Dakar, 12 juin (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent des questions se rapportant à la gestion de la pandémie de la Covid-19 et d’autres sujets d’actualité.
’’Aucun alibi ne sera accordé au président du Comité de suivi dela mise en œuvre des opéra-tions du Fonds de Riposte contre les effets de la Covid-19 (Force Covid-19). Le Général de division François Ndiaye a rassuré l’opinion, hier, pour dire qu’il était armé avec son équipe afin de veiller à la transparence du processus’’, souligne L’AS.
Selon ce journal, ‘’face à la presse, Monsieur Ndiaye a indiqué qu’en plus du cadre règlemen-taire de fonctionnement, un comité chargé du suivi de la miseen œuvre des opérations dufonds a été institué avec unecomposition représentative desdifférentes forces vives de la na-tion. Dès lors, dit-il, +les condi-tions d’une gestiontransparente des ressources dela Force Covid-19 sont garantiespar les instruments ainsi mis en place par l’autorité+’’.
Enquête note que ‘’le Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du fonds Force-Covid-19 se veut transparent dans son fonctionnement. C’est en ce sens que le président de l’instance, le général François Ndiaye, a tenu hier une conférence de presse pour faire l’état des lieux des interventions du comité, depuis sa création, le 17avril dernier’’.
‘’Faisant ainsi le bilan des activités de la structure, le général Ndiaye a beaucoup insisté sur la transparence et la crédibilité de la structure. Une manière de répondre aux multiples rumeurs et polémiques sur le fonctionnement du comité. Pour lever toute équivoque, le président du comité a tenu à préciser avec fermeté que toutes les conditions de transparence sont réunies pour la traçabilité de la gestion du fonds Force-Covid-19. Il a ainsi invité les membres du comité à faire preuve de rigueur et d’écouter la population’’, écrit le journal.
La Tribune souligne que le Général Ndiaye ‘’a brisé le silence’’ sur la question des perdiems qui a été agitée au lendemain de l’installation du comité. ‘’C’est une information à verser dans la corbeille des fakes news de la pandémie du coronavirus. Elle est dénuée de tout fondement. Soit le journaliste a été manipulé, soit il y a des soubassements mercantiles ou bien il s’est planté. Il doit même présenter des excuses au peuple sénégalais, car son article a fait mal au plus haut sommet de l’État’’, a répondu le Général.
Pour Le Témoin, ‘’le général François Ndiaye donne des gages sur la transparence du comité qu’il préside’’. ‘’’’Le général François Ndiaye a apporté, hier, des éclairages sur les conditions de la gestion du comité de suivi du fonds Force Covid-19. Il a botté en touche toutes les accusations de nébulosité ou d’opacité diffusées dans la presse. A l’en croire, jusqu’à présent, les choses ont été faites de façon transparente’’, écrit le journal.
Sur le plan épidémiologique, le Sénégal a dénombré à ce jour 4759 cas de Covid-19 dont 2994 guéris, 56 décès et 1708 patients sous traitement.
Au sujet de la gestion de la pandémie toujours, L’As note que le ministre Moustapha Diop, ‘’se dresse en bouclier de Macky Sall’’.
‘’Moustapha Diop se dresse en bouclier de Macky Sall. Face aux flots de critiques visant le chef de l’Etat dans sa gestion de la pandémie, le ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries est monté au créneau pour porter la riposte. Dans une déclaration parvenue à +L’AS+, Moustapha Diop se dresse en bouclier et lance un appel à l’unité autour de Macky Sall pour un Sénégal émergent en 2035’’.
Enquête présente le patron Amadou Ly, le fondateur d’Akilee, la start-up sénégalaise spécialisée dans le développement de solutions digitales dédiées à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables.
’’Secoué par de fortes turbulences, le directeur général d’Akilee, Amadou Ly, demeure une énigme pour nombre de Sénégalais. Derrière le garçon bon chic, bon genre, résonne encore un passé tumultueux plein d’enseignements. Très gêné de parler de lui-même, il refuse catégoriquement d’aborder certaines étapes décisives de sa vie’’, selon Enqûete.
La start-up Akilee est au cœur de l’actualité à cause d’un contrat controversé avec la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec).
Source A apporte ‘’les preuves irréfutables’’ de la signature de licences de pêche par l’actuel ministre de la Pêche.
’’Quand le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime fredonne le refrain, selon lequel il n’a jamais signé de licences de pêche, depuis qu’il a pris le fauteuil de son prédécesseur Aminata Mbengue Ndiaye, bouchez vos oreilles et circulez ! Car, selon les infos en possession de ’Source A’, Alioune Ndoye, qui a dit, le 25 Avril 2020, n’avoir jamais signé de licence de pêche, a bel et bien apposé sa signature sur, au moins, quatre licences de pêche en faveur de navires de ‘’Fu Yuan Yu’’. C’était le 17 avril 2020’’, lit-on dans le journal.
UNE ÉMISSION DE LIKA SIDIBÉ
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DERRIÈRE LE MASQUE DE L'AMÉRIQUE CONQUÉRANTE
EXCLUSIF SENEPLUS - L'histoire des Etats-Unis s'est structurée autour de la violence - Il faut sortir de l'utilitarisme pour enrayer les inégalités raciales - L'Afrique doit s'affirmer - AU FOND DES CHOSES AVEC MAHAMADOU LAMINE SAGNA
La mort de Georges Floyd nous rappelle la violence raciste structurelle aux USA. C’est l’analyse de Mahamadou Lamine Sagna, Docteur en sociologie et enseignant à l’université américaine de Yola au Nigéria. L’auteur du livre "Violences, Racisme et Religions - Cornel West, une pensée rebelle", estime que l'esclavagisme a structuré l'Amérique dans le passé, dans le présent et, si on n'y prend garde, il pourrait reprendre ici ou ailleurs dans le futur.
Au delà de la violence systémique qui sape la démocratie et le vivre-ensemble Outre-atlantique, le sociologue évoque entre autres, l’idéologie de la suprématiste blanche, le mythe du marché, le militarisme agressif et les différentes formes insidieuses de violence.
Mahamadou Lamine Sagna est l’invité de Lika Sidibé dans l’émission Au fond des choses.
Deuxième source de devises au Sénégal, après la pêche, le tourisme traverse une crise sans précédent malgré les différentes politiques mises en œuvre par les différents régimes qui se sont succédé à la tête du pays.
Deuxième source de devises au Sénégal, après la pêche, le tourisme traverse une crise sans précédent malgré les différentes politiques mises en œuvre par les différents régimes qui se sont succédé à la tête du pays. Face à la concurrence de nouvelles destinations dans les pays voisins, les autorités étaient appelées à développer de nouvelles offres telles l’écotourisme, le tourisme religieux et culturel, le tourisme de santé pour en tirer le maximum de profit. Pis, la pandémie de la Covid-19 a fini par mettre aujourd’hui ce secteur à genoux. Premier secteur à ressentir les effets de la maladie, le tourisme connaît les moments les plus difficiles de son existence au Sénégal. Radioscopie d’un secteur actuellement aux «urgences».
Le secteur du tourisme au Sénégal s’est imposé comme le véritable moteur de l’économie, se classant même au deuxième rang après la pêche en termes de rentrées de devises dans notre pays. Développé aussitôt après les indépendances, le tourisme international et essentiellement balnéaire n’a cessé de croître. Les arrivées massives de touristes, notamment de type tout inclus, ont quasiment quadruplé de 1960 à 2000. Les transactions touristiques ont atteint, durant la même période, près de 10 % de la valeur globale du commerce extérieur du pays. Pendant plusieurs décennies, l’activité balnéaire a toujours été le moteur de l’activité touristique au Sénégal. Notre pays a aussi longtemps été vendu et perçu comme une destination balnéaire d’hiver par rapport au marché européen. Avec ses 700 km de côte maritime, les autorités en charge du tourisme avaient misé sur ce potentiel naturel.
Le Tourisme d’Affaires a connu une progression régulière depuis plusieurs années surtout dans la région de Dakar. Cette progression s’explique par l’amélioration des infrastructures d’accueil et la structuration de l’offre Tourisme d’Affaires à Dakar. Aujourd’hui les hôtels d’affaires affichent un taux de remplissage moyen de 80 à 85 % comparé aux hôtels de loisirs situés dans la zone balnéaire qui tournent autour de 25 à 30 %. Cette baisse de la destination Sénégal est causée par plusieurs facteurs selon les professionnels du secteur. Il s’agit entre autres, du manque de visibilité, de l’absence de promotion intérieure et extérieure, les forts taux de fiscalité liés à la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) qui ne permettent pas au Sénégal d’être compétitif par rapport à des destinations plus à la mode comme Cuba, Thaïlande ou d’autres pays africains. Il s’y ajoute les problèmes de financements, l’accès au crédit n’est pas facile, l’érosion côtière entraînant la disparition des plages, la pollution des eaux, le comportement de la plupart des petits vendeurs qui, par manque de sensibilisation, font fuir les quelques touristes qui s’aventurent en dehors de leur hôtel, l’état de délabrement des routes dans l’est du pays.
LES POLITIQUES DE L’ETAT POUR LA PROMOTION DU SECTEUR
Pour rendre plus attractive la destination sénégalaise, de nombreuses politiques ont été mises en œuvre par les différents régimes qui se sont succédé au Sénégal. Ainsi, dans son objectif de «rationaliser» les dépenses publiques, le Président de la République, Macky Sall a supprimé bon nombre de structures dont l’Agence nationale de promotion touristique (Anpt). Une décision qui a mis les acteurs touristiques dans tous leurs états. Face à la détermination des professionnels du tourisme qui ne voulaient nullement entendre parler de la disparition de l’Anpt, Macky Sall ressuscite l’Agence sénégalaise de promotion touristique (Aspr), née des cendres de l’Anpt. Et, en 2013, le président de la République lance le visa d’entrée au Sénégal pour tous. Ce qui n’est pas sans conséquences sur le secteur. Suffisant pour que les acteurs touristiques mènent la bataille contre la décision qu’ils qualifient de facteur bloquant du tourisme. Une mobilisation qui a également obligé Macky Sall à supprimer, en mai 2015, cette réciprocité des visas qui était adoptée «sans concertation» avec les professionnels du secteur du tourisme. Son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade avait nourri des ambitions pour le développement du secteur avec la création de l’Anpt pour mieux tirer profit du tourisme. Ce que le président Abdou Diouf avait bien compris en misant sur le secteur.
LE CREDIT HOTELIER ET TOURISTIQUE POUR BOOSTER LE SECTEUR
Après la réduction des taxes, l’exonération fiscale en Casamance, la suppression du visa d’entrée, l’Etat a instauré, en 2016, le crédit hôtelier et touristique. Un outil qui est venu à point nommé, face à la crise que traversait ce secteur ces dernières années. Selon les services du ministère du Tourisme, ce nouvel instrument est placé au cœur de la Stratégie de développement du secteur du tourisme, telle que déclinée dans le Plan Sénégal émergent, avec l’ambition réaffirmée de faire du Sénégal une destination touristique de référence. Ce crédit a pour objectif, de mieux valoriser le potentiel touristique des localités du Sénégal, à travers le relèvement du niveau de qualité des services et la mise en place de nouveaux produits adaptés aux nouvelles réalités économiques. Dans sa configuration, ce crédit hôtelier ambitionne de renforcer Dakar comme ville de tourisme d’affaires, soutenue par le développement du City Trip autour de nouveaux circuits thématiques. Mais aussi, entre autres, de soutenir la requalification de l’offre touristique à Saly et sur la Petite Côte; développer l’offre de services dans l’écotourisme au Delta du Saloum et dans le Sénégal Oriental.
TOURISME RELIGIEUX ET TOURISME DE SANTE
Pour la relance du secteur touristique au Sénégal, l’Etat veut également s’appuyer sur le tourisme religieux au niveau de certaines localités du pays, à l’instar des villes comme Médine, Jérusalem et Rome. Aujourd’hui, des régions comme Kaolack, Thiès, Diourbel, Dakar, la Casamance, Kédougou, le Fouta, etc., pourraient développer ce type de tourisme qui n’est pas encore expérimenté d’une façon significative dans notre pays, en dépit des énormes potentialités, en dehors des nombreux événements religieux organisés chaque année. En effet, les régions de Kaolack, de Thiès et de Diourbel accueillent lors de la célébration des événements religieux (Gamou, Magal) des hôtes qui viennent des régions intérieures, de pays africains, d’Europe, des Etats-Unis ou d’Asie. Certes, même si ces évènements qui drainent chaque année des milliers voire millions de pèlerins musulmans, ils ne peuvent guère être considérés comme du tourisme religieux à l’heure actuelle et force est de constater que de nombreux visiteurs étrangers se rendent également dans ces cités religieuses pour contempler les grandes mosquées ou les mausolées des illustres chefs religieux comme celui de Cheikh Ahmadou Bamba…
Toujours dans ce domaine, parmi les lieux de pèlerinage catholiques, le sanctuaire Notre-Dame de la Délivrance de Popenguine et le petit séminaire Saint-Joseph de Ngazobil, sont aussi autant de sites plus connus et à promouvoir. La cathédrale de Dakar, l’église de Fadiouth et surtout l’abbaye des moines de Keur Moussa, célèbre pour ses messes dominicales chantées, accompagnées à la kora, sont très prisées des voyageurs. Dans un autre registre, faire de Dakar un hub médical à l’exemple de l’Inde, la Turquie et les pays du Nord. Voilà un autre projet que le Sénégal et ses partenaires ambitionnent de réaliser pour faire de notre pays une destination de tourisme médical au niveau de la sous-région et même au-delà. Cette idée émise pourrait non seulement permettre aux populations de disposer de structures de soins de qualité mais aussi mettre fin aux évacuations sanitaires onéreuses vers l’Europe et vers d’autres pays du Maghreb
COVID-19 «ACHEVE» UN SECTEUR AGONISANT
La pandémie de la Covid-19 a fortement affecté le tourisme au Sénégal. Premier secteur économique à en ressentir les effets, le tourisme connaît en effet les moments les plus difficiles de son existence au Sénégal. Dès l’apparition des premiers cas confirmés de coronavirus au Sénégal, les hôtels ont fermé leurs portes du fait de l’assèchement des marchés fournisseurs, la France, l’Italie, l’Espagne et la Belgique, entre autres, tous des pays qui n’ont plus de liaison aérienne avec le Sénégal. «Tous les secteurs sont touchés, mais nous, nous sommes sinistrés», avait alerté Mamadou Racine Sy président du Fopits. Avec les annulations d’évènements et des réservations, les hôtels ont perdu beaucoup d’argent. Pour accompagner les professionnels du secteur touristique, l’Etat a pris un certain nombre de mesures notamment le report des échéances fiscales et sociales des hôteliers, ainsi que l’obtention au niveau des banques un moratoire des créances dues, et sans intérêts. Des mesures qui ne font toutefois qu’éluder la sinistrose des réceptifs hôteliers face au coronavirus.
UN CAS POUR LES «DIALOGUEURS»
Point inscrit à l’ordre du jour des discussions sur le dialogue politique, mais reporté vers la fin des échanges, le parrainage à l’élection locale prochaine ne sera pas de tout repos pour les candidats.
Point inscrit à l’ordre du jour des discussions sur le dialogue politique, mais reporté vers la fin des échanges, dans le but d’attendre le rapport de l’audit du fichier et de l’évaluation du processus électoral, jusque-là pas encore démarrés, le parrainage à l’élection locale prochaine ne sera pas de tout repos pour les candidats. Si bien évidemment, la loi l’instituant dans le pays n’a pas été modifiée par les «dialogueurs» ou même supprimée pour ces prochaines joutes.
L a loi constitutionnelle 2018-14 du 11 mai 2018 portant révision de la Constitution fait du parrainage par les électeurs une condition de validation des candidatures aussi bien pour les candidats indépendants que pour les candidats présentés par les partis ou coalitions de partis légalement constitués. Cette loi bien que n’ayant pas fait l’objet d’un consensus de la part des acteurs politiques, a été votée et adoptée par l’Assemblée Nationale et s’est imposée à tous les candidats à l’élection présidentielle de 2019.
Le hic, dans son rapport d’observation de l’élection présidentielle du 24 février dernier, la Mission d’observation de l’Union européenne (Ue) a affirmé, entre autres, que «le parrainage citoyen pour les élections locales devrait être abandonné, et ce dans les plus brefs délais». En réalité, des manquements avaient été notés lors du parrainage pour la présidentielle dernière, ayant ainsi occasionné le recalage d’une vingtaine de candidats.
Parmi les couacs relevés par les acteurs de la société civile, il faut mentionner l’absence de modélisation du support de collecte des signatures, l’incohérence entre la fiche papier et le format numérique. Ils ont aussi déploré la technique d’assèchement qui consiste à demander à ses soutiens, plus de parrainages que ceux nécessaires, de sorte que le vivier des signatures potentiels soit asséché pour les autres candidats. Voilà où réside le grand problème, si les acteurs au dialogue politique ne parviennent pas à s’accorder sur les modifications à apporter à ladite loi, ou tout simplement sa suppression, avant les élections locales prochaines. Vu la complexité des Locales, où plusieurs listes comportant parfois des sensibilités différentes sont mises en compétition et non des candidats individuels, le risque de doublons est réel. Cela, d’autant plus que le bassin électoral est le même pour tous, dans la collectivité territoriale.
Autre chose et pas des moindres, ce ne sera pas chose aisée d’organiser le parrainage dans plus de 500 communes du pays, qui plus est, y compris l’élection des maires de la ville. Est-ce que notre fichier électoral configuré en nombre de communes peut pouvoir en tirer les substances quand on sait que les Sénégalais sont des migrants entre communes, entre zones, etc ? Avec quel logiciel adapté ? L’on se rappelle que les 7 personnalités indépendantes de la société civile, membres de la commission de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel ne disposaient d’aucune information sur le logiciel élaboré pour faire le décompte des parrains.
Par ailleurs, aller dans le sens de la recommandation des Observateurs de l’Union européenne serait suicidaire, quand on sait que lors des dernières locales de 2014, on avait enregistré près de 2000 listes sur 557 communes, plus les départements. Maintenant que les candidatures indépendantes sont généralisées à toutes les élections, depuis le référendum de 2016, il sera impossible d’avoir un système de candidature rationalisé sans le filtre du parrainage. Surtout que le pays compte plus de 300 partis. Le but de ladite loi était d’ailleurs d’éviter cette pléthore de candidatures liée aux législatives, au total 47 listes.
Il revient, par conséquent, aux acteurs prenant part au dialogue politique en suspens de trouver le juste milieu entre la nécessité de rationaliser les candidatures et l’obligation de flexibilité de la loi sur le parrainage, en prélude aux élections locales à venir.
LE PRIVE REFOULE L’ENVELOPPE D’1 MILLIARD DE MACKY
La tension continue de monter entre le privé et le ministère de l’Education nationale. Bien avant le dernier report de la réouverture des écoles, les privés ont dénoncé un boycott et la non-assistance suffisante de l’État.
La tension continue de monter entre le privé et le ministère de l’Education nationale. Bien avant le dernier report de la réouverture des écoles, les privés ont dénoncé un boycott et la non-assistance suffisante de l’État. Ainsi, pour apaiser la tension, une enveloppe «d’un milliard» a été débloqué par le président de la République en guise de soutien à l’adresse des écoles privées « reconnues ou non reconnues » au Sénégal. Rejet et indignation, le collectif des promoteurs et écoles privés du Sénégal juge très insuffisante cette somme.
La tension était montée d’un cran entre le ministère de l’Education nationale et les écoles privées dans la répartition du matériel pour le respect du protocole sanitaire. Ces dernières avaient exprimé leur mécontentement et indignation, se disant boycottées et méprisées par le ministre Mamadou Talla et Cie.
Ainsi, après le report tardif de la réouverture des écoles et dans la perspective d’une nouvelle date pour le retour en classe, le président de la République a décidé de leur venir en aide. C’est dans cette optique qu’une enveloppe d’un milliard a été dégagée par Macky Sall pour les établissements privés. « Ladite somme est à l’adresse de l’ensemble des écoles privées reconnues comme non reconnues », a expliqué le directeur de la formation et de la communication du ministère de l’Education. « L’argent est déjà disponible et on a leur donné des fiches à remplir pour qu’ils soient identifiés », a souligné Mamadou Moustapha Diagne. Mais le privé ne semble pas prendre la nouvelle au vol et rejette d’ailleurs l’enveloppe, parce que trouvant la somme largement insuffisante. La preuve, dans une déclaration rendue publique, le collectif des promoteurs et écoles privées du Sénégal a extériorisé son indignation.
« Les écoles privées, maillon incontournable dans le dispositif de l’Éducation nationale avec son effectif de 1,5 million d’élèves sur les 3,5 millions de la population scolaire, soit 42%, ont été déçues par le traitement indigne dont elles ont fait l’objet dans l’accompagnement du fonds de résilience avec une subvention spéciale d’un milliard F CFA». le porte-parole du ministère de l’Education a regretté cette appréciation des écoles privées.
Reconnaissant l’importance du privé dans le système éducatif, Mamadou Moustapha Diagne a tenu à rappeler à ces promoteurs que la crise a affecté tous les secteurs. Sur ce, il appelle à une lecture plus holistique de la situation. Non sans rappeler qu’à côté de l’appui spécial d’un milliard, il y a la subvention annuelle d’un montant de 1 milliard 200 millions destinée uniquement aux écoles privées reconnues. Par conséquent, selon lui, pour cette enveloppe, il faudra baisser les attentes. « Le chef de l’État nous a demandé d’accélérer le processus de mise à disposition », a-t-il souligné pour finir.
LA DSCOS «OUBLIE» LES INTOUCHABLES
Ce sont des jardiniers/fleuristes, des mécaniciens, des restaurateurs et des paveurs qui ont été victimes des opérations de démolition de la Dscos avant-hier, mercredi 10 juin 2020, aux Mamelles.
Ce sont des jardiniers/fleuristes, des mécaniciens, des restaurateurs et des paveurs qui ont été victimes des opérations de démolition de la Direction de la surveillance, du contrôle et de l’occupation des sols (Dscos) avant-hier, mercredi 10 juin 2020, aux Mamelles. En effet, les grandes constructions au pied de la colline du Phare, qui inquiètent le collectif «Touchez pas aux terres du Phare des Mamelles», continuent de plus belle. C’est le constat fait sur place hier, jeudi 11 juin, au lendemain de cette descente musclée de la Dscos.
Les environnementalistes, urbanistes, architectes, géographes, paysagistes et la société civile n’ont pas encore eu gain de cause en ce qui concerne la libération du littoral du Phare des Mamelles. Réunis en collectif citoyen «Touchez pas aux terres du phare des Mamelles», ces acteurs auront encore à se faire entendre. Pour cause, les chantiers au pied de la colline du Phare, qui faisaient l’objet de leur soulèvement, n’ont pas encore été démolis, les travaux n’ont pas cessé non plus. La descente musclée de la Direction de la surveillance, du contrôle et de l’occupation des sols (Dscos) sur les lieux avant-hier, mercredi 10 juin, n’a pour le moment concerné que les petites installations aux abords de la route et qui n’on aucune incidence ni impact environnemental réel ou presque sur le patrimoine qu’est le Phare et sur son éclat. Les bulldozers de la Dscos ont juste rasé les garages des mécaniciens, les hangars des paveurs, les installations des fleuristes et les restaurants qui se trouvaient au bord de la route, en face du Monument de la Renaissance Africaine ainsi que le mur de clôture du dernier espace vert en bas du Phare. Les grandes constructions sur le littoral ne sont pas détruites. Elles ont été épargnées par les opérations de démolition. Tout comme un bâtiment qui se trouve côte à côte des installations démolies.
LES INTOUCHABLES PEUVENT CONTINUER LEURS CHANTIERS
Lors de notre visite hier, jeudi 11 juin, nous avons trouvé sur place, d’un côté, des ouvriers qui poursuivaient les chantiers et, de l’autre, quelques matériels détruits et jetés à terre, suite à la descente de la Dscos, que les propriétaires tentent de ramasser. Les fleuristes, quant à eux, ont trouvé refuge de l’autre côté de la route. «Ils ont juste démoli ce qui ne valait pas la peine, des garages, des hangars, des restaurants. Ils pouvaient nous laisser ici parce que nous ne dérangeons personne. Ce qu’ils devraient faire, c’est d’arrêter les grands chantiers qui appartiennent à des richards de ce pays. Mais, puisque nous n’avons pas de moyens, comme ces derniers, c’est à nous qu’ils s’attaquent», déplore Assane Diagne, un paveur trouvé sur place. «Vous avez vu, aujourd’hui (hier), on est là en attendant de voir plus clair. On nous a chassés de nos installations prétextant qu’il y a des aménagements à faire. Je ne suis pas contre, si c’est pour embellir la ville. Mais il fallait d’abord commencer par ces grands bâtiments au pied de la colline. C’est ça qui inquiète les populations, mais pas nos petites installations au bord de la route», martèle Moussa Ndiaye, fleuriste. Reste à savoir si la Dscos va conduire ce projet à terme, avec la destruction des grandes constructions au pied de la colline du Phare, comme l’avait annoncé le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall.
En attendant, la bataille contre les agressions multiples et la privatisation du littoral et pour que le Phare des Mamelles retrouve son éclat d’antan semble encore loin d’être gagnée pas les défenseurs de ce patrimoine commun, face à ces «grands pollueurs et prédateurs» du Domaine public maritime qui paraissent intouchables.
Par Calame
LA RÉPUBLIQUE DES CASTES ET DES COTERIES
D'un régime au suivant, la traversée de la «haute» société sénégalaise est ahurissante. Public-privé, majorité-opposition, magistrature-armée, religieux non pratiquants, ce monde vit en vase clos, se retrouve dans les mêmes cercles ou sur les mêmes coups
«La République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de sexe de religion. Elle respecte toutes les croyances». Théoriquement donc, les Sénégalais sont égaux devant le mérite qu’arbitre l’école, devant le pouvoir que régit la démocratie, devant la richesse que répartit la concurrence. Cà c’est sur le papier et c’est la Constitution qui le dit Beaux principes. Mais, dans un pays qui vante avec ferveur les problèmes d’équité et de l’Etat de droit, chacun essaie de s’affranchir des règles communes, usant de son rang social, de son carnet d’adresses.
Pour trouver du travail, s’ouvrir les portes d’une école, obtenir un rendez-vous, même médical, remporter un marché, arracher une subvention… Ces passe-droits sont d’autant plus utilisés que la société est minée par la crise qui exacerbe tout, bloque l’ascension sociale et accentue le déclassement. Du haut de l’échelle, dans les sphères du pouvoir, tout fonctionne entre castes soudées et coteries. C’est un monde de passe-droits et de privilèges, de combines et de corruption, un monde de l’entre soi et de la barbichette coupée du reste de la population. Une république ainsi noyautée par le copinage n'est plus qu'un décor à l'abri duquel une élite arrogante se croit tout permis. Les ruses prennent une autre dimension et leurs conséquences politiques, sociales et économiques nous concernent tous. Le peuple, mutilé par une précarité à tous les niveaux, de plus en plus désillusionné après deux alternances, témoin de l’entrain festif, limite orgiaque de ses dirigeants, porte en écharpe ses illusions perdues.
D'un régime au suivant, la traversée de la «haute» société sénégalaise est ahurissante. Public-privé, majorité-opposition, magistrature-armée, religieux non pratiquants, ce monde vit en vase clos, se retrouve dans les mêmes cercles ou sur les mêmes coups. L’essentiel c’est d’occuper la place. De hauts fonctionnaires se font intermédiaires ou agents d’influence, des parlementaires opérateurs économiques, avec en prime l’argent public toujours disponible pour faire des affaires privées. Dénoncés, ressassés depuis plusieurs années, les problèmes nés du foncier en général, le bradage des terres, l’occupation du littoral sénégalais en particulier, n’ont pas fait lever le petit doigt. Le domaine privé maritime, du moins son occupation, qui fait aujourd’hui l’actualité, et dont on fait semblant d’admettre la réalité accablante, est la bande de 100 mètres de la ligne de rivage à l’intérieur du continent. Réputé inconstructible sauf à titre précaire et révocable.
Toutes les constructions qui y sont érigées aujourd’hui ne respectent pas cette norme. Comment la respecter d’ailleurs, si, du grand complexe hôtelier, qui commence de ce qui est la base du Parc des Iles de la Madeleine, à la Mosquée de la Divinité, entre 2012 et 2014, une seule autorisation avait été délivrée par l’Etat, sur 19 chantiers en cours !
Pour dire l’actualité du passé, en 1993 déjà, les promoteurs de cet hôtel, avaient proposé à l’Etat du Sénégal un échange de « bons procédés ». Se voir attribuer cette base du parc des Iles de la Madeleine, contre la construction et l’aménagement de la Direction des Parcs Nationaux sise, en ces temps-là, sur cette partie de la baie de Soumbédioune. La frénésie d’avoir «les pieds dans l’eau», ferait croire que tous ces promoteurs et privés, comme des Madames Soleil, prédisant l’avenir, même d’outre-tombe, savent déjà que dans une vie postérieure, ils seront amphibies. Mais je m’égare…
Au lieu de donner le cap à une société désorientée, abattue par la crise économique à laquelle vient s’ajouter le Covid-19, la caste s'accroche à ses privilèges et les plus hardis, ceux dont l’incivilité, l’égotisme sont proportionnels à leur ignorance des règles primaires du vivre-ensemble, creusent la falaise, s’ils n’opèrent pas une ablation d’une de nos Mamelles. Pourvu que le défilé de hauts fonctionnaires qui se désintéressent du service de l’Etat continue, que leurs intellectuels aillent à la soupe, que des courtisans arrachent des prébendes au Palais de la République, si ce n’est le Palais lui-même qui les organise et les gère. C’est de cette manière qu’ils s’excusent mutuellement, retardent quelques affaires pénales, se protègent et entretiennent les vices publics. Un monde où chacun connait tout le monde et ignore le monde. Le reste peu leur chaut !
Loin d’eux cette devise, disparue du fronton des édifices publics : « Un peuple, un but, une foi ». La leur est « l’Etat, c’est pour nous ». Comment voulez-vous qu’avec cela, que ce pays ne soit pas perclus de déficits ? Dans tous les domaines. Mais voici que cette semaine, un énorme pavé jeté dans la mer profonde de la gestion du littoral dakarois, la corniche plus précisément, fait des vagues. La question de la gestion de ce bout de territoire de Dakar, est devenue l’actualité dans les réseaux sociaux, tenant lieux de nouveaux comptoirs de café, où l’on refait le Sénégal. Avec toujours en pointillés, cette caste qui a tout du pâté d’alouette (un mélange de viande de cheval et de chair d’alouette. Ce qui est à nous ne nous appartient pas. Les règles édictées qui nous régissent doivent être les mêmes pour tout le monde. Même si, comme en grammaire, l’exception, le phénomène exceptif vise à extraire une partie d’un tout ou, plus exactement, d’un groupe initial. Qu’elle soit de droit ou grammaticale, la règle est caractérisée, si ce n’est définie, par un certain nombre de propriétés ou de qualités auxquelles les exceptions porteraient atteinte. Ainsi dit-on qu’elle est générale, impersonnelle, abstraite et qu’elle a une certaine prétention à la permanence et à la stabilité. Or, l’existence et la multiplication des exceptions, exemptions, exonérations, dispenses, dérogations, passe-droits, privilèges semblent mettre à mal ces caractères.
En visant un certain nombre de destinataires au détriment de la masse, les exceptions altèrent la généralité de la règle, gage de l’égalité entre les citoyens. En épousant chaque situation et chaque espèce, elles conduisent à une particularisation et à une individualisation des règles et, au-delà, à une segmentation du peuple. Parce qu’elles s’adaptent aux contours sans cesse renouvelés des situations qu’elles visent, elles encouragent le foisonnement et l’instabilité de la norme. Exception. Voilà que ce mot peut-être trompeur quand il est utilisé comme substantif : des lois, des régimes, des hommes « d’exception » visent ce qui est hors du droit commun, hors de la règle ou du droit ordinaire, voire hors du droit tout court.
De même faut-il se méfier du qualificatif qui en découle, « exceptionnel », qui a acquis le sens de « rare », « remarquable », ou encore de l’expression « à titre exceptionnel », qui évoque une fréquence en même temps qu’elle sonne comme une justification. La règle veut, qu’en matière foncière, la Commission de Contrôle des Opérations Domaniales (CCOD), soit l’unique structure nationale habilitée à valider la cession d’un terrain de l’Etat à un particulier. Cette commission, composée au minimum d’un Conseiller technique du Ministère de l’Economie et des Finances (ou des Finances selon la nomenclature du gouvernement), qui en est le Président, a en son sein, un représentant du Cadastre, un représentant du ministère de l’Urbanisme, un représentant de la Direction des Domaines, un représentant de la gouvernance ou de la préfecture et un représentant de la Mairie. Il faut aussi souligner, qu’en matière foncière, l’Etat juridiquement, possède deux types de terrains : les terrains immatriculés qui peuvent faire l’objet de cession de sa part, et les terrains non immatriculés, qui sont de ce fait, non cessibles, sauf s’ils font l’objet d’un décret de déclassement.
Le Domaine Public maritime en est. L’Etat est son propre notaire et son propre assureur. Seulement ici, ce sont les exceptions qui sont devenues la règle, au point qu’elles sont devenues l’archétype du deux poids deux mesures. Aux uns, on demande une mille-feuille de documents qui les oblige à arpenter pendant un long temps, les couloirs des administrations. Aux autres, le statut ou la puissance financière suffit. Le respect des procédures, les obligations, c’est pour les autres Et l’Etat qui, s’il était sérieux, se considérerait spolié, ne pipe mot et laisse les exceptions se propager comme ce virus à la contagiosité exponentielle qui nous inquiète tous. Léopold Sédar Senghor, affichait son horizon à l’An 2000. Abdou Diouf sous le régime duquel les « exceptions » relatives au domaine public maritime ont commencé, peut être considéré comme un sédatif après que Abdoulaye Wade est venu aux responsabilités. Lui, c’est l’excitant dont les effets secondaires traversent encore l’Etat actuel dont le Chef fait souvent appel au volontarisme et au potentiel des individus, recourant sans cesse à la rhétorique de la rupture qui se fait attendre depuis huit ans.
Face au tollé général, un communiqué officiel nous apprend que le Chef de l’Etat « a invité le ministre des Finances et du Budget, le ministre des Collectivités territoriales et le ministre de l’Intérieur de veiller au respect des règles de gestion foncière au plan national. Le Chef de l’Etat a dans cette dynamique, demandé aux ministres concernés de mettre en œuvre un Plan global d’Aménagement durable et de valorisation optimal du littoral national et de veiller, sur l’étendue du territoire à l’application rigoureuse des dispositions du Code de l’Urbanisme et du Code de la Construction ». Pourquoi maintenant seulement, alors que lui-même, avait renoncé avaitil dit, à un terrain sur la Corniche ? Quels actes seront pris à partir de maintenant ?
Sur la corniche de Dakar, aucun investissement n’a maintenu un équilibre avec la protection de la nature. Elle est bétonnée de partout. Fils et filles de la mer, les plages étaient présentes en nous. On pouvait y être du matin au soir, dans l’eau ou au soleil en attendant patiemment qu’il aille se coucher. Aujourd’hui, moins accessibles parce que privatisées, on saccage dans le même temps notre mémoire collective et nos plus profonds souvenirs. La belle corniche perd sa prestance au profit de constructions tout au bord, bouchant la vue et l’accès à la mer. Pourtant, la côte est du domaine public. Il est vain de vouloir nous boucher l’horizon quel qu’il soit, avec un rabiot promis au radoub ou du béton, une chose est sûre, les moyens pour affronter le grand large sont à notre portée.
La problématique des grâces présidentielles
On ne le dira jamais assez, les grâces présidentielles posent problème dans notre pays. Elles charrient des vagues et accréditent la thèse de corruption, de deal, de complicité et ternissent l’image de ceux qui ont en charge la politique carcérale ou la justice de notre pays. On n’a pas fini d’épiloguer sur le cas du Guinéen à qui on avait accordé la grâce alors que la procédure n’était pas épuisée, que «L’AS» a appris que Pablo Didier, l’homme qui aurait fourni la drogue à la bande des fils de riches dont la virée nocturne en plein couvre-feu avait débouché sur la mort de Hiba Thiam, avait été arrêté en 2015 et condamné à 6 ans avant d’être gracié en 2019. David Dieng dit Pablo a en effet été arrêté par les pandores de la Section Recherches depuis le 30 mai dernier alors qu’il s’apprêtait à livrer de la drogue. La fouille à son domicile a permis aux redoutables hommes du commandant Abdou Mbengue de mettre la main sur 7 boulettes, de l’argent en coupures de Cfa, euro et dollar. Ils ont découvert que Pablo est dans un réseau international qui étend ses tentacules au Brésil, au Nigeria, en Guinée Bissau etc.
Saisie de peaux e léopards à Tambacounda
Hier jeudi 11 juin 2020 à 12h53, à Tambacounda, à l’issue d’une longue enquête, la Direction des Parcs Nationaux, appuyée par le Commissariat Central de Tambacounda et le projet EAGLE-Sénégal, a procédé à une opération majeure de lutte contre ce fléau qu’est devenu le trafic d’animaux sauvages africains. C’est ainsi que 2 présumés trafiquants de faune ont été interpellés dans un restaurant de la place en flagrant délit de détention, circulation, commercialisation d’espèces de faune intégralement protégées par l’article L32 du Code de la C h a s s e . Dans leurs sacs sur eux aussitôt saisis, étaient dissimulées 4 peaux de léopards dont une d’un très jeune léopard âgé de moins d’un an, et de deux peaux de crocodiles. Les enquêtes pourraient révéler que ces grands et précieux félins menacés d’extinction sur tout le continent auraient été exterminés dans le célèbre Parc National de Niokolo Koba. Les 2 prévenus sont actuellement placés en garde à vue et risquent des peines de prison ferme ainsi que des amendes conséquentes pour ces 4 léopards.
Le vendeur de journaux Moussa Kane déféré au parquet
Le vendeur de journaux Moussa Kane a été déféré au parquet hier pour abus de confiance, par la Division des investigations criminelles saisie d’une double plainte par les quotidiens le soleil et L’AS. Le jeune jet-setteur revendait les journaux, mais refusait de reverser. Le Dg du soleil Yakham Mbaye qui lui réclame plus de 15 millions a été le premier à avoir déclenché la procédure avant de se faire rejoindre par la direction de « L’AS » à qui il doit également plus de dix millions. Hier donc , les hommes du commissaire Aliou Ba, sous la houlette du commissaire Ndao, ont procédé à toutes les auditions et confrontations et l’ont déféré devant le procureur Serigne Bassirou Guèye. On ne sait s’il sera placé sous mandat de dépôt ou non puisqu’il se targue de disposer de solides attaches au niveau de la justice, mais ce qui est sûr, c’est que les responsables de «L’As» et du le Soleil sont déterminés à recouvrer leur dû qui devrait bien les soulager dans ce contexte de Covid-19 où la presse est littéralement affectée. La balle est désormais pour Serigne Bassirou Guèye.
Il tue atrocement sa mère avec un coupe-coupe
«Depuis ma tendre enfance, j’ai tout fait pour ma mère, allant jusqu’à voler et même vendre du chanvre indien. Ce qui m’a valu la prison puisque j’ai été arrêté avec 30 paquets de yamba. Mais ma mère nous menait la vie dure.» Ces propos ont été tenus par le nommé I Faye, habitant le village de Ngoundiane Niakh, pour justifier son acte horrible. En effet, il n’a trouvé rien de mieux à faire que de tuer atrocement sa maman B. Diouf, en lui assénant un violent coup de coupe-coupe. Et malheureuse coïncidence, il a charcuté sa mère avec le même coupe-coupe dont s’était servi son frère pour se suicider. Un suicide, soutient-il, qui s’explique par le fait que leur maman rendait leur vie insupportable. Le présumé meurtrier s’est expliqué au micro de Ndoye Bane dans l’émission «Xalass». Après avoir commis son forfait, I Faye a courageusement pris l’option de ne pas fuir. C’est ainsi qu’il a été interpellé par la gendarmerie.
Deux Enseignants covidés à Oussouye et à Tambacounda
L’affaire est grave. Un enseignant testé au coronavirus dans la commune de Mlomp dans le département d’Oussouye n’a pas attendu les résultats des prélèvements pour voyager. Finalement, le test est revenu positif au Covid-19 alors qu’il a déjà quitté la région de Ziguinchor. Il s’agit de l’un des cas de Oussouye comptabilisé dans le bulletin de mercredi dernier. Les autorités sanitaires se sont rendues chez lui à Mlomp, mais à leur grande surprise, il n’était plus dans la région de Ziguinchor. C’est donc la frayeur. Puisqu’il peut contaminer tous ses contacts. Des investigations menées par les autorités ont permis de localiser l’enseignant dans la région de Tambacounda. Le district de Oussouye compte aujourd’hui 6 cas, Ziguinchor 50 cas, celui de Diouloulou 4 cas tandis que le district de Bignona compte 7 cas. Au total, la région de Ziguinchor comptabilise 67 cas.
Un membre du comité de suivi testé positif à la Covid-19
Hier, en conférence de presse, le Général de division François Ndiaye, président du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds FORCE COVID-19, a soutenu que leur mission est effectuée au péril de leur santé. A cet effet, il a informé que les membres du Comité ont bravé tous les dangers, y compris la possibilité d’être contaminés par le coronavirus. D’ailleurs, un de leurs membres a été testé positif. «Nous lui souhaitons prompt rétablissement», a indiqué le Général François Ndiaye.
1 100 000 bénéficiaires des denrées
Restons toujours avec le Général François Ndiaye qui a soutenu par ailleurs que le Président Macky Sall a pris la décision d’augmenter le nombre de ménages bénéficiaires de l’assistance sociale. «Au lieu d’un million de ménages, il y aura 1 100 000 bénéficiaires». A l’en croire, il y aura 100 000 de ménages de plus pour essayer de combler le gap. Ensuite, affirme t-il, les maires vont compléter. A cet effet, il a donné l’exemple de Ziguinchor où le maire Abdoulaye Baldé a distribué 100 tonnes de riz. Cependant, il soutient qu’à l’état actuel du fonds d’aide, tout le monde ne sera pas servi. C’est pourquoi il pense qu’il ne faudrait pas donner aux populations de faux espoirs en laissant croire que tout le monde sera servi.
Un passeur de migrants risque 3 ans ferme
Accusé d’être membre d’un réseau de trafic de migrants vers la Libye, Adama Mbaye a fait face hier au juge du tribunal correctionnel de Dakar avec son complice, Amsatou Dieng. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, escroquerie et trafic de migrants. En effet, Adama Mbaye a été accusé par des migrants sénégalais et gambiens de les avoir convoyés en Libye en leur faisant miroiter un avenir radieux. Mais leur rêve s’est transformé en cauchemar. Ils ont été réduits en esclaves une fois en Libye. A en croire les victimes, leur liberté était monnayée avec de fortes sommes d’argent exigées à leurs familles basées à Dakar. Accusé par plusieurs personnes sur les ondes de la «Rfm», Adama Mbaye a eu le toupet de se présenter à la radio pour se défendre. Mais dès sa sortie des locaux de la «Rfm», il a été alpagué par les gendarmes de la Section de recherches. Le procureur a requis 3 ans de prison. Délibéré le 25 juin prochain.
Saint-Louis enregistre un nouveau cas positif
Le district sanitaire de Saint-Louis a enregistré un nouveau cas positif au Covid-19. Il s’agit d’un jeune homme de 34 ans, arrivé mercredi dans la ville de Saint-Louis, en provenance de la région de Louga. Après 7 cas positifs tous guéris, la région enregistre un nouveau patient infecté par le virus. A l’en croire, le malade a subi un premier test, puis un deuxième, tous positifs et aussitôt, les autorités médicales l’ont transféré au centre de traitement de COVID-19 à l’hôpital régional de Saint-Louis.
Keur Mbaye Fall doté d’une brigade de gendarmerie
Il était temps. Keur Mbaye Fall, ce quartier de la commune de Mbao, en avait sérieusement besoin. Les agresseurs et autres voleurs dictaient leur loi aux honnêtes citoyens. Désormais, les populations peuvent dormir du sommeil du juste. Pour cause, le Général de brigade Mamadou Diouf, Haut Commandant en second de la Gendarmerie, a procédé hier à l’inauguration de la brigade de proximité de Keur Mbaye Fall. Cette brigade vient renforcer le dispositif sécuritaire déjà en place dans la commune de Mbao, au grand bonheur des populations. Les pandores étendent leurs tentacules pour une meilleure sécurisation des habitants de cette partie de la région de Dakar. Lors de la cérémonie d’inauguration, plusieurs personnalités locales, administratives et judiciaires ont fait le déplacement.
Des voyous et des crapules, y en a partout. Et ce ne sont pas toujours des voleurs de poules ou ces jeunes des quartiers défavorisés à l’enfance chahutée. Les pires déambulent dans les coulisses de l’Etat ou d’autres segments où l’on voit la vie en rose. Ils y flairent les coups les plus fumants. Ils ne sont jamais repus. Plus ils disposent d’argent, plus ils en cherchent. L’un deux se prélasse au pays pendant que son père est retenu par la Justice française dans une sombre affaire de corruption. Le cœur gros, le géniteur a lâché que le fils s’est conduit comme un voyou. Encore que ce mot ne suffise pas pour qualifier ce fils indigne. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’est comporté en crapule, en laissant son vieux père seul face à la justice d’un pays étranger qui plus est. Parait que ce qu’ils ont fait, c’était pour la bonne cause, autrement dit financer des sales gosses et des « politichiens » pour faire partir un dictateur. Mission accomplie. Mais la forme nous parait moche. Messieurs, allez soutenir la star ! Les voyous, toujours eux. Ils se disputent le foncier, s’accusant d’actes anthropophagiques. C’est en tout cas la musique qui nous fait oublier les morts du Covid- 19. On le sait, le pays a toujours été dépecé pour faire plaisir aux souteneurs de celui qui nomme et dégomme. de Diouf à Macky. Tant pis pour les autres qui n’ont pas trempé leur plume dans du vitriol pour dézinguer le Chef et sa cour ou qui n’ont pas essayé d’être des leurs. Les terres aux politiciens grandes gueules et hâbleurs et à l’oligarchie religieuse. Et gare à celui qui oserait pointer du doigt ces marabouts gloutons. Ils font dans le faux monnayage, l’usurpation de fonction, l’escroquerie foncière. Et s’envoient en l’air avec les plus belles meufs du pays. Et plutôt que de les pendre haut et court, on les protège de la meute…Et en récompense de ces comportements de voyous, il paraît qu’ils iront au Paradis lorsqu’ils quitteront ce bas-monde. L’enfer, c’est pour les pauvres !
Kaccoor bi
NOMINATION DANS L’ARMEE LE COLONEL MBAYE CISSÉ PROMU GÉNÉRAL
Il y a deux semaines, « Le Témoin » quotidien avait révélé le départ du général Amadou Anta Guèye, directeur général du Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds), appelé à rejoindre la 2ème section. Autrement dit, partir à la retraite après de bons et loyaux services rendus aux armées. Votre canard avait juré que le président de la République Macky sall, chef suprême des Armées, allait user de ses pouvoirs discrétionnaires pour promouvoir un officier supérieur (colonel) au grade de général de brigade afin de remplacer le général Amadou Anta Gueye. Chose faite ! Car, les premières étoiles tant scrutées sont finalement tombées. L’heureux promu n’est autre que le célèbre fantassin, le colonel Mbaye Cissé, ancien commandant de la zone militaire N° 2 de Saint-Louis. Le bienheureux est élevé au grade de général de brigade pour succéder au général Amadou Anta Guèye à la tête du Cheds. Le décret a été signé, hier, par le président de la République. Une promotion qui vient à son heure puisque le désormais ex-colonel Mbaye Cissé fait partie des meilleurs officiers de sa génération. D’ailleurs, nos lecteurs se souviennent des bonnes feuilles de son livre intitulé « Fodé Kaba II » que nous avions publiées en exclusivité dans nos colonnes. Dans ce livre, l’ancien enfant de troupe et de l’Enoa de Thiès projette le film de l’intervention courageuse des « Jambaars » en Gambie. Dans l’ouvrage, l’officier-écrivain rappelle la chevauchée héroïque des soldats sénégalais jusqu’à leur entrée sur le territoire gambien. Auteur de plusieurs publications militaires, le tout nouveau général Mbaye Cissé est un brillant intellectuel pour avoir fait des études de philosophie à l’Ucad avant de réussir le concours d’entrée à l’Ecole des officiers. C’est un fantassin qui aime écrire surtout sur les armées sénégalaises dont il ne cesse de magnifier les longues marches héroïques sur les théâtres d’opérations du monde (Onu, Cedeao, Ecomog etc.). Tout ceci montre que Mbaye Cissé a le métier des armes dans le sang et le patriotisme jusqu’ au « ranger ». Lui qui aime toujours rappeler dans ses ouvrages la devise « On nous tue, on ne déshonore pas! » Aujourd’hui, le colonel Cissé vient de récolter les fruits de son travail avec des étoiles sur les épaulettes. Toutes les félicitations du « Témoin » pour cet ami de notre journal !
LICENCE DE PECHE DEUX AUTRES LICENCES CHINOISES SIGNÉES PAR ALIOUNE NDOYE
Le mercredi 06 mai dernier, nous publions un article intitulé « OCTROI DE LICENCES DE PECHE : Alioune Ndoye dans les filets du FU YUAN 9889 ». Un article qui suivait un autre nous ayant valu une plainte du ministre de la Pêche. Lequel nous réclamait 500 millions de frs avant de se rétracter après s’être rendu compte que nous ne sommes pas des armateurs chinois. Finalement, il ne demande plus que le franc symbolique. Mais l’essentiel n’est pas à ce niveau puisque, depuis lors, nous avons été les spectateurs de la bataille par presse interposée entre le ministre Alioune Ndoye et le GAIPEs à propos de la délivrance de 57 licences de pêche à des navires chinois. Les coups continuaient de pleuvoir entre le ministère et le GAIPEs. En attendant notre procès avec le maire du Plateau qui a été renvoyé une première fois, Le Témoin avait révélé que le ministre de la Pêche avait signé une licence pour le navire chinois FU YUAN YU 9889 à la date du 17 avril 2020. Alioune Ndoye n’avait pas manqué, comme système de défense, de nier totalement l’existence d’une telle signature. En attendant sans doute de nier l’existence du soleil. Une semaine après, c’est-à-dire le 25 avril lors d’une visite au marché de poisson de Pikine, il dira qu’il n’a jamais signé une licence de pêche. Ndékétéyo à la même date du 17 avril, le ministre de la Pêche avait aussi signé une autre licence pour un navire chinois FU YUAN YU 9885 qui porte bizarrement la nationalité sénégalaise avec une longueur Hors Tout 41,90 m avec option de pêche chalutier poissonnier. A cette même date, une autre licence d’un autre navire chinois FU YUAN YU 9888 a été aussi signée. A ce rythme, on pourrait croire que toute l’agitation des acteurs de la pêche ne servira à rien. Malgré les déclarations du ministre réfutant toute signature des licences, le décompte est déjà à trois avec cachet du ministre. A moins que cela soit des fake documents. Or Alioune Ndoye n’a jamais évoqué une telle hypothèse. Le Témoin continue ses investigations. A un de ces jours
UN MOIS APRES REOUVERTURE DES LIEUX DE CULTE LE KHALIFE DU FOULADOU, THIERNO IBRAHIMA BALDÉ, CÉLÈBRE LA PRIÈRE DU VENDREDI
Un mois après la levée de la fermeture des lieux de cultes, Thierno Ibrahima Baldé, le khalife du Fouladou, va rouvrir en fin la grande mosquée qu’il dirige à Madinatoul Houda pour célébrer la prière de ce vendredi 12 juin. Dans la même foulée, il a donné l’ordre à tous les imams de la région sous son égide de rouvrir les mosquées fermées depuis trois mois. A noter que même après la décision du chef de l’État de lever l’interdiction relative à la fermeture des lieux de culte, le guide du Fouladou, quant à lui, n’avait pas obtempéré. Comme la majorité des imams et oulémas du pays, d’ailleurs. Ce, dans la mesure où la propagation du coronavirus faisait rage dans ville sainte de Médina Gounass, commune qui abrite la grande mosquée de Médinatul Huda. C’est au regard de l’accalmie notée ces derniers jours sur la situation pandémique dans cette zone la plus touchée dansle sud du pays, nous signale t-on, que le saint homme a décidé d’inviter ses fidèles à célébrer la prière du vendredi en respectant les normes édictées par les autorités sanitaires.
GANA GUEYE SUR LES RUMEURS DE TRANSFERTS «IL N’A JAMAIS ÉTÉ QUESTION D’UN DÉPART»
Annoncé sur le départ par tous les medias ces derniers jours, Idrissa Gana Gueye apporte un fort démenti. L’international sénégalais du PSG rassure et précise qu’il ne s’agit que de rumeurs. Le PSG souhaite se renforcer au milieu lors de ce mercato avec les pistes Bennacer du Milan AC et Milinkovic-Savic de la Lazion. Des informations qui ont poussé les experts en mercato à annoncer des départs à venir dansl’effectif parisien pour faire de la place. Plusieurs offres seraient ainsi parvenues au PsG pour ses joueurs du milieu dont 2 venues d’Angleterre pour Idrissa Gana Gueye (Wolverhampton, Tottenham). Face à ses rumeurs persistantes l’intéressé lui-même s’est exprimé dans une interview accordée à Emedia : « J’ai l’habitude de ces rumeurs-là. À chaque mercato, cela se passe comme ça pour moi. Même au mois de janvier, une fois arrivée au PsG, au bout de six mois, on m’annonçait déjà à Chelsea. Donc moi, j’en ai l’habitude. » Champion de France avec le PsG cette saison et auteur de 31matchestoutes compétitions confondues (1 but et 3 passes décisives), Idrissa Gana Gueye se plait à Paris et ne compte pas partir: « Tout se passe bien pour moi au club, et je suis souvent en contact avec le directeur sportif (le brésilien Leonardo), et il n’a jamais été question de départ… Il ne m’a jamais parlé ni de transfert ni d’envie que je parte. Donc, pour moi, ce sont juste des rumeurs mis sur le marché des transferts parce qu’il n’y a pas grand-chose en ce moment. ».
CLASSEMENT FIFA LE SÉNÉGAL CONSERVE SA PREMIÈRE PLACE EN AFRIQUE ET INTÈGRE LE TOP 20 MONDIAL !
Toujours première nation africaine, le Sénégal a intégré le top 20 mondial du classement FIFA publié, ce jeudi. Avec la pandémie du covid-19, le football a doucement repris ses droits dans divers championnats du monde. La propagation du virus reste toutefois un obstacle à la tenue des matches internationaux. Malgré la pandémie de coronavirus qui a empêché de disputer le moindre match international depuis plusieurs mois, la FIFA a maintenu sa publication, prévue ce jeudi, de son classement des nations. Pratiquement il y’a pas un grand changement dans ce classement. La Belgique reste donc sur son trône devant la France et le brésil, qui complète le podium. Au niveau africain, le Sénégal mène toujours la danse devant la Tunisie et le Nigeria. Un classement que les vice-champions d’Afrique dominent depuis plusieurs mois. Mieux, les Lions sont dans le top 20 mondial de ce classement. Les poulains d’Aliou Cissé sont derrière la Pologne, qu’ils avaient battu (2-1) lors de la Coupe du monde 2018 en Russie.