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24 septembre 2025
BEAUCOUP PENSENT ENCORE QUE C'EST UNE MALADIE DES BLANCS
Le déni de la pneumonie à coronavirus s’explique par l’image d’une maladie importée en Afrique. C’est l’analyse de la socio-anthropologue, Fatoumata Han de l’Université Assane Seck de Ziguinchor
La socio-anthropologue Fatoumata Han se penche sur les causes du déni de la maladie à coronavirus malgré les morts. L’enseignante chercheure à l’Université Assane Seck de Ziguinchor se garde de qualifier d’irrationnelle l’attitude de ceux qui refusent de croire à la maladie. « Dire que c’est rationnel ou non, c’est émettre un jugement de valeur. La question est plutôt celle de savoir pourquoi certaines personnes continuent à nier l’existence ? », se demande la socio-anthropologue.
Le déni de la réalité est lié selon cette chercheure à l’image collée à cette maladie. Jusqu’ici, beaucoup d’Africains, la banalisent parce que tout simplement, elle a fait moins de victimes sur le continent, en plus elle a été « importée d’ailleurs ». « Le relâchement en matière de respect des mesures barrières s’explique par la perception que d’autres ont de l’épidémie à coronavirus. Beaucoup pensent encore que c’est une maladie des occidentaux », a analysé le Professeur Fatoumata Han.
L’universitaire interroge aussi « la notion de communauté ». Pour elle, il y a un travail de communication à faire pour lever les équivoques entre les cas communautaires et les communautés. « Il y a un glissement qui fait penser que c’est la communauté de gérer la transmission communautaire », a relevé l’enseignante qui a regretté, que depuis l’apparition de la maladie, le 2 mars 2020 au Sénégal, les autorités sanitaires ont misé sur le « tout médical » laissant en rade, des acteurs clés de la lutte. « L’implication des communautés est tardive au Sénégal or la maladie à coronavirus est éminemment sociale. Elle met à rude épreuve les interactions, redéfinit les formes de sociabilité au Sénégal » a constaté l’universitaire qui soutient également que ce sont les leaders communautaires qui doivent s’investir dans la sensibilisation pour un changement de comportements.
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
LE VIRUS DE L'INCOMPÉTENCE, NETTOYER LES ÉCURIES D'AUGIAS (2/2)
EXCLUSIF SENEPLUS - Il revient à Macky Sall d’expurger du gouvernement les ministres carents qui auront décompensé prématurément et dont la gestion de crise est plus dangereuse que la crise elle-même
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 11/06/2020
Dans ce lot de ministres qui ont montré leur incompétence dans la gestion de cette pandémie, en sus de Mansour Faye, il faut ajouter Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale, Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur et Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diop, ministre de la Culture et de la Communication.
Talla sur la première marche du podium de l’incompétence
La reprise ratée des enseignements et apprentissages aura montré les carences du ministre de l’Education. Sans planification, sans avis des experts médicaux du CNGE, Mamadou Talla aura fait croire ad nauseam au président que la reprise le 2 juin était possible pour les classes d’examen. En dépit des coups de semonce des enseignants, des alertes des parents d’élèves (je ne parle pas des associations collaborationnistes de parents d’élèves) de la société civile et même des politiques de tous bords, le ministre de l’Education a voulu obstinément rouvrir les écoles dont la plupart sans eau, étaient dépourvues de logistiques spécifiées dans le protocole sanitaire. Même pour les transporter à leurs lieux de services, dans des conditions de sécurité sanitaire optimales, Talla a regroupé les enseignants dans un capharnaüm humain indescriptible au Terminus Liberté V, les exposant à un risque de contamination rapide. Pourtant, l’arrêté du ministre de l’Intérieur n° 007782 du 13 mars 2020 interdit, pour des raisons de sécurité liées à la propagation du covid-19, toutes manifestations ou tous les rassemblements de personnes dans les lieux ouverts ou clos. Alors, pourquoi avoir convoqué des milliers d’enseignants dans un endroit pas très spacieux pour les convoyer dans des conditions qui favorisent la contraction et la dissémination du virus ? Il est indéniable que plusieurs des enseignants affectés par le Covid-19 ont été contaminés lors du chaotique départ à la Liberté V. Sachant que la rentrée du 2 juin allait être calamiteuse, on a fait état d’enseignants atteints du Covid en Casamance pour généraliser la mesure d’ajournement sine die de la reprise des cours. Dix enseignants malades asymptomatiques et remplaçables ne peuvent pas paralyser tout le système. Seulement, le ministre de l’Education a voulu masquer son incompétence et son impréparation avec l’alibi des enseignants infectés par le virus. Il faut oser dire nument la vérité : la logistique de guerre contre Sars Cov2 a été défaillante, insuffisante voire inexistante dans plusieurs établissements scolaire. Ce fiasco de la rentrée aura tempéré les jaculations extravagantes et l’outrecuidance débordante du ministre Mamadou Talla. Aujourd’hui, les enseignants sont en droit de porter plainte contre leur ministre devant la juridiction compétente pour « mise en danger de la vie d’autrui », « exposition à la stigmatisation » ou « non-assistance à personne en danger ».
Aly Ngouille Ndiaye, lui, aura marqué cette crise avec une série de tergiversations et de cafouillages qui ont empreint ses prises de décisions. La rétractation sur la délivrance des autorisations de voyager de la Korité surnage dans nos mémoires. N’a-t-il pas menacé maladroitement les habitants de Touba qui rechignent de porter le masque alors que le port du masque n’est obligatoire dans certains cas de figure ? Sa flicaille n’a-t-elle pas usé ou abusé de la violence sur certains fidèles musulmans qui tenaient vaille que vaille à prier dans leurs mosquées au moment où à Medina Gounass et à Touba, l’on priait dans les mosquées sans être inquiété ? Pourquoi deux poids, deux mesures ?
Diouf Sarr : la crise dans la communication de crise
Abdoulaye Diouf Sarr, qui est au centre de cette guerre contre le virus, a montré ses limites dans la gestion de cette pandémie. Plus le temps passe, plus son incompétence est mise à nu. D’abord, même si en public le professeur Seydi a remercié le ministre Diouf Sarr, il est avéré que leurs relations sont plus que délétères. En sus, la communication de son ministère sur la gestion de la guerre sanitaire est alarmiste voire catastrophiste. D’une part, le discours est dramatisant, anxiogène au risque de favoriser la psychose et la stigmatisation. Les ministres Amadou Ba et Diouf Sarr, confortés par la Cour suprême, n’ont-ils pas dit avant le désaveu présidentiel, sur le compte du CNGE, que les dépouilles des Sénégalais émigrés décédés du Covid étaient fortement contagieuses au point qu’il faille les enterrer dans le pays où ils ont trouvé la mort ? Une telle attitude a eu un effet repoussoir chez ces populations de Malika qui ont refusé l’inhumation d’une victime du Covid dans les cimetières de leur localité.
La stratégie communicationnelle du ministre de la Santé et de ses agents est confuse, désordonnée voire inopérante. Chacun s’épanche dans les médias sans une réelle maitrise de la situation. Si Abdoulaye Diouf Sarr parle de l’acmé de l’épidémie atteint, aucune donnée épidémiologique ne le prouve. La courbe est toujours ascendante. D’ailleurs, il suffit de voir, le 06 juin passé, l’inquiétude affichée par le Pr Abdoulaye Bousso stressé pour mettre le holà au pseudo-optimisme du ministre de la Santé. D’autre part, la récitation ânonnante quotidienne des résultats des examens virologiques à laquelle s’adonnent laborieusement à tour de rôle, le ministre de la Santé, son directeur de cabinet Aloyse Diouf et la directrice de la Santé, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a fini par lasser certains Sénégalais du fait de son caractère dogmatique. Pire, la lecture bafouilleuse surtout en wolof est répugnante du fait d’une mauvaise diction doublée d’une méconnaissance de certains termes dans la langue de Kocc. Plutôt que de faire le kéké en s’adonnant à une récitation fastidieuse rotative, il est plus urgent pour le ministre Diouf Sarr d’affiner une bonne stratégie de communication de crise qui sensibiliserait à nouveau et mobiliserait davantage les Sénégalais en état de relâchement mortifère sur la nocuité du covid et dissiperait tous leurs doutes, oblitérant son discours et ceux de ses collaborateurs.
Aujourd’hui, on constate un effet de relâchement progressif dans l’observance des mesures barrières depuis que le Général, par maladresse communicationnelle, nous a indiqué de vivre avec le virus alors qu’on doit l’éviter, le fuir tout en menant nos activités professionnelles. Aussi incombait-il au service de com’ de Diouf Sarr d’itérer la parole présidentielle, d’en livrer la quintessence et la profondeur à ces Sénégalais qui pensent que l’épidémie est en voie d’extinction ou n’est encore qu’une fiction. Mais ce sont surtout les incohérences discursives et décisionnelles dont font montre les lieutenants du Général qui grossissent le rang des «corona-sceptiques». Il est indéniable que le manque de cohérence du gouvernement dans la gestion de cette crise sanitaire aura largement contribué au relâchement de certains Sénégalais.
Chez d’autres, le non-port du masque et le manque d’observance de certaines mesures barrières sont liés à l’indisponibilité des ressources pour se procurer de produits détergents et des masques. Le discours de prévention a ses limites quand il n’est pas sous-tendu par des actes forts.
Dans ce hit-parade de ministres incompétents, que dire de l’illustre-obscur ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, (plusieurs journalistes et acteurs culturels ne parviennent même pas à l’identifier) qui a réparti entre copains et coquins l’aumône présidentielle décemment appelée aide à la presse ? Ce différentiel de traitement dans la répartition inique de l’aide pécuniaire est inadmissible dans un gouvernement qui se veut chantre de la transparence et de la bonne gouvernance. Si aujourd’hui, le ministre Diop et ses collaborateurs refusent obstinément de publier les bénéficiaires et le montant alloué à qui de droit, c’est parce que dans son propre ministère, des agents ont utilisé des simulacres de sites pour s’accaparer indûment l’argent destiné aux journalistes. Le scandale de la distribution de l’aumône présidentielle est à son paroxysme quand le troubadour Mame Gor Djazaka dont le seul mérite est de se « larbiniser » a arraché sa part du gâteau.
Last but not least, le ministre du Commerce Aminata Assome Diatta et son homologue Moustapha Diop du Développement industriel et de la Petite et Moyenne Industrie complètent cette palanquée de ministres incompétents. Lesquels avaient conjointement signé, le 24 avril 2020, l’arrêté n°009450, rendant obligatoire la certification de conformité des masques barrières à la marque nationale de conformité « NS-Qualité Sénégal » avant que, sous la grogne des tailleurs, le dernier nommé ne recule, deux jours plus tard, par un autre arrêté. Assome Diatta qui avait interdit, à juste raison, la vente du pain dans les boutiques mais sans préconiser des mesures d’accompagnement compensatoires, avait fini par provoquer des engorgements monstres au niveau des boulangeries violant ipso facto la distanciation physique. C’est dire donc que la crise pandémique a fini par révéler au grand jour l’incompétence consternante et l’indécision effarante des lieutenants du Général.
Les périodes de crise sont des moments majeurs de test politique. Et cette crise sanitaire (pour ne plus user fort de café du mot « guerre ») aura mis à nu l’incompétence des ministres de Macky Sall concernés qui ont décompensé après 90 jours de crise sanitaire. Mais puisque le contrat de confiance du peuple avec le président Sall s’achève en 2024, il lui revient, dès l’atténuation de cette crise, d’expurger du gouvernement cette horde de ministres carents dont l’incompétence dans la gestion de cette crise sanitaire est plus dangereuse que la crise elle-même. Il incombe au président Macky Sall de nettoyer les écuries d’Augias de cette pandémie de l’incompétence gouvernementale avant que les Sénégalais ne soient contagionnés par le virus des Maliens qui, depuis quelques jours, réclament le départ du président Ibrahim Boubacar Keita dont le pays, pataugeant dans la mal-gouvernance, est en proie, depuis 2012, à une profonde crise sécuritaire, sanitaire, politique et économique.
C’est dans les polémiques qu’il s’accomplit et qu’il s’est fait un nom. Les attaques personnelles, il s’y connaît. Et malgré les critiques sur l’alignement de son journal sur les positions du pouvoir en place, il reste droit dans ses bottes
Ce texte préalablement publié en 2016 est remis au goût du jour par son auteur, journaliste au Soleil via sa page Facebook, alors qu'une polémique couve à nouveau entre Madiambal Diagne et Pierre Goudiaby Atépa, à propos d'un scandale foncier.
Entre le patron du Groupe Avenir Communication et Pierre Goudiaby Atépa, les mots volent au ras des pâquerettes. Par voie de presse, les deux hommes se cognent sans merci. Ce, depuis que Madiambal Diagne a, dans une chronique, émis un doute, un brin ironique, sur le projet du célèbre architecte de faire de l’île de Carabane, en Casamance, un paradis fiscal. Ayant peu goûté à cette sortie, Atépa a répliqué de manière virulente rappelant les largesses qu’il aurait faites à Madiambal. Selon Atépa, il offrait chaque année le mouton de Tabaski à Madiambal. Mais puisque le patron du journal Le Quotidien n’est pas fait de la même matière que ceux-là qu’on gifle et qui tendent l’autre joue, il est revenu à la charge. Et c’est certain, il attend tranquillement dans son coin la prochaine attaque d’Atépa pour riposter à nouveau.
Il est comme ça Madiambal, il n’est pas homme à se laisser faire. Lui, c’est dans les polémiques qu’il s’accomplit et qu’il s’est fait un nom. Les attaques personnelles, il s’y connaît. Avant Pierre Goudiaby Atépa, d’autres en ont pris pour leur grade dans ses chroniques du lundi. Jusqu’à une date récente, c’est l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye que Madiambal Diagne avait transformé en souffre-douleur. N’hésitant pas à aller jusqu’à farfouiller dans sa vie intime.
En 2005, il a été condamné, en tant que Directeur de publication, à un mois avec sursis et à payer un franc symbolique à Karim Wade que son journal avait accusé d’être derrière le projet d’installation d’un troisième opérateur de téléphonie mobile au Sénégal. Il a, par la suite, dû présenter platement ses excuses au fils d’Abdoulaye Wade devant les caméras de la Rts. Deux ans plus tard, c’est avec l’ancien ministre du Tourisme Thierno Lô que Madiambal a eu maille à partir. Le journaliste l’accusant d’avoir empoché 200 millions de Fcfa du président Abdoulaye Wade au nom du journal Le Quotidien.
Il est expéditif et radical, vous pensez ? En fait, la plume du journaliste n’est que le reflet du manager qu’il est : Madiambal Diagne n’a que faire des états d’âme et des cas de conscience. La preuve, il y a deux ou trois ans, il n’a pas hésité à se débarrasser du trio de journalistes séniors avec qui il avait créé son journal. Avant et après eux, de nombreux jeunes reporters ont fait les frais des humeurs du boss. Et malgré les critiques sur l’alignement de son journal sur les positions du pouvoir en place, Madiambal Diagne reste droit dans ses bottes. Et c’est pour mieux cirer les pompes de ses amis du pouvoir.
119 CAS TESTÉS POSITIFS AU CORONA VIRUS
Sur 1164 tests réalisés, 119 sont revenus positifs au coronavirus soit un taux de positivité de 10,2 %. Il s’agit de 102 cas contacts suivis et 17 cas issus de la transmission communautaire
Sur 1164 tests réalisés, 119 sont revenus positifs au coronavirus soit un taux de positivité de 10,2 %. Il s’agit de 102 cas contacts suivis et 17 cas issus de la transmission communautaire répartis comme suit : Plateau (2), Maristes (1), Golf Sud (1), Wakhinane (1), Hann (1), Diamniadio (1), Grand Yoff (2), Parcelles Assainies (1), Khar Yalla (1), Fass Mbao (1), Hann Maristes (1), HLM Nimzatt (1), Kaolack (1), Richard-Toll (1) et Touba (1).
109 patients ont été testés négatifs et déclarés guéris.
20 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
A ce jour, le Sénégal compte 4759 cas positifs dont 2994 guéris, 55 décès et 1709 encore sous traitement.
LE KHALIFE GÉNÉRAL DES MOURIDES INVITE AU RESPECT DE LA HIÉRARCHIE
Sergine Mountakha Bassirou Mbacké, s’est réjoui de la réaction ’’spontanée et positive’’ des populations de Touba, qui ont accepté de répondre à son appel lors des manifestations survenues dans la ville
Touba, 11 Juin (APS) – Le Khalife général des mourides, Sergine Mountakha Bassirou Mbacké, s’est réjoui de la réaction ’’spontanée et positive’’ des populations de Touba, qui ont accepté de répondre à son appel lors des manifestations survenues dans la ville, en réaction contre les mesures prises dans le cadre de la riposte contre la COVID-19, a appris l’APS.
Lors d’un point de presse organisé mercredi par Serigne Bassirou Abdou Khadr, porte-parole du Khalife des mourides, il a insisté sur le respect de la hiérarchie et de la séparation des pouvoirs et rôles dévolus, à chaque niveau des responsabilités.
Selon lui, Touba est une ville bien structurée, avec des chefs de quartier, des villages, et placée sous l’autorité du Khalife général des mourides.
« Serigne Mountakha s’est inscrit dans le sillage de ses devanciers afin de préserver le legs de Serigne Touba », a-t-il dit, rappelant que c’est Serigne Sidy Moctar qui avait confié les destinées de la ville à Serigne Sidy Mbacké.
Dès son accession au Khalifa du mouridisme, Serigne Mountakha a renouvelé sa confiance à Serigne Sidy Mbacké qui continue de gérer tout le foncier de Touba.
A cet effet, la séparation des pouvoirs et la distribution des rôles s’effectuent aux différents niveaux de responsabilité, du chef de quartier aux responsables de la commune en passant par les chefs des 112 villages.
Serigne Bass a rappelé les événements survenus avec le Coronavirus, soulignant que le Khalife général des mourides y a consenti des efforts, à l’instar de tous les guides religieux auxquels il présente tous ses respects.
Aussi avec l’approche de l’hivernage, Serigne Bass Abdou Khadr a invité les fidèles à s’atteler aux travaux pré-hivernales, notamment avec l’appui de Touba Sa Kanam et des dahiras.
LA DISTRIBUTION BOUCLÉE DANS 136 COMMUNES
Cent trente-six des 556 communes du pays ont déjà bouclé la distribution de l’aide alimentaire d’urgence aux ménages vulnérables affectés par les effets du Covid-19, a indiqué, jeudi à Dakar, Mansour Faye
Dakar, 11 juin (APS) - Cent trente-six des 556 communes du pays ont déjà bouclé la distribution de l’aide alimentaire d’urgence aux ménages vulnérables affectés par les effets du Covid-19, a indiqué, jeudi à Dakar, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, Mansour Faye.
’’Au plan national, sur 556 communes, 136 ont déjà bouclé leur distribution de l’aide alimentaire d’urgence, une bonne partie est en cours’’, a-t-il dit aux Parcelles-Assainies, lors du lancement de la distribution des kits alimentaires, dans cette grande banlieue dakaroise.
S’exprimant devant son collègue des Affaires étrangères, Amadou Bâ, et des autorités administratives de cette commune, Mansour Faye a annoncé que l’opération de distribution des vivres va se terminer dans les prochains jours.
Il a assuré que les difficultés rencontrées dans ce cadre ont aujourd’hui été surmontées.
’’Nous avons connu des difficultés dans le paquetage des kits alimentaire, avec la rupture de certains produits (les pâtes alimentaires). Ces difficultés sont surmontées, les produits sont en cours d’acheminement’’, a-t-il fait savoir.
Il a qualifié d’’’inédite’’ l’opération de distribution de vivres, avec 1, 100 million de ménages bénéficiaires, soit une hausse de 100 mille ménages.
Dans le département de Dakar, la commune des Parcelles Assainies est la deuxième commune qui va recevoir la plus importante quantité de kits alimentaires, après celle de Grand-Yoff.
Le maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy, affirme qu’aucune contestation n’a été notée chez les 12. 889 ménages ciblés.
Le ministre des Affaires étrangères et responsable de la mouvance présidentielle aux Parcelles Assainies, Amadou Bâ, a lui salué le ’’bon déroulement’’ des opérations de ciblage dans les quartiers.
Il a souligné ’’la complexité’’ de l’opération de distribution de l’aide alimentaire d’urgence, qui a été faite ’’dans un délai court’’.
"NOUS EN AVONS ASSEZ D'ÊTRE ENTOURÉS DE SYMBOLES QUI NOUS INSULTENT"
À Paris, Lille, La Réunion ou en Martinique, des collectifs militent pour le retrait de statues à la gloire de personnages historiques ayant participé ou soutenu le colonialisme
Une statue d'un négrier déboulonnée à Bristol au Royaume-Uni, celle de l'ancien roi des Belges Léopold II retirée à Anvers, en raison de son action coloniale... En plein mouvement Black Lives Matter aux États-Unis et en écho aux débats sur le racisme suscités par la mort de l'Américain George Floyd et du Français Adama Traoré, la place de certaines statues fait de nouveau débat en France. Certains militent pour leur retrait.
Parmi les œuvres pointées du doigt en France, il y a a statue à la gloire de Colbert devant l'Assemblée nationale à Paris. Le célèbre ministre de Louis XIV est l'auteur du "Code noir", qui légiférait l'esclavage dans les colonies françaises au 17e siècle. Cette statue n'a plus sa place devant le Palais-Bourbon, clame Ghyslain Védeux, le président du Cran, le Conseil représentatif des associations noires : "Colbert est un symbole de pillage, de crime, de déshumanisation. Il faut qu'il y ait un travail pédagogique qui soit réalisé en profondeur."
"L'Histoire, on doit l'assumer", rétorque l'historien Dimitri Casali dans une tribune. Retirer une statue n'est pas la solution, c'est au contraire "ouvrir la boîte de Pandore du révisionnisme historique”.
À Lille, c'est la statue du général Faidherbe qui fait débat. Faidherbe a protégé la ville lors de l'invasion prussienne, mais il est aussi et surtout connu pour avoir conquis puis colonisé le Sénégal au XIXe siècle. Un collectif, dont fait partie Nicolas Butor, se bat depuis deux ans pour retirer sa statue. "Faidherbe est avant tout un criminel colonisateur et raciste. Nulle part n'est mentionné, sur sa statue, ce passé colonialiste", argumente le militant antiraciste. Le "débat est légitime" avait répondu la maire de Lille il y a deux ans. Depuis la statue a été rénovée.
Il m’a été donné de relever, depuis quelque temps des attaques et critiques acerbes contre les organisations syndicales pour leur passivité supposée et leurs leaders pour une longévité à leur poste.
Il m’a été donné de relever, depuis quelque temps des attaques et critiques acerbes contre les organisations syndicales pour leur passivité supposée et leurs leaders pour une longévité à leur poste. Je voudrais saisir l’occasion offerte par cette tribune pour faire un certain nombre de précisions relatives à deux aspects qui, j’espère, permettront une meilleure compréhension des dynamiques en œuvre : l’évolution historique du mouvement revendicatif et celle au Sénégal.
L’évolution historique du mouvement revendicatif international
A l’aube des temps, seule la force de Travail faisait face au Capital. Puis progressivement, cette confrontation ardue et perpétuelle a généré deux camps idéologiques politiques majeurs. D’une part il y a l’idéologie des alliés du Capital qui œuvrent naturellement pour son renforcement, situés à «Droite» et qualifiés de capitalistes, avec toutes ses dérivées jusqu’au système néolibéral actuel. D’autre part, nous avons l’idéologie antagonique des alliés du Travail, situés à «Gauche» et qualifiés de socialistes, avec également toute sa panoplie de courants politiques et de mouvements revendicatifs connexes (écologistes, altermondialistes, «droits-de-l’hommistes», activistes -cas des gilets jaunes, rouges ou marrons-, le tout englobé dans le terme générique de «Société civile». Cette tendance favorisée par la mondialisation du système économique néolibéral a émergé des flancs du mouvement revendicatif, jadis composé de trois éléments essentiels : les tenants du pouvoir économique et financier, la classe politique et la force de travail organisée dans les syndicats pour revendiquer la justice sociale, l’équité et le progrès social.
A présent, force est de constater que le mouvement revendicatif pour le progrès social essentiellement porté jusqu’ici par les syndicats, s’est considérablement densifié avec l’émergence d’autres entités revendiquant une partie de la mission originellement dévolue aux syndicats. On peut citer notamment, les associations de consuméristes, les altermondialistes, certaines Ong, les associations de droits de l’Homme et j’en passe.
L’agitation de toute cette masse critique ajoutée à la dispersion des forces syndicales, donne l’impression d’un mouvement affaibli, amorphe. Il est vrai que le mouvement syndical gagnerait à réadapter ses stratégies et techniques de lutte, mais aussi ses formes d’organisation, si l’on tient compte des transformations induites par la déréglementation des relations qui régissent les systèmes politiques et économiques. Des signaux forts, comme l’avènement des gilets colorés, invitent à l’urgence d’ajuster nos dynamiques d’actions et formes d’organisation pour une meilleure efficacité. Somme toute, je fais confiance à la capacité d’adaptation du mouvement syndical, mainte fois mise à l’épreuve lors des différentes révolutions industrielles que l’humanité a connues depuis les années 1700. Je suis convaincu qu’il en sera de même face à cette quatrième révolution industrielle de l’économie virtuelle dite révolution 4.0. Il est rassurant de noter que les premières réponses apportées par le mouvement syndical international, portent sur la réunification organique de ses entités les plus représentatives : la Confédération internationale des syndicats libres (Cisl), la Confédération mondiale du travail (Cmt), avec beaucoup d’autres fédérations internationales indépendantes comme la Cgt en France, pour donner naissance à la Confédération syndicale internationale (Csi). La fusion entre ces deux grandes organisations syndicales internationales, longtemps opposées idéologiquement, dénote une capacité de résilience et de mutualisation des forces syndicales face aux dérives de la mondialisation.
L’évolution du syndicalisme sénégalais
Les bouleversements engendrés par l’atteinte des limites du système économique néolibéral ne doivent pas faire «perdre la boussole» aux militants du progrès, de l’équité et la justice sociale au point de faire de nos héros d’hier «des zéros» d’aujourd’hui. Je rappelle l’adage qui dit que «les héros font la guerre, les zéros en profitent».
Notre conscience collective doit retenir que trois écoles, (visions) ayant résisté à l’épreuve du temps pour prospérer, ont marqué l’histoire contemporaine du mouvement syndical sénégalais : L’école de la «participation responsable» créée par le Président Senghor après les événements de Mai 68. Cette vision syndicale a été fortement portée par feu Madia Diop, avec son courant du «renouveau» qui a corrigé et réajusté les manquements originels. L’école du «syndicalisme autonome» impulsée par la Gauche sénégalaise. Ce courant de combat sans concessions est porté incontestablement par le camarade Mademba Sock qui l’a rendu visible. Son combat et son engagement lui ont coûté, ainsi qu’à sa famille et les militants de son organisation, d’énormes sacrifices et privations jusqu’à celle de sa liberté. L’école du «syndicalisme de contre-pouvoir», sans être systématiquement contre le pouvoir, comme aimait le préciser Cheikh Anta Diop. Cette vision syndicale qui nous inspire, est sous-tendue par un engagement indéfectible, dotée à la fois d’une grande capacité d’innovations, d’adaptation et de mobilisation. Elle est l’aboutissement de profondes réflexions sur l’évolution du mouvement syndical, initiée au sein de la commission sociale du Rnd de Cheikh Anta Diop, présidée à l’époque par Maître Babacar Niang.
Le Rnd avait choisi de ne pas créer de centrale syndicale adossée au parti, mais de recommander aux militants syndicaux membres du parti, de s’affilier aux centrales de leur choix, tout en étant porteurs de ce courant et de se battre pour le triomphe de ces idéaux syndicaux, partout où ils évoluaient. Cette option a retardé l’essor de ce courant syndical, faut-il le reconnaître tout de même. Le camarade Mamadou Diouf, ancien Secrétaire général de la Csa, tout comme moi-même, avons été initiés à ce courant syndical de contre pouvoir.
Les approches «turbulence zéro» et pratiques syndicales basées sur la réflexion stratégique de feu Iba Ndiaye Diadji sont aussi proches de cette ligne. Dans cette perspective, la rivalité et la concurrence ne font pas recette. Pour consolider les acquis historiques du mouvement syndical et faire face aux dérives du pouvoir financier, l’heure n’est pas à l’affaiblissement de nos «héros» d’hier, au moment où nous avons plus que jamais besoin de leur expérience pour nous renforcer et conjuguer nos efforts afin de transformer en progrès social les excès de la finance globale de l’économie virtuelle en cette quatrième révolution industrielle 4.0 émergente. Toute autre considération pourrait nous divertir, car, pour assumer le leadership dans la conduite des destinées d’une entité ou communauté quelle qu’elle soit, ou pour y renoncer, le critère démocratique prime sur celui de longévité.
Dans un système démocratique avancé, le critère démocratique est souvent couplé à l’obligation alternative périodique. On parle dans ce cas de «démocratie alternative». Cependant, dans le domaine syndical, la vigilance et le discernement doivent être de rigueur. En effet, s’il est possible d’adopter la démocratie alternative dans certaines organisations syndicales d’élites, au niveau de l’éducation par exemple, son application dans les organisations ouvrières, comporte énormément de risques. Le processus de formation des leaders n’est pas identique dans les deux cas. Dans les organisations d’élites, chaque membre du syndicat est un leader potentiel, parce qu’ayant tous le même prérequis, seuls la volonté et l’engagement font la différence pour diriger. Ceci n’est pas le cas pour le mouvement ouvrier.
A ce niveau en effet, il faut un véritable «parcours du combattant» au cours duquel le futur dirigeant syndical, se forge au prix souvent de sa carrière, de sa liberté, voire son existence avant d’être reconnu et plébiscité par ses pairs. Il est d’ailleurs symptomatique que dans le mouvement ouvrier, tous les permanents des bourses du travail soient d’anciens travailleurs licenciés qui ont décidé de s’investir exclusivement au service du syndicalisme. Nous devons taire nos petites querelles, faire abstraction de nos différences d’écoles de formation syndicale, pour privilégier l’essentiel qui, à mon sens, réside dans «un syndicalisme de transformation sociale» capable de faire face au «système».
Mis sous pression, le Président Sall a décidé d’annuler toutes les attributions de terres sur le littoral, ainsi que tous les projets d’aménagement, même déjà en cours.
Mis sous pression, le Président Sall a décidé d’annuler toutes les attributions de terres sur le littoral, ainsi que tous les projets d’aménagement, même déjà en cours.
La pression est en train de sortir le gouvernement de son silence. En Conseil des ministres hier, le Président Sall a demandé aux ministres des Finances et du budget, des Collectivités territoriales et de l’Intérieur de «veiller au respect des règles de gestion foncière au plan national». En même temps, il a suggéré la mise en place d’un «Plan global d’aménagement durable et de valorisation optimale du littoral national et de veiller, sur l’étendue du territoire, à l’application rigoureuse des dispositions du Code de l’urbanisme et du Code de la construction».
De manière claire, il s’est agi hier, d’annuler toutes les attributions de terres sur le littoral, ainsi que tous les projets d’aménagement, même déjà en cours. Cette sortie est un nouvel appel au calme alors que la pression et les polémiques continuent d’alimenter l’occupation du littoral, qui a été défiguré dans les grandes largeurs. Sans que l’Etat ne réagisse. La dernière offensive en date a été lancée par Barthélemy Dias, qui a décidé de saisir la Cour suprême pour invalider l’octroi de plus de 2 mille m2 à un diplomate sénégalais.
Dans son édition du lundi, Le Quotidien a mis en lumière une politique de dépeçage en règle des terres de l’aéroport. Il s’agit d’une superficie de 60 ha, qui va du siège de la Boa au hangar de l’avion de commandement du président de la République. Cette opération implique des hauts fonctionnaires, des responsables politiques, des chefs religieux et des journalistes. Alors que la zone du hangar des pèlerins de l’aéroport de Yoff a fait aussi l’objet d’un nouveau lotissement en 400 parcelles de 250 m2. Ces séries de révélations ont poussé mardi le Président Macky Sall à ordonner au directeur des Domaines de bloquer toutes les attributions et tous les travaux sur les terres de l’aéroport Senghor. Il a par ailleurs demandé que lui soit transmise la liste exhaustive de tous les attributaires. Hier, il a décidé de poursuivre sa logique de remettre de l’ordre sur l’occupation du littoral en Conseil des ministres. On en a commencé à voir les effets avec l’intervention de la Dscos sur le périmètre du phare des Mamelles. On verra dans les jours à venir ce que ce coup de semonce aura comme effets.
LAMINE DIACK N'ASSUME PAS TOUT
Jugé à Paris pour corruption, l'ancien patron de l'IAAF a assumé jeudi la décision d'échelonner des sanctions contre des Russes dopés tout en qualifiant son fils de "voyou". Mais il s'est tenu à l'écart des aspects les plus sulfureux de l'affaire
Service minimum: jugé à Paris pour corruption, l'ancien patron mondial de l'athlétisme Lamine Diack (1999-2015) a assumé jeudi la décision d'échelonner des sanctions contre des Russes dopés pour "sauver la santé financière" de la fédération internationale (IAAF), mais il s'est tenu à l'écart des aspects les plus sulfureux de l'affaire.
Depuis lundi, le Sénégalais de 87 ans est jugé avec cinq autres personnes, dont seulement deux ont répondu présent, pour avoir permis de retarder des procédures disciplinaires contre des athlètes russes soupçonnés de dopage sanguin, fin 2011, sur fond de négociations avec un sponsor et un diffuseur russes, la banque d'Etat VTB et la chaîne RTR, en vue des Mondiaux de Moscou-2013.
A l'époque, grâce à une nouvelle arme de détection, le passeport biologique, le département antidopage de l'IAAF dispose d'une liste de 23 athlètes russes soupçonnés de dopage sanguin.
A la barre, Lamine Diack, vêtu d'un long boubou blanc, assume complètement et justifie une partie des faits qui lui sont reprochés.
- "Casse-cou" -
"Qui a pris la décision qu'il fallait étaler" les sanctions disciplinaires? "C'est moi, tout le monde a dit +casse-cou président+", déclare-t-il, rejoignant la version d'un de ses co-prévenus, l'ancien chef du département antidopage de l'IAAF, Gabriel Dollé, qui a reconnu lundi avoir appliqué les consignes.
"C'était principalement pour la santé financière de l'IAAF", ajoute Diack, car la révélation d'un si grand nombre de cas aurait provoqué un scandale et pesé sur des négociations avec des sponsors. "J'étais prêt à faire ce compromis", a-t-il insisté.
S'il est clair sur ce point, Lamine Diack, dont le discours est parfois décousu, et pas toujours intelligible, l'est moins sur des aspects plus sulfureux du dossier.
Ainsi, durant l'enquête qui a duré près de cinq ans, il a aussi concédé avoir obtenu en Russie un financement d'1,5 million de dollars, qu'il a sollicité auprès de l'ancien patron de la fédération russe d'athlétisme (ARAF), Valentin Balakhnitchev, pour mener campagne dans son pays contre le sortant Abdoulaye Wade à la présidentielle de 2012.
Le pacte aurait été scellé fin 2011 lors d'un voyage à Moscou, où le Sénégalais avait été décoré par le président russe de l'époque Dmitri Medvedev. Et finalement, Abdoulaye Wade a perdu sa bataille politique contre Macky Sall, toujours président du Sénégal.
Mais quand la présidente de la 32e chambre, Rose-Marie Hunault, l'interroge sur ce volet, Lamine Diack se fait flou. "C'est eux", les Russes, "qui m'ont demandé si je voulais être candidat", élude-t-il, en concédant avoir évoqué la somme d'"1,5 millions de dollars" devant le ministre des Sports de l'époque, Vitali Moutko.
- "Voyou" -
De même, Lamine Diack assure ne pas avoir été au courant du chantage financier exercé auprès d'athlètes russes dopés, contraints de débourser plusieurs centaines de milliers d'euros pour pouvoir bénéficier d'une "protection totale", comme la marathonienne Lilya Shoboukhova.
Et il affirme être "tombé des nues" quand il a appris, par les enquêteurs jure-t-il, que son fils Papa Massata Diack, alors conseiller marketing de l'IAAF, s'était mêlé de dossiers de dopage.
"Il s'est conduit comme un voyou", attaque-t-il à propos du grand absent de ce procès. Papa Massata Diack, figure clé de l'affaire, visé par un mandat d'arrêt international, est resté à Dakar et ne s'est pas présenté à l'audience.
Le retard pris dans les sanctions a permis à plusieurs athlètes russes de participer aux JO de Londres-2012 malgré des passeports biologiques anormaux, et pour certains d'être médaillés, avant d'être déchus pour dopage des années plus tard.
Lamine Diack assure que ce n'était pas prévu au scenario et qu'il avait obtenu des garanties de Valentin Balakhnitchev pour qu'ils ne figurent pas au palmarès. Ainsi, il met en avant le cas de Shoboukhova, qui a "couru et abandonné" à Londres.
"L'idée que quelqu'un participe pour ne pas gagner, c'est truquer les résultats, ce n'est pas le sport !", lui a alors fait remarquer la juge, Rose-Marie Hunault.