi 15 avril 2020, le ministère de la Santé et de l’action sociale a fait le point sur la situation nationale des cas de coronavirus. Ainsi, sur 227 tests réalisés, 15 sont revenus positifs. Il s’agit de 14 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé et 01 cas issu de la transmission communautaire. Même si le nombre de cas infectés augmente, certains patients s’en sortent. La situation de ce mercredi 15 avril offre 7 nouveaux malades guéris du Coronavirus.
Contamination du Covid-19 : Seules 5 régions sont épargnées au Sénégal
43 jours après son entrée au Sénégal, le CoronavirusnCovid-19 a déjà touché 9 régions dans ce pays. Seuls 5 sont jusqu’à présent épargnées par cette pandémie qui fait des ravages un peu partout dans le monde et qui a mis à terre les plus grandes puissances du monde. Il s’agit de Kaolack où 28 cas suspects ont été tous diagnostiqués négatifs, Kaffrine avec 19 suspects révélés négatifs après les tests, Matam, Sédhiou et Kédougou. Une situation qui n’a pas poussé les autorités locales à baisser les gardes. Au contraire, elles ont tout mis en œuvre pour barrer la route à ce virus. Leur objectif, éviter toutes contaminations de leur zones en contrôlant toutes les entrées comme du lait sur le feu.
Alioune Tine sur le convoyage du riz :”C’est honteux que des gens s’enrichissent sur le dos du peuple”
Alioune Tine, fondateur de Afrika Jom Center s’est prononcé sur la polémique née du convoyage du riz destiné aux Sénégalais dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Sur les ondes de iRado, l’ancien coordonnateur de la Raddho a indiqué que c’est honteux que des gens profitent du coronavirus pour chercher à s’enrichir sur le dos du peuple. Selon lui, certaines personnes cherchent à trahir l’esprit du Chef de l’Etat dans sa lutte contre la propagation du Coronavirus. L’Ofnac et le Procureur de la République devraient s’autosaisir sur cette affaire, déclare-t-il. Et d’ajouter que la mise en place d’un comité de suivi où toutes les franges de la société seraient représentées devient impératif.
Fermeture des frontières : Des Bissau-Guinéens cherchent à rallier le pays via Ziguinchor
Le département de Bignona fait face ces derniers temps à un afflux de ressortissants Bissau-Guinéens venant de la Gambie. Ces derniers cherchent à rallier le pays via Ziguinchor malgré la fermeture des frontières. Une vingtaine parmi eux ont été éconduits à la frontière gambienne par les autorités administratives du département. Cet afflux massif de ressortissants étrangers est à l'origine du renforcement du dispositif au niveau des frontières, selon le préfet de Bignona. "Nous avons noté depuis une semaine des déplacements irréguliers de personnes étrangères qui cherchent à entrer dans le département. Nous avons mis en place un dispositif au niveau des frontières pour contrôler les points d'entrée non officiels", a soutenu Babacar Ndiaye sur la Rfm.
Polémique tests de vaccins : Macron demande pardon aux Africains
Le Président français désapprouve la proposition des chercheurs Jean-Paul Mira et Camille Locht consistant à mener "une étude du vaccin Bcg en Afrique", pour lutter contre le Covid-19. Alors que ces propos avaient heurté nombre d'Africains, le ministère français des Affaires étrangères avait réagi sans équivoque en condamnant l'acte. Outre cette sortie du quai D'Orsay, Emmanuel Macron a tenu à présenter ses excuses, sur Rfi. "Je veux vraiment avoir un message d'amitié d'abord pour tous nos amis d'Afrique. Je le dis aussi, parce que vous l'avez évoqué : il ne faut pas avoir de catastrophisme. Et je veux le dire aussi parce que j'ai été frappé, comme vous, par des propos inconséquents qui ont été tenus par certains chercheurs français et ont blessé, à juste titre, nos amis africains. Et je veux ici les condamner avec beaucoup de force, et dire que la France n'a jamais considéré que l'Afrique était un lieu d'expérimentation de la médecine", coupe-t-il net. "C'est aussi, poursuit Macron, pour cela que j'ai eu toutes ces précautions quand vous m'avez parlé de la chloroquine. On (en) est en France aux essais cliniques sur l'hydroxychloroquine-azithromycine. Donc ce qui est en France à l'essai clinique, chez mes amis, doit rester à l'essai clinique, et pas au niveau du traitement répandu. Je veux donc avoir ce message d'amitié et d'excuses, et je veux, à l'égard de tous nos compatriotes qui vivent à travers l'Afrique, avoir le même message d'amitié à l'égard aussi de tous vos collègues qui font ce beau métier d'informer."
Covid-19 : Tambacounda enregistre un nouveau cas
La région de Tambacounda a enregistré un nouveau cas positif, ce mercredi. Ce qui porte à neuf (9) le nombre de cas dans le département de Goudiry. 139 prélèvements ont été envoyés à Kolda et les résultats sont attendus incessamment.
Un bienfaiteur anonyme
Nos radars ont filmé un homme offrant à manger à l’heure du couvre-feu à des policiers en faction au rond point EMG. Cet individu, pur produit de l’informel ne veut pas qu’on cite son nom. Mais il tient à souligner qu’il le fait par patriotisme. Ces serviteurs de la Nation veillent sur nous quand nous dormons. Selon lui, ils méritent reconnaissance et considération de nous tous.
Mbour : 5 personnes arrêtées à Saly avec 7,625 Kg de Haschich
Les policiers ont encore frappé fort sur le Petite Côte. En effet, "dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue sur l'étendue du territoire national, les éléments du commissariat urbain de Saly Portudal, exploitant des informations faisant état d'un vaste réseau de trafic de stupéfiants, ont interpellé, le jeudi 09 avril 2020, cinq (05) individus, trouvés en possession de 7,625 kilogrammes de Haschich". Selon le Bureau des relations publiques de la police qui a donné l'information, "une enquête a été ouverte aux fins de démanteler d'autres réseaux similaires".
Rappel à Dieu de Souleymane Guèye Ciss, SG de la LD Debout
Rufisque est en deuil. Souleymane Guèye Ciss, secrétaire général de la LD Debout, est rappelé à Dieu, ce mercredi, suite à une maladie. Souleymane Guèye Ciss s’en est allé. Le directeur financier de l’Agetip quitte le bas-monde pour rejoindre ce qu’il y a de meilleur dans l’Au-delà. Des témoignages reçus à Senego, l’homme est peint comme un entrepreneur engagé au service de ses compatriotes. L’initiateur de l’école Edicom, spécialisée dans l’enseignement professionnel, basée dans la vieille ville, était utile à sa communauté. Souleymane Guèye Ciss a été aussi plusieurs fois membre du Conseil municipal de Rufisque.
Pour participer à l’effort de lutte contre la pandémie du Covid-19, Rotary Clubs du Sénégal met sur la table un chèque de vingt millions deux cent cinquante mille FCFA
Conformément à la poursuite de ses six axes stratégiques, et fidèle à sa tradition humanitaire, le Rotary a participé, à la lutte contre cette pandémie (COVID-19).
C’est ainsi qu’une délégation de la Coordination nationale des Clubs Rotary du Sénégal, conduite par le Past District Gouverneur Aristide Tino ADEDIRAN, Baba TALL, Président du Rotary Club Dakar SOLEIL, Mohamed GANDHOUR, Président du Rotary Club Dakar Doyen et Paolo Carlo REGANO, Président du Rotary Club Dakar Millenium, a été reçue par le Comité de Suivi du Covid-19, dirigé par le Dr Abdoulaye LY, Conseiller Technique n°1, représentant Monsieur Abdoulaye Diouf SARR, Ministre de la Santé, empêché.
A titre de don, un chèque de vingt millions deux cent cinquante mille (20.250.000) FCFA a été remis au Dr Abdoulaye LY, Conseiller Technique N°1 du Ministre, en présence d’autres membres du Cabinet, pour soutenir l’action du Comité de Suivi du Covid-19, dans la lutte contre cette pandémie au Sénégal.
A cette occasion, Monsieur ADEDIRAN a rappelé l’histoire du Rotary depuis sa création en 1905, avec ses différentes actions à travers le monde, et particulièrement dans les luttes contre les différentes épidémies et pandémies dont la plus soutenue est celle contre la poliomyélite.
Tour à tour, les différents Présidents ont loué les actions en cours. Au nom de tous les Rotariens du Sénégal, ils ont vivement encouragé le corps médical et les autorités étatiques pour les résultats encourageants jusque là enregistrés.
L’occasion a été saisie pour magnifier l’action inter Clubs, réalisée et coordonnée par les Adjoints Gouverneurs, en collaboration avec l’ensemble des Clubs Rotary du Sénégal.
Pour sa part, après avoir présenté les excuses de Monsieur le Ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Abdoulaye LY, a loué ce geste important et a chaleureusement remercié l’ensemble des Rotariens du Sénégal pour leur participation active et à tous les niveaux de la politique sanitaire du Sénégal. Pour finir, au nom de Monsieur le Ministre, il a vivement félicité le Rotary.
par Latyr Diouf
VIDES ET COVID-19 : NOUS SOMMES EN GUERRE !
La société post-Covid-19 sera forcément marquée du sceau de l’impréparation globale de cette guerre dont on expérimente actuellement les effets. Mais, quand la paix sera revenue, la pire des désillusions serait de réendosser notre hébétement de plus belle
Cette sentence a été, en substance, le sommet des allocutions présidentielles prononcées à la télévision, du reste, sans le panache gaullien, le souffle castriste ou encore le doux tragique senghorien. L'époque a changé. La duplication massive des déclarations et les multiples commentaires, qui les ont accompagnées, ont dilué l'aura qu'elles devaient tirer du désarroi mondial. Tout paraît tellement désincarné par la prééminence de l'accessoire et du faux-semblant sur l'essentiel. Il est heureux, soit dit en passant, que l’Africain Macky Sall et non moins président de la République du Sénégal partageât ses réflexions écrites face à la situation. Pour se ressaisir, les paroles officielles avaient tenté d'abord de caractériser avec gravité le fléau qui a pris le monde au dépourvu. Dans un florilège de curieux portraits-robots, l'ennemi public numéro 1 est décrit comme infiniment petit, invisible, sans passeport ni visa, ignorant les frontières et frappant, de manière rapide, brutale et indifférenciée, riches et pauvres. Et pour ne rien arranger, cet insolent microscopique avait déjà fait vaciller de puissants pays aux dispositifs sanitaires réputés très performants.
C'est, manifestement, la virulence létale du virus qui justifia les sorties vigoureuses de la fin de la première quinzaine de mars et leur sémantique martiale. En effet, de son foyer wuhanais en Chine, le mal s'était déjà propagé, de manière vertigineuse, aux quatre coins du monde. Personne n’en avait, véritablement, pris la mesure. Il est désormais communément identifié sous le nom de Covid-19, acronyme anglais signifiant en français maladie à coronavirus 2019. Malgré les nombreuses explications savantes qu’elle a suscitées, elle reste mal connue. Point de vaccin ; point de médicament, à ce jour. Les masques et tests, qu’on pouvait espérer élémentaires au regard des grands progrès d’une humanité à l’heure de l’intelligence artificielle, ont pu faire défaut dans des pays parmi les plus structurés et les plus aisés.
Des mesures spectaculaires furent prises : fermeture des écoles, des frontières et de certains commerces, annulation de grandes rencontres internationales et de grands événements scientifiques, culturels et sportifs, confinement, état d’urgence, couvre-feu… Les États recouvrèrent leurs puissants monopoles sans, toutefois, disposer du moindre antidote pour contenir la pandémie. Il fallait vite sublimer cette remarquable impuissance et rassurer les populations : le Léviathan les protège et les couvre de sa bienveillante autorité. Cependant, il ne serait pas malsain de songer furtivement à deux avatars : la populaire expression de la carotte et du bâton ou l’incontournable Surveiller et punir de Foucault. Car, oui, l’injonction « restez chez vous ! », d’une part, a été accompagnée d’une campagne de sensibilisation proche de la propagande totalitaire. La mise en scène de gestes dit barrières devint virale. Se laver les mains avec du savon ou une solution hydroalcoolique, éternuer ou tousser dans le creux de son coude, utiliser un mouchoir jetable, observer une distance sociale étaient érigés au rang de trouvaille brevetée. D’autre part, faute d’attestation dérogatoire pertinente, tout déplacement est interdit, sous peine d’amende. Cependant, dans de nombreux pays, le nouvel ordre est imposé à coup de matraque. Gare à ceux qui ne respectent pas le confinement et les couvre-feux !
L’adhésion massive des nations à la guerre mondiale contre la Covid-19, avec des armes aussi dérisoires, prêterait à sourire, si le bilan macabre n’était pas aussi vulgarisé. Ce 14 avril 2020 à 19h30, la Covid-19 a fait 121 897 morts dans le monde. De plus, des personnalités fort sympathiques et très inspirantes nous ont quittés, sans que l’hommage qui sied à leur séjour terrestre puisse leur être rendu. Les drames, qui frappent actuellement des millions de personnes à l’échelle du monde, sont incommensurables. Ils sont couverts de ces pudeurs typiques des détresses muettes et voisines du désespoir. Car au-delà de la mort, des inhumations sommaires, des deuils solitaires et des risques de contagion, l’isolement généralisé exacerbe toutes les précarités matérielles et morales, en mettant à nu la terrible angoisse de l’impuissance devant son propre sort, si ce n’est celle de la résignation face au désarroi d’un être cher.
L’Etat du Sénégal s’est montré bien inspiré dès les premiers effets de la pandémie sur son territoire, voire depuis le très pertinent refus du président de la République de faire rapatrier nos compatriotes d’un Wuhan au pic de la contagion. Avec son programme dit de résilience économique et sociale, des mesures sont prises dans l’esprit de soutenir la santé et les ménages, assurer la stabilité économique et financière et sécuriser l’approvisionnement du pays. Une union sacrée s’est également déclarée autour de l’élan national de riposte contre la maladie. A cela s’ajoute un nombre de cas identifiés et de décès encore relativement peu élevé en comparaison avec les pays les plus affectés. Beaucoup d’hypothèses ont été avancées pour expliquer le taux de morbidité faible en Afrique subsaharienne. Les plus scientifiquement plausibles semblent d’ordre immunologique ou en lien avec la jeunesse de la population du continent. C’est, du moins, l’avis d’un ami médecin actuellement au cœur de la prise en charge de patients atteints du Covid-19 dans une région très impactée. Il se dit peu convaincu par les suppositions liées à une barrière climatique tropical et balaye les considérations génétiques évidemment racistes. Quant à la prétendue compétitivité subite de notre système de santé, il la trouve franchement agaçante. Il serait indécent, pense-t-il, d’ignorer les nombreuses autres morts non imputables au Covid-19 et de feindre d’oublier nos immenses défis en matière de santé.
L’autre indécence s’est manifestée dans les solidarités ostensibles, qui consiste essentiellement en denrées alimentaires et en produits hygiéniques pour des présumés plus démunis. La démence politicienne, démagogique et effrontée, qui gangrène le pays, a trouvé là un nouveau cheval de bataille et parvient à nous indisposer jusqu'aux confins de nos confinements. La cause de l’entraide pouvait être noble, si elle était exempte de calcul et de mise en scène autocentrée. Elle pouvait être salutaire, si elle prolongeait qualitativement et quantitativement la résilience des bénéficiaires. Elle pouvait, enfin, être légitime, si elle n’autorisait aucune interrogation sur les moyens des généreux bienfaiteurs. Mais, elle a été empressée, indiscrète, dérisoire et soucieuse de reconnaissance populaire. La solidarité est indispensable dans les moments que nous traversons. Nul n’en disconviendrait. En priorité, elle doit être le fait des pouvoirs publics qui, reconnaissons-le, font de leur mieux avec les contraintes inhérentes au fonctionnement de nos administrations. L’Etat du Sénégal, à travers la Force Covid-19, a pris d’importantes mesures dont le détail a fait l’objet d’une large diffusion. Les efforts individuels, auxquels chacun est socialement sommé de consentir, doivent se passer de démonstration grotesque d’égo. On remarquera que sur la liste des donateurs du Fonds Force Covid-19 établie par la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor, les montants vont de 2000 (moins de 4 euros) à 1 milliards CFA (plus d’1,5 million €) et concernent, à ce jour, moins de 500 personnes. Tout Sénégalais, doté du moindre et quelconque revenu, a, dans son entourage, des parents, des amis et des connaissances fort dépourvus qu’il tient parfois en respect pour sa propre survie. Aucune fortune privée n’est en mesure de venir définitivement à bout de la précarité par la charité. Tout secours doit donc rappeler au donateur que sa supériorité n’est pas figée et qu’il peut se retrouver à la place de l’assisté, en situation de nécessiteux. Beaucoup d’adages, marqueurs de l’interdépendance communautaire, professent cette sagesse existentielle implacable. La gratitude reçue (ou donnée) ne doit pas créer des obligations dont on tirerait un ascendant définitif.
Les carences que révèle cette pandémie sont nombreuses et insoupçonnables. Elles se nichent, par exemple, dans les félicitations amplement méritées au personnel médical et paramédical. Le fait d’applaudir tous les soirs des travailleurs en mission de service public est bruissant de symboles. Des images et audios de soignants terrassés de fatigue et dépités par des manquements et des pénuries incroyables ont, pour sacrifier au lieu commun, ému la toile. Sur le plan économique, l’incertitude des prévisions du FMI et la récession déjà qualifiée d’historique en France préfigurent les déficits abyssaux à combler. Le jour d’après sera plein de ces vides. De cette drôle de guerre, la stratégie prospective ne saurait se limiter, après l’urgence de trouver un remède, à un retranchement dans le beau temps proverbial qui succède nécessairement à la pluie. Une locution latine célèbre nous dit : « Si vis pacem, para bellum » (littéralement « Si tu veux la paix, prépare la guerre »). La société post-Covid-19 sera forcément marquée du sceau de l’impréparation globale de cette guerre dont on expérimente actuellement les effets. Mais, quand la paix sera revenue, la pire des désillusions serait de réendosser notre hébétement de plus belle. Car, après avoir redécouvert le rôle de l’agriculteur, du pécheur, du soignant, de l’enseignant, de l’éboueur et de toutes les petites mains indispensables et peu valorisées, il restera si peu de fierté à tirer des privilèges d’une réussite confinée, insolente et spéculative dans un monde fragile et aliénant.
UN AGENDA POUR LES EXAMENS SCOLAIRES EN GESTATION
Le président a demmandé aux ministres concernés de mener des concertations urgentes avec les partenaires sociaux en vue d’évaluer l’impact global du COVID-19 sur le secteur éducatif - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 15 avril 2020.
"Le Conseil des ministres s’est tenu le mercredi 15 avril 2020, en visioconférence, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.
Le Chef de l’Etat a, à l’entame de sa communication, adressé ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne, au sortir de la semaine sainte et de la célébration de la fête de Pâques. Le Président de la République a en outre remercié toutes les autorités religieuses du Sénégal qui se sont engagées avec l’Etat et les populations dans la lutte contre la pandémie du COVID-19.
Le Chef de l’Etat, abordant la question de l’accompagnement des citoyens dans le contexte du COVID-19, a informé le Conseil avoir procédé au lancement des opérations d’aide alimentaire d’urgence. Il a, à cet effet, demandé au Ministre du Développement communautaire, en rapport avec le Ministre des Forces armées et le Ministre de l’Intérieur de veiller à l’acheminement rapide à destination et à la distribution, dans les meilleures conditions par des commissions créées au niveau territorial, des dotations alimentaires.
Le Président de la République a salué les contributions des collectivités territoriales.
Il a, par ailleurs, demandé au Ministre des Collectivités territoriales et au Ministre des Finances et du Budget de faciliter aux collectivités territoriales, les procédures administratives et budgétaires en vue de l’allocation complémentaire de secours aux populations vulnérables.
Le Président de la République a insisté sur la nécessité de déployer, dans les meilleurs délais, l’assistance de l’Etat à nos compatriotes de la Diaspora affectés par la pandémie.
Le Chef de l’Etat a, au sujet de la maitrise de la pandémie du COVID-19 et du plan national d’investissement dans le secteur de la santé, demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, en relation avec les ministres concernés de renforcer davantage les dispositifs de prévention, de veille et d’alerte précoce au niveau des structures sanitaires et des lieux publics, au regard du développement de la transmission communautaire.
Le Président de la République a, dans cette perspective, informé le Conseil avoir eu une séance de travail en visioconférence le jeudi 09 avril 2020, avec des universitaires et spécialistes de la Santé afin de renforcer davantage la riposte et de préparer l’après COVID-19 pour notre système de santé. Il a, à cet égard, magnifié les compétences de nos ressources humaines nationales en matière de santé publique et réitéré les félicitations et encouragements de la Nation aux personnels concernés, tout en les invitant à participer activement à la mise en œuvre du Grand Plan National d’Investissement quinquennal, dont la finalisation est prévue en fin avril 2020.
Le Président de la République a, dès lors, demandé au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de poursuivre les réformes entamées dans le cadre de la modernisation de notre système judiciaire et de l’administration pénitentiaire.
Le Chef de l’Etat, revenant sur la gestion et le suivi des affaires intérieures, a abordé la situation scolaire et universitaire. Il a à cet égard, demandé au Ministre de l’Education nationale et au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et au Ministre de la Formation professionnelle de mener des concertations urgentes avec les partenaires sociaux en vue d’évaluer l’impact global du COVID-19 sur le secteur éducatif. Il a également demandé aux ministres d’élaborer une feuille de route pour la poursuite des enseignements de même qu’un agenda des évaluations, examens et concours, tout en tenant compte aussi de l’impact sur les établissements d’enseignement privés.
Le Président de la République a, au titre du fonctionnement des institutions financières durant la pandémie du COVID-19, demandé au Ministre des Finances et du Budget, en relation avec celui de l’Economie et de l’Observatoire de la Qualité de services financiers, d’engager, avec les responsables de la BCEAO, des établissements de crédit et des institutions de microfinance, des consultations afin de sécuriser davantage le traitement diligent des opérations financières et de faire bénéficier aux différents agents économiques, d’un report d’échéances de leurs crédits sur une période à convenir.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur le suivi de la coopération, des partenariats et sur son agenda.
Au titre des Communications, le Conseil a enregistré les interventions de différents ministres.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
- le projet de loi relatif à la prorogation des délais en matière civile, commerciale, sociale et administrative et à la suspension des mesures d’expulsion ;
- le projet de loi portant suspension des recours, de l’exécution des sentences et prorogation de certains délais, en matière pénale ;
- le projet de décret portant règlement général sur la comptabilité publique."
DÉCÈS DE SOULEYMANE GUEYE CISSÉ, SG DE LA LD/DEBOUT
Le militant de Gauche est décédé ce mercredi matin à Dakar à l’âge de 53 ans
Le Secrétaire Général de la Ligue Démocratique/Debout, Souleymane Gueye Cissé, est décédé ce mercredi matin à Dakar à l’âge de 53 ans, a appris l’APS.
Militant très tôt engagé dans la gauche au sein de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT), il a été pendant plusieurs années, un fer de lance du mouvement de jeunesse de ce parti à côté de son leader historique, le professeur Abdoulaye Bathily.
Conseiller municipal à la ville de Rufisque Ouest, il était également conseiller départemental.
En 2018 lors d’un congrès, il marque une rupture avec la LDMPT et crée dans la foulée une aile dissidente dénommée LD/Debout.
Né en 1967 à Rufisque, Souleymane Gueye Cissé a fait ses humanités au lycée Abdoulaye Sadji de cette ville où il s’était illustré parmi les ’’dirigeants de grève’’.
Après des études à l’université de Dakar, il avait eu à occuper le poste de Directeur Administratif et financier de l’Agence d’Exécution des travaux d’intérêt public (AGETIP).
Entrepreneur, il a fondé depuis 2000 à Rufisque sa ville natale le Groupe d’enseignement supérieur privé (Edicom).
A côté de l’établissement dans le quartier de Guendel, il avait également créé un studio d’enregistrement pour promouvoir les jeunes talents de la vieille ville. Son enterrement est prévu cet après-midi à Rufisque.