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17 juillet 2025
Par Dr Babacar DIOP
NOTRE INDÉPENDANCE NOUS ASSERVIT TOUJOURS
Cette pandémie du Coronavirus doit être l’occasion d’une rigoureuse introspection pour nous rappeler que nous ne devons et ne pouvons compter que sur nous-mêmes.
Le Sénégal célèbre ce 04 avril 2020 le soixantième anniversaire de son indépendance en pleine crise sanitaire mondiale. La pandémie du Covid-19 vient nous rappeler que nous sommes toujours, aujourd’hui plus jamais, dans les liens de la dépendance. Ceci est d’autant plus vrai que tous les produits de base que nous utilisons nous viennent de l’étranger : les biens alimentaires, les vêtements, les produits manufacturés et les produits pharmaceutiques, pour ne citer que ceux-là. Ainsi, il devient évident que si la crise perdure, il est à prévoir une crise alimentaire dans le pays. Notre produit alimentaire de base, en l’occurrence le riz que nous consommons en grande quantité, nous vient de pays dont le réseau d’approvisionnement est actuellement perturbé. Cette crise majeure que j’appréhende sera la conséquence de notre incapacité à garantir l’autosuffisance alimentaire à notre peuple. D’une évidence à crever les yeux, la défaillance de notre politique alimentaire stratégique traduit, à elle seule, l’échec de nos gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays depuis les indépendances.
Cette pandémie du Coronavirus doit être l’occasion d’une rigoureuse introspection pour nous rappeler que nous ne devons et ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Elle nous rappelle aussi que nous devons développer une politique de souveraineté pour rendre le pays autonome dans beaucoup de domaines stratégiques tels que la santé, la production et la transformation alimentaire, la politique monétaire et la sécurité publique. C’est une lapalissade de préciser que tout cela n’est possible qu’avec le développement d’un tissu industriel domestique.
Aujourd’hui, au moment où chaque pays explore ses solutions internes, le Sénégal doit pouvoir s’engager dans la mise en place concrète d’une industrie pharmaceutique, pour produire lui-même ses médicaments. Ma conviction, si nous devenons un État sérieux et ambitieux, est que nous pouvons avoir un système sanitaire de qualité, car ceci est une question de volonté politique devant se traduire par des investissements conséquents en ressources matérielles et humaines.
Comme nous le voyons partout dans le monde, le renforcement de la recherche scientifique est un domaine vital dans lequel nous aurions beaucoup gagné si l’État jouait son rôle de soutien et de stratège. Nous avons des médecins de qualité un peu partout dans le pays, mais hélas, les moyens de recherche n’ont jamais suffisamment suivi leur grand potentiel opérationnel, pour faire face à la grande demande de soins de santé émanant du peuple. C’est le lieu de remercier ici nos médecins pour l’immense travail qu’ils abattent sur le théâtre des opérations pour vaincre la pandémie. Comme ils risquent leur vie pour sauver des vies, ils expriment un degré élevé de leur amour pour la patrie.
A la lumière du Covid-19, on se rend compte que les choix politiques dans notre pays ont toujours été scandaleux. Le gouvernement préfère investir pour un TER 656 milliards, construire un stade olympique à Diamniadio pour 155 milliards, une arène nationale pour 32 milliards et un complexe Dakar Arena pour 65 milliards. Au regard ce grand gaspillage sans précédent dans l’histoire récente du Sénégal, on peut dire sans l’ombre d’un doute que le gouvernement s’est lourdement trompé de priorités, dans un pays aussi pauvre.
Toujours pour rappeler à cet État que nous manquons de tout, il est impératif de lui signifier que nous devons investir sur notre agriculture pour nourrir et vêtir notre population. Au-delà de toute autre considération, c’est une question de dignité nationale. Si nous continuons encore, 60 ans après les indépendances, à importer tout ce que nous mangeons et portons, la symbolique implacable est que nous refusons de grandir. Ainsi, l’action de notre génération réside dans une rupture radicale : avoir une politique qui nous élève au rang d’un État indépendant, surtout dans le domaine alimentaire. Cette ambition est possible à réaliser, car nous avons les facteurs de production nécessaires : la terre, l’eau et les ressources humaines.
Il est grand temps de récupérer notre économie de la domination des multinationales qui contrôlent nos marchés. Pendant ce temps, nos entreprises locales sont très affaiblies, et aujourd’hui c’est à elles que l’effort de guerre est demandé. Rien n’a été fait pour les renforcer et leur permettre de rivaliser avec leurs concurrents européens et asiatiques. Nos ressources pétrolières et gazières, en raison de leur gestion nébuleuse et opaque, profiteront aux intérêts étrangers au détriment de nos populations. C’est pourquoi, la défense de nos ressources nationales doit s’imposer nécessairement face à l’avancée dominatrice des transnationales extractives, productives et financières. Sans aucun doute, elles laisseront nos populations dans la misère et sans ressources futures pour reproduire la vie.
Sur le pan sécuritaire, nous dépendons encore de la logistique des anciens colonisateurs. La paix et la stabilité du Sahel dépendent de la France et de son armée. Ceci nous rappelle encore chaque jour que les Africains sont incapables de relever à eux seuls le défi sécuritaire que nous impose le nouvel ordre mondial.
Le temps est venu de mettre fin à l’exploitation et à la surexploitation des nations pauvres par le capital international. Les populations des nations « pauvres » continuent de constituer la masse misérable de la planète, et dans ce contexte, tout le monde prédit le pire pour l’Afrique. Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, s’est permis d’annoncer que le Covid-19 fera des millions de morts sur le continent africain. Cette prévision catastrophiste et démoralisatrice n’augure autre chose que de renforcer cet esprit de domination que l’Occident entretient à l’endroit de l’Afrique.
Malgré ces prévisions sombres et chaotiques auxquelles les autres nous prédestinent, je pense que nous les Africains devrions engager la lutte pour une Seconde émancipation. La première émancipation eut lieu au milieu du XXe siècle contre les colonisateurs comme la France, l’Angleterre, le Portugal et la Belgique. Ce que nous avons constaté en ce moment-là a été que la bourgeoisie locale avait lutté pour prendre la place du colonisateur et reconduire des politiques néocoloniales ; aucune rupture n’a donc été opérée.
Maintenant, pour cette Seconde émancipation, le sujet de préoccupation réside dans l’élaboration de filets de sécurité sociale pour la grande masse des opprimés, des laissés-pour-compte et des pauvres. Elle passe nécessairement par la protection de nos ressources naturelles, la lutte contre les mécanismes néocoloniaux du FCFA et contre la classe politique corrompue qui nous enfonce dans la stagnation. Elle devrait mobiliser nos peuples pour la construction d’alternatives démocratiques et authentiques qui prennent en compte exclusivement l’intérêt supérieur des masses africaines. Enfin, elle devrait avoir pour objet de mettre fin à un népotisme de 60 ans de l’État néocolonial. C’est maintenant que commence la lutte pour la vraie libération.
Vivement cette Seconde émancipation, pour le Sénégal et pour l’Afrique !
DR ALOYSE DIOUF, DIRECTEUR DE CABINET DU MINISTERE DE LA SANTE «Il faut généraliser le port du masque pour éviter la transmission»
Invité de l’émission Rfm matin, Dr Aloyse Diouf préconise le port du masque au Sénégal pour éviter la transmission du Covid-1. «La tendance, c’est d’aller vers la généralisation du port du masque, pour que toute personne infectée ne puisse pas transmettre la maladie. Au ministère, on encourage le port du masque, pour que la contagion ne puisse pas se faire à d’autres. Nous préférons un faible taux de contamination à un bon taux de guérison». Cependant, il invite les populations à rester chez elles et porter le masque en ne sortant de chez elles que par nécessité. «Les règles d’hygiène pouvant aider à prévenir la maladie du coronavirus doivent être rigoureusement respectées. Il faut également que les populations aient le réflexe de l’auto-quarantaine. Si quelqu’un a les signes de la maladie, qu’il puisse se retirer, s’éloigner de sa famille et appeler les services sanitaires pour ne pas contaminer ses proches», préconise t-il.
Affaire Hiba Thiam
L’enquête sur la mort de Hiba Thiam décédée aux Almadies dans des circonstances troubles au cours d’une soirée privée se poursuit. Mais la Brigade de gendarmerie de Ngor est dessaisie de l’affaire qui est désormais pilotée par la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane après un passage à la Brigade de Recherche. L’enquête pour faire la lumière sur les circonstances du décès de Hiba Thiam évolue. Les enquêteurs se sont rendus sur les lieux du drame pour mieux cerner l’affaire qui a déjà conduit à l’arrestation de sept personnes. Il s’agit de deux filles et cinq garçons dont le dernier s’appelle Amadou Niane. Par ailleurs, il faut préciser que le fils de Saer Seck cité dans cette affaire, n’a rien à voir avec les personnes placées en garde à vue. Affaire à suivre.
04 cas positifs et 10 guéris
La progression de la courbe des cas positifs au coronavirus est lente depuis deux jours. Toutefois, la transmission communautaire est en train de remplacer les cas importés depuis le 05 avril. En effet, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a indiqué hier que sur les 95 tests réalisés, 04 se sont révélés positifs. Il s’agit de 03 cas contacts suivis par les équipes médicales et d’un cas issu de la transmission communautaire. Abdoulaye Diouf Sarr renseigne également que 10 patients hospitalisés sont guéris. Ainsi le Sénégal compte 226 cas déclarés positifs dont 92 guéris, 02 décès, un évacué et 131 sous traitement.
Rond-point Keur Massar
Le développement de la transmission communautaire à Keur Massar a poussé le Préfet de Pikine à durcir les mesures pour désamorcer la bombe. On enregistre depuis trois jours des cas de transmission communautaire dans cette commune populeuse de Dakar. En guise de prévention, le Préfet a pris un arrêté hier pour interdire tout stationnement de véhicule, de cyclomoteur, de véhicule hippomobile au rond-point de la station Shell de Keur Massar. Moustapha Ndiaye considère cet endroit comme un point critique. Puisque l’endroit grouille de monde à longueur de journée. Il y est interdit aussi toutes activités commerciales, à l’exception de la vente de denrées de consommation courante, sur un rayon de 500 mètres de part et d’autre du rond-point et au marché Aïnoumady.
Doublement de l’aide à la presse
Le Président Macky Sall vient à la rescousse de la presse qui est fortement impactée par la pandémie du coronavirus. A l’instar des leaders politiques et d’organisation de la société civile, les professionnels des médias ont été reçus par le chef de l’Etat. Saluant l’engagement des médias dans la lutte contre le Covid-19, le Président Macky Sall a promis, au-delà des mesures économiques et fiscales communes à toutes les entreprises, de doubler l’aide à la presse 2020, qui passe de 700 millions FCFA à 1,400 milliard FCFA. Le chef de l’Etat se félicite aussi du rôle des médias dans la vulgarisation des mesures de santé publique contre le coronavirus. Pour leur part, les différentes organisations de la presse Appel, Cdeps, Cjrs, Synpics, Urac ont réaffirmé le soutien total des médias, publics, communautaires et privés, à la politique de l’État pour lutter contre le coronavirus. Puisqu’elles sont conscientes de leur mission de service public qu’elles assument en toute responsabilité. Ce soutien permettra ainsi d’atténuer les effets de la crise économique dans le monde des médias, aggravée par la guerre contre le coronavirus.
Le Frn applaudit Macky
A l’unanimité, opposition et pouvoir saluent les décisions du Président Macky Sall dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Surtout le soutien des populations, du système sanitaire et des entreprises pour la sauvegarde des emplois. Toutefois, le Front de résistance nationale (Frn) insiste sur la transparence dans la gestion des opérations de mise en œuvre et de suivi de ces mesures. Pour ce faire, le coordonnateur du Front Mouhamadou Moctar Sourang rappelle la nécessité d’impliquer toutes les forces vives dans la gestion de la crise actuelle, dans l’intérêt exclusif des populations. Il encourage les initiatives populaires et appelle encore les populations à l’observance stricte des pratiques sanitaires et sécuritaires édictées par les autorités habilitées.
12 prélèvements sur 36 personnes confinées à Pikine
Après leur mise en quarantaine au quartier Maka Colobane de la Commune de Pikine-Ouest, 12 personnes parmi les 36 ont reçu la visite d’une équipe médicale venue effectuer des prélèvements. La maison où se trouvent les confinés est sous surveillance policière. Nos sources signalent d’ailleurs que parmi ces 12 personnes qui ont fait objet de prélèvement, il y a deux diabétiques et une femme enceinte. Les résultats des tests sont attendus aujourd’hui.
Rassemblements à Case-bi, Keur Massar et Petersen
Les autorités semblent fermer les yeux sur les ronds-points Case-bi et Keur Massar et l’entrée de la Gare Petersen qui continuent d’être des lieux de rassemblements. Des vendeurs, des receleurs de téléphones portables, des pickpockets et leurs clients s’y rassemblement chaque jour comme si de rien n’était. Alors que l’Etat déploie des moyens colossaux dans la lutte contre le coronavirus. Ces lieux constituent un véritable danger dans ce contexte de propagation du coronavirus. A ces sites s’ajoutent les agences de Lonase ou espace de Pari-foot où les adeptes du jeu de hasard se donnent rendez-vous, occasionnant des rassemblements.
La Direction générale des Impôts et Domaines
Tous les services essaient de s’accommoder au contexte de lutte contre le coronavirus. La Direction générale des Impôts et des Domaines (Dgid) réaménage son service aux usagers et accroît l’utilisation des services en ligne. A cet effet, elle poursuit le processus de diversification de ses canaux de fournitures de services, notamment à travers l’outil informatique. Toutefois, la Dgid déplore l’attitude de personnes malintentionnées qui envoient des avis d’imposition sous le pseudonyme «Alerte Impôts», avec l’adresse «avisimposition@impots.gouv.sn». Elle précise que ces messages n’émanent pas de ses services, mais relèvent manifestement d’une tentative d’arnaque. Ainsi, la Direction générale a pris des mesures conservatoires pour circonscrire le périmètre de ces agissements frauduleux et permettre aux autorités compétentes d’identifier leurs auteurs pour les mettre hors d’état de nuire.
Dr. Moussa SOW «nourrit» Dahra Djolof
L’élan de solidarité auquel a appelé le chef de l’Etat dans le cadre de la lutte contre le covid19 trouve un écho favorable auprès de certains intellectuels et hommes politiques. Enseignant chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et non moins conseiller technique du Dg du Port Aboubacar Sadikh Bèye, Dr Moussa Sow fut également responsable des cadres de l’Apr en Amérique duNord. C’est dans son fief à Dahra qu’il a décidé de donner corps à ce vœu exprimé par le chef de l’Etat. Le week-end dernier, il a cassé sa tirelire au profit des Djolof djolof éprouvés par la pandémie, en distribuant des tonnes de riz aux populations les plus démunies, dans différents quartiers de la ville, avec plus de 100 familles bénéficiaires. Last but not least, il a fait un geste en faveur des daara et Daral ou Marbat (le marché des petits ruminants) auxquels il a remis plus de 30 cartons de produits d’hygiène en appui à la lutte contre le covid-19. Cette remise de denrées alimentaires et de produits d’hygiène s’est effectuée en présence de l’autorité municipale.
L’Unsas veut l’implication des centrales syndicales dans le dispositif
Face à la crise sanitaire qui prévaut dans le monde et au Sénégal en particulier, l’Union Nationale des Syndicats Autonomes du Sénégal (Unsas) est sortie de sa réserve pour préconiser des solutions dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus. À cet effet, Mademba Sock et ses camarades plaident pour l’implication des centrales syndicales représentatives dans le dispositif de gestion du Fonds COVID-19. Ils demandent également à l’Etat d’augmenter la résilience du système sanitaire, notamment par la relance de l’industrie pharmaceutique.
L’Ordre des avocats décaisse 50 millions de francs
L’ordre des avocats a décaissé vendredi dernier une enveloppe de 50 millions Fcfa pour sa participation à l’élan de solidarité contre la pandémie du coronavirus. D’après un communiqué parvenu à «L’As», le bâtonnier de l’ordre des avocats Papa Laïty Ndiaye a remis au ministre de la Justice un chèque de 50 millions Fcfa émis à l’ordre du «Fonds FORCE COVID-19», représentant la contribution du Barreau et des avocats. Ce soutien, souligne Me Ndiaye, est une réponse à l’appel du président de la République en faveur d’une mobilisation contre le Covid-19. Toutefois, il rappelle que le Barreau du Sénégal avait déjà mené des actions de soutien aux initiatives prises par l’Etat du Sénégal dans la lutte contre les effets du Coronavirus. D’autant que, renseigne le bâtonnier, le barreau a mis à la disposition des cours d’appel du Sénégal, des tribunaux de leur ressort et de l’administration pénitentiaire, un important lot de gels hydro-alcooliques, de masques et divers autres produits sanitaires. Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, s’est fortement réjoui du geste des avocats. «Je suis très sensible à la contribution des avocats. Nous travaillons tous pour que la justice fonctionne normalement dans l’intérêt de tous», a indiqué le garde des Sceaux.
Des cas sévères sauvés
L’équipe médicale dirigée par Pr Moussa Seydi en train de faire des prouesses du moins si l’on se fie aux propos du directeur du centre des opérations d’urgence et de secours (Cous). Invité de l’émission priorité santé de Rfi, Dr Abdoulaye Bousso a indiqué que depuis le début de leur hospitalisation, les deux victimes du coronavirus ont développé des formes sévères. Pourtant, l’équipe médicale a réussi à sauver deux autres malades qui ont également développé des formes sévères. Mais ces derniers n’ont pas eu à être intubés et mis sous assistance respiratoire. Ils ont pu revenir à un état plus stable avant d’être transférés dans les sites d’hospitalisation. A l’en croire, trois cas graves ont nécessité une assistance respiratoire, mais ils ont eu des comorbidités. Quant à l’efficacité de la chloroquine, Dr Bousso estime qu’il est difficile de se prononcer, mais le Sénégal a enregistré en moyenne 10 guérisons par jour ces dernières 72 heures. Au regard des résultats, il pense que l’association thérapeutique (hydroxychloroquine et azythoromycine) semble avoir un effet sur la durée de séjour des patients sur les sites de traitement.
KEEMTAAN GI : JCM !
A l’heure où le président de la République a appelé à un grand élan de solidarité nationale, force est de se désoler du fait que certains ne se précipitent pas pour participer à l’élan national destiné à combattre l’ennemi commun qu’est le Covid-19. Car il y a des gens qui ont gagné beaucoup d’argent ici même, à qui le pays n’a jamais rien demandé et qui ont pu profiter de leur fortune sans jamais été sollicités. Seulement voilà, à présent que la Nation à travers son Chef, et pour une fois, les sollicite, est-il compréhensible qu’ils soient aussi radins ? On aura beau vouloir faire preuve de compréhension, mais on n’arrive pas à s’expliquer le manque de générosité de nos amis de la Sonatel, par exemple, qui n’ont offert que 250 millions de francs même s’ils prétendent faire des dons en nature à hauteur de 750 millions de francs. Pour une société qui fait 100 milliards de bénéfices par an, et même si ce bénéfice est réalisé dans la sous-région, force est de dire que c’est peu. Que dire des héritiers du défunt très prodigue Alioune Sadio Sow de la CSE, par ailleurs repreneurs de l’opérateur de télécoms Tigo sous la marque commerciale Free et qui eux aussi n’ont même pas donné 500 millions de francs ? Y a également de quoi faire la moue sinon la fine bouche devant la contribution de Total ou des miniers opérant au Sénégal. Il convient de se demander aussi ce que, hors contribution de l’institution qu’il dirige (50 millions), Moustapha Niasse, l’un des hommes les plus riches de ce pays car multimilliardaire, a offert à la Force Covid-19. D’une manière générale, on attend encore de voir les contributions personnelles de nos dirigeants d’institutions qui ne tirent pas le diable par la queue, quand même ! Puisque les ministres eux-mêmes ont été sommés de verser une contribution. On attend aussi de savoir ce que nos bons amis Turcs et Marocains (sans parler des Chinois mais ils ont fort à faire chez eux !), qui gagnent tant de marchés dans notre pays, ont craché au bassinet de la collecte nationale. Mais heureusement que Jean Claude Mimran, un industriel qui a fait ses preuves dans notre pays où il est le premier employeur privé— et l’un des plus importants contribuables — a sauvé l’honneur du secteur privé en faisant un chèque d’un milliard de francs (sur ses deniers personnels s’il vous plait !) au profit du Trésor public ! Et dire pourtant que l’homme subit plein de chausse-trappes dans notre pays et que son industrie, la Compagnie sucrière sénégalaise, a été mise à l’agonie par des fraudeurs et contrebandiers que l’Etat qui répugne à combattre. Des fraudeurs qui gagnent gros sans coup férir et dont attend, bien sûr, la contribution à l’effort national. En tout cas bravo, Jean-Claude Mimran ! S’il y avait seulement cinq comme lui dans ce pays…
Kàccoor bi
GUERRE CONTRE LE COVID-19 APRES LA COLLECTE, LE MINISTRE MAKHTAR CISSE AU FRONT !
Après avoir collecté des fonds auprès des pétroliers et autres transporteurs d’hydrocarbures (plus d’un milliard CFA), Mouhamadou Makhtar Cissé, a troqué sa casquette de pétrolier contre celle d’un enfant de troupe, pardon d’un soldat de l’économie sociale. Toujours est-il que pour donner corps aux mesures sociales du président de la République, le ministre du Pétrole et de l’Energie est monté au front pour soulager les « goorgorlous » en multipliant par zéro leur facture d’électricité ! « Grâce au président de la République, très sensible aux préoccupations sociales des Sénégalais, 975 522 ménages vont bénéficier de la gratuité de l’électricité. Et le président de la République ne compte pas s’arrêter là puisqu’il a donné des instructions pour assister toutes les couches sociales en cette période de crise liée au Covid-19 » a fait savoir le ministre Mouhamadou Makhtar Cissé lors d’une brillante intervention sur le théâtre des opérations où la riposte sociale et sanitaire s’organise pour anéantir le Covid-19.
VOTE DE LA LOI D’HABILITATION COMMENT LE PRESIDENT AYMEROU GNINGUE A DOMPTE L’ASSEMBLEE NATIONALE
Moulé à l’école politique de Macky Sall, l’ingénieur Aymérou Gningue a réussi son entrée en politique. Tel mentor, tel militant ! Pour cause, depuis sa nomination à la tête du groupe de la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakaar, le président Aymérou Gningue a sa façon d’huiler sa majorité mécanique jusqu’ à frôler, à chaque vote, la barre des 100 % de voix. Connu pour son éloquence et sa force de persuasion, le président Aymérou Gningue a appelé discrètement presque tous les députés un à un pour leur expliquer les bienfaits de la loi d’habilitation en cette période de survie contre le Covid-19. Mieux, on souffle que le président Aymérou Gningue est allé jusqu’à voir nuitamment certains députés censés prendre la parole à l’hémicycle pour leur dispenser des cours de communication allant dans le sens de mieux défendre les ambitions du président Macky Sall dans la lutte contre le Covid-19. Au finish, ce travail de titan a porté ses fruits. D’où la déclaration d’Aymérou Gningue à la fin de la séance : « Nous avons un sentiment de fierté pour avoir réussi à faire adhérer au texte l’ensemble des députés qui l’ont voté à l’unanimité. Maintenant, le président de la République peut prendre toutes les mesures pour sauver le peuple sénégalais de cette pandémie. Mieux, le président de la République peut utiliser les moyens dont dispose notre pays, pour assister tous les Sénégalais sur le plan social » avait déclaré en substance Aymérou Gningue. Bravo, Monsieur le président du groupe parlementaire BBY !
UNIVERSITE DU SAHEL LA COLERE DES ETUDIANTS FACE AUX EXAMENS EN LIGNE
La fermeture des écoles et universités liée à la pandémie est en train de faire ses premières victimes pédagogiques à l’Université du Sahel (Unis) dirigée par le Pr El Hadj Issa Sall. Pour cause, « Le Témoin » quotidien a appris que le rectorat de cette université privée a envoyé une circulaire aux étudiants pour les informer du calendrier des examens qui se feront en ligne. Ou alors par visioconférence. Selon l’administration de l’Unis, toutes les dispositions seront prises pour la bonne organisation de ces examens. « Et les étudiants qui le veulent et qui le peuvent seront évalués et leur diplôme sera valable » rassurent les responsables académiques. Et les étudiants qui ne pourront pas passer l’examen en ligne, auront la possibilité de se faire évaluer pendant l’année universitaire 2020-2021. Comme quoi, ils feront l’année blanche ! Examens en ligne ou année blanche ? Une alternative qui provoque la colère des étudiants. Pour les uns, il n’est pas question de faire ces examens du fait que la plupart d’entre eux sont déjà au village où l’internet est défaillant. Quant aux autres, ils s’interrogent : Comment la vérification de l’identité de l’étudiant est-elle effectuée ? Qu’en est-il des tests de connectivité ? Comment se fera la surveillance ? Que se passera-t-il en cas de coupures de connexion ? Quel sera le sort de la copie après l’examen ? La plateforme pourra-t-elle supporter la charge de connexion ? Bref, on aura compris au vu de tous ces « si » que ces braves étudiants ne veulent pas d’examen en ligne. Une chose est sure, entre l’administration de l’Université du Sahel et les étudiants, ça risque de chauffer grave après le Covid-19 !
UNE DISCRETE ENVELOPPE DE 50 MILLIONS CFA ET SI C’ETAIT CHEIKH SECK ?
Dans les couloirs de la Présidence comme ceux du ministère de la Santé, on murmure tout bas qu’un ancien international de football aurait donné discrètement une enveloppe de 50 millions CFA en guise de contribution à l’effort de guerre du président de la République. « Le Témoin » quotidien jure sans se tromper que cette personne de bonne volonté ne pouvait être que l’honorable Cheikh Seck, ancien portier de l’équipe nationale et du Jaraaf de Dakar. Mieux, Cheikh Seck ou l’éternel rempart de Caire 86 est connu pour sa discrétion, sa générosité légendaire et ses œuvres sociales. Si ce n’est pas l’homme Cheikh Seck, c’est qui alors le discret donateur de 50 millions ?
CORONAVIRUS LA REGION DE LOUGA A ENREGISTRE CE DIMANCHE SON PREMIER CAS ‘’COMMUNAUTAIRE’’
La région de Louga, qui n’avait pas jusqu’à ce samedi de cas de coronavirus, vient d’enregistrer ce dimanche son premier cas positif dit « communautaire ». L’annonce a été faite ce lundi matin par le gouverneur de la région, Bouya Amar, président du comité régional de gestion des épidémies en présence des membres dudit comité dont le médecin chef de région, le Dr Cheikh Sadibou Senghor. C’était au cours d’une conférence de presse. Ce premier cas dit communautaire a ainsi été enregistré dans la commune de Louga. Il s’agit d’une personne âgée qui n’a pas identifié celui qui l’a contaminé. Le patient a été mis sous traitement dans une structure sanitaire appropriée. L’ensemble des ‘’personnes contacts’’ ont été mises en quarantaine dans des conditions favorables, selon le gouverneur. Le médecin-chef de la région a quant à lui révélé que 29 personnes ayant été en contact direct avec le patient ont été identifiées. Elles subiront ainsi des tests de dépistage, selon le Dr Cheikh Sadibou Senghor qui a, d’autre part, indiqué que 21 autres personnes faisant partie des contacts professionnels du cas contaminé seront également mises en quarantaine à partir de ce lundi. Le Dr Senghor a ensuite assuré que l’état de santé du patient est stable.
LUTTE CONTRE LE COVID19 DR. MOUSSA SOW REPOND A L’ELAN DE SOLIDARITE A DAHRA DJOLOF
A Dahra Djoloff, les populations de la contrée peuvent compter sur le soutien d’un de leurs fils, en l’occurrence le Dr Moussa Sow. Ce dernier a offert au cours du week-end, aux populations de sa ville, deux tonnes de riz à près de 100 familles bénéficiaires. Il n’a pas non plus oublié les daaras et le marché des petits ruminants (appelé Marbath) où il a distribué plus de 30 cartons de produits d’hygiène en appui à la lutte contre le covid19 pour les apprenants et les vendeurs. Cette remise de denrées alimentaires et de produits d’hygiène s’est effectuée en présence de l’autorité municipale. Dr Moussa SOW, enseignant chercheur à l’UGB, conseiller technique du DG du Port et non moins membre fondateur de l’APR répond ainsi à l’appel du Président Macky Sall au niveau local en faisant un geste majeur à l’endroit des populations de sa commune à Dahra. Le Dr Moussa Sow, qui reste en phase avec le président de la République, a posé un tel acte dans le sillage du message à la nation de ce 3 avril 2020. Un discours dans lequel le Président disait qu’«unis et solidaires, j’ai foi en notre détermination à hisser nos capacités à la hauteur de nos ambitions pour accomplir notre grand dessein ». Cet appel à l’unité et à la solidarité est encore plus prégnant dans le moment inédit que nous vivons. Un moment marqué par la lutte contre la propagation du covid19 qui a fini d’impacter tous les secteurs socioéconomiques. Ainsi, c’est tout un mouvement de solidarité citoyenne qui se met en place en attendant l’aide annoncée par l’Etat. Le Dr Moussa Sow n’a pas voulu être en reste. En tout cas à Dahra Djolof où l’homme jouit d’une énorme popularité, il lui a été fait un clin d’œil pour lorgner le fauteuil municipal. Il n’en pipe mot pour le moment.
RIPOSTE CONTRE LE COVID 19 LE STAF DES IMPOTS ET DOMAINES SOUTIENT LE CHEF DE L’ETAT…
Le chef de l’Etat peut compter sur le soutien du Syndicat des travailleurs de l’administration fiscale (STAF) dans la riposte contre le covid19. A travers une lettre de soutien, le Dr Alassane Ba, SG du Staf, et ses partisans ont adressé leurs félicitations au président de la République à propos de la gestion de la pandémie du covid19. « En dehors de notre participation financière somme toute symbolique, sous l’égide du Directeur général des Impôts et Domaines, le STAF ne sera pas en reste pour tout ce qui est sensibilisation et mesure à prendre auprès de nos membres et concitoyens. Cette période difficile exige, au-delà de toute forme d’appui, un réconfort moral et psychologique de tout le personnel mobilisé et dévoué, sous votre honneur et direction pour venir à bout de ce fléau » indique le SG Dr Alassane Ba. « Il est sans nul doute que la communauté scientifique en général et le vaillant personnel de santé en particulier, viendront à bout de ce péril qui continue à causer des dommages à l’humanité toute entière » conclut le patron du STAF. Thiey Covid19, tout le monde range les armes même le très combatif STAF !
Covid-19: Le Sénégal totalise 226 cas déclarés positifs ce lundi
226 personnes ont été testées positives au coronavirus au Sénégal, dont 92 guéries, 2 décès, 1 évacué et 131 cas sous traitement, a annoncé lundi 06 avril, le ministère de la Santé et de l’action sociale. L’état de santé des patients hospitalisés à Dakar (Diamniadio y compris), Touba et à Ziguinchor est stable. En effet, sur 95 tests réalisés, 4 sont revenus positifs. Il s’agit, entre autres, de 3 cas importés, et 1 cas communautaire. Pour rappel, le Sénégal a enregistré hier dimanche un bilan global de 222 cas positif de Covid-19 depuis l’apparition de la maladie dans le pays (2 mars). 82 guérisons et deux décès ont été dénombrés, tandis qu’un patient a fait l’objet d’une évacuation à son pays d’origine.
Covid 19 : 04 nouveaux cas testés positifs au Sénégal ce lundi
Ce lundi 06 avril 2020, le ministère de la Santé et de l’action sociale a procédé à sa traditionnelle mise au point sur la situation de la propagation du Coronavirus au Sénégal. Ainsi, sur 95 tests réalisés, 04 sont revenus positifs. Il s’agit, selon Diouf Sarr, de 03 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé et de l’Action Sociale et 01 cas issu de la transmission communautaire.
Portées disparues en Guinée : 200 personnes suspectées de Covid-19 se dirigent vers Kédougou
C’est une information qui risque de provoquer la panique. Pour cause, des Guinéens suspectés de Covid-19 et mis en isolement en Guinée Conakry ont échappé à la vigilance des autorités. Aux dernières nouvelles, ils se dirigent vers Kédougou. D’après les informations d’Actusen.sn, les autorités kédovines ont été alertées. Le médecin-chef de Kédougou affirme que ce sont les autorités médicales de Labé qui les ont mis au courant de la fuite de ces 200 personnes.
Saint-Louis : 5 cas positifs au coronavirus recensés
La région de Saint-Louis compte désormais cinq cas positifs au coronavirus, dont quatre encore sous traitement. L’un des cas qui étaient soignés a été déclaré guéri, ce qui fait que quatre patients sont toujours sous traitement, a expliqué le chef du bureau régional pour l’éducation et l’information pour la santé, Abdourahmane Traoré. Il a signalé les 26 émigrés revenus de France, d’Italie et du Maroc et qui étaient en confinement au centre de formation en santé, à Ngallèle, n’avaient pas le coronavirus. Elles "devraient sortir dans les prochaines heures’’, a-t-il annoncé. Il a informé que la région médicale de Saint-Louis a reçu et distribué un lot de produits désinfectants et d’équipements de protection pour les personnels médicaux, ainsi que des supports de communication composés d’affiches, de flyers et de teeshirt.
Keur Massar enregistre 5 cas positifs
Les cas contaminés augmentent à Keur Massar. Entre samedi 4 avril et lundi 6 avril, 5 personnes sont testées positives dans cette localité, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Ces cas positifs commencent à installer la psychose chez les populations de ce District. Lequel compte 139 176 hommes et 138 954 femmes soit une population totale de 278 129 habitants. Au 6 avril 2020, 226 cas ont été répertoriés positifs à la maladie Covid-19, au Sénégal. Il s’agit de 82 guéris, 2 décès, 1 évacué et encore 131 cas sous traitement.
Mali: au moins 20 soldats tués dans une attaque attribuée aux djihadistes
Au moins 20 militaires maliens ont été tués lundi lors d'une attaque de présumés jihadistes dans la localité de Bamba, située dans la région de Gao. Les assaillants sont arrivés à motos et à bord de véhicules en tirant sur le camp de l'armée situé au nord de la localité. Selon une source militaire malienne, il y a eu également des victimes dans les rangs des assaillants.
Thiès : Dix jours sans nouveau cas de Covid-19
Depuis plus de dix jours, aucun cas positif n’a été enregistré à Thiès. Sur les dix cas précédemment testés positifs, les 6 sont guéris et vont, dans quelques heures, rentrer chez eux, selon le médecin chef du district sanitaire de région. « Depuis plus d’une semaine, nous n’avons pas encore enregistré de nouveau cas. Au total, nous avions eu 3 cas communautaires qui ont contaminés cinq cas contacts, ce qui fait 8 cas plus 2 cas importés. Les 6 sont testés négatifs deux fois de suite à 48 heures d’intervalle, donc ils ont été libérés et il reste quatre autres qui sont en hospitalisation, mais leur état de santé est satisfaisant", précise-t-il sur IRadio. Sur les 204 contacts qui ont été enregistrés dans le district, beaucoup sont sur le point d’être libérés car ne présentant aucun signe de Covid-19. Toutefois, le médecin chef du district a déploré les rassemblements notés dans certains endroits, notamment dans les marchés. C'est ainsi qu'il demande au Thiéssois de ne pas baisser la garde.
Louga enregistre son premier cas positif
La région de Louga a enregistré son premier cas de coronavirus. L'information est donnée par la Tfm, qui précise que c'est un cas communautaire et non un cas importé. Pour l'heure, 21 personnes sont mises en quarantaine, révèle la même source. Les 72 émigrés mis en quarantaine ont été libérés.
Atteint du Covid-19 : Boris Johnson ''placé sous oxygène''
L’hospitalisation, depuis hier, du Premier ministre britannique Boris Johnson suscite des commentaires divergents. Mais qui renseignent toutefois sur son état de santé inquiétant après avoir été testé positif au Covid-19, il y a dix jours. Certains membres de son gouvernement relativisent son admission à l'hôpital. ‘’Il est à l'hôpital pour subir des tests, mais il continuera d'être tenu informé de ce qui se passe et d'être aux commandes du gouvernement », a déclaré à la BBC Robert Jenrick, ministre chargé du Logement et des Communautés. Mais selon le quotidien The Times, Boris Johnson a été conduit à l'hôpital St Thomas à Londres, proche de Westminster, et ‘’placé sous oxygène’’. Du côté de Downing Street, on annonce un ‘’bon moral’’ après une ‘’nuit tranquille’’ à l'hôpital, où il ‘’reste en observation’’.
Milan Ac : 13 milliards pour Krépin Diatta
Après 3 saisons à Bruges, Krépin Diatta s’est fait une solide réputation. Cette saison, il a été l’un des meilleurs éléments de son club, leader du championnat avec une grosse avance sur ses poursuivants. Auteur de 22 matchs dont 19 titularisations et 7 buts marqués, Krépin commence à attirer l’intérêt des grosses cylindrées européennes. Selon des informations révélées par la presse italienne, le Milan AC est prêt à débourser une petite fortune pour s’offrir les services de l’attaquant de 21 ans. Selon la même source, les Rossoneri consentent à débourser la somme de 20 millions d’euros (13 milliards FCFA) pour arracher Krépin à Bruges.
Koulibaly : accord PSG-Naples pour 49 milliards
Pour remplacer Thiago Silva en fin de contrat, le Paris Saint-Germain a jeté son dévolu sur Kalidou Koulibaly. Devancé par Manchester United dans la course pour s’offrir le défenseur sénégalais, le PSG a repris les choses en main et refait son retard. Selon Mundo Deportivo, le club de la capitale française a trouvé un accord avec Naples. Selon la même source, les deux formations se sont entendues pour un transfert estimé à 75 millions d’euros (49 milliards FCFA). En plus du PSG et des Red Devils, Barcelone, qui cherche un remplaçant à Gerard Piqué, était intéressé par la venue de Kalidou Koulibaly, qui a actuellement de bonnes chances de poursuivre sa carrière au PSG.
Jamie Redknapp : «Sadio Mané est une machine absolue»
Favori pour le titre de meilleur joueur d’Angleterre de l’Association des footballeurs professionnels (PFA), Sadio Mané a des chances de faire autant que Riyad Mahrez et Mohamed Salah en remportant ce trophée. L’attaquant sénégalais a déjà été élu meilleur footballeur de la saison par les prestigieux médias The Guardian et Sky Sports. D’après Jamie Redknapp, le Sénégalais est devenu une vraie machine à buts. «Il est fait de granit. Il est si fort, il est brillant dans les airs, il attaque le poteau arrière aussi bien que n’importe qui et il peut finir de n’importe quel pied. Il est juste un joueur phénoménal, excellent pour jouer de ce côté-là. Il est une machine absolue à chaque match», a confié l’ancien international anglais
Coronavirus : 3S, brancardier à Fann
Dans cette période de lutte contre le coronavirus, le Sénégal a besoin de tous ses fils. Et, les lutteurs ne sont pas en reste. En effet, 3S, pensionnaire de l’écurie Ngor, est devenu brancardier à l’hôpital Fann durant ces moments de guerre contre la maladie. Le lutteur assure que la protection est de mise aux heures de travail.
Marley 2 suit toujours l’actualité de la lutte
Abdou Ngom est un lutteur inactif depuis quelques années. Marley 2, son nom de lutteur, était pensionnaire de l’écurie Cayor, actuel Djimbory. Il vit maintenant en Espagne mais ne rate aucune information sur la lutte. Il suit toujours l’actualité à travers le net et les émissions sur la discipline. Avant de partir, Marley 2 avait livré 8 combats.
Le Covid-19 a impacté la lutte ce week-end
La lutte devait vivre sa première grande journée de la saison, dimanche passé, avec le combat entre Papa Sow (Jambars Wrestling Académie) et Siteu (Lansar). Pape Abdou Fall est le promoteur de ce choc de l’indépendance qui devait se dérouler à l’arène nationale. Mais, le coronavirus a occasionné son report. L’épidémie a ainsi porté un sacré coup à l’arène ce week-end.
Bathie Séras ouvre les vannes…
Le lutteur de Pikine Guinaw Rails continue de multiplier les entretiens dans la presse. Bathie Séras, après une sortie dans les colonnes de Sunu Lamb, s’est exprimé dans Lutte tv. Le Magicien de l’arène a donné son point de vue sur sa carrière et évoqué d’autres sujets d’actualité.
...Adule Boy Niang 2
Apparemment, Bathie Séras n’est pas très proche de certains cadres ou lutteurs de Pikine. Mais Boy Niang 2 n’en fait pas partie. Le leader de l’écurie Guinaw Rails a tenu un discours dithyrambique à l’endroit du fils de De Gaulle. Une communication qui doit faire plaisir au Thiapathioli.
Bombardier toujours coincé en France
Bombardier risque de rester plus longtemps en France. En raison du confinement dans ce pays, le B52 de Mbour, double Roi des arènes, va devoir poursuivre son séjour jusqu’à la réouverture des frontières et des aéroports.
Où se terre Narou Sogas ?
Pensionnaire de l’écurie Xam Sa Cossan depuis ses débuts, Narou Sogas était bien parti en enchaînant les victoires. Mais depuis quelques saisons, la machine s’est grippée et il n’arrive plus à gagner. Pire, Narou Sogas est devenu rare et invisible. Où se terre-t-il ?
La première sortie de Balla Diouf très attendue
Ancien lutteur de Fass et de Yoff reconverti en coach après sa retraite, Balla Diouf va vers sa première sortie. Nommé coach à Jambars Wrestling Académie, Cœur de Lion sera sur le banc pour coacher Papa Sow lors de son combat contre Siteu. Une première de Balla Diouf très attendue.
Nouvelle saison blanche pour Ndèye NdiayeTyson ?
Surnommée la Lionne de la banlieue ou Dame de fer, Ndèye Ndiaye Tyson avait habitué les amateurs à organiser des combats de lutte. Mais depuis quelques années, la native de Guinaw Rails peine à faire des sorties et cela commence à inquiéter. Et si rien n’est fait, elle file vers une nouvelle saison blanche à moins que l’Association des promoteurs dont elle fait partie ne lui porte secours. Affaire à suivre.
HISSEIN HABRÉ EN RÉSIDENCE SURVEILLÉ POUR 60 JOURS
L'ancien président tchadien bénéficie d'une décision du juge de l'application des peines, dans le cadre du décongestionnement des prisons en période de pandémie du coronavirus, selon le Garde des sceaux, Malick Sall
Hissein Habré sort de prison. Selon des sources proches de l’ancien président tchadien, il a été libéré , ce lundi, 6 avril 2020. Par demande de son avocat, Mamadou Diawara, il lui a été accordée une permission de sortie de 60 jours, informe le document reçu à EMEDIA. Dans sa demande, il explique, « qu’en raison de la pandémie du Covid 19, la prison, est un milieu qui représente de réels risques de contamination et que son client, d’un âge avancé, est particulièrement vulnérable. »
Cette mesure fait suite à l’annonce de l’ONU de décongestionner les prisons dans le cadre de la lutte contre la Covid 19.
Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme de l’organisation des Nations Unies avait exhorté les gouvernements à travailler à réduire le nombre de personnes en détention en cette période de pandémie afin de réduire les risques de contagion. Il cible, en exemple, les détenus âgés et malades.
Hissène Habré a été condamné à Dakar, aux travaux forcés à perpétuité par les Chambres africaines extraordinaires pour crime contre l’humanité.
Alors que des voix s’élevaient pour exiger sa libération, les victimes tchadiennes de Hissein Habré montaient au créneau pour s’opposer à toute libération de ce dernier. « La crise sanitaire ne doit pas servir d’excuse à la libération anticipée de Hissein Habré », soutenait Clément Abaïfouta Président de l’Association des victimes tchadiennes du régime de Hissein Habré (AVCRHH).
Il rappelle que depuis sa condamnation, ses soutiens réclament sa libération pour des motifs fallacieux, comme de fausses rumeurs de maladie. « La détention de Hissein Habré ne correspond pas à la situation de risque de contamination au sein des prisons décrite par l’ONU. Hissein Habré est détenu seul dans une cellule, avec, comme il se doit, de bonnes conditions d’hygiène, et a accès au système de santé. Il n’est pas en contact avec d’autres détenus et ne risque donc pas d’être contaminé à cause de la promiscuité qui existe dans beaucoup de prisons. Il semble donc suffisamment protégé du virus », déclarait Abaïfouta.
LE PRÉSIDENT DE LA BAD, ACCUSÉ D'ABUS, NIE EN BLOC
Les lanceurs d'alerte accusent M. Adesina de favoritisme dans de nombreuses nominations de hauts responsables, en particulier de compatriotes nigérians, et d'avoir nommé ou promu des personnes soupçonnées ou reconnues coupables de fraudes ou de corruption
Candidat à sa réélection en mai, le président de la Banque africaine de développement (BAD), le Nigérian Akinwumi Adesina, fait l'objet d'accusations embarrassantes par des "lanceurs d'alerte", selon un document reçu lundi par l'AFP, initialement dévoilé par Le Monde.
"Comportement contraire à l'éthique, enrichissement personnel, obstacle à l'efficacité, favoritisme, (activités) affectant la confiance dans l'intégrité de la banque et engagement dans des activités politiques" : c'est un véritable réquisitoire que dressent contre leur président, dans ce document d'une quinzaine de pages, ces "lanceurs d'alerte" anonymes se présentant comme des "employés préoccupés de la BAD", première institution de financement du développement en Afrique, basée à Abidjan.
Dans un communiqué publié lundi à la suite de l'article publié dans le Monde, M. Adesina, 60 ans, a réfuté en bloc ces accusations, qu'il qualifie d'"allégations fallacieuses et sans fondement".Il a également indiqué que des enquêtes internes étaient en cours.
Elu en 2015 pour un mandat de cinq ans, M. Adesina, ancien ministre de l'Agriculture du Nigeria, apparaissait jusqu'à présent sans rival pour obtenir un deuxième mandat, après avoir reçu le soutien de l'Union africaine et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest.
Dans leur lettre datée d'"avril 2020" envoyée aux gouverneurs de la BAD, les lanceurs d'alerte accusent M. Adesina de favoritisme dans de nombreuses nominations de hauts responsables, en particulier de compatriotes nigérians, et d'avoir nommé ou promu des personnes soupçonnées ou reconnues coupables de fraudes ou de corruption, ou encore de leur avoir accordé de confortables indemnités de départ sans les sanctionner.
Entre 2016 et 2018, lors de "la grande campagne de recrutement qui a accompagné la restructuration lancée par le président Adesina", "environ 25% des nouveaux managers recrutés ont été des Nigérians", alors qu'ils représentaient 9% des embauches jusqu'alors, ce qui correspondait à la part du Nigeria dans l'actionnariat de la BAD, dénoncent les lanceurs d'alerte.
Parmi les personnes recrutées ou promues à des hauts postes figurent un beau-frère et un ami d'enfance de M. Adesina, ou d'anciens collaborateurs lorsqu'il était ministre au Nigeria, selon les lanceurs d'alerte.
- sabotage -
Ceux-ci s'interrogent aussi sur un possible "enrichissement personnel" de M. Adesina.Récompensé en 2017 et 2019 par deux prix internationaux totalisant 750.000 dollars (près de 700.000 euros), M. Adesina a assisté aux remises de ces prix, aux Etats-Unis et en Corée du Sud, accompagné de délégations comptant des "dizaines de personnes", aux frais de la BAD.Mais a-t-il remis le montant de ses prix à la Banque, se demandent-ils?
Les lanceurs d'alerte reprochent aussi à M. Adesina "l'utilisation des ressources de la Banque pour sa promotion et son enrichissement personnel".En effet M. Adesina a obtenu la propriété intellectuelle et touche les droits d'auteur de sa biographie, commandée et payée par la BAD à un auteur.
Les lanceurs d'alerte précisent s'être initialement adressés, en janvier, au comité d'éthique de la BAD, mais avoir réalisé ensuite que "des employés proches du président sabotaient toutes les tentatives du comité d'éthique de remplir ses fonctions".Ils dénoncent en outre "des tentatives pour découvrir leurs identités".
Economiste spécialiste dans le développement et l'agriculture, personnage charismatique jouissant d'une bonne image internationale, Akinwumi Adesina, qui porte toujours un noeud papillon de couleur vive en public, a vigoureusement démenti ces accusations, qui surviennent moins de deux mois avant la désignation du prochain président de la BAD, prévue le 28 mai.
"Je suis totalement convaincu que sur la base de faits et de preuves, les procédures régulières d’examen et la transparence révèleront que tout cela ne constitue que des allégations fallacieuses et sans fondement", a-t-il déclaré.
"Le Comité d'éthique du Conseil d'administration mène actuellement son action dans le cadre de ses systèmes d'enquête interne.Laissons le Comité achever son enquête et ses travaux sans interférence de quiconque ni de quelque média que ce soit", ajoute-t-il.
La BAD, une des cinq principales banques multilatérales de développement au monde, avait réalisé en octobre 2019 une augmentation de capital géante de 115 milliards de dollars, considérée comme un succès personnel pour son président.
La BAD compte 80 pays actionnaires (54 pays africains, 26 pays non africains, d’Europe, d’Amérique et d’Asie).
M. Adesina est le premier Nigérian à présider la BAD, dont le premier actionnaire est le Nigeria avec 9%.Des remous suivis de nombreux départs de cadres, se plaignant de son "autoritarisme", avaient agité la Banque après son arrivée.
Interrogé par AFP, la BAD n'a pas précisé si le processus de nomination était retardé en raison de l'épidémie de coronavirus.
par Jean Pascal Corréa
LUTTE SÉNÉGALAISE : TEMPS DE RÉFLEXION ET DE PROJECTION
Il est possible de placer le curseur sur d’autres volets de la lutte. La danse, la chorégraphie, l’habillement… Toutes choses qui mettent en avant la dimension culturelle de la lutte, et qui peuvent tout autant être valorisées sur le plan économique
Dans divers domaines, les rythmes et niveaux d’engagement ont baissé. Chacun peut le ressentir à son échelle et dans ses rapports aux différents champs dans lesquels il s’investissait ou s’active encore. A défaut de s’employer pleinement dans des activités à caractère productif ou associatif que l’évitement des contacts physiques oblige à limiter, c’est peut-être le moment de se poser et d’engager des réflexions utiles, en termes d’évaluation, de recadrage et de projection vers un avenir désiré et censé nous ouvrir des opportunités de réalisation de soi et d’amélioration de nos conditions de vie et de travail. Cet exercice, chacun et chacune peut le mettre en œuvre suivant le ou les domaines qui l’intéressent.
Pour ma part, je choisis ici d’aborder la lutte, comme activité sportive et comme niche économique (entreprises, emplois). Mais également la lutte dans sa dimension socioculturelle qui a habité la plupart des sociétés sénégalaises et au-delà. Car, derrière un lutteur se laissent entrevoir toute une tradition et des valeurs socioculturelles, ainsi qu’un ensemble de réseaux de relations et de logiques économiques affichées (marketing-communication, sponsoring, montage de combats, signature de contrats, cautionnement, imposition, taxes, sanctions financières, etc.) ou en filigrane (rétributions non formalisées des entraineurs, des managers, des partenaires d’entrainement, des marabouts, des batteurs de Tambours, entre autres intermédiaires, et redistribution aux voisins, parents et amis).
A l’heure des mesures sanitaires relatives au Covid-19, certaines écuries et beaucoup de lutteurs ont fortement réduit leurs activités sportives alors que, malgré la suspension des compétitions, une certaine réorganisation pourrait éviter aux uns et aux autres de prendre des risques dommageables pour la santé (physique et financière) des lutteurs et la santé (économique) des écuries. Pourtant, il est possible de placer le curseur sur d’autres volets de la lutte. La danse, la chorégraphie, l’habillement… Toutes choses qui mettent en avant la dimension culturelle de la lutte, et qui peuvent tout autant être valorisées sur le plan économique, en montrant ces facettes premières et particulièrement attractives de la lutte, y compris sur le plan touristique et du marketing de la destination sénégalaise, de même que sur le plan cinématographique et d’autres formes de production audiovisuelle.
Typiquement, tout en respectant la distanciation sociale et les autres mesures-barrières édictées, les parties prenantes de la mise en scène chorégraphique (danseurs, batteurs de Tam-tam, habilleurs, maquilleurs, etc.) peuvent se retrouver dans un espace approprié afin de produire des œuvres culturelles à valoriser sur le plan économique. Par exemple, en mettant l’accent sur le pagne, dans sa signification et sa place dans la lutte (symboliquement, et dans certaines ethnies, le pagne est un patrimoine de la femme), dans son jeu de couleurs suivant les ethnies, sa forme, sa taille, sa coupe en bandes, la manière de l’attacher, c’est tout un patrimoine qui est culturellement mis en exergue. S’y ajoute l’effet d’élégance recherché au travers du lutteur qui dispose déjà de la puissance physique. Dans la production commercialisable, l’anthropologue, l’historien, le sociologue, l’expert culturel, l’économiste, le communicateur (traditionnel ou moderne), l’artisan, la femme, l’homme, l’ancien, le jeune, etc., auraient des commentaires et observations extrêmement intéressants à mettre en lumière et à rendre accessibles aux générations futures, d’une société à l’autre (similarités et singularités). La lutte est clairement un patrimoine immatériel à transmettre, dans son essence, sa fonction sociale d’origine, et avec le moins de « fabrications » ou d’exagérations possibles.
Cette mise en scène offrirait ainsi au lutteur l’occasion de réviser ses gammes, d’innover dans les danses, dans les rythmes, dans les chorégraphies… L’occasion pour toutes les parties prenantes, de découvrir et de valoriser des talents qui débordent la dimension physique et musculaire de l’activité sportive. Les possibilités sont immenses, et elles ouvrent des pistes vers des opportunités à l’échelle individuelle comme aux niveaux méso (Collectivités territoriales) et macrosocial (État).
Combien de productions et de déclinaisons web et numériques (types et quantité) seraient envisageables ? N’est-ce pas le moment d’un dialogue interministériel (Sport-culture-tourisme-économie-etc.) pour évaluer l’échelle potentielle d’une attractivité de la destination Sénégal intégrant les disciplines sportives (et avec un agenda coordonné) ? Ne serait-il pas le lieu d’évaluer l’impact économique potentiel de cette création de chaines de valeur, dès l’instant que des métiers, des œuvres et symboles cultures prennent une dimension économique ?
Au-delà de ces aspects socioculturels et économiques, des observations faites sur cette activité et ses contours invitent par ailleurs à une réflexion plus structurante sur le secteur de la lutte. Dans cette optique, il importe de susciter une réflexion plus élargie, du côté des professionnels de la lutte, notamment. Cette discipline sportive traverse une zone de turbulence, certes. Mais tant mieux si les uns et les autres peuvent profiter de ce temps pour envisager les choses sous une perspective constructive et opportune pour toutes les parties prenantes, y compris les générations futures.